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24 juin 2025
par Cheikh Ahmadou Bamba Ndiaye
MALAANUM LËNDËM, UN LIVRE-TESTAMENT
Boubacar Boris Diop qui, à travers Murambi (Prix Neustadt 2021), a doté l’Humanité d’un lieu de recueillement pour le génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda, a rehaussé, à travers Malaanum lëndëm, la dignité de toutes les langues africaines
J’ai rarement relu un livre autant de fois. Pour faire sa critique, je l’ai longuement contemplé, feuilleté, annoté (au point de le salir). Au plus profond de moi, je sentais un cri, une soif, un besoin vital, de rendre justice à un texte magistral : arrêter le monde entier et glisser dans chaque oreille mon invitation, « il faut lire Malaanum lëndëm ».
Au sens propre comme au figuré, Malaanum lëndëm (1), le troisième roman en wolof de Boubacar Boris Diop, est une affaire de titans. À Ingwini, ville « plus douce que le miel » située au Nigéria, Keebaa Jakite, paysan sénégalais de son état, débarque. Son meilleur ami, le paysan nigérian Jonas Ephrem Akintoye, y a été assassiné il y a un an. Des tas de chair humaine, sa casquette xuun, ont été jetés sous le manguier devant sa maison à Awolowo Street. Sur ce qu’on ne saurait appeler cadavre, il manquait la tête du défunt. Durant deux jours, les mouches ont été les seules créatures à s’approcher de la chair entassée sous le manguier. Même le frère du défunt, Tony Akintoye, n’a pas osé enterrer les restes encore moins se rebeller contre l’auteur du crime, connu de tous.
Chief Moses Abimbola a assassiné Jonas Akintoye. Cette information sonne comme une évidence à Ingwini, où tout le monde savait ce jour inéluctable : même si la rue, avec ses oreilles déjà tendues, ne pouvait se douter que le cri d’Iwoye, qui a découvert à l’aube les tas de chair sous le manguier, allait être aussi déchirant. Milliardaire aux puits de pétrole inépuisables, descendant du dieu Tiyo-Amanze créateur de l’univers selon les croyances d’Ingwini, Abimbola craint un seul homme sur terre : le paysan Jonas Akintoye, son ami d’enfance avec qui il a « lakk ndaamaraas, ëppalante cucu, jëw magi dëkk bi, xool kan moo gën a waŋ ci jongomay Ingwini yi ».
Jonas est coupable d’une lèse-majesté. Ce paysan, rempli de caractère, ne courbe l’échine devant personne. Il prend les prétendus descendants de Tiyo-Amanze comme les bourreaux du peuple. Or, à Ingwini, comment tenir tête à Abimbola et aux siens, même lorsqu’on n’a pas de « tiitukaay » comme Jonas Akintoye ? Surtout quand on est un « baadoolo » de rien du tout, d’une mère vendeuse de dibi et d’un père sagaru nit, Salomon Akintoye, soulard patenté qui faisait caca dans les rues d’Ingwini.
Dans leur jeunesse, Chief Abimbola avait rappelé cela à Jonas. Qui l’avait battu jusqu’à l’étrangler avec son pied, sommant Abimbola d’insulter son prétendu ancêtre divin Tiyo-Amanze, son père Chief Isaac Abimbola et sa mère Mama Wumbi-Oye. Abimbola s’était exécuté et s’était levé en embrassant presque Jonas. Or, « buur du fàtte, du baale, te meram yombul a dékku. » Cette humiliation a hanté Abimbola toute sa vie. Dans ses voyages, à bord de ses deux jets privés, il ramenait toujours de nouveaux outils pour préparer sa revanche : traîner Jonas une corde au cou, le torturer minutieusement à la Pinochet ou à la Franco, enterrer son cadavre sous son bureau pour essuyer ses pieds dessus. Comme Mengistu Haïlé Mariam l’avait fait avec le cadavre de Haïlé Sélassié.
Mama Wumbi-Oye va pousser son fils à passer à l’action. La vieille dame tenait à voir de ses propres yeux la tombe que son fils allait lui offrir. Elle voulait que cette tombe soit construite sur les champs de Jonas Akintoye, dont Abimbola devait s’accaparer. Ces champs devaient être détruits, rasés, pour que s’élèvent les murs de la tombe climatisée de Mama Wumbi-Oye : dans lesquels devaient se trouver 99 écrans plats Samsung brodés d’or, 99 miroirs, une Bugatti Divo, une piscine où Amela Fayemi, actrice Nollywood préférée de l’extravagante dame, devait être la première à se baigner. Comme chez les Baoulé, les Égyptiens ou les Aztèques, un cortège de 99 servants devaient accompagner Mama Wumbi-Oye dans sa rencontre avec Tiyo-Amanze.
Cette tragi-comédie, effrayante et incroyablement drôle, n’a rien de linéaire, de fictif, quand on sait que c’est un Seega Ture âgé de 70 ans, à la vue détériorée, qui dicte ces évènements à une secrétaire, recrutée juste pour écrire ce livre : la malicieuse Asta Balde. Les paroles de Seega Ture, qui est en réalité Keebaa Jakite, sortent après un silence de 30 ans. Ce sont celles d’un homme de grande retenue, fin observateur, direct et parfois cassant. Un homme qui n’a pas encore fait le deuil de son meilleur ami, son doomu-ndey nigérian, ni celui de sa bien-aimée Fànta Sidibe et de sa fille préférée Maymuna Ture. Un homme qui sait que quelque part au Nigéria, à Calabar, la veuve de Jonas, la joviale Deborah Takinide, est internée à l’hôpital psychiatrique. Et que bientôt, bientôt avant qu’il ne soit trop tard, Jonas Junior, né après l’assassinat de son père, viendra à Tànjuraa, près de Kédougou : pour que lui, Seega Ture, accomplisse la toute dernière volonté du gaynde, Jonas Ephrem Akintoye.
Malaanum lëndëm est une poésie de l’amitié, du kóllëre : une poésie de la terre. Le destin, ce livre ouvert rempli de Kumpa, a fait en sorte que deux fils d’Afrique, aux caractères bien trempés, se rencontrent en 1997, à Oslo, au rendez-vous de la honte : au cours duquel le Norvégien Arald Mortesen de Save Africa, « leel ni Ablaay Wàdd ba noppi jiital koll guy watatu », déclarait la guerre à la famine. Jonas et Keebaa se vouent une admiration immédiate, forte, étendue à leurs familles. Hommes à la parole rare et précieuse, ils ne pouvaient plus s’appeler que par gaynde, mbër, jàmbaar. La sincérité érigeant chacun de leurs actes en symbole, ils ont fait de la terre, cette terre de l’Afrique libre, réconciliée à elle-même au-delà des frontières, le berceau de leur amitié :
Jonas da ni ma bès, gis nga, mbër ci man, bànneexu doom-aadama mënuta weesu sol i bot yu gudd, di daagu ca sama biir tool ba ca Ingwini, garab yi wër ma, may gis ni seen doom yi ñore, léeg-léeg am bu ci ne putt daanu ci suff, fàcc, xeeñ bann ! (p. 63)
À Tànjuraa et à Ingwini, partis de rien, renonçant aux études supérieures, à l’émigration ou aux honneurs de travailler dans un xottu biro, affrontant une forêt immense qu’on disait auberge du dieu Tiyo-Amanze, ils ont chacun fini par employer une centaine de jeunes dans leurs champs, à force de gor, ruuj, buub, ji, roose, gub, góob, déqi.
Dëgg la, léeg-léeg xol bi diis, mu xaw a réccu li mu tas yaakaaru ñaari way-juram yi. Gaa, ñu gore lañu woon, séentuwuñu woon ci Keebaa mu am alal, yor leen. Déedéet. Moom kay, na seen doom ji am baat ci réew mi rekk, bu teyee ñu tudde ko ay jàng, bu ëllëgee ñu tudde ko làmb ca Iba Maar Jóob, saa yu delsee Tànjuraa ñu toggal ko "ñamu-Tubaab"... (p. 64)
Mais le devoir de mémoire de Keebaa envers son meilleur ami, sa femme et sa fille préférée l’ont quelque part enfermé dans un dialogue avec la mort. Au point où celle-ci l’a isolé de tout Tànjuraa. Seega Ture, Keebaa Jakite, n’y adresse plus la parole à quelqu’un. Son propre fils, Saalif Ture, jumeau de la défunte Maymuna Ture, est comme un fantôme dans la maison. Saalif Ture est une inexistence, le vide imaginé. Il n’a plus de père, mais seulement un compagnon de route avec qui on ne sait pas ce qu’il a en commun, hormis leur deuil long et silencieux. Pas une fois, les deux hommes ne se sont assis ensemble. Plus d’une fois, l’auteur s’est senti obligé de nous rappeler son nom, sa présence. Keebaa ne semble pas penser à son fils. Et même Asta Balde, la secrétaire, dernière venue dans la vie du vieil homme, le connaît mieux que son propre fils.
La singularité d’Asta Balde explique en partie cet avantage. Outsider, elle se révèle épicentre du récit. Présente, grâce à ses correspondances avec son mari Sidiki Siise, vendeur à la sauvette de caq et de boyetu sigaret à Las Palmas de Gran Canaria, en Espagne. Présente, grâce à sa curiosité irrépressible qui va finir par imposer au distant Seega Ture une relation Maam - Sët. Présente, parce qu’Asta Balde nous fait parvenir la voix lointaine de Boubacar Boris Diop qui nous révèle, avec constance et parcimonie, les coulisses de la création. Malaanum lëndëm est une poésie de l’écriture, de la langue wolof. Tour à tour, l’écriture fait office d’amuseur, de guérisseur, de résurrecteur.
Seetal rekk, Sidiki : ñaari ati lëmm mu may fite may dawal baaraam ci kow Sëñ Mac Intosh. Ngelaw lu romb tuñ yi, ma móol ko, rëdd ay "a", ay "g", ak ay "ñ " walla ay "q" ak i "é" yu dul jéex, lee-lee ma maas ab baatal mbaa ma xëcc benn baatoodi, ñu mujj ràbbaske niy reeni béntéñe, soppi ngelaw li mbindeef muy dund, di noyyi, ku nekk mën cee teg say bët, mën koo raay ndànk, dem sax ba yaakaar ne miin nga Tànjuraa, fii ci Senegaal... (pp. 11 et 252)
Cette déclaration d’amour à la langue n’a rien de surprenant quand l’on croit comme moi que Malaanum lëndëm est le livre le plus personnel, le plus intime, de Boubacar Boris Diop. Je ne puis m’empêcher de penser que dans cette histoire de titans, il n’y a pas que Keebaa Jakite qui exécute ou rédige un testament. Un auteur majeur de la littérature mondiale, depuis sa terre d’Afrique et dans sa langue maternelle, nous confie, avec pudeur et humanisme, sa vision du monde, sa vision de l’écriture. Dans son monde, ngor ak fit sont les seules richesses qui vaillent. Dans son monde, Ngugi Wa Thiong’o, Chinua Achebe, Ousmane Sembène, Rudyard Kipling, Meer Nafisatu Fay aux 9 fils nés aveugles, Jibril Koyta, sont des lanternes. Dans son monde, cette belle compagnie n’arrive pas à le faire nuancer sa conviction la plus profonde :
Dundug doomu-aadama, booy xool bu baax, du dara lu dul ab Téereb-Kumpa. Gaa ñi dañiy soow rekk, ku la ne xam na ndax mala yi dañuy xalaat am déet, day kàcc. Ana kan moo xam lan la nit kuy sukkuraat di xalaat ? Raay bi téen ca Kulikoro, bakkanu saxaar gi daldi fatt !Dof yi rekk la seen xel doy te loolu sax a tax dof yi amuñu xel. (pp. 17, 64, 81 et 175)
C’est ce Kumpa que j’ai essayé d’atténuer, de dissiper, en entamant cette critique. Mais je le sens encore là, présent, lourd comme un remords, un échec : un goût d’inaccompli. J’ai si peu dit de cette œuvre que je crois que j’aurais dû me taire. Entre mes doigts, ma plume tremble, incapable de soutenir le rythme de mon cœur. Je dépose ma plume, avec mon cœur qui me rassure : l’éternité s’est déjà offerte à Malaanum lëndëm. Celui qui, à travers Murambi (Prix Neustadt 2021), a doté l’Humanité d’un lieu de recueillement pour le génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda, a rehaussé, à travers Malaanum lëndëm, la dignité de toutes les langues africaines. L’égale dignité de toutes les langues. En écrivant en wolof ce qui est, selon moi, sa plus belle œuvre.
Malaanum lëndëm, de Boubacar Boris Diop, éd. ÉJO, 262 pages, 6000 Fcfa / 20 euros
Disponibilité au Sénégal :
Whatsapp +221 77 651 68 48
Disponibilité en Europe :
Whatsapp +33 6 46 10 56 00
(1) Malaan signifie littéralement en wolof pagne, voile, linceul.
Les parlementaires du monde expriment de "grandes préoccupations" quant aux multiples poursuites engagées contre l'opposant et les atteintes à ses droits politiques alors que sa participation à la présidentielle de 2024 reste incertaine
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 08/11/2023
Réunie en session à Luanda fin octobre, l'Union interparlementaire a adopté de fermes résolutions sur le cas d'Ousmane Sonko. Figure de proue de l'opposition empêtrée dans des ennuis judiciaires depuis 2021, l'état de santé du président de Pastef "préoccupe" vivement l'organisation.
Dans sa décision, le Conseil directeur de l'UIP "prie instamment les autorités sénégalaises de continuer à prendre les mesures nécessaires afin de protéger la vie de M. Sonko". Il demande également aux autorités parlementaires de suivre cet aspect.
Au-delà de cet aspect humanitaire, l'UIP exprime ses "grandes préoccupations" quant aux multiples poursuites engagées contre Sonko et les atteintes à ses droits politiques. Elle "réitère sa préoccupation face aux allégations de poursuites politiquement motivées ayant pour but d'invalider sa candidature" à la présidentielle de 2024.
Pour garantir des élections libres et inclusives, l'UIP "prie instamment les autorités sénégalaises de prendre toutes les mesures nécessaires" afin que l'opposition puisse participer au même titre que le pouvoir. Elle souhaite également que les procédures en cours contre Sonko "aboutissent sans tarder" vu le court délai électoral.
Mandatant une délégation sur place avant le scrutin, l'organisation espère que les autorités coopèreront pour parvenir "rapidement à un règlement satisfaisant".
Ses résolutions traduisent une ferme volonté d'assurer les droits d'Ousmane Sonko et le respect des standards démocratiques au Sénégal.
AVEC L'AFRIQUE, LA FRANCE MANQUE DE COHÉRENCE ET DE STRATÉGIE À LONG TERME
Un nouveau rapport dresse un sombre portrait de la stratégie de Paris, jugée trop versatile, peu lisible et en inadéquation avec les aspirations du continent. Un constat alarmant reflet de l'échec de l'approche promise par Macron
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 08/11/2023
La volonté affichée de changement par la France dans ses relations avec l'Afrique se heurte à de nombreuses difficultés, estiment des parlementaires et experts. Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, le président Emmanuel Macron a tenté d'insuffler une nouvelle dynamique en annonçant la fin des liens asymétriques et paternalistes dans son discours de Ouagadougou. Il a multiplié les initiatives comme le travail mémoriel, la restitution d'œuvres d'art ou l'augmentation de l'aide, tout en promettant la mort de "la Françafrique".
Cependant, "au-delà des discours, il manque une offre stratégique de long terme" pour les pays africains, selon un rapport parlementaire français publié le 8 novembre 2023 et consulté par l'AFP. Ses auteurs déplorent une stratégie "souvent illisible" et un manque de connaissance de l'Afrique en France. Ils appellent à "une plus grande concertation" et des échanges "plus transparents". Car "les Africains demandent une autre politique à la France", soulignent-ils, estimant qu'il "faut agir d’urgence pour éviter un risque de perte de confiance".
Si Emmanuel Macron a "eu l'ambition la plus large" sur ce sujet, il s'est aussi "heurté à la défiance en Afrique de l'Ouest", analyse Paul Melly, du centre Chatham House, cité par l'AFP. Des maladresses comme lors d'une coupure de courant au Burkina Faso en 2017 ou le sommet de Pau en 2020, perçu comme une "convocation", n'ont fait qu'aggraver les tensions. Des coups d'État dans plusieurs pays ont par ailleurs précipité le divorce avec Paris.
La France est également accusée d'incohérences et de chercher avant tout à maintenir ses parts de marché face à l'arrivée de nouveaux concurrents comme la Chine. "Il existe un besoin d'affirmation des pays africains", qui attendent que la France "joue le jeu de la concurrence à égalité", estime Gilles Yabi, du groupe Wathi, cité par l'AFP.
BUDGET DU MINISTERE DE LA CULTURE, POUVOIR ET OPPOSITION PARLE LE MÊME LANGAGE
Les intérêts de la Nation sont au-dessus de tout clivage disait en substance le chef de l’Etat Macky Sall. Et cela les députés l’ont compris puisque les parlementaires du pouvoir comme de l’opposition ont adopté le budget du ministère de la Culture
Les intérêts de la Nation sont au-dessus de tout clivage disait en substance le chef de l’Etat Macky Sall. Et cela les députés l’ont compris puisque les parlementaires du pouvoir comme de l’opposition ont adopté le budget du ministère de la Culture et du patrimoine historique au terme d’un consensus. Ce qui a été salué par le ministre Aliou Sow en marge de la cérémonie d’ouverture de la 31e édition des Journées internationales de l’écrivain africain. « Hier dans l’après-midi (lundi, ndlr), jusqu’à 22 heures j’étais à l’Assemblée nationale, car il y a de cela un an les parlementaires avaient adoptés à une majorité qui dépassait largement les 90 députés à l’époque. Beaucoup de députés de l’opposition avaient adopté le budget. Et je suis revenu un an après en commission des finances et de contrôle budgétaire élargi à la commission culture et communication, l’ensemble des programmes ont été adoptés à l’unanimité par des députés. Le budget de manière globale a été adopté à l’unanimité moins une abstention », a révélé Aliou Sow. Ainsi pour le ministre, la culture joue un rôle fédérateur. «J’étais heureux de voir cette capacité de discernement de nos parlementaires qui ont mis sur les boisseaux leurs considérations partisanes pour reconnaitre les efforts consentis et nous orienter vers d’autres pour les mois à venir », s’est- il réjouit.
LEÇON DE DADIS SHOW !
L’on a vécu les délires de Capitaine Moussa Dadis Camara entre 2008 et 2009. Des Jt de la Rtg comme des procès. Ce putschiste a vendu une utopique Guinée. Ndeketeyo, c’était un dictateur en puissance.
L’on a vécu les délires de Capitaine Moussa Dadis Camara entre 2008 et 2009. Des Jt de la Rtg comme des procès. Ce putschiste a vendu une utopique Guinée. Ndeketeyo, c’était un dictateur en puissance. Encore la leçon du comédien ivoirien Agalawal. Président peut devenir prisonnier. Prisonnier peut devenir Président. Si Dadis a tenté de s’évader après un an (seulement) de détention, les présidents doivent comprendre la douleur d’être envoyé en prison. Et surtout que les autres y sont pour moins grave qu’un massacre. Cette évasion était un autre «Dadis show». Prison neexul si kenn !
L’EGYPTE VA ACCUEILLIR LE TOURNOI DE FOOTBALL FREESTYLE CONNECT AFRICA MERCREDI PROCHAIN
Le tournoi de football Freestyle Connect Africa 2023 se tiendra le 14 novembre 2023 au Caire, en Égypte, a appris l’APS.
Dakar, 8 nov (APS) – Le tournoi de football Freestyle Connect Africa 2023 se tiendra le 14 novembre 2023 au Caire, en Égypte, a appris l’APS.
Il est organisé par le promoteur du football freestyle en Afrique, Feet ‘N’ Tricks, en partenariat avec la World Freestyle Football Association (WFFA) et verra ‘’la participation de seize athlètes de haut niveau issus de neuf pays africains’’, indique un communiqué.
‘’Freestyle Connect Africa est une plateforme qui rassemble les talents sportifs et la créativité dans la compétition et la célébration’’, a déclaré Valentine Ozigbo, le président de Feet ‘N’Tricks.
Daniel Wood, le cofondateur et responsable des partenariats à la WFFA, a indiqué que »le football freestyle n’est pas seulement un sport, c’est un art, une culture et une langue qui nous unit tous ».
»Le Freestyle Connect Africa 2023 au Caire promet d’être une démonstration spectaculaire de talents et nous sommes fiers de voir nos athlètes briller sur une plateforme aussi grandiose’’, a t-il dit.
Selon lui, ‘’l’Afrique est un vivier de talents en football freestyle et des événements comme ceux-ci amplifient la portée mondiale de ce sport. WFFA est ravie de collaborer avec Feet ‘N’ Tricks pour ce qui promet d’être un spectacle inoubliable ».
L’édition du tournoi Freestyle Connect Africa va enregistrer la présence de deux vedettes mondiales du freestyle football, le Guinéen Iya Traoré et la Brésilienne Raquel Benetti.
‘’Nous sommes ravis d’annoncer que le sensationnel Iya Traoré, freestyler détenteur du record du monde Guinness, apportera son talent artistique impressionnant en matière de football à Freestyle Connect Africa 2023, depuis les rues animées de Paris. Il sera rejoint sur scène par Raquel Benetti, virtuose brésilienne du freestyle et détentrice du record du monde Guiness, dont les talents époustouflants avec le ballon rond lui ont valu une reconnaissance mondiale et des fans dévoués’’, ont annoncé les organisateurs.
Le Freestyle Connect Africa 2023 se tiendra dans le cadre de la Foire commerciale intra-africaine (IATF2023), organisée par AFREXIMBANK, en collaboration avec l’Union africaine et l’AFCFTA (Zlecaf, en français).
LES AVOCATS DE SONKO LANCENT UNE NOUVELLE PROCÉDURE
Les avocats de Sonko contestent la présence de l’un des membres de la Cour suprême qui se penche, le 17 novembre, sur le recours de l’Agent judiciaire de l’État contestant l’ordonnance du tribunal de Ziguinchor.
iGFM - (Dakar) La Cour suprême se penche, le 17 novembre, sur le recours de l’Agent judiciaire de l’État (AJE) contestant l’ordonnance du tribunal de Ziguinchor favorable à la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.
L’audience sera présidée par le président de la Haute juridiction, Ali Ciré Ba. Ce dernier sera assisté par Abdoulaye Ndiaye, Aïssatou Diallo, Fatou Faye et Ibrahima Samb.
Mais cet attelage n'est pas du goût des avocats du président de Pastef. Précisément, ces derniers contestent la présence de l’un de ses membres. Il s’agit de Abdoulaye Ndiaye, précise Les Échos, qui donne l’information. Le journal rapporte que les conseils du chef de file des Patriotes ont introduit une demande de récusation de ce magistrat, doutant de son «impartialité objective».
Président de la première chambre de la Cour suprême, Abdoulaye Ndiaye avait récemment débouté le camp de Sonko qui avait demandé à la Haute juridiction d’ordonner à la Direction générale des élections (DGE) de remettre un kit de parrainages au mandataire du leader de Pastef.
Pour les demandeurs, le magistrat s’est déjà fait une religion. Les Échos informe que pour eux, «il ne peut pas se déjuger puisqu’il a déjà donné son point de vue en ordonnant le rejet dans l’autre affaire». Les conseils du maire de Ziguinchor, poursuit le journal, «veulent qu’il (Abdoulaye Ndiaye) soit remplacé par le président Kor Sène».
ALIOU SOW SALUE LA MÉMOIRE DE LINE BACONNIER SAMB
Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow a rendu hommage Line Baconnier Samb, première directrice technique des Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD) de Thiès, décédée, samedi, dernier.
Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow a rendu hommage Line Baconnier Samb, première directrice technique des Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD) de Thiès, décédée, samedi, dernier en France à l’âge 83 ans.
«Je voudrais rendre hommage à cette pionnière qui a grandement contribué à la notoriété et au rayonnement artistique du Sénégal», a dit, dans un communiqué, le ministre de la Culture, s’exprimant au nom du président de la République, Macky Sall et du Premier ministre Amadou Ba.
«La défunte fut alors la première directrice technique chargée de suivre, avec beaucoup d’implication, cette expérience qui a marquée l’histoire de la Manufacture nationale de tapisserie, devenue en 1973 les Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD) de Thiès», rappelle le ministre de la Culture. Line Baconnier Samb était l’épouse du cinéaste sénégalais Ababacar Samb Makharam.
BAYE FALL TUÉ À TOUBA : CE QUI S'EST PASSÉ
Dans la soirée d’hier, un drame s’est produit au quartier Firdawsi de Touba. Un Bayefall a été abattu par balle et quatre autres blessés enregistrés.
iGFM - (Dakar) Dans la soirée d’hier, un drame s’est produit au quartier Firdawsi de Touba. Un Bayefall a été abattu par balle et quatre autres blessés enregistrés.
Un Bayefall atteint à la poitrine et quatre autres blessés dont un par balle. C'est le bilan des affrontements entre Bayefalls et de présumés vendeurs de cigarettes et de chanvre indien au quartier Firdawsi de Touba.
Selon la Rfm, l’un des Bayefall a infiltré le réseau avant d'informer ses collègues qui opéraient discrètement dans les environs. Au cours de l'intervention, l'un des jeunes à dégainé son arme et a abattu froidement le dénommé M. Niang.
Dans la foulée, un autre Bayefall a été blessé par balle et trois autres personnes, du côté adverse, ont été blessées à l’arme blanche. Tous les blessés seront évacués à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba pour les premiers soins.
Les forces de défense et de sécurité, informées, ont rappliqué pour établir l'ordre. Elles ont tiré des grenades lacrymogènes et procédé à plusieurs arrestations, notamment une douzaine. D’autres personnes ont pris la poudre d’escampette. Une enquête a été ouverte.
LE PROCÈS DE YARGA SY ET COMPAGNIE RENVOYÉ
Le procès de plusieurs membres de Pastef, qui était prévu pour ce mercredi, a finalement été renvoyé. Yarga Sy et plusieurs autres, Mame Pathé et 17 autres jeunes Pastéfiens devaient comparaître ce mercredi.
Le procès de plusieurs membres de Pastef, qui était prévu pour ce mercredi, a finalement été renvoyé. Yarga Sy et plusieurs autres, Mame Pathé et 17 autres jeunes Pastéfiens devaient comparaître ce mercredi. Mais, leur procès a été renvoyé au 22 novembre prochain.
Parmi ceux qui devaient être jugés, se trouve Yarga Sy arrêté dans l’affaire de tentative présumée d’assassinat de Ousmane Sonko. dans cette procédure, est poursuivi pour tentative d’assassinat, homicide involontaire et jet d’un liquide pouvant nuire à l’intégrité physique d’une personne. Le mis en cause fut aussi placé sous mandat de dépôt dans une autre procédure, pour atteinte à la sûreté de l’État.