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9 octobre 2025
LES BOULANGERS DIVISES SUR LA QUESTION
Depuis quelques temps, la question de l’augmentation des prix du pain est agitée. Certains boulangers avaient même menacé d’aller en grève notamment ceux affiliés à la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs).
Depuis quelques temps, la question de l’augmentation des prix du pain est agitée. Certains boulangers avaient même menacé d’aller en grève notamment ceux affiliés à la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs). Aujourd’hui, on constate qu’il y a un désaccord total entre les boulangers du Sénégal, car le Rassemblement national des boulangers du Sénégal (Rbs) et le Collectif national des boulangers du Sénégal (Cnbs) ont décidé de ne pas augmenter le prix du pain.
«L’augmentation du prix du pain n’est pas envisageable pour le moment. Le pain est un produit social et il doit et rester un produit social.» Cette assurance est du président du Regroupement national des boulangers du Sénégal (Rbs), Modou Gueye, qui ne cautionne pas l’idée d’une hausse des prix du pain est agitée par certains membre de cette corporation. Il s’exprimait hier, mardi 9 janvier 2023, lors d’un panel organisé pour discuter du secteur de la boulangerie confronté actuellement à des problèmes.
Selon lui, l’équation à résoudre, en premier, c’est la mévente qui est à l’origine des pertes des boulangers. «Il y a des méventes parce qu’il y a une surproduction. Notre problème, c’est la non-application de la réglementation, la vétusté de nos matériels de production. Alors, au lieu d’annoncer des grèves ou des agitations, il faut des concertations», soutient-il.
De son côté, le Collectif national des boulangers du Sénégal (Cnbs), dirigé par Khadim Sylla, trouve que la décision prise par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) d’aller en grève n’est pas consensuelle, estimant que le principal problème est d’ordre interne et non d’aller en grève sans aucune logique. De son point de vue, des négociations entre les consommateurs et les boulangers seraient d’abord mieux, car le moment n’est pas propice pour aller à des grèves, surtout en cette période où l’on se projette vers une élection présidentielle. Khadim Sylla a ainsi demandé à l’Etat l’application de la réglementation du secteur de la boulangerie, le plus rapidement possible.
L’ETAT COMPROMET LA CAMPAGNE ARACHIDIERE
Sur les 71 milliards de dette due aux opérateurs privés stockeurs et transporteurs, l’Etat n’a décaissé que 15 milliards de FCFA. Une fausse note des engagements pris qui risquent de compromettre la campagne arachidière 2023/2024
Sur les 71 milliards de dette due aux opérateurs privés stockeurs et transporteurs, l’Etat n’a décaissé que 15 milliards de FCFA. Une fausse note des engagements pris qui risquent de compromettre la campagne arachidière 2023/2024
Fin novembre 2023, le gouvernement avait tenu un conseil interministériel consacré à la campagne de commercialisation arachidière 2023/2024, au terme duquel le gouvernement s’engageait à épurer sa dette de 71 milliards de FCFA due à la Fédération nationale des organismes privés stockeurs et transporteurs (Fnops/T). Mais, à ce jour, l’Etat n’a versé que 15 milliards de francs CFA sur un engagement total de 40 milliards pris par le président de la République Macky Sall, lors du conseil présidentiel tenu à Fatick.
Lors de ce conseil présidentiel tenu à Fatick, « le président avait annoncé une avance de 40 milliards et en fin décembre 15 milliards. Mais, à ce jour, seuls 15 milliards de francs CFA ont été versés aux banques », a dit le président de la Fédération nationale des organismes prives stockeurs et transporteurs (Fnops/t) », Modou Fall.
Il poursuit : « A ces 71 milliards, s’ajoute une dette en cours estimée à 100 milliards de FCFA, soit un total de 156 milliards à payer aux banques ». En effet, ce poids de la dette empêche les banques à « renouveler notre crédit », affirmera le président Fall. En conséquence, « si l’Etat ne paie pas, les banques n’accorderont pas de crédits et s’il n’y pas d’argent les opérateurs ne pourront non plus acheter les arachides », se désole-t-il. Donc, « nous demandons solennellement à l’Etat d’éponger sa dette pour nous permettre d’accéder aux crédits », dira Modou Fall. Faute de quoi, « la collecte semencière pour la prochaine campagne risque d’être compromise », a-t-il alerté. Sur les mesures prises, le président Modou Fall renseigne que la campagne a effectivement démarré le 30 novembre et le prix planché de 280 FCFA honoré.
MAIMOUNA NDOUR MBAYE, PREMIERE FEMME D’AFRIQUE DE L’OUEST À L'ACADÉMIE FRANÇAISE DE MÉDECINE
Cette pionnière sénégalaise du domaine de la santé publique et du diabète apporte désormais au sein de cette institution séculaire son expertise et son expérience unique acquises en Afrique et en Europe
Maimouna Ndour Mbaye vient d’intégrer la prestigieuse et sélective Académie française de Médecine comme Membre Correspondant étranger .
Elle est ainsi la 1ère femme d’Afrique de l’Ouest à siéger dans cette vénérable institution
Ndour est Professeur titulaire de Médecine Interne à l'université Cheikh Anta Diop au Sénégal.
Chef de Service de Médecine Interne et Directrice du Centre national de diabétologie à Dakar. Également spécialiste en santé publique avec une grande expérience en Afrique et en Europe dans les domaines de la recherche, des bonnes pratiques cliniques et de la gestion du pied diabétique et d'autres complications des maladies métaboliques.
Représentante régionale de Diabetic Foot International pour l'Afrique francophone.