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29 juillet 2025
LE SÉNÉGAL VISE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE À L’HORIZON 2028
Les autorités sénégalaises, avec le soutien de partenaires techniques et financiers, veulent atteindre la souveraineté alimentaire à l’horizon 2028, a indiqué le Directeur de l’agriculture, Mactar Ndiaye.
Kaolack, 10 nov (APS) – Les autorités sénégalaises, avec le soutien de partenaires techniques et financiers, veulent atteindre la souveraineté alimentaire à l’horizon 2028, a indiqué le Directeur de l’agriculture, Mactar Ndiaye.
»Le Sénégal s’est résolument engagé pour l’atteinte de cet objectif avec l’adoption, en 2023, d’une stratégie nationale dont le coût de la mise en œuvre est estimée à 5000 milliards de francs CFA », a souligné le directeur de l’agriculture.
Il a rappelé que »l’élaboration de cette stratégie nationale de souveraineté alimentaire fait suite à une demande de l’autorité (…) de mettre en place une stratégie qui se veut pragmatique, consensuelle et durable, suite à la Covid-19 et à la guerre russo-ukrainienne’’.
Il s’exprimait à Kaolack (centre) au cours d’un atelier de concertations avec les institutions, les partenaires du Fonds international de développement agricole (FIDA) et le gouvernement du Sénégal sur un nouveau projet en soutien à la stratégie nationale de souveraineté alimentaire, qui a pris fin jeudi.
Selon lui, »le but de cette stratégie, c’est d’atteindre notre souveraineté alimentaire à l’horizon 2024-2028 pour les produits retenus notamment les céréales, le riz, le maïs, le blé et les autres céréales traditionnelles à savoir le mil-sorgho et le fonio ainsi que les cultures de rente comme l’arachide et celles de diversification, le niébé et le sésame et les produits horticoles que sont la banane, la pomme de terre, les produits issus de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture, etc.’’.
AGRICULTURE, MOINS DE 10% DES FEMMES ONT ACCÈS AUX RESSOURCES PRODUCTIVES
Yaram Fall Niang, vice-présidente du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) en charge de la pêche a déclaré que moins de 10% des femmes du secteur agricole ont accès aux ressources productives.
Kaolack, 10 nov (APS) – Yaram Fall Niang, vice-présidente du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) en charge de la pêche a déclaré que moins de 10% des femmes du secteur agricole ont accès aux ressources productives, citant ainsi une étude de l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR).
»Selon une étude menée par l’IPAR, notre partenaire stratégique, sur l’accès aux ressources productives notamment la terre, la formation, la maitrise de l’eau, au financement, au renforcement de capacités, etc, il en résulte que moins de 10% des femmes dans le secteur agricole ont accès ces ressources’’, a-t-elle relevé.
Mme Niang rapporte également que 67% de la main-d’œuvre agricole est constituée de femmes, ce qui révèle, d’après elle, une inégalité.
Elle s’exprimait dans un entretien avec l’APS au terme d’un atelier de concertations sur la nouvelle stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal, qui a pris fin jeudi à Kaolack (centre).
»Nous allons attendre les résultats issus de ces concertations sur la stratégie de souveraineté alimentaire pour voir su réellement il y a une implication massive de qualité des femmes pour voir quelle est notre place dans ce projet. Parce qu’on ne peut pas parler de sécurité ou de souveraineté alimentaire et donner une place inférieure à la femme qui s’occupe de l’alimentation au sein de l’exploitation familiale’’, a-t-il souligné.
La présidente du Collège des femmes du CNCR affirme que ‘’la femme est le noyau central de l’exploitation familiale’’ qui, en toutes circonstances, »se débrouille au quotidien pour faire survivre la famille’’.
»Donc, on ne peut pas oublier les femmes dans cette stratégie ou ce plaidoyer des programmes et projets comme la stratégie nationale de souveraineté alimentaire en gestation’’, a insisté Yaram Fall Niang.
La vice-présidente de la Fédération des groupements d’intérêt économique de la pêche (FENAGIE-PECHE) du Sénégal déplore également le fait que sur les 5000 milliards de francs CFA prévus pour la mise en œuvre de cette stratégie, ‘’seuls 200 milliards de francs CFA’’ soient alloués au secteur de la pêche qui, pourtant, est la ‘’première source de recettes d’exportations’’ pour le Sénégal.
AYIB DAFFÉ, DE L’OMBRE À LA LUMIÈRE
Fils d'un commis de l'État devenu ministre. Parcours atypique de Mohamed Ayib Daffé, étudiant brillant évoluant désormais dans l'entourage du député Ousmane Sonko dont il est aujourd'hui l'un des plus proches collaborateurs
Député et mandataire de Sonko, Mohamed Ayib Daffé est devenu, par la force de l'enjeu politique, l'acteur principal du feuilleton électoral qui se joue entre son parti et le pouvoir. À 46 ans, l'homme, sorti de l'ombre par les débats parlementaires, puis ses va-et-vient entre son domicile, la DGE et la CENA par la question des fiches de parrainage, est en prise avec son destin. Bés bi lève le voile sur le fils de Balla Moussa Daffé.
À la Médina, sur l'avenue Malick Sy, l'imposant immeuble jouxte une impasse. À sa devanture, en cette matinée de mardi, journalistes et badauds poireautent. Aux allures d'un site hautement névralgique, l'ambiance aux alentours est rendue troublante par un impressionnant déploiement de forces de l'ordre. Cà et là dans les parages, des fourgonnettes de la police renforcent le dispositif. Au-dessus du portail, le panneau indicatif des lieux renseigne sur la présence de cette armada CENA (Commission électorale nationale autonome).
Comme annoncé la veille, le mandataire de Sonko s'est introduit dans le siège de l'organe à l'heure indiquée (10 heures). Dehors, son nom est sur toutes les lèvres. «Ayib Daffé est toujours à l'intérieur. Et depuis un bon moment, nous attendons sa sortie pour voir s'il a pu obtenir cette fois ci...», rapporte par «live» Facebook un individu, avant d'être interrompu et sommé de reculer par trois limiers.
Plus tard, Ayib Daffé, fourré dans une veste bleue marine assortie d'une chemise grise, s'extrait des locaux de la Commission, une pile de documents entre les mains. Entouré du trio Abass Fall, Cheikh Tidiane Dieye et le notaire, il avance, l'air abattu, puis s'arrête. «Suite à la décision du Tribunal d'instance de Ziguinchor, nous avions saisi la CENA qui avait fait injonction à la DGE de nous remettre des fiches de parrainage. Elle a persisté dans son refus. Nous avons demandé à la CENA de se substituer pour nous remettre nos fiches. Nous avons été reçus par Ndari Touré, le secrétaire général de la Cena, qui nous a fait savoir que le Président Doudou Ndir était absent. Et que lui ne pouvait pas, en tant que secrétaire général, qui est chargé de l'administration, répondre à notre question, qui est de savoir où est-ce que la CENA en était sur le traitement de notre requête», a-t-il dit face à une forêt de caméras.
Une éminence grise de Sonko
Né en 1977 à Sédhiou, Ayib Daffé, lunettes claires sur un visage neutre, allure pondérée, charismatique par le gabarit, est à lui seul une machine politique à la disposition de Sonko. Bien plus qu'un simple mandataire, il jouit d'une confiance insoupçonnée auprès du principal opposant au pouvoir. Lequel d'ailleurs n'a pas hésité à lui confier l'intérim du Secrétariat général de l'ex-Pastef pour combler le vide laissé par la détention de Bassirou Diomaye Faye.
Si l'acte peut se révéler symbolique aux yeux des militants et observateurs de la scène politique, il faut aussi dire qu'il est plus qu'administratif dans l'entendement des proches des deux responsables. «Avant d'être un bras droit de Sonko, Ayib est avant tout un homme de confiance de Diomaye Faye. Les deux sont très liés. D'ailleurs, c'est ce dernier même qui est à l'origine de l'intégration de Ayib dans le parti. En termes politiques, outre son intégrité, il est tellement pourvu de propositions et d'idées fertiles que Sonko avait préféré ne pas l'exposer. C'était une façon de le protéger. C'est pourquoi, sachant ce que cela implique, le fait que Sonko le choisisse comme son mandataire en dit long», raconte un de ses proches.
Le goût du savoir comme le père, Balla Moussa Daffé
Mais comme tête pensante, le député n'a pas commencé à faire parler de lui une fois dans l'entourage du leader de Pastef. Très jeune, au lycée Ibou Diallo de Sédhiou où il décrocha le Bac en 1998, Mohamed Ayib Daffé s'était déjà révélé brillant devant ses camarades. Un fils de Balla Moussa Daffé, professeur agrégé de Pharmacie, ne saurait faire autrement. C'est sans doute l'ordonnance que le père lui a remise. Mieux, en classe de Terminale, c'est au niveau national qu'il confirma ses prouesses intellectuelles.
Il n'y a pas mieux placé qu'un père pour parler de son fils. «C'était un élève studieux, toujours fourré dans les livres, assoiffé de connaissances. Et aujourd'hui, grâce à cette curiosité intellectuelle, il a même su se démarquer à l'Assemblée nationale par la pertinence de ses interventions. Même si je ne partage pas tous ses points de vue sur le plan politique», témoigne Balla Moussa Daffé au sujet du juriste et specialiste du droit de l'environement.
Habitué des intrigues politiques
Ayib Daffé n'est pas, comme nombre de pastéfiens, novice dans la matière politique. Il dégage un semblant de fougue qui caractérise la plupart des proches de Sonko. Mais c'est un initié. Il a appris les intrigues politiques dans les partis et auprès des hommes politiques. Et, peut-être même il a été inspiré par un père connu du milieu. Balla Moussa Daffé a quand même été maire de Sédhiou et ancien ministre de la Recherche scientifique !
Un responsable de Benno bokk yaakaar, qui l'a pratiqué, lui voue un «immense» respect : «Lorsque nous devons partager un plateau, je sais qu'il va brandir comme d'habitude des textes qu'il maitrise parfaitement. Et qu'il manipule aussi. Mais la politique ce n'est pas que le texte. On s'adresse à des gens qui n'écoutent pas souvent. Mais, Ayib reste un homme bon.» Bref, c'est un «politicien professionnel» au sens de la définition de Sonko qui ne pouvait faire autrement que de s'adapter au «système»).
Car Ayib a, selon les indiscrétions, fréquenté le PDS, puis des proches de Macky Sall aussi comme l'ancien DAGE de la Présidence, Abdoulaye Ndour, limogé en 2018. Et il était courtisé, dans le cadre dans la bataille de Yoff par Abdoulaye Diouf Sarr. C'est que cet homme de confiance de Sonko n'a jamais voulu s'aventurer à militer à Sédhiou, lui qui est devenu un «Boy Dakan».
C'est seulement aux dernières Législatives, que le leader des Patriotes a souhaité qu'il profite de la décadence du Pos dans le Pakao et d'une méforme de l'Apr, pour mettre Sédhiou dans l'escarcelle de Yewwi askan wi. Ce qui l'a conduit à l'Assemblée nationale puisqu'il était la tête de liste départementale.
MACKY SALL APPELLE A UN ASSOUPLISSEMENT DES RÈGLES SUR LES CRÉDITS
Macky Sall, désigné, vendredi, à Paris, Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), a appelé à un assouplissement des ‘’règles de l’OCDE sur les taux du crédit et la durée des délais de grâce.
Dakar, 10 nov (APS) – Le président sénégalais, désigné, vendredi, à Paris, Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), a appelé à un assouplissement des ‘’règles de l’OCDE sur les taux du crédit et la durée des délais de grâce et des périodes de remboursement’’.
»(….) face aux limites de l’aide publique au développement, il me semble nécessaire de travailler à la révision des conditions d’accès au crédit export, en assouplissant les règles de l’OCDE sur les taux du crédit et la durée des délais de grâce et des périodes de remboursement’’, a déclaré Macky Sall qui participe au Forum de Paris sur la paix dont les travaux portent cette année, ‘’sur le suivi du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial de juin 2023’’.
Le Forum réunit des représentants d’États, d’organisations internationales, d’entreprises, de banques de développement, de fondations, d’ONG et d’autres acteurs du monde entier, selon les organisateurs.
A propos du suivi des Conclusions du sommet, Macky Sall estime dans son discours transmis à l’APS que si les organisateurs veulent ‘’sortir des sentiers battus’’, il leur ‘’’faudra être à la fois volontaristes et réformateurs pour changer de paradigmes’’.
Il a souligné que ‘’c’est par volontarisme que le G20 a pu admettre l’Afrique en son sein, et que les pays membres du FMI, lors de leurs dernières Assemblées, ont décidé d’augmenter les ressources du Fonds et d’octroyer au continent un 3e siège au Conseil d’administration’’.
Pour Macky Sall, ce sont là ‘’deux bonnes raisons de croire que la réforme de l’architecture financière mondiale est possible’’.
Selon lui, ‘’au fond, il ne s’agit pas de prôner une révolution, mais une évolution de la gouvernance économique et financière mondiale afin qu’elle soit plus inclusive et refléter mieux les réalités de son époque’’.
Il estime qu’il faut changer ‘’de paradigmes, parce que, ne l’oublions pas, l’objectif du Sommet de Paris était de baliser la voie pour la réforme du système financier international, l’amélioration de la protection de la planète et la mobilisation de ressources en faveur des pays les moins nantis par des financements à faible coût’’.
Macky Sall a expliqué que ‘’cela permettrait de mobiliser plus de ressources pour le financement des projets de développement et le soutien à l’investissement privé, pour une croissance et une prospérité partagées’’.
Il a ajouté qu’en outre, ‘’les banques multilatérales de développement devraient davantage simplifier leur procédures d’approbation pour mieux répondre aux besoins, souvent urgents des pays bénéficiaires’’.
Le chef de l’Etat a également mis l’accent sur la lutte contre l’évasion fiscale.
‘’De même, il me semble nécessaire d’accentuer la lutte contre les pratiques fiscales abusives (congés fiscaux abusifs) et illicites (évasion fiscale) qui privent les pays d’importantes ressources internes pour le financement du développement’’, a-t-il soutenu.
''une vraie injustice''
Selon lui, ‘’il est heureux que l’OCDE ait donné le ton sur ce sujet en adoptant en octobre 2021 l’Accord historique sur l’impôt minimum mondial de 15%’’.
Macky Sall a aussi évoqué ‘’la question inévitable de la justice climatique’’.
Il a rappelé que les pays en développement s’endettaient ‘’pour financer leurs projets sobres en carbone et résilients au changement climatique’’.
Selon lui, ‘’protéger le climat en aggravant son fardeau de la dette, alors qu’on pollue le moins et qu’on subit le plus les effets du réchauffement climatique est une vraie injustice’’.
Il a relevé que pendant ce temps, ‘’nous peinons à mobiliser les 100 milliards de dollars par an convenus pour soutenir le financement de l’action climatique des pays en développement’’.
Macky Sall a rappelé que ‘’nombre de pays africains font des efforts significatifs en matière de transition énergétique et de financement de projets verts’’.
Il a indiqué qu’à titre d’exemple, ‘’31% de nos capacités électriques installées du Sénégal proviennent de sources d’énergies renouvelables’’.
Le président de la République a souligné que l’ambition du gouvernement est ‘’de porter ce taux à 40% d’ici 2030 avec le soutien’’ de ses partenaires du partenariat de transition énergétique juste du JETP.
Le Président Macky Sall, a été désigné, vendredi, à Paris, Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P).
Le président de la République participe au Forum de Paris sur la paix dont les travaux portent cette année, ‘’sur le suivi du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial de juin 2023’’.
Le Forum de Paris sur la Paix 2023 réunit des représentants d’États, d’organisations internationales, d’entreprises, de banques de développement, de fondations, d’ONG et d’autres acteurs du monde entier, selon les organisateurs.
Le Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) a été rendu public lors du Sommet pour un Nouveau Pacte Financier mondial (NPFM) qui s’est tenu à Paris les 22 et 23 juin 2023.
Il offre ‘’une voie politique fondée sur des principes partagés pour s’assurer que toutes les voix sont entendues afin d’accroître les financements là où les besoins sont les plus importants’’.
Le Pacte se veut une feuille de route ‘’faisant consensus pour consolider les efforts à entreprendre dans les forums internationaux des mois à venir’’.
UNE MISSION AMERICAINE A DAKAR POUR LUTTER CONTRE LA PECHE ILLEGALE
Une mission d’experts et de diplomates, venue des USA séjourne au Sénégal pour lancer un projet dédié à la lutte contre la pêche non réglementée et non déclarée.
Une mission d’experts et de diplomates, venue des USA séjourne au Sénégal pour lancer un projet dédié à la lutte contre la pêche non réglementée et non déclarée.
« Cette mission, qui séjourne au Sénégal du 5 au 10 novembre, a reçu l’autorisation du Congrès américain pour élaborer, avec des partenaires étrangers, des politiques de lutte contre la pêche illégale, dans le cadre du Maritime Safe Act », a expliqué la diplomate américaine Tanya Renee Brothen dans les colonnes de L’Observateur.
Selon elle, le Maritime Safe Act est une Loi américaine adoptée en 2019 et dédiée à la lutte contre la pêche illégale. « Nous avons choisi cinq partenaires étrangers, dont le Sénégal, avec lequel nous allons lancer ce projet international », a-t-elle dit.
Tanya Renee Brothen explique que le Sénégal a été choisi parce qu’il souffre, au même titre que les États-Unis, des conséquences de la pêche illégale.
PROJET 100 000 LOGEMENTS, CINQ MILLE MAISONS DEJA CONSTRUITES
Cinq mille maisons ont été déjà construites dans le cadre du projet de l’Etat du Sénégal dit des « 100 mille logements », a révélé jeudi à Saly, Abdoulaye Seydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Cinq mille maisons ont été déjà construites dans le cadre du projet de l’Etat du Sénégal dit des « 100 mille logements », a révélé jeudi à Saly, Abdoulaye Seydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
« Nous étions à cinq mille unités d’habitation. Aujourd’hui, l’objectif qui est recherché, c’est d’arriver à vingt mille unités d’habitation » a dit Abdoulaye Seydou Sow, qui présidait l’ouverture de la sixième édition des journées de l’habitat qui se poursuivent ce vendredi, sur le thème ‘’ Mbour terre d’opportunités’’.
Le ministre annonce qu’en janvier, le projet entrera dans la phase de production massive, avec des promoteurs privés nationaux et internationaux qui ont été associés au projet.
COUPE DU MONDE, LES LIONCEAUX DEFIENT L’ALBICESTE SAMEDI
L’équipe nationale du Sénégal de football des moins de 17 ans entame la Coupe du monde de la catégorie en défiant l’Argentine, samedi, à 12 heures au Jalak Harupat Stadium (Indonésie).
Dakar, 10 nov (APS) – L’équipe nationale du Sénégal de football des moins de 17 ans entame la Coupe du monde de la catégorie en défiant l’Argentine, samedi, à 12 heures au Jalak Harupat Stadium (Indonésie).
Le deuxième match dans ce groupe D opposera la Pologne au Japon
Champions d’Afrique en titre, les protégés de l’entraîneur Serigne Saliou Dia sont très attendus pour cette deuxième participation du Sénégal au Mondial et veulent faire une bonne compétition.
»Le groupe vit bien. Ce sont de jeunes joueurs qui sont très solidaires et soudés. Ce sont des jeunes qui ont envie de faire de bonnes choses. C’est dans ce sens qu’on les éduque, pour qu’ils aient un esprit irréprochable qui va leur permettre de jouer sans complexe’’, a confié Serigne Saliou Dia.
Emmenés par leur capitaine Amara Diouf, meilleur buteur de la CAN des moins de 17 ans avec 5 buts, les jeunes sénégalais ont fait une bonne phase de préparation.
L’équipe du Sénégal a enregistré deux victoires face au Panama (4-0) et à l’Ouzbékistan (3-1). Elle a fait match nul contre la Russie avant de rejoindre l’Indonésie. Les U17 se sont imposés, mercredi, face à Persib de Bandung, une équipe U19 locale, sur le score de 6-1.
Samedi, Amara Diouf et ses partenaires vont défier les Albiceleste.
La Coupe du Monde des moins de 17 ans est le seul trophée qui manque au Palmarès de l’Argentine, vainqueur à trois reprises de la Coupe du Monde chez les Séniors. Elle a été sacrée à cinq reprises dans la catégorie des U-20.
AFRICTIVISTES TANCE LE REGIME DE MACKY SALL
L’ONG AfricTivistes est très en colère contre l’emprisonnement d’opposants et d’activistes au Sénégal.
Dans un communiqué rendu public hier, l’Ong Africtivistes rend compte de l’emprisonnement d’opposants et d’activistes au Sénégal. Selon elle, la Constitution sénégalaise garantit en son Article 8 à tous les citoyens des libertés individuelles fondamentales parmi lesquelles la liberté d’opinion et la liberté d’expression.
L’ONG AfricTivistes est très en colère contre l’emprisonnement d’opposants et d’activistes au Sénégal. Selon elle, la Constitution sénégalaise garantit en son Article 8 à tous les citoyens des libertés individuelles fondamentales parmi lesquelles la liberté d’opinion et la liberté d’expression. «Elle le réaffirme dans son Article 10 en indiquant que chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public. Des principes garantis et protégés par l’Article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et l’Article 9 de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples. AfricTivistes condamne fermement toutes les formes de censure illégales sur internet, en particulier celles qui ont un impact disproportionné sur la liberté d’expression, la liberté d’information et la liberté de réunion. Nous déplorons également le fait qu’il n’existe pas de mesures incitatives au niveau national ou régional qui poussent les autorités à respecter les droits», informe un communiqué.
Dans le texte, l’ONG invite le gouvernement du Sénégal à respecter les droits et libertés fondamentaux à honorer ses engagements régionaux et internationaux pour garantir les droits des citoyens pour un processus électoral pacifique transparent et inclusif en février 2024.
L’ONG s’inquiète du fait que le Président Macky Sall «a une nouvelle fois fustigé les réseaux sociaux en les qualifiant de “nouvelles formes de perturbation de l’ordre public et de déstabilisation nationale”». D’après AfricTivistes, cette déclaration est faite quelques jours après l’arrestation de citoyens « pour “diffusion illégale de documents” via leur espace virtuel, ce qui est une atteinte à leur liberté d'expression et à leur droit à l’information». «Dès son accession au pouvoir en 2012, le premier acte fort que Macky Sall a posé à l’encontre des acteurs du cyberespace était d’expulser du Sénégal le célèbre blogueur et militant pro-démocratie tchadien Makaila Nguebla en mai 2013. Dans plusieurs de ses sorties, le chef de l’Etat sénégalais a lancé des piques à l'endroit des utilisateurs des réseaux sociaux. “D’oisifs errants” où tout simplement de qualifier le cyberespace de “zone de non-droit”, le président de la République ne s’est jamais privé de tancer les réseaux sociaux. Mais à la différence de ses autres sorties, il a cette fois-ci comparé les “dérives” d’usage dans ces plateformes numériques aux menaces que représentent le terrorisme, le trafic de drogues, la piraterie maritime, les réseaux d’émigration clandestine…Le président de la République n’en est pas à son coup d’essai. En mai 2021, lors de l'inauguration d’un hôpital régional, il avait proféré des menaces à peine voilées à l’endroit des jeunes qui affichent un engagement citoyen pour le meilleur et souvent pour le pire, à travers les réseaux sociaux», renseigne le document.
FINANCEMENTS ET OPPORTUNITES DU NUMERIQUE AU MENU DE LA DEUXIEME JOURNEE DU FORUM DU RADU
Des panels sur la maturation des grands projets et la mobilisation des financements, la contribution des partenaires dans le cadre de l’accompagnement des Delivery Units en Afrique et les opportunités du numérique
Diamniadio, 10 nov (APS) – Des panels sur la maturation des grands projets et la mobilisation des financements, la contribution des partenaires dans le cadre de l’accompagnement des Delivery Units en Afrique et les opportunités du numérique pour le suivi et évaluation des politiques publiques sont au menu, ce vendredi, de l’agenda de la deuxième journée du Forum africain des Delivery Units.
Le premier panel sur la maturation des grands projets et la mobilisation du financement servira de cadre d’échanges pour mettre en lumière l’importance cruciale de la phase maturation des grands projets mais aussi l’application de méthodologies et d’approches innovantes pour structurer les grandes initiatives.
Le deuxième panel portera sur les opportunités qu’offre le numérique pour le suivi et l’évaluation des politiques publiques en Afrique.
La première édition du forum du Réseau africain des Delevery Units (RADU) s’est ouverte ce jeudi au centre de conférence internationale Abdou Diouf de Diamniadio.
Ce forum qui se tient sur deux jours (jeudi et vendredi) est organisé par le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE), le RADU Sénégal en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)
ELIMINATOIRES CM 2026, ALIOU CISSE RECONDUIT LE MEME EFFECTIF
Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a publié, jeudi, la liste de 26 joueurs convoqués pour les matchs contre le Soudan du Sud et le Togo comptant pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 Zone Afrique.
Dakar, 10 nov (APS) – Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a publié, jeudi, la liste de 26 joueurs convoqués pour les matchs contre le Soudan du Sud et le Togo comptant pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 Zone Afrique.
Il a reconduit les mêmes joueurs convoqués le mois dernier en match amical face au Cameroun.
Les Lions affrontent le 18 novembre le Soudan du Sud au Stade Maitre Abdoulaye Wade de Diamniadio. Sadio Mané et ses partenaires se déplaceront le 21 novembre à Lomé pour défier le Togo.
Les Lions ont participé aux deux dernières Coupes du monde (Russie 2018 et Qatar 2022). Le Sénégal a été éliminé en huitième de finale de la Coupe du Monde au Qatar en novembre 2022.