Une candidature du Sénégal à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football 2029, après la non attribution de celle de 2027, serait «une bonne chose», a soutenu, mercredi, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.
«Ce serait une bonne chose de revenir en compétition pour 2029 mais pour cela, il faut une décision des autorités», a-t-il réagi à l’APS, après l’attribution par la Confédération africaine de football (CAF) de l’organisation de la CAN 2027 , à laquelle le Sénégal était candidat, aux trio Kenya-Ouganda-Tanzanie. La CAF a aussi désigné le Maroc comme pays hôte de la CAN 2025.
Après l’édition de 1988, les Marocains vont accueillir la CAN 2025, 37 ans après. Le royaume chérifien devait abriter l’édition de 2015, mais la CAF lui en avait retiré l’organisation, après qu’il avait demandé le report de cette édition pour cause d’épidémie d’Ebola. La Guinée Equatoriale avait alors abrité cette CAN. La candidature du trio Kenya-Ouganda-Tanzanie a été préférée à celles du Sénégal, du Botswana, de l’Égypte, et à la candidature commune du Bénin et du Nigeria. Ces pays de l’Afrique de l’est vont accueillir leur premier édition de la CAN.
TROIS QUESTIONS AUTOUR DES ATTRIBUTIONS DES CAN 2025 ET 2027
Le Maroc avait-il le meilleur dossier pour 2025 ? Le Sénégal s’est-il vraiment fait doubler ? Le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie sera-t-il prêt dans moins de 40 mois ? Au lendemain de l’annonce des pays hôtes pour les éditions 2025 et 2027,...
Le Maroc avait-il le meilleur dossier pour 2025 ? Le Sénégal s’est-il vraiment fait doubler ? Le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie sera-t-il prêt dans moins de 40 mois ? Au lendemain de l’annonce des pays hôtes pour les éditions 2025 et 2027, voici trois interrogations au sujet de ces attributions.
La CAN 2025 pouvait-elle échapper au Maroc ?
Assurément non ! Il aurait été difficile de trouver des raisons de ne pas attribuer la CAN 2025 au pays des Lions de l’Atlas. L’Algérie, le seul pays qui pouvait rivaliser de dossier avec le Maroc, a battu en retraite à quelques heures de l’annonce, actant quasiment le choix de la CAF sur le royaume chérifien. Le Maroc a été choisi parce qu’il est presque prêt sur tous les plans (infrastructures, logistique) et offre des garanties aussi sur l’assurance de disputer (sans risque) la compétition en juillet, comme le prévoit le calendrier de la CAF. Le football marocain a aussi le vent en poupe avec cette quatrième place au dernier mondial pour les hommes, également premiers au classement FIFA pour le continent africain, et la qualification historique des femmes en huitièmes de finale à la dernière Coupe du monde également.
Que de chemin parcouru depuis bientôt dix ans ; car en 2015, Maroc avait été désigné pour la CAN avant qu’il ne demande un report à cause de la propagation du virus Ebola. La CAF avait décidé de lui retirer la compétition et de disqualifier l'équipe de la compétition. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et aujourd’hui, au-delà de l’influence de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, et 4e viceprésident de la CAF, le Maroc constitue une belle vitrine pour le foot africain. Donner la CAN 2025, c’est aussi, « soutenir le Maroc dans sa candidature à la Coupe du monde 2030 », a d’ailleurs avoué le président de la CAF, Patrice Motsepe.
Pourquoi le Sénégal a raté 2027
Le pays des champions d’Afrique en titre rêvait d'accueillir la Coupe d’Afrique des nations, 35 ans après sa seule organisation en 1992. Mais le Sénégal qui possède en Augustin Senghor, président de Fédération sénégalaise de football et premier vice-président de la CAF, un réel atout au sein de l’instance du foot africain, a dû déchanter. « On s’attendait à être choisi, notre dossier était très solide », regrette, le porte-parole de la Fédération sénégalaise de football, Seydou Sané. « La candidature du Sénégal était incroyable, très impressionnante », a même renchéri Patrice Motsepe. Mais malgré la présentation élogieuse mercredi du porte-parole du gouvernement sénégalais, Abdou Karim Fofana qui a vanté le dossier, des réserves ont accompagné la candidature du Sénégal que beaucoup ont jugé « mal préparée». Parce que le pays ne dispose en ce moment que d’un seul stade homologué, Abdoulaye-Wade de Diamniadio, certes de niveau mondial. D’autres infrastructures pourront être utilisées, mais auront besoin de grande rénovation et/ou d’agrandissement en trois ans. Le réceptif hôtelier, bien présent à Dakar et à Mbour, ne donne pas non plus des garanties dans les autres villes qui pourraient accueillir la CAN. Enfin, l’incertitude qui entoure les élections présidentielles de février prochain était également de nature à affaiblir la candidature du pays des Lions. Le futur-ex-président Macky Sall a beaucoup accompagné le football sénégalais ces dernières, mais qu’en sera-t-il de son successeur ?
L’Afrique de l’Est sera-t-elle prête dans moins de quatre ans ?
Après avoir obtenu l’organisation de la CAN 2027, le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie est face à un immense défi : être prêt dans moins de quatre ans. Pour l’heure, en juin dernier, lors du dernier décompte de la CAF des stades homologués, seule la Tanzanie disposait d’une enceinte « valable » parmi les trois pays, le Benjamin-Mkapa de Dar-es-Salaam. « L'un des objectifs-clé est que la décision qui a été prise aujourd'hui » favorise « le développement des infrastructures et des stades », a expliqué mercredi le président de la CAF, Patrice Motsepe, lors de la désignation des trois pays. D’ici juillet 2027, chacun des trois pays devra disposer a minima de deux stades aux normes érigés par la CAF. L’Ouganda dispute souvent ses matches internationaux au stade Nelson-Mandela ou Namboole (Kampala), il lui faudra construire un nouveau stade ou agrandir une enceinte comme celle de Lugogo Stadium (10 000 places). Le Kenya, également, va devoir investir et cela passera forcément par une grande rénovation des stades Kasarini et Nyayo non homologués par la CAF. Près de 50 ans après le retour de la CAN en Afrique de l’Est, il est maintenant temps de passer du rêve « à la réalité », comme l’a lancé le président de la Fédération kényane de football, Nick Mwendwa.
LES CANDIDATS OU LEURS MANDATAIRES CONVOQUES AUJOURD’HUI
Les opérations de collecte de parrainages pour la présidentielle du 25 février 2024 prochain sont désormais ouvertes sur l’étendue du territoire national.
Les opérations de collecte de parrainages pour la présidentielle du 25 février 2024 prochain sont désormais ouvertes sur l’étendue du territoire national. Le Directeur général des élections (Dge) a publié le 26 septembre dernier, deux communiqués de presse dans ce sens en application des dispositions de l'article L.57 du Code électoral tout en invitant les candidats à la candidature ou leurs mandataires à une « séance de remise et d'information sur le modèle de la fiche de collecte des parrainages en format papier et électronique, prévue ce vendredi 29 septembre 2023.
Le top départ de la course aux parrainages pour la présidentielle du 25 février 2024 prochain est désormais donné. Initialement fixée le 28 août dernier avant d’être reportée au 27 septembre du fait des récentes modifications de certaines dispositions de la Constitution et du Code électoral notamment, le démarrage des opérations de collecte de parrainages pour la présidentielle de 2024 a été officiellement acté, le mercredi 27 dernier. D’ailleurs, le Directeur général des élections (Dge) a publié le 26 septembre dernier, deux communiqués de presse dans ce sens en application des dispositions de l'article L.57 du Code électoral.
Dans le premier document, Tanor Thiendella Fall puisque c’est de lui qu’il s’agit, a porté à la connaissance des candidats à la candidature à l'élection présidentielle du 25 février 2024 issus des partis politiques légalement constitués, des coalitions de partis politiques ainsi que les personnes indépendantes, « que le modèle de la fiche de collecte des parrainages en format papier et électronique est disponible » au niveau des locaux de sa Direction, sise à la Cité Police Avenue Malick SY.
Toujours dans ce document dont Sud quotidien a obtenu une copie, la Direction générale des élections a par ailleurs, convié tous les candidats à la candidature ou leurs mandataires à une « séance de remise et d'information de ces fiches de collecte des parrainages » prévue ce vendredi 29 septembre 2023 à partir de 10 heures à la salle de conférence de la Direction générale des élections situé au 4e étage. Loin de s’en tenir-là, la Direction générale des élections, toujours dans ce même communiqué de presse, a également rappelé à l’endroit de tous les mandataires de « se munir de la lettre de désignation dûment signée par le candidat à la candidature ».
Dans le deuxième communiqué de presse publié également le même jour du 26 septembre dernier, Tanor Thiendella Fall a également rappelé à l’endroit de tous les candidats à cette présidentielle du 25 février 2024 que les identités du coordinateur national et des délégués régionaux du parrainage sont notifiées au ministre chargé des élections avant le démarrage des opérations de collecte prévu au plus tard cent cinquante jours avant le scrutin.
A souligner que la publication de ces deux communiqués de presse en application des dispositions de l'article L.57 du Code électoral constitue le troisième acte administratif et réglementaire posé par l’Etat en perspective de la présidentielle du 25 février 2024. Et ce, après la publication du décret n° 2023- 339 du 16 février 2023 fixant la date de la prochaine élection présidentielle au dimanche 25 février 2024 et le décret n° 2023-464 du 07 mars portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l'élection présidentielle du 25 février 2024 du 06 avril au 06 mai dernier. C’est dans la foulée que la Direction générale des élections (Dge) a enclenché la processus de collecte des parrainages.
SERIGNE MOUSTAPHA SY LAISSE PLANER LE DOUTE
Va-t-on vers une alliance politique en perspective de la présidentielle de 2024 entre le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) et le parti Pastef du maire de Ziguinchor dissout par décret présidentiel du 31 juillet dernier ?
Va-t-on vers une alliance politique en perspective de la présidentielle de 2024 entre le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) et le parti Pastef du maire de Ziguinchor dissout par décret présidentiel du 31 juillet dernier mais qui fait l’objet d’un recours auprès de la Cour suprême ?
L’idée semblée faire son chemin. En effet, s’exprimant devant des milliers de ses fidèles venus prendre part à la cérémonie du Mawlid célébrant l’anniversaire de la naissance du prophète Mouhammad (Psl) au champ de courses de Tivaouane, le guide spirituel des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum par ailleurs président d’honneur du Pur a invité ses fidèles à se tenir prêts pour la Présidentielle de 2024.
Poursuivant son propos, le marabout a fustigé l’attitude du régime en place qui, selon lui, est en train de poser « plusieurs actes pour bloquer Ousmane Sonko, mais ils ne savent pas que je peux porter Ousmane Sonko. »
Loin de s’en tenir-là, Serigne Moustapha Sy sans citer de noms a révélé que le maire de Ziguinchor met en place des stratégies pour ne pas rencontrer des membres de la coalition Yewwi askan wi. « Des membres de Yewwi Askan wi se sont déplacés pour aller rendre visite à Ousmane Sonko à l'hôpital. Lui a fait semblant d'être au plus mal. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'Ousmane Sonko s'était déjà entretenu avec moi sur ce qu'il allait faire », a révélé le président d’honneur du Pur.
Revenant sur cette question de la présidentielle 2024, lors de la cérémonie de clôture du Gamou au champ de courses de Tivaouane, hier matin, Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum a tenu à préciser au sujet de sa sortie la veille qu’il ne cherchait pas à séduire l’électorat de Ousmane Sonko. « Je connais bien mon électorat. Pourquoi donc chercherai-je celui de Sonko. S’il n’a pas besoin du mien, je n’aurais pas besoin du sien », a précisé le guide spirituel des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy.
MACKY SALL VEND SON CANDIDAT AUPRÈS DES KHALIFES GENERAUX
Tivaouane, Thiénaba, Ndiassane et Kaolack... Amadou Ba a été officiellement présenté par le chef de l'État aux différents Khalifes généraux en marge de la célébration du Gamou. Un adoubement conclu ?
Le chef de l’État, Macky Sall a effectué du lundi 25 au mardi 26 septembre dernier une visite des foyers religieux du pays en prélude à la célébration du Mawlid. Lors de cette tournée qui l’a conduit tour à tour à Tivaouane, Thiénaba, Ndiassane et Kaolack, Amadou Ba a été officiellement présenté aux différents Khalifes généraux. A Tivaouane, Serigne Babacar Sy Mansour est allé même jusqu’à appeler l’actuel Premier ministre, « Amadou Ba futur président ».
L'agenda de la célébration de la 122ème édition du Gamou (Mawlid évènement religieux célébrant la naissance du Prophète Mohamed (PSL) la nuit du 27 au 28 septembre a-t-il pesé sur la décision du chef de l’État, Macky Sall, de reporter son remaniement gouvernemental annoncé avant son voyage à New York, le 17 septembre dernier, pour les besoins de la 78e édition de l’Assemblée générale des nations unies ? Tout porte à le croire.
En effet, cette visite des foyers religieux du pays en prélude à la célébration du Mawlid qui s’inscrit dans une tradition du président de la République avant chaque Gamou a été ponctuée dans certaines localités par des ambiances très politiques. Le chef de l’Etat qui a désigné l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, comme candidat de la majorité pour la prochaine présidentielle de 2024 après sa décision de respecter la clause des deux mandats fixés par la Constitution semble décider à reporter son remaniement gouvernemental afin d’introduire officiellement son candidat, Amadou Ba, auprès des chefs religieux. La preuve, dans la cité religieuse de Tivaouane, « berceau » de la confrérie Tidiane au Sénégal où le chef de l’Etat a démarré cette péripétie qui l’a conduit ensuite Thiénaba et Ndiassane et Kaolack, Amadou Ba a été officiellement présenté au Khalife général des Tidianes Serigne Babacar Sy Mansour. « Dieu a fait que j’ai déjà choisi, la coalition a choisi celui qui doit continuer le travail déjà entamé. Mais tout ce travail ne peut être fait s’il n’y a pas de stabilité dans ce pays. Et c’est à cette équipe que j’ai confiance et je vous la confie », a affirmé Macky Sall à l’endroit de son hôte.
Prenant la parole, le patriarche de la famille Sy de Tivaouane a, son tour, formulé des prières pour le candidat de la coalition Benno allant même jusqu’à l’appeler dans un extrait de vidéo diffusé par nos confères du site d’information Seneweb que nous avons visionné « Amadou Ba futur président ». Lors de sa visite chez le Khalife général des Tidianes, le chef de l’Etat Macky Sall était accompagné d’une délégation comprenant de hauts responsables de son régime dont Abdoulaye Daouda Diallo, ex-candidat à la candidature de la coalition Benno, Antoine Félix Diome, ministre de l’Intérieur pour ne citer que ceux-là.
Après l’étape de Tivaouane, le chef de l’Etat et sa délégation ont poursuivi cette visite des foyers religieux du pays en prélude à la célébration du Mawlid, à Ndiassane et Thiénaba avant gagner la capitale du Saloum, Kaolack, où il a passé la nuit. Partout dans ces localités religieuses, le président de la République a saisi l’opportunité de sa rencontre avec les guides religieux locaux pour présenter sa délégation, à la tête de laquelle se trouvait son Premier ministre et dauphin pour la présidentielle 2024 tout en sollicitant des prières pour le Sénégal mais aussi la victoire de son candidat.
TIVAOUANE PRONE UN RETOUR AU MODELE PROPHETIQUE
Perte de valeurs, islamisme radical, paix dans le monde… le Khalife général des Tidianes invite tout le monde à garder sa foi, en l’abreuvant des enseignements du Prophète Mouhamed
Le Mawlid an-Nabawi ou Gamou, commémorant la naissance du Sceau des Prophètes, édition 2023, a vécu la nuit de mercredi 27 à jeudi 28 septembre. A Tivaouane, l’une des plus grandes cités religieuses de convergence de fidèles, au Sénégal, pour célébrer l’événement, le retour aux enseignements du Prophète Mouhamed (Psl) a été prodigué comme la seule façon de se protéger contre l’Islam radicale prônée par certains. La cérémonie officielle de l’édition de cette année du Gamou de Tivaouane tenue avant-hier, mercredi 27 septembre, a été l’occasion pour le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, et le chef religieux, Serigne Mansour Sy Dabakh, d’appeler les fidèles, venus en masse pour l’occasion, à se conformer à ce modèle.
L e ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a annoncé avant-hier, mercredi 27 septembre 2023, lors de la cérémonie officielle du Gamou de Tivaouane, que le président de la République, Macky Sall, veut construire un musée du Prophète Mouhamed (Psl) au Sénégal, en inspiration d’une réalisation saoudienne. Venu présider cette rencontre qui marque l’instant solennel du Maouloud (Gamou), commémorant la naissance du Sceau des Prophètes, le ministre de l’Intérieur est revenu sur les enseignements d’El Hadji Malick Sy (Mawdo) notamment en relation avec la vie du Prophète Mouhamed (Psl). Antoine Diome a servi un discours qui a conquis les cœurs des fidèles Tidianes venus assister à la cérémonie officielle.
Dans son allocution, le ministre de l’Intérieur a aussi loué l’Islam confrérique du Sénégal. Sur ce point, il a rappelé le devoir de chaque citoyen de s’ériger en rempart contre toutes les menaces du modèle islamique sénégalais. A la suite d’Antoine Diome, Serigne Mansour Sy Dabakh a retransmis le message du Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. Le chef religieux a notamment souligné «l’importance de préserver la paix dans le monde, en transmettant le message de l’Islam». Mieux, au nom du Khalife général des Tidianes, le guide religieux a relevé : «Rien ne vaut la paix dans ce monde si complexe. Et le Khalife général des Tidianes m’a chargé d’inviter tout le monde à garder sa foi, en l’abreuvant des enseignements du Prophète Mouhamed».
Convaincu que «rien ne vaut» cette «paix», il a transmis le message en plusieurs langues étrangères, notamment en Français et en Anglais, même s’il a suivi l’essentiel de son cursus en langue arabe, afin de propager le «message universel de l’islam, adressé à l’humanité toute entière» ; un message qui «transcende les limites géographiques, raciales et culturelles», a-t-il insisté. Le guide religieux a, en outre, invité les fidèles à s’inspirer du modèle prophétique ; non sans rappeler la place qu’ont occupée la vie et l’exemplarité du Prophète de l’Islam dans les enseignements d’El Hadji Malick Sy. Il n’a pas manqué de rappeler que Seydi Elhadji Malick Sy a consacré presque tous ses écrits au Prophète de l’Islam.
La cérémonie officielle du Gamou de Tivaouane s’est déroulée en présence d’une pléthore d’invités. Des ambassadeurs accrédités au Sénégal et des autorités administratives, politiques etc. ont pris part à l’événement. Le thème de cette année est : «C’est vers la guidance du Prophète (Psl) que nous orientons les générations futures». Différentes activités ont marqué la commémoration de la naissance du dernier des Prophètes. En plus de la dizaine de jours du Bourd, diverses autres activités ont eu lieu.
KEEMTAAN Gi – FLAGELLATION
Tant pis si je me fais flageller ou si les puissants chapelets de nos très vénérés et vénérables marabouts me transforment en singe ! Le Toubène de fraiche date que je suis, plus porté à la contemplation des belles courbes, des croupes rebondies et des balcons de nos lianes et « diongomas », peut bien se permettre de leur faire un pied de nez. A ses risques et périls. Il est dit que la naissance du meilleur de l’Humanité doit se célébrer en prières et dévotions. Mais dans ce doux pays des paradoxes, il faut bien que la politique s’y fasse une place. Comme en toutes occasions religieuses. Il faut que tout le monde mette la main à la poche lors de ces célébrations. Les politiques, les talibés, les sociétés publiques et privées, les représentations diplomatiques. C’est pour la bonne cause et celle des familles religieuses. On se bouscule à la queue leu leu dans les foyers religieux. Ainsi, le Chef a fini de faire son adieu aux familles religieuses. Ces citoyens jadis comme les autres et si bichonnés durant les douze ans de son pouvoir où il s’est évertué à moderniser leurs villes, à leur construire de belles mosquées et de somptueuses résidences. Les chrétiens ont également eu droit à la réfection de leurs chapelles. Seuls les animistes et autres païens ont été oubliés de ces libéralités présidentielles dans un pays laïc. Normal donc que l’on commence à le regretter dans certains cercles, lui qui leur filait des mallettes et s’occupait si bien de leur confort à eux nos « maras ». Bien entendu, durant son périple dans les foyers religieux, il ne s’est trouvé aucune voix discordante pour déplorer les jeunes morts lors des manifestations ou la situation de ni paix ni guerre qui prévaut dans ce pays. Dans leurs somptueux palais, ils n’ont certainement pas vu les massacres de nos enfants ni entendu parler des centaines de jeunes — un peu plus de 1.000 plus exactement — qui croupissent en prison le plus souvent pour un simple post appelant à manifester en faveur d’Ousmane Sonko. On ne leur a pas parlé non plus, à nos khalifes, des membres d’une famille — dont deux nourrissons! —, mis aux arrêts à défaut pour les forces de défense et de sécurité de mettre la main sur celui qu’elles recherchaient. Tous ces sujets qui fâchent le Chef, nos religieux ont eu la pudeur de ne pas les évoquer devant lui. De peur qu’il reparte avec ses mallettes ? On nous sérine qu’ils lui parlent, mais qu’il n’en ferait qu’à sa tête. Au prochain qui sera à la tête de ce pays, plutôt que de construire des mosquées et résidences à ces religieux, il ferait mieux de construire des écoles et des hôpitaux et, aussi, d’adjoindre des pôles industriels à nos cités dites religieuses. Les talibés ne s’en porteraient que mieux ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
PARRAINAGE LE NOMBRE D’ELECTEURS, D’ELUS REQUIS ET LE MODELE DE FICHE DE COLLECTE CONNUS
Les choses sérieuses commencent pour les candidats à la Présidentielle de 2024. En effet, depuis hier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a publié l’arrêté qui fixe le nombre d’électeurs et d’élus requis pour le parrainage d’un candidat en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024. En application des dispositions des articles L.57, L.120, L. 121 et R.76 alinéa 2 du Code électoral, il est précisé dans l’arrêté que « toute candidature à une élection présidentielle est astreinte au parrainage optionnel soit par une liste d’électeurs soit par des députés, soit par des chefs d’exécutif territoriaux (Présidents de conseil départementaux et Maires) ». Ainsi, d’après le code électoral, le parrainage par une liste d’électeurs doit être constitué par un minimum de 0,6 % et par un maximum de 0,8 % des électeurs du fichier électoral général. Aussi, le nombre d’électeurs représentatif du minimum est de 44.231 électeurs et 58.975 électeurs pour le maximum. Une partie de ces électeurs-parrains doit obligatoirement provenir de 07 régions au moins à raison de 2.000 au moins par région. Le reste est réparti, sans précision de quota, dans toutes les circonscriptions administratives ou juridictions diplomatiques ou consulaires. Le parrainage parlementaire est constitué par une liste de 8 % des députés composant l’Assemblée nationale, ce qui correspond à 13 députés. Le parrainage des chefs des exécutifs territoriaux est constitué par une liste de 20 % des présidents de conseil départemental et des maires sur l’ensemble du territoire national, soit 120 élus. Un électeur, quel que soit son statut, ne peut parrainer qu’un candidat. Le surplus de parrains par rapport au maximum fixé, pour chaque type de parrainage, est considéré comme nul et non avenu et n’est pas tenu en compte lors du contrôle. Les modèles des fiches de collecte de parrains pour soutenir une candidature en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 ainsi que les rubriques de la fiche de collecte des parrainages sont fixées et sont aussi définies par arrêté du ministre de l’intérieur. D’ailleurs, la Direction générale des Elections(DGE) a convoqué pour ce jour les mandataires des candidats aux fins de leur expliquer le mode d’emploi des parrainages. Les choses sérieuses ont donc bel et bien commencé.
SERIGNE MOUSTAPHA PARLE DU TEMOIN SANS LE CITER
Hier jeudi 28 septembre 2023, Serigne Moustapha Sy faisait son traditionnel discours du lendemain du Gamou au Champ des Courses de Tivaouane. Le responsable moral du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a longtemps disserté sur la situation politique du pays, sa candidature, la gestion du pays, ses relations avec Ousmane Sonko, Macky Sall. Sur toutes ces questions, le responsable moral des Moustarchidines Wal Moustarchidates a livré sa position. Seulement, en un moment donné, il a repris une formule véhiculée par l’ancien Premier ministre Mimi Touré lors d’une interview parue le 19 septembre dernier dans les colonnes du Témoin. Mimi Touré avait dit que « voter Amadou Ba, c’est valider une troisième candidature de Macky ». Ce jeudi 28 septembre, Serigne Moustapha Sy a repris l’idée de l’ancienne Première ministre pour dire que « le candidat de la majorité à la présidentielle de 2024, est la continuité du 3è mandat de Macky Sall ». Le responsable moral du PUR a omis de citer le Témoin qui a relayé l’information. Bon ce n’est pas grave, mais on revendique quand même notre droit d’auteur.
GAMOU 2023 UN MORT ET 160 VICTIMES DANS 49 ACCIDENTS
Le Gamou 2023 a connu moins d’accidents que durant l’édition 2022. Un mort a été enregistré parmi les 160 victimes des 49 accidents survenus depuis samedi sur les routes menant à Tivaouane, à l’occasion de la célébration du Gamou de cette religieuse de la région de Thiès. Ces informations ont été rendues par le capitaine Khoudia Mar, adjointe du chef de détachement, chargée de la communication de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) “Jusqu’à 18 heures, nous sommes à 49 accidents totalisant 160 victimes, dont un corps sans vie », a-t-elle indiqué. Elle a ajouté que 159 personnes ont été secourues. Elle précise que cette situation concerne la période “du 23 au 28 septembre à 18 heures ». Selon Khoudia Mar, ces accidents impliquent des véhicules et les motos-taxis dites motos-Djakarta. Lors du Gamou 2022, la Brigade des sapeurs -pompiers avait enregistré 65 accidents pour 172 victimes dont 164 sauvées et 08 décès enregistrés.
LE COORDONNATEUR DE PASTEF COLOBANE INTROUVABLE, SA FAMILLE DONT DEUX BEBES (02 ANS) ET (10 MOIS) ARRETEE : ALIOUNE TINE INTERPELLE LE PM
On aurait eu de la peine à y croire si l’alerte ne venait pas du très sérieux Alioune Tine. Il s’agit de l’affaire des cocktail Molotov qui auraient été trouvés dans une maison sise au lycée Delafosse, évoquée récemment par la presse. D’après les confrères, la Section de recherches de la Gendarmerie aurait trouvé lesdits engins au domicile d’Ousmane Fall, coordonnateur de Pastef Colobane. Seulement voilà, si des arrestations ont été faites, les pandores n’ont pu mettre la main sur Ousmane Fall dont le domicile aurait abrité ces cocktail Molotov. Ousmane Fall a complètement disparu de la circulation. S’il ne s’est pas exilé… au Mali. Mais faute de pouvoir arrêter Ousmane Fall, les forces de sécurité n’ont rien trouvé de mieux à faire que d’arrêter sept membres de sa famille. Selon Alioune Tine, Adja Fatou Bodian, Moussa Titi Bodian, Omar Diedhiou, Khady Diémé, Aramata Djiba, Cheikh Ataba Coly (2 ans) et Awa Coly (2mois) ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt! Un scandale vivement dénoncé par Alioune Tine. «Quand j’ai lu cette histoire où, dans l’impossibilité de saisir l’accusé, on enlève sa femme etses enfants pour sans doute le contraindre à se rendre, c’est une violation inqualifiable des droits fondamentaux de l’homme. Les forces de sécurité qui ont agi ont exécuté un ordre illégal contraire aux obligations internationales du Sénégal en matière de droits humains. Ces personnes doivent être libérées immédiatement » tonne le président d’AfrikaJom Center. «Quand j’étais Président du Comité Sénégalais des droits de l’homme, les forces de sécurité, faute de trouver un responsable du PDS proche de Karim Wade, avaient arrêté sa femme et son bébé qu’ils ont placés en garde à vue. Dès que j’ai été informé, j’ai appelé le PM, Abdoul Mbaye à l’époque, quand je lui ai raconté, il était ahuri et est intervenu pour les faire libérer immédiatement. J’interpelle aujourd’hui le PM Amadou Ba, pour lui demander d’agir immédiatement pour que ces personnes soient libérées immédiatement. Le respect des droits humains ça fait partie des marqueurs qui distinguent un Etat de droit » ajoute Alioune Tine. Nous espérons qu’il sera entendu par l’actuel Pm de la même manière qu’il l’avait été par son lointain prédécesseur Abdoul Mbaye !