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8 juin 2025
DES DÉSACCORDS CONCERNANT LA FORMATION DE L’EQUIPE DE BENNO POUR LE PARRAINAGE
Le choix des 14 délégués régionaux pour le parrainage à Benno Bokk Yaakar qui aurait été acté n’est pas parti pour taire les dissensions internes au sein de la coalition présidentielle
Le choix des 14 délégués régionaux pour le parrainage à Benno Bokk Yaakar qui aurait été acté n’est pas parti pour taire les dissensions internes au sein de la coalition présidentielle. Pour cause, certains partis alliés, par membres interposés, n’ont pas manqué de monter au créneau pour fustiger l’attitude affichée par l’Apr.
En effet, le député Maire de la Commune de Ndindy, Cheikh Seck a déclaré, selon la presse, que l’APR manque de générosité et ne respecte pas ses grands alliés en l’occurrence le Parti Socialiste (PS) et l’Alliance des Forces de Progrès (AFP). Pour cause, M. Seck déplore le fait que la liste de 14 délégués généraux n’a aucun allié du Parti Socialiste ni de l’AFP. Le Président de la Commission développement Rural aurait ainsi pris acte tout en relevant que « les instances vont se réunir dans les jours à venir pour donner leur point de vue sur la situation ». L’ancien maire de la Patte d’Oie et membre par ailleurs de la coalition Benno Bokk Yakaar, Banda Diop, ne semble pas apprécier, lui aussi, la démarche aurait consisté à mettre en place l’équipe parrainage de Benno Bokk Yakaar.
Selon Banda Diop, « elle ne répond à aucune logique collégiale, aucune logique de collaboration entre partis politiques d’égale dignité ». La posture n’est guère différente de celle d’Abdoulaye Gallo Diao, Secrétaire national adjoint chargé des TIC du Parti socialiste, suite à la publication de la liste des délégués du parrainage du candidat de la majorité présidentielle Amadou Ba.
Dans une note relayée par la presse, il accuserait l’Alliance pour la République (APR) d’écarter le PS, “deuxième force politique” de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). « Écarter le PS du dispositif national des parrainages veut dire que le PS sera également ignoré pour la campagne électorale. Ignorer le PS pour la campagne électorale de l’élection présidentielle de 2024 signifie que le PS sera totalement écarté de la gestion du pouvoir, en cas de victoire du candidat de BBY”, a notamment alerté M. Diao, par ailleurs membre du Bureau politique du Parti socialiste. Et d’avertir, selon la presse, que « le Parti socialiste va prendre et assumer toutes ses responsabilités en vue d’en tirer toutes les conséquences qui s’imposent ».
Il faut relever que, selon L’Observateur, le chef de l’État aurait désigné son équipe de campagne pour la collecte des parrainages. Abdoulaye Diagne du MEER est désigné délégué national du parrainage de BBY. Parallèlement, il serait appuyé par 14 délégués régionaux. A Dakar, c’est Abdoulaye Diouf Sarr qui coordonnera le parrainage dans la région de Dakar. Le ministre Augustin Tine dirige la région de Thiès, entre autres délégués.
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MIMI INVITE AMADOU BA À RENDRE LE TABLIER
L’ancienne cheffe du gouvernement et présidente de Mimi2024 estime que le Premier ministre doit démissioner afin de "nous éviter l’utilisation des moyens de l’Etat" à des fins électorales
La démission du candidat Amadou Ba du poste de Premier ministre du Sénégal, c’est la position affichée par l’ancienne cheffe du gouvernement, aujourd’hui présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance / MIMI2024. Invitée du JDD d’hier, dimanche 1er octobre, sur Iradio (privée), la candidate déclarée à l’élection présidentielle de 2024 justifie cette position par des raisons d’éthique et de morale. Elle a été également interpellée sur la pléthore de candidats notée au sein de son ancienne formation politique, l’APR.
«Je considère que le Premier ministre qui est actuellement candidat doit démissionner pour être un véritable candidat. La loi institue l’équilibre des candidats. Du point de vue éthique et du point de vue moral, je pense qu’il devrait démissionner de son poste et ça nous éviterait l’utilisation des moyens de l’Etat. C’est des propositions concrètes et raisonnables que je mets sur la table », a affirmé dans l’émission JDD du dimanche 1er octobre 2023.
La candidate déclarée à l’élection présidentielle de 2024 a été également interpellée sur la multitude de déclarations de candidature au sein de son ancienne formation politique, l’Alliance pour la République « J’y réponds parce que vous me posez la question mais ce n’est pas tellement mon sujet puisque j’ai avancé depuis très longtemps. Les partis politiques au Sénégal sont assez patrimoniaux et es démocraties internes ne fonctionnent pas beaucoup. Ce n’est pas spécifique à l’APR et le chef quand il est en fin de course, c’est un peu comme un vieux lion dans la brousse. Il se fait tirer la moustache par tout le monde et tout le monde se sent désormais libre d’afficher ses ambitions surtout s’ils considèrent qu’ils ont la légitimité politique, l’ancienneté, etc. », a-t-elle indiqué.
Avant d’enchaîner : « Donc, ça n’a rien d’étonnant à mon avis et c’est confirmé par les différentes séries historiques quand on observe ». À la question de savoir est-ce qu’elle va soutenir la coalition des anciens responsables de l’APR, Boun Dionne et Aly Ngouille Ndiaye, … si cela venait à se concrétiser ?
Elle rétorquera : « j’ai déclaré ma candidature depuis le 1er janvier 2023 et depuis lors, nous poursuivons notre logique. Et nous allons à la rencontre des Sénégalais pour expliquer notre programme et solliciter leurs parrainages. De toute façon, nous sommes un mouvement ouvert et nous faisons ce que nous avons à faire. Mais ce qui serait intéressant comme dynamique, c’est les débats entre candidats. Et je vous invite, vous la presse, à inviter les postulants à dire quelles sont leurs ambitions. J’invite sur vos ondes le Premier ministre à venir débattre avec moi ou avec un autre candidat sur ce qu’il compte faire. Il s’inscrit dans la continuité du président Macky Sall, ce qui est un problème pour moi ». Et d’ajouter : « je considère qu’il faut que les candidats débattent entre eux et ensuite, je considère qu’il faut que les candidats déclarent leur fortune devant un jury d’honneur »».
TAPIS ROUGE AU CONGO POUR LE GABONAIS BRICE OLIGUI NGUEMA
Le président de transition du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo Ondimba fin août, est venu dimanche au Congo voisin s'assurer du soutien du président Denis Sassou Nguesso, a constaté un correspondant de l'AFP.
Le président de transition du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo Ondimba fin août, est venu dimanche au Congo voisin s'assurer du soutien du président Denis Sassou Nguesso, a constaté un correspondant de l'AFP.
Son avion a atterri en fin de matinée à l'aéroport d'Ollombo, dans le centre du pays, près d'Oyo, où se sont ensuite tenus une rencontre en tête-à-tête et un déjeuner entre les deux hommes.
Le tapis rouge avait été déroulé sur le tarmac pour recevoir le général Oligui, en treillis et béret vert, qui a été accueilli par le Premier ministre Anatole Collinet.
Dans le comité d'accueil se trouvait notamment Omar Denis Junior Bongo, fils de l'ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba et d'Edith Lucie Bongo Ondimba, qui était la fille aînée de Denis Sassou Nguesso. Elle et Omar Bongo sont décédés en 2009. Durant sa visite d'une journée au Congo, le général Oligui s'est d'ailleurs incliné sur la tombe de l'ex-première dame gabonaise.
Sous la présidence d'Ali Bongo, autre fils d'Omar Bongo, les relations entre le Gabon et le Congo de Denis Sassou Nguesso, qui cumule presque 40 ans au pouvoir, étaient notoirement tendues.
Le président gabonais Ali Bongo avec son épouse Sylvia Bongo à Libreville.
"Je suis venu ici consulter, discuter, échanger avec le patriarche, qui est pour nous un atout important dans la sous-région, qui peut transmettre aux autorités de ce monde ce que nous avons fait", a déclaré devant la presse le général Oligui, après ses entretiens avec le président congolais.
"C'est aussi pour apaiser les sanctions (...) Nous comptons reprendre notre place dans le concert des Nations", a ajouté le général.
Après la Guinée équatoriale, autre pays frontalier du Gabon, sa visite au Congo était son deuxième déplacement depuis que des militaires ont renversé Ali Bongo, qui était au pouvoir depuis 14 ans.
Le Gabon avait été suspendu de l'Union Africaine (UA) le 31 août et, le 4 septembre, de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), qui avait notamment ordonné le "transfert immédiat" de son siège de Libreville à Malabo, en Guinée équatoriale.
Le 19 septembre, le général Brice Oligui Nguema avait effectué son premier déplacement en tant que président de la transition en Guinée équatoriale.
Pour la partie congolaise, c'est le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, qui s'est adressé dimanche aux journalistes.
"Nous savons qu'il y a eu un changement à Libreville", a-t-il déclaré, "le principal c'est qu'il n'y a pas eu effusion de sang". "On a rarement vu cela, un changement brutal de régime sans effusion de sang. On a vu des scènes de liesse populaire", a insisté le ministre congolais.
"Le Congo et le Gabon, en réalité, c'est un même pays. Nous devons travailler inlassablement, avoir de bonnes relations", a encore déclaré M. Gakosso.
Selon lui, le général Oligui "est un homme d'humilité, de réconciliation". "Je pense, a-t-il dit, que les Gabonais devraient le soutenir et, au-delà des Gabonais, les Congolais que nous sommes. Nos frères de l'Afrique centrale aussi".
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NOTES DE KORA DU DJELI ABLAYE CISSOKHO
Lors de la cérémonie d'hommage du Centre culturel italien à la littérature africaine, le célèbre griot, auteur-compositeur et joueur de kora a été invité à distiller ses quelques notes de koras aux invités. AfricaGlobe vous propose l'extrait
Lors de la cérémonie d'hommage du Centre culturel italien à la littérature africaine, le célèbre griot, auteur-compositeur et joueur de kora a été invité à distiller ses quelques notes de koras aux invités. AfricaGlobe vous propose l'extrait de la prestation de l'artiste, koriste attitré.
Du 27 au 29 octobre 2023, Ablaye Cissokho organise une nouvelle du Festival au tour des cordes qu'il a initié. Le festival au Tour des Cordes est un évènement axé essentiellement sur les instruments à cordes pincées comme la kora, la guitare, le sétar, le kanun ou encore le oud et le line-up.
OCTOBRE ROSE » : MACKY SALL APPELLE A »PARLER OUVERTEMENT » DU CANCER DU SEIN
Le président de la République a appelé dimanche, dans le cadre d »’Octobre rose », à »parler ouvertement » du cancer du sein, à soutenir les malades avant de sensibiliser sur l’importance du dépistage précoce et la recherche
Le président de la République a appelé dimanche, dans le cadre d »’Octobre rose », à »parler ouvertement » du cancer du sein, à soutenir les malades avant de sensibiliser sur l’importance du dépistage précoce et la recherche pour »trouver des traitements plus efficaces ».
»Parlons ouvertement du cancer du sein, brisons les tabous et les stigmates qui peuvent l’entourer. N’oublions pas non plus de soutenir celles qui sont déjà en lutte contre le cancer », a écrit le chef de l’Etat dans son tweet publié dimanche sur le réseau X (ancien twitteur).
»En ce début du mois d’octobre, nous célébrons une cause qui nous est chère #OctobreRose2023, le mois dédié à la sensibilisation au cancer du sein. C’est donc pour nous l’occasion de sensibiliser davantage à l’importance du dépistage précoce et encourager la recherche pour trouver des traitements plus efficaces », a souligné Macky Sall.
Il a invité, à poursuivre, »ensemble », »toute l’année cet élan de solidarité qui sauve des vies et soulage des souffrances ».
Selon le président de la République, »le gouvernement du Sénégal est dans cette dynamique et relativement à la disponibilité de la radiothérapie, quatre (04) appareils ont été installés dans les structures sanitaires publiques, dont un à l’hôpital Cheikhoul Khadim de Touba ».
Aussi, a-t-il noté, »ce dispositif est accompagné par l’allocation d’une subvention de 75 % des frais pour renforcer la protection sociale », ce qui »permet actuellement aux malades de payer les séances à cent cinquante mille au lieu d’un million de francs Cfa ».
Pour »une soutenabilité et un accès durable », Macky Sall a exhorté »les populations à plus d’adhésion dans les mutuelles de santé au nom de la solidarité agissante ».
Il a relevé que »le développement de l’offre de services n’est pas en reste avec la réhabilitation des structures de base (centres de santé, postes de santé, laboratoires), la construction de nouveaux hôpitaux de référence avec des équipements aux normes standard et la construction du centre national d’oncologie de Diamniadio qui est un pôle d’excellence pour la prévention et la prise en charge des différentes formes de cancer ».
»Tous ensemble, engageons nous dans la prévention de ce fléau qui touche nos épouses, nos sœurs, nos mamans, nos amies. Encourageons-les à aller faire le dépistage », a lancé le chef de l’Etat.
CHAMPIONNATS DU MONDE DES MALENTENDANTS: LE SENEGAL EN DEMI-FINALE
L’équipe du Sénégal de football des malentendants s’est qualifiée, dimanche, pour les demi-finales des championnats du monde en battant, 1-0, les Etats-Unis.
L’équipe du Sénégal de football des malentendants s’est qualifiée, dimanche, pour les demi-finales des championnats du monde en battant, 1-0, les Etats-Unis.
Les championnats du monde se jouent en Malaisie.
Le chef de l’Etat leur a adressé ses ‘’chaleureuses félicitations’’ pour ‘’cette brillante victoire’’.
»Chaleureuses félicitations chers Lions du Sénégal pour cette brillante victoire qui vous ouvre les portes des demi-finales de la Coupe du Monde de football des Malentendants’’, a écrit Macky Sall sur X (ancien twitter).
»C’est historique ! La Nation est fière de vous et de votre encadrement. Nos vœux et prières vous accompagnent. En avant jusqu’au bout. Dem ba jeex !’’, a-t-il ajouté.
BANQUES ET INSTITUTIONS FINANCIÈRES OCCIDENTALES AU CHEVET DES FINANCES SÉNÉGALAISES
Alors qu'il s'apprête à quitter le pouvoir en 2024, le président sénégalais doit composer avec une situation financière tendue. Parmi les difficultés rencontrées figure un important besoin de liquidités, qui pousse l'Etat à s'endetter à l'international
Macky Sall en proie aux turpitudes des marchés financiers
Alors qu'il s'apprête à quitter le pouvoir en 2024, le président sénégalais doit composer avec une situation financière tendue. Parmi les difficultés rencontrées figure un important besoin de liquidités, qui pousse l'Etat à s'endetter à l'international à des taux particulièrement élevés.
La manœuvre a été exécutée en toute discrétion, à la fin du mois d'avril. L'Etat sénégalais a confié un mandat à un pool de trois banques occidentales – l'américaine Citibank, la britannique Standard Chartered et la française Société générale – afin de lever des fonds sur les marchés internationaux. Menée conjointement par les trois institutions financières, l'opération comportait une tranche de 175 millions d'euros dont le décaissement a servi à honorer l'engagement de Dakar au sein du projet pétrolier Sangomar, opéré par Woodside Energy et censé débuter en 2024.
Déjà actionnaire de 10 % du gisement grâce à un prêt de cette société australienne, l'Etat a émis cette dette syndiquée afin d'en acquérir 8 % supplémentaires, conformément à ses engagements initiaux.
Le prix du risque
Que Dakar se soit tourné vers le marché international peut surprendre. Ces derniers mois, peu de pays africains s'y sont risqués en raison de taux d'intérêt jugés prohibitifs. Le taux effectif global avoisine les 10 % pour cet emprunt, d'une durée de trois ans. Des conditions peu avantageuses en comparaison de celles que le Sénégal a pu connaître par le passé. En 2018, le pays avait ainsi levé près d'un milliard d'euros sur les marchés internationaux à 4,75 %, sur dix ans.
Ce renchérissement du crédit constitue en grande partie la répercussion de l'inflation galopante due au contexte de la guerre en Ukraine, ainsi que de la reprise post-Covid-19. Mais la perception d'un risque politique élevé, alimenté notamment par les troubles ayant suivi les déboires judiciaires du principal opposant Ousmane Sonko, en juin, a également une part de responsabilité.
Si la valeur des obligations souveraines sénégalaises libellées en dollars a bondi depuis l'annonce du chef de l'Etat Macky Sall de renoncer à sa candidature à la présidentielle de février, les investisseurs occidentaux se montrent encore assez réticents. Une situation qui n'est pas sans préoccuper le premier ministre Amadou Ba, candidat officiellement désigné pour porter les couleurs de la majorité lors du très attendu scrutin.
Dépenses électorales
Car le Sénégal a farouchement besoin d'argent frais. Alors que l'Etat doit honorer d'autres remboursements à court terme concernant Sangomar, l'élection de février 2024 augure de dépenses conséquentes pour le Trésor. Celles-ci ont été programmées dans les lois de finance des deux dernières années, mais Dakar pourrait néanmoins avoir recours à l'emprunt sur les marchés – par exemple à travers l'émission d'obligations à échéance de moins d'un an – pour améliorer son confort financier et éviter des retards de paiement.
Pour pallier son manque de liquidités, Dakar a emprunté, début septembre, 100 milliards de francs CFA (150 millions d'euros) auprès de la Société générale. Un prêt sur quatre ans dont le taux avoisine 7,25 %. Parallèlement, l'Etat sénégalais a multiplié les souscriptions de bons du Trésor au sein de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), au cours des derniers mois. Si ces emprunts sur le marché régional ont été contractés pour la plupart à des taux relativement intéressants (autour de 6 %), ils viennent néanmoins creuser la dette publique du pays, qui s'élève à plus de 76 % du PIB. Et ce alors même que le Fonds monétaire international (FMI) a conclu en mai un accord avec le Sénégal pour une aide de 1,8 milliard de dollars, moyennant la mise en œuvre d'une politique de réduction des déficits.
Sur le volet sensible de la dette, le ministère des Finances est notamment accompagné par le cabinet Global Sovereign Advisory (GSA), dirigé par Anne-Laure Kiechel. Dakar fait également appel aux conseils de la banque Rothschild depuis plusieurs années. Ces derniers mois, ses équipes ont d'ailleurs incité les dirigeants sénégalais à multiplier les roadshows auprès des grandes places financières mondiales afin de rassurer les investisseurs. Le grand argentier du pays, Mamadou Moustapha Bâ, s'est rendu à Dubaï et Abu Dhabi dans cet objectif en juillet. Amadou Ba doit de son côté effectuer une grande tournée des bailleurs au mois de décembre. Son cabinet planche actuellement sur des étapes à New York, Washington, Londres et Bruxelles.
[AFRICA INTELLIGENCE]