PRIMES IMPAYÉES, LES SCORPIONS BOYCOTTENT LEUR ‘AU REVOIR’ AVEC LE PUBLIC
Une histoire de primes impayées pollue l’atmosphère au sein de l’équipe nationale de la Gambie. Alors qu’ils devaient communier avec leur public à domicile avant de s’envoler pour la Can ce mercredi, les Scorpions ont boycotté la séance de ce mardi.
Tom Saintfiet et son staff étaient pourtant présent à l’Independance stadium mais les coéquipiers d’Omar Colley ne sont pas pointés. Une information surprenante largement commentée dans ce pays voisin et premier adversaire des Lions à la Can 2023. Un derby prévu ce lundi 15 janvier à 14 heures Gmt au stade Charles Konan-Banny de Yamoussoukro.
Une affaire qui tombe au mauvais moment et qui pourrait saper le moral d’une équipe gambienne qui veut encore créer la surprise après sa place de quart de finaliste pour sa première participation lors de l’édition de 2021.
NOUS ALLONS CONTINUER À NOUS BATTRE POUR DÉGAGER CE SYSTEME
Le candidat de Guem sa Bopp a aussitôt réagi suite à l’invalidation de sa candidature après le passage à la commission de vérification des parrainages. Dans une vidéo, il affirme ne pas être surpris.
“Vous avez appris une très mauvaise nouvelle ce soir. Nous venons d’être recalé par le parrainage. Mais je sais que vous n’êtes pas surpris . Moi je ne le suis pas . Je m’y attendais car Macky Sall est prêt à tout pour m’empêcher d’être candidat. Mais je rends grâce à Dieu car il y a des candidats qui ont été envoyés en prison, d’autres séparés de leurs familles”, affirme -t-il dans la vidéo.
Mais Bougane Guèye Dany est loin de se décourager. “Je tiens à vous dire que le travail ne fait que commencer. Cette élimination n’entamera en rien notre détermination à poursuivre notre travail pour sauver le Sénégal… Nous allons continuer à nous battre pour dégager ce système . C’est pourquoi je vous invite a la détermination et à continuer le travail”, ajoute le leader de la coalition “Bougane2024”. “Plus Macky Sall va me faire subir des injustices, plus ce sera le carburant de ma motivation. Rassurez- vous, je ne baisserai pas les bras. Je sais qu’on peut permettre à des inconnus de passer et invalider ma candidature. Mais cela ne changera rien dans ma détermination à poursuivre le combat pour combattre l’injustice “, conclut Bougane Guèye Dany dans sa vidéo de 2 mns.
21 CANDIDATS QUALIFIÉS
C'est le grand ménage parmi les candidatures à l'élection présidentielle, avec plus de 70 dossiers recalés, dont des anciens Premiers ministres, ne remplissant pas les conditions exigées par la loi électorale
Au total, 21 candidats à l’élection présidentielle du 25 février ont franchi l’étape de contrôle des parrainages qui s’est achevé ce mardi au Conseil constitutionnel.
Sur les quatre-vingt treize candidats qui étaient sur la ligne de départ, soixante-douze ont été recalés dont quatre anciens Premiers ministres, Aminata Touré, Abdoul Mbaye, Cheikh Hadjibou Soumaré, Souleymane Ndéné Ndiaye.
L’homme d’affaires et patron du groupe médiatique DMedia, Bougane Guèye Dany, El Hadj Abdourahmane Diouf, l’avocat Me El Hadji Diouf, entre autres, n’ont pas pu franchir cette étape. Ils faisaient partie des vingt-trois candidats appelés à régulariser leurs parrainages invalidés par la Commission de contrôle.
Bassirou Diomaye Faye du parti dissous Pastef-Les patriotes, a finalement réussi à valider ses parrainages.
Voici la liste des candidats ayant réussi à franchir cette première étape: Boubacar Camara, Dethié Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Daouda Ndiaye, Karim Wade, Habib Sy, Khalifa Ababacar Sall, Anta Babacar Ngom, Amadou Bâ, Rose Wardini, Idrissa Seck, Aliou Mamadou Dia, Serigne Mboup, Papa Djibril Fall, Mamadou Lamine Diallo, Mahammed Boun Abdallah Dionne, El Hadji Malick Gackou, Aly Ngouille Ndiaye, Elhadj Mamadou Diao, Bassirou Diomaye Faye, Thierno Alassane Sall.
La commission n’a pas contrôlé les parrainages de l’opposant Ousmane Sonko, estimant que son dossier est incomplet.
El Hadji Ibrahima Mbow, Ndongo Sylla et Talla Sylla ont retiré leur candidature.
Le candidat Thierno Cissé qui avait présenté une liste de faux députés a été arrêté par la Division des investigations criminelles (DIC).
En vertu du code électoral, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 %, soit 44.231 à 58.975 du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.
Les candidats pouvaient également opter pour le parrainage d’au moins 120 des maires et des présidents de conseil départemental, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.
Une troisième option portant sur la collecte d’au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés s’offrait également aux candidats.
La liste des candidats dont la collecte de parrainages est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.
Le Conseil constitutionnel rendra publique la liste des candidatures jugées recevables, huit jours plus tard, le 20 janvier.
La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.
Selon l’article L.120 du Code électoral, la candidature à la présidence de la République doit comporter : les prénoms, nom, date, lieu de naissance et filiation du candidat ; la mention que le candidat est de nationalité sénégalaise et qu’il jouit de ses droits civils et de ses droits politiques, conformément aux dispositions du titre premier du Code électoral ; le numéro de la carte d’électeur ; la mention que le candidat a reçu l’investiture d’un parti politique légalement constitué ou d’une coalition de partis politiques légalement constitués ou d’une entité regroupant des personnes indépendantes ; la photo et la couleur choisie pour l’impression des bulletins de vote et éventuellement le symbole et le sigle qui doivent y figurer ; la signature du candidat.
Outre les parrains, toute candidature doit être accompagnée d’un certificat de nationalité ; d’une photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO faisant office de carte d’électeur ; d’un extrait d’acte de naissance datant de moins de six (06) mois ; d’un bulletin n°3 du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois; d’une attestation par laquelle un parti politique légalement constitué, une coalition de partis politiques légalement constitués ou une entité regroupant des personnes indépendantes a investi l’intéressé en qualité de candidat.
A cela s’ajoutent une déclaration sur l’honneur par laquelle le candidat atteste que sa candidature est conforme aux dispositions des articles 4 et 28 de la Constitution, qu’il a exclusivement la nationalité sénégalaise et qu’il sait écrire, lire et parler couramment la langue officielle ; une déclaration sur l’honneur par laquelle le candidat atteste être en règle avec la législation fiscale du Sénégal ; une quittance confirmée par une attestation signée par le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) attestant du dépôt du cautionnement prévu à l’article L.122 du présent code.
Les Sénégalais éliront le 25 février leur cinquième président de la République.
Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.
LE PREMIER TRAIN A SIFFLE HIER A LA GARE DE THIES
Après un long arrêt dû aux travaux du Ter, le trafic-voyageurs par le chemin de fer va bientôt reprendre entre Thiès et Dakar. Mais c’est un nouveau schéma, avec un transport par train de Thiès à Diamniadio, avant de poursuivre par le Ter.
Après un long arrêt dû aux travaux du train express Régional (Ter), le trafic-voyageurs par le chemin de fer va bientôt reprendre entre Thiès et Dakar. Mais c’est un nouveau schéma, avec un transport par train de Thiès à Diamniadio, avant de poursuivre par le Ter. D’ailleurs, le premier train en guise de test a sifflé à la gare de Thiès, pour rallier Diamniadio, avec à son bord le Ministre de tutelle Pape Amadou Ndiaye.
Après une descente aux enfers qui a commencé en 2003, avec la naissance de la société nationale des chemins de fer du Sénégal (SNCS), le transport ferroviaire au Sénégal est finalement plongé dans l’agonie avec l’arrêt total de l’activité. Mais malgré cette agonie, la ligne entre Thiès et Dakar en transport voyageurs était maintenue, avec un seul train au départ de Thiès chaque matin, pour revenir l’après-midi. Mais avec l’avènement des chantiers du Train Express Régional (TER) à Dakar, la desserte a été totalement supprimée. A présent, les usagers peuvent pousser un ouf de soulagement car la ligne Thiès-Diamniadio sera bientôt opérationnelle. D’ailleurs, le premier train en guise de test à blanc a sifflé hier à la gare de Thiès, lieu de départ vers Diamniadio, avec à son bord Pape Amadou Ndiaye, Ministre auprès du Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, Chargé du Développement du Chemin de Fer et différentes personnalités du chemin de fer. Ainsi, le premier train de la relance du trafic voyageurs entre Thiès et Dakar a sifflé hier à la gare de Thiès, pour rallier Diamniadio où a lieu une jonction avec le TER, qui permet aux voyageurs de rejoindre la capitale. Cet essai intervient après ceux de l’axe Thiès-Touba et Thiès-Tivaouane, à l’occasion du Magal et de la célébration du Maouloud.
Pour le Ministre Pape Amadou Ndiaye, le voyage d’essai s’est déroulé dans d’excellentes conditions, tant sur le plan de la sécurité que du confort. Pour lui, l’interconnexion entre Thiès et Diamniadio, pour prendre le Train Express Régional (TER) afin de rallier Dakar est important, dans le cadre des initiatives mises en œuvre pour résoudre l’équation de la mobilité des personnes et de leurs biens. Depuis 3 mois, dit-il, les techniciens des Grands Trains du Sénégal (GTS) et de la société nationale des Chemins de Fer du Sénégal (CFS) sont à pied d’œuvre, nuit et jour, pour assurer la sécurité du matériel. Et après la réhabilitation de la gare ferroviaire de Thiès, il s’est agi aujourd’hui d’emprunter le rail entre Thiès et Diamniadio, à bord du train, dans le cadre d’un test à blanc. Ce trafic permet à ses yeux l’amélioration du transport entre Thiès et Dakar, mais aussi une plus grande sécurité sur le trajet et la préservation de l’environnement à travers la lutte contre l’émission de gaz à effet de serre. « C’est un premier pas et prochainement, il est prévu de faire Thiès-Touba, mais aussi dans le moyen terme, d’aller vers Saint-Louis. C’est important, d’autant plus que le rail participe de manière décisive au développement du pays », a-t-il indiqué.
Pour lui, il s’y ajoute que de plus en plus, l’axe Dakar-Thiès-Mbour, qui constitue un triangle économiquement très stratégique et démographiquement important, nécessite qu’il y ait des opportunités nouvelles, pour offrir aux usagers les possibilités de se déplacer plus vite et avec tout le confort requis. Cette opportunité n’est autre que le rail, un transport de masse sûr et qui permet de lutter contre la dégradation de l’environnement et de notre réseau routier
Par Mamadou Ndiaye
LA DECHE !
De nos jours les politiques font peu de promesses. Le plus souvent, ils simulent ou dissimulent. Cette pratique est si répandue que ses adeptes l’ont érigée en art sur la scène politique.
De nos jours les politiques font peu de promesses. Le plus souvent, ils simulent ou dissimulent. Cette pratique est si répandue que ses adeptes l’ont érigée en art sur la scène politique.
Confrontés à différentes situations, les acteurs ne renoncent pas à s’afficher, à fendre les foules mais ils ne veulent plus s’exposer, sous peine « d’être la risée » du monde. Le Var est sans pitié !
Ainsi, s’arrangent-ils du mieux qu’ils peuvent à être fidèles à la « parole donnée » ! Mais justement quelle est cette « parole donnée » dès lors qu’elle est volubile, évasive, saccadée et dépourvue de consistance. Ils s’amusent à ruser avec les circonstances pour séduire les gens.
En apparence, ils feignent de se donner à tous. Or en réalité, ils ne se donnent à personne d’autre qu’à eux-mêmes ! En clair, les époques changent ou diffèrent. Somme toute, les recettes d’hier restent les mêmes.
Ce qui change c’est l’échelle du temps. L’action politique revêtait une telle dimension qu’elle se préparait longtemps à l’avance. Chaque acte posé avait une signification propre. En les agrégeant, ils révélaient une pensée, une réflexion, une démarche.
Les réunions en assemblée étaient des creusets de rencontres au cours desquels s’échangeaient les « bonnes et belles paroles ». Elles ne blessaient pas. Par leur profondeur et leur puissance d’évocation, elles véhiculaient des messages pleins d’enseignements.
Selon les circonstances, ces paroles étaient piquantes ou mordantes, mais jamais offensantes ni vulgaires. De Senghor à Lamine Guèye, de NGalandou Diouf à Ibrahima Seydou Ndao, de Mamadou Dia et Valdiodio (Waly Diodio) à Maurice Guèye et Émile Badiane, le pays disposait d’une brochette d’hommes politiques brillants, séduisants et très convaincants. Ils ne se donnaient pas en spectacle. Le sérieux les caractérisait.
Tous s’accordaient à considérer le peuple sénégalais comme la source de toute légitimité politique. Il inspirait le respect pour sa résilience aux chocs exogènes et sa vaillance, notamment dans les travaux champêtres avec des instruments très rudimentaires.
Mais leur prise de parole en public était tout un spectacle, un art consommé de convoquer les mots pour enthousiasmer les assistances avec une trame pédagogique éprouvée.
Les propos sonnaient rarement faux parce que les hommes politiques d’alors, toutes obédiences confondues, tenaient à leurs rangs respectifs. Ils s’évertuaient à être authentiques pour ressembler aux populations qui, conquises ou désarçonnées, n’en saluaient pas moins les efforts de proximité.
Avec tact et panache, les dirigeants de l’époque pouvaient exprimer sans excès leurs divergences. Ils avaient en commun le Sénégal qui « pouvait leur arracher des larmes ». Mieux, le souci de préserver la cohésion sociale les incitait à la tenue et à la retenue. Ils furetaient les interrogations politiques auxquelles ils apportaient, avec finesse, des réponses tout aussi politiques.
L’aspiration au pouvoir n’occultait pas l’éthique de responsabilité. Ils tenaient compte de l’avenir pour ne pas mettre en péril la vie des générations futures. Or l’accaparement presque boulimique d’aujourd’hui contraste étonnamment avec la sobriété de la classe dirigeante d’alors.
Elle était dans une disposition préventive. Un tel état d’esprit ne prévaut plus de nos jours. Et d’ailleurs les rares à être catalogués « honnêtes et propres » n’attirent pas les foules qui se passionnent désormais pour les joutes verbales, les diatribes, les quolibets et les « dénonciations calomnieuses ».
Ces mêmes foules ne retiennent plus rien des discours mais assimilent et mémorisent les formules à l’emporte-pièce prononcées par les orateurs du jour. Et Dieu sait combien ils sont nombreux.
En monopolisant la parole, ils orientent les opinions. Ils deviennent des « vedettes » courtisées pour leur talent oratoire et sillonnent les villes et les communes à l’invitation des « chefs locaux » en mal d’audience. Cette espèce est en voie d’expansion. Elle participe du décor politique.
Par des arguties, elle est capable de relayer le message en l’édulcorant pour sauver le messager en panne d’initiatives. On assiste à l’émergence d’individualités qui, par leur envahissement de la scène, finissent par devenir acteurs à la place des acteurs. Ils peuplent la scène et y prennent goût.
Le ver est-il dans le fruit ? Vaste équation qui, pour dire vrai, demeure une exception sénégalaise. Nombre d’entre eux ont de la dèche sur le visage. Désormais, on parle moins. Certains se cachent pour jouir d’une immunité factice.
D’autres, plus nantis, s’affichent avec ostentation et distribuent des billets de banques dont l’épaisseur le dispute à la fraîcheur, réduisant la foule au rang de moyen, autrement dit de « marche pied » pour accéder à d’autres sommets.
Entre ce type d’ambition et les espoirs qu’ils nourris se faufilent des citoyens pris pour des individus dépourvus de dignité. Ils massifient les caravanes et les marches par l’effet nombre. Ils se livrent au plus offrant moyennant des « frais de bouche », des babioles, quelques effets vestimentaires, une laborieuse mobilité et une ristourne financière pour « services rendus ».
Pour mobiliser du monde, tous les arguments sont sollicités : la famille, le clan, la région, le terroir, l’ancêtre commun, la confession, le guide (en religion) ou le patriarche (vénéré pour son âge).
Ces facteurs d’appartenance rassemblent et divisent à la fois. Par moment une rivalité, servie par des intérêts politiques divergents, surgit et émiette les forces. Le « bras de fer » qui s’ensuit alimente une chronique politique entretenue avec une succession d’épisodes au grand bonheur des rentiers occasionnels et des « spectateurs » qui s’en délectent sous le caïlcédrat et se nourrissent d’anecdotes foisonnantes et futiles à la fois.
Faut-il voir dans ces furtives ambiances des prétextes pour sortir ces zones isolées de leur torpeur habituelle ? La vie renaît avec les interminables convois qui déchirent la brousse. Mais ces entrelacs de visites de proximité ne font pas la politique. Au contraire.
Il faut même y voir un signe d’affaiblissement de notre modèle démocratique. Comment s’explique la prise de distance des citoyens vis-à-vis de la politique ?
Le vote, éminent acte de citoyenneté, a perdu du terrain. Sa valeur s’étiole même. Si le même comportement est décelable chez nombre de votants potentiels, le choix politique faiblit à son tour.
Pour s’en convaincre, le fichier électoral est édifiant : le nombre d’inscrits correspond presque au tiers de la population totale. Tandis que les votants moins les abstentions équivalent à la moitié du corps. Si bien que les citoyens votent peu. Équation ponctuelle ?
Les politiques sont avertis : faute de passion et de vivacité, il y aura de moins en moins d’ingrédients pour animer la vie politique et surtout mobiliser l’électeur. Autant dire que l’indifférence menace la démocratie.
PARRAINAGES, MAME BOYE DIAO FRANCHIT LE CAP
Le maire de Kolda et ancien membre de Benno Bokk Yakaar est passé là où des anciens premiers ministres ont été recalés.
Bonne nouvelle pour l’ancien directeur de la caisse des dépôts et consignations. Mame Boye Diao a validé son parrainage cette après midi. son parrainage a été accepté avec 53 022 parrains.
Le maire de Kolda et ancien membre de Benno Bokk Yakaar est passé là où des anciens premiers ministres ont été recalés.
MACKY SALL A REMIS LE DRAPEAU NATIONAL AUX LIONS
La cérémonie a été marquée par la présence des 27 joueurs sélectionnés, du staff technique et des membres de la fédération sénégalaise de football, le chef de l’État a inspiré les Lions en les appelant à défendre avec ferveur leur titre.
Le président de la République, Macky Sall a remis, mardi, le drapeau national à l’équipe nationale du Sénégal en prélude de la coupe d’Afrique des Nation prévue en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.
Cérémonie marquée par la présence des 27 joueurs sélectionnés, du staff technique et des membres de la fédération sénégalaise de football, le chef de l’État a inspiré les Lions en les appelant à défendre avec ferveur leur titre.
Macky Sall a lancé un appel solennel aux Lions en les encourageant à se battre avec détermination lors du prochain tournoi en Côte d’Ivoire.
En promettant une récompense substantielle en cas de décrochage d’un deuxième titre, le président a insufflé un nouvel élan à l’équipe nationale sénégalaise.
La cérémonie, empreinte de fierté nationale, a reflété l’engagement du président envers le sport et son soutien inébranlable envers les représentants de la nation sur le terrain de football.
CAN 2023, KALIDOU KOULIBALY RASSURE LE PEUPLE
« Monsieur le Président, comme vous, nous aimons notre pays. Comme vous, nous avons le Sénégal chevillé au corps et nous avons le Sénégal au cœur. Donc, Na wone fa wone »
Le capitaine des lions du Sénégal a remercié, au nom des joueurs, le président Macky Sall qui va transmettre le pouvoir après les élections de février 2024.
« La cérémonie de remise de drapeau de ce jour a une signification particulière pour nous, les membres de la sélection sénégalaise de football. Elle coïncide avec la fin du mandat présidentiel de notre cher capitaine, le Président Macky Sall. Permettez-moi alors de lui dire merci, mille fois merci, pour tout ce qu’il a fait pour le football sénégalais durant son magistère à la tête de notre pays. Monsieur le Président Macky Sall, l’histoire retiendra que vous êtes le premier président à remporter le trophée de la Can pour notre pays. Et si Dieu le veut, vous en serez aussi le deuxième dans quatre semaines et deux jours. C’est pour vous dire combien nous sommes reconnaissants de toute l’attention, de tout le soutien, de toute la solidarité dont vous avez fait montre à notre égard durant ces douze dernières années. Cela a énormément contribué au nombreux succès de notre football », a déclaré le capitaine des lions lors de la cérémonie de remise du drapeau en prélude à la Can qui va se jouer en Côte d’Ivoire.
Parlant justement du drapeau, Koulibaly a laissé entendre : « nous recevons encore aujourd’hui de vos mains notre magnifique drapeau, avec la même fierté et le même honneur. Puisse votre remplaçant ici au palais faire autant que vous, à défaut de mieux… Nous voici réunis à nouveau, motivés à bloc, conscients des enjeux de la Can prochaine en Côte d’Ivoire. Nous irons défendre véhément notre titre de champion d’Afrique. Je peux tous vous rassurer que nous sommes prêts à défendre les couleurs de notre pays avec le même patriotisme, la même passion, la même fougue, le même engagement, la même volonté que celle qui nous animait il y a deux ans ».
Et d’ajouter : « Monsieur le Président, comme vous, nous aimons notre pays. Comme vous, nous avons le Sénégal chevillé au corps et nous avons le Sénégal au cœur. Donc, « Na wone fa wone ». À nos compatriotes, nos familles et tous ceux qui croient en nous, continuez à nous bénir avec vos prières, des prières de la même voix, d’une même direction, d’un même objectif, d’une même unité et de la même croyance. Tel est déjà le symbole de la devise de notre pays : Un peuple, un but, une foi. Manko Wutiwatt Ndamli ».
CAN 2023, VERS UNE HUITIÈME PARTICIPATION RECORD POUR LE GHANÉEN AYEW ET LE TUNISIEN MSAKNI
Dans la vie, il y a parfois des histoires d'amour qui durent. Comme celles du Ghanéen André Ayew et du Tunisien Youssef Msakni avec la CAN.
Dans la vie, il y a parfois des histoires d'amour qui durent. Comme celles du Ghanéen André Ayew et du Tunisien Youssef Msakni avec la CAN.
Depuis sa première apparition en 2008 chez lui au Ghana, André Ayew, 35 ans (116 matchs et 24 buts en sélection), a participé à tous les tournois à l'exception de l'édition 2013 en Afrique du Sud.
André Ayew, premier joueur de l’histoire à marquer au cours de sept CAN différentes ?
Parti libre de l’OM à l’été 2015, André Ayew est revenu fin 2023 dans le Championnat de France au Havre. Avec la sélection, André Ayew, Prix Marc-Vivien Foé, compte 34 apparitions pour 10 buts marqués en CAN. Le « Black Star » est maintenant à deux longueurs derrière le record du plus grand nombre de matchs disputés dans l’histoire du tournoi, détenu par l’actuel sélectionneur du Cameroun, Rigobert Song.
En Côte d’Ivoire, André Ayew pourrait aussi devenir le premier joueur de l’histoire à marquer au cours de sept CAN différentes. « Il n'a peur de rien et adore son pays. Être capitaine pour lui, c’est capital. Je me souviens de ses pleurs à la fin du match contre la Côte d’Ivoire en finale de la CAN 2015. Je me souviens aussi de son épaule déboitée à deux reprises lors de la CAN 2012 en quart de finale face à la Tunisie. C’est vraiment un guerrier sur le terrain », confie le journaliste de L’Équipe Hervé Penot.
Dans les colonnes de L'Équipe, Ayew était revenu sur cet épisode. « J’ai demandé à Gyan (Asamoah) de me la remettre mais, quand il a vu l’épaule dehors, il a refusé. Finalement, Emmanuel Badu est arrivé et me l’a poussée comme un malade. Quand je joue pour le Ghana, je joue pour un peuple, pour une patrie, pour des gens qui comptent sur moi. Je ne peux pas me plaindre. C’est finalement l’élimination qui a réveillé les douleurs. »
Le Ghana, quadruple vainqueur de l'épreuve, évolue dans le groupe B de la Coupe des Nations. André Ayew et ses coéquipiers commencent la phase de poules par un match contre le Cap-Vert le 14 janvier et rencontrent ensuite l'Égypte et le Mozambique. Le Ghana possède le troisième record de victoires en CAN après l’Egypte et le Cameroun avec quatre titres, et le dernier remonte à 1982.
Youssef Msakni, un vrai talent, pas assez connu en Europe
À 34 ans, le Tunisien Youssef Msakni (98 matchs, 22 buts en sélection), qui évolue au Qatar, est aussi en lice pour le record de participation. Depuis la CAN 2010 en Angola, il avait 19 ans, l’Aigle de Carthage n’a manqué aucune édition. « C’est un grand joueur très technique, un vrai talent, pas assez connu en Europe. On est heureux de l’avoir comme capitaine », a dit son compatriote Aïssa Laïdouni lors du Mondial 2022 au Qatar.
Dans une interview accordée à BeIN Sports, Youssef Msakini est revenu sur ses précédentes participations à la CAN. L’attaquant a indiqué que son plus beau but était celui marqué face à l’Algérie en 2013. « Le but de Youssef Msakni a libéré tout un peuple. On a sauté de joie sur le banc », racontait à l’époque Wahbi Khazri à RFI.
Son meilleur souvenir reste le but contre le Nigeria à la CAN 2021 au Cameroun. « Nous vivions dans des circonstances difficiles. Nous nous sommes qualifiés pour les huitièmes de finale à la troisième place de notre groupe et il nous manquait 12 joueurs à cause du Covid, en plus d'une blessure du gardien... il y avait un doute dans le groupe, mais nous avons ensuite battu un des favoris. »
Msakni a ajouté dans la même interview que la Coupe d'Afrique d'Égypte 2019 reste l'un de ses meilleurs moments : « Je pense que nous avons pu remporter le titre de l'édition 2019 de CAN. Nous étions très proches du titre à ce moment-là. » La Tunisie perdra face au Nigeria lors du match pour la troisième place.
« C'est un super footballeur, et malgré le fait qu’il joue depuis près de dix ans dans un championnat dont le niveau n’est pas très fort, il a toujours su l’élever lors des matchs de la sélection. On voyait aussi qu’il était toujours très heureux de retrouver l’équipe nationale. Youssef, c’est un garçon avec une assez forte personnalité, mais qui n’a pas un comportement de star », a souligné Alain Giresse sélectionneur des Aigles de Carthage de décembre 2018 à août 2019 pour pour So Foot.