Chaude journée aux ICS
Les populations de Darou Khoudoss et environs se sont encore révoltées hier contre les Industries Chimiques du Sénégal (ICS). Et pour cause, des fuites de gaz émanant de l’entreprise avaient causé d’énormes dégâts dans les champs des producteurs de la zone. Très remontés contre cette énième injustice, les producteurs avaient commis un huissier aux fins de constater les dégâts. Par la suite, les ICS avaient fermement promis d’indemniser les victimes, mais l’entreprise a tardé à mettre la main à la poche. C’est ainsi qu’hier, les populations ont laissé éclater leur colère dans la rue, en bloquant la circulation dans toutes les rues menant vers les ICS, empêchant du coup les travailleurs de regagner les postes. Il y a eu des débordements et les forces de sécurité n’ont pas tardé à réagir pour débloquer la situation et il y a eu des affrontements, avec des jets de gaz lacrymogènes et des pierres. Finalement, il y a eu des arrestations, mais notre source indique qu’une rencontre entre les deux parties est prévue ce vendredi, pour tenter d’arrêter quelque chose et désamorcer ainsi la bombe.
Amadou Bâ, en tournée économique à Thiès
Le Premier ministre Amadou Bâ entame cette après-midi une tournée économique dans la région de Thiès. Il sera accueilli à 17 heures à la gouvernance de Thiès, pour la première de son marathon qui sera marqué par une rencontre avec les acteurs économiques. Il s’ensuivra une deuxième rencontre, mais avec le président du Conseil départemental et les différents maires du département de Thiès. Dans la soirée, le chef du gouvernement rendra une visite de courtoisie à des autorités religieuses comme la famille Ndiéguène de Keur Mame El Hadji, la famille de Serigne Saliou Touré, la famille de Chérif Nehma Aïdara à Diamaguène Nimzatt. La journée du vendredi sera consacrée au département de Tivaouane et le samedi à celui de Mbour, avant un retour à Thiès le dimanche pour visiter les chantiers du marché au poisson, la rencontre avec les groupements de femmes et le lancement des travaux de construction de la brigade de Tassette.
Les étudiants de l’Ussein fustigent les reports…
Les étudiants de l’université El hadji Ibrahima Niasse du Sine Saloum ont fustigé hier, face à la presse, les nombreux reports de la réouverture des campus sociaux et pédagogiques. A les en croire, les autorités universitaires ont reporté pour la troisième fois consécutive la reprise des cours. Interpellant directement le ministre de tutelle, Pr Moussa Baldé et le Président Macky Sall, les étudiants exigent une meilleure considération par rapport à la prise en charge de l’enseignement supérieur au Sénégal. Ils dénoncent, en outre, «le non-respect des engagements de l’État qui n’a pas honoré ses obligations envers les prestataires de la restauration». Les étudiants de l’USSEIN attirent également l’attention des autorités sur leurs dures conditions d’études, notamment ceux du campus de Kaffrine qui peinent à avoir de l’électricité etc.
Falla Fleur sera jugée lundi prochain
Ndèye Fatou Fall dite «Falla Fleur» a été déférée au parquet hier. Selon son avocat, Me Cheikh Khoureyssi Ba, la sympathisante de Pastef a été interrogée par la déléguée du procureur et placée sous mandat de dépôt. Elle sera à nouveau devant la barre du tribunal d’instance de Dakar le 30 octobre pour tentative de sortie irrégulière de correspondance.
O. Aïdara avorte avec la complicité de son amant
Si des femmes implorent Dieu pour avoir un enfant, d’autres n’en veulent pas du tout. A quelques jours de son voyage en France, O. Aïdara a découvert sa grossesse de sept semaines. Pour ne pas rater cette opportunité de voyager et être la risée de sa famille, elle a décidé d’interrompre sa grossesse. Elle informe son amant, S. Diop qui lui a donné carte blanche pour sauver son ménage parce qu’il est marié. La jeune fille cherche sur internet un médicament destiné à l'avortement. Elle donne le nom du médicament à son petit ami qui devait se charger de l’acheter au marché noir à «Keur Serigne bi». Après avoir pris le médicament, elle commence à saigner. O. Aïdara est acheminée dans une clinique où elle a séjourné pendant trois jours. Les sages-femmes n’ont pas eu du mal à déceler que la jeune fille venait d’interrompre sa grossesse. Elle est dénoncée par les blouses à la police. O. Aidara sera arrêtée et placée sous mandat de dépôt ainsi que son amant S. Diop qui est poursuivi pour complicité de ce chef. Il a avoué avoir aidé sa petite amie à se procurer des comprimés. Les prévenus ont été déclarés coupables et condamnés à six mois assortis du sursis.
Les concessionnaires du nettoiement menacent d’aller en grève
Le secteur du nettoiement risque de connaître des perturbations dans les prochains jours. Les concessionnaires de nettoiement envisagent d’aller en grève si le gouvernement ne solde pas les arriérés. En effet, mécontents du non-respect des engagements pris par les autorités relatives au payement de leurs prestations, ils comptent riposter par un arrêt de ramassage des ordures. «Nous portons à la connaissance de l’opinion publique que dans les prochaines heures, le système de nettoiement risque de connaître des perturbations. C’est indépendant de notre volonté de concessionnaires. C’est de la faute de l’Etat qui n’a pas honoré ses engagements vis-à-vis des concessionnaires que nous sommes avec nos charges», déclare le porte-parole du collectif des concessionnaires du nettoiement, Boubacar Diallo. Il est déçu par l’attitude du gouvernement. Ils sont en négociation avec le ministre des Finances et du Budget depuis sans qu’une solution ne soit trouvée. A l’en croire, le ministre des Finances et du Budget s’était engagé à les payer au plus tard au mois de juin dernier. Certes, il a fait des efforts par rapport à certaines entreprises, dit M. Diallo, mais le plus grand nombre des concessionnaires traverse des difficultés à cause des arriérés de paiements. Il interpelle le chef de l’Etat avant que cela ne soit tard. «Il ne faut pas attendre qu’on aille en grève pour qu’on nous jette l’opprobre», prévient M. Diallo.
Le SAES de Dakar exige la reprise des cours en présentiel
La coordination du syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) Campus de Dakar monte au créneau pour exiger la reprise des cours en présentiel. Les enseignants rejoignent les étudiants dans la lutte. Le Saes campus de Dakar constate, avec regret, une volonté manifeste des autorités de vouloir retarder la reprise des enseignements en présentiel, remettant ainsi en cause les résolutions fermes des instances syndicales relatives à une reprise immédiate des enseignements. Selon ces enseignants, cet état de fait, qui inquiète la communauté universitaire dans toutes ses composantes, appelle à une mobilisation pour combattre avec vigueur toute intention ou tentative de détourner de cet objectif commun qu'est la reprise en présentiel des enseignements à l’Ucad. Ainsi la coordination interpelle l'autorité et la met face à ses responsabilités quant aux prochaines perturbations qui découleraient du dilatoire orchestré en vue d'orienter la décision des instances académiques et de saborder la reprise voulue. Le syndicat invite les enseignants à rester mobilisés et à se tenir prêts pour l'exécution de plan d'actions d'envergure pour le sauvetage de notre université. Le Saes Campus de Dakar réaffirme son engagement pour la défense des intérêts matériels et moraux des militants et salue la discipline syndicale dont les militants ont toujours fait preuve.
La gendarmerie interpelle 171 migrants
La gendarmerie, en croisade contre l'émigration irrégulière, a interpellé 171 candidats entre Saint-Louis, Joal et Kayar, entre le 22 et le 24 octobre 2023. Les pandores de la section de recherches de Saint-Louis, les brigades territoriales de Joal et de Kayar, ont respectivement appréhendé 69, 13 et 89 candidats à l’émigration. Ils ont appréhendé aussi 11 organisateurs, 13 Maliens, 18 Gambiens, 01 Ivoirien et saisi 01 véhicule, 07 téléphones portables ainsi que la somme des 2 351 400 Fcfa.
Grogne des travailleurs de l’Aftu
Les employés de l'Association de financement des transports urbains (Aftu) menacent d’aller en grève dans les prochaines semaines. Ils déplorent le non-respect des engagements par leurs employeurs, notamment leurs contractualisations définitives et la révision à la hausse de leurs salaires. Selon Adama Ngom, responsable syndical, tous sont réunis pour que le transport urbain soit perturbé à nouveau à cause du patronat qui refuse de respecter le protocole d’accord, en complicité avec les autorités étatiques.
Paralysie totale des Collectivités Territoriales
Qui pour arrêter la grève générale des agents municipaux ? C’est la question que se posent les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. Elles peinent à se procurer des pièces d’état civil. Face à l’indifférence des autorités étatiques qui sont plutôt préoccupées ces temps par leur agenda politique, les populations vont devoir garder leur mal en patience.
Poursuite de la grève à la Cbao
La grève des employés de l’institution financière « Cbao Atijari » se poursuit. Après l’échec des négociations avec la direction, le collège des délégués du personnel, par la voix du secrétaire général Pape Doudou Tounkara, annonce la poursuite du mouvement d’humeur. Il décrète un mot d’ordre de grève de 48 heures renouvelable.
Boun Dionne promet des réformes de la justice
L’ancien Premier ministre a pris part hier au symposium populaire multi acteurs sur la démocratie et la gouvernance locale. L’initiative est de Guédiawaye Hip-Hop en partenariat avec «Osf africa Jahowo democracy festival». Se prononçant sur le thème ‘’Alternance politique générationnelle et renouveau démocratique’’, Mahammed Boun Abdallah Dionne rend hommage au Mouvement Y en a marre, à travers l’artiste Malal Talla, pour son combat citoyen. Selon M. Dionne, pour promouvoir le renouveau démocratique, il nous faut promouvoir les libertés démocratiques, rendre àla justice, grâce à des réformes consolidantes, tout son statut de pouvoir aux cot̂eś de l'exécutif et du législatif, redonner à la société́ civile sa libre parole et garantir à tout citoyen l'exercice de son droit constitutionnel de manifester. A l’en croire, c'est de cette indépendance que naîtront toutes nos autres volontés. Mahammed Boun Abdallah Dionne promet de rendre àla justice la plénitude de son statut de pouvoir. Selon lui, dans une démocratie avancée, ce n'est pas au chef du pouvoir exécutif, encore moins au ministre de la justice de s'occuper de la carrière des magistrats. Elle est traitée par les seuls magistrats qui seront désormais les seules habilités par la loi à siéger au Conseil Supérieur de la magistrature.
PLUS DE 114 MILLIONS DE PERSONNES DEPLACEES DE FORCE A TRAVERS LE MONDE, SELON LE HCR
Le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a soutenu mercredi, que le nombre de personnes déplacées de force à travers le monde a probablement dépassé les 114 millions d’individus en fin septembre 2023.
Dakar, 26 oct (APS) – Le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a soutenu mercredi, que le nombre de personnes déplacées de force à travers le monde a probablement dépassé les 114 millions d’individus en fin septembre 2023.
« Le nombre des personnes déplacées à cause de la guerre, des persécutions, de la violence et des violations de droits humains dans le monde a probablement dépassé les 114 millions à la fin septembre », a déclaré M. Grandi, dans un communiqué publié sur le site de l’organisation onusienne.
« Il s’agit d’un record, depuis que cette agence a commencé à collecter des données en 1975 », a-t-il ajouté, rappelant que « le nombre des personnes déplacées de force sur l’ensemble de la planète en fin 2022, était à 108,4 millions ».
Cette situation, selon lui, est due « aux multiples conflits, aux crises humanitaires ou aux épisodes de sécheresse’’.
« Plus de la moitié des personnes déplacées ont été contraintes de franchir une frontière », a-t-il déploré, indiquant que trois nations seulement, en l’occurrence l’Afghanistan, la Syrie et l’Ukraine, concentrent « près d’un tiers des personnes déplacées dans le monde ».
Selon le HCR, plus de 114 millions de déplacés de force dans le monde équivaut à un ratio d’une personne sur 73.
Cette estimation qui ne prend donc pas en compte les 1,4 million de Palestiniens déplacés à l’intérieur de la bande de Gaza depuis le 7 octobre et le début de la guerre entre Israël et le Hamas, précise l’organisme des Nations unies.
LES INQUIETUDES DE LA SOCIETE CIVILE ET D’AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA REVUE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens parus ce jeudi s’intéressent aux inquiétudes de la société civile sur la conduite du processus électoral et aux nouvelles interdictions à Touba décidées par le Khalife général des mourides.
Dakar, 26 oct (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’APS s’intéressent aux inquiétudes de la société civile sur la conduite du processus électoral, aux nouvelles interdictions à Touba décidées par le Khalife général des mourides et à la participation du chef de l’Etat au premier Forum Global Gateway.
En politique, Sud Quotidien souligne que ‘’la société civile sonne l’alerte’’ sur la conduite du processus électoral par le ministère de l’Intérieur.
Le Témoin note que, dans une déclaration, 21 organisations de la société civile ‘’dénoncent la violation des droits de Ousmane Sonko et les tracasseries subies par l’opposition’’.
Selon L’As, ‘’la Synergie des organisations des sociétés civiles pour la paix (SOS/PAIX) a sorti hier une déclaration sur la situation politique au Sénégal. Elle s’est particulièrement offusquée du refus de la Direction générale des élections DGE de délivrer des fiches de parrainage au leader des Patriotes et candidat à la présidentielle de 2024, Ousmane Sonko ainsi que de l’interdiction systématique des manifestations de l’opposition en vue de collecter des parrainages. Elle n’a pas manqué de faire des recommandations pour un processus électoral apaisé et une élection libre, crédible et transparente’’.
‘’21 organisations de la société civile dressent un tableau de la conduite du processus électoral’’, signale Vox Populi.
En politique toujours, EnQuête relève que le Parti démocratique sénégalais (PDS) ‘’balise le terrain’’ pour le retour de son candidat à la présidentielle, Karim Wade, installé au Qatar, depuis 2015.
‘’Depuis Doha, Karim pilote l’opération +Gnibi si+ et démarche les dissidents. Il est annoncé à Dakar pour le congrès qui devrait l’investir comme candidat. Sada Ndiaye et Kalidou Diallo ont annoncé, hier, leur retour dans le parti’’, écrit le journal.
‘’Sada Ndiaye et Kalidou Diallo’’, deux anciens du PDS, ‘’rejoignent Karim Wade’’, affiche à la Une L’As, qui écrit : ‘’ L’opération +gnibissi+ qui consiste à faire revenir dans les rangs du Parti démocratique sénégalais (PDS) tous les anciens responsables du parti prend forme. Après Mayoro Faye, les anciens ministres Sada Ndiaye et Kalidou Diallo ont rejoint le Pape du Sopi et son fils Karim’’.
Le quotidien Bës Bi met en exergue la décision du Khalife général des mourides d’interdire la politique et le football à Touba et parle de ‘’ nouvelle fatwa’’.
»Le 10 juin dernier, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké recevait une délégation des Baye Fall. Ce jour, le patriarche de Darou Minam, après les événements malheureux que la cité religieuse avait connus des jours auparavant, leur confiait la mission de sécuriser davantage la ville. Le khalife général des mourides prenait aussi la décision d’interdire, à Touba, toute activité ou manifestation politique’’, rappelle le journal.
La publication ajoute : ‘’Après une évaluation des missions confiées aux Baye Fall, Serigne Mountakha a demandé aux forces de défense et de sécurité d’assister ces derniers. La politique et le football sont désormais formellement interdits dans la cité religieuse. De même, il avait décidé que le vote ne se fera plus à Touba, mais à Mbacké’’.
Selon L’Observateur, ‘’Serigne Mountakha corse les interdictions’’.
»Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a encore fait confiance aux Baye-Fall pour veiller sur la sacralité de la cité religieuse de Touba. Après les échauffourées de la semaine dernières avec la famille de Diéry Sougou Wadane, le Khalife a rencontré les Baye-Fall pour redéfinir les interdits. Le football et les manifestations politiques y sont ajoutés’’, rapporte L’Obs.
Le Soleil s’intéresse à la participation du président de la République, à Bruxelles, au premier Forum Global Gateway. Selon le journal, ‘’Macky Sall préconise d’engager un dialogue ouvert mais honnête sur les priorités et les modalités de financement des infrastructures en Afrique’’.
MAGUETTE SENE LISTE LES CONDITIONS
Invité de l’émission «Kenu askan wi» sur iTv, le Directeur du Coud a listé les conditions sécuritaires pour une réouverture des campus.
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) n’est pas encore prête pour accueillir les étudiants et les professeurs qui réclament la reprise des cours.
Invité de l’émission «Kenu askan wi» sur iTv, le Directeur du Coud a listé les conditions sécuritaires pour une réouverture des campus.
«On ne peut pas quand même retourner au niveau du campus social en faisant fi de ces évènements (Ndlr : les violences liées à l’affaire Sonko en juin dernier). Il faut de nouvelles cartes du Coud qui sont basées sur les inscriptions en cours qui permettent d’assainir et de s’assurer que ceux qui entrent dans ce campus sont réellement des étudiants. Ces cartes permettront d’accéder aux restaurants. Et pour certains petits pavillons, on va expérimenter ces cartes qui permettront même d’ouvrir les chambres des étudiants», a expliqué Maguette Sène. Avant de noter que les travaux sont en cours d’exécution. «C’est à partir du 1er septembre que nous avons démarré les travaux de reconstruction. Et aujourd’hui, on est à hauteur de 70%», a-t-il précisé
SERIGNE FADEL MBACKE APPRÉHENDÉ 9 ANS APRES
L’émigré Oumar Baldé veut rentrer dans ses fonds. Il accuse Serigne Fadel Mbacké de l’avoir grugé de 134 millions de FCFA. Il a opposé un niet catégorique aux médiateurs qui veulent sortir le chef religieux Serigne Fadel Mbacké de ce gouffre.
Bés Bi le Jour |
Malick SY |
Publication 26/10/2023
L’émigré Oumar Baldé veut rentrer dans ses fonds. Il accuse Serigne Fadel Mbacké de l’avoir grugé de 134 millions de FCFA. Il a opposé un niet catégorique aux médiateurs qui veulent sortir le chef religieux Serigne Fadel Mbacké de ce gouffre.
Après neuf ans de cavale, Serigne Fadel Mbacké, un ressortissant du village de Ndindy, une localité de la commune de Touba Mosquée, a été attrait devant le Tribunal de grande instance de Diourbel par l’émigré Oumar Baldé. Ce dernier reproche au prévenu de l’avoir grugé de 134 millions de FCFA. Vivant depuis 1995 à Houston, aux États-Unis, Baldé avait, en 2013, fait part à Serigne Fadel Mbacké de son intention d’investir dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage. Serigne Fadel Mbacké lui fait savoir qu’il avait négocié pour lui un champ de dix hectares à Touba pour 90 millions de FCFA et qu’un de ses disciples «vendait 68 moutons, 43 chèvres, six chevaux et 17 vaches pour la somme de 44 millions de FCFA».
Oumar Baldé qui, entre-temps, vouait une croyance aveugle à Serigne Fadel Mbacké jusqu’à lui donner le prénom du fils de sa 4ème épouse, accepte d’acheter la parcelle et les animaux. Il pensait ainsi avoir fait une bonne affaire et envisage de montrer à ses partenaires américains avec qui il voulait investir au Sénégal la parcelle et les animaux. Il avait fixé la date au marabout qui n’a pas daigné lui répondre. Et cela malgré les appels incessants sur les trois numéros de téléphone qu’il lui avait remis. Après d’intenses recherches, c’est la semaine dernière, soit neuf années après, que l’émigré a appris que Serigne Fadel Mbacké qui séjournait au Gabon est revenu au bercail. Il sera arrêté avant d’être placé sous mandat de dépôt à la prison de Diourbel.
LA RADDHO DEPLORE LES RESTRICTIONS DES LIBERTES AU SENEGAL
Sadikh Niasse, qui assiste à la 77ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, à Arusha, en Tanzanie, a dénoncé les «restrictions des libertés» et les «dérives liberticides» du Sénégal.
La 77ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples qui se tient présentement à Arusha, en Tanzanie, a servi de tribune au secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) pour revenir sur les «restrictions des libertés» et les «dérives liberticides» du Sénégal.
Le secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) n’a pas été tendre avec l’Etat du Sénégal. Sadikh Niasse, qui assiste à la 77ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, à Arusha, en Tanzanie, a dénoncé les «restrictions des libertés» et les «dérives liberticides» du Sénégal. «Le motif de ‘’risque de trouble de l’ordre public’’ a été souvent évoqué pour refuser de manière abusive les demandes de manifestations des partis de l’opposition, de la société civile et des mouvements citoyens. Par ailleurs, l’article 10 de la Constitution protège la liberté d’expression. Ce sont donc des droits incontestables fondés sur une obligation de l’État. Ce n’est ni plus ni moins qu’une question de droits et libertés fondamentaux. Le recours abusif et disproportionné de la force létale par les Fds a été, durant deux ans, l’objet d’alerte et de dénonciation des organisations de défense des droits humains intervenant au Sénégal», a-t-il souligné. Il rappelle qu’en mars 2021 la répression de plusieurs manifestations ont éclaté un peu partout dans le pays en marge d’un dossier en justice impliquant l’opposant Ousmane Sonko. Des manifestations qui se sont soldées par la mort de 14 manifestants selon les chiffres officiels. M. Niasse a également évoqué les émeutes qui ont suivi la condamnation de Ousmane Sonko pour «corruption de jeunesse» dans l’affaire l’opposant à Adji Sarr. 16 morts ont été enregistrés selon les chiffres avancés par le gouvernement et 23 selon Amnesty International/Section Sénégal. Le secrétaire général de la Raddho a aussi souligné les restrictions de l’internet qui ont affecté fortement l’accès et l’usage des plateformes numériques populaires telles que WhatsApp, Twitter et Facebook. Le motif, selon les autorités pour justifier les restrictions et parfois la coupure de l’internet mobile, c’était d’empêcher la diffusion de messages de haine ou d’appels à l’insurrection qui sont susceptibles d’envenimer la situation déjà très tendue. Sadikh Niasse a également fait l’état des lieux des conditions de détention. «Il faut signaler que la population carcérale du Sénégal est de 11 547 pour les 37 prisons que compte le pays qui ne disposent que d’une capacité d’accueil de 4224 places, avec 60,28% de condamnés et 39,72% de prévenus. Ces chiffres renseignent largement sur l’état de surpeuplement des prisons du Sénégal», at-il dit.
Pour une intervention de la Cadhp auprès des autorités sénégalaises
Toutefois, le secrétaire général de la Raddho a sollicité une intervention des commissaires de la Cadhp auprès des autorités sénégalaises pour «une application de manière rigoureuse du régime des manifestations qui autorise les citoyens à manifester pacifiquement après information de l’autorité administrative». Sadikh Niasse énumère : «La conception et la mise en œuvre de programmes de formation réguliers pour les forces de l’ordre sur les droits de l’Homme, la gestion des foules et les techniques de maintien de l’ordre respectueuses des normes internationales, la mise en place des mécanismes efficaces pour enquêter sur les morts survenues lors de la répression des manifestations et garantir la responsabilité des personnes impliquées, la poursuite du programme de placement sous contrôle judiciaire et le port de bracelet électronique en vue de résorber de manière sensible, le taux d’occupation des prisons au Sénégal.» Il a plaidé aussi pour le relèvement de la capacité d’accueil de la nouvelle prison de Sébikotane et construire de nouvelles prisons dans les régions très peuplées comme Diourbel, Thiès et Kolda ainsi que le renforcement des moyens d’action de l’Observateur national des lieux de privation de liberté (Onlpl) pour lui permettre de «bien remplir sa mission de prévention de la torture et des mauvais traitements dans les lieux de privation de liberté». Il demande aussi la libération «sans condition de toutes les personnes arrêtées et qui n’ont fait qu’exercer leur liberté de manifestation ou exprimer leurs opinions dans le cadre des évènements survenus au Sénégal depuis 2021, y compris Alioune Sané coordonnateur du mouvement Y’ en a marre ainsi que d’autres activistes».
ADAPTER LES FORCES AERIENNES AUX CONFLITS ACTUELS
Adapter la défense aérienne aux défis de l’heure. C’est l’objet des échanges entre les armées africaines lors de cette 2e édition du Forum Africa Air Force, ouverte à Dakar ce mercredi.
Bés Bi le Jour |
Cheikh Moussa SARR |
Publication 26/10/2023
Adapter la défense aérienne aux défis de l’heure. C’est l’objet des échanges entre les armées africaines lors de cette 2e édition du Forum Africa Air Force, ouverte à Dakar ce mercredi.
Le Sénégal accueille pendant deux jours la 2e édition du Forum Africa Air Force organisée par l’Armée de l’air sénégalaise. Ce rendez-vous de la communauté aérospatiale mondiale est une rencontre cruciale des chefs d’Etat-major des Armées de l’air ainsi que des industriels de l’aéronautique mondiale. Dans son discours, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air du Sénégal, le Général Souleymane Sarr a déclaré qu’«à une époque où la menace demeure de plus en plus diffuse et dynamique, il est impératif que nos Forces aériennes s’adaptent à cette nouvelle donne et évoluent pour répondre efficacement aux défis sécuritaires communs». Cette rencontre est axée sur le thème «Adapter les capacités de la Force aérienne et l’emploi des drones aux conflits modernes».
Le Général Souleymane Sarr d’ajouter : «Nous devrions travailler ensemble à l’adaptation de nos capacités, de nos connaissances et de nos ressources pour créer une posture de défense collective plus forte qui favorisera la stabilité, dissuadera les menaces potentielles et permettra une réponse rapide en cas de besoin». Il soutient, par ailleurs, que la 2e édition du Forum des Armées de l’air africaines comprendra des discussions et des briefings de haut niveau en plus d’une exposition internationale qui mettra en évidence les derniers équipements et solutions disponibles pour soutenir les Forces de la région. «Des discussions interactives et multidisciplinaires ainsi que des démonstrations aéronautiques mettront davantage en évidence cet événement qui fait partie des rassemblements stratégiques des forces aériennes, des autorités de l’aviation et des principaux fournisseurs de solutions en Afrique», a-t-il conclu.
LES TRAVAILLEURS EN GREVE LES 1ER ET 2 NOVEMBRE PROCHAINS
Le Syndicat unique des travailleurs du transport Aérien et des activités annexes du Sénégal (Suttaaas) est très remonté contre les autorités de la Direction d’Aibd Assistance Services (2AS).
Bés Bi le Jour |
Ndèye Anna NDIAYE |
Publication 26/10/2023
Le Syndicat unique des travailleurs des transports aériens et des activités annexes du Sénégal (Suttaaas) de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass a annoncé un arrêt de travail pour les 1er et 2 novembre prochains. Il proteste contre le «refus» de la direction d’Aibd Assistance Services (2AS) de respecter les accords signés.
Le Syndicat unique des travailleurs du transport Aérien et des activités annexes du Sénégal (Suttaaas) est très remonté contre les autorités de la Direction d’Aibd Assistance Services (2AS). Ces travailleurs vont en effet, observer une grève de 48 heures les 1er et 2 novembre prochains. Un mouvement d’humeur qui fait suite au «refus» de la direction de respecter les accords signés, mais aussi de garantir les droits des employés. «La direction refuse toujours d’appliquer l’augmentation généralisée des salaires dans le secteur privé, malgré l’entrée en vigueur de l’arrêté d’extension le 1er juillet dernier», indique le communiqué. Ces travailleurs du secteur aérien ajoutent que les autorités de la Direction de 2AS ont invoqué l’avis personnel de l’Inspecteur régional du travail de Thiès pour justifier leur décision. Un «alibi» que les syndicalistes du Suttaaas balaient d’un revers de main. «Cet (inspecteur) n’a pas la qualité et la compétence d’un juge du travail pour trancher un différend de cette nature. Il a exprimé un simple avis», ont-ils dit. Suffisant pour qu’ils s’opposent fermement à cette décision qui, selon eux, remet en cause «la mesure d’extension signée par le ministre du Travail».
Le collège des délégués de 2AS a ainsi rappelé un accord précédemment signé avec leur ministère de tutelle. «En prélude à la levée de notre préavis de grève des 7 et 8 juillet 2023, un accord avait été convenu et signé avec le ministre de tutelle, ne souffrant d’aucune ambiguïté dans son contenu. La confirmation de 95 agents en Cdi, le recrutement de 68 autres ainsi que l’effectivité de l’indemnité de logement», ont-ils rappelé. Et selon eux, «la direction renvoie la responsabilité de la décision au Mtadia, à qui l’incidence financière a été transmise depuis le 4 octobre 2023. Il apparaît clair que l’on refuse d’ouvrir les yeux sur la réalité de l’entreprise et de ses employés».
LE SENEGAL TENU EN ECHEC PAR LA RUSSIE (0-0)
Trois jours après sa nette victoire (4-0) face au Panama, l’équipe nationale U17 du Sénégal a été neutralisée (0-0), ce mercredi, par celle de la Russie.
Bés Bi le Jour |
Wiwsport |
Publication 26/10/2023
Trois jours après sa nette victoire (4-0) face au Panama, l’équipe nationale U17 du Sénégal a été neutralisée (0-0), ce mercredi, par celle de la Russie.
Les Lionceaux, emmenés par Serigne Saliou Dia, ont été moins efficaces devant le but, à l’image de Amara Diouf et Mamadou Sadio, en jambes mais peu précis dans la surface russe. Dominateurs dans le jeu, les Sénégalais ont eu plusieurs bonnes occasions de prendre l’avantage, notamment sur coup franc où Amara Diouf a vu sa frappe repoussée de justesse par le gardien adverse. Mamadou Sawane a aussi claqué sa frappe sur le poteau.
En défense, le portier sénégalais Serigne Diouf s’est montré décisif à plusieurs reprises, notamment en seconde période. Le Sénégal disputera le troisième et dernier match de cette deuxième phase de préparation contre l’Ouzbékistan le 28 octobre à 09h00 GMT
LA RADIO SUD FM PORTEE AU PINACLE
La radio Sud Fm a remporté le Prix AfricTivistes Média & Démocratie dans le cadre du séminaire sur l’information et la démocratie qui s’est tenu les 24 et 25 octobre 2023.
Le rôle de la Radio Sud Fm dans la démocratisation de l’espace public a été adoubé par AfricTivistes. Le prix Média & Démocratie de cette organisation a été attribué hier, mardi 25 octobre, à cet organe de presse. Sud Fm a été choisie à l’unanimité par un jury qui a loué son engagement constant envers la démocratie.
La radio Sud Fm a remporté le Prix AfricTivistes Média & Démocratie dans le cadre du séminaire sur l’information et la démocratie qui s’est tenu les 24 et 25 octobre 2023. La distinction vise à consacrer le média sénégalais qui s’est le plus distingué dans la défense et la promotion des principes démocratiques au Sénégal. Sud Fm, lauréat du Prix “AfricTivistes Média & Démocratie” a été choisie à l’unanimité par un jury composé de professionnels et d’experts reconnus dans le domaine des médias. Le choix de Sud est fondé sur son engagement envers la démocratie. Le jury s’est dit convaincu que la radio a démontré son engagement constant en faveur de la démocratie, de la liberté d’expression et de la transparence. Mieux, elle a permis la réalisation d’enquêtes journalistiques approfondies et courageuses qui ont eu un impact significatif sur la société et la gouvernance démocratique. Sud Fm a aussi fait montre d’une indépendance éditoriale affirmée malgré les pressions politiques ou économiques. Le jury s’est également convaincu que Sud Fm offre une couverture équilibrée et diversifiée des enjeux politiques, sociaux et économiques du Sénégal. Le choix de la radio se justifie également par son respect des normes éthiques et professionnelles du journalisme, y compris la vérification des faits et la protection des sources et sa capacité de résilience. Qui plus est, Sud Fm a fait preuve de résilience contre toutes les menaces à l’exercice libre de la presse. Le directeur de la radio, Baye Oumar Guèye trouve que le prix est venu sanctionner un travail de longue haleine. « Il traduit non seulement la réalité que Sud s’est toujours évertué du mieux qu’il a pu, en tant que groupe, pour traduire une de ses fonctions les plus essentielles, se mettre à côté des Sénégalais et avoir une seule et unique préoccupation : celle d’être une radio de proximité mais surtout de démocratiser l’accès à l’information ».
En primant Sud Fm, AfricTivistes reconnait une valeur chère au groupe qui est de privilégier une infirmation crédible. « Nous avons fait crédo que l’information passe avant tout. On a un lourd héritage que nous a légué le fondateur du groupe qui a voulu qu’on soit bon, qu’on soit à cheval sur l’éthique, le professionnalisme et sur la responsabilité. Nous dédions ce prix à notre président fondateur Babacar Touré, mais à tous ceux qui ont été à côté de lui et qui ne sont plus là. Le prix est celui de la confirmation et un encouragement pour la perspective. Nous essayerons tant bien que mal de nous évertuer de mériter ce pour quoi Sud a été créé, c’est-à-dire d’être à côté des populations pour leur transmettre l’information la plus juste », soutient Baye Oumar Guèye. Le groupe dont le rôle dans la démocratisation de l’information est reconnue continuera dans cette lancée, malgré les nombreux défis du moment, ajoute-t-il. « Le contexte est lourd. Le journaliste est assailli par la surmédiatisation. L’information vient en floraison. Nous sommes à l’air de la post-vérité qui est le lien entre les médias et la politique, à partir des réseaux sociaux mais surtout la réalité des faits sur l’émotion et la passion. Il faudrait privilégier l’information juste et vraie par la réalité des faits ». Enfin, Baye Oumar Gueye loue la qualité du travail abattu par tout le personnel du groupe. « Je dédie le prix à tout le personnel de Sud. Je rends hommage à Vieux Savané et Abdoulaye Ndiaga Sylla qui font tout pour que le travail se fasse dans la rigueur et la lucidité. Grace à eux, nous sommes en train de réussir ce pari ».