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8 juin 2025
GUY MARIUS SAGNA DE PLUS EN PLUS PRESSENTI COMME LE PLAN B DE L’EX-PASTEF
Tout porte à croire que le député de Yewwi Askan-Wi et membre fondateur du mouvement Frapp–France Dégage sera le seul parmi les différents Pastefiens déclarés, à bénéficier du parrainage des élus
Depuis vendredi dernier, les différents candidats à la candidature pour la Présidentielle de 2024 se relaient à la Direction générale des élections (DGE) pour récupérer les fiches de collecte de parrainages. L’ex-Pastef a surpris plus d’un en envoyant quatre mandataires pour récupérer chacun un document. Ce qui consolide l’idée selon laquelle les Patriotes ont déjà planifié un plan B pour le scrutin du 25 février prochain. Et tout porte à croire que c’est Guy Marius Sagna qui, selon nos sources, sera le seul parmi les différents Pastefiens déclarés, à bénéficier du parrainage des élus
Même dissous, Pastef est toujours très bien organisé aussi bien au niveau des structures que dans la réflexion stratégique. La preuve, les Patriotes ont surpris plus d’un en présentant quatre candidats à la candidature pour la présidentielle 2024.
Mieux encore, l’état-major dirigeant de la formation a donné instruction à ses coordinations de ne pas encore entamer les campagnes de collecte de parrainages en attendantla finalisation de la stratégie, suite à la nouvelle donne etles orientations du Président Ousmane Sonko. «Le parrainage, une course de fond et non de vitesse. Ensemble, nous vaincrons», soutiennent-ils dans une note dont nous avons copie. Sur ce, ils ont demandé à ce qu’aucune initiative locale ne soit prise. Non sans informer à leurs membres que les règles du parrainage ont changé avec la personnalisation via un numéro attribué à chaque candidat à la candidature etinscrit sur la fiche de collecte. «Il ne sert à rien d’envoyer vos pièces d’identité sur des groupes WhatsApp parce qu’il faut impérativement signer la fiche. Il faut impérativement attendre les directives des Instances de Pastef qui supervisent et centralisent toutes les collectes», a averti l’état-major de la formation qui invite ses membres à attendre le signal du parti uniquement. Mais selon nos informations, Pastef a déjà des orientations claires par rapport au processus lié au parrainage. Notre source d’informer que la formation a déjà opté pour le parrainage des élus pour Guy Marius Sagna tandis que les autres en l’occurrence Birame Soulèye Diop, Bassirou Diomaye Faye et Abass Fall, vont faire du parrainage citoyen. Juste que, renseigne toujours la source, Birame Soulèye n’est pas d’accord pour le moment pour une telle option parce qu’ «il considère qu’en tant que président de groupe parlementaire, il serait plus judicieux qu’il bénéficie du parrainage des élus».
UNE BATAILLE SUR DEUX FRONTS !
En attendant d’y voir clair, il faut relever que le fait que Guy Marius Sagna soit choisi pour le parrainage des élus est assez édifiant. Il renseigne davantage sur le fait que le leader de FRAPP est pressenti pour être le plan B au cas où Ousmane Sonko serait écarté de la course. Et tout porte à croire que Guy Marius Sagna pourrait être une bonne option vu son aura au plan national et international et son ascension fulgurante sur la scène politique sénégalaise. Le député, actuellement en tournée à l’international, continue certes de plaider pour une candidature de Sonko et de réfuter toute idée selon laquelle il pourrait y avoir un plan B ; mais la tournure des évènements devraient le pousser bientôt à relativiser son discours et à intégrer l’idée d’être le plan B de Pastef et par conséquent, de concourir pour la présidence de la République. Ce qui est sûr, c’est que sa tournée actuellement en Europe est une très grande réussite. Il est adulé partout où il passe par la diaspora sénégalaise et africaine. Il est également très respecté par les hommes politiques européens. Mais tout cela ne réduira en rien le combat que l’ex-Pastef va mener pour la participation d’Ousmane Sonko à la présidentielle de 2024. Les Patriotes seront ainsi obligés de jouer sur deux tableaux : celui de vendre les candidats remplaçants et celui de se battre pour la participation du candidat titulaire. Pour ce dernier cas, ils sont déjà dans les «hostilités» en attaquant à la Cour suprême la décision de la DGE qui a refusé catégoriquement de remettre une fiche de collecte de signatures à la coalition Sonko 2024. L’organe chargé d’organiser les élections s’est basé sur la radiation d’Ousmane Sonko sur les listes électorales pour prendre sa décision.
A rappeler que cette inéligibilité a été prononcée suite à la condamnation du leader des Patriotes à deux ans de prison ferme le 1er juin pour «corruption de la jeunesse», dans l'affaire Adji Sarr qui l'accusait de viols et menaces de mort.
L’APR MOBILISE SES TROUPES ET REUNIT SON CONSEIL NATIONAL LE 29 OCTOBRE PROCHAIN
Après le lancement de la collecte des parrainages pour la présidentielle, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a tenu une réunion en présence du président Macky Sall pour sonner la mobilisation
Pour aller à la conquête du pouvoir, le Premier ministre Amadou Ba ne marchera pas seul. Suite au démarrage de la collecte des parrainages, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) s’est réussi ce samedi pour remobiliser les troupes. Présidant la rencontre, le chef de l’État a profité de l’occasion pour convoquer le Conseil national du parti le 29 octobre prochain.
Après le lancement de la collecte des parrainages pour la présidentielle, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a tenu une réunion en présence du président Macky Sall pour sonner la mobilisation. À l’issue de la rencontre, le parti au pouvoir a rendu public un communiqué pour exhorter tous les membres de l’APR à poursuivre la mobilisation et l’animation à la base pour une collecte de parrainage «réussie, comme il est de tradition dans notre parti et la Coalition». «Le SEN demande à tous les sympathisants, militants et responsables, tous les Sénégalais épris de leadership responsable, de stabilité, de sécurité, de consolidation de notre démocratie, de préservation de notre république ainsi que de réalisations pertinentes et bénéfiques à tous, de travailler résolument à la victoire du Premier ministre M. Amadou Ba», informe le document. Lors de la réunion, «après avoir adopté une résolution en hommage au leadership décisif du Président Macky Sall, et soutenu sa décision de réunir le Conseil National du Parti le 29 octobre 2023, le SEN a salué debout, et avec enthousiasme, le choix porté sur le camarade Amadou Ba, candidat de la Coalition BBY et de la Grande Coalition de la majorité Présidentielle».
Selon l’APR, les qualités de compétence, de loyauté éprouvée, et d’homme consensuel du Premier ministre Amadou Ba, constituent sans nul doute, des atouts majeurs, soutenus par le bilan élogieux du Président Macky Sall, pour une victoire éclatante, dès le premier tour de l’élection de février 2024. Dans le même élan, rapporte le texte, le SEN «a enregistré avec beaucoup d’attention, les propos forts de gratitude et d’engagement du candidat de BBY, à perpétuer et renforcer les idéaux de solidarité, d’équité, d’inclusion, de responsabilité et de générosité qui ont toujours sous-tendu les réalisations et les résultats éclatants de la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE), sous le leadership du Président Macky SALL». Dans une résolution, le SEN de l’APR a également félicité «vivement» le chef de l’État pour la conduite inclusive du processus de choix du candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) et lui réitère sa totale confiance. Il réjouit aussi de l’engament sans réserve des camarades, frères et sœurs qui ont accepté de renoncer à leur candidature pour soutenir le candidat unique de BBY et de la Grande Coalition de la Majorité Présidentielle.
REUNION DU CONSEIL NATIONAL DU PARTI LE 29 OCTOBRE 2023
Le document précise que l’APR exhorte tous les responsables, militants et sympathisants à poursuivre la mobilisation, dans l’unité et la solidarité, pour la victoire de notre candidat, le camarade Amadou Ba, le 25 février 2024, dès le premier tour du scrutin. «Le SEN rend un vibrant hommage au Président Macky Sall pour son leadership, exemplaire, clairvoyant et fédérateur, reconnu de par le monde ; salue à nouveau son œuvre monumentale à la tête du Sénégal, aujourd’hui résolument engagé dans la dynamique de l’émergence ; soutient la décision du Président Macky Sall de réunir le Conseil National du parti le 29 octobre 2023 , renseigne le texte. Le Conseil National (CN) est composé de délégués des Délégations Départementales et des Délégations des Sénégalais de l’extérieur, des Organismes Internes et Organismes affiliés, des Coordonnateurs des Conventions régionales, de l’ensemble des membres des instances nationales du parti ; des parlementaires, des présidents de Conseil régional et des maires membres du parti. Le CN compte au moins 200 membres.
Ces maux de l’école à Dakar et sa banlieue
Le personnel de l’Education nationale reprend le chemin de l’école aujourd’hui en attendant les élèves pour jeudi prochain. Cependant, la rentrée des classes semble déjà compromise dans plusieurs écoles de la région de Dakar. Pour cause, les inondations, l’absence de toilettes, le manque d'eau potable etc.. Plusieurs écoles sont actuellement inondées, sans eau potable et de blocs sanitaires fonctionnels. Les autorités académiques ont indiqué, lors du comité régional de développement (Crd), avoir constaté que pour la rentrée scolaire, 168 écoles sont inondées dans la région de Dakar dont 68 à l'Inspection d’académie (AI) de Dakar qui polarise les 19 communes du Département de Dakar, 51 établissements à l'IA de Pikine-Guédiawaye et 49 écoles à l'IA de Rufisque. A noter que parmi ces écoles inondées, 103 sont de l’élémentaire. Les établissements sans points d'eau fonctionnels sont au nombre de 33 dont 03 à l'IA de Dakar, 14 à l'IA de Pikine Guédiawaye dont 08 dans le Département de Guédiawaye et 16 à l'IA de Rufisque.
Menaces de perturbations de la rentrée scolaire
Restons à l’école pour dire qu’il y a des risques de perturbations de la rentrée des classes. Des syndicats d'enseignants dont le Cusems authentique de Dame Mbodj, celui des professeurs d'éducation physique et sportive, menacent d’aller en grève. Ils exigent le respect des accords signés par le gouvernement et le règlement de la contractualisation des enseignants décisionnaires. Toutefois, les autorités étatiques lors du conseil interministériel sur la rentrée scolaire avaient donné des gages.
L’ex-maire de Thiès gèle ses activités dans le Rewmi
Si Lamine Diallo, ancien maire de la commune de Thiès Nord et Coordonnateur du parti Rewmi dans ladite commune franchit le Rubicon, ce sera une lourde perte pour le candidat Idrissa Seck, en direction de la prochaine élection présidentielle. En effet, dans un communiqué rendu public hier, il écrit : « après 28 bonnes années (1995- 2023) de compagnonnage ininterrompu avec le président Idrissa, j'ai décidé de geler toutes mes activités, pour convenance personnelle, dans le parti Rewmi ». Tout laisse croire d’ailleurs qu’il est dans une posture de claquer définitivement la porte, car il a signé la déclaration « Lamine Diallo, ancien coordonnateur de Rewmi Thiès nord ». En tout état de cause, c’est déjà un coup dur pour le candidat Idrissa Seck qui avait également perdu récemment une grosse pointure au niveau de Thiès-Est, en l’occurrence Cissé Bèye coordonnateur du comité électoral du centre de vote de l’école Demba Diakhaté. L’ex-maire Lamine Diallo a cependant rendu hommage à Idrissa Seck, non sans «formuler des prières de succès à ce grand homme politique sénégalais, pétri de talent et de compétence».
Lettre ouverte au président Karim Wade
La polémique autour des renouvellements, qui ont engendré un lot de frustrations à Thiès, vaut au président Karim Meissa Wade une lettre ouverte à lui adressée par Maguèye Sarr, secrétaire général élu de la Section PDS ThièsEst. Selon lui, l’heure n’est pas à la dispersion contre-productive des forces du parti, au contraire, il faut cimenter davantage les relations entre frères de parti, consolider la dynamique du Gnibissi (retour dans le parti des frustrés). Mais tout cela doit se faire dans la diversité et l’harmonie la plus totale. Cependant, souligne-t-il dans la lettre, « on ne peut pas ne pas dénoncer la gestion clanique, les manœuvres dangereuses et les entreprises de magouille et de copinage de Saliou Dieng et de ses sbires. Le PDS et son candidat Karim Meïssa Wade ne méritent pas ça : le parti doit plus de respect et de loyauté aux militants de la base. Si le PDS a survécu à tant de brimades, c’est parce qu’il y a des militants traditionnels (anciens comme vieux) qui sont restés fidèles à la ligne du parti et qui n’ont jamais hésité dans leurs choix. Il ne faut donc pas que, maintenant que nous sommes presque au bout du tunnel, les démons de la division, la gestion solitaire et clanique viennent ébranler tous les acquis et surtout les piliers sur lesquels le parti a toujours reposé. Nous invitons à plus de respect pour les anciens et fidèles compagnons dont la foi reste intacte aux idéaux du parti. Rajeunir et moderniser une structure humaine et jeter par-dessus bord ce qui a permis de la bâtir, c’est une illusion dangereuse ».
Sileye Gorbal Sy plaide en faveur de l’éducation numérique
Prenant part à la semaine de l’apprentissage numérique et à la journée internationale de l’alphabétisation organisée par l’Unesco à Paris, le président de la Coalition nationale de l’Éducation pour Tous (Cnept) a fait un plaidoyer fort en faveur de l’éducation numérique mais surtout pour le financement de l’alphabétisation qui demeure le parent pauvre de notre système éducatif. En marge de ses conférences, Silèye Gorbal Sy a rencontré les responsables de l’alphabétisation de l’Unesco, le ministère de l’éducation de la France, la diaspora sénégalaise, l’ambassade du Sénégal à Paris, des associations françaises actives en Éducation et des communes comme celle de Vigneux sur Seine. Il a échangé avec eux sur le partenariat avec la Cnept mais surtout du panel international de haut niveau qu’il compte organiser prochainement à Paris.
BBY-Kédougou vote Amadou Ba
Les actes d’allégeance au Premier ministre Amadou Ba, candidat du pouvoir à la prochaine élection présidentielle, se poursuivent. Lors d’une rencontre hier, les membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) de la région de Kédougou ont exprimé leur adhésion à la décision du Président Macky Sall et vont par conséquent soutenir l’actuel chef du gouvernement pour lui permettre de prendre le pouvoir à l’issue des joutes électorales du 25 février prochain. Prenant la parole, Ousmane Sylla, maire de Kédougou et Directeur Général de Dakar Dem Dikk, a affirmé qu’Amadou Ba est le choix du développement, de la stabilité, de la paix. Il a estimé que l’arrivée du Premier ministre au pouvoir va rendre la région de Kédougou beaucoup plus prospère et que le contexte politique dans cette zone du Sénégal appelle à travailler davantage autour de l’essentiel qui est le développement socio-économique de Kédougou. Ousmane Sylla a ainsi juré la main sur le cœur que l’ensemble des responsables politiques, tous les militants et militantes de BBY de la région de Kédougou, ont réaffirmé avec vigueur et sans réserve leur adhésion et leur détermination à soutenir cette candidature pour assurer une victoire éclatante dès le premier tour au soir du 25 février 2024. Le maire de Kédougou a aussi profité de l’occasion pour exhorter toutes les populations de la région à soutenir totalement le candidat Amadou Ba. S’adressant aux responsables de BBY, il leur demande de travailler dans l’unité, la solidarité et l’engagement derrière l’actuel chef du gouvernement.
Les députés de Bby se félicitent du choix d’Abdoulaye Diagne
Choisi par le Président Macky Sall comme coordonnateur national du parrainage, le député Abdoulaye Diagne peut bien compter sur ses collègues députés du groupe parlementaire de Bby. Dans un communiqué parvenu à L'As, Me Omar Youm et cie s'engagent à ne ménager aucun effort pour l'accompagner dans cette mission. Ils sont d’avis en effet que cette désignation vient consacrer la compétence et le dévouement d’un collègue qui a fini de faire la preuve de son engagement loyal au service du groupe et de la coalition. Par ailleurs, les députés dudit groupe parlementaire ont réitéré leurs félicitations sur le processus démocratique, participatif et inclusif ayant abouti au choix du Premier ministre Amadou BA, comme candidat de leur coalition à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ils endossent ce choix conforme aux exigences de compétence, d’expérience et de probité morale que requiert l’exercice de la fonction de président de la République. Rappelant l’engagement pris par le groupe parlementaire, les députés du groupe BBY ont séance tenante démarré le parrainage du seul et unique candidat de la coalition en l’occurrence Amadou Ba.
201 migrants dont 4 femmes arrivés ce week-end en Espagne
Il n’y a rien qui dissuade les jeunes de rester au pays. Ils continuent de braver la mer pour rejoindre les côtes espagnoles. Hier, une pirogue transportant 138 personnes dont 2 femmes est arrivée à Gran Canaria. Une autre embarcation ayant 63 personnes dont 2 femmes à bord, a accosté aussi à El Hierro.Au total 201 migrants sénégalais sont arrivés en Espagne.
La gendarmerie interpelle 31 migrants clandestins
Restons avec l’émigration clandestine pour dire que la gendarmerie est en train de briser le rêve de beaucoup de jeunes. Hier, les éléments de la brigade de gendarmerie de Nianing ont interpellé 31 candidats à l’émigration clandestine dont un organisateur vers 2h du matin à la plage de Point Sarène. Les pandores ont également saisi le camion qui servait de transport aux migrants.
Deux pirogues de 262 migrants arraisonnées par la Marine
Ne quittons pas la migration clandestine sans signaler que la Marine nationale a annoncé que son patrouilleur Walo a arraisonné samedi deux pirogues avec 262 candidats à l’émigration irrégulière par voie maritime. «Le patrouilleur Walo a arraisonné le 30 septembre 2023 deux pirogues avec 262 candidats à l’émigration irrégulière par voie maritime. 26 femmes et 13 mineurs se trouvaient parmi les passagers», a indiqué la Marine sur son compte X (ancien twitter). Elle a ajouté que les migrants ont été débarqués à la Base navale Amiral Faye Gassama (BNAFG) et remis aux services compétents de l’Etat. En coordination avec des moyens de l’Armée de l’Air, le patrouilleur Walo a arraisonné vendredi, à 100 km au large de Dakar, «deux pirogues avec 272 candidats à l’émigration irrégulière par voie maritime», selon toujours la Marine. Elle signale que 16 femmes et 7 enfants se trouvaient parmi les passagers. Ces candidats à l’émigration irrégulière ont été remis aux services compétents de l’Etat.
Déguerpissement des mécaniciens de l’ancienne piste
Les autorités ont déguerpi hier les mécaniciens et autres squatteurs à l’ancienne piste de Mermoz. Les gendarmes ont tout rasé sous le regard impuissant des mécaniciens et autres occupants des lieux.Ils ne savent plus où aller.
Le ministre Moustapha Diop rentre dans les rangs
Le ministre maire de Louga avait déclaré son intention de briguer les suffrages des Sénégalais à la présidentielle de 2024. Finalement, Moustapha Diop est revenu sur sa décision. Contrairement à l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne et Aly Ngouille Ndiaye qui étaient absents, l’édile de Louga a pris part samedi à la réunion du secrétariat exécutif permanent (Sen) de l’Alliance pour la République (Apr). Le Président Macky Sall a annoncé lors de la rencontre que Moustapha Diop est rentré dans les rangs. Le président du parti présidentiel a salué l’esprit de dépassement de l’édile de Louga qui soutient désormais la candidature d’Amadou Ba. Le Président Macky Sall qui continue par ailleurs de mobiliser ses troupes en perspective de la présidentielle, va réunir aujourd’hui le secrétariat exécutif de la coalition Benno Bokk Yaakaar. La rencontre va porter sur les stratégies à mettre en place et fixer la date d’investiture d’Amadou Ba. Car la mouvance présidentielle va tenir dans les prochains jours un meeting d’investiture du candidat de Benno. Remaniement gouvernemental avant mercredi Le remaniement gouvernemental qui a été annoncé depuis quelque temps ne va plus tarder. Il est imminent, du moins si l’on en croit nos interlocuteurs. Sauf changement de dernière minute, le Président Macky Sall va remanier l’attelage gouvernemental avant mercredi prochain, jour du conseil des ministres
65 CONSEILLERS MUNICIPAUX SUR LES 80 APPROUVENT, SOUS HAUTE TENSION
Le Conseil municipal de la commune de Saint-Louis a voté et validé avant-hier, samedi 30 septembre, le projet de dénomination de l’avenue Général De Gaulle qui porte désormais le nom du Président Macky Sall.
Le Conseil municipal de la commune de Saint-Louis a voté et validé avant-hier, samedi 30 septembre, le projet de dénomination de l’avenue Général De Gaulle qui porte désormais le nom du Président Macky Sall. Cela s’est fait lors de sa 3ème session ordinaire tenue à l’hôtel de ville sous haute tension entre camp au pouvoir et opposition. Sur les 80 conseillers municipaux que compte la commune, 65 ont donné un avis favorable.
L a troisième session ordinaire de l’année 2023 du Conseil municipal de la commune de Saint-Louis a duré plusieurs tours d’horloge dans la grande salle de l’hôtel de ville. En effet, le vote qui s’est déroulé sous haute tension a été sécurisé les éléments de la police qui ont été déployés sur place pour calmer les conseillers ainsi que leurs partisans regroupés en deux camps (pouvoir et opposition). Bien que minoritaires dans ce Conseil municipal de Saint-Louis, les conseillers membres de l’opposition se sont présentés dans la salle munis de foulards et de brassards rouges. Ceci pour exprimer leur strict désaccord quant à la volonté du maire Mansour Faye de rebaptiser l’avenue Général De Gaulle au nom du Président Macky Sall. Une contestation qui n’a pas empêché les conseillers membres de la Coalition Benno Bokk Yaakar, qui sont majoritaires, de voter à l’unanimité cette dénomination de l’avenue Général De Gaulle qui porte désormais le nom du Président Macky Sall. « Nous nous sommes réunis en session ordinaire pour aborder sept points qui étaient à l’ordre du jour en plus des divers. Parmi ces sept points, l’un portait sur la dénomination de rues ou voies. Et cela concernait quatre voies qu’on devait rebaptiser aux noms du Président Macky Sall (avenue De Gaulle), l’ancien maire Bécaye Sow (vers Léona), Sérigne Abass Sall, érudit de l’Islam (vers Corniche) et leur collègue Balla Sidy Guèye (vers Santhiaba ou « Ndartoute »).
La session s’est déroulée parfaitement et nous avons écouté sereinement nos collègues de l’opposition mais nous avons aussi donné tous les argu ments qui plaident pour que le Conseil municipal donne le nom du Président Macky Sall à l’avenue Général De Gaulle », a dit Alioune Badara Diop, conseiller municipal et adjoint au maire. Il a exprimé sa fierté d’avoir voté et validé ce projet avec surtout enthousiasme. Cependant, le Président Macky Sall est invité à œuvrer pour rendre cette avenue très attrayante.
LE NOBEL DE MÉDECINE DÉCERNÉ AUX SCIENTIFIQUES DERRIÈRE LES VACCINS ARNM ANTI-COVID
Katalin Karikó et Drew Weissman, ont été honorés pour leurs découvertes révolutionnaires qui ont ouvert la voie à la mise au point de ces vaccins innovants
Le prix Nobel de médecine a été décerné ce lundi 2 octobre à deux scientifiques pour leurs contributions majeures dans le développement des vaccins à ARNm contre la COVID-19. Katalin Karikó, professeure à l'Université de Sagan en Hongrie et professeure adjointe à l'Université de Pennsylvanie, ainsi que Drew Weissman, ont été honorés pour leurs découvertes révolutionnaires qui ont ouvert la voie à la mise au point de ces vaccins innovants.
Le comité Nobel a souligné que les travaux de Karikó et Weissman ont fondamentalement changé notre compréhension de la façon dont l'ARNm interagit avec notre système immunitaire. Leurs recherches ont permis une avancée majeure dans le domaine des vaccins, en permettant la conception rapide et efficace des vaccins à ARNm contre la COVID-19. Ces vaccins ont joué un rôle crucial dans la lutte mondiale contre la pandémie, offrant une lueur d'espoir dans des moments difficiles.
Les scientifiques ont exprimé leur gratitude et leur étonnement à l'annonce du prix Nobel. Thomas Perlmann, secrétaire de l'Assemblée Nobel, a déclaré que les deux lauréats étaient "submergés" par la nouvelle du prix lorsqu'il les a contactés avant l'annonce officielle. Leur travail a été salué pour son impact significatif sur la santé humaine et son potentiel à sauver des vies, en particulier pendant les premières phases de la pandémie.
Cette distinction vient s'ajouter à la reconnaissance déjà accordée l'année dernière au scientifique suédois Svante Paabo, qui a remporté le prix Nobel de physiologie ou médecine pour ses découvertes sur l'évolution humaine et l'ADN néandertalien. Les recherches de Paabo ont fourni des informations clés sur notre système immunitaire, y compris notre vulnérabilité à des maladies graves telles que la COVID-19.
Les annonces des prix Nobel se poursuivront cette semaine, avec les prix de physique, de chimie et de littérature, qui seront dévoilés respectivement mardi, mercredi et jeudi. Le prix Nobel de la paix sera annoncé vendredi et le prix d'économie le 9 octobre.
Les récipiendaires des prix Nobel reçoivent une récompense en espèces de 11 millions de couronnes suédoises (environ 1 million de dollars). Cette somme provient du legs d'Alfred Nobel, l'inventeur suédois à l'origine de ces prestigieuses récompenses, décédé en 1896.
La cérémonie de remise des prix aura lieu le 10 décembre, date anniversaire du décès d'Alfred Nobel. La remise du prix Nobel de la paix se déroulera à Oslo, conformément à ses souhaits, tandis que les autres cérémonies auront lieu à Stockholm.
JUAN BRANCO ÉVOQUE DES INVESTISSEMENTS MINIERS SUSPECTS IMPLIQUANT LES FRÈRES DIOME
L'avocat français d'Ousmane Sonko fait état d'un permis minier accordé au frère du ministre de l'Intérieur, soulevant des interrogations sur de pratiques douteuses et de possibles abus de pouvoir au sein du gouvernement
Dans une série de tweets publiés le 2 octobre 2023 sur X, l'avocat français d'Ousmane Sonko, Juan Branco, a fait des révélations choc sur des transactions prétendument douteuses impliquant des membres du gouvernement sénégalais.
Selon Juan Branco, le frère aîné du ministre de l'Intérieur sénégalais, M. Franck Niaky Diome, aurait obtenu un permis minier à Keur Samba en 2018, avec près de 2 milliards de Francs CFA d'investissements prévus. Cette révélation soulève des interrogations quant aux compétences de M. Diome, qui était auparavant serveur et agent de recouvrement d'assurance. Il serait désormais, à en croire Juan Branco, propriétaire d'une BMW rutilante à Dakar et a des projets d'investissement à Sidney.
L'avocat français a indiqué avoir signalé cette situation aux autorités australiennes et a demandé une vérification approfondie de tous les mouvements de fond intervenus ces dernières années. Il a également prévenu que cette affaire n'était que la première étape, et que d'autres personnalités, dont un haut-responsable ayant envoyé sa famille au Canada et un responsable politique de premier plan possédant de somptueuses propriétés à l'étranger, seraient également soumises à des investigations similaires.
Juan Branco a également fait mention des théories d'Ousmane Sonko, qualifiant le gouvernement actuel de répressif et accusant ses fonctionnaires et magistrats d'obéir aveuglément aux directives qui leur sont données. Il a déclaré que leur corruption et leurs mouvements de fond seraient traqués dans le but d'aider les Sénégalais à retrouver leur souveraineté. L'avocat a également annoncé que ces poursuites pourraient être parallèles à des accusations de crimes contre l'humanité formulées contre des personnalités de l'État sénégalais.
L'avocat indique que son implication dans cette affaire ne faiblirait pas et que ni la violence ni les manœuvres politiques ne permettraient aux responsables de ces actes de bénéficier de l'impunité.
LA JA (HOMMES) RENOUE AVEC LE TROPHEE ; REVANCHE POUR LE DUC (DAMES)
Après plusieurs années de diète, la Jeanne d’Arc a renoué avec les trophées en remportant ce samedi 30 septembre au Stade Marius Ndiaye, la finale messieurs de la Coupe du maire. Les «Bleu et Blanc» se sont imposés (66 à 59) au bout du suspense face aux Etudiants du Dakar université club (Duc). C’est leur cinquième trophée dans cette compétition. Le Duc a toutefois retrouvé le sourire chez les Dames qui se sont imposées dans la seconde finale. Les Duchesses se sont offertes une revanche sur l’As Ville de Dakar qu’elles ont dominé sur la marque de 52- 46. C’est le seizième trophée du Duc en Coupe du maire.
L ongtemps réduite à jouer les seconds rôles dans championnats de l’élite, la Jeanne d’Arc (JA) de Dakar s’est affirmée un peu plus cette saison. Finaliste malheureuse contre l’As Douanes en finale du championnat, les «Bleu et Blanc» ont décroché samedi au stadium Marius Ndiaye, la Coupe du maire de Dakar.
La JA s’est imposée devant le Dakar Université club (Duc) sur la marque de 66 à 59. Une victoire à l’arrachée obtenue après une partie disputée et plein de suspense. L’entame n’a pas pourtant été au top pour la Jeanne d’Arc, comme du reste pour l’adversaire poussif d’entrée de jeu. Les Etudiants profiteront pour prendre la course devant à la fin du premier quart (16-9). Approximative sur le jeu, en manque de réussite sur les tirs, la JA marque le pas. Les protégés du coach Sir Parfait Adjivon maintiennent leur avance (19- 11 ; 4e ) avant d’aller à la mi temps avec un écart de 8 points (29-21).
Au retour sur le parquet, le festival de maladresse sera de plus belle dans la partie. Les deux équipes restent à 4 petits points inscrits en quatre minutes (31-23. 4e ). La Jeanne d’Arc retrouvera toutefois un peu d’allant offensif qui lui permettra de recoller (33- 31 ; 7e ) et de revenir à deux points à la fin du troisième quart temps (35-33). Un score qui relance davantage le suspense dans cette partie. Avec une succession de pertes de balles, les Etudiants du Duc ouvrent des brèches et permettent aux poulains du coach Momo Sène de refaire son retard et ensuite de faire la jonction ( 42-45 ; 5e ). C’est le tournant du match. La Jeanne d’ Arc parviendra à tenir à distance son adversaire avec ses 4 points d’avance grâce à un précieux smash de Namory Keita sur la tête des Etudiants (45-49 à 32 secondes de la fin)
Loin d’abdiquer, ces derniers parviendront grâce à un panier de Abdoulaye Diéne à rester en vie (48-49 à 11 secondes de la fin. Mieux, ils vont arracher l’égalisation à 6 secondes (50- 50) et contraindre la JA à la prolongation. Dans cette ultime acte, les «Bleu et Blanc» ne lâcheront pas prises dans le chassée- croisé au score. Ils auront le dernier mot en s’imposant avec 7 points (59-66). C’est le cinq trophée de la Jeanne d’Arc de Dakar dans cette compétition. Les Duchesses tiennent Leur revanche Chez les Dames, les débats ont été très tendus entre le Duc et l’As Ville de Dakar (Asvd) qui se retrouvent une semaine après leur dernière confrontation en Coupe de la Ligue. Déterminée à prendre une revanche, les Duchesses ont mis beaucoup d’envie pour contester la supériorité des joueuses de la Municipalité dans la présente saison.
Après avoir remporté d’autorité le premier quart temps, les protégées du coach Ousmane Goudiaby se feront fortes de maintenir à bonne distance les coéquipières de Couna Ndao et de Ndèye Awa Kébé et gagner logiquement le deuxième acte de jeu avec une pécule de 6 points ( 23-29). Au retour sur le parquet, le Duc ne lâche pas prises. Il s’appuiera sur les tirs souvent précipités et les nombreuses pertes de balles de l’adversaire pour remporter cette troisième et décisive quart temps sur la marque de sic points (32-38). Dans l’ultime quart-temps, les Duchesses sont sur le bon timing. Elles se montrent dominatrices dans le jeu intérieur.
Présente dans la raquette adverse et dans les bons coups, Mame Ndoumbé Fall montre voie à son équipe. Elle fait prévaloir sa taille pour alimenter le compteur de son équipe (33-49 ; 5e ). Les filles de la municipalité vont corser l’avance (41-50.9e ) avant de remporter le gain de la partie sur la marque (46-52).
ALIOUNE TINE DESAVOUE LA DIRECTION DES ELECTIONS
Alioune Tine invite le commissaire Tanor Thiendalla Fall, Dg de la Dge et ses collègues, à rester dans le rôle d’une administration neutre, impartiale et éviter d’empiéter sur les compétences du Conseil constitutionnel
L’ancien président de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (Raddho) désavoue la Direction générale des élections (Dge), suite à son refus de délivrer les fiches de collecte de parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, au mandataire national de la coalition « Sonko président 2024 ». Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 1er octobre, Alioune Tine, par ailleurs président fondateur du think tank Afrikajom Center, a invité le commissaire Tanor Thiendalla Fall, Dg de la Dge et ses collègues, à rester dans le rôle d’une administration neutre, impartiale et éviter d’empiéter sur les compétences du Conseil constitutionnel, seul organe habilité par la loi pour statuer sur l’éligibilité des candidats à la présidentielle.
Le refus catégorique de délivrer les fiches de collecte de parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, opposé par la Direction générale des élections (Dge) au mandataire national de la coalition « Sonko président 2024 » continue de susciter des vives réactions. Dernière en date, la sortie de l’ancien président de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (Raddho) hier, dimanche 1er octobre sur les ondes de la radio Sudfm (privée). Invité du jour de l’émission Objection animée par notre confrère Baye Oumar Guèye, Alioune Tine, président fondateur du Think tank Afrikajom Center, s’est démarqué de l’attitude de la Direction générale des élections qui, selon lui, empiète sur les compétences du Conseil constitutionnel.
En effet, pour Alioune Tine, seul cet organe est habilité par la Loi à régler les contentieux sur la question de l’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle. Poursuivant son propos, l’Expert international indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali invite ainsi tous les acteurs impliqués dans le processus d’organisation de cette élection au « respect de l’Etat de droit, de la démocratie, et des termes du Code électoral pour une bonne organisation de cette élection présidentielle du 25 février 2024». « Le grand problème que nous avons aujourd’hui, c’est la question de l’éligibilité. Les années passées, c’était les fraudes pendant la période électorale ou post- électorale. Maintenant, les problèmes arrivent avant même le jour de l’élection. Car, on peut bloquer votre dossier avant même le dépôt des candidatures sur la base de l’éligibilité avec la Dge. Cette question, il faut qu’on la règle. Si, on a un contentieux au niveau de l’éligibilité, vous avez l’administration qui règle ce contentieux. Or, nous n’avons pas aujourd’hui, un Etat impartial », fait-il remarquer avant d’ajouter avec insistance. « Il faut laisser le soin au Conseil constitutionnel de régler les contentieux sur la question de l’éligibilité. C’est beaucoup plus simple. Il nous faut respecter le droit, il faut qu’à la fois, le pouvoir et l’opposition, fassent des efforts pour respecter le droit. Il faut que l’administration essaie d’être impartiale. Qu’elle ne donne pas l’impression qu’elle n’est pas neutre. C’est une régression par rapport à ce qu’on a connu avant », a-t-il martelé tout en préconisant l’ouverture d’un nouveau débat entre acteurs politiques sur la tenue de cette élection. « Il y a eu un moment, quand le président Abdou Diouf a reconnu que l’administration était partisane, il est parti prendre des gens dans l’armée pour les mettre aussi bien à la tête du ministère de l’Intérieur et de l’Onel (Observation national des élections) pour régler les problèmes des mécanismes de régulation des élections. Et l’armée a été, effectivement aujourd’hui, un facteur probant et améliorant de stabilité de la démocratie. Que le pouvoir via le ministère de l’Intérieur discute avec les partis politiques pour trouver un consensus qui permette la bonne tenue des élections. Et ça, c’est possible.», a-t-il estimé.
Par ailleurs, interpellé sur la pléthore de candidats à la candidature (126 environ selon des chiffres publiés par plusieurs médias) ayant retiré leurs fiches de parrainage, Alioune Tine soutient que cette inflation des candidatures montre l’épuisement du modèle de présidentialisme exacerbé incarné par le dicton « un homme face à un peuple » importé de la France du général de Gaulle mais qui n’est plus en vigueur dans l’hexagone.
LES PLANS DES PRETENDANTS AU MANDAT PRESIDENTIEL AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les livraisons de ce lundi 2 octobre commentent les plans élaborés par les prétendants au mandat présidentiel en vue de leur candidature à l’élection du 25 février
Dakar, 2 oct (APS) – Les plans élaborés par les prétendants au mandat présidentiel en vue de leur candidature à l’élection du 25 février dominent la livraison des quotidiens parvenus lundi à l’APS.
‘’BBY plus que jamais menacée’’, titre L’info, ajoutant que ‘’l’électorat [de la majorité présidentielle] s’effrite d’élection en élection depuis 2012, malgré le bilan de Macky Sall, qui est […] beaucoup plus populaire et politique qu’Amadou Ba’’, le candidat de Benno Bokk Yaakaar.
En raison de cette situation, ‘’Amadou Ba devra faire preuve de génie politique pour savoir jusqu’où porter l’héritage et le bilan de Macky Sall et […] compter sur ses propres atouts et qualités pour convaincre les Sénégalais qu’il peut les diriger’’, poursuit L’info.
Source A signale qu’‘’il n’y a aucun responsable du Parti socialiste, encore moins de l’autre allié, l’Alliance des forces de progrès, parmi les 14 délégués régionaux désignés par Macky Sall’’ pour diriger la collecte des parrainages en faveur d’Amadou Ba.
‘’Le PS et l’AFP dénoncent le fait qu’aucun de leurs militants ne figure dans l’équipe de délégués régionaux en charge du parrainage du candidat Amadou Ba. Ils l’ont fait savoir’’, lit-on dans Le Quotidien.
Vox Populi déduit de cette attitude que le parti au pouvoir ‘’cherche à faire les choses sans son premier allié, le PS, en l’écartant de l’équipe des délégués régionaux chargés des parrainages du candidat de BBY’’.
‘’Les crispations […] ont fini par éclater. De fortes dissensions se signalent déjà’’, écrit L’Observateur.
Un responsable de ladite formation politique, que cite le même journal, déclare que le fait d’‘’Ignorer le PS [au moment du parrainage du candidat de BBY] signifie qu’il sera totalement écarté de la gestion du pouvoir en cas de victoire du candidat’’.
‘’Je m’engage à faire en sorte que nul ne manque à l’appel’’, parmi les responsables du parti au pouvoir, a promis le Premier ministre lors de la réunion tenue ce samedi par l’APR, le parti au pouvoir, rapporte Bés Bi Le Jour.
EnQuête fait observer le ‘’regain de lucidité’’ de Pastef, le parti dissous d’Ousmane Sonko.
‘’Après la radicalisation, l’heure est au regain de lucidité et de la réflexion pour mettre en place une stratégie gagnante à l’élection présidentielle de février 2024, avec ou sans Ousmane Sonko’’, note le journal.
EnQuête souligne que ‘’la tâche est toutefois titanesque de convaincre les plus radicaux de la nécessité d’avoir un candidat de substitution’’, le leader de cette formation politique de l’opposition étant en prison.
‘’Le Pastef dissous a présenté au moins cinq candidats à la candidature pour l’élection présidentielle’’, observe WalfQuotidien.
Il ajoute que ‘’c’est une stratégie du leader de ce parti actuellement en prison, qui s’est vu refuser le retrait de fiches de parrainage’’.
Il peut s’agir d’‘’un plan bien mûri pour déjouer le piège du pouvoir qui a éliminé Ousmane Sonko de la course et a dissous son parti’’, note le même journal en citant un analyste politique.
‘’Alioune Tine désavoue la DGE’’, titre Sud Quotidien à la suite du refus de la direction générale des élections de remettre des fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko.
‘’Il faut laisser le soin au Conseil constitutionnel de régler le contentieux sur la question de l’éligibilité’’ des candidats, a dit le militant des droits de l’homme à Sud Quotidien.
Le nombre de candidats à la candidature ayant retiré des fiches de parrainage à la DGE impressionne Le Soleil. ‘’126, déjà !’’ s’exclame le journal.
‘’En définitive, il n’est pas exagéré de soutenir que l’instauration, par le président Macky Sall, du système de parrainage […] est un énorme service rendu à la crédibilité de notre démocratie’’, commente Le Soleil.
DES DÉSACCORDS CONCERNANT LA FORMATION DE L’EQUIPE DE BENNO POUR LE PARRAINAGE
Le choix des 14 délégués régionaux pour le parrainage à Benno Bokk Yaakar qui aurait été acté n’est pas parti pour taire les dissensions internes au sein de la coalition présidentielle
Le choix des 14 délégués régionaux pour le parrainage à Benno Bokk Yaakar qui aurait été acté n’est pas parti pour taire les dissensions internes au sein de la coalition présidentielle. Pour cause, certains partis alliés, par membres interposés, n’ont pas manqué de monter au créneau pour fustiger l’attitude affichée par l’Apr.
En effet, le député Maire de la Commune de Ndindy, Cheikh Seck a déclaré, selon la presse, que l’APR manque de générosité et ne respecte pas ses grands alliés en l’occurrence le Parti Socialiste (PS) et l’Alliance des Forces de Progrès (AFP). Pour cause, M. Seck déplore le fait que la liste de 14 délégués généraux n’a aucun allié du Parti Socialiste ni de l’AFP. Le Président de la Commission développement Rural aurait ainsi pris acte tout en relevant que « les instances vont se réunir dans les jours à venir pour donner leur point de vue sur la situation ». L’ancien maire de la Patte d’Oie et membre par ailleurs de la coalition Benno Bokk Yakaar, Banda Diop, ne semble pas apprécier, lui aussi, la démarche aurait consisté à mettre en place l’équipe parrainage de Benno Bokk Yakaar.
Selon Banda Diop, « elle ne répond à aucune logique collégiale, aucune logique de collaboration entre partis politiques d’égale dignité ». La posture n’est guère différente de celle d’Abdoulaye Gallo Diao, Secrétaire national adjoint chargé des TIC du Parti socialiste, suite à la publication de la liste des délégués du parrainage du candidat de la majorité présidentielle Amadou Ba.
Dans une note relayée par la presse, il accuserait l’Alliance pour la République (APR) d’écarter le PS, “deuxième force politique” de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). « Écarter le PS du dispositif national des parrainages veut dire que le PS sera également ignoré pour la campagne électorale. Ignorer le PS pour la campagne électorale de l’élection présidentielle de 2024 signifie que le PS sera totalement écarté de la gestion du pouvoir, en cas de victoire du candidat de BBY”, a notamment alerté M. Diao, par ailleurs membre du Bureau politique du Parti socialiste. Et d’avertir, selon la presse, que « le Parti socialiste va prendre et assumer toutes ses responsabilités en vue d’en tirer toutes les conséquences qui s’imposent ».
Il faut relever que, selon L’Observateur, le chef de l’État aurait désigné son équipe de campagne pour la collecte des parrainages. Abdoulaye Diagne du MEER est désigné délégué national du parrainage de BBY. Parallèlement, il serait appuyé par 14 délégués régionaux. A Dakar, c’est Abdoulaye Diouf Sarr qui coordonnera le parrainage dans la région de Dakar. Le ministre Augustin Tine dirige la région de Thiès, entre autres délégués.