La médecine sénégalaise encore honorée
Malgré toutes les complaintes et critiques sur nos hôpitaux et sur le comportement du personnel, les blouses blanches sénégalaises restent une référence en Afrique et dans le monde. Si ce n’est pas des performances enregistrées lors des concours d’agrégation, c’est des distinctions et des prouesses réalisées dans l’exercice de leur métier. En parlant d’honneurs, la Professeure Maimouna Ndour Mbaye vient d’intégrer la prestigieuse et sélective académie française de Médecine comme membre Correspondant étranger. Elle est ainsi, apprend-on, la première femme d’Afrique de l’Ouest à siéger dans cette vénérable institution. Professeur titulaire de Médecine Interne à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Pr Maimouna Mbaye Ndour est également chef de Service de Médecine Interne et Directrice du Centre national de diabétologie à Dakar. Elle est également spécialiste en santé publique avec une grande expérience en Afrique et en Europe dans les domaines de la recherche, des bonnes pratiques cliniques et de la gestion du pied diabétique et d'autres complications des maladies métaboliques. Elle est également la représentante régionale de Diabetic Foot International pour l'Afrique francophone.
50 millions pour développer les filières de l’arachide et du niébé à Bakel
Le groupement de recherche et de développement durable (GRDR) vient à la rescousse des groupements d’intérêt économique (Gie) de la région de Tambacounda. Il a ainsi octroyé 50 millions de Fcfa pour le développement des filières de l’arachide et du niébé dans le département Bakel. Financé par l’Agence française de développement (AFD), ce programme entre dans le cadre d’un projet qui cible les initiatives individuelles ou familiales, et les groupements d’intérêt économique (Gie). Le coordonnateur du Grdr à Bakel et Matam, Assane Dionne, précise que le projet vise les acteurs venant des territoires concernés du département. Il s’agit de Bakel, Kidira, Bélé, Sinthiou Fissa Toumboura et Gathiary.
Vers la publication des conclusions des Assises nationales des médias…
La Coordination des Associations de Presse (CAP) a sorti hier un communiqué pour informer l’opinion que le Rapport général des Assises nationales des médias sera rendu public le 25 janvier 2024 à l’amphithéâtre de la Maison de la presse. Selon la CAP, ce rapport est le fruit du travail des six commissions thématiques mises en place depuis le lancement des Assises à la fin du mois d’août. Elle renseigne dans la foulée que les travaux ont réuni aussi bien à Dakar que dans les autres régions les professionnels des médias, toutes générations confondues, des universitaires, des acteurs de la Société civile et des personnes ressources pluridisciplinaires.
…Les candidats à la présidentielle poussés à appliquer les conclusions une fois élus
Restons toujours sur les Assises des médias dont les conclusions seront soumises à toutes les personnes qui veulent accéder à la magistrature suprême. Après avoir travaillé d’arrachepied pendant plusieurs semaines, la CAP souligne dans son communiqué que les commissions restituent leurs conclusions le 13 janvier. Et que cette restitution sera suivie, une semaine plus tard, de celle du Rapport général. La CAP dit avoir voulu que ces Assises soient les plus inclusives possibles avec l’implication des différents secteurs des corps socioprofessionnels, des communautés coutumières et religieuses. La Coordination des Associations de Presse compte d’ailleurs convier, les 29 et 30 janvier, tous les candidats à l’élection présidentielle à venir signer la Charte d’engagement pour appliquer les conclusions des Assises nationales des médias, une fois élus. Pour rappel, l’objectif de ces Assises était de faire un diagnostic sans complaisance du secteur des médias et d’enclencher un nouveau départ fait de viabilité économique, de meilleures pratiques, de consolidation de la démocratie, de renforcement des valeurs de paix, d’unité et de solidarité nationales.
Le Ministère des Finances met hors d’état de nuire «Ouest Crédit» et «SénéPrêt»
Pour que nul n’en ignore ! Le ministre des Finances et du Budget porte à la connaissance du public que les structures dénommées « Ouest Crédit » et « SénéPrêt », à travers des applications téléchargeables sur « Play store » et « Apple store », proposentillégalement des opérations de collecte d'épargne et d'octroi de crédit. Selon les hommes de Mamadou Moustapha Ba, ces pratiques, devenues virales sur les réseaux sociaux, sont source d’arnaques auprès des populations. En conséquence, préviennent-ils, il est requis des populations de cesser toutes activités avec les institutions précitées et, le cas échéant, de se rapprocher de la Direction générale du Secteur financier.
Mary Teuw Niane, «un parrain inconnu pour sa propre candidature»
Après Mohamed Ben Diop non identifié sur le fichier au Conseil constitutionnel, un autre candidat à l’élection présidentielle, Pr Mary Teuw Niane, dit avoir vécu le même préjudice. L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur sous Macky Sall dit avoir découvert son absence sur les listes électorales après son passage à la commission de contrôle des parrainages. A l’en croire, il est aujourd’hui un parrain inconnu pour sa propre candidature. Selon lui, il fait partie de ses 28 887 parrains non identifiés au fichier général des électeurs. Et pourtant, dénonce-t-il, il n’y a pas d’erreur sur ses données reportées. Non sans dire que lorsque toutes les données d’un électeur sont exactes, cet électeur ne peut être inconnu au fichier général des électeurs que si l’application informatique est complètement nulle ou malveillante. Il promet en définitive de mener des investigations pour comprendre véritablement ce qui lui est arrivé.
Le mandataire de Bassirou Diomaye Faye disqualifie l’informaticien du Conseil constitutionnel et compte saisir la justice
Amadou Ba, le mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye, va saisir la justice. Selon lui, en compagnie de Me Sow et de son informaticien, il est passé au greffe du Conseil constitutionnel avant-hier pour le contrôle d’usage du nombre de parrainage par région avec l’informaticien du Conseil constitutionnel. Mais à sa grande surprise, explique-t-il dans un communiqué, son informaticien a constaté qu’il a activé l’enregistrement automatique des données de la clé USB. Et sur ce, précise Amadou Ba, ils ont fait remarquer à l’informaticien du Conseil que cet enregistrement automatique des données rendait nul et inefficace le scellé de la clé USB par le greffe parce que les données se retrouvent copier dans son ordinateur. Mais pour lui, l’information du Conseil constitutionnel a évoqué la décision n•1 de ce dernier autorisant cet enregistrement des données. Sauf que, ajoute Amadou Ba, « lui, en tant que simple informaticien, n’est pas assermenté et il a en sa possession toutes les données de toutes les clés USB des candidats sur son ordinateur». Le mandataire de Bassirou Diomaye Faye s’interroge ainsi sur la procédure de sécurisation de données enregistrées, des personnes qui les contrôlent et sur les personnes qui ont accès à l’ordinateur de l’informaticien du Conseil constitutionnel. Parlant d’ «énorme problème découvert hier et qui devrait pousser le Président du Conseil constitutionnel à admettre des failles réelles dans la procédure de contrôle des parrainages», Amadou Ba assure que ce fait ne restera pas sans suite judiciaire.
Un nouveau PM en France
C’était prévisible ! Elisabeth Borne ne pouvait plus tenir les rênes de Matignon suite à l'adoption douloureuse du projet de loi immigration qui a fracturé la majorité présidentielle en France. En effet, elle a épuisé ses forces dans des réformes polémiques à répétition comme celle annoncée plus haut et celle sur les retraites. Conséquence, elle a rendu sa démission lundi dernier. Pour tourner la page Borne et souffler un nouvel air, Emmanuel Macron a choisi Gabriel Attal, 34 ans, qui devient le plus jeune Premier ministre de l'histoire de la République etle premier ouvertement homosexuel. Avant d’être bombardé PM, Attal était ministre de l'Education nationale.
6 618 migrants sont décédés ou portés disparus
Les chiffres sur le nombre de migrants morts en mer sont effarants. Une ONG espagnole a rendu publiques ces données en 2023 faisant état d’au moins 6 618 migrants morts ou portés disparus en mer en tentant le rejoindre l’Espagne. Selon Caminando Fronteras, rapporte l’APS qui cite à son tour RFI, ce chiffre, qui a connu une augmentation de 177% par rapport à celui de 2022, est « le plus élevé » comptabilisé par l’ONG depuis le début de ses recensements. Les membres de l’ONG ont notamment déploré « le manque de moyens » des sauveteurs en mer. Il faut noter que le précédent rapport de l’ONG avait fait état de 11 200 migrants morts ou disparus en tentant de rejoindre l’Espagne entre 2018 et 2022, soit six par jour en moyenne.
Des Fan Zones dans les 46 départements du Sénégal
La RTS compte frapper fort dans la diffusion de la coupe d’Afrique des nations qui se déroulera à partir du 13 janvier prochain en Côte d’Ivoire. Avec son partenaire SD Consulting, la télévision nationale compte organiser des Fan Zones officielles dans les 46 départements du Sénégal en soutien aux Lions. Les équipes de Racine Talla ont d’ailleurs lancé hier l’évènement dénommé «campagne CAN Côte d'Ivoire 2023» en grande pompe à la Place de la Nation (ex-Obélisque). Il faut noter cependant que cette initiative est critiquée par certains sénégalais et non des moindres en l’occurrence le député Aly Mané qui estime que la RTS en tant que chaîne publique sénégalaise se permet de s’immiscer dans l’évènementiel pour autoriser à toute personne désireuse d’en avoir de payer directement à une entreprise privée (SD Consulting). Le député soutient que cela engendrerait un préjudice énorme pour les amateurs de foot. Or, dit-il, FAN ZONE a une mission de service public qui vise à toucher le maximum de sénégalais qui n’ont pas les moyens de bénéficier du service payant. « Si l’Etat prenait en charge les FAN ZONES, ce serait juste pour donner à chaque sénégalais la chance de s’épanouir. Cette volonté étatique mérite d’être soutenue et encouragée par l’ensemble des citoyens sénégalais, soucieux du développement économique et sportif », a-t-il indiqué dans une note parvenue à « L’AS ». En plus de dénoncer cette mesure qu’il juge inopportune, Aly Mané compte lancer une pétition sur le plan national pour alerter et aviser les sénégalais qui sont favorables à FANZONE et qui ont toujours bénéficié des bons et loyaux services de retransmission gratuite offerte par FAN ZONE. Il plaide pour que le service fourni soit gratuit pour les Sénégalais sans contrepartie.
Bougane dit son dernier mot !
Il fallait à Bougane Guèye 15 755 parrains pour passer le cap du parrainage. Mais la marche était certainement haute pour lui. C'est pourquoi, après l'invalidation de son parrainage, le président du mouvement Gueum Sa Bopp a fait une sortie dans laquelle il félicite ses militants pour leur engagement. Mais pour lui, le rejet de son parrainage n'est pas une surprise. Mais tant mieux ! se console-t-il. Car, dit-il, il y a des candidats qui, pour les éliminer de la course, ont été envoyés en prison. Tout ça, pour le patron de D-média, ce sont des stratégies du régime en place. Macky Sall veut faire croire aux Sénégalais qu'on peut réussir en étant oisif, a-t-il dit. Ce qui explique, pour lui, le fait que lui et ses équipes qui étaient sur le terrain n'ont pas passé l'étape du parrainage pendant que d'autres, moins connus, ont franchi le filtre. L’invalidation de sa candidature ne fait que renforcer son combat contre le système. Car il s'agit, pour lui, d'extirper le Sénégal du système en place.
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LA COALITION SONKO PRESIDENT DEMANDE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL DE RESPECTER LES DROITS DE SON CANDIDAT
Les membres de la coalition « Sonko Président » ont dénoncé, hier, en conférence de presse, le rejet de la candidature d’Ousmane Sonko.
Les membres de la coalition « Sonko Président » ont dénoncé, hier, en conférence de presse, le rejet de la candidature d’Ousmane Sonko. Ils interpellent le Conseil constitutionnel et lui demandent de respecter les droits du leader de Pastef à participer à la prochaine présidentielle et susciter l’espoir des jeunes qui portent sa candidature. Selon ses souteneurs, bien que Ousmane Sonko soit victime des turpitudes de l’administration, il est plus que jamais dans la course pour la présidentielle.
La coalition « Sonko Président » a apporté des éclairages sur le rejet de la candidature de son champion, Ousmane Sonko. Prenant la parole, Mamadou Lamine Dianté a dénoncé le jeu du Conseil constitutionnel qui, selon lui, multiplie les aberrations. Selon les membres de cette coalition, Ousmane Sonko est le seul candidat dont la commission de contrôle des parrainages a ouvert le dossier en l’absence de son mandataire, Me Ciré Clédor Ly.
Le Conseil constitutionnel soutient que les documents d’Ousmane Sonko ne sont pas complets alors que l’huissier a constaté dansle dossier qu’il a déposé sa caution de 30 millions de francs et le refus du directeur de la CDC (Caisse des dépôts et consignations) de lui délivrer une attestation, a dénoncé Habib Sy, lui-même candidat à la présidentielle. A en croire les membres de « Sonko Président », le sort réservé au dossier du chef de l’opposition par le Conseil constitutionnel est une première au Sénégal. Ils ont rappelé la jurisprudence d’Insa Sangaré du 13 avril 1993 dont la candidature avait été acceptée par le Conseil constitutionnel en disant qu’il ne saurait être tenu des défaillances administratives l’ayant empêché de verser sa caution pour s’étonner que la même juridiction ferme les yeux sur des défaillances similaires vécues par Ousmane Sonko. « La commission de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel a violé les dispositifs de l’article 123 du code électoral sur la vérification du parrainage d’Ousmane Sonko en l’absence de son mandataire
Le Conseil constitutionnel n’a pas signifié au mandataire du candidat de la coalition Sonko Président le refus de sa candidature. Sur la violation du code électoral, notre mandataire a saisi d’un recours la commission de contrôle des parrainages. Ousmane Sonko est plus que jamais engagé aujourd’hui à être candidat. Ils ont peur de notre candidature. Ousmane Sonko a confiance en la justice et au droit, il va poursuivre le combat jusqu’au bout », a déclaré le candidat à la présidentielle Habib Sy.
Les membres de la coalition Sonko Président demandent à la communauté nationale et internationale de leur prêter une attention particulière. « La communauté internationale doit prêter attention et porter un regard solide et plus important sur le Sénégal », ont-ils soutenu tout en estimant que le mutisme de cette même communauté relève de la complicité avec le pouvoir de Macky Sall. Pour Habib Sy et compagnie, rien ne semble en mesure d’arrêter l’actuel président de la République dans sa volonté d’enfreindre la démocratie. « Nous sommes persécutés, le leader de l’opposition est embastillé, nous n’avons aucun lieu où nous réunir sans être pourchassés par les forces de l’ordre », ont alerté les membres de l’opposition à l’endroit de la communauté internationale.
Poursuivant, Mme Yacine Fall a dénoncé le fait que la CDC ait remis des attestations aux candidats Mouhamed Ben Diop et Mary Teuw Niane sans qu’ils figurent sur le fichier électoral après avoir refusé le même droit à leur candidat, invitant le Conseil constitutionnel à respecter la Constitution et à laisser Ousmane Sonko se présenter à la prochaine présidentielle. « Il faut que la délégation de l’Union Européenne dénonce les manquements et la fraude électorale parce qu’une élection est un processus. Le code électoral a défini le processus du début à la fin. Il ne devrait pas y avoir de violations », estime pour sa part le Dr Mouhamed Diédhiou selon qui il ne faudrait pas que le ministre de l’Intérieur dirige les élections à la place d’une personnalité neutre.
KEEMTAAN GI - CES CHEMINS PAVES DE BONNES INTENTIONS COMME CEUX DE L’ENFER !
Le saviez-vous ? Tout ce qui nous est arrivé dans ce charmant pays ces deux dernières années en termes de remous, violences et autres, découle de l’immaturité d’une opposition soutenue par une presse irresponsable. Ne venez surtout pas nous demander celui qui a émis avec certitude cette sentence. Faisons comme s’il était dans sa bulle. Oui, c’est une Opposition qui a voulu mettre à terre les fondements de la République. Celui contre qui elle se dressait est le meilleur d’entre nous. Il a changé ce pays à tous points de vue. Devant lui, Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade étaient des nains et des nullards. Ça, c’est une évidence. Personne n’en doute et c’est pour cela qu’on l’avait mis à la tête de Galsen qui semble depuis marcher sur la tête. Ce n’est qu’en Afrique, malheureusement, que l’on discute de ce genre de choses. Pendant que l’on brocardait l’opposition et jetait des fleurs au Prince, une partie de sélection se jouait au Conseil constitutionnel. Les victimes disent que c’était comme la roulette des casinos. Tant pis pour les perdants ! Ils sont donc 21 candidats à avoir validé leurs parrainages en attendant que les Sept sages — ou présentés comme tels — fassent le tamis pour éliminer les faux Sénégalais, les escrocs et certainement ceux qui doivent des thunes au Trésor. Ce serait une grande injustice que de laisser passer des bandits à col blanc et retenir des personnes sur qui on a collé injustement de graves charges que leurs accusateurs peinent à justifier. Pensez à qui vous voulez. Mais ainsi se présentent les choses en direction de la présidentielle à venir. Un processus électoral chahuté avec de fortes contestations de candidats recalés constitués en collectif. Ils vont tenir ce matin une conférence de presse pour exiger…la fiabilité et l’intégrité du processus électoral déjà décrié et fort vicié. Au vrai, nous assistons à un grand recul démocratique après deux alternances pacifiques. Si rien n’est fait, et rien ne sera fait, on va lentement et sûrement vers une élection contestée et qui l’est déjà avant que le départ ne soit donné. Mais ne rêvez surtout pas. Quand des décisions de juges sont piétinées et que l’administration refuse de se soumettre au droit, cela ne présage rien de bon. Rien ! Et ce qui indispose le plus, c’est le silence des magistrats eux-mêmes dont les décisions sont foulées au pied. Cela dit, le bon Dieu ne peut pas tout nous donner quand même. Souriez messieurs et dames. Après avoir eu le président le plus diplômé de Casablanca au Cap, Dieu, dans sa générosité, nous a aussi permis d’avoir le meilleur président d’Afrique. Un Président irremplaçable et indispensable qui se demande ce que va devenir ce cher pays sans lui à sa tête. Justement, qu’allons-nous devenir sans lui qui nous construit de si belles infrastructures et nous défend contre ces méchants terroristes et autres forces occultes ? Sûr que ce vilain Kàccoor Bi le regrettera ! Mais encore faudrait-il qu’il accepte de partir bien gentiment et de nous rendre ce pouvoir que nous nous lui avons confié par deux fois… KACCOOR BI - LE TEMOIN
OUEST CREDIT ET SENEPRET UNE ARNAQUE MISE A NU !
Dans un communiqué, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba porte à la connaissance du public que les structures dénommées «Ouest Crédit » et « SenePrêt », à travers des applications téléchargeables sur « Play store » et « Apple store », proposent illégalement des opérations de collecte d’épargne et d’octroi de crédit. Selon le ministre, ces pratiques, devenues virales sur les réseaux sociaux, sont source d’arnaques auprès des populations. En conséquence, martèle-t-il, il est requis des populations de cesser toutes activités avec les institutions précitées et, le cas échéant, de se rapprocher de la Direction générale du Secteur financier dont les contacts sont indiqués ci-dessous. En examinant à la loupe ce communiqué, « Le Témoin » quotidien note une certaine faiblesse étatique voire un manque de rigueur à l’endroit de ces opérateurs de «Ouest Crédit » et «SenePrêt ». Parce que sous d’autres pays, ces arnaqueurs seraient déjà identifiés, localisés, traqués et arrêtés. Mais puisque ce ne sont pas des « forces occultes »…
POTS DE THON A LA HAUSSE UN SABOTAGE DE LA POLITIQUE SOCIALE !
S’il existe des acteurs qui sabotent la politique sociale du président Macky Sall au point de provoquer la colère des Sénégalais contre son régime, ce sont bien les industriels sénégalais du thon et producteurs de conserves de poisson. Malgré les avantages fiscaux et juridiques dont ils bénéficient de la part de l’Etat, ces industriels véreux viennent d’augmenter les prix des pots de thon. Comme s’ils se sont passés le mot d’ordre en procédant à des hausses exagérées. Par exemple, le pot de thon (pâtée sardinelle) qui coûtait entre 800 et 1200 cfa est vendu à l’usine (en gros) à 1.500 cfa voire 1.600 cfa. Arrivé chez le boutiquier, ce même pot de thon est revendu à 1.800 cfa voire 2.000 cfa. Hélas ! Le « Pain-thon » qui était, à côté du « panndambé » et du « thiéré sow », le dernier recours des pauvres consommateurs et ménages défavorisés est lui aussi finalement tombé dans la spirale des hausses de prix. Pour « Le Témoin » quotidien, ces industriels du thon en complicité avec les boutiquiers ont dû oublier que, pour le repas du soir, le « Pain-Thon » était jusque-là une recette de secours pour les foyers dépourvus de poulets ou de viande de bœuf et vivant sous le seuil de l’extrême pauvreté. Mais ils n’en ont cure ! Surtout dans un secteur de la pêche et de la conserverie où la magouille, la fraude, la corruption, la fuite des capitaux et l’absence de contrôle étatique sont érigées en…licence.
ECOLE PRIMAIRE DE MACKY SALL ETABLISSEMENT CLASSE SITE… HISTORIQUE
Le ministre de la Culture Alioune Sow a pris un arrêté ministériel pour classer l’école élémentaire « Tafsir Aliou Mor Boye » de Foundiougne site historique. Motif ? Parce que tout simplement le président de la République, Macky Sall, a fait ses études primaires dans cette école devenue un lieu de pèlerinage…international. Sans doute pour faciliter l’arrivée des touristes du monde entier, le ministre Alioune Sow compte aménager dans la cour de l’école un aérodrome. Ne rigolez surtout pas! Car, avec ces derniers Mohicans « aperistes » de la propagande poussée et de l’activisme débordant, tout est possible ! « Le Témoin » quotidien jure que même du temps de sa Majesté Mobutu Sese Seko, Maréchal et Roi du Zaïre, la machine de propagande étatique ne roulait pas à la vitesse de celle de l’Apr/Benno. Le ministre Alioune Sow a dû oublier que toute chose a une fin. Car il devrait savoir qu’un jour même ses propres enfants ne se souviendront jamais où se trouve l’école « Tafsir Aliou Mor Boye ». Récapitulons : une avenue Macky Sall à Saint-Louis, une autre avenue Macky Sall à Dakar, l’hôpital de Fatick désormais appelé Marième Faye Sall, l’école Tafsir Aliou Mor Boye classée site historique…il ne reste plus qu’à donner le nom d’Amadou Sall, le fils, à l’Arène nationale de Pikine !
UCAD PR MAÏMOUNA NDOUR MBAYE A L’ACADEMIE FRANÇAISE DE MEDECINE
Selon notre confrère « Dakaractu », la Professeure titulaire de Médecine Interne à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Pr Maïmouna Ndour Mbaye, vient d’intégrer la prestigieuse et sélective Académie française de Médecine comme Membre Correspondant étranger. En effet, elle est la 1ère femme d’Afrique de l’Ouest à siéger dans cette vénérable institution. Pr Ndour est Cheffe de Service de Médecine Interne et Directrice du Centre national de diabétologie à Dakar. Elle est également spécialiste en santé publique avec une grande expérience en Afrique et en Europe dans les domaines de la recherche, des bonnes pratiques cliniques et de la gestion du pied diabétique et d’autres complications des maladies métaboliques. Encore l’excellence sénégalaise qui est promue à l’étranger !
DECES DU PERE DE PAPE ALLE NIANG LES CONDOLEANCES DU « TEMOIN »
A la suite du rappel à Dieu du regretté père de notre confrère et ami Pape Allé Niang, El Hadji Thierno Niang, la rédaction du Groupe « Le Témoin » s’associe au deuil de notre confrère et lui présente ses sincères condoléances. Que le défunt soit parmi les élus de Dieu. Qu’Allah lui fasse miséricorde et lui donne une place de choix dans Son paradis de Firdawsi.
LE BILAN DES PARRAINAGES DES CANDIDATS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi s'appesantissent sur le bilan des travaux de la commission de contrôle des parrainages des candidats au scrutin présidentiel du 25 février prochain.
Dakar, 10 jan (APS) – Les quotidiens se sont appesantis sur le bilan des travaux de la commission de contrôle des parrainages des candidats au scrutin présidentiel du 25 février prochain.
Vingt et un candidats ont réussi à faire valider leurs parrains, selon les journaux. Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature avaient été déposés au Conseil constitutionnel.
‘’Après la vérification des parrainages, le Conseil constitutionnel va étudier […] les dossiers des 21 candidats et publiera [ensuite] la liste définitive de [ceux] retenus pour la présidentielle de 2024’’, lit-on dans Le Soleil.
Plusieurs journaux se sont préoccupés de l’invalidation des candidatures des anciens Premiers ministres Abdoul Mbaye, Souleymane Ndéné Ndiaye, Cheikh Hadjibou Soumaré et Aminata Touré.
Les ‘’trois rebelles’’ de la majorité présidentielle, El Hadji Mamadou Diao, Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye, ‘’sont décidés à faire valoir leur légitimité politique’’, puisqu’ils ont fait valider leurs parrains, note Bés Bi Le Jour.
Sud Quotidien estime que ‘’la grosse surprise dans cette étape des parrainages, c’est l’élimination des deux anciens Premiers ministres Souleymane Ndéné Ndiaye et Abdoul Mbaye’’ au contrôle des parrainages.
Ces trois personnalités ont quitté le parti politique de Macky Sall et la coalition majoritaire pour faire acte de candidature, après que le président de la République a choisi comme candidat le Premier ministre.
‘’On m’a fait payer mon combat contre le troisième mandat’’ de Macky Sall, a écrit Tribune en citant Aminata Touré.
‘’Aminata Touré accuse le régime qu’elle chérissait dans un passé récent d’avoir volé ses parrains dans la région de Saint-Louis’’, note Source A.
Libération publie la liste des 21 candidats dont les parrains ont été validés, le journal EnQuête s’employant, pour sa part, à dévoiler ‘’les secrets de la réussite’’ de 12 d’entre eux qui ont réussi à faire les corrections nécessaires.
‘’Il y a une autre haie à franchir avant de prétendre diriger le Sénégal’’, rappelle Le Quotidien, précisant qu’il s’agit de l’évaluation des autres pièces du dossier de candidature.
‘’Certains [candidats] sont contraints de quitter l’espace politique’’, a dit à L’Observateur un analyste politique en parlant des 72 candidats n’étant pas parvenus à faire valider leurs parrains.
WalfQuotidien signale que ‘’l’élection présidentielle de février prochain est partie pour battre le record en termes de nombre de candidats, si le Conseil constitutionnel valide la vingtaine de candidatures ayant passé le filtre du parrainage’’.
Par EL HADJI SOW
LE LAC ROSE, UN SITE NATUREL PROCHE DE L’AGONIE
Le lac Retba, plus connu sous son nom touristique de lac Rose, est situé à environ 35 km au nord-nord-est de la ville de Dakar, Sénégal. Il occupe une dépression dont la côte est située à 6,5 m au-dessous du niveau marin.
Le lac Retba, plus connu sous son nom touristique de lac Rose, est situé à environ 35 km au nord-nord-est de la ville de Dakar, Sénégal. Il occupe une dépression dont la côte est située à 6,5 m au-dessous du niveau marin.
Ce lac est isolé de la mer par des cordons dunaires sur environ 1 km. Cette profondeur de la dépression est à l’origine de son alimentation en eau douce (provenant de la nappe saisonnière des sables littoraux) et d’eau salée provenant de la mer à travers les dunes. Ainsi, la mer assure l’essentiel de l’alimentation du lac en eau et l’intégralité de son alimentation en sel.
Les eaux du lac sont pratiquement sans traces de vie à l’exception de quelques algues microscopiques et bactéries.
Le lac Rose est l’une des principales destinations touristiques dans la région de Dakar en raison notamment de la couleur rose de ses eaux. Mais il perd de plus en plus son attrait pour plusieurs raisons. En dehors du tourisme, l’exploitation artisanale du sel a constitué une des activités dominantes autour de ce lac Rose. Cette activité mobilise entre 1500 et 3000 personnes avec une production annuelle estimée à 140 000 tonnes durant les années 2010 vendue partout dans le pays et certains pays limitrophes.
Je suis un chercheur qui étudie ce lac depuis 1995 dans le cadre de la thèse de doctorat d’Etat. Depuis cette date, je suis avec attention ce lac avec à la clé de nombreux travaux de recherche (thèses et articles scientifiques) menés par mon équipe et moi, ainsi que la direction du volet “Étude du lac Rose” dans le cadre du Programme d’appui au secteur minier (PASMI). Les recommandations faites à la fin de ce projet que j’ai conduit entre 2008 et 2010 n’ont pas été suivies. J’explique dans cet article pourquoi les eaux de ce lac ont une couleur rose et les défis actuels auxquels il est confronté et qui l’ont plongé dans l’agonie.
POURQUOI L’EAU EST ROSE?
La coloration rose est liée à la prolifération de l’algue verte halophile (vivant en milieu salé), Dunaliella salina, qui renferme des pigments rouges à l’origine de la couleur rose/rouge. Elle est associée à des bactéries halophiles du genre Halobacterium. La résistance au sel de cette algue microscopique vient de sa forte concentration en pigments caroténoïdes qui la protègent de la lumière et des teneurs élevées en glycérol.
En effet, Dunaliella salina contient au moins quatre pigments antioxydants (bêta carotène, astaxanthine, lutéine et zéaxanthine) qui sont des pigments riches en vitamines et oligo-éléments. Ces conditions peu favorables engendrent une pression osmotique élevée que l’algue arrive à compenser. Lorsque la salinité de l’eau baisse, la coloration vire au vert du fait de la prédominance d’algues de cette couleur.
LES DEFIS
Aujourd’hui, ce lac est confronté à un certain nombre de défis localisés sur la rive sud et sur la rive nord, mais aussi liés à l’accumulation du sel. Sur la rive sud, le canal de délestage créé en août 2022 pour l’évacuation des eaux usées et pluviales des banlieues alentour a eu pour conséquence :
• l’apport d’une charge solide contribuant au comblement du lac,
• une dilution des eaux avec une salinité faible ne permettant pas la précipitation de sel et incompatible avec le développement de l’algue verte Dunaliella salina;
La rive nord constitue la partie la plus sensible du lac pour plusieurs raisons :
• la présence des dunes fixées par une haie de filaos vieillissante est menacée par les parcours automobiles. La destruction de ces filaos entraînera un envahissement de la dépression par le sable mouvant,
• l’alimentation du lac en eau à travers les dunes : ces nappes (eau douce et eau salée) étant très superficielles, leur qualité est facilement affectée par l’urbanisation galopante dans cette partie nord.
Cette zone est jalonnée d’étangs installés sur la partie nord de l’ancien chenal qui liait le lac à la mer tandis que la partie nord de ce chenal est comblée par les dunes. Depuis 2004, nous suivons l’évolution des paramètres physico-chimiques et certains paramètres biologiques le long de ces étangs.
MENACE DE DISPARITION
Les résultats des analyses chimiques d’échantillons prélevés en fin mai 2023 le long de ces étangs viennent de nous parvenir et ces résultats montrent des teneurs extrêmement élevés de nitrates (12491,71 à 15394,75 mg/l en mai 2023 contre 5,82 à 12,05 mg/l en décembre 2022). Or, la limite des nitrates établie par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de 50 mg/l pour que l’eau soit considérée comme potable.
Cette augmentation brusque du taux des nitrates serait liée à l’installation d’hôtels aux abords immédiats du lac et des étangs et à l’urbanisation rapide et anarchique de cette partie nord sans réseau d’assainissement. Ces eaux polluées vont se jeter dans le lac et se retrouver dans le sel qui devient alors impropre à la consommation.
Il convient ainsi de contrôler régulièrement la qualité du sel à la reprise de l’exploitation.
L’alimentation du lac en sel à travers les dunes est un phénomène permanent et s’élevait à environ 360 000 tonnes par an selon les résultats de nos études en 2008-2009. Ce dépôt de sel était supérieur au taux d’exploitation estimée à environ 100 000 tonnes par an en son temps. Contrairement à l’idée la plus répandue, l’extraction du sel n’a jamais été néfaste à la survie du lac mais évite plutôt son asphyxie. Imaginez ce qu’on obtiendrait en reversant dans le lac la quantité de sel extraite durant seulement les dix dernières années. Cela donnerait une montagne de sel en lieu et place du lac. Si le sel est pollué au point d’être impropre à la consommation, l’extraction sera interdite et le dépôt de sel comblera la dépression. Ainsi, les apports détritiques provenant de la brèche et des dunes ainsi que l’accumulation du sel rendu impropre à la consommation combleront en quelques années la dépression et le lac Rose disparaîtra complètement.
QUELQUES RECOMMANDATIONS POUR LA SAUVEGARDE DU LAC
Pour mettre un terme aux menaces qui pèsent sur le lac et le préserver, les autorités doivent:
- Interdire l’exploitation des amas coquilliers qui jouent un rôle de dallage et protègent le sol contre l’érosion ;
- Interdire l’exploitation du sable de dune qui servent de barrière entre la mer et le lac;
- Encadrer les activités maraîchères et arboricoles en évitant leur implantation sur les versants immédiats des points d’eau, l’installation des réceptifs touristiques et l’exploitation du sel pour éviter de dépasser la limite maximale; Renouveler la haie de filaos qui fixe les dunes ;
- Interdire totalement l’urbanisation et l’installation des réceptifs touristiques sur les dunes séparant le lac et la mer.
Mettre en place une gestion intégrée profitable à la faune et aux populations locales, une éducation environnementale et une sensibilisation des populations.
EL HADJI SOW
Enseignant-chercheur, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
THECONVERSATION.COM
MACKY SALL FIXE LES LIMITES A NE PAS FRANCHIR
Pendant trois (3) jours, du 09 au 11 janvier 2024, l’organisation faitière de la presse francophone se retrouve à Dakar pour ses 50èmes assises.
«Quand on s’affranchit des normes, il n’y a plus de limites…» a dit Macky Sall à l’ouverture des assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF). Le président sénégalais a dénoncé certains abus/écarts en violation des règles de la pratique journalistique, avant d’annoncer la nécessité d’ériger des remparts contre ce phénomène. De son côté, l’ancien président du Cap-Vert, Jorge Carlos de Almeida Fonseca, qui a prononcé la leçon inaugurale a rappelé le rôle crucial des médias dans l’avènement d’une société démocratique et pacifiée.
Pendant trois (3) jours, du 09 au 11 janvier 2024, l’organisation faitière de la presse francophone se retrouve à Dakar pour ses 50èmes assises. Cette rencontre de l’Union internationale de la presse francophone (UPF), ouverte hier mardi à Diamniadio, a offert une tribune au président de la République, Macky Sall, pour rappeler aux acteurs les limites à ne pas franchir dans l’exercice du métier de journaliste, pour garantir la paix et la stabilité sociales.
En phase avec le thème de ces 50èmes assises de l’UPF : «Médias, Paix, Sécurité», Macky Sall a rappelé que la profession était encadrée par la Charte de Munich, reprise à son compte parla Fédération internationale des journalistes (FIJ), mais aussi par des règles d’éthique et de déontologie ; même si, par ailleurs, il souligne le caractère sacré de la liberté de la presse. Mais, pour le président de la République du Sénégal, les abus et les écarts constatés dans la pratique doivent être encadrés par les barrières des lois et règlements ; à défaut, c’est la survie de l’humanité elle-même qui est menacée. En effet, dans un contexte mondial marqué par la montée des extrémismes de toutes sortes, des discours de haine et la violence, certains médias, même s’ils restent minoritaires, contribuent à attiser le feu. «Par définition, la liberté fait corps avec le métier des médias. Elle en est le socle et le bouclier. Mais la liberté elle-même est tributaire des conditions indispensables à son exercice», a soutenu le président de la République.
Répondant à certains qui parlent de recul démocratique dans notre pays, Macky Sall a souligné que le Sénégal, conformément à sa tradition de «Teranga», est une terre de liberté, terre d’asile, ouverte à tous : «réfugiés, intellectuels, artistes, hommes d’Etat, journalistes, tous trouvent ici un accueil fraternel et protecteur», a-t-il dit.
«IL FAUT QUE LA LIBERTÉ AILLE DE PAIR AVEC LA RESPONSABILITÉ, COMME LES DEUX FACES D’UNE MÊME MÉDAILLE »
A propos du thème de ces assises, le président Sall a noté sa pertinence dans le contexte mondial marqué par la violence, parfois exacerbée par certains acteurs des médias qui ne se soucient guère des principes de l’éthique et de la déontologie. «L’état du monde, exténué par la guerre et la violence sous toutes ses formes, met en lumière la pertinence des sujets dont vous comptez débattre en travaux d’ateliers, notamment : la place et le rôle des médias en temps de guerre, les médias face à la désinformation et à la manipulation, la paix et la sécurité à l’heure des réseaux sociaux, la liberté de la presse et la responsabilité».
Des sujets qui pointent du doigt le devoir de responsabilité des médias, notamment le sens de l’éthique et de la déontologie et mettent en exergue les défis qui menacent le secteur des médias. Une situation encore accentuée par les mutations qui touchent la profession, dans la façon de l’exercer, dans les outils de travail mais aussi dans le rapport de l’opinion publique avec l’information, entre autres mutations profondes. D’où l’impérieuse nécessité pour tous de retourner aux règles qui gouvernent la pratique de ce métier. Mais malheureusement, constate Macky Sall, il y a des médias qui «attisent le feu, incitent à la violence et à la haine, excitent des foules et alimentent des conflits, jusqu’au génocide». Sans oublier la circulation rapide et à haut débit des «fake news» diffusées à grands débits. Des pratiques qui sortent des cadres normatifs pour mettre en péril la paix sociale et la quiétude des populations. «Quand on s’affranchit des normes, il n’y a plus de limites ; et quand il n’y a plus de limites, c’est notre humanité commune qui est en danger», a mis en garde le président de la République. Pour lui, il devient alors impérieux d’encadrer l’exercice de cette liberté, par nécessité de protection de l’ordre public. «C’est un impératif minimal de la vie en société. Dans une société qui se veut ouverte, libre et démocratique comme nous y tenons tous, il faut que la liberté aille de pair avec la responsabilité, comme les deux faces d’une même médaille», a souligné Macky Sall.
« CONTRAIREMENT AUX IDÉES VÉHICULÉES, LE SÉNÉGAL CONTINUE D’ÊTRE UNE TERRE D’EXERCICE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE»
Poursuivant son discours, Macky Sall a soutenu que, contrairement aux idées véhiculées, le Sénégal continue d’être une terre d’exercice de la liberté de la presse. Il cite à ce propos le nombre d’organes de presse enregistrés au Sénégal. «Le paysage médiatique sénégalais est florissant, avec 33 chaines de télévision, 55 radios d’informations générales, 200 radios communautaires, 49 quotidien et 140 sites d’information», a dit le président sénégalais.
L’ANCIEN PRESIDENT DU CAP-VERT LEUR RAPPELLE LEURS RESPONSABILITES
De son côté, invité à prononcer la leçon inaugurale des assises, l’ancien président du Cap-Vert a rappelé le rôle essentiel des médias dans la culture de la paix et de la compréhension, pour construire une société démocratique et pacifiée. «Dans un contexte démocratique tendu, dans notre sous-région, les médias jouent un rôle crucial dans la promotion de la citoyenneté et de la paix sociale. Je parle de la presse libre, capable de faire une couverture équilibrée et impartiale des évènements. Un journalisme crédible et de qualité contribue à éduquer le public, encourage la compréhension entre les cultures et promeut le dialogue entre les différentes parties de nos sociétés», a dit Jorge Carlos de Almeida Fonseca.
Pour lui, les médias peuvent et doivent être des remparts contre toutes les formes de violence, d’extrémisme et surtout d’ignorance. Par leur travail de terrain, d’investigation et d’enquêtes, les journalistes et les médias doivent travailler à cultiver la compréhension et le dialogue, mais aussi promouvoir la paix. Pour l’ancien chef d’Etat, nos société démocratiques, encore fragiles, ont un grand besoin de ce dialogue et de respect des différences de culture pour pouvoir vivre dans un contexte de paix et pouvoir prospérer dans nos sociétés. Dans ce sens, en tant qu’instruments d’information, les médias doivent sensibiliser aux problèmes sécuritaires, en incitant à la prévention des conflits et en encourageant la voie diplomatique de règlement des malentendus.
LES BOULANGERS DIVISES SUR LA QUESTION
Depuis quelques temps, la question de l’augmentation des prix du pain est agitée. Certains boulangers avaient même menacé d’aller en grève notamment ceux affiliés à la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs).
Depuis quelques temps, la question de l’augmentation des prix du pain est agitée. Certains boulangers avaient même menacé d’aller en grève notamment ceux affiliés à la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs). Aujourd’hui, on constate qu’il y a un désaccord total entre les boulangers du Sénégal, car le Rassemblement national des boulangers du Sénégal (Rbs) et le Collectif national des boulangers du Sénégal (Cnbs) ont décidé de ne pas augmenter le prix du pain.
«L’augmentation du prix du pain n’est pas envisageable pour le moment. Le pain est un produit social et il doit et rester un produit social.» Cette assurance est du président du Regroupement national des boulangers du Sénégal (Rbs), Modou Gueye, qui ne cautionne pas l’idée d’une hausse des prix du pain est agitée par certains membre de cette corporation. Il s’exprimait hier, mardi 9 janvier 2023, lors d’un panel organisé pour discuter du secteur de la boulangerie confronté actuellement à des problèmes.
Selon lui, l’équation à résoudre, en premier, c’est la mévente qui est à l’origine des pertes des boulangers. «Il y a des méventes parce qu’il y a une surproduction. Notre problème, c’est la non-application de la réglementation, la vétusté de nos matériels de production. Alors, au lieu d’annoncer des grèves ou des agitations, il faut des concertations», soutient-il.
De son côté, le Collectif national des boulangers du Sénégal (Cnbs), dirigé par Khadim Sylla, trouve que la décision prise par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) d’aller en grève n’est pas consensuelle, estimant que le principal problème est d’ordre interne et non d’aller en grève sans aucune logique. De son point de vue, des négociations entre les consommateurs et les boulangers seraient d’abord mieux, car le moment n’est pas propice pour aller à des grèves, surtout en cette période où l’on se projette vers une élection présidentielle. Khadim Sylla a ainsi demandé à l’Etat l’application de la réglementation du secteur de la boulangerie, le plus rapidement possible.
L’ETAT COMPROMET LA CAMPAGNE ARACHIDIERE
Sur les 71 milliards de dette due aux opérateurs privés stockeurs et transporteurs, l’Etat n’a décaissé que 15 milliards de FCFA. Une fausse note des engagements pris qui risquent de compromettre la campagne arachidière 2023/2024
Sur les 71 milliards de dette due aux opérateurs privés stockeurs et transporteurs, l’Etat n’a décaissé que 15 milliards de FCFA. Une fausse note des engagements pris qui risquent de compromettre la campagne arachidière 2023/2024
Fin novembre 2023, le gouvernement avait tenu un conseil interministériel consacré à la campagne de commercialisation arachidière 2023/2024, au terme duquel le gouvernement s’engageait à épurer sa dette de 71 milliards de FCFA due à la Fédération nationale des organismes privés stockeurs et transporteurs (Fnops/T). Mais, à ce jour, l’Etat n’a versé que 15 milliards de francs CFA sur un engagement total de 40 milliards pris par le président de la République Macky Sall, lors du conseil présidentiel tenu à Fatick.
Lors de ce conseil présidentiel tenu à Fatick, « le président avait annoncé une avance de 40 milliards et en fin décembre 15 milliards. Mais, à ce jour, seuls 15 milliards de francs CFA ont été versés aux banques », a dit le président de la Fédération nationale des organismes prives stockeurs et transporteurs (Fnops/t) », Modou Fall.
Il poursuit : « A ces 71 milliards, s’ajoute une dette en cours estimée à 100 milliards de FCFA, soit un total de 156 milliards à payer aux banques ». En effet, ce poids de la dette empêche les banques à « renouveler notre crédit », affirmera le président Fall. En conséquence, « si l’Etat ne paie pas, les banques n’accorderont pas de crédits et s’il n’y pas d’argent les opérateurs ne pourront non plus acheter les arachides », se désole-t-il. Donc, « nous demandons solennellement à l’Etat d’éponger sa dette pour nous permettre d’accéder aux crédits », dira Modou Fall. Faute de quoi, « la collecte semencière pour la prochaine campagne risque d’être compromise », a-t-il alerté. Sur les mesures prises, le président Modou Fall renseigne que la campagne a effectivement démarré le 30 novembre et le prix planché de 280 FCFA honoré.
MAIMOUNA NDOUR MBAYE, PREMIERE FEMME D’AFRIQUE DE L’OUEST À L'ACADÉMIE FRANÇAISE DE MÉDECINE
Cette pionnière sénégalaise du domaine de la santé publique et du diabète apporte désormais au sein de cette institution séculaire son expertise et son expérience unique acquises en Afrique et en Europe
Maimouna Ndour Mbaye vient d’intégrer la prestigieuse et sélective Académie française de Médecine comme Membre Correspondant étranger .
Elle est ainsi la 1ère femme d’Afrique de l’Ouest à siéger dans cette vénérable institution
Ndour est Professeur titulaire de Médecine Interne à l'université Cheikh Anta Diop au Sénégal.
Chef de Service de Médecine Interne et Directrice du Centre national de diabétologie à Dakar. Également spécialiste en santé publique avec une grande expérience en Afrique et en Europe dans les domaines de la recherche, des bonnes pratiques cliniques et de la gestion du pied diabétique et d'autres complications des maladies métaboliques.
Représentante régionale de Diabetic Foot International pour l'Afrique francophone.