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7 octobre 2025
«JE N’AI JAMAIS DONNE CARTE BLANCHE AU PRESIDENT MACKY POUR SOUTENIR UN CANDIDAT !»
Pape Samba Mboup, ex-membre de la conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar, a repris sa liberté, se prononce avec la franchise qu’on lui connaît sur quelques sujets brûlants de l’actualité.
Propos recueillis par : Mamadou Oumar NDIAYE |
Publication 27/12/2023
Acteur central du « Sopi » des années de braise, dernier des Mohicans de cette période, chef de cabinet du président Abdoulaye Wade, caution morale de Benno Bokk yaakar dont il faisait partie de la Conférence des leaders, Pape Samba Mboup, qui a repris sa liberté, se prononce avec la franchise qu’on lui connaît sur quelques sujets brûlants de l’actualité.
Le TEMOIN - Pape Samba Mboup, l’Alliance Pour la République (APR) a investi en grande pompe jeudi dernier son candidat à la présidentielle de février prochain, Amadou Ba. Depuis qu’il a été choisi par le président Macky Sall, presque tous les responsables de la majorité présidentielle lui ont fait allégeance. Mais vous, on ne vous a entendu nulle part. Pourquoi ce silence qui ne vous ressemble pas ?
Pape Samba MBOUP - Parce que, moi, lors de l’assemblée générale qui avait donné carte blanche au président Macky Sall pour choisir un candidat de la majorité présidentielle, je ne faisais pas partie de ceux qui lui avaient donné ce blanc-seing. J’avais demandé la parole à cette occasion et lorsque, après plus de 30 à 40 orateurs qui m’avaient précédé, on me l’a donnée enfin, j’ai dit que je passais mon tour et que je renonçais à parler. Je pense que le Président avait compris que je n’étais pas d’accord sur cette manière de faire. Et puis, de toutes façons, tous les orateurs qui m’avaient précédé ayant tous soutenu qu’il fallait donner carte blanche au Président, il ne servait à rien de ramer à contre-courant, d’être en quelque sorte un cheveu dansla soupe. Moi, j’ai toujours soutenu le président Macky Sall tant qu’il était au pouvoir et tant qu’il était candidat. Je l’ai fait sans être membre de l’APR parce qu’il m’avait demandé de le soutenir et avait envoyé auprès de moi à cette fin Samuel Sarr. A ce moment-là, j’étais « dans la rue » puisqu’on venait de m’exclure du Pds. Encore une fois, n’ayant pas donné carte blanche au Président pour choisir un candidat, je ne vois pas pourquoi je m’alignerais derrière celui qu’il a désigné.
Oui mais, cela n’explique toujours pas votre silence…
Pour ce qui est de mon silence, j’attendais d’avoir tous les éléments d’appréciation avant de parler. J’attends toujours d’ailleurs pour me prononcer par rapport au candidat que je soutiendrai. Le Sénégal est dans une nuit profonde qui heureusement précède l’aurore qui va tout éclaircir. A ce moment-là, et en temps opportun, je me prononcerai. Vous me permettrez de profiter de l’occasion pour remercier chaleureusement le président Macky Sall pour le soutien qu’il n’a cessé de m’apporter au moment où j’en avais le plus besoin et aussi pour avoir toujours répondu à mes sollicitations. Je lui souhaite de sortir par la grande porte et forme des vœux de santé, de bonheur et de longévité à son endroit et à celui de sa famille.
Mais pourquoi donc ne soutenez-vous pas Amadou Ba ?
Parce que je le connais très bien. J’aurai l’occasion de dire pourquoi. J’expliquerai aussi comment et dans quelles conditions je l’ai connu. Le moment venu, je développerai ce point. Il n’a aucune chance de remporter l’élection présidentielle. Benno aurait pu gagner et continuer à garder le pouvoir si, à la place d’Amadou Ba, des responsables comme Mahammad Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye, Abdoulaye Daouda Diallo voire Mimi Touré avaient été choisis pour porter ses couleurs à la présidentielle du 25 février. Malheureusement, le président a choisi un tocard. D’ailleurs, ce candidat avait-il fait sa déclaration de patrimoine au lendemain de sa nomination comme Premier ministre ? J’aimerais bien le avoir !
Parmi les noms que vous avez cités, il y a celui de Mi Touré qui n’est quand même plus membre de la majorité présidentielle depuis longtemps ! Pourquoi donc elle ?
J’ai mentionné son nom dans le cas où elle serait restée à l’APR. Et puis, rien n’empêchait d’aller la chercher pour qu’elle revienne dans sa famille. Ma proximité avec Mimi, je l’assume car elle, c’est une sœur que je connais depuis longtemps. Ça remonte à l’époque où le Pds étaient encore dans l’opposition avant d’accéder au pouvoir, du temps de la Conacpo (conférence des chefs de partis de l’opposition). Elle y était la plénipotentiaire de Landing Savané, alors secrétaire général d’AJ/PADS, Ousmane Badiane représentait la Ligue démocratique, Abdoulaye Faye et moi y étions pour le compte du Pds, il y avait aussi Bamba Ndiaye du MSU, Babacar Sané, feu Me Sourang du PLP etc. C’est là, au cours des années de braise, que j’ai connu Mimi Touré. Bien que plus jeune à l’époque, elle s’était fait apprécier pour son courage, sa pertinence et sa compétence. Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts mais cette grande dame n’a pas changé dans son engagement.
C’est ce soir à minuit (Ndlr, l’entretien a été réalisé hier) le deadline pour le dépôt des dossiers de candidatures pour la présidentielle. Ousmane Sonko, le leader de Pastef, a fait déposer le sien. Pensez-vous que sa candidature pourrait ou devrait être retenue ?
Il n’est ni possible, ni concevable d’écarter sa candidature. Quelqu’un qui représente une frange aussi importante de la population et qui draine des foules immenses à chacune de ses apparitions, un leader politique aussi populaire doit pouvoir participer à l’élection présidentielle. Il est victime d’une injustice et d’un harcèlement sans noms. Depuis l’indépendance du Sénégal, jamais un homme politique n’a subi autant de brimades et de persécutions qu’Ousmane Sonko. Comment un parti au pouvoir chargé de faire appliquer les lois du pays peut-il refuser de faire respecter les décisions de justice concernant cet homme ? Mais venant du président de la République, cela ne saurait guère étonner puisqu’en 2007, déjà, alors qu’il était Premier ministre ou ministre, il avait fait le forcing pour voter sans présenter sa carte nationale d’identité alors pourtant que le code électoral l’exige. Il aurait pu envoyer ses gardes du corps aller lui chercher cette pièce mais ne l’avait pas fait, préférant violer la loi.
A propos de décisions de justice, les magistrats de ce pays sont très critiqués dans la gestion de cette affaire Sonko même s’il y a eu récemment quelques éclaircies dans la grisaille. Quelle appréciation portez-vous sur notre justice ?
J’ai lu récemment une citation que je vais partager avec vos lecteurs. Elle dit ceci : « la loi enferme l’homme qui a volé une oie et libère l’homme qui a volé la terre de l’oie ». Je ne dirais jamais du mal de la justice parce que je la respecte beaucoup mais surtout parce que mon propre père était un magistrat. Il a été juge au tribunal du travail de Dakar avant d’être affecté au tribunal départemental de Kébémer puis à celui de Kolda. Il a terminé sa carrière au tribunal départemental de Mbour. C’était aussi un imam qui dirigeait des prières après le travail, y compris à Kolda qui est une ville d’érudits. Un jour, en fouillant dans ses archives après son décès, je suis tombé sur une lettre adressée à quelqu’un dont je ne citerai pas le nom. Il disait au destinataire ceci : « je vous renvoie cette enveloppe bourrée d’argent que vous m’avez envoyée pour l’affaire X (Ndlr, Pape Samba Mboup ne veut pas l’évoquer). N’eut été la relation que j’ai avec votre père, je vous aurais traduit devant les tribunaux. Sachez seulement que cette affaire, je la jugerai selon la loi et selon ma conscience ». J’espère seulement que, comme mon défunt père, nos magistrats actuels jugent toutes les affaires soumises à leur appréciation selon la loi et selon leur conscience !
Pour terminer, Pape Samba Mboup, quel candidat allez-vous soutenir lors de la prochaine présidentielle ?
J’attends d’abord que le Conseil constitutionnel divulgue la liste des candidats retenus pour prendre part à ce scrutin avant de me déterminer. A ce moment-là, je soutiendrai la personne dont je pense qu’elle pourra tirer notre pays de sa grave situation actuelle.
KEEMTAAN GI - PAR ICI, LES TROUBADOURS !
Après avoir déposé la caution de 30 millions de francs, ils sont ainsi une centaine à faire acte de candidature pour la présidentielle de février prochain. Pas pauvres, ces charmants messieurs et dames de la politique. Trente briques ! Une jolie fortune pour le goorgorlou sénégalais. Une somme qui aurait aussi permis aux employés d’entreprises de presse comme la nôtre de garder le sourire en cette période de fêtes. Certains de ces messieurs et dames sont cependant sûrs qu’on leur refilera le blé s’ils ne passent pas le tri du parrainage et pourront toujours marchander comme des catins pour s’offrir au plus offrant en espérant se refaire une meilleure vie après le 25 février. D’autres, après s’être désistés, ont vite fait de se ranger. Leur candidature, c’était du bluff. C’est le côté malsain de la politique à Galsen où des gens de peu de vertu, depuis la mort des idéologies, font de l’engagement politique un véritable business. Tous ces troubadours qui s’agitent, organisant des meetings de soutien ou d’investiture pour le candidat du Chef, sont loin d’être des philanthropes désintéressés. Ils reçoivent des subsides pour financer ces méga meetings. D’ailleurs, le candidat du Chef, qui n’est pas un misérable, est le seul pour qui ces farceurs se démènent pour se faire remarquer. Pourquoi donc, à votre avis ? Ils ont acquis leurs subites richesses par la politique et misent encore sur celui qui pourrait pérenniser cette fortune mal acquise. Ce sont des affairistes et personne ne leur connait un métier. Ils ne représentent rien et le monde qu’ils mobilisent est rémunéré. Ce qu’ils font est l’une des plus grosses escroqueries de la politique. La fin annoncée du système qui les fait vivre pourrait définitivement compromettre leurs activités de « door marteau », de trafic d’influence et de magouilles. C’est justement une question de survie pour ces gens pendant que d’autres traineront les pieds pour ne pas mettre leurs sous dans une opération où leur candidat pourrait mordre la poussière. Ça, c’est le plus grand danger qui guette le candidat du Chef. Pour sûr, y en a qui, pour rien au monde, ne vont sortir les thunes pour miser sur un cheval dont ils ne sont pas sûrs de la victoire. Mais rien n’est encore joué et il faudra attendre la liste que publieront les sept sages du Conseil Constitutionnel pour voir les masques tomber. KACCOOR BI - LE TEMOIN
JOJ 2026 MACKY SALL SATISFAIT DU TRAVAIL DE PREPARATION DE L’EQUIPE A DIAGNA NDIAYE
Le Sénégal n’entend point rater l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) prévus en 2026. Ce défi redoutable fait que le président du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais Mamadou Diagna Ndiaye (CNOSS) ne veut pas qu’une seule fausse note gâche l’harmonie de ce grand événement qui se déroulera pour la première fois en terre africaine. Hier le président Diagna Ndiaye entouré du staff du Comité d’organisation des JOJ composé notamment de MM. Ibrahima Wade, Baïdy Agne, président du CNP, de Louis Lamotte entre autres a eu droit à un conseil présidentiel présidé par le président de la République Macky Sall. Un conseil auquel ont assisté tous les membres du gouvernement concernés par ce dossier notamment les ministres Matar Cissé (dircab du Président), Mamadou Moustapha Ba (Finances et Budget), Lat Diop (Sports), Me Oumar Youm (Forces armées), Pape Malick Ndour (Jeunesse)… Au cours de cette séance de travail, l’état de la préparation de ce grand événement sportif autant au niveau du Comité d’organisation que du côté du Gouvernement a fait l’objet d’un exposé au président de la République. Les discussions ont tourné autour de la disponibilité à temps des infrastructures sportives, des sites d’hébergement, des moyens de transports, de la sécurité…De part et d’autre, des engagements et des assurances ont été mis sur la table du président de la République, mais aussi du président du CNOSS Mamadou Diagna Ndiaye. Le président de la République, satisfait du travail abattu par l’équipe du président Diagna Ndiaye et par le Gouvernement a salué le travail d’anticipation, de mobilisation générale. Il a aussi souhaité l’implication de toutes les collectivités locales qui abriteront les événements des JOJ. Il a donné des directives claires en terme de dix mesures fortes à son Gouvernement pour diligenter tout le processus afin d’éviter tout blocage. D’ailleurs en conférence de presse aujourd’hui, le Comité d’organisation des JOJ de Dakar 2026 en collaboration avec l’Association nationale de la presse sportive va dévoiler les 10 grandes décisions présidentielles retenues hier lors de cette importante séance de travail en perspective de Dakar 2026.
ANNULATION DE LA RADIATION DE SONKO L’AJE A DEPOSE SON POURVOI
Alors que le dépôt des dossiers de candidature a pris fin hier mardi à minuit, l’Agent judiciaire de l’Etat bouge enfin ! Emedia a appris que Yoro Moussa Diallo et son équipe étaient hier au greffe du Tribunal d’instance de Dakar pour déposer le pourvoi en cassation contre la décision de cette juridiction annulant la radiation de Sonko des listes électorales et ordonnant sa réintégration. L’Aje avait dix jours pour se pourvoir. Après réception du pourvoi, la Cour suprême va statuer en chambres réunies. C’est la dernière carte de l’opposant dans cette affaire de radiation. Une affaire qui ne devrait pas remettre en cause le processus. Le leader de Pastef a déposé, lundi, sa candidature au Conseil constitutionnel sans ses listes de parrainages et l’attestation de la Cdc pour sa caution.
SARGAL MACKY SALL
Pour partir au grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, des responsables de la Synergie pour un développement durable (S2D Yonou Naatangue) ont payé des jeunes de la cité millionnaire à 2000 francs. Les faits se sont déroulés sous nos yeux, des femmes sont venues avec des tee-shirts pour remettre à des jeunes de Grand-Yoff 2000 plus tee-shirt par tête de pipe. Le départ a eu lieu juste à côté de l’école Thereza. Les responsables du candidat de la jeunesse Mamadou Yattassaye ont aussi fait la même chose, le lundi soir lors de leur investiture, en convoyant de nombreux jeunes très mal habillés pour remplir la salle du Grand théâtre. Les politiques trompent-ils toujours le peuple ?
SAER MATY BA CELEBRE A BANJUL
En terre gambienne où il repose pour l’éternité, le fils du résistant Maba Diakhou Ba, Saër Maty, a été célébré par ses petits-fils le temps d’un week-end. Alors de partout, petits fils et arrières petits fils, sous la férule d’un autre petit-fils en l’occurrence le ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba, parrain de l’événement cette année, ont sonné la mobilisation de tous les coins du Sénégal pour rallier Banjul précisément Bakau où repose le fils du célèbre résistant. Mamadou Moustapha Ba, empêché, a été représenté à cet événement religieux par son conseiller technique Abdoulaye Ba, le maire sortant de Nioro du Rip, qui a conduite en terre gambienne une très forte délégation. En communion avec les petits fils de Maba Diakhou Ba qui vivent en Gambie, ceux venant du Sénégal ont formulé des prières de paix entre les deux peuples, pour le président Macky Sall qui a fait de leur fils Mamadou Moustapha Ba le ministre des Finances et du Budget du Sénégal.
SECURITE : SORTIE DE LA 47EME PROMOTION DE LA POLICE
La Police nationale s’est enrichie hier d’une nouvelle promotion, la 47ème , composée de 07 commissaires, 30 officiers, 121 sous-officiers et 1211 agents de police. La promotion, baptisée du nom du défunt commissaire Cheikhou Anne, a été fêtée à l’Ecole Nationale de Police sous la présidence du ministre de l’Intérieur. Me Sidiki Kaba a annoncé le renforcement des effectifs de la police nationale afin ‘’d’atteindre les ratios de référence et les standards internationaux’’. D’ailleurs Me Kaba a révélé que 1357 élèves policiers de la 48ème promotion « sont en cours de formation et le recrutement de 2500 policiers est déjà bouclé’’. ‘’Durant ces douze dernières années, l’Etat a recruté plus de 3854 policiers adjoints volontaires et densifié le maillage sécuritaire avec la mise en service de neuf commissariats’’, a-t-il fait savoir. Il a rappelé le renforcement de la présence de la police nationale aux frontières ainsi que le déploiement de sept antennes de la Direction nationale de lutte contre le trafic de migrants à l’intérieur du pays. Au sujet de la modernisation des équipements de Police, le ministre a fait état d’importantes acquisitions d’engins, de véhicules de transport de troupes, de véhicules d’intervention, entre autres. Le directeur de la formation, le commissaire divisionnaire Alassane Niane, s’est ‘’réjoui » des résultats de la 47ème promo. ‘’A l’issue de leur formation comprenant une phase théorique suivie d’une phase d’immersion dans les services opérationnels et administratifs, leur évaluation finale a donné des résultats très satisfaisants avec des moyennes comprises entre 10 et 17, 49’’, a souligné le directeur de la formation. Il a rappelé qu’une académie de la police sénégalaise sera mise en place pour un coût global de quatre milliards de francs CFA en partenariat avec les Etats-Unis.
JAXAAY LE OUSTAZ BAYO, VIOLEUR DE 9 FILLES ENVOYE EN PRISON, LE PREFET FERME LE DAARA
Le Parquet de Pikine-Guédiawaye a envoyé hier en prison le Oustaz (maître coranique) Bayo accusé d’avoir violé 9 filles mineures âgées entre 12 à 14 ans. Outaz Baye âgé de 35 soumettait ces filles à des viols répétés sous la menace de représailles. Ce qui fait qu’aucune d’entre elles n’avait osé le dénoncer. Ces victimes étant toutes des mineures, afin qu’elles ne tombent pas enceintes, il les a contraintes à des méthodes contraceptives, notamment le planning familial. Ainsi, à tour de rôle et à intervalles réguliers, Oustaz Bayo envoyait les filles violées, auprès du centre médical « Dound Gui», situé à l’arrêt 56 Jaxaay où elles bénéficiaient de contraceptions. La fréquentation assidue du centre «Dound Gui» par les adolescentes de l’internat a fini par éveiller des soupçons auprès du personnel de la structure sanitaire. Ainsi, le mardi 19 décembre dernier, en milieu de matinée, pendant que deux adolescentes pensionnaires de l’internat étaient présentes au centre, un membre du personnel a alerté les forces de l’ordre. Hier le préfet de Keur Massar accompagné des services sociaux compétents a fermé le daara. Les 47 garçons et 13 filles qui y étaient ont transférés au Centre polyvalent de Thiaroye pour une prise en charge adéquate. La plupart des pensionnaires de Oustaz Bayo venaient de Sédhiou et de la Guinée-Bissau.
AFFAIRE DU CONTRAT D’ARMEMENT FATOU KINE CISSE EN PRISON
Déférée par la Sûreté Urbaine, Fatou Kiné Cissé a été inculpée ce mardi par le juge d’instruction du 2ème cabinet pour diffamation, divulgation de données personnelles et diffusion de fausses nouvelles, confie Me Moussa Sarr à Seneweb. Egalement la directrice générale de la société Tahar Projects a été placée sous mandat de dépôt par le juge Mamadou Seck. Pour rappel, l’arrestation de Fatou Kiné Cissé est liée à ses révélations relatives à des contrats d’armement. Invitée récemment de l’émission Ultimatum de Seneweb, elle avait cité des personnalités comme Thierno Ndom Ba. Thiey ce pays, prison rek même pour de simples déclarations !
LES SEPT SAGES ENTRENT EN SCÈNE
L’élection présidentielle du 25 février 2024 a amorcé l’un de ses tournants les plus décisifs hier, mardi 26 décembre 2023, avec la clôture du dépôt des dossiers de candidature des différents prétendants à la succession de Macky Sall
A moins de deux mois de la présidentielle de février 2024, le Conseil constitutionnel est parti pour entamer son travail de validation ou d’invalidation des diverses candidatures à la succession de Macky Sall à la magistrature suprême. Pour cause, le dépôt des dossiers de candidature a été officiellement clos hier, mardi 26 décembre. Et dès demain, jeudi 28 décembre, les « Sept Sages » vont procéder au tirage au sort des dossiers, une innovation pour corriger l’imbroglio de 2019.
L ’élection présidentielle du 25 février 2024 a amorcé l’un de ses tournants les plus décisifs hier, mardi 26 décembre 2023, avec la clôture du dépôt des dossiers de candidature des différents prétendants à la succession de Macky Sall, le président sortant. Désormais, ce sont les « Sept Sages » qui entrent en scène pour valider ou invalider les candidatures des uns et des autres en fonction des dossiers déposés au niveau du greffe du Conseil constitutionnel. Des dossiers dont les derniers comme celui de l’ancien ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, ont été admis au greffe du Conseil constitutionnel au dernier jour de la période de dépôt. Pour cause, officiellement ouverte le 11 décembre dernier, la période de dépôt des dossiers de candidature a devait être bouclée hier, mardi 26 décembre, avant minuit. Et à la différence de la trentaine de candidats à la magistrature suprême qui s’étaient acquittés de la procédure, à l’instar de Déthié Fall, Amadou Ba, Aminata Touré, Idrissa Seck, Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Bougane Guèye, Ousmane Sonko et cie. d’autres candidats ont attendu la dernière minute, ou selon le dernier jour, pour se pointer au greffe du Conseil constitutionnel. Conséquence : à quelques heures de la clôture, des mandataires et représentants de partis politiques et mouvements avaient pris d’assaut l’institution dans la matinée d’hier, mardi. Les candidats de dernière minute, quatre au total, sont venus s’ajouter aux 36 autres prétendants à la succession de Macky Sall qui avaient déjà déposé leurs dossiers de candidature.
Du coup, avec la clôture du dépôt des dossiers, le Conseil constitutionnel peut s’atteler à jouer sa première partition dans la présidentielle de 2024 qui consacrera, pour la première fois, l’organisation d’une élection à la magistrature suprême au Sénégal sans la participation du président de la République en exercice. Et l’une des étapes les plus importantes avant la Présidentielle de février 2024 se jouera demain, au Conseil constitutionnel. C’est en effet ce jeudi 28 décembre que les « Sept Sages » vont procéder au tirage au sort pour le tri des dossiers de candidature. Seul hic ; tous les candidats à la candidature voudraient faire partie des premiers à passer, parce que c’est à ce niveau que se jouent les problèmes des doublons et de la validation des parrainages.
Pour rappel, en 2019, il y avait eu quelques frictions entre Aminata Touré qui déposait pour Macky Sall, et Malick Gakou qui portait le dossier de candidature d’Idrissa Seck. Finalement, c’est Aminata Touré qui est passée la première. Pour pouvoir franchir l’étape du parrainage au niveau du Conseil constitutionnel, chaque candidat doit engranger le soutien d’au moins 0,6 % du fichier électoral, ou bien recueillir suffisamment de parrainages d’élus, soit treize députés ou 120 maires et présidents de Conseil départemental.
L’ANGLETERRE VISE LAMINE CAMARA ET LE TRIO SENEGALAIS DE L’OM
Les Internationaux sénégalais pourraient faire un retour en force en Premier League anglaise lors du prochain mercato hivernal.
Après le trio marseillais Ilimane Ndiaye, Pape Guèye et Pape Sarr, la Premier League pourrait être le point de chute de Lamine Camara lors de ce mercato hivernal. Selon les informations de la presse britannique, deux clubs anglais surveillent avec intérêt du milieu sénégalais dont Chelsea et Brighton. Ce qui prélude un retour en force des Sénégalais en Angleterre.
Les Internationaux sénégalais pourraient faire un retour en force en Premier League anglaise lors du prochain mercato hivernal. Après Ismaila Sarr, Ilimane Sarr et Pape Guèye, l’Angleterre tend les bras au milieu de terrain de Metz Lamine Camara. Selon les informations de la presse britannique, deux clubs anglais surveillent avec intérêt l’ancien joueur de la Génération foot. Le milieu de terrain du FC serait, selon les informations de The Guardian, la cible de Chelsea et de Brighton.
S’il est recruté par Chelsea, le double vainqueur de la CAN U20 et du CHAN avec le Sénégal mais aussi meilleur jeune joueur africain 2023, rejoindrait son coéquipier en sélection Nicolas Jackson et probablement l’international sénégalais des U17 du Sénégal, Pape Daouda Diong dont le recrutement est égale- ment annoncé dans l’équipe de l’entraineur Pochétino.
A l’approche de cette fenêtre hivernale de transferts, la piste anglaise est très ouverte pour le trio Ilimane Ndiaye, Pape Guèye et Ismaila Sarr. De retour en suspension et en fin de contrat, Pape Guèye est placé sur la liste des priorités du club de Burnley. Ilimane Ndiaye qui a découvert la Ligue 1 cette saison serait également tout proche de revenir dans son ex-club Sheffield United. Même si aux dernières nouvelles, l’international sénégalais de 23 ans refuse tout départ. Du côté de Marseille, on entrevoit fermement leur départ durant le mercato d'hiver afin de compenser les nombreuses absences pour la Coupe d’Afrique des nations. Cette éventualité a été d’ailleurs évoquée par son président Pablo Longoria qui a reconnu que la période de la CAN sera une période compliquée pour le club phocéen.
Après une première partie de saison jugée globalement mitigée à l’Olympique de Marseille, Ismaïla Sarr est dans la même situation que son compatriote. Selon les informations de lequipe.fr, Ismaïla Sarr, qui a été recruté cette saison, n’aurait pas répondu aux attentes (4 buts et 2 passes décisives en 19 apparitions). Au point que le club aurait envisagé de se séparer de lui par le biais d’un prêt. L’attaquant des Lions est sur les tablettes de deux clubs anglais. Il s’agit de Wolverhampton et Fulham qui se sont déjà signalés.
VERS LA CREATION D'UN LYCEE D'EXCELLENCE A NDIOUM
Un lycée d’excellence verra bientôt le jour à Ndioum, a annoncé le maire de la commune, Cheikh Oumar Anne, soulignant que l’établissement pourra accueillir mille élèves issus de toutes les académies du Sénégal.
Ndioum (Podor), 26 déc (APS) – Un lycée d’excellence verra bientôt le jour à Ndioum, a annoncé le maire de la commune, Cheikh Oumar Anne, soulignant que l’établissement pourra accueillir mille élèves issus de toutes les académies du Sénégal.
M. Anne, également ministre de l’Education nationale, s’exprimait à l’occasion de la réunion du Conseil municipal de la commune de Ndioum, en présence de l’adjoint au préfet du département de Podor, Fodé Kaba Ndao.
Le lycée dont le coût et la date de démarrage des travaux n’ont pas été révélés »verra très bientôt le jour », a dit le maire, soulignant que »le site a été retenu ».
Selon lui, les conseillers municipaux ont affecté 10 hectares pour la construction de l’infrastructure.
Cet établissement d’excellence »va fortement contribuer à améliorer l’offre éducative et la qualité des enseignements dispensés dans le pays », a t-il dit.
»Outre les salles de classes, le bloc administratif, il comportera des dortoirs pour les élèves qui y résideront en régime d’internat », a-t-il fait savoir.
Le Conseil municipal a également délibéré sur 4 hectares pour la construction d’un deuxième collège, déjà ouvert dans le quartier de Ndioum Walo.
En 2024, la municipalité va »injecter 10 millions de francs Cfa pour la réfection et la réhabilitation des établissements scolaires de la commune », a informé le maire Cheikh Oumar Anne.
Les conseillers ont examiné et adopté, à l’unanimité, le projet de budget de la commune de Ndioum, pour l’exercice 2024 arrêté la somme de 174.970.000 FCFA contre 176. 794.103 FCFA. Il a connu une baisse d’ 1.824.103 en valeur absolue et d’1,3% en valeur relative.
«A-LUI SUCCES», UN DEUXIÈME SACRE POUR ENFIN ÊTRE PROPHÈTE AU SÉNÉGAL
Le Sénégal s’apprête à défendre son titre de champion d’Afrique, avec à sa tête, Aliou Cissé, l’homme de tous les succès. Le technicien de 47 ans va bientôt entamer sa 9e année sur le banc des Lions
Le Sénégal s’apprête à défendre son titre de champion d’Afrique, avec à sa tête, Aliou Cissé, l’homme de tous les succès. Le technicien de 47 ans va bientôt entamer sa 9e année sur le banc des Lions. A jamais le premier à avoir conduit le Sénégal sur le toit de l’Afrique, le technicien pour cette CAN 2023 vise la gagne, par ricochet, à mettre tout le monde d’accord sur ses qualités régulièrement discutées. Une nouvelle victoire lui donnerait indiscutablement ce statut.
LE TEST ULTIME DE RECONNAISSANCE
Visage fermé, rugissement à l’envi sur le terrain, signe de griffure en consigne depuis le banc, Aliou Cissé a toujours eu l’attitude d’un Lion. C’est donc logiquement que les termes de guerrier, meneur d’homme, harangueur, joueur de devoir caractérisaient déjà le joueur. Quand il s’agit encore de définir, le coach du Sénégal depuis 2015, le profilage n’a pas beaucoup évolué. Cela malgré sa victoire à la CAN 2021 et la progression constante des « Gaindés ». A-Lui Succés (Aliou Cissé) c’est en termes de résultats successivement (quarts de finale CAN en (2016) ; finale perdue (2019) ; victoire finale (2022). La logique de ses résultats en constante amélioration voudrait donc qu’il remporte la CAN ivoirienne. Sans doute son vœu pieux, d’abord pour le peuple sénégalais, et pour mettre enfin la totalité des sénégalais d’accord.... La CAN en terre ivoirienne est assimilable pour lui, à la quête de l’unanime reconnaissance de ses qualités de techniciens. Le débat serait définitivement clos, sa légende achevée. Il deviendrait « Prophète chez lui ».
LA VICTOIRE IMPORTE PLUS QUE LA MANIÈRE
Car, avec le coach aux longs rastas, aux grosses lunettes et le public sénégalais, la presse : il y a toujours après les encouragements, les félicitations, des réserves qui suivent. Ses options tactiques, certains de ses choix de joueurs, surtout le jeu développé par son équipe, font toujours l’objet de débats acharnés. Aliou heureusement, ne répond pas à ses détracteurs, semble n’en avoir cure des critiques auxquelles, même ces anciens coéquipiers se sont donnés. Stoïque en tout temps, il n’a jamais eu le mot de trop, de réponse même après la victoire à la CAN. Ce qui traduit sa force mentale. Pour Cissé, qu’importe la manière, seule la victoire est belle. Il s’est longtemps appuyé sur le classement FIFA, au besoin pour confirmer, l’embellie de la sélection, sur le pourcentage de victoires. Choses qui militent en sa faveur.
UN JEU PAS EMBALLANT MAIS EFFICACE
Mais d’un autre côté, la constante Aliou Cissé, c’est aussi que son Sénégal après 8 ans, n’a toujours pas développé une identité de jeu, des circuits préférentiels de jeu. Aliou valse entre les classements (4-4-2, 4-3-3, 3-5-2), son équipe ne développe pas un jeu flamboyant, sauf contre des adversaires non continentaux (Pologne, Brésil…). Allez savoir pourquoi ? C’est un Mourinho dans le texte. Et comme le technicien portugais, tout ce qui est unanime autour de celui qui est né en Casamance en 1976 et a rejoint la France à l’âge de 9 ans, c’est qu’il ne fait pas l’unanimité, qu’il divise le public, les techniciens… Mais au final, seule la victoire compte et Aliou a eu la CAN tant attendue. Il a, en plus, joué une autre finale, s’est qualifié deux fois de suite à la Coupe du Monde. Que lui demander de plus ?
MAITRE DE LA DISCIPLINE
Les clichés ont la dent dure, comme susmentionné, Aliou, est toujours vu comme le rastaman toujours rugissant. Celui qui sait mettre de l’ordre, qui impose le respect. Et, il faut reconnaitre que depuis son installation, à la tête des Lions de la Teranga, l’extra-sportif ne fait plus les choux-gras de la presse. De là à limiter son impact à cet aspect. Cela frise, la sous-estimation. 2023 sonne comme l’heure de vérité pour Aliou, la fermeture d’un chapitre, sur une fin convaincante pour tous enfin ? Aliou, le parachèvement du technicien !, sonnerait comme un bon titre au lendemain du 11 février. Une tout autre tournure, offrirait une suite, ouverte à toutes les possibilités… « Aliou et ses difficultés face aux blocs bas » ; « Aliou et la non-prise de risques » ; « Aliou et le jeu stéréotypé » ; « Aliou et le renouvellement tardif de l’équipe (les reproches du public) »…
LE PERPÉTUEL REMIS EN CAUSE
Il est reconnu que s’il y a un secteur qui caractérise l’ingratitude, c’est le sport de haut niveau, particulièrement le football. Aliou peut et/ou doit nourrir intérieurement une frustration face à une certaine minimisation de son parcours. Lui, qui est ironiquement appelé « El tactico ». Mais il n’a qu’à relativiser en se rappelant les précédents Shehata avec l’Egypte, Belmadi avec l’Algérie etc. Seul le résultat présent compte au football. Lui-même l’a affirmé au lendemain du sacre sénégalais.Aliou Cissé, a déjà tout donné ou presque au Sénégal. Une première CAN rangée dans l’armoire anciennement poussiéreuse et vide du Sénégal. Il a fait pleurer les jeunes et surtout les vieux qui ont traversé des décennies de déception, de frustration (1986, 1992, 2004…). C’est une immense source de fierté et de satisfaction, un homme respecté, malgré les critiques. Un homme qui a donné comme jamais ou rarement dans l’histoire autant de joie aux sénégalais.
CAPITAINE DU SÉNÉGAL, LORS DE SES MEILLEURS RÉSULTATS AVANT 2022
Il a par ailleurs, été le capitaine de la troupe de 2002 qui a disputé la première finale d’une CAN, certes perdue. Aliou Cissé a raté le penalty qui avait sacré le Cameroun. Ce qui l’a un peu prédestiné à devenir un entraineur. L’ancien joueur du PSG, s’étant promis par tous les moyens d’offrir au Sénégal un trophée en sélection. Il a aussi été le chef de meute lors de la campagne mémorable de l’année 2002 en Corée et au Japon, au Mondial, avec les quarts de finale atteints. Il a été de tous les hauts faits du football sénégalais.
LES VAGUES TRAVERSÉES AVANT LA VICTOIRE À LA CAN 2022
Aliou après le plébiscite, traversera d’assez grosses vagues, après l’élimination en quarts de la CAN 2017 contre le Cameroun, pour son 1er gros tournoi. Un échec qui a fait mal aux sénégalais notamment la presse et ses anciens coéquipiers qui ont décelé des lacunes tactiques, surtout face à un Cameroun inférieur en qualité intrinsèque, qui plus est avec des jeunes joueurs, inexpérimentés. Une autre déception sera de mise avec le scénario de l’élimination à la Coupe du Monde 2018 du Sénégal au 1er tour. Le Sénégal se fait éliminer en ayant le même nombre de points que le Japon à cause d’un surplus de cartons jaunes. Là aussi le bouc-émissaire tout trouvé est l’entraineur qui a terminé sa carrière à Nîmes. Là-aussi, l’élimination n’est pas passé, le Sénégal ne devait son élimination qu’à lui-même. 2 ans plus tard Aliou retrouvait la finale de la CAN, face à l’Algérie qui battra le Sénégal et en match de poules et en finale. Encore une fois, le public a imputé la défaite, à l’irrésolution de l’équation tactique posée par son ancien camarade de quartier Djamel Belmadi. Le Sénégal a montré une fois de plus après l’élimination par le Cameroun, une stérilité offensive, un manque de réactivité, de sursaut après avoir été mené au score. Mais Aliou, soumis à des contrats de performance reste toujours en poste. Il installe quoi qu’on puisse dire le Sénégal dans la régularité.
LE SÉNÉGAL SUR LE TOIT DE L’AFRIQUE
Enfin en 2022, Aliou triomphe en finale contre l’Egypte. Au soir de la victoire les critiques sont tues, Aliou peut savourer sa revanche par rapport aux critiques. Qui n’ont cessé de le toucher. « Je pense que cet homme mérite tout le succès qu’il obtient parce qu’il est l’entraîneur le plus critiqué que j’ai jamais vu dans ma vie, mais il n’abandonne jamais », déclarait Sadio Mané après la victoire en demi-finale de la CAN contre le Burkina Faso 3-1 en demi-finale mercredi dernier. Pour dire que le coach est aussi un homme proche de ses joueurs contrairement aux opinions le décrivant un dictateur « Yaya Jammeh ». Pour en revenir à la victoire du Sénégal à la CAN au Cameroun, le pays est en extase. Aliou se voit qualifier de tous les superlatifs. Il enchaine une 2e qualif au mondial après la double confrontation contre l’Egypte. Aliou vit ses meilleurs moments. Au Mondial 2022, « El tactico » passe le 1er tour, pour retrouver l’Angleterre en 8es et se fait laminer (3-0). L’exigeant public sénégalais, « qui a une haute estime de son football » comme disait Giresse, reprend les bonnes vieilles habitudes : les critiques. Aliou une fois de plus a montré ses limites technico-tactiques. L’argument lui est opposé comme à chaque résultat négatif par la presse et une partie du public. Son système changeant est aussi décelé, son manque de prise de risque aussi, la lisibilité de son jeu… Il repart, donc pour une nouvelle aventure qui démarre le 13 janvier pour se finir pour l’heureux élu le 11 février. Aliou a l’expérience requise pour atteindre ses objectifs, un groupe de qualité, des Lions de main, avec qui il a partagé des terrains de chasse… L’histoire d’Aliou se poursuit. Les sénégalais gagent que sa bonne étoile le suivra !
CARRIÈRE DE JOUEUR
Aliou Cissé pour finir son crayonnage c’est 57 victoires, 20 nuls et 12 défaites. Il a eu une carrière de joueur modeste démarrée à Lille (1994- 1997), poursuivi au CS Sedan Ardennes (1997-1998). Aliou Cissé a ensuite rejoint le PSG (1998-2001) puis Montpellier (2001-2002), avant de rejoindre Birmingham (2002- 2004), ensuite Portsmouth (2004-2006). Aliou Cissé retournera en France pour boucler la boucle. Il a d’abord joué à Sedan (2006-2008) et a enfin fini à Nîmes (2008-2009). Il a joué 2 CAN en tant que joueur (2002 et 2004), un Mondial (2022).
SPORTNEWSAFRICA
PARRAINER LES BÉBÉS !
Ce pays est unique. On parraine n’importe qui et n’importe quoi ! Alors que ce scandale Ndella Madior émeut tout un pays, personne ne songe à parrainer ou faire parrainer ces bébés.
Ce pays est unique. On parraine n’importe qui et n’importe quoi ! Alors que ce scandale Ndella Madior émeut tout un pays, personne ne songe à parrainer ou faire parrainer ces bébés. Sans père ni mère. Parrainage lamb sakh, c’est plus facile que prendre en charge ces innocents. Voilà pourquoi il faudra aussi «filtrer» ces «candidats» à l’adoption des enfants. Si seulement on prenait tout cet argent déposé à la Cdc par des marchands électoraux pour assister ces pouponnières !
« CHEIKH ANTA DIOP A PERMIS DE RESTAURER LA CONSCIENCE HISTORIQUE AFRICAINE »
L’historien et savant sénégalais Cheikh Anta Diop dont on célèbre le centenaire de la naissance, a permis, à travers son œuvre, de restaurer la conscience historique africaine (…), instituant l’unité culturelle de l’Afrique noire, souligne T. Obeng
L’historien et savant sénégalais Cheikh Anta Diop (1923-2023) dont on célèbre le centenaire de la naissance, a permis, »à travers son œuvre, de restaurer la conscience historique africaine (…), instituant l’unité culturelle de l’Afrique noire », a souligné, mardi, l’historien et égyptologue congolais Théophile Obenga.
«A travers son œuvre, Cheikh Anta Diop a opéré une rupture avec les schémas logiques de l’histoire du monde décrite par l’Occident. Il a restauré la conscience historique africaine dans toutes ses longues durées temporelles, instituant l’unité culturelle de l’Afrique noire », a dit l’ancien ministre des Affaires étrangères de la République du Congo. Il s’exprimait en vision conférence au cours d’un panel organisé à Dakar, à l’occasion de la célébration du centenaire de Cheikh Anta Diop du 26 au 29 décembre au musée des Civilisations noires. »Cheikh Anta Diop et l’égyptologie : convergence histographique de l’antiquité à nos jours » est le thème dudit panel. « Dans l’Antiquité, comme dans les temps modernes contemporains, de grands esprits comme Homère, Platon, Aristote, Schuhl, Bernal et Burkert, ont déposé, dans l’historiographie mondiale, que l’Egypte pharaonique était à la source de la philosophie et des sciences de la Grèce antique », a-t-il rappelé. Selon lui, « pendant longtemps, l’Occident impérialiste, non sans mauvaise conscience, a fabriqué le fragile paradigme du +miracle grec+ dans l’Etat moderne. Il estime que « c’est Cheikh Anta Diop qui a rendu l’Egypte pharaonique dans son univers culturel natif négro-africain.
M. Obenga est revenu sur l’œuvre de Cheikh Anta Diop pour « une Afrique solidaire, forte et digne ». « Cheikh Anta Diop a aussi travaillé pour une Afrique solidaire, forte et digne dans un Etat fédéral, pour que les peuples africains vivent et survivent mieux dans le futur », a-t-il martelé. Il souligne que « toutes les critiques eurocentristes de l’œuvre de Cheikh Anta Diop étonnent par leur indigence intellectuelle, leur approximation scientifique et leur incapacité de vérité ». Théophile Obenga a invité la « jeunesse panafricaine à se mettre debout » pour poursuivre le combat de Cheikh Anta Diop
Par Fadel DIA
BYE BYE, LA FRANCE !
Ce n’est pas nous qui quittons la France, c’est la France qui nous quitte, et nous ferme ses portes, l’une après l’autre, y compris celles que nous croyions les mieux verrouillées
Ce n’est pas nous qui quittons la France, c’est la France qui nous quitte, et nous ferme ses portes, l’une après l’autre, y compris celles que nous croyions les mieux verrouillées. Elle n’a pas seulement quitté le Mali, le Burkina Faso et le Niger, (et encore il ne s’y est agi que de fermer des bases et des ambassades), elle est après l’adoption de la loi Macron sur l’immigration, sur le point de quitter nos consciences.
Adoptée le lendemain de la Journée Internationale des Migrants, issue d’un projet hors contrôle du gouvernement, ficelée en trois heures par une commission parlementaire réduite et sous les directives du pouvoir exécutif, votée dans la panique, sous les acclamations de l’extrême droite qui a salué en elle une « victoire idéologique », c’est une loi dont la légitimité même pourrait être mise en cause. Sa promulgation devrait être l’occasion de tourner définitivement la page de la France célébrée chez nous comme « la patrie des droits de l’Homme », de pays des lumières, celui qui a inscrit la Fraternité sur le fronton de ses édifices. Il est vrai que ce n’est pas seulement elle mais toute l’Europe qui se ferme à nous, avec cet éternel paradoxe qui la caractérise puisqu’en même temps, elle nous reproche d’emprunter les autres portes qui s’ouvrent devant nous !
Nicolas Sarkozy avait démontré son ignorance de l’histoire de l’Afrique, Emmanuel Macron s’illustre par sa méconnaissance de l’histoire de la France. Le jeune homme immature en politique dont l’arrivée au pouvoir reste encore une énigme a, par cette loi, qu’il dit pleinement assumer et qui ne lui inspire ni honte ni regret, provoqué une rupture politique et morale et mis en cause les principes républicains fondamentaux qui ont fait la démocratie française. C’est une loi qui a dû se faire retourner dans leurs tombes tous ces enfants de l’immigration que sont Léon Gambetta, Emile Zola, Marie Curie, Paul Valéry etc. qui ont vécu sous une république à laquelle la France doit la reconnaissance du droit au sol. Comme on n’est jamais trahi que par les siens, ce sont aussi des enfants de l’immigration, qui sans doute ne laisseront pas les mêmes traces dans l’histoire, Gérald Darmanin, Eric Ciotti, Elisabeth Borne, Yaël Braun-Pivet etc. qui sont parmi les principaux artisans de cette déconstruction.
L’immigration a toujours été, en France, le disque dur du FN puis du RN, et avant de devenir le nouveau flambeau des Républicains, elle a fait l’objet d’une incroyable inflation législative (29 lois en quarante ans). C’est pourtant la première fois qu’une loi sur l’immigration cède sur toutes les lignes rouges de l’extrême droite et reprend ses principales revendications, dont la plupart ne figuraient pas dans le document laborieusement élaboré en 18 mois par le gouvernement -restriction des prestations sociales accordées aux immigrés en situation régulière, exclusion des sans papiers à l’hébergement d’urgence, remise en cause de l’aide médicale d’Etat ;
- glissement vers la préférence nationale et remise en cause des principes d’égalité des droits ;
- limitation du droit au sol dont l’automaticité n’est plus reconnue, mesure qui est pourtant sans lien avec une loi sur l’immigration ;
- durcissement du regroupement familial …
Cependant c’est sur une autre des dispositions de cette loi que je préfère m’appesantir, car si elle ne s’applique qu’à une population restreinte, c’est une mesure chargée de symboles parce qu’elle concerne une catégorie que l’on croyait sacralisée, celle des étudiants. Désormais, en France, il y a chez les étudiants aussi, les bons et les mauvais migrants, et parmi ces derniers figurent ceux qui viennent des pays d’Afrique qui sont à la fois les plus pauvres et les seuls à n’avoir que le français comme unique langue d’enseignement. Il leur est désormais exigé, de s’acquitter, au préalable, d’une caution retour qui ne leur sera restituée que lorsqu’ils quitteront le territoire français, car il est hors de question qu’ils y prennent racines. C’est une forme de prime d’otage, une « marchandisation de l’université », dénoncée par les plus prestigieuses structures d’accueil qui jugent qu’elle dégrade un domaine où précisément la France avait conservé une certaine attractivité. Pour nous, c’est un reniement de l’engagement de l’ancienne puissance coloniale à solder ses comptes et à constituer une communauté solidaire avec ceux auxquels elle avait imposé l’usage de sa langue, et par un curieux hasard, le Niger vient de suspendre sa participation à la Francophonie dont il était l’un des trois membres fondateurs! Cette ségrégation qui ne dit pas son nom ne servira qu’à ternir la réputation de la France comme « terre d’excellence d’enseignement supérieur et de recherches », au moment où on annonce qu’elle ne compte que 4 universités dans le top 100 du dernier classement académique (dit de Shanghai) des meilleures universités mondiales. Alors tant qu’à acheter une place, autant la choisir dans les meilleures, et dans celles qui forment dans des langues qui offrent bien plus de possibilités d’emplois que le français !
Bye bye à la langue française, avait lancé le Rwanda en décidant de basculer de la francophonie à l’anglophonie, et moins de vingt ans ont suffi pour opérer le revirement car, on l’oublie trop souvent, la langue française est une langue très minoritaire dans les pays africains communément appelés francophones. Il est peut-être temps, pour ces pays, de s’interroger s’il ne leur faudrait pas passer directement à la phase suivante : bye bye la France !
Pour en revenir à elle justement, on s’y inquiète que la nouvelle loi ait fracturé la majorité, au point de faire naître une fronde de députés et de ministres. C’est un évènement anecdotique car le macronisme ne survivra pas à Emmanuel Macron qui laissera le nom du président qui avait solennellement promis de faire barrage aux idées de l’extrême droite et qui en fin de compte, aura servi de passeur aux idées lepénistes. Ce qui serait plus lourd de conséquences ce serait que cette loi, qui est texte le plus régressif jamais voté en France sur l’immigration et dont le ministre de l’Intérieur lui-même a reconnu qu’il contenait des « mesures contraires à la constitution », s’avère inapplicable, ou improductive, ou sans effet sur les difficultés qu’elle était censée régler. On peut en tout cas noter qu’elle a déjà suscité une levée de boucliers qui fait vaciller ses auteurs et qui est le fait de parties qui comptent dans le pays et qui n’ont pas toujours les mêmes intérêts : universitaires, responsables humanitaires, professionnels de santé, syndicats, chefs de collectivités territoriales, mais aussi chefs d’entreprises dont certains ont estimé que la France allait avoir besoin de près de 4 millions de travailleurs étrangers d’ici au milieu du siècle.
On assiste ainsi à ce paradoxe : ce sont les initiateurs de la loi, dont le président de la République et la Première Ministre, qui supplient le Conseil Constitutionnel de servir de « voiture-balai à leur conscience », selon le mot d’un de leurs opposants, et de mettre fin à leur calvaire en sabrant les mesures qui font débat.
Dans le langage diplomatique tout ce jeu ressemblerait à de la real- politique, dans le langage ordinaire il porte le nom d’opportunisme ou plus simplement de lâcheté !