Qui sont les faiseurs de paix de 2023 ? Cette année, le comité Nobel a enregistré 351 candidatures, dont celles de Zelensky et d’Erdogan. L’occasion de revisiter l’histoire de ces Nobel de la paix, éminemment géopolitique et riche en polémiques
Qui sont les faiseurs de paix de 2023 ? En 2022, le prix Nobel de la paix avait notamment été remis à Memorial, ONG russe de défense des droits de l’homme. Cette année, le comité Nobel a enregistré 351 candidatures, dont celles de Zelensky et d’Erdogan. L’occasion de revisiter l’histoire de ces Nobel de la paix, éminemment géopolitique et riche en polémiques.
LA LONGUE MARCHE DE GUET NDAR
Quartier fondé vers 1056 par des Maures venus de la Mauritanie, il a aussi accueilli le passage d’éminents guides religieux comme Serigne Touba, El Hadji Malick ou encore Cheikhna Cheikh Saad Bouh
Connu et reconnu pour ses activités de pêche, Guet Ndar a aussi une histoire. Quartier fondé vers 1056 par des Maures venus de la Mauritanie, il a aussi accueilli le passage d’éminents guides religieux comme Serigne Touba, El Hadji Malick ou encore Cheikhna Cheikh Saad Bouh. Au plan politique, Guet Ndar, une des plus fortes concentrations humaines au monde, revendique dans ses rangs Lamine Guèye, ancien président de l’Assemblée nationale du Sénégal.
Guet Ndar a tout d’un chaos social. Bande de terre coincée entre le Fleuve Sénégal et l’océan Atlantique, ce célèbre quartier de la ville de Saint-Louis croule sous les rayons solaires secs et bouillants qui étouffent ses milliers d’habitants obligés de fuir la forte densité dans les maisons pour se donner de l’air auprès de la brise marine ou fluviale. Sur les bords du fleuve, Guet-Ndar offre des dizaines de cargos rouillés, drossés sur le sable, leurs mâts noirs tendus vers le ciel. Il y a l’insalubrité des lieux, ces multiples filets de pêche accrochés sous les tentes artisanales, ce sol vermoulu… Guet Ndar ressemble à un cimetière de pirogues avec une litanie d’épaves piégées par les fonds marins. Il s’agit d’une succession d’habitations bigarrées où vivent plusieurs générations. L’ensemble urbain, assez anarchique, est composé d’un nombre incalculable de baraques et de petites maisons.
Bombe démographique
Dans les étroites concessions, pères et fils, tantes et oncles, petits-fils et gendres se partagent de petits espaces, mangent ensemble et palabrent autour du thé. « Nous étions 35 000 habitants lors du dernier recensement, mais le nombre a largement évolué en hausse », précise Makhou Sène, Délégué du quartier de Guet Ndar. Autour d’un exercice de damier, ses amis et lui se donnent rendez-vous tous les jours à la place publique de « Dakk» qui jouxte le fleuve pour passer du temps et discuter de sujets d’actualité. Ce type de coin longe le littoral du côté du fleuve comme de la mer. Aujourd’hui, les habitants de Guet Ndar regardent l’océan avec angoisse. Ce grand bleu qui a nourri tant de générations est en train de lâcher de longues rafales sur les maisons à défaut de ne plus leur offrir le tant aimé poisson. « On a toujours voulu vivre en communauté. Nous sommes très solidaires. C’est pourquoi, nous vivons en communauté », vante Daouda Fall, coordonnateur du Conseil de la pêche artisanale à Saint-Louis.
Comment en est-on arrivé là ? Quelles sont les origines de Guet Ndar composé de 3 sous quartiers à savoir Lodo Guet Ndar, Dakk et Pondo xolé « Guet Ndar renferme la culture de Ndar. C’est un quartier d’histoires dont les premières populations ont marché jusqu’à Guet Ndar pour s’y installer. Cela fait longtemps. Guet Ndar vient d’une localité dénommée « Adj » qui ne fait pas partie du Sénégal. C’est en Mauritanie. Après, ils sont venus à Hassan qui est à 85 Km de Saint-Louis. Ces terroirs que je viens de citer sont de la Mauritanie », retrace le Délégué de quartier. D’après lui, ces nomades avaient, dans leur organisation, une architecture coutumière. On peut en citer le « Jawdin », chef de la communauté, équivalent du « Jaraaf » chez les Lébous et « Alkhati » déformé dans le temps par la dénomination « Alcati » (policier). « Les Sène étaient ‘’Jawdin’’ et les Gaye se retrouvaient ‘’Alcati’’. Lamine Guèye fait partie de la descendance de la famille Gaye. On peut nommer aussi Moustapha Malick Gaye dont le nouveau porte le nom et qui a été maire de Saint-Louis de 1928 à 1935. Nous avons eu très tôt des cadres », relève Makhou Sène.
Passage privilégié des guides religieux
Mais d’où vient Guet Ndar ? « Nos parents avaient des troupeaux dans les maisons. Raison pour laquelle on disait « Guet yi ci Ndar », c’est-à-dire les troupeaux à Ndar. C’est pourquoi on parle de Guet Ndar », précise M. Sène. Le Délégué de quartier rappelle qu’un historien soudanais du nom d’Al Bacry aurait dit qu’en Afrique de l’Ouest, la première mosquée a été construite en 1056 à Guet Ndar par les Maures du Maurabitoune. « Quand les Maures propageaient l’islam en Andalousie, ils étaient accompagnés de ressortissants de Guet Ndar. Lorsque la mosquée a été érigée, on l’appelait Darou Salam. Mais les Maures disaient ‘‘Ad Dar’’. La déformation par les Wolofs a produit le nom Ndar », souligne-t-il. Au plan religieux, d’éminentes personnalités ont posé leur pied à Guet Ndar. On peut en citer Serigne Touba, El Hadji Malick Sy, Cheikh Ibrahima Fall ou encore Cheikh Saad Bouh. « Cheikh Ahmadou Bamba venait rendre visite à un des nôtres en l’occurrence Cheikh Malani Moussa Ka, Ass Camara et d’autres hommes de Dieu. Seydi El Hadji Malick est venu chez Mame Awa Sène pour demander à Guet-Ndar d’aller se faire vacciner contre la peste alors que les colons se heurtaient au refus des populations. Seydi El Hadji Malick s’est fait vacciner à Guet Ndar », dira-t-il.
De plus, Cheikhna Cheikh Saad Bouh a visité Guet Ndar en 1872. « C’est 30 ans après que le Sénégal l’a connu et en 1903, il est venu dans le pays. Guet Ndar est une terre de prière et de culture », soutient Makhou Sène. Il mentionne que Cheikh Ibrahima Fall a passé une bonne partie de son temps à Guet Ndar quand Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké a été déporté au Gabon.
Les menaces contre Majmoud Diop
L’histoire de la communauté guet-ndarienne peut aussi être appréhendée en rapport avec son environnement. Guet Ndar a construit une société locale qui intime respect et considération. La mer a forgé le caractère trempé qu’on lui reconnaît. Et les colons n’ont pas manqué de se tourner vers ce peuple lors de la Première Guerre mondiale. « Lamine Guèye est venu ici et a présenté Senghor aux populations de Guet Ndar. Il a dit que c’est un homme en qui il avait confiance. Un de nos grands-pères qui s’appelle Iba avait prédit que Senghor serait un jour président de la République », narre le Délégué de quartier.
Il raconte une anecdote : « En 1968, lorsque Majmoud Diop a brûlé tous les bureaux de vote de Saint-Louis, les populations se sont opposées à sa venue à Guet Ndar. On avait menacé de le tuer s’il entrait ici pour faire ces choses-là. Guet Ndar est un peuple digne et solidaire. Nous n’avons jamais eu d’accrochages avec les colons ».
Patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco, le « Ceebu jën » riz au poisson est aussi une des fiertés de Guet Ndar. « Le Ceebu jën, plat traditionnel du Sénégal, a été inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco. « Le patrimoine immatériel, le Ceebu jën, a été préparé la première fois à Guet Ndar. Lorsque les Sénégalais ont connu le riz, nos femmes ne pouvaient pas le préparer avec le poisson. Des générations et des générations se sont essayées jusqu’à l’arrivée de Penda Mbaye en 1905. Elle n’était pas la seule à bien préparer du ‘’Ceebu jën’’ mais elle était la plus célèbre. Aujourd’hui, quand on a un évènement, on recommande de cuisiner le ‘’Ceebu jën’’ Penda Mbaye. Grâce à Dieu, les enfants de Guet Ndar maitrisent le Coran et savent préparer le ‘’Ceebu jën’’. C’est notre signature », souligne fier Makhou Sène.
par Oumy Ndour
NON À LA HAUSSE ABUSIVE DES FACTURES D'ÉLECTRICITÉ
Nous ne pouvons pas accepter que certaines factures passent du simple au double, au quintuple, voire décuplent sans aucune explication. Il faut arrêter la SENELEC dans sa volonté manifeste de faire des populations leurs vaches à lait
Ces dernières semaines, beaucoup de Sénégalais ont reçu des factures d'électricité ayant connu une hausse brutale et excessive que la seule période de forte chaleur ne saurait justifier.
De nombreux clients de la SENELEC (Société Nationale d'Électricité) ont partagé sur les réseaux sociaux les preuves de cette hausse injustifiée de leurs factures. Ils ont ainsi pu démontrer que le problème concernait presque tout le monde: les abonnés du prépayé comme ceux détenteurs de compteurs classiques. De Dakar à Tambacounda en passant par plusieurs autres régions, le constat est le même. Malgré leurs récriminations, aucune réponse cohérente ou convaincante n'a été fournie par la SENELEC qui s'enferme dans un mutisme dédaigneux ou leur sert des réponses standard que leurs Community Managers sont chargés de distiller sur les réseaux sociaux.
Nous abonnés de la SENELEC, subissons depuis trop longtemps les dérives de cette société nationale (délestages, électricité instable entraînant des dommages irréversibles sur le matériel électrique, hausse injustifiée de factures, service client défaillant, etc).
Nous comprenons aisément que la conjoncture mondiale exige que les prix de certains biens et services soient réajustés. Nous ne pouvons toutefois pas accepter que certaines factures passent du simple au double, au quintuple, voire décuplent sans aucune explication. Il faut arrêter la SENELEC dans sa volonté manifeste de faire des populations leurs vaches à lait.
Nous exigeons ainsi que les factures du dernier bimestre ayant subi une hausse injustifiée soient revues dans leur totalité et non au cas par cas, comme semble vouloir le faire la SENELEC. Exigeons la fin des factures estimées et une tarification plus transparente de l'électricité au Sénégal.
Pour mettre un terme à tous ces manquements, nous vous demandons de bien vouloir, s'il vous plaît, signer cette pétition et de la partager massivement. Elle sera déposée à la direction générale de la SENELEC et à la Médiature de la République.
Le putsch conduit du général Tchiani confirme l’idée que n’importe quel individu en treillis pourrait désormais, sur la base d’appréciations personnelles, pointer son arme sur le représentant légitime d’un État pour en exiger la destitution
S’exprimant le 30 septembre dernier sur une chaîne de télévision nationale, le chef de la junte nigérienne, le général Abdourahamane Tchiani, a une fois encore tenté de justifier le coup d’Etat perpétré deux mois plus tôt. Loin de convaincre tous ceux qui condamnent l’action des putschistes de Niamey, cet exercice a confirmé l’isolement du pays sur la scène régionale.
Pour la première fois depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023 contre le président Mohamed Bazoum, élu en 2021, le général AbdourahamaneTchiani, président autoproclamé du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP),s’est prêté à l’exercice d’un entretien télévisé sur Télé Sahel. Plus exactement, deux entretiens diffusés le 30 septembre dernier, en langues haussa et zarma. Une fois encore, le chef de la junte a tenté d’expliciter les « raisons » d’un putsch qu’une partie de l’opinion africaine continue de considérer comme « le plus indéfendable et absurde » de tous ceux qui bouleversent depuis 2020 l’espace Cédéao(Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest). Il faut rappeler que les premières tentatives de justification de ce qui ressemblait initialement à un règlement de comptes personnels entre des officiers d’une garde présidentielle et le chef de l’exécutif, ne résistaient pas à l’épreuve du bon sens. Deux mois après le putsch, ce sont pourtant les mêmes motifs que le général Tchiani s’est appliqué à avancer à la télévision, dans l’espoir, peut-être, d’une inflexion de la position de la Cédéao qui, selon lui, « n'a même pas cherché à connaître les raisons du coup d'Etat… »
« Le coup d’Etat de trop »
Il est vrai que si les coups d’Etat survenus précédemment au Mali, au Burkina Faso et en Guinée ont su bénéficier d’une tacite concessionde « circonstances atténuantes », l’opération menée par les militaires de Niamey continue d’être considérée comme « le coup de trop » par les responsables de la communauté régionale. En effet, au regard des circonstances, le coup d’Etat conduit par le général Tchiani, chef de la garde présidentielle, confirme, aux confins de la caricature, l’idée que n’importe quel individu en treillis pourrait désormais et en tout lieu, sur la base d’appréciations personnelles, voire subjectives, pointer son arme sur le représentant légal et légitime d’un État pour en exiger la destitution. Une telle logique consacrerait unebanalisation des anomalies, une négation de la notion même de l’Etat et de sa sacralité.
Lors des interviews du 30 septembre dernier à Télé sahel, le chef de la junte nigérienne s’est donc efforcé à rappeler que son putsch sanctionnait les lacunes de la lutte contre les groupes terroristes. Occultant ainsi, grossièrement, la responsabilité cardinale de l’armée dans cette guerre. Sans compter que, peu avant son coup d’Etat, le même général associait sa voix à celles de tous ceux qui soulignaient les remarquables avancées du Niger dans la lutte contre le terrorisme, sous la houlette du président Mohamed Bazoum. Aujourd’hui, le généralaffirme qu’il a fallu « prendre des mesures pour éviter que le pays ne disparaisse, parce que les gens au pouvoir n’écoutaient pas leurs conseillers militaires ». Le coup d’Etat était aussi destiné, selon le général Tchiani, à « mettre fin à la mal gouvernance et à la dilapidation des deniers publics » par les dirigeants sous la présidence de Mohamed Bazoum. Difficile de plaider la cause d’un putschsur la base de tels soupçons dont l’appréciation est en principe soumise à la Justice et a fortiori auverdict des électeurs dans un Etat normalement constitué.
Par ailleurs, on pourrait y voir une inversion de la réalité, quand l’on sait que la lutte contre la corruption était devenue l’un des principaux objectifs du président Bazoum. Parmi les personnalités visées, le général Tchiani et certains de ses proches qui, au fil des années, se sont constitué un patrimoine particulièrement conséquent, jusqu’ici conservé à l’abri de tout soupçon. Toujours sur Télé Sahel, le général s’est étendu sur le turbulent chapitre des relations de son pays avec la France, au lendemain du départ forcé de l’ambassadeur Sylvain Itté, alors que se prépare le retrait des soldats français du Niger. Selon Abdourahamane Tchiani, « non seulement les Français n'ont pas chassé les terroristes mais les terroristes sont de plus en plus nombreux ».
La fabrique de fictions
Il est à tout le moins surprenant d’entendre ainsi le chef de la junte attribuer aux soldats français – placés sous commandement nigérien – l’exclusivité de la tâche et de la responsabilité de la lutte contre le terrorisme au Niger, tout en présentant avec une sidérante légèreté la France comme un « multiplicateur » de terroristes. Il semble que ce « modèle oratoire » ait été prestement emprunté à la junte voisine du Mali qui avait accusé en 2022, sans jamais en avoir apporté les preuves, la France d’armer, voire de générer des terroristes. Il faut bien constater que la junte nigérienne a elle aussi adopté cette fabrique de fictions devenue une marque identitaire des néo-putschistes du Sahel… Toutefois, le général Tchiani n’exclut pas une « reprise de notre coopération avec la France, etc'est le peuple souverain qui va dicter ces relations futures avec la France ». En attendant, il indique que son pays peut désormais compter sur de « nouveaux amis », sans plus de précision. Pour l’heure, les seuls alliés reconnus du Niger sont le Mali et le Burkina Faso, les trois pays ayant récemment scellé l’Alliance des Etats du Sahel (AES), une coalition de putschistes aux allures d’une entité dissidente ou d’un « front du refus » au sein de l’espace Cédéao.
On notera qu’au cours de ces entretiens télévisés, le général Tchiani n’a pas jugé utile de revenir sur l’accusation de « haute trahison » émise à l’encontre du président Bazoum le 15 août 2023. Une accusation effarante de la part d’auteurs d’un coup d’Etat – délit majeur, s’il en est – qui continuent à ce jour d’infliger au dirigeant nigérien un intolérable régime de séquestration. Le chef de la junte aura aussi évité les virulentes diatribes envers la Cédéao qui, après avoir annoncé l’option d’une intervention militaire dans le but de rétablir l’ordre constitutionnel à Niamey, fut, en août dernier, accusée de « préparer laguerre contre le peuple nigérien ». A présent, la junte se montre déterminée à instaurer une période de transition d’une durée de « trois ans, au plus ». Une transition informelle qu’aucune instance régionale et internationale ne semble disposée à reconnaître. A cet égard, le général Tchiani a tout de même jugé nécessaire de préciser que « nous n'avons pas le droit de passer cinq années au pouvoir, il faut être élu pour cela ».
Le bruit des bottes et la fureur des discours
Comment se déroulera cette transition ? Une fois passé le cap des arguments fallacieux, comment tenir les promesses des lendemains radieux et vertueux aux foules galvanisées par les slogans et les incantations opportunément inspirés des stratégies communicationnelles précédemment endossées par les putschistes du Mali et du Burkina Faso, et bruyamment promues par les activistes russolâtres de la place ? Au terme des agitations post-putschs, au Niger comme ailleurs, le projet politique des hommes en treillis qui se sont se sont emparés du pouvoir d’Etat, pourrait se réduire au bruit des bottes, à la fureur des discours, au vertige des impostures et des mensonges…
Tout en malmenant sans vergogne les concepts de souverainisme et de panafricanisme pour justifier un coup d’Etat, et en promettant d’apporter toutes les solutions de la Terre aux attentes légitimes despopulations, la junte nigérienne impose la loi des armes, convaincue d’avoir anéanti la menace d’une intervention armée de la Cédéao. Mais alors que cette dernière refuse toujours d’entériner ce « coup d’Etat de trop », le Niger s’installe peu à peu dans sa nouvelle situation de pays « paria » de la sous-région. Restée lettre morte, cette « exhortation » adressée aux militaires nigériens le 24 août dernier par la Commission de l’Union africaine « à placer les intérêts suprêmes du Niger au-dessus de tout, à retourner sans condition dans les casernes et se soumettre aux autorités civiles conformément à la Constitution. » Deux mois après le coup d’Etat « le plus injustifiable », et alors que l’on signale une alarmante dégradation de la situation sécuritaire dans le pays, à quoi ressemble la scène de crime ? À un invraisemblable gâchis.
LA SENELEC SE PRONONCE SUR LES ANOMALIES DANS LE RÈGLEMENT DES FACTURES
Dans un communiqué transmis, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) met en garde ses clients contre les ‘’anomalies’’ susceptibles de survenir dans le règlement de leur facture et promet de se mettre à leur disposition pour les corriger,
Dans un communiqué transmis, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) met en garde ses clients contre les ‘’anomalies’’ susceptibles de survenir dans le règlement de leur facture et promet de se mettre à leur disposition pour les corriger, le cas échéant. « Un de nos clients s’est vu récemment présenter une facture avec des anomalies apparentes, ce qui fait qu’il s’est retrouvé avec un montant bien au-delà de ce qu’il devait raisonnablement payer’’, affirme son service de communication dans un communiqué.
‘’Nos services compétents, après être saisis, ont immédiatement procédé à la correction de cette erreur », indique le document. Avant de poursuivre : « la Senelec regrette cette erreur qui, malheureusement, peut survenir dans le cadre de nos multiples opérations au quotidien. Elle présente ses excuses et demeure plus que jamais à l’écoute des clients pour le règlement de toute anomalie qui pourrait être constatée dans la conduite de nos activités ».
LAMB PRÉSIDENTIEL
Comme lamb, cette élection présidentielle ! Pour les lutteurs passés à la Dge, il ne manque que des spots de parrainage. Beaucoup d’entre eux le sont, comme on dit, « sous le parrainage », soit du président, soit de Sonko avec ses nombreux candidats.
Comme lamb, cette élection présidentielle ! Pour les lutteurs passés à la Dge, il ne manque que des spots de parrainage. Beaucoup d’entre eux le sont, comme on dit, « sous le parrainage », soit du président, soit de Sonko avec ses nombreux candidats. Autrement, on dira : « kouko nguemb », comme qui l’a parrainé ? C’est que ce mortal... combat requiert biceps, « gal-gal » et « caxabal ». Ceux qui ne sont pas passés au « mbapatt » des Locales ou des Législatives ont peu de chance. Pour être le « roi des arènes » le 25 février, il faudra aussi beaucoup « safara ».