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30 juillet 2025
LE DISPOSITIF ELECTORAL DU SENEGAL EST FIABLE ET PERFORMANT
Le président du Conseil constitutionnel Mamadou Badio Camara a rappelé, lundi, la fiabilité et la performance du système électoral sénégalais, lequel a permis deux alternances politiques, respectivement, en 2000 et 2012.
Dakar, 13 nov (APS) – Le président du Conseil constitutionnel Mamadou Badio Camara a rappelé, lundi, la fiabilité et la performance du système électoral sénégalais, lequel a permis deux alternances politiques, respectivement, en 2000 et 2012.
« Le dispositif électoral, quoiqu’on dise, est fiable et performant, au constat d’un élément factuel et donc objectif qui est le suivant : il a permis, sur les quatre dernières élections présidentielles de 2000, 2007, 2012 et 2019, de porter à deux reprises à la magistrature suprême les chefs de l’opposition de l’époque », a-t-il déclaré.
Mamadou Badio Camara procédait à l’acceptation des serments de la nouvelle équipe de la Commission électorale nationale autonome (CENA), « un élément central dans ce dispositif électoral », selon lui.
Dans cette chaîne électorale dont chaque maillon est devenu indispensable, la CENA occupe une « place privilégiée » et joue « un rôle prépondérant », au regard de ses attributions légales, a encore fait remarquer le président du Conseil constitutionnel.
Selon lui, « la CENA est obligatoirement présente à tous les niveaux de conception, d’organisation de prise de décision et d’exécution depuis l’inscription sur les listes électorales jusqu’à la proclamation provisoire des résultats. Elle a aussi, en autres pouvoirs, celui d’injonction, de rectification, nonobstant son pouvoir de saisine des juridictions compétentes ».
Mamadou Badio Camara a aussi salué la diversité caractérisant la nouvelle équipe composée de cadres de l’administration, de la magistrature, de la presse, de l’université, des professions libérales et de la société civile, notant que la CENA est ainsi l’un des garants de la sincérité et de la transparence du processus électoral.
Selon lui, il apparaît qu’en raison de l’importance du rôle qui lui est dévolu, le choix de ses membres est une délicate mission, fondée sur des critères dont la compétence, la probité, l’expérience professionnelle et la sagesse ne sont pas des moindres.
Il a magnifié le parcours du nouveau président de la CENA Abdoulaye Sylla, membre démissionnaire du Conseil constitutionnel.
« Durant cinq ans, vous avez mis toute votre science à la disposition du Conseil constitutionnel », a dit M. Camara, en s’adressant au nouveau président de la Commission électorale nationale autonome.
La composition de la nouvelle équipe de la CENA:
Abdoulaye Sylla (président)
-Monsieur Ndary Touré, magistrat, un ancien de la Cour
suprême (vice-président)
– Monsieur Cheikh Awa Balla Fall, inspecteur général d’État à
la retraite, ancien Directeur général de l’ENA
– Monsieur Serigne Amadou Ndiaye, professeur titulaire des
Universités, ancien Doyen de la Faculté des Sciences et
Techniques de l’UCAD
– Madame Aminata Fall Niang, juriste-fiscaliste, ancien haut
fonctionnaire de la BCEAO, présidente de l’Association des
juristes sénégalaises (AJS)
– Madame Ndèye Rokhaya Mbodj, journaliste, diplômée du
Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris,
antenne de Dakar
– Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane Ndoye, administrateur civil,
ancien Gouverneur de région, ancien Ambassadeur
– Monsieur Léopold Wade, administrateur civil, ancien
Directeur général de l’Administration territoriale
– Monsieur Abdoulaye Marème Diallo, commissaire de police,
ancien Directeur de l’École nationale de police
– Madame Aïssatou Sow, notaire, vice-présidente de la
Commission des Affaires africaines de l’Union internationale
des Notaires
– Madame Fatou Kiné Diop, spécialiste en décentralisation et
aménagement du territoire, présidente de l’Observatoire
national de la parité.
MULTIPLE PHOTOS
DON MATERIEL DE REPROGRAPHIE ET DES ORDINATEURS OFFERTS AUX DIRECTEURS D’ECOLE D’OURO SIDY
La mairie d’Ouro Sidy (Kanel, nord-est) a remis des imprimantes et des ordinateurs d’une valeur de dix millions de francs CFA à quatre collectifs de directeurs d’écoles (CODEC) de sa commune.
Ouro Sidy (Matam), 13 nov (APS) – La mairie d’Ouro Sidy (Kanel, nord-est) a remis des imprimantes et des ordinateurs d’une valeur de dix millions de francs CFA à quatre collectifs de directeurs d’écoles (CODEC) de sa commune.
»Depuis deux ans, les enseignants de la commune se plaignent d’un manque de matériel de reprographie et d’ordinateurs avec d’énormes difficultés durant les compositions, les essais et les examens. [C’est la] Raison pour laquelle le conseil municipal a décidé de leur octroyer ce matériel pour satisfaire cette doléance », a dit le maire Abdoulaye Sy.
M. Sy intervenait, samedi lors d’une cérémonie de remise de ce matériel aux CODEC de la commune, en présence du sous-préfet, Massamba Mbaye, du représentant de l’inspecteur d’éducation et de la formation (IEF) de Kanel, Daouda Fall et de plusieurs conseillers municipaux.
L’édile de Ouro Sidy souligne que sa mairie souhaite faire de ses écoles »les meilleures du département à travers des actions en faveur de l’éducation ». Il a rappelé que sa commune a fait beaucoup d’efforts concernant les abris provisoires, la réparation et la dotation en tables-bancs, la construction et l’équipement de salles de classe.
Le sous-préfet de l’arrondissement de Ouro Sidy, Massamba Mbaye, a salué ce geste, tout en plaidant pour ‘’une sécurisation des écoles avec l’érection de murs de clôture, afin que les élèves soient en sécurité dans l’enceinte des établissements scolaires’’.
Il estime que cette dotation de matériels »d’une haute portée sociale va soulager les enseignants de même que les élèves ». »L’éducation est la pierre angulaire de tout développement. A ce titre, elle mérite d’être soutenue », a-t-il souligné.
ALIOU SALL "INVESTIT" AMADOU BA
Aliou Sall insiste sur la nécessité de défendre la candidature du Premier ministre Amadou Ba à l’élection présidentielle de 2024.
iGFM - (Dakar) Un Rassemblement Puissant lors du Meeting d'Investiture d'Amadou Ba, Soutenu par les Mouvements Renfort/ AndDolelSunuRew
Dans un événement politique marquant, le candidat Amadou Ba a été officiellement investi pour les élections présidentielles lors d'un meeting impressionnant orchestré par les mouvements Renfort et AndDolelSunuRew. La scène était le théâtre d'une énergie vibrante et d'un soutien massif de la part des partisans enthousiastes.
Le meeting a débuté par des discours passionnés des leaders du mouvement Renfort, mettant en avant les qualités et les compétences exceptionnelles de Aliou Sall Coordinateur dudit mouvement et le pourquoi du soutien du PM Amadou Ba en tant que candidat. Ils ont souligné son engagement envers le progrès, la justice sociale et la stabilité, présentant un argumentaire convaincant pour rallier les électeurs.
Aliou Sall, dans son discours, a exprimé sa gratitude envers ses partisans et a partagé sa vision inspirante pour l'avenir du pays. Il a souligné les principaux piliers du programme de son excellence le Président Macky Sall, mettant l'accent sur des politiques visant à stimuler l'économie, renforcer l'éducation et promouvoir l'inclusion sociale; il a aussi mis l’accent sur la nécessité de défendre la candidature du PM Amadou Ba aux élections Présidentielles de 2024.
Une foule monstre, composée de membres passionnés de la base électorale, a réagi avec enthousiasme, scandant des slogans de soutien et agitant des bannières aux couleurs vives. L'atmosphère électrique du meeting reflétait l'unité et la détermination du mouvement en faveur d'Amadou Ba.
Des personnalités politiques à l’image du ministre d’état Me Augustin Tine et des dignitaires locaux ont également pris la parole pour appuyer la candidature d'Amadou Ba, soulignant l'importance de son leadership dans le contexte politique actuel.
Le meeting d'investiture a également été l'occasion pour les partisans de renforcer leur engagement envers la campagne électorale à venir.
En conclusion, le meeting d'investiture d'Amadou Ba, orchestré par le mouvement Renfort, a marqué un moment significatif dans la course présidentielle. Le soutien massif et l'enthousiasme exprimés témoignent de l'impact positif que le candidat a déjà eu sur une base électorale déterminée. La scène est désormais prête pour une campagne électorale dynamique et passionnée.
LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA CENA BRISE LE SILENCE
Après leur nomination, les nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) ont prêté serment ce lundi. Leur président s’est exprimé sur le travail qui les attend.
Après leur nomination, les nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) ont prêté serment ce lundi. Leur président s’est exprimé sur le travail qui les attend.
La vague de réprobations qui a accompagné leur nomination ne s’est pas encore estompée. Mais les nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) ont prêté serment ce lundi. En attendant la passation de services qui aura lieu dans les prochains jours, le président Abdoulaye Sylla s’est exprimé sur le travail qui les attend, notamment l’affaire Sonko.
« Nous venons de prêter serment, nous n’avons pas encore procédé à la passation de services. Dès après la passation de services nous allons examiner en Assemblée générale le dossier. Et après nous pourrons dire quelle sera l’attitude de la Céna», a indiqué M. Sylla.
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Le successeur de Doudou Ndir dit être conscient que le travail qui les attend sera difficile. Mais, ils comptent s’appuyer sur les textes pour mener à bien leur job : «Nous avons une base légale. Tout ce que nous voulons, c’est de faire de telle sorte qu’il y ait une égalité des chances pour tous les citoyens électeurs de pouvoir exprimer leur choix, qu’il y ait une égalité des chances pour tous les candidats d’être certains que ce scrutin sera sincère, c’est ce que nous voulons faire.»
Et de préciser : «Ma seule réserve, c’est qu’il faut que l’électeur, le citoyen soit admissible pour être électeur, que le citoyen soit admissible pour être candidat. Les réserves sont prévues par la loi. »
LA PRÉSIDENTIELLE NE PEUT PAS ÊTRE REPORTÉE, SELON ISMAÏLA MADIOR FALL
Après Boubacar Camara, c’est au tour de Souleymane Jules Diop de proposer le report de la présidentielle hier dimanche. Ce qui est impossible selon Ismaïla Madior Fall.
Après Boubacar Camara, c’est au tour de Souleymane Jules Diop de proposer le report de la présidentielle hier dimanche. Ce qui est impossible selon Ismaïla Madior Fall, actuel ministre des Affaires étrangères, auteur de la dernière réforme constitutionnelle. Ci-dessous sa tribune publiée ce jour.
"Report de la présidentielle : Une idée saugrenue dont l'Etat n'est pas demandeur
Objectivement et subjectivement, la présidentielle du 25 février 2024 ne peut pas être reportée.
1. objectivement, un report de la présidentielle est:
-Juridiquement difficile à envisager, sauf à réviser la Constitution qui fixe l'intervalle temporelle de tenue de celle-ci. Ce qui explique les cas de report de législatives et de locales, mais jamais d'une présidentielle.
-Historiquement injustifiable, car en dehors des cas de glissement calendaire (présidentielle de 1968 devant se tenir en décembre comme en 1963 décalée progressivement en janvier en 1973, puis en février à partir de 1978), la date de la présidentielle a toujours été respectée.
-Matériellement, les causes, raisons ou motifs justifiant un report ne sont pas en présence.
2. Subjectivement, l'idée n'intéresse pas l'intéressé, en l'occurrence le Président Macky Sall.
Passionné et vainqueur attitré de compétitions électorales et soucieux d'onction populaire, le Président n'est pas demandeur de demi mandat ou quémandeur de légitimité, à moins que (tel n'est point le cas pour l'instant)l'intérêt supérieur de la nation ne l'y contraigne vraiment.
Toujours sur le registre subjectif, les autres intéressés, candidats dotés d'une présomption de représentativité minimale, ne réclament pas le report.
Le pays, le Président et les candidats sont prêts pour ce rendez-vous historique avec nos concitoyens. Arrêtons d'ergoter et écoutons la voix du peuple le 25 février prochain."
ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE, BOUBACAR SÈYE RÉCLAME UNE JOURNÉE DE DEUIL NATIONAL
Face à l’insensibilité de l’opinion sur l’effroyable décompte macabre noté dans la résurgence de l’émigration clandestine, le président de l’horizon sans frontières interpelle à Macky Sall.
Face à l’insensibilité de l’opinion sur l’effroyable décompte macabre noté dans la résurgence de l’émigration clandestine, le président de l’horizon sans frontières interpelle à Macky Sall. «Je demande au président de la République d’annuler tous les combats de lutte, les festivités ou activités mondaines pour décréter une journée de deuil national. Sinon on pourrait parler de banalisation, d’indifférence ou de politique d’obscurantisme face à ces drames», a suggéré Boubacar Sèye dans une note reçue par Bés bi. Il dit être très sollicité par des familles des portées disparues qui se disent «laissées à elles-mêmes».
MATAR BA SORT DE SON MUTISME
Discret depuis son départ du ministère des Sports, il y a un peu plus d’un an, Matar Ba, qui a été tout récemment élu président de la COP à la Convention internationale contre le dopage en sport, s’est prononcé sur sa nouvelle mission.
Discret depuis son départ du ministère des Sports, il y a un peu plus d’un an, Matar Ba, qui a été tout récemment élu président de la Conférence des parties (COP) à la Convention internationale contre le dopage en sport, s’est prononcé sur sa nouvelle mission dans un entretien accordé à E-media mais aussi à d’autres médias. L’actuel chef de cabinet du président de la République a posé son regard sur le sport sénégalais mais aussi son pronostic sur la Can 2024.
Grands axes de son programme à la présidence de la COP9
C’est d’abord la conformité. Il faut qu’on se batte pour cela et aussi l’engagement politique de l’ensemble des États, des présidents, pour que le sport soit doté de tous les moyens nécessaires pour faire le travail. L’autre chose qui nous a fait vivre le retard, c’est l’incompréhension entre l’AMA, le CIO et les différents partenaires. C’est pourquoi, j’ai inscrit mon mandat sur le dialogue. Il faut que l’AMA sache qu’elle agit sur un pays. Il faut que les pays sachent aussi que l’AMA n’est pas un concurrent mais un partenaire. Ce sont des équilibres à trouver. J’espère qu’on pourra le faire comme c’était le cas à nos débuts au ministère des Sports. Le plus important, c’est l’athlète, il faut le protéger et faire de sorte que ces efforts ne soient teintés de tricherie.
Regard sur le sport sénégalais depuis son départ
«J’étais sportif, donc je reste sportif. Je l’avais annoncé avant de partir de toute façon. Concernant l’évolution du sport, on est sur une bonne pente, il faut le dire. J’en profite pour féliciter les Lionceaux (U17) qui ont battu l’Argentine. C’est une belle prouesse. On a gagné en roller une médaille. On gagne beaucoup de médailles. On se bat, maintenant, il faut maintenir ce cap. Il ne faut pas que des divergences au niveau des clubs, des candidats potentiels puissent impacter négativement cette dynamique unitaire qui nous a permis aujourd’hui de gagner dans toutes les disciplines. L’Etat aussi doit continuer à se battre parce que l’investissement dans le domaine du sport n’est pas fixe. C’est un investissement qui évolue. Donc, il faut que chaque année on évolue au niveau de la manne financière injectée dans le domaine du sport. Ce qui nous donne raison, c’est la configuration de nos populations. Cela est valable pour tous les pays africains. Il faut que les dirigeants accordent plus d’importance au secteur sportif. Parce que c’est ce qui va garantir la stabilité de nos pays. Les jeunes, il y’en a qui jouent pour se faire plaisir mais d’autres pour devenir professionnels.
On doit donner de la chance à tout le monde. Ceux qui n’ont pas de travail, ils peuvent se faire plaisir en faisant une activité sportive. Pour ce faire, il faut avoir des infrastructures accessibles, un financement adéquat aux ambitions de nos gouvernants qui ne sortent pas du développement du sport sénégalais. En tout cas, j’ai beaucoup d’espoir et je sais que le sport va continuer à monter. Il faudrait qu’on sache continuer et qu’on arrête de repartir toujours à zéro. Quand on remplace quelqu’un, il faut se battre pour ne pas descendre. C’est la philosophie qu’on doit savoir. Le manager doit avoir cette philosophie. Quand on remplace quelqu’un, il faut se battre pour ne pas abimer ce qu’il a fait. Le sport sénégalais a besoin de ça. De la quiétude, la stabilité et du financement».
Possible présence à Abidjan après une absence remarquée à Doha
«Pour le Mondial, je n’ai pas décliné l’invitation. J’étais sur autre chose. J’ai pensé honnêtement que ma présence pouvait déranger parce que quand on sort d’un ministère où on a passé huit ans, il ne faut pas être là-bas pour gêner le nouveau ministre. Il avait besoin de tous les appuis, d’un environnement calme pour gérer ça. Je n’avais pas envie d’être là-bas et que les Sénégalais viennent me voir pour me poser des questions concernant la mission du nouveau ministre. Donc, j’ai été républicain et j’ai toujours prié pour que le Sénégal gagne parce que l’équipe du Sénégal n’appartient pas à un ministre. Elle appartient à l’ensemble des Sénégalais. Je pense que je suis un Sénégalais. Donc, là aussi, si je suis invité, je pense que j’irai voir un match ou 2 parce qu’on sera en pleine campagne électorale ou à la veille où on aura besoin de l’ensemble des responsables politiques pour garder le régime. Là aussi, c’est un combat qui impose une présence sur le terrain. Mais je serai toujours avec l’équipe nationale. Je donnerai des conseils à qui me le demande et je prierai toujours pour que l’équipe nationale gagne parce que j’ai compris et je l’ai vécu. Quand l’équipe nationale gagne le trophée, la joie qu’on procure à l’ensemble des Sénégalais mérite un combat de tous les jours».
Pronostic CAN 2023
«Je ne fais jamais de pronostic. Quand j’étais ministre des Sports, je suis resté un an en vous disant que si on va en finale, c’est un échec. On voulait le trophée parce qu’on maîtrisait. Et depuis que je suis parti, je ne suis pas allé au stade et je n’ai pas parlé à l’entraîneur. Quand on fait des pronostics, il faut avoir des baromètres. Je ne peux que prier pour que l’équipe nationale gagne encore le trophée. Si j’étais toujours ministre des Sports, j’allais me battre pour conserver le titre. Je prie pour le ministre des Sports actuel, qui vient d’arriver. C’est un ami, on se parle très souvent. Mais il faut que les gens se battent comme on l’avait fait en 2022. On s’est battu dans l’unité. On a été persévérant. On a tiré dans la même direction et Dieu nous a écoutés. Nous avons gagné le trophée. Il ne faut pas changer de fusil d’épaule. Tout en sachant que la prochaine CAN sera très relevée parce que le football évolue. Ce sera une CAN très disputée, il faut un mental d’acier et qu’on taise nos divergences, nos combats inutiles et que la presse sportive accompagne positivement comme elle le faisait avec nous».
MACKY SALL INVITÉ À RETIRER LE DÉCRET DE NOMINATION DES NOUVEAUX MEMBRES DE LA CENA
Le COSCE, constatant des ‘’violations manifestes de la loi’’ dans le décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA), demande à Macky Sall de le retirer et de le remplacer par un autre.
Dakar, 13 nov (APS) – Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), constatant des ‘’violations manifestes de la loi’’ dans le décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA), demande au président de la République de le retirer et de le remplacer par un autre, ‘’conforme à nos lois et règlements’’.
‘’Nous lançons un appel solennel au président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions, de bien vouloir retirer ce décret et de le remplacer par un nouveau, conforme à nos lois et règlements’’, écrit le COSCE dans une déclaration parvenue à l’APS.
D’un décret de nomination des membres de la CENA conforme à la loi ‘’dépend substantiellement une élection présidentielle apaisée et inclusive, à laquelle nous restons fermement attachés’’, fait valoir le Collectif des organisations de la société civile pour les élections.
‘’Les membres de la CENA sont nommés pour un mandat de six ans renouvelable par tiers tous les trois ans’’, rappelle le COSCE, estimant que le décret portant nomination de ses nouveaux membres n’est pas conforme à cette disposition de la loi.
‘’À la lumière [des] dispositions régissant la CENA, force est de constater des violations manifestes de la loi’’, soutient-il.
Le COSCE dénonce le ‘’non-respect du principe de consultation des corps constitués’’ à solliciter pour la désignation des membres de cette institution.
Il estime que le décret de nomination de ses nouveaux membres procède du ‘’non-respect du mandat de six ans renouvelable par tiers tous les trois ans’’.
Un ‘’décret de nature à jeter le discrédit sur’’ la CENA
La commission électorale étant chargée d’assurer ‘’l’intégrité, l’équité et la crédibilité du processus électoral, la prise de ce décret est de nature à jeter le discrédit sur [elle]’’, avertit le Collectif des organisations de la société civile pour les élections.
L’inspecteur général d’État Abdoulaye Sylla et le magistrat Ndary Touré, tous les deux à la retraite, ont été respectivement nommés président et vice-président de la CENA, vendredi 3 novembre.
Le même jour, le président de la République a désigné 10 autres membres de cette institution administrative électorale.
Macky Sall a pris ces décisions quelques jours après que la CENA a invité la Direction générale des élections (DGE) à mettre à la disposition du mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, ‘’et dans les meilleurs délais’’, les outils dont il a besoin pour collecter les parrainages nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
La DGE soutient que le nom de M. Sonko ne figurant pas dans le fichier électoral, les outils de collecte des parrainages ne doivent pas être remis à son mandataire.
Le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), statuant sur la radiation de l’opposant du fichier électoral, début octobre, l’a jugée illégale, l’a annulée et a ordonné sa réintégration.
La CENA assure le contrôle et la supervision des élections.
Elle est administrée par 12 membres choisis parmi les personnalités indépendantes et connues pour leur rectitude morale, leur honnêteté, leur neutralité et leur impartialité, avant d’être nommés par le président de la République.
LES ASSUJETTIS NE TRANSMETTENT PAS
La Banque centrale et les institutions de lutte contre le blanchiment d’argent imposent aux banques et institutions financières de faire des déclarations sur des opérations suspectes qui leur passent devant les yeux.
La Banque centrale et les institutions de lutte contre le blanchiment d’argent imposent aux banques et institutions financières de faire des déclarations sur des opérations suspectes qui leur passent devant les yeux. Si les banques tirent relativement bien leur épingle du jeu, ce n’est pas le cas des autres. Ce qui vaut au pays des rappels des institutions comme le Gafi.
Dans un Sénégal qui semble avoir fait de la lutte contre le terrorisme et son financement, l’un des piliers de sa politique de sécurité du pays, il est assez surprenant de découvrir que beaucoup d’acteurs ne semblent pas assez sensibilisés sur le rôle qu’ils doivent y jouer. On note, dans les rapports d’activités de la Cellule de traitement de l’information financière (Centif) pour les années 2021 et 2022, que les banques effectuent l’essentiel des Déclarations d’opérations suspectes (Dos) dans ce pays. Sur les 371 Dos effectuées au Sénégal en 2021, 300 proviennent des banques et établissements financiers, suivies de 50 effectuées par les systèmes de transfert d’argent. Les autres acteurs, à savoir les notaires, les régies financières, les compagnies d’assurance et de réassurance, ou les systèmes financiers décentralisés n’ont, dans leur totalité, pu produire que 71 Déclarations de soupçons ou Dos.
L’année suivante, en 2022, ces déclarations ont même connu une certaine baisse, passant à 330. Sur ce nombre, les banques et établissements financiers n’ont pas connu de baisse, faisant toujours 300 Dos, alors que les autres acteurs, notaires, régies financières et autres, n’en n’ont produit que 50.
Si les banques font des efforts pour adresser leurs déclarations de soupçons, d’autres assujettis, comme les avocats ou les notaires, les établissements de monnaie électronique ou les systèmes de transfert d’argent, ainsi que les Systèmes financiers décentralisés, sont encore à la traîne.
Il faut rappeler, comme le font d’ailleurs les banques, que la Bceao a fixé le seuil de déclaration à la Centif à 15 millions de francs Cfa pour les transactions
Pour comprendre l’importance des informations fournies par les institutions assujetties, il faut savoir que la Centif déclare avoir transmis au procureur de la République en 2022, 35 rapports relatifs à 47 Déclarations des opérations suspectes. Cela représente 26% des dossiers examinés par la Commission d’examen de la Centif. 19 autres dossiers ont fait l’objet d’une demande de poursuite des investigations.
Des spécialistes estiment que les chiffres des déclarations du Sénégal, par rapport aux nombres et aux montants des transactions financières dans le pays, sont très faibles, pour ne pas dire totalement dérisoires. L’un d’eux, Moussa Sylla, chargé de la Conformité dans une banque de Dakar, déclare dans un article sur Linkedin, que «cela est problématique pour notre pays quand dans le rapport mutuel d’évaluation du Sénégal, il est écrit à la page 41 : «Le niveau de compréhension des risques de Bc/Ft au Sénégal est relativement bon dans le secteur financier, mais a contrario certaines parties prenantes, notamment les Epnfd (par exemple les avocats, notaires, le secteur de l’immobilier), n’ont pas encore pris la pleine mesure de leur vulnérabilité face aux risques de Bc/Ft.»». Pour soutenir la déclaration de M. Sylla, il faut indiquer que le Giaba a dans plusieurs rapports, présenté le secteur immobilier du Sénégal comme une niche de blanchiment d’argent de la corruption ou de financement du terrorisme. Il est dès lors incompréhensible que des acteurs aussi importants que les notaires, les avocats ou les agents immobiliers fassent si peu de déclarations de soupçons.
La Centif a indiqué dans son rapport qu’en 2021, les montants concernés par les Dos sont de l’ordre de 568 milliards dont plus de 551 milliards effectués par les banques. Les notaires n’ont signalé qu’un peu plus de 72 millions.
Ces défaillances notées par ces acteurs ont valu une note peu tendre du Groupe d’action financière (Gafi), en 2021 : «Le Sénégal doit poursuivre le travail qu’il réalise dans le cadre de son plan d’action pour remédier à ses défaillances stratégiques, notamment… en s’assurant que les institutions financières et les Epnfd font l’objet d’un contrôle approprié et efficace ; (4) en actualisant et en tenant à jour des informations exhaustives sur les bénéficiaires effectifs des personnes morales et constructions juridiques, et en renforçant le système de sanctions prises en cas d’infractions aux obligations de transparence.» Les Epnfd sont les «Entreprises et professions non financières désignées».
DAKAR-NOUADHIBOU-ILES CANARIES, LE TRIANGLE DES BERMUDES
On continue à récupérer des corps sans vie de migrants au niveau des plages de Nouadhibou, devenues un cimetière pour de nombreuses personnes qui veulent rallier les îles Canaries alors que les conditions climatiques sont devenues catastrophiques en mer
On continue à récupérer des corps sans vie de migrants au niveau des plages de Nouadhibou, devenues un cimetière pour de nombreuses personnes qui veulent rallier les îles Canaries alors que les conditions climatiques sont devenues catastrophiques en haute mer.
L’Atlantique continue de refouler les corps des candidats à l’émigration irrégulière décédés en cours de traversée périlleuse. Le jeudi 9 novembre, 16 corps de migrants ont été trouvés sur les plages de Lagouera, localité située vers la pointe du Cap Blanc à Nouadhibou, à 460 km au nord de Nouakchott. Alors que 13 corps sans vie avaient été trouvés dans les embarcations arrivées le week-end dernier dans la même ville. Il semble qu’ils proviennent d’une embarcation qui a heurté des rochers et des dizaines de morts sont actuellement à la dérive, a appris Le Quotidien. C’est une pratique courante chez les piroguiers. Selon les informations recueillies auprès des autorités locales, les grandes pirogues ont tendance à étaler un filet de séparation le long de la pirogue, créant ainsi deux zones pour embarquer le maximum de migrants. «En cas de désastre, on imagine le nombre effrayant de victimes situées en dessous», ajoutent-elles. C’est ce scénario qui s’est vraisemblablement déroulé ces jours et qui explique le nombre effrayant de corps rejetés par la mer sur les côtes mauritaniennes.
Opérations de rapatriement
Pour l’instant, les opérations de rapatriement sont quasiment terminées, même si une autre pirogue est arrivée à Nouadhibou dans la nuit du samedi au dimanche. L’ambassade du Sénégal à Nouakchott et le consulat de Nouadhibou ont transporté entre mercredi et jeudi, 573 migrants à bord de 30 bus à destination de Rosso Sénégal. 10 sont encore hospitalisés et seront transportés par avion grâce à l’Organisation internationale pour les migrations (Oim). Même s’il y a quelques moments de tension, les ressortissants sénégalais se sont mobilisés pour apporter leur appui et réconfort aux rescapés dont certains ne voulaient pas reprendre le chemin du retour. Il faut savoir que les opérations de surveillance se poursuivent le long de la côte, qui va de Nouadhibou à Ndiago, vers Saint-Louis. Soit près de 760 km.
Depuis début octobre, plus de 8 mille 500 migrants sont arrivés, «un record», indiquent les autorités espagnoles. Depuis janvier, plus de 23 000 migrants ont débarqué au niveau de l’archipel espagnol, soit une hausse de près de 80% par rapport à la même période de 2022. La majorité des arrivants sont originaires du Sénégal secoué par cette vague migratoire ponctuée de décès tragiques avec des naufrages d’embarcations, et de décès dus à de mauvaises conditions de voyage et climatiques.