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3 mai 2025
UN PRONOSTIC, MILLE GAPS
Victoire du candidat de Benno au 1er tour de la présidentielle 2024, l’actuel Premier ministre Amadou Ba aura la lourde tâche de rééditer le coup ko électoral réalisé en 2019 par son mentor
Émis par le chef de l’Etat, Macky Sall, par ailleurs président du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), et de la coalition majoritaire, Benno Bokk Yakaar (Bby), le vœu d’une élection dès le premier tour du candidat Amadou Ba, lors de la présidentielle de 2024, est une probabilité plus qu’incertaine. Et cela, pour bien de raisons liées au problème de légitimité historique et politique, à l’image du fonctionnaire fortuné qui accompagne Amadou Ba, au contexte sociopolitique…
Désigné par le chef de l’Etat, Macky Sall, par ailleurs président du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), et de la coalition majoritaire, Benno Bokk Yakaar (Bby) comme candidat du régime en place pour la présidentielle du 25 février 2024 prochain, l’actuel Premier ministre Amadou Ba aura la lourde tâche de rééditer le coup ko électoral réalisé en 2019 par son mentor. En effet, s’exprimant le samedi 9 septembre dernier, devant ses alliés qu’il avait convoqués au Palais présidentiel peu après l’officialisation de son choix en la personne d’ Amadou Ba, le chef de l’Etat dit croire à « une victoire dès le premier tour » comme ce fut le cas en 2019. « Cette victoire dès le premier tour est possible, parce que nous savons gagner des élections. L’expérience l’a montré », a confié Macky Sall qui a appelé par ailleurs tous ses partisans notamment les autres candidats à la candidature de la coalition au pouvoir à l’unité autour du désormais unique candidat de la majorité présidentielle.
En effet, depuis 2012, l’actuelle coalition au pouvoir est parvenue sous l’égide du président Macky Sall à maintenir son hégémonie sur la scène politique sénégalaise en remportant pratiquement toutes les élections. Mais, depuis les locales de 2022, l’opposition gagne de plus en plus de terrain au détriment du camp du pouvoir. Une situation qui risque de ne pas rendre la tâche facile à la réalisation de ce vœu du chef de l’Etat. A cela, il faut également ajouter les effets négatifs que sa non candidature est en train de produire surle terrain politique et qui risquent aussi de peser lourdement sur les chances du candidat Amadou Ba de passer au premier tour.
La preuve, plus d’une semaine après sa désignation, Amadou Ba qui dispose désormais moins de six mois pour convaincre les Sénégalais afin de réaliser ce défi du chef de l’Etat, fait toujours face à la résistance de certains de ses camarades de partis. Sur une liste de près de sept autres concurrents, seuls deux ont officiellement annoncé leur désistement. Il s’agit de l’ancien maire de Yoff et ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, et de l’actuel président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo. Pour le reste, certains ont même fait leur déclaration de candidature officielle. Il s’agit notamment de l’ancien Directeur général de la Caisse de dépôt et de consignation (Cdc) et maire de Kolda, Mameboye Diao.
De son côté, le maire de Linguère et ex-ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye a annoncé dans la foulée de l’annonce du choix du président Macky Sall sa démission à la tête de ce département ministériel très stratégique de l’Agriculture. S’agissant de l’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne qui avait appelé dans un message partagé sur Facebook, peu avant le choix de Amadou Ba, les membres de Benno à faire un bloc autour du Président Sall avant de promettre une victoire éclatante de Benno en 2024, s’il est désigné candidat, est toujours emmuré dans un silence de cathédrale. Pour sa part, le maire de Sandiara, Serigne Guèye Diop a tout simplement annoncé sa démission de toutes ses fonctions de ministre conseiller, de la coalition Benno Bokk Yakaar, de l’Apr pour se présenter à la prochaine élection présidentielle. Il en est de même pour ex-collègue, Abdou Aziz Diop, qui a aussi démissionné de ses fonctions de Conseiller spécial à la Présidence de la République et de militant de l’Alliance pour la République (APR).
EXPLOSION DE GAZ : BIRAME FAYE AU CHEVET DE LA FAMILLE DES VICTIMES
Le ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, Birame Faye, a présenté mardi les condoléances du gouvernement à la famille qui a perdu deux de ses membres dans l’explosion d’une bonbonne
Dakar, 19 sept (APS) – Le ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, Birame Faye, a présenté mardi les condoléances du gouvernement à la famille qui a perdu deux de ses membres dans l’explosion d’une bonbonne de gaz à Derklé, un quartier dans la banlieue de Dakar.
Le drame s’est produit vendredi dernier à la Cité crédit foncier sise à Derklé occasionnant plusieurs blessés admis aux urgences. La dame Sagar Diouf et son fils Pape Ndiankou Diagne ont succombé à leurs blessures.
‘’Nous avons été informés de l’explosion d’une bonbonne de gaz à Derklé. (…) J’ai fait le déplacement avec le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall, le sous-préfet de Grand-Dakar’’ pour présenter ‘’les condoléances du gouvernement à la famille éplorée’’, a-t-il dit.
Sur place, la délégation officielle a été accueillie par le maire de la commune, le commissaire de police et les sapeurs-pompiers en présence de Salif Faye Daff, conseiller au ministère de la santé.
Le ministre dit ‘’compatir’’ à la douleur de la famille éprouvée. Plus d’une dizaine de personnes ont été touchées par cet incident d’une rare violence.
Il a assuré que ‘’l’enquête ouverte sera poursuivie jusqu’à son terme pour situer les responsabilités et les décisions adéquates sous forme de sanctions seront prises’’.
Le ministre, auprès du ministre de l’Intérieur a dit toute ‘’la disponibilité de l’État à accompagner la famille dans cette situation très difficile dont le seul remède c’est l’acceptation de la volonté divine et les prières’’.
Birame Faye a assuré que l’État allait davantage appuyer et renforcer la Direction de la protection civile en matière de sensibilisation et de communication pour que les populations soient plus vigilantes.
‘’Le travail que l’État est en train de faire dans le cadre de la protection civile, la stabilisation de la stratégie nationale, sera poursuivie et les travaux seront certainement présentés très prochainement en conseil interministériel et en conseil présidentiel et des décisions adéquates seront prises’’, a-t-il fait savoir.
Il a invité à davantage de vigilance et au respect des normes de fabrication, d’utilisation et de vente de la bonbonne de gaz qui est un produit inflammable.
Au nom du gouvernement sénégalais, M. Faye a remis une enveloppe symbolique aux familles Diouf et Diagne originaires du département de Foundiougne dans la région de Fatick (centre).
PECHE : DES ACTEURS OUEST-AFRICAINS SE CONCERTENT À DAKAR
a 35e session extraordinaire du comité de coordination de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP), constituée de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, s’est ouverte mardi à Dakar, a constaté l’APS.
Dakar, 19 sept (APS) – La 35e session extraordinaire du comité de coordination de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP), constituée de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, s’est ouverte mardi à Dakar, a constaté l’APS.
‘’Le but de cette rencontre est de faire valider le projet de convention contrôle, suivi et surveillance, qui est en souffrance depuis plusieurs années, ainsi que le projet de protocole d’application de la convention sur les conditions minimales d’accès aux ressources halieutiques de la zone CSRP’’, a expliqué Khallahi Brahim, le secrétaire permanent de ladite commission.
L’autre objectif de la rencontre, a-t-il ajouté, est de ‘’rapprocher les commissions régionales des pays membres, de relancer les groupes de travail et de concertation, et de travailler en étroite collaboration avec les représentants des pays’’.
‘’Nous avons sept pays membres, avec une côte de 3.400 kilomètres. C’est un peu vaste, et les pays n’ont pas le même niveau d’expérience’’, a dit Khallahi Brahim.
‘’Nous voulons faire profiter les pays qui n’ont pas assez d’expérience du modèle des autres, lesquels ont pris beaucoup de mesures d’aménagement très importantes [en vue] de la durabilité des ressources halieutiques’’, a-t-il poursuivi.
Pour le capitaine de vaisseau Ibrahima Diaw, directeur de la protection et de la surveillance des pêches du Sénégal, les rencontres de la CSRP permettent aux pays membres d’unir leurs forces pour mieux préserver les ressources de la mer.
‘’Autant les ressources sont rares, autant nous devons nous réunir pour les préserver, avoir un plan d’aménagement commun et surveiller nos mers ensemble’’, a-t-il assuré.
Pour parer aux ‘’menaces et défis communs’’, les pays membres de la Commission sous-régionale des pêches sont obligés de travailler dans la coopération, selon Ibrahima Diaw.
‘’On a intérêt à travailler ensemble pour […] combattre les menaces et éviter les risques qui se présentent dans la zone de la CSRP’’, a-t-il insisté.
La Commission sous-régionale des pêches est constituée du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie, du Sénégal et de la Sierra Leone. Son siège se trouve à Dakar.
DAKAR OUVRE UN CONSULAT GÉNÉRAL À BARCELONE
Le ministère sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a annoncé la mise en service imminente d’un consulat général du Sénégal à Barcelone, après que l’Espagne a accepté la demande formulée par les autorités sénégalaises.
Dakar, 19 sept (APS) – Le ministère sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a annoncé la mise en service imminente d’un consulat général du Sénégal à Barcelone, après que l’Espagne a accepté la demande formulée par les autorités sénégalaises.
‘’Le ministère des Affaires étrangères tient à informer les Sénégalais, particulièrement ceux vivant en Espagne, que ce pays a accepté depuis le 10 août, l’ouverture d’un consulat général du Sénégal à Barcelone à la suite d’une demande formulée le 16 janvier par la ministre Aïssata Tall Sall’’, rapporte un communiqué parvenu à l’APS.
La même source assure que les formalités pratiques de démarrage du Consulat général ont été largement engagées pour un démarrage imminent de ses activités.
TOUT METTRE EN OEUVRE POUR FINIR AVEC LA CORRUPTION
L’enseignante-chercheuse Binette Ndiaye Mbengue, coordonnatrice du Forum citoyen, propose de renforcer les institutions anticorruption du Sénégal par la mise en place d’‘’un système de garanties et de garde-fous’’ et le recours à la ‘’sanction’’
Dakar, 19 sept (APS) – L’enseignante-chercheuse Binette Ndiaye Mbengue, coordonnatrice du Forum citoyen, propose de renforcer les institutions anticorruption du Sénégal par la mise en place d’‘’un système de garanties et de garde-fous’’ et le recours à la ‘’sanction’’ contre les personnes coupables de faits de corruption.
‘’C’est tout un système de garanties et de garde-fous qu’il faut mettre en place pour s’assurer que les institutions et les organismes publics rendent des comptes et garantissent le respect des principes fondamentaux contenus dans la loi et la Constitution’’, a préconisé Mme Mbengue.
Elle intervenait à la présentation des actes d’un colloque du centre de recherche Afrikajom, basé à Dakar.
‘’Il faut instaurer une administration qui a peur de la sanction. Si les gens n’ont pas peur de la sanction, la corruption continuera à faire bon ménage avec nous’’, a-t-elle prévenu en animant un panel sur la corruption en Afrique de l’Ouest et l’impunité des crimes économiques et financiers.
Binette Ndiaye Mbengue relève que ‘’depuis 2012, on nous parle de transparence et de gouvernance sobre et vertueuse’’, mais qu’‘’il a fallu attendre 2020 pour que le Sénégal puisse se doter d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption, qui n’est même pas encore opérationnelle’’.
Elle propose aussi que soient créés des ‘’organes de répression de la corruption’’, aux côtés du futur Parquet national financier et d’autres institutions anticorruption du pays.
L’existence d’‘’une presse libre et indépendante’’ peut aider aussi à éradiquer la corruption ou à réduire son ampleur, selon Mme Mbengue.
En expliquant comment ce fléau prospère au Sénégal et dans d’autres pays ouest-africains, elle signale qu’elle gagne du terrain à cause de la conception ‘’patrimoniale’’ du pouvoir dans le continent.
‘’La confusion entre le pouvoir et la richesse privée’’ favorise la corruption, a dit l’enseignante-chercheuse, expliquant que le ‘’patrimonialisme’’ du pouvoir en Afrique ‘’se manifeste par la présence accrue de la famille au sein de la sphère de l’État’’, ce qu’‘’on […] a connu au Sénégal’’.
‘’Il y a aussi le copinage. Les copains avec lesquels on a partagé la chambre universitaire sont associés à la gestion de l’État par ceux qui sont au pouvoir. Il y a l’ethnicisme aussi’’, a analysé Binette Ndiaye Mbengue.
Au Sénégal, ‘’sur le plan social, on a tendance à légitimer certaines pratiques corruptives’’, a-t-elle signalé, estimant que, au niveau institutionnel, ‘’nous avons la faiblesse des mécanismes de contrôle et de reddition des comptes’’.
‘’Nous avons plusieurs organes […] chargés de lutter contre la corruption […] Ces organes comportent souvent des tares congénitales à cause desquelles ils ne peuvent pas fonctionner correctement’’, a relevé la coordonnatrice du Forum citoyen, une organisation de la société civile.
‘’Dans le contexte africain, les gens mettent l’accent sur la pauvreté en estimant qu’elle favorise la corruption. La faiblesse des salaires de la fonction publique est également considérée comme un facteur de corruption, même si elle ne peut pas la justifier.’’
Elle est d’avis que ‘’la politisation de l’administration’’ est un facteur de corruption.
Promouvoir ‘’le culte de l’exemplarité’’
‘’Aujourd’hui, nous avons une administration hyperpolitisée. On considère qu’il faut passer par la politique pour accéder aux fonctions administratives […] L’accès aux ressources publiques est garanti par la politique. Il faut être de connivence avec les acteurs politiques pour y accéder’’, a souligné Mme Mbengue en parlant des causes de la corruption.
S’agissant des remèdes, elle appelle à promouvoir ‘’le culte de l’exemplarité’’.
‘’Dans l’imaginaire populaire, nous avons beaucoup de références corruptives. Malheureusement, cette corruption est […] banalisée. On entend souvent dire ‘Kuy xalam di ca jaayu’, ‘Ku am kuddu du lakk’’’, a fait remarquer l’enseignante-chercheuse.
Ces dictons wolofs laissent entendre qu’il est bien judicieux d’utiliser le bien public à son profit exclusif.
‘’Les relations familiales sont médiatisées au nom de l’argent. Pour tenir son rang dans la société, il faut se distinguer par ses largesses, à l’occasion des cérémonies familiales notamment. On fait tout ‘sous le haut parrainage’ ou ‘sous le haut patronage’’’ de ceux à qui sont confiés les biens publics, a relevé Binette Ndiaye Mbengue.
‘’Tout détenteur d’un poste juteux qui n’en profite pas est considéré comme un fou. On vous dit ‘Sa ndey a ko liggéey (c’est le fruit du travail de votre maman)’’, a-t-elle souligné en expliquant comment la corruption prospère au Sénégal.
Mme Mbengue estime que ‘’les interventions politiques et religieuses […] ont tendance à déresponsabiliser le fonctionnaire’’. ‘’Ce dernier prend une décision aujourd’hui, un politicien ou un chef religieux intervient et fait suspendre sa décision.’’
‘’On dit aussi que les cadeaux ne se refusent pas, ce qui légitime la corruption’’, a-t-elle dit.
CINÉMA SÉNÉGALAIS, LA STRUCTURATION EST UNE URGENCE
e président du Réseau des entreprises sénégalaises de production audiovisuelle et cinématographique (RESPAC), Oumar Sall a souligné, mardi, l’urgence de la structuration du cinéma sénégalais pour aider à son développement.
Dakar, 19 sept (APS) – Le président du Réseau des entreprises sénégalaises de production audiovisuelle et cinématographique (RESPAC), Oumar Sall a souligné, mardi, l’urgence de la structuration du cinéma sénégalais pour aider à son développement.
‘’Aujourd’hui, nous avons des urgences méconnues par la gouvernance actuelle de la cinématographie et de l’audiovisuelle et qui touchent la structuration du secteur. Les gens ne comprennent pas les priorités des acteurs’’, a-t-il dit lors d’une rencontre de partage avec des partenaires financiers.
Selon lui, ce réseau des entreprises sénégalaises de production audiovisuelle et cinématographique dont la mission est de porter la défense de ses membres et de leurs sociétés, travaille pour avoir un environnement sain afin de maitriser le cadre macroéconomique et avoir une industrie cinématographique et audiovisuelle et un écosystème favorable.
‘’Le RESPAC, c’est la défense de nos entreprises, de la création, de l’emploi. Nous avons un outil, le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA) et nous ne remercierons jamais assez le chef de l’Etat pour l’avoir alimenté, mais il y a un gros problème de rationalisation et de structuration et de pérennisation de ce fonds’’, a fait savoir Oumar Sall, par ailleurs directeur général de ‘’Cinékap’’ , une maison de production qui a remporté deux Etalons d’or de Yennenga, en 2013 et en 2017, avec les films ‘’Tey’’ (2012) et ‘’Félicité’’ (2017) du réalisateur Alain Gomis.
»Le cinéma sénégalais est en otage depuis un an. (…) on laisse les problèmes de structuration pour en faire un cinéma événementiel’’, a t-il déploré.
Il a dénombré de nombreux chantiers sur lesquels il est urgent de travailler aujourd’hui, à savoir, la mise en place de financements innovants, d’un fonds de garantie ou d’une agence de crédit d’impôt.
‘’Il faut qu’on accompagne le capital humain pour permettre une formation et une professionnalisation du secteur’’, a t-il plaidé.
»Nous réfléchissons sur les démarches à adopter pour rendre nos voix audibles avec les Gafam (l’acronyme des géants du web) afin qu’ils participent au financement du cinéma. Le respect des quotas pour les films nationaux dans les salles de cinéma implantées ici, le problème de la distribution, de l’exploitation des films, et l’employabilité sont également des urgences, car le cinéma est un métier digne », a dit le président du RESPAC qui annonce pour bientôt l’organisation des assisses des industries cinématographiques et audiovisuelles.
Les producteurs Mokhtar Ndiouga Ba, Magui Awadi, Djibril Dramé et le distributeur Ousseynou Thiam membres de ce réseau ont abondé dans le même sens ‘’pour la survie » de l’entreprise cinématographique.
par l'éditorialiste de seneplus, Ibe Niang Ardo
PRÉSIDENTIELLE : Y ÊTRE POUR GAGNER SINON S’ABSTENIR
EXCLUSIF SENEPLUS - À quelques mois de la présidentielle, nous en sommes déjà à plus d’une quarantaine de candidats déclarés. Bien heureusement, tous n’auront pas le bonheur de franchir le filtre du parrainage pour aller vicier le scrutin
Ibe Niang Ardo de SenePlus |
Publication 20/09/2023
Gagner est le seul motif valable à la décision de se présenter à une élection présidentielle, trop sérieuse pour laisser des plaisantins la polluer. Point d’ersatz permis !
Ailleurs, là où l’amateurisme est banni de la politique, devenue une industrie très réglementée qui exige du professionnalisme, s’engager dans une présidentielle implique une activité cruciale qui est celle de lever des fonds ; un devoir qui relève du candidat lui-même, appelé à faire face à des concitoyens et leur demander de l’argent pour financer son projet. Imaginez donc ! Est-il censé de faire cette demande, en ayant la certitude en tête de son incapacité évidente à gagner ?
Non certes ! Cependant beaucoup le font juste pour la satisfaction d’un égo qu’une fortune personnelle miraculeuse a rendu stratosphérique.
C’est ainsi qu’à quelques mois de la présidentielle de 2024, nous en sommes déjà à plus d’une quarantaine de candidats déclarés. Bien heureusement tous n’auront pas le bonheur de franchir le filtre du parrainage pour aller vicier les élections, n’empêche des voix utopistes s’élèvent pour exiger aux noms de la Constitution et la démocratie que l’on supprime cette épreuve du processus et permette à qui veut de se présenter. Cet usage abusif de concepts civiques relève de sortilèges fallacieux indignes d’un homme politique responsable.
Il est un fait notoire, discuté sur toute la place publique et jusque chez les lavandières, que la majeure partie des candidats à minima ne s’intéressent qu’au statut en perspective qui leur permettrait de négocier une place dans les coalitions à venir, à l’effet d’un éventuel strapontin post-élection. Ce ne sont que des joueurs de tiercé qui malheureusement ternissent et pipent le jeu électoral.
Ils feraient mieux pour le bien de tous de retirer leurs candidatures, réfléchir et jouer leur carte avant le parrainage pour rejoindre une coalition à leurs convenances.
L’élection de 2024 a des particularités qui en font une première dans notre pays qui s’avère tellement périlleuse que l’on a besoin d’un gage de rationalité et d’éthique.
Rationalité et Éthiques
La rationalité commence passe par le respect du processus mis en place et des lois et règlements qui gouvernent le processus. Apprendre les lois et règlements qui encadrent l’élection et veiller à les respecter scrupuleusement est un autre principe réputé fondamental à un candidat.
Un candidat multiplie ses risques de ne pas arriver à ses fins en ignorant ou en défiant les lois. Combattre ou dénigrer les lois ne sied pas à un candidat, il se doit de les respecter dans la perspective bienheureuse d’arriver à la victoire et pouvoir procéder aux changements qu’il désire pour le pays. C’est ça qui est rationnel. Qu’est-ce que cela rapporte à un candidat déjà dans la collecte de parrains pour valider sa participation à une élection de mener un combat de la loi qui régit ladite élection ? - Rien sinon plutôt divertir les gens à l’écoute de son projet.
Combien de belles opportunités avortées prématurément à cause de manquements à ce principe ? Parce qu’il y a une chose à savoir : l’être humain aime le changement autant qu’il le craint, en même temps. La mise en place de changements dans la société répond à un timing qui lui est appropriée. Négliger le facteur temps peut réveiller de la résistance dévastatrice pour les initiateurs, mais toujours avec des conséquences pour le pays. Suivez mon regard.
L’éthique, principe qui incite eu égard à la morale à tenir la tête haute, surtout l’éthique de la réciprocité qui est un engagement de respect et de tolérance vis-à-vis d’autrui, doit être de rigueur chez tout candidat et membre de son staff. Parce que ce n’est pas le vote d’un club politique qui décide de l’issue d’un scrutin mais celui d’une masse silencieuse d’indécis qui apprécient les candidats souvent à partir de jugement spontané. Cette masse a une culture donnée qui en dépit du désir de changement lui est plus ou moins confortable.
Pour revenir à mes joueurs, je dirais en conclusion : si seulement les tocards faisaient preuve d’objectivité et d’honnêteté en se retirant pour défaut de motif valable de la liste des partants, nous n’aurions plus besoin du filtre du parrainage. Les élections seraient apaisées si de surcroît tous les candidats s’obligeaient au respect strict vis-à-vis des lois et de l’éthique.
Texte Collectif
REFONTE INSTITUTIONNELLE CONTRE L’HYPERPRÉSIDENTIALISME
EXCLUSIF SENEPLUS – Inverser le repli autoritaire, sauver l’État de droit et réformer les institutions pour une réelle séparation des pouvoirs. "Sursaut citoyen" se présente comme une force de réflexion et d’action progressiste
Le groupe "Sursaut citoyen" se présente comme une force de réflexion et d'action dédiée à la sauvegarde de la démocratie et de l'État de droit au Sénégal. Fortement préoccupé par la constante dérive hyperprésidentialiste postcoloniale, ce groupe, initié par de grands noms de l’intelligentsia sénégalaise, s'insurge contre l'accroissement du pouvoir présidentiel au détriment des autres branches gouvernementales. S'appuyant sur l'héritage de résistance et de défense des libertés civiles du peuple sénégalais, l'initiative entend non seulement préserver ces acquis, mais aussi promouvoir la réforme des institutions en faveur d'une véritable séparation des pouvoirs. Face aux violations actuelles des droits et des libertés, l'objectif est clair : inverser la tendance autoritaire, renforcer l'État de droit et combattre résolument l'hyperprésidentialisme qui menace la démocratie et la stabilité du pays. Composé de 59 membres fondateurs, ce groupe aspire à rallier des citoyens sénégalais soucieux de démocratie, de justice et porteurs de valeurs progressistes. SenePlus, publie ci-dessous, l’intégralité de la déclaration constitutive.
Le peuple sénégalais, grâce à ses organisations progressistes et démocratiques successives, a mené des combats héroïques multiformes pour conquérir l’exercice des libertés civiles et fondamentales, notamment celles d'association, de réunion, d'expression et de vote. Ces conquêtes ont permis la consécration du pluralisme politique et syndical ainsi que l’avènement d’une presse indépendante du pouvoir politique. C’est certainement sur ces acquis que repose la fameuse « exception sénégalaise » qui, surfaite ou non, explique pour une bonne part l’absence de coup d’État militaire et la réalisation de deux alternances politiques à la tête de l’État par les urnes. Toutefois, force est de reconnaitre que ce processus de démocratisation n’a pas réussi, pour l’essentiel, à remettre en cause l’orientation, la structure et le fonctionnement de l’État hérité de la colonisation. Celui-ci a plutôt, au fil du temps, connu une aggravation de son déficit démocratique originel : pouvoir présidentiel autocratique accru, plus forte subordination des pouvoirs législatif et judiciaire à l’exécutif, manipulation plus sophistiquée du processus électoral au profit du parti au pouvoir, gouvernance prédatrice et de détournement des ressources publiques… Ces graves carences de l’État représentent autant d’obstacles à l’approfondissement de la démocratie, notamment au droit des citoyens à la sécurité juridique et à un procès équitable mais aussi à la santé, à l’éducation, à la protection sociale... La nature ambivalente actuelle du régime sénégalais découle de ce double visage. Elle reflète aussi l’équilibre des forces en présence et dont le basculement d’un côté ou de l’autre produit les avancées et les reculs que le processus de démocratisation a connus dans notre pays. Où en sommes-nous aujourd’hui dans ce rapport contradictoire ?
Des reculs graves dans le respect de la démocratie et de l’État de droit
Le président de la République s’est cru fondé d’annoncer publiquement sa volonté de réduire l’opposition à sa plus simple expression et de s’y employer effectivement au vu et au su de tous. Non pas par le débat politique, ni par la bataille d’opinion, encore moins par le ralliement d’une majorité de la population à sa cause. Il s’est agi purement et simplement d’instrumentaliser l’appareil d’État comme arme de guerre politique pour :
Empêcher tout concurrent susceptible de gagner de se présenter à l’élection présidentielle par une utilisation abusive de l’appareil répressif de l’État, notamment judiciaire ;
Étouffer le droit d’expression garanti par la constitution en interdisant systématiquement tout rassemblement et toute marche, en fait tout mouvement populaire de résistance contre son projet, en équipant et en utilisant à cet effet les forces de répression ;
Faire taire toute voix divergente en judiciarisant le débat politique : arrestations et emprisonnements massifs sur la base d’incriminations le plus souvent contestables telles que troubles à l’ordre public, appels à l’insurrection, association de malfaiteurs, discrédit jeté sur les institutions, offense au chef de l’État…
Restreindre de façon drastique la liberté de presse : suspension des réseaux de diffusion et arrestation de journalistes qui n’ont eu le tort que d’informer ou de commenter objectivement sur l’actualité politique.
Pris dans cette spirale répressive folle, le régime ne semble plus avoir de limites et s’est engagé dans les atteintes portées à la vie et à l’intégrité corporelle : usage de la torture, disparitions non expliquées de personnes, utilisation de nervis à des fins de violence, tirs à balles réelles sur des manifestants désarmés…
Où va donc le Sénégal ?
Cette interrogation qui exprime une profonde angoisse sur le devenir de notre pays n’est plus seulement nationale. Nos frères africains se la posent tout comme nos amis du reste du monde. Nous savons que les arrestations massives actuelles nous rappellent la chasse aux patriotes progressistes opérée en 1960 contre les membres et les dirigeants du PAI. Que tuer autant de manifestants nous ramène aux fusillades de l’armée sur les manifestants mobilisés par le PRA contre la manipulation des élections couplées législatives-présidentielles en 1963. Que la dernière dissolution de parti politique date des années 60 et nous situe donc à quelque soixante ans en arrière. A tous ces égards, le régime de Macky Sall est en train de raturer les conquêtes démocratiques acquises depuis 1968 contre le régime du parti unique et de nous ramener aux plus sombres heures de l’histoire du Sénégal.
Source d’inquiétude en plus, cette répression tous azimuts et l’arithmétique macabre qui l’accompagne se déroulent, avec leurs lots de frustrations et de sentiments de révolte, dans un contexte national explosif. La mal gouvernance faite de gaspillage et détournement des ressources publiques, de bradage sans précédent des terres du domaine national (notamment avec la modification du décret de 1972 facilitant le transfert des terres des paysans aux spéculateurs) a engendré une baisse insupportable du pouvoir d’achat avec le renchérissement du coût de la vie de même que l’aggravation de la pauvreté, du chômage, de la détérioration des services publics de l’éducation, de la santé et de la protection sociale. Elle a particulièrement enfermé les jeunes, la forte majorité de la population, dans des impasses économiques et sociales qui les poussent massivement vers des solutions de désespoir, voire suicidaires : délinquance agressive, émigration par le désert ou la mer… Dans la foulée, la dérive despotique du pouvoir favorise des destructions déplorables de biens publics et privés par des groupes marginaux. Le régime de Macky Sall ne risque-t-il pas ainsi d’allumer la mèche de cette véritable bombe sociale et de plonger le pays dans un chaos d’où il sortira difficilement ?
Sauvegarder la démocratie et éviter le chaos
Il est donc plus que temps que toutes celles et tous ceux qui se soucient de l’avenir du Sénégal mutualisent leurs engagements et leurs capacités pour la sauvegarde et l’approfondissement des acquis démocratiques qui ont permis d’éviter les dérives liberticides et chaotiques que vivent certains pays africains. Nombre de voix, notamment celles d’intellectuels renommés, s’élèvent déjà pour alerter l’opinion sur ces sombres perspectives. Elles méritent d’être soutenues et prolongées dans l’action collective. C’est pour tout cela que nous avons décidé de lancer une initiative progressiste dénommée Sursaut citoyen, un groupe de réflexion et d’action pour la sauvegarde de la démocratie et de l’État de droit.
Qui voulons-nous rassembler autour de cette initiative ?
L’initiative cherche à rassembler dans une vaste plateforme les citoyennes et les citoyens sénégalais, de toutes générations et de toutes professions et sensibilités, vivant à l’intérieur du pays comme dans la diaspora et qui sont attachés à la sauvegarde et à l’approfondissement de la démocratie et du progrès social. La diversité recherchée y est considérée non pas comme un problème mais en tant que ressource et opportunité pour enrichir et renforcer la réflexion et l’action. Ce qui exige le règne d’un esprit d’ouverture et de tolérance de la part de chacun ainsi que le respect de ce qui rassemble tous et toutes dans une même plateforme.
Quels missions et objectifs se fixe l’initiative ?
Missions :
La sauvegarde et l’approfondissement des acquis du Sénégal en matière de démocratie et d’État de droit ;
La contribution au progrès et à la cohésion sociale permettant de désamorcer la « bombe sociale » que constitue l’aggravation de la misère des couches les plus vulnérables, notamment des jeunes, et de préserver la paix.
Objectifs :
Lutter contre les violations des droits et libertés démocratiques en cours, interdictions et arrestations arbitraires notamment ;
Exiger la libération de tous les détenus politiques et des enquêtes indépendantes sur la mort des manifestants de 2021 et de 2023, de François Mancabou, de Didier Badji et de Fulbert Sambou ;
Œuvrer pour des élections présidentielles inclusives, transparentes et démocratiques organisées par une autorité non-partisane et consensuelle ;
Contribuer à l’amélioration de la qualité du débat public et politique en y promouvant l’éthique, la pensée critique et l’argumentation rationnelle et fondée sur des faits probants ;
Contribuer à l’approfondissement de la démocratie dans la phase post-électorale dans le sens d’une refondation des institutions renforçant l’État de droit, en particulier la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice, la réforme du présidentialisme autocratique ;
Promouvoir, en tant que solide rempart de la démocratie, une citoyenneté démocratique consciente et active dans l’exercice des droits et libertés comme des devoirs et responsabilités ;
Contribuer à la transformation sociale dans le sens du progrès pour le mieux-être des populations et pour ouvrir des perspectives d’espoir aux jeunes.
Par quels modes d’action ?
Élaboration interne de thématiques, de projets et de programmes en matière de démocratie, de progrès et d’État de droit afin de jouer un rôle de force de propositions transformationnelles : groupes de travail, séminaires, …
Interventions dans le débat public et politique pour y promouvoir les objectifs définis : tribunes, pétitions, déclarations, appels…
Participation aux luttes pour la démocratie : soutien à des initiatives conformes ; prise d’initiatives
Contribution à la transformation : vulgarisation de propositions de réforme dans divers domaines après élaboration interne à travers des conférences publiques, tribunes de presse, divers canaux de communication.
Nous lançons un appel à toutes nos compatriotes et à tous nos compatriotes épris de démocratie et de progrès à la mutualisation de nos réflexions et de nos actions autour de cette initiative pour leur donner la force catalytique capable d’inverser le repli autoritaire en cours, de sauvegarder nos acquis en matière de droits et de libertés et d’ouvrir la perspective d’une refondation de nos institutions en direction de l’approfondissement de la démocratie et d’un authentique État de droit.
Déclaration constitutive signée par les 59 membres fondateurs du groupe qui reste ouvert à d’autres citoyennes et citoyens attachés à la démocratie et aux valeurs progressistes :
Kader Boye, (président) juriste, ancien recteur de l’UCAD, ancien ambassadeur à l’Unesco
Rokhaya Daba Fall, (vice-présidente) agropédologue, New York
Mamadou Ndoye, (coordinateur) expert en éducation, ancien ministre
René Lake, (responsable de la communication) journaliste, Washington
Babacar Buuba Diop, (responsable des études) chercheur, professeur d’universités
Falilou Kane, (responsable des finances) consultant en finances
Paap Seen, (responsable de l’organisation) journaliste, doctorant en Sciences de l’Information et de la communication
Félix Atchadé, médecin, Paris
Hawa Ba, sociologue et journaliste
Selly Ba, sociologue, universitaire
Cheikh Badiane, haut fonctionnaire international, Genève
Alymana Bathily, écrivain, sociologue des médias
Ousseynou Beye, enseignant, Université numérique Cheikh Hamidou Kane
Youssouf Cissé, conseil stratégie et développement
Demba Moussa Dembélé, économiste
Oumar Dia, philosophe, enseignant-chercheur à l’UCAD
Mamadou Diallo, historien, doctorant, Columbia University, New York
Woury Diallo, inspecteur du Trésor, économiste
Abdoulaye Dieye, juriste, professeur à l’UCAD
Bachir Diop, agronome, Saint-Louis
Boubacar Boris Diop, écrivain
Massamba Diouf, enseignant chercheur à la faculté de médecine de l’UCAD
Cheikh Ahmed Tidiane Fall, musicien, ingénieur du son, Genève
Ousmane Ndoye, consultant, développement et gestion de projets
Sada Niang, professeur, University of Victoria, British Columbia
Thierno Souleymane Diop Niang, écrivain
Ada Pouye, expert en développement international et urgence humanitaire
Lamine Sagna, sociologue, professeur à Worcester Polytechnic Institute, Massachusetts
Mouhamadou Lamine Sanokho, ancien gestionnaire
Abdourahmane Seck, anthropologue, Centre d'études des religions de l'UGB, Saint-Louis
Mouhamadou Saliou Ræve Seck, professeur de droit, Université de Nantes
Amadou Lamine Sène, linguiste, interprète de conférences
Mame Lika Sidibé, archiviste, journaliste, experte paix et sécurité
Ibrahima Silla, enseignant chercheur en science politique à l’UGB, Saint-Louis
Cheikh Tidiane Sow, mathématicien et coach en communication politique
Mamadou Abdoulaye Sow, ancien inspecteur du trésor, ancien ministre
Jean-Charles Tall, architecte
Oumou Wane Touré, expert-comptable
Oussouby Touré, sociologue
Mamadou Mao Wane, sociologue, spécialiste protection des enfants
LE COACH MARCELINO ANNONCE SON DÉPART DE L'OM
L’entraîneur espagnol aurait annoncé à ses joueurs son départ du club. Coup de tonnerre à l’OM, arrivé en juillet dernier pour remplacer Igor Tudor, Marcelino devrait déjà quitter le club après seulement 7 matchs officiels selon les informations de Équipe
L’entraîneur espagnol aurait annoncé à ses joueurs son départ du club.
Coup de tonnerre à l’OM, arrivé en juillet dernier pour remplacer Igor Tudor, Marcelino devrait déjà quitter le club après seulement 7 matchs officiels selon les informations de L’Équipe. Le technicien espagnol a annoncé son départ ce mardi matin aux joueurs, dans le vestiaire de la Commanderie. Sauf retournement de situation, il devrait donc laisser son poste. Le quotidien sportif précise également que Jean-Pierre Papin devrait assurer l’intérim ce jeudi face à l’Ajax Amsterdam en Europa League.
LAMPEDUSA DÉPASSÉE, LE MAIRE DÉCLARE L’ÉTAT D’URGENCE
Plus de 8000 migrants africains sont arrivés sur l’ile italienne de Lampedusa entre lundi 11 et mercredi 13 septembre. Au total 119 bateaux, souvent des embarcations de fortune, ont été récupérées par les garde-côtes puis amenées au port de Lampedusa.
Plus de 8000 migrants africains sont arrivés sur l’ile italienne de Lampedusa entre lundi 11 et mercredi 13 septembre. Au total 119 bateaux, souvent des embarcations de fortune, ont été récupérées par les garde-côtes puis amenées au port de Lampedusa. À en croire France 24, elles viennent surtout de la Tunisie qui partage un littoral de 150 km avec la petite île. l’Italie constitue le premier escale pour ceux venant d’Afrique du Nord à destination de l’Europe. Plus de 124 000 personnes sont arrivées depuis janvier 2023, soit le double de l’an précédent. Parmi ces migrants, beaucoup de jeunes, de femmes et d’enfants. Des milliers perdent la vie lors du périlleux voyage en mer, note notre source.
Les arrivées de migrants se poursuivent sur cette ile qui ne fait que 2O km2, comptant à peine 6500 habitants. Le nombre de migrants arrivés dépasse donc celui de la population locale. Parmi eux, des femmes et enfants.
Le centre d’accueil conçu à la base ne pouvant accueillir que 400 réfugiés, les milliers de migrants dorment à peine le sol. La faim et la fatigue animent leur quotidien. Les heures de repas sont souvent sources de conflits car la nourriture n’est pas suffisante.
40 rescapés ont été secourus ce mardi matin. Tandis que ceux sur place depuis quelques jours sont en attente d’un navire pour les transférer dans d’autres pays qui veulent bien les accueillir. l’Allemagne a déclaré ne plus vouloir accueillir de migrants en provenance d’Italie.
Selon toujours France 24, la Croix-rouge est dépassée. Les autorités et les habitants aussi. D’après Matteo Villa, du think tank Italian Institute for International Political Studies (Ispi) cité par notre source, le nombre d’arrivées en 48 h est un « record absolu ». La colère monte chez les locaux qui protestent contre l’installation de nouveaux camps. Le maire a déclaré l’état d’urgence.
Selon la présidente du conseil italien Giorgia Meloni, ce flux de migrants « exige » la « responsabilité de tous pour lutter contre les départs illégaux ». La présidente de la commission européenne Ursula Von Der Leyen, quant à elle, s’est rendue sur place, et a exhorté les Etats membres à la solidarité volontaire. Elle déclare à l’occasion d’un point de presse que « la migration est un défi européen et a besoin d’une réponse européenne ». Avant de présenter un plan d’aide d’urgence alliant fermeté envers les passeurs et facilité des voies d’accès légales d’entrée dans l’espace européen.