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8 juin 2025
KONTÉ PEULH, SANCTUAIRE POUR LES DÉFICIENST MENTAUX
Situé au Nord-Est, à 28 kilomètres du village chef-lieu de commune, Konté Peulh compte 286 âmes. Sa particularité : on y soigne des déficients mentaux. Actuellement, 300 malades y sont en traitement par la médecine traditionnelle
Konté Peulh, un hameau situé dans la commune de Kahène, département de Koumpentoum, est un havre de paix pour les malades mentaux. Plus de 300 y sont présentement soignés et très bien traités. À la grande satisfaction de leurs familles.
Médina Kanéne Malick est un village de la commune de Kahène, dans le département de Koumpentoum. Il est composé de deux hameaux : Konté Wolof et Konté Peulh ou encore Saré Alpha dans les documents administratifs. Situé au Nord-Est, à 28 kilomètres du village chef-lieu de commune, Konté Peulh compte 286 âmes. Sa particularité : on y soigne des déficients mentaux. Actuellement, 300 malades y sont en traitement par la médecine traditionnelle.
Pour se rendre dans cette localité, en période d’hivernage, c’est un véritable parcours du combattant. Dès la tombée des premières pluies, les habitants éprouvent d’énormes difficultés pour rallier les autres villages à cause d’un ravin qui fait obstacle, mais aussi de l’absence de pistes praticables. Après un voyage tumultueux, marqué par plusieurs chutes, nous parvenons à accéder au village. À l’entrée, un grand puits où se retrouvent les femmes pour faire le linge. Les hommes s’y aventurent également pour abreuver leurs animaux. Le village est comme une grande maison. Ici, c’est une seule famille (la famille Diallo) qui peuple le village, tout le monde est parent et les concessions sont juste séparées parfois par des murs de clôture.
Nous dépassons quelques concessions avant d’arriver à celle du chef de village, qui est également l’aîné de la famille Diallo, Thierno Mamadou Diallo. Une grande maison, avec une cour imposante et de nombreuses chambres tout autour. Dans cette maison, il y a d’un côté la famille du patriarche, ou émane l’odeur de la bouillie. Il est 10 heures, c’est le moment du petit déjeuner. De l’autre côté, des chambres devant lesquelles sont assis les malades. L’un d’eux nous aborde. Il veut qu’on le prenne en photo. Le malade, un ancien émigré, a fait le tour de l’Europe. Il parle plusieurs langues (français, anglais, italien, espagnol). Nous le mettons au défi avec notre espagnol approximatif. Il répond avec une telle aisance, et veut continuer la discussion. Avant de prendre congé de lui, nous accédons à sa demande et le prenons en photo. Très content et en rigolant, il nous lance un reconnaissant « Merci ». Nous traversons la cour et suivons une femme qui nous montre la demeure du vieux Diallo. Une case en paille, avec une porte en zinc. Nous retrouvons, à l’intérieur, le chef de la concession, assis sur son lit en bois, recouvert d’un drap blanc orné de dessins de fleurs roses. Des mallettes superposées meublent, de part et d’autre, la chambre. L’homme, de teint noir, âgé de 65 ans, vêtu d’un kaftan vert sombre, se lève pour nous accueillir. Il nous invite à nous asseoir sur une natte.
Une tradition de père en fils
Dans cette localité, composée essentiellement de peulhs, la principale activité économique demeure l’agriculture. Mais, si aujourd’hui, ce hameau est connu de tous, et est si populaire, c’est plutôt grâce à une autre activité : le traitement de déficients mentaux. Ce lieu est un véritable sanctuaire pour les malades mentaux venus de tous les coins du monde pour se soigner. En effet, ils y viennent, s’y soignent et y retrouvent une vie normale. « Ils sont entretenus, nourris et protégés. Nous mangeons la même chose et utilisons les mêmes objets », ajoute le guérisseur. Dans ce petit village, pratiquement tous exercent ce métier de guérisseur, qui est transmis de père en fils. Le chef de village de Saré Alpha et une trentaine de ses frères ont hérité de ce don de leur père qui lui-même l’a hérité de son père. Ils ont, à leur tour, transmis cette science à leurs enfants. Aujourd’hui, Mamadou Thierno Diallo est épaulé par une dizaine de ses enfants dans le traitement de plus de 300 malades mentaux qu’il a à sa charge. Ce lieu, qui n’a rien à envier aux centres de santé mentale, a accueilli des milliers de déficients au fil des ans. Ils viennent de partout du pays, de la sous-région et même de l’Occident. Selon le vieux Diallo, il n’y a pas un jour où il ne reçoit pas de malades. D’ailleurs, au moment où il échangeait avec nous, un patient du village de Maka Colibantang était en chemin. C’est sur le chemin du retour que nous avons aperçu une voiture blanche transportant le malade. Dans la cabine, à l’arrière, on voit un homme bien muselé, assis entre deux personnes.
Des patients arrivent dans ce village, malades et y repartent guéris. Ils sont plusieurs à passer par là, certains même nous viennent de l’hôpital Dalal Xél de Thiès, souligne le chef de village. Pour les soigner, les guérisseurs s’appuient sur le coran, de la poudre et des herbes. Ils leur font prendre des bains mystiques pour conjurer le mauvais sort. La durée des soins peut aller jusqu’à 5 ans. « Si la maladie est récente, elle peut être guérie en moins d’une année. Parfois, la guérison peut prendre beaucoup de temps », informe Mamadou Saliou, petit frère du chef de village.
Au début de leur traitement, les malades violents sont isolés dans des chambres ou des maisons conçues à cet effet, sous haute surveillance, parce qu’ils peuvent constituer un danger pour eux-mêmes et pour les autres. Une fois qu’ils vont mieux, ils intègrent la maison avec les membres de la famille. Ils accompagnent les enfants dans les champs, s’occupent des animaux. Ils font tout, à tel enseigne qu’on les confond souvent avec les membres de la famille. Au moment de l’entretien, un adolescent qui, visiblement, vient de quitter les champs, entre dans la maison et s’adresse à notre interlocuteur, en nous serrant la main. « Les gars disent qu’ils veulent boire du thé », dit-il.
Un appel à l’État
Cet ado qui, aujourd’hui, jouit apparemment de toutes ses facultés mentales, était très malade il y a encore deux ans. Il utilisait ses selles pour s’enduire le visage et le corps, se souvient le guérisseur. Il nous montre une fille qui, elle, vient de Koungheul. Cette dernière, avec une amulette rouge, en forme de collier, autour du cou, distribue le déjeuner. Interrogée, la jeune fille dit se sentir bien à Konté Peulh et ne veut plus rentrer. Chez Ousmane Diallo, un autre frère du chef de village, une jeune fille, venue de la République de Guinée, s’active dans la cuisine pour le repas de midi. Une fois ces malades complétement guéris, leurs parents viennent les chercher. D’autres, par contre, restent des années sans voir quelqu’un venir les récupérer.
Les guérisseurs n’ont pas manqué de lister les nombreuses difficultés qu’ils rencontrent dans cette mission, appelant ainsi l’État à les accompagner. Selon eux, la principale difficulté reste l’alimentation. Nourrir un si grand nombre de personnes exige beaucoup de moyens. « Un sac de riz ne fait pas plus de 2 jours », révèlent-ils. En effet, la prise en charge pose un problème. Ils estiment que ce que les parents donnent, quand ils amènent leurs malades, est très insuffisant. Cette somme ne peut même pas couvrir la prise en charge pour un mois. Ils ont relevé d’autres problèmes qui gangrènent ce petit village frontalier avec la Gambie : l’électricité et le bitumage de la route Kahéne-Kawsara 14-Médina Kanène Malick. La réalisation de ce tronçon facilitera la mobilité des nombreuses personnes qui empruntent cet axe. Et enfin, avec l’électrification, la zone sera mieux sécurisée.
Historique du village
Konté Peulh est créé en 1956 par un peulh, du nom de Djily Dia, qui avait quitté Konté Wolof. C’était une forêt sombre où vivaient beaucoup d’animaux. Durant la même année, son enfant a été attaqué par un lion et a succombé. C’est ainsi qu’il a été contraint de partir avec le reste de sa famille. En 1957, Diouma Diallo, le père de l’actuel chef de village, arrive à Konté Peulh avec ses deux épouses et son neveu, après avoir tout perdu dans l’incendie de sa maison à Koungheul. Il s’installe dans cette forêt, malgré les avertissements de ses parents. En ce moment-là, un seul puits était fonctionnel pour les habitants. Il n’y avait pratiquement rien à manger. Diallo père était un grand marabout, un érudit qui était connu de tous et surtout de grandes personnalités religieuses de ce pays. Il avait noué des relations d’amitié et de fraternité avec beaucoup de ces dernières. « Serigne Abdou Lakhat, Serigne Abdoul Aziz Sy « Dabakh », Baye Niass, Thierno Mountaga Tall, Thierno Mamadou Seydou Ba de Médina Gounass, Serigne Fallou Mbacké, Serigne Abdoul Khadre, tous étaient ses amis », confie son fils. « Eux tous, je les ai vus de mes propres yeux. J’y suis allé avec mon père », déclare le chef de village. Des autorités étatiques, également comme l’ancien Président Senghor, qui a eu à le décorer, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade (avant d’être Président), sont venus à Kahène et l’ont rencontré. « Macky Sall, avant qu’il ne soit Président, est venu à plusieurs reprises à Kahène avec son homonyme Macky Gassama qui était un ami intime de mon père », dit Thierno Mamadou Diallo. Selon lui, la vie de son père était très simple, il n’était pas emporté par les plaisirs mondains. Il ne demandait pas de service, et quand on lui donnait quelque chose, il offrait tout à ses voisins. « Toutes ces mallettes que vous voyez-là étaient pour lui, on lui donnait des habits mais, il préférait toujours ses haillons. De mon existence, je l’ai vu très rarement porter des habits neufs. Des chaussures, il n’en portait jamais », avance-t-il. En 1958, est né l’actuel chef de village, une année après leur installation à Konté Peulh. Il est le premier enfant né dans le village. Son père l’envoie apprendre le coran. Au décès de son père, il lui succède au titre de chef de village.
GUY MARIUS SAGNA, LE NOUVEAU VISAGE DES PATRIOTES
Ousmane Sonko, emprisonné depuis le mois de juillet 2023 et rayé des listes électorales, Pastef a besoin d’un leader qui reprenne le flambeau de la lutte
Ousmane Sonko, emprisonné depuis le mois de juillet 2023 et rayé des listes électorales, Pastef a besoin d’un leader qui reprenne le flambeau de la lutte. Et qui pourrait constituer une alternative, pour le scrutin présidentiel de février 2024, en cas d’empêchement du leader incarcéré. Dans ce sens, Guy Marius Sagna se détache.
L’information est tombée comme un coup de massue. La radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales semble indiquer que le chef de l’ex-Pastef voit ses chances de participer au prochain scrutin présidentiel être réduites à néant. En attendant que le maire de Ziguinchor règle ses démêlés judiciaires, le landerneau politique est en ébullition et chaque camp travaille à asseoir son leadership. Si la question de la succession du maire de Ziguinchor est taboue dans les rangs patriotes, les différentes instances du parti aujourd’hui dissoutes se disent toujours en ordre de bataille à l’approche du démarrage (27 septembre) de la collecte des parrainages. L’ex-parti Pastef va-t-il se lancer dans la quête d’une alternative à Sonko ?
En tout cas, le ballon de sonde a été lancé par le vice-président Diallo Diop, chargé du panafricanisme et des questions mémorielles du Pastef. Selon le secrétaire général du RND, le Pastef, qui a été dissous le 31 juillet 2023, aura bien son candidat pour la Présidentielle de 2024. ‘’Pastef aura un candidat à la Présidentielle’’, avait-il déclaré.
Aujourd’hui, le parti a besoin de lieutenants qui mènent les troupes. Sur ce chantier, Guy Marius Sagna, député Pastef se détache. Sa tournée en Europe a été un succès populaire. Or, les autres responsables, Birame Soulèye Diop et Bassirou Diomaye Faye, semblent souffrir d’un déficit d’image (pour le premier) ou demeurent dans les geôles de régime de Macky Sall, pour le dernier nommé.
Le ‘’député du peuple’’ face aux défis du jeu des alliances politiques et des compromis
Sur le plateau de France 24, le député n’a pas dérogé à la ligne du parti, annonçant qu’Ousmane Sonko demeure l’unique candidat du parti et qu’un plan B n'est pas encore à l’étude auprès de ses sympathisants et militants.
Toutefois, selon plusieurs observateurs, l’activiste pourrait constituer une alternative crédible pour succéder à Ousmane Sonko comme potentiel candidat, à défaut d’incarner le leadership de la formation politique. Le nouveau député du peuple s’est illustré par son intransigeance et sa perspicacité dans les débats au sein de l’hémicycle.
Guy Marius Sagna, qui fait ses gammes au sein du mouvement Frapp/France dégage, s’est forgé une carapace de lutteur infatigable et est doté d’une importante capacité oratoire capable de galvaniser les foules. Ce travailleur social se veut un chevalier blanc et entend lutter contre toute forme d’injustice autour de différents combats qui lui tiennent à cœur : défense des droits civiques, des salariés, des étudiants, des villageois, de l’environnement…
Guy Marius Sagna, ex-militant du Rassemblement des travailleurs africains - Sénégal (RTA-S) a fait de la lutte pour les droits de ses concitoyens son cheval de bataille. Une candidature de l’ex-Pastef porté par Guy Marius Sagna aura aussi l’avantage de ne pas souffrir d’un déficit d’image et de bénéficier d’une certaine notoriété. Guy Marius Sagna, qui est l’une des figures de proue de l’antisystème et dans la lutte contre la corruption pourrait apparaître comme un candidat rassembleur au-delà de Pastef.
Cet assistant social, qui se définit comme panafricaniste, n’hésite pas à donner de sa personne pour lutter contre toute forme d’injustice sociale et pour la défense des opprimés.
Par contre, sa rigidité et ses positions radicales sur un certain nombre de questions peuvent s’avérer comme un obstacle. L’ex-Pastef est membre de YAW qui est aussi composée par un enchevêtrement de diverses forces politiques dont il faut ménager les intérêts et les susceptibilités. De ce fait, son caractère irréductible et inflexible pourrait s’avérer préjudiciable pour faire l’unanimité autour d’une candidature de Guy Marius Sagna.
Son passé d’activiste peut aussi nuire à sa candidature en suscitant l’hostilité du patronat et des milieux d’affaires étrangers qui n’ont pas oublié ses positions anti-françaises et contre le franc CFA.
Guy Marius Sagna clone parfait d’Ousmane Sonko dans l'engagement et le discours
Selon l’analyste politique Mamadou Sy Albert, Guy Marius serait le candidat idéal pour l’ex-Pastef, car il est devenu l’un des visages des patriotes et a une forte convergence de vues avec le mouvement d’Ousmane Sonko. ‘’Guy Marius Sagna entretient une relation étroite avec Sonko et a fait gagner le parti à Ziguinchor. Sur le plan idéologique, il incarne parfaitement le discours antisystème, anti-impérialiste d’Ousmane Sonko. Son mouvement Frapp/France dégage est largement connu des Sénégalais et son engagement qui ne souffre d’aucun doute est bien antérieur à celui de Pastef’’, affirme-t-il.
Mais d’après l’analyste, le parlementaire doit surmonter quelques obstacles, comme la méfiance des milieux d’affaires et de la France à son égard. ‘’Guy Marius Sagna, qui a déjà affiché son opposition à la présence économique française au Sénégal et au franc CFA, doit jouer les équilibristes. Il doit convaincre les électeurs que sa lutte et son engagement visent la politique française en Afrique et non à la France en tant que telle. Il dispose d’une image positive auprès des populations, ce qui constitue un atout non négligeable dans un scrutin présidentiel très ouvert’’, conclut-il.
L'ULTIME PIÈGE
Remodelé afin de le rendre plus ‘’atteignable’’ pour les candidats à la candidature, le parrainage n’en demeure pas moins décrié et dangereux pour beaucoup d’aspirants à la magistrature suprême
Cinq ans après, revoilà le parrainage présidentiel. Cette épreuve fatidique destinée à réguler le nombre souvent pléthorique de candidatures à l’élection présidentielle au Sénégal. Ce 27 septembre a marqué le début des opérations de collectes de parrains indispensables pour participer au scrutin du 25 février 2024. Comme en 2019, lorsqu’il avait permis de passer de 80 déclarations d’intention de candidature à 5 candidats retenus pour la présidentielle, le parrainage va faire son effet pour réduire le nombre de participants au scrutin de février prochain. De manière juste ou pas, là réside de nombreuses réserves sur ce filtre électoral.
Décrié en 2019, interdit même par la Cour de justice de la Cedeao (communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), suite à un procès contre l’Etat du Sénégal, le parrainage s’est tout de même maintenu dans l’attelage électoral sénégalais. Fort d’un dialogue national en juillet dernier, il a tout de même été modifié, rendu moins contraignant. Alors qu’il exigeait entre 0,8 et 1% du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral, désormais, il faudra une liste constituée d’un minimum de 0,6 % et d’un maximum de 0,8% des électeurs du fichier électoral général. Ces chiffres sont représentatifs du minimum de 44 231 électeurs et 58 975 électeurs pour le maximum. Sans oublier qu’une partie de ces électeurs-parrains doit obligatoirement provenir de sept régions au moins à raison de deux mille au moins par région.
Des modifications qui ne convainquent pas
Autre modification apportée à ce filtre électoral, le parrainage par des parlementaires ou par des chefs d'exécutif territoriaux. Ceux qui ont choisi cette voie devront rassembler l’avis favorable d’au moins 13 députés, ou le parrainage d’une liste de 20 % des présidents de conseil départemental et des maires sur l'ensemble du territoire national, soit 120 élus.
Hier, le directeur général des Élections a organisé une séance de remise et d’information sur le modèle de la fiche de collecte des parrainages en format papier et électronique. Une séance organisée à l'intention des candidats à la candidature ou leurs mandataires, avec la précision que ces derniers ‘’doivent se munir de la lettre de désignation dûment signée par le candidat à la candidature”.
A l'issue des deux mois que va durer le délai imparti à ces opérations, un premier enseignement sera tiré de la période de dépôt des parrainages : qui sera réellement candidat ? En effet, une grosse incertitude persiste concernant une figure incontournable de l’élection présidentielle de février 2024 : la participation ou non du leader de l’opposition, Ousmane Sonko, de même que l’option d’un plan B pour son entourage politique dont le parti, Pastef, a subi une dissolution administrative.
Les fiches de parrainage refusés au mandataire d’Ousmane Sonko
Condamné pour ‘’corruption de la jeunesse’’ dans le cadre d’un procès où il était accusé de viols, emprisonné et radié des listes électorales, le maire de Ziguinchor reste malgré tout éligible, selon ses partisans, qui estiment qu’aucune des trois procédures judicaires qui le vise (procès pour viol ; accusation de diffamation contre Mame Mbaye Niang ; et divers accusations d’appel à l’insurrection et de lien à une entreprise terroriste) n’est définitive devant la justice.
C’est en ce sens que le mandataire national et coordonnateur national du parrainage du candidat de la coalition Sonko Président 202 s’est rendu hier à la Direction Générale des Elections pour la séance de remise et d'information des fiches de collecte des parrainages. Toutefois, Ayib Daffé n’a pas été autorisé à retirer les fiches. En effet, dénonce le député, ‘’ils nous ont opposé un refus infondé, un refus illégal et arbitraire de nous remettre des fiches. Un refus qui serait basé sur des instructions reçues de l'autorité de ne pas remettre des fiches au candidat Ousmane Sonko’’.
Pourtant, le mandataire assure qu’un dossier complet avec notamment la notification du mandataire, du coordonnateur national du parrainage et les 14 délégués régionaux et les suppléants. Ainsi, estime Ayib Daffé, le refus n’est ‘’basé sur rien du tout, parce qu’il ne m'a cité aucun article, aucun code, aucune disposition, aucun acte administratif. Donc à notre grand étonnement, c'est un véritable apartheid électoral, un véritable détournement du processus électoral de l'arbitraire et de la forfaiture’’. Le mandataire national du parrainage du candidat de la coalition Sonko Président 2024 annonce un recours.
Ayib Daffé, député Pastef : ‘’un véritable détournement du processus électoral de l'arbitraire et de la forfaiture’’
Si les militants de l’ex Pastef pensent à un plan B pour sécuriser leur participation au scrutin en cas de blocage de la candidature d’Ousmane Sonko, ce dernier devra déposer un dossier de parrainage et se révéler aux yeux de tous. Car, comme précisé par l’arrêté 25 septembre 2023 032005 fixant le nombre d’électeurs et d’élus requis pour le parrainage d’un candidat ainsi que les formats et contenus des fiches de collecte des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 24 février 2024, les mandataires venus déposer ‘’doivent se munir de la lettre de désignation dûment signée par le candidat à la candidature”.
A l’exception des candidats de l’ex Pastef, de Taxawu Seneegal, du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de la majorité, qui sont assurés, au besoin, de décrocher un parrainage d’élus, les nombreuses autres candidatures sont soumises au stress du parrainage citoyen. Jusqu’ici, plus de 70 candidats à la candidature ont été annoncés. D’abord, une floraison d’anciens premiers ministres : Idrissa Seck, Mahamadou Boun Abdallah Dionne, Souleymane Ndéné Ndiaye, Aminata Touré ‘‘Mimi’’. Viennent ensuite Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, Déthié Fall du Parti républicain pour le progrès (PRP), Pape Djibril Fall, député les Serviteurs, Babacar Diop, maire de Thiès, Aïda Mbodji, Malick Gakou du Grand Parti, Mary Teuw Niane, ancien ministre de l’enseignement supérieur, Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Energie, Mame Boye Diao, ex directeur de la Caisse de dépôts et Consignations, Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, etc…
Plusieurs candidats dans l’incertitude
Lorsque ce même phénomène de multiples déclarations de candidature s’était présenté en 2019, seuls 27 dossiers avaient été effectivement déposés au Conseil Constitutionnel, dont 5 retenus : Madické Niang, Issa Sall, Macky Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko. D’où la crainte d’une élimination arbitraire de certaines candidatures.
Si le parrainage des élus ne devrait pas poser trop de problèmes, le parrainage citoyen consiste au fait qu’un électeur ne peut parrainer qu'un candidat. En cas de présentation d’un même parrainage par deux candidats, seul le premier arrivé est pris en compte. De ce fait, la position dans l’ordre de dépôt devient un enjeu déterminant.
Selon l’arrêté du ministère de l’Intérieur, ‘’le surplus de parrains par rapport au maximum fixé, pour chaque type de parrainage, est considéré comme nul et non avenu et n'est pas tenu en compte lors du contrôle.’’ Mais entre les textes et la réalité, les stratégies politiques peuvent s’avérer particulièrement malsaines. D’autant plus que l’opposition politique ne dispose pas du fichier électoral sur lequel l’on peut se référer pour vérifier ce qui a été fait.
Le F24 annonce la saisine de la Cour de Justice de la Cedeao
Aussi, bien qu’ils peuvent se faire parrainer par des élus, certains partis politiques et coalitions se lancent dans la collecte de parrainages pour sécuriser leur dossier et par la même occasion créer d’autres doublons. Pour éviter que ‘’le parrainage ne demeure pas une nébuleuse faisant planer une incertitude totale sur la participation de nombreux candidats’’, les membres de la Plateforme F24 et l'Union sociale et Libérale (USL) ont adressé à la Commission de la CEDEAO et à sa Présidence des correspondances de dénonciation et de demande de sanctions contre les dirigeants de la République du Sénégal pour manquements aux obligations communautaires.
En refusant de retirer cette loi, dont la cour de justice de la Cedeao a ordonné la suppression, les organisations politiques et de la société civile estiment que le Sénégal est en ‘’violation grave des droits humains et maintien d’une législation antidémocratique.’’
En attendant l’issue de cette nouvelle affaire, ces organisations comptent œuvrer pour que le parrainage cesse ‘’d’être une arme létale entre les mains du gouvernement qui s’octroie le pouvoir ultime de sélectionner selon son bon vouloir les admissibles à la conquête du pouvoir.’’ Pour cela, ils comptent se mobiliser pour réclamer la mise à disposition du fichier électoral à tous les candidats dans un délai permettant un contrôle fiable des parrainages, et la mise en place d’un dispositif consensuel permettant une maîtrise et un contrôle du logiciel de contrôle des parrainages par l’ensemble des informaticiens délégués par les candidats.
Omar Blondin Diop, plutôt la mort que l'esclavage
UNE ÉTOILE FILANTE DE L'ÈRE SENGHOR
C'était un fervent opposant à la politique menée par le président Léopold Sédar Senghor, ami du président français Georges Pompidou, dans un contexte post-indépendance. 50 ans ont passé et pourtant la figure d’Omar Blondin Diop ressurgit (1/5)
Le 11 mai 1973, Omar Blondin Diop, 26 ans, est retrouvé mort dans sa cellule de la prison de l’île de Gorée. Cet intellectuel et militant sénégalais était un fervent opposant à la politique menée par le président Léopold Sédar Senghor, ami du président français Georges Pompidou, dans un contexte post-indépendance. 50 ans ont passé et pourtant la figure d’Omar Blondin Diop ressurgit.
L’avenir d’aucun peuple africain ne sera reluisant avec des putschs à répétition, perpétrés par des soldats qui font mal le travail pour lequel ils sont payés : défendre la patrie, protéger le peuple et braver l’ennemi, estime Jean-Baptiste Placca
RFI |
Dianke Wally de SenePlus |
Publication 01/10/2023
Le continent africain est souvent le théâtre de coups d'État et de prises de pouvoir militaires, suscitant ainsi l'inquiétude et le désespoir des populations. Dans sa chronique hebdomadaire, le journaliste-éditorialiste de RFI Jean-Baptiste Placca souligne le paradoxe selon lequel les peuples africains, désespérés, en viennent à acclamer des putschistes qu'ils n'ont pas choisis et dont ils ignoraient parfois l'existence. Il met en lumière l'appétit grandissant pour le pouvoir au sein de certaines armées africaines, une situation qui semble condamner le continent à subir ces événements préjudiciables.
Dans cette chronique, Placca revient sur l'interview accordée par le capitaine Ibrahim Traoré, à l'occasion du premier anniversaire de sa prise de pouvoir à Ouagadougou. Il mentionne également la révélation récente d'une tentative de coup d'État, qui aurait pu compromettre cet événement commémoratif. L'auteur souligne toutefois la fragilité des accusations portées contre les putschistes, qui semblent manquer de preuves convaincantes, et invite les citoyens à témoigner pour renforcer un dossier encore peu solide.
Placca soulève également la question du vocabulaire employé par le capitaine Traoré pour qualifier ses camarades putschistes. En évoquant les "valets locaux de l'impérialisme", le dirigeant burkinabè utilise un vocabulaire marxiste qui rappelle les discours des Comités de défense de la révolution d'autrefois. L'auteur remet en question la pertinence de cette dialectique, qui a été utilisée pour détourner l'attention des véritables enjeux auxquels sont confrontés les peuples africains. Il rappelle que cette idéologie a été un échec politique, économique et en termes de droits de l'homme.
Concernant la notion d'impérialisme, Placca souligne que toutes les puissances ont leurs velléités impérialistes, que ce soit les Russes, les Américains ou même la France. Il estime que l'Afrique doit construire sa propre résilience face à l'appétit des impérialistes, en développant une mentalité et une détermination propres, plutôt que de compter sur ce type de discours qui a déjà montré ses limites.
L'auteur admet cependant que le dirigeant burkinabè a le droit de dénoncer une tentative de coup d'État visant à le renverser. Néanmoins, il rappelle que ce même capitaine Traoré est arrivé au pouvoir par un coup d'État et a été acclamé par le peuple, bien qu'il ne soit pas légitimement soutenu par ce dernier. Placca souligne ainsi le paradoxe selon lequel les peuples, désabusés et en quête d'un sauveur, sont prêts à subir des militaires au pouvoir, sans savoir réellement ce qu'ils apporteront de bon ou de mauvais.
Dans le dernier paragraphe de sa chronique, Placca met en évidence le lien entre la stabilité d'un pays africain et la qualité de son armée. Il souligne que les nations qui progressent réellement en Afrique sont celles qui disposent des meilleures armées, composées de militaires qui ne répriment pas violemment les populations, ne se livrent pas à des guerres de pouvoir dans la capitale et qui sont capables de défendre la patrie et le peuple face à l'ennemi. Selon lui, l'avenir de l'Afrique ne pourra être radieux s'il est ponctué de coups d'État répétés, perpétrés par des soldats qui ne remplissent pas leur mission première.
Leader du Parti diisoo-Mouvement pour l’espoir et le développement, le Dr. Ibnou Taimiya Sylla a annoncé samedi sa candidature à la présidentielle du 25 février 2024.
Leader du Parti diisoo-Mouvement pour l’espoir et le développement, le Dr. Ibnou Taimiya Sylla a annoncé samedi sa candidature à la présidentielle du 25 février 2024. Face à la presse, il a d’emblée admis qu’occuper le fauteuil de Président de la République du Sénégal est à la fois un honneur et un défi immense. « C’est un honneur parce que présider aux destinées du pays ou ont vécu des hommes tels que Mamadou Lamine Drame, Maba Diakhou Ba, Cheikh Ahmadou Bamba, Fodé Kaba Doumbouya, Elhadji Malick Sy entre autres est un privilège que Dieu le tout puissant n’accorde pas à tout le monde », a-t-il fait savoir. L’expert en Réseaux et Télécommunication ajoute, toutefois, que « cela constitue un formidable défi car le Sénégal a besoin de construire aujourd’hui un nouveau projet de société basé sur ses spécificités tout en s’ouvrant sur un monde de plus en plus globalisé avec ses nombreux dégâts collatéraux ».
Mieux, Dr Sylla dit nourrir « cette ambition de remodeler le Sénégal à l’image de son histoire, de sa réelle identité culturelle et à l’image de sa longue marche diplomatique l’ayant suffisamment ouverte au reste du monde ».
Portant un regard critique sur l’architecture institutionnelle qui, selon lui, reste ce legs non productif hérité du système colonial, il s’est dit convaincu qu’il faut y mettre un terme. « Notre Etat, nos institutions de quelque nature qu’elles soient, notre système de santé, l’école sénégalaise, les fondements de la solidarité nationale, le système juridique, entre autres modes de gouvernances de notre pays doivent refléter les réelles aspirations du peuple en trouvant son efficacité dans la satisfaction des préoccupations de tous à tous les niveaux », a ainsi fait constater le Dr. Ibnou Taimiya Sylla, dont le « projet de développement économique se base sur la simple idée que l’essor de notre pays doit trouver ses piliers à la base pour se distiller à partir des collectivités territoriales vers l’État central». Il s’articule, selon le leader du parti Disso, autour de 4 grands axes que sont « un nouveau modèle de développement économique » ; « un réaménagement de notre architecture institutionnelle » ; « une revalorisation de notre capital culturel » et «la sécurisation de notre pays et de ses populations ».
L’ASEPEX LANCE LA PARTICIPATION DU SÉNÉGAL
Le Sénégal va exposer à partir « Sénégal going green ou le Pse vert ». Selon la Dg de l’Asepex, le résultat global du comité d’organisation de la participation du Sénégal est l’élaboration et la conduite d’un programme de travail conforme ...
Au nom du ministre du Commerce, de la consommation et des Pme, Abdou Karim Fofana, la Directrice générale de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), Zahra Iyane Thiam a lancé officiellement, vendredi, la participation du Sénégal à l’exposition internationale horticole qui se tient du 2 octobre au 28 mars 2024 à Doha au Qatar. Le thème général de l’expo est « Désert vert, meilleur environnement ».
Le Sénégal va exposer à partir « Sénégal going green ou le Pse vert ». Selon la Dg de l’Asepex, le résultat global du comité d’organisation de la participation du Sénégal est l’élaboration et la conduite d’un programme de travail conforme et à garantir la réussite de sa participation à cet événement. « Au-delà de cette ambition, il s’agira pour nous de mettre en exergue les projets structurants de l’Etat, et de saisir toutes les opportunités d’affaires pour nos différentes cibles, notamment pour le secteur privé et pour la promotion des produits ‘’made in Sénégal’’ », a déclaré la directrice de l’Asepex.
Dans l’optique de réussir une bonne coordination de la préparation, il est également mis en place un comité d’organisation dirigé par Zahra Iyane Thiam par ailleurs commissaire générale de section Sénégal. La cérémonie s’est clôturée par la signature de convention entre l’Asepex et l’Union des chambres de métiers du Sénégal (Uncm).
LE LAARA BIRAANAAN DES CANDIDATS
Ils sont comme ces talibés qui font du porte-à-porte, tendant leur sébile. Les candidats ou leurs mandataires vont devoir le faire avec leur fiche de collecte pendant plus de 2 mois.
Ils sont comme ces talibés qui font du porte-à-porte, tendant leur sébile. Les candidats ou leurs mandataires vont devoir le faire avec leur fiche de collecte pendant plus de 2 mois. Ce sera presque du « laara biraanaan » à chaque citoyen pour obtenir une signature. Mais, arrivés au Conseil constitutionnel, le marabout, il y aura beaucoup de « sarax bi egg na ». Les autres vont rentrer bredouille avec leurs « potou tamaaté » de riz ou de mil. Sauf qu’ici, le mélange de genres n’est pas permis. Les règles sont claires et strictes pour le parrainage. Pour le talibé Sonko moom, il s’est fait taper sur les doigts, il ne doit même pas aller demander cette aumône au Sénégalais parce qu’il est puni.
BAMBEY DANS LE MANQUE
Un déficit important d’enseignants est relevé dans le département de Bambey à quelques jours de la rentrée scolaire prévue, jeudi, a appris l’APS auprès du secrétaire de l’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF), Mamour Moussa Sy.
Bambey, 30 sept (APS) – Un déficit important d’enseignants est relevé dans le département de Bambey à quelques jours de la rentrée scolaire prévue, jeudi, a appris l’APS auprès du secrétaire de l’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF), Mamour Moussa Sy.
»Dans le département un déficit de 89 enseignants est enregistré pour le préscolaire et l’élémentaire, 29 professeurs et onze surveillants », a-t-il fait savoir lors d’un comité départemental de développement (CDD) consacré aux préparatif de la rentrée scolaire 2023-2024.
« Au terme de ce CDD, on a constaté qu’au niveau des différents établissements de la circonscription les différents acteurs sont en train de faire nécessaire pour bien accueillir le corps administratif et les élèves », a t-il assuré.
Toutefois, s’agissant du manque de tables bancs, le secrétaire général de l’IEF a indiqué que »le problème persiste malgré les dotations et réparations enregistrées ces dernières années ». Aini, il a invité les autorités locales à »combler ce gab pour soulager les conditions difficiles des élèves de certaines écoles. »
A l’en croire, »malgré les fortes pluies enregistrées aucune structure scolaire n’est impactée par les eaux. »
Selon l’adjoint au préfet du département de Bambey, Mamadou Faye, »les conditions minimales sont réunies pour aborder avec sérénité » la rentrée des classes.
Pour sa part, l’IEF de Bambey, Papa Amadou Sidibé a invité les parents d’élèves à »envoyer sans attendre leurs enfants à l’école pour faciliter le démarrage effectif des enseignements apprentissage. »
« Il en est de même pour les maires qui doivent remettre les fournitures scolaires aux directeurs d’école, de le faire dans les délais pour permettre aux élèves d’avoir le matériel minimum afin de démarrer les enseignements », a-t-il ajouté.
MULTIPLE PHOTOS
UNIVERSITE ASSANE SECK RECEPTIONNE UNE SERIE D’INFRASTRUCTURES AU CAMPUS SOCIAL
Le directeur du centre régional des œuvres universitaires sociales (Crous) de Ziguinchor (sud), Sana Sané, a inauguré, samedi, une série d’infrastructures réhabilitées ou rénovées dans le campus social de l’université Assane Seck
Ziguinchor, 30 sept (APS) – Le directeur du centre régional des œuvres universitaires sociales (Crous) de Ziguinchor (sud), Sana Sané, a inauguré, samedi, une série d’infrastructures réhabilitées ou rénovées dans le campus social de l’université Assane Seck, a constaté l’APS.
»Dans la perspective de renforcer et d’améliorer les conditions de vie des étudiants », M. Sané a procédé à l’inauguration, entre autres, de pavillons, de restaurants et d’un terrain multisports, en présence d’un public nombreux
»Nous voulons donner aux étudiants le meilleur cadre possible », a encore dit Sana Sané, saluant également la mise en place d’un point de collecte normalisé à l’université Assane Seck de Ziguinchor pour la gestion des ordures.
Les universités »ont reçu un choc lors des évènements de juin dernier », a t-il souligné, faisant allusion aux manifestations ayant suivi la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison pour »corruption de la jeunesse » dans l’affaire Adji Sarr.
»Le chef de l’État a demandé aux institutions de rester debout. C’est pour cela que nous avons mis en place toutes les dispositions nécessaires pour rénover et réhabiliter toutes nos infrastructures qui ont subi des dommages », a t-il relevé, citant par exemple l’UFR santé qui a été complètement saccagée.
M. Sané a par ailleurs salué la réaction des étudiants qui, selon lui, »se sont érigés en bouclier pour défendre les infrastructures de l’université Assane Seck de Ziguinchor ». Il a appelé ces derniers à se mettre davantage devant pour protéger ces infrastructures au service du bien-être de la communauté universitaire.
Sana Sané a rassuré que l’université Assane Seck de Ziguinchor est fin prête pour ouvrir ses campus et accueillir les étudiants.
Le campus social de l’université Assane Seck de Ziguinchor a ouvert ses portes ce samedi. Les étudiants doivent rejoindre les amphis le 2 octobre.