SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
7 octobre 2025
LA COALITION D’OUSMANE SONKO FACE À LA PRESSE CE MERCREDI
Le maire de Ziguinchor compte bien participer à l’élection présidentielle de 2024. La preuve, il a déjà réuni sa coalition dénommée Sonko président 2024 qui a déposé sa candidature
Le maire de Ziguinchor compte bien participer à l’élection présidentielle de 2024. La preuve, il a déjà réuni sa coalition dénommée Sonko président 2024 qui a déposé sa candidature. Celle-ci invite les médias à une conférence de presse ce mercredi 27 décembre à l’harmattan pour une importante déclaration.
A noter que Ousmane Sonko a déjà déposé son dossier de candidature au Conseil Constitutionnel et attend l’avis des 7 sages pour valider ou non sa candidature.
"Nous vous informons par cette occasion que nous n’avons finalement pas déposé notre dossier de candidature au Conseil constitutionnel pour des raisons liées à notre stratégie politique et citoyenne..."
Après l’annonce de sa candidature, suivie d’un retrait de la fiche de parrainage, le Capitaine radié de la gendarmerie s’est désisté de la course à la Présidentielle.
Dans un communiqué, l’Union pour un Sénégal juste (Usj) qu’il dirige, Seydina Ousmane Touré s’explique : «Nous vous informons par cette occasion que nous n’avons finalement pas déposé notre dossier de candidature au Conseil constitutionnel pour des raisons liées à notre stratégie politique et citoyenne, mais aussi et surtout aux valeurs pour lesquelles les Sénégalais nous aiment et nous respectent», a-t-il signifié.
«Dans les prochains jours et mois, l’avenir de notre patrie sera mis à rude épreuve. Voilà pourquoi nous restons dans le combat politique aux côtés de la vraie opposition et appelons les Sénégalais à en faire autant en restant mobilisés et vigilants afin de faire respecter la loi et la volonté du peuple sénégalais», a avancé M. Touré.
AMENDE DE KARIM WADE, LA GROSSE RÉVÉLATION DU MANDATAIRE DU CANDIDAT DU PDS
Selon Magatte Sy, secrétaire chargé des élections au PDS, « Les fameux 138 milliards d’amende que Karim Wade doit rembourser à l’État ont été pris en compte lors du dialogue national ».
Après le dépôt de candidature de Karim Wade, quid de l’amende de 138 milliards qu’il doit payer à l’État ? Pour Magatte Sy, secrétaire national chargé des élections, coordonnateur national du parrainage et mandataire de Karim Wade, le débat ne se pose plus. La question a été prise en compte lors du dialogue politique et que la formation a d’autres préoccupations. À en croire M. Sy qui était au micro de iradio, l’on est loin du scénario de 2019 où leur mentor n’était pas sur les listes électorales. Scandaleux, s’indigne le chargé des élections au Forum civil. Aucun dialogue ne peut absoudre le candidat de s’acquitter de cette amende, martèle-t-il.
Le mandataire du candidat du Pds se veut formel : ceux qui agitent ce débat font de la diversion et que pour lui et ses camarades la page est définitivement tournée. Selon Magatte Sy, secrétaire chargé des élections au PDS, « Les fameux 138 milliards d’amende que Karim Wade doit rembourser à l’État ont été pris en compte lors du dialogue national ».
Avis rejeté catégoriquement par Djibril Gueye, chargé des élections au forum civil. Selon lui, aucun dialogue ne peut éponger cette dette s’indigne-t-il. Avant d’insister sur le fait que « ces fonds appartiennent au peuple ».
Quant au retour du candidat de l’ancien parti au pouvoir, c’est sous peu, réitère son mandataire qui se veut très optimiste.
CASAMANCE, UNE AUTRE VICTIME DES MINES ANTI-PERSONNELLES DANS LES RANGS DE L’ARMÉE
Cet incident intervient 72 heures après la destruction des armes récupérées lors du dépôt des armes de la faction de Jakaay.
Un militaire de première classe a sauté, mardi 26 décembre, sur une mine anti-personnelle lors d’une patrouille entre Diaboudior et le village de Gitanga, dans la commune de Djibidione, dans le nord Sindian.
Il est grièvement blessé au pied gauche. Lors de son évacuation à Ziguinchor, le convoi militaire a essuyé des tirs de roquettes et de Kalachnikov d’une bande armée.
Après les échanges de tirs, la grande muette a effectué une patrouille dans la zone. Elle a récupéré des roquettes RPG7 et des munitions de 7,62 mm pour les Kalachnikov.
Cet incident intervient 72 heures après la destruction des armes récupérées lors du dépôt des armes de la faction de Jakaay.
SEPT DÉCÈS SUR DIX NE SONT PAS DÉCLARÉS À L’ÉTAT CIVIL AU SÉNÉGAL
Pratiquement sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil. C’est la même chose pour les mariages. C’est une situation assez alarmante, qui nécessite beaucoup de travail.
Saly, 26 déc (APS)- Le spécialiste en protection de l’enfant au bureau pays de l’UNICEF Sénégal, Massamba Diouf, a indiqué mardi à Saly (Mbour Ouest), que sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal.
”Si on regarde la situation des mariages et des décès, pratiquement sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil. C’est la même chose pour les mariages”, a dit M. Diouf, indiquant que ”c’est une situation assez alarmante, qui nécessite beaucoup de travail ”.
Par rapport aux enfants sans état civil, a ajouté, le spécialiste, ”les dernières données qui datent de 2019 montrent que pratiquement trois enfants sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal“
Selon lui, cette situation présente des ”disparités dans les régions, avec une plus faible déclaration dans les régions du Sud et du Centre et un peu à l’extrême Nord“.
Pour remédier à cette situation, Ibrahima Ethia, le chargé de communication du Programme de modernisation de l’état civil, a souligné qu’un ”ensemble d’activités de sensibilisation est en train d’être mené sur l’ensemble du territoire national“.
C’est dans ce cadre que s’est tenu à Saly, l’atelier de consultation des religieux sur l’élaboration de l’argumentaire religieux pour la promotion de l’enregistrement à l’état civil.
“Nous avons organisé cette rencontre pour permettre aux religieux de discuter, d’échanger et trouver les arguments les plus pertinents pour promouvoir les déclarations des faits à l’état civil au Sénégal“, a indiqué Ibrahima Ethia.
“Au sortir de cette rencontre, il est attendu un document national qui servira de base de travail, de dialogue et d’échanges entre les religieux et les communautés“, a-t-il souligné.
LA CLÔTURE DES DÉPÔTS DE CANDIDATURE POUR LA PRÉSIDENTIELLE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les journaux reçus mercredi à l’APS traitent en priorité la clôture des dépôts de candidatures pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 au greffe du conseil constitutionnel.
Dakar, 27 déc (APS) – Les journaux reçus mercredi à l’APS traitent en priorité la clôture des dépôts de candidatures pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 au greffe du conseil constitutionnel.
“Les candidats à l’écoute des cinq sages’’, écrit le journal l’As à la Une, mettant en exergue les “trois séquences clefs qui conditionnent l’examen des dossiers’’.
Le journal énumère la recevabilité et la validation des dossiers qui feront l’objet d’un minutieux examen de la part du juge constitutionnel.
Pour le journal L’Info, la clôture des dépôts de candidatures sonne comme un “dernier virage amorcé’’ pour le rendez-vous électoral de 2024.
“Après l’étape de la collecte de parrainage et le dépôt des candidatures, les prétendants au fauteuil présidentiel devront dorénavant surmonter la fatidique et redoutable épreuve du parrainage qui s’est révélé un véritable filtre en 2019’’, a commenté la publication.
‘’Le filtre du parrainage fera un effet et risque de révéler des surprises comme en 2019 où des candidats comme Malick Gackou, Bougane Gueye Dany, ont été retenus pour insuffisance de parrains’’, rappelle L’Info.
Avec comme titre principal “Les choses sérieuses commencent’’, le journal Enquête renseigne que sur les 261 candidats déclarés, plus d’une soixantaine ont déposé leur candidature au Conseil constitutionnel et plus de 70 parmi eux ont déposé leur caution à la Caisse de dépôt et de consignation.
“La sélection va continuer avec les vérifications prévues à partir de jeudi’’, précise Enquête qui parle d’un “casse-tête des parrainages’’ pour les candidats.
Ces derniers sont au nombre de 79, précise le quotidien Le Soleil qui donne aussi les dates pour la précampagne et la campagne électorale.
“A quelques jours de l’élection présidentielle, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a sorti une note pour rappeler aux médias la conduite à tenir pendant les différentes étapes du processus électoral’’, rapporte le quotidien national.
“Les sept sages entrent en scène’’, écrit Sud Quotidien. La publication souligne “qu’à moins de deux mois de l’élection présidentielle de février 2024, le Conseil constitutionnel est parti pour entamer son travail de validation ou d’invalidation des diverses candidatures à la succession de Macky Sall (…) et dès jeudi les sept juges vont procéder au tirage au sort des dossiers, une innovation pour corriger l’imbroglio de 2019’’, retrace Sud Quotidien.
Les journaux se font aussi l’écho de la saisine de la Cour suprême par l’Agent judiciaire de l’Etat à propos de la réintégration de l’opposant en prison Ousmane Sonko dans les listes électorales.
“L’Agent judiciaire de l’Etat jusqu’au-boutiste’’, commente le journal Kritik à la Une.
La publication informe que l’Agent judiciaire de l’Etat a posé un acte “qui risque de nuire définitivement à la candidature du maire de Ziguinchor Ousmane. Yoro Moussa Diallo s’est déplacé au greffe du Tribunal d’instance de Dakar pour déposer le pourvoi en cassation contre la décision de la juridiction annulant la radiation de Sonko des listes électorales’’.
Par Mohamed GUEYE
SE DONNER UNE DATE DE SORTIE DES PMA
Le Sénégal se targue de très bons résultats sur son Indice de développement humain, et le gouvernement se gargarise des progrès dans la réalisation des infrastructures, dans l’accès à la santé et à la scolarité, entre autres.
Le Sénégal se targue de très bons résultats sur son Indice de développement humain, et le gouvernement se gargarise des progrès dans la réalisation des infrastructures, dans l’accès à la santé et à la scolarité, entre autres. Résultats indéniables, comme ne sont pas non plus contestables les progrès fait dans le domaine économique. Il n’empêche que le pays patauge toujours dans la mare des Pays les moins avancés (Pma). Ce n’est pas une prouesse dont se vantent les membres de ce cénacle, ce qui explique le silence gardé par les autorités sur le sujet.
Ce qui fait que la sortie du ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, Doudou Ka, qui a établi dans le dernier Jeune Afrique, les indicateurs qui permettraient au pays de «marque(r) une progression vers un développement hors de la catégorie des Pays les moins avancés». Une forte déclaration qui a l’avantage de poser de manière claire le problème que l’on se propose à résoudre
Il n’est pas compréhensible qu’avec tous les progrès qu’il est censé avoir accompli, que le Sénégal soit encore classé, par toutes les instances multilatérales et bilatérales, comme un Pma. Alors qu’il se présente comme l’un des poids lourds économiques de la Cedeao, le pays ne peut que constater qu’il est bien seul dans une catégorie dans laquelle on ne retrouve ni la Côte d’Ivoire, ni le Ghana, ni non plus… les Iles du Cap-Vert ! C’est dire que notre pétrole et notre gaz bientôt exploités, feront bon ménage avec la bauxite de Guinée, l’or du Mali, le diamant de Sierra-Leone, ou l’hévéa du Libéria. Une façon de rappeler qu’une exploitation des ressources naturelles ne garantit pas nécessairement le développement.
Souvenons-nous que les Pma, appelés ainsi par le Comité des politiques de développement (Cpd) du Conseil économique et social des Nations unies, sont désignés à la suite de critères bien précis. Il s’agit d’abord, du niveau du Revenu national brut (Rnb) par habitant du pays. Ce critère a été fixé en 2021, à moins de 1222 dollars américains. Le second critère concerne l’indice du capital humain. Divisé en deux sous-indices, à savoir ceux de la santé et de l’éducation, il a des indicateurs comportant le taux de mortalité infantile, le taux de mortalité maternelle, la prévalence du retard de croissance dû à la malnutrition, ainsi que le taux brut de scolarisation dans le secondaire, le taux d’alphabétisation des adultes et l’indice de parité entre les sexes pour la scolarisation dans le secondaire.
Le dernier critère porte sur l’indice de vulnérabilité économique et environnementale. Les critères portent notamment sur «la part de l’agriculture, de la chasse, de la sylviculture et de la pêche dans le Pib ; (ii) l’éloignement et l’enclavement ; (iii) la concentration des exportations de marchandises et (iv) l’instabilité des exportations de biens et services. Le sous-indice de vulnérabilité environnementale comporte quatre indicateurs : (i) la part de la population vivant dans des zones côtières de faible élévation ; (ii) la part de la population vivant dans des zones arides ; (iii) l’instabilité de la production agricole ; et (iv) les victimes de catastrophes». Cela a été tiré d’un document de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced).
Pour sortir de la catégorie des Pma, un pays doit atteindre les seuils de sortie établis pour au moins deux des 3 catégories. Le Cpd revoit la liste des Pma tous les trois ans selon les critères cités ci haut. Il faut que pour chaque critère, les pays aient dépassé les seuils de sortie durant au moins 3 années d’affilée, pour garantir qu’ils ne retomberont pas en dessous.
Le Sénégal a déjà dépassé le critère du Rnb, en ayant dépassé 1370 dollars américains depuis 2021. Le pays peine cependant à maintenir son indice de capital humain à un niveau acceptable pendant longtemps. L’Indice de capital humain se révèle être le tendon d’Achille du pays. Cette faiblesse a d’ailleurs été relevée par le Millenium challenge corporation (Mcc) américain lors de sa revue pour l’éligibilité du pays à un nouveau compact (voir Le Quotidien no6247 du vendredi 22 décembre 2023).
Sans doute qu’il y a des avantages à rester dans la catégorie des Pma. On emprunte à des taux concessionnels. On bénéficie de certaines facilités en termes d’exportations de ses produits vers les pays plus développés. En contrepartie, si l’on peut dire, on ne peut pas avoir une économie compétitive, si l’on doit toujours exporter ses matières premières sans les transformer sur place, accentuant ainsi le niveau de chômage de sa jeunesse. Par ailleurs, on se retrouvera avec une économie totalement extravertie, qui devra compter sur les échanges extérieurs pour nourrir sa population.
Depuis 2001, le Sénégal a goûté à la sauce des Pma. Il est plus que temps d’être plus ambitieux et de changer de changer de plat. Le gouvernement devrait en faire la priorité pour les cinq prochaines années.
LE DG CHEIKH DIOP REPOND A GUY MARIUS SAGNA ET REMET LES POINTS SUR LES «I»
Visiblement très alerte et sans doute sûr de lui, le Directeur général du Programme d'urgence de développement communautaire (PUDC), Cheikh Diop, n’a pas perdu de temps pour répondre au député Guy Marius Sagna
Peu prolixe, le Directeur général du Programme d'urgence de développement communautaire (PuDC), Cheikh Diop, est sorti de sa réserve pour répondre à Guy Marius Sagna. Le parlementaire a adressé hier une question écrite au gouvernement, demandant si l’État «doit de l'argent à des entreprises du BTP auxquelles il a confié des travaux dans le cadre du programme d'urgence de développement communautaire (PuDC)».
Visiblement très alerte et sans doute sûr de lui, le Directeur général du Programme d'urgence de développement communautaire (PUDC), Cheikh Diop, n’a pas perdu de temps pour répondre au député Guy Marius Sagna qui a adressé hier une question écrite au gouvernement, demandant à l’équipe dirigée par Amadou Ba : «est-il vrai que le gouvernement du Sénégal doit de l'argent à des entreprises du BTP auxquelles il a confié des travaux dans le cadre du programme d'urgence de développement communautaire (PUDC) ?».
Avec des arguments à l’appui, Cheikh Diop est monté au front pour remettre les points sur les «i» et clore le débat. «C'est un consortium d'entreprises défaillantes qui, au bout de 7 ans (pour des contrats de 02 ans), n'ont pu respecter leurs engagements. Le PUDC a dû résilier les contrats pour passer à autre chose. Loin de nous l'idée de les asphyxier mais nous avons exercé notre droit de résiliation devant la situation de défaillances manifestes constatées», a-t-il indiqué.
Poursuivant son argumentaire, Cheikh Diop, qui a certainement voulu épargner au Premier ministre et son gouvernement de se triturer les méninges pour répondre à Guy Marius Sagna en cette période de fin d’année, persiste et signe : «Quand il s'est agi de sortir le PNUD de la gestion du PUDC, nous avons signé les protocoles de cession de contrats. Le premier engagement que devaient respecter ces entreprises n'a jamais été honoré à savoir: la substitution des cautions qui étaient au nom du PNUD et devant être libellées au nom du PUDC. Nous les avons pourtant accompagnées pour finir les travaux, mais hélas ! Nous avons pu constater leur incapacité à faire le travail. Le syndicat auquel elles sont affiliées est venu voir le PUDC : les dirigeants sont retournés convaincus que le PUDC était dans son bon droit parce que nous leur avons ouvert notre comptabilité avec tous les éléments de preuves à l'appui. Ils ont par la suite envoyé une correspondance pour requérir l'indulgence du Programme vis-à-vis de ces entreprises, sachant qu'elles n'avaient pas respecté leurs engagements et étaient en situation difficile».
Selon lui, «le PUDC dans sa phase1 a signé plus de 100 contrats; seules 3 entreprises se trouvent dans cette situation et crient sur tous les toits que nous les avons mises en difficulté». «Il n'en est rien. Si c'était notre option, nous aurions demandé au PNUD de rappeler les cautions et les banques émettrices seraient dans l'obligation de rembourser au Programme ces montants. Finalement, c'est cette catégorie d'entrepreneurs sénégalais qui font que certains programmes de l'État sont en retard. Oui pour les accompagner mais non à la complaisance ni la faiblesse pour ce qui concerne des infrastructures de base dédiées à des Sénégalais comme eux, des populations qui manquent de tout ; et le PUDC, autant que faire se peut, travaille pour le rattrapage de ce retard en infrastructures et équipements du monde rural. Les entreprises qui ont compris notre principe d'actions, nos valeurs, travaillent et bénéficient de notre confiance et celle de nos partenaires (BID, BAD et FSD) dans la transparence la plus absolue», a-t-il fait savoir.
GUY MARIUS SAGNA «CUISINE» LE GOUVERNEMENT
Remise fiscale, spoliation foncière à Sassene, dette de l'état envers les entreprises ouvrières du Pudc, irrégularité des sénégalais au Gabon…Au total, c'est 12 interpellations que le député Guy Marius Sagna a posées sur la table du gouvernement
Le député Guy Marius Sagna a adressé 12 questions écrites au gouvernement. Elles ont trait entre autres à des mesures de fiscalité accordées à Sabodala Gold operation, à une spoliation foncière dans le département de Mbour et à une dette de l'Etat envers les entreprises opérant dans le programme d'urgence de développement communautaire (Pudc).
Au total, c'est 12 interpellations que le député Guy Marius Sagna a posées sur la table du gouvernement. Il a interpellé le ministre des Finances sur un cadeau fiscal de 136 milliards de Fcfa, en 2022, accordé à la société Sabodala Gold Operation (SGO), une filiale de la société Endeavor Mining Corporation. Selon lui, dans un pays où le secteur extractif a rapporté 275,33 milliards de francs CFA en 2022, les actionnaires se sont partagé 300 milliards de francs CFA de dividendes en 2022.
«Je vous ai interpellé sur un cadeau fiscal de 136 milliards de francs CFA que vous avez offert à la Sabodala Gold Operation (SGO) filiale de la société Endeavor Mining Corporation après vous avoir adressé une question écrite sur le sujet. Vous ne niez pas l'acte ayant consisté en la réduction de l'impôt que SGO devait payer de 150 milliards à 14 milliards de francs CFA», a-t-il constaté avant d'ajouter : «M. le ministre, avez-vous reçu la contestation de SGO à payer les 150 milliards de francs CFA d'impôt ? Est-ce SGO qui a montré que les 150 milliards de francs CFA n'étaient pas fondés avant que vous ne les réduisiez jusqu'à 14 milliards de francs CFA? Quels sont les éléments que SGO a partagés avec vous et qui vous ont convaincu que votre département avait commis une erreur en fixant son impôt et qu'il devait payer 14 milliards et non 150 milliards de francs CFA ?». Il a, à cet effet, demandé au ministre des Finances de partager avec l'Assemblée nationale les éléments légaux qui pourraient convaincre les députés qu'au vu des enjeux, le cadeau fiscal de 136 milliards de francs CFA offert à SGO était justifié.
Le député a par ailleurs interpellé le ministre des Finances sur la menace d'une spoliation foncière de 200 hectares sous couvert de construction dans le cadre du programme des 100 000 logements dans la commune de Sessène, département de Mbour. «Il y a quelques jours, le maire de Sessène, accompagné d'une entreprise dénommée «Bayindirlar construction», a présenté un projet de construction de 20 000 logements dans le cadre du programme 100 000 logements sociaux que l'État du Sénégal veut construire. M. le ministre, confirmez-vous cela? Est-ce vous qui avez demandé au maire de Sessène d'arracher brutalement 200 hectares aux paysans de la commune dans le cadre du programme 100 000 logements ? Comment peut-on faire du social en faisant de l'antisocial anti-paysan ?» a-t-il écrit. «Les Nations unies (PNUD) et l'État du Sénégal ont-ils asphyxié des entreprises privées ayant construit des chantiers dans le cadre du PUDC ? Comment le gouvernement peut-il exhiber fièrement partout les réalisations du PUDC alors qu'au même moment, il asphyxie les entreprises chevilles ouvrières de ces réalisations ? À combien d'entreprises devez-vous de l'argent dans le cadre des travaux du PUDC ? À combien s'élève la dette que le gouvernement du Sénégal leur doit ? Quand comptez-vous payer toutes les entreprises auxquelles le gouvernement doit de l'argent dans le cadre du PUDC. Monsieur le ministre, est-ce votre responsabilité ou celle du PNUD quand ces entreprises ne sont pas payées ? Ces entreprises sont-elles liées au PNUD ou à l'État par un contrat ?» s'est également interrogé le parlementaire.
Il a également interpellé le gouvernement sur la cherté de la carte de séjour accordée par l'Etat gabonais aux Sénégalais vivant sur son territoire. « L'État gabonais exigerait d'avoir la carte de séjour. Celle-ci coûte près d'un million de francs CFA. Le renouvellement de cette carte de séjour demande de payer encore de l'argent. Monsieur le ministre, n'est-il pas possible que l'État du Sénégal discute avec l'État du Gabon afin de faire baisser le prix de la carte de séjour?» a écrit Guy Marius Sagna.
Le député a aussi demandé au gouvernement de lever toute équivoque sur la situation des militaires en mission à la CEDEAO ou aux Nations unies. A ce titre, il écrit: « M. le ministre, est-ce vrai que l'État du Sénégal reçoit 23 millions de francs CFA par militaire en mission hors du Sénégal? Est-il vrai que sur ces 23 millions de francs CFA, le militaire Sénégal ne reçoit de l'État du Sénégal que 4 à 5 millions de francs CFA (440 000 F CFA X 12 mois) ? Pourquoi cette grande différence entre ce qui est reçu par l'État pour chaque militaire et ce que le gouvernement du Sénégal donne effectivement à chaque militaire ?». Le député Guy Marius Sagna a en outre interpellé le gouvernement sur plusieurs autres questions.
Fatou Kiné Cissé envoyée en prison
Jeune cheffe d’entreprise, Fatou Kiné Cissé est en train de payer cher ses révélations sur l’achat d’armes. Interpellée sur plainte de son concurrent et vendeur d’armes, Thierno Ndom Ba, le dossier est entre les mains du juge du 2e cabinet d’instruction. Fatou Kiné Cissé a été entendue hier par le magistrat instructeur, en présence de ses avocats Mes Cheikh Khoureychi Ba, Moussa Sarr et Michel Mahecor Diouf. Au terme de l’audition, la cheffe d’entreprise a été inculpée et placée sous mandat de dépôt. Elle est poursuivie pour diffamation, divulgation de données personnelles et diffusion de fausses informations.
Le PDS reste maître à Koul
Depuis 2012, la majorité présidentielle cherche à déboulonner le Parti démocratique sénégalais (PDS) de la commune de Koul, département de Tivaouane, sans y parvenir. Et aujourd’hui encore, le maire Modou Fall est convaincu d’une victoire de Karim Wade au soir du 25 février 2024. En marge de la finale de la coupe du maire, il s’est dit prêt pour la présidentielle de 2024 avec une présence permanente sur le terrain. Selon lui, au-delà de Koul, tous les responsables du département de Tivaouane ont formé un seul bloc, avec l’ambition de gagner le département le 25 février 2024. Il indique que Karim Wade est attendu et l’espoir est permis, car il a déposé sa candidature et les contraintes sont levées. En tout cas, dit-il, les libéraux l’attendent de pied ferme, pour gagner cette élection présidentielle de 2024. Sur le plan sportif, il a annoncé un projet de construction de tribune au stade de Koul, sans compter la pose de gazon, comme dans tous les grands stades du Sénégal. A l’en croire, c’est consécutivement à une ambition d’investir dans la jeunesse, avec l’option d’avoir demain des Sadio Mané, des Iliman Ndiaye, des Kalidou Coulibaly, etc. Et pour atteindre cet objectif, il faut mettre la jeunesse dans d’excellentes conditions.
Le Sytjust décrète 72h de grève
Le syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) poursuit son mouvement d’humeur. Le syndicat a décrété 72 h de grève à partir d’aujourd’hui, paralysant ainsi une bonne partie de la justice. Après 5 semaines de grèves sans satisfaction, Ayé Boun Malick Diop et Cie continuent de tirer sur le ministre de la Fonction Publique, Gallo Ba qui fait la sourde oreille face aux revendications du syndicat. D’où l’intensification de la grève. Ainsi le Sytjust s’insurge aussi contre la langue de bois dont le ministre de la Fonction Publique et l’un de ses collaborateurs ont fait montre, la semaine dernière, à travers un communiqué et une sortie sur une télévision de la place. Selon les grévistes, le ministre a voulu substituer la problématique de la dénaturation d’une délibération du gouvernement à un juridisme qui ne convainc guère.
Défection dans les rangs de Rewmi à Wakhinane Nimzaat
Une saignée au parti Rewmi à Guédiawaye. Le parti d’Idrissa Seck a perdu Saliou Diouf de Wakhinane-Nimzaat. Ce dernier, marchand ambulant de profession, très connu dans la zone, par ailleurs, vice-coordonnateur local des jeunes de Rewmi, a décidé de rompre les amarres avec Ndaamal Kadior pour embrasser les prairies marron beige. Il annonce son soutien au candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, à la présidentielle de 2024. Coup de gueule de l’alliance syndicale unitaire L’alliance syndicale unitaire qui regroupe les centrales syndicales Ogts, Udts et Uts a fait face à la presse pour tirer le bilan des élections sociales tenues le 17 décembre dernier. Elle a fustigé les couacs notés dans l’organisation du scrutin dont les omissions et les déplacements ou éloignements des bureaux de vote par rapport aux entreprises. Ce qui a poussé les responsables à exiger l’évaluation du scrutin. Classée sixième (l’Udts), l’alliance invite les autorités à revoir le système de financement des centrales syndicales non sans réclamer l’application de la jurisprudence de 2017 qui avait permis aux organisations ayant au moins 5 % de siéger dans les institutions sociales.
Ousseynou Fall de Mérina Dakhar et le candidat Amadou Bâ
Parrain de la finale du championnat national populaire (CNP) de Mérina Dakhar, Ousseynou Fall, président du mouvement «Jëmël Yaakaar yi», a déclaré qu’aucun autre candidat de la présidentielle ne s’est manifesté dans tout le Cayor. Et cela montre, à ses yeux, que «c’est le Cayor de l’APR, de BBY et du candidat Amadou Bâ». Présent à ses côtés au stade de Mérina Dakhar, Abdou Ndéné Sall, Directeur général de SEN/TER, estime que l’élection présidentielle est le rendez-vous d’un homme avec son peuple, mais il faut qu’il ait des relais au niveau de la base. Et Ousseynou Fall, dit-il, en est un, au niveau de Mérina Dakhar, où il abat un bon travail politique. Sur la prise en charge des préoccupations de la jeunesse, Ousseynou Fall est d’avis que le rôle premier d’un élu, c’est d’aller à la rencontre des populations, de les écouter, de recueillir leurs doléances et de les porter au niveau où des solutions peuvent être trouvées. «Notre souhait est que la commune de Mérina Dakhar puisse disposer d’un stade fonctionnel et doté d’un gazon synthétique, pour permettre de s’exprimer dans des conditions optimales, d’aller vers des matchs beaucoup plus relevés et de permettre aussi l’éclosion des talents», a-t-il souligné.
A. Kane, I. Lèye et M. Ndiaye en prison pour vol de tuyaux
A. Kane dit Baboye, lutteur et charretier et I. Lèye dit Ndiol, croupissent en prison pour vol de 08 tuyaux Pvc d’un diamètre de 315 m et de 6 m de longueur d’une valeur totale 1 200 000 FCFA, soit 150 000 FCFA l’unité. C’est le samedi 16 décembre dans la matinée que le responsable du matériel et du personnel de l’entreprise M.C.A.M, Mamadou Sylla, est allé déposer une plainte à la police de Pikine Guinaw Rails après constat de la disparition des tuyaux. Les investigations des limiers ont permis de retrouver un témoin qui a aperçu les mis en cause la nuit des faits vers 02h du matin en train de charger quatre tuyaux Pvc sur une charrette de couleur bleue attelée à un cheval marron. Poussant l’enquête, les policiers ont réussi à identifier et interpeller, le 23 décembre, A. Kane dit Baboye propriétaire de la charrette et du cheval. Ce dernier qui a reconnu les faits balance son acolyte, I. Lèye dit Ndiol. Ils ont vendu les tuyaux à un commerçant au parc Lambaye, nommé M. Ndiaye dit Ngom, qui a été aussi interpellé. Il a avoué devant les enquêteurs avoir acheté les 08 tuyaux à 50 000 FCFA l’unité contrairement aux déclarations de Baboye qui dit les avoir vendus à 20 000 FCFA la pièce. Ainsi le trio est gardé à vue pour respectivement association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec usage de moyen de transport pour les deux premiers et recel pour le receleur. Ils seront déférés au parquet aujourd’hui.
Agression mortelle d’Ibrahima Sèye de «Maggi Pastef»
Ibrahima Sèye, membre des sages de l'ex-parti Pastef (Maggi Pastef) a été victime d’agression à Malika, samedi dernier. Le sympathisant d’Ousmane Sonko a été évacué à l'hôpital de Pikine où il a rendu l’âme hier. Une nouvelle qui a ameuté ses camarades de parti qui réclament justice pour leur sage. Nos sources renseignent que M. Sèye sera inhumé aujourd'hui à Malika.
B52 et Reug-Reug perdent plus de 600 mille
Après la victoire dimanche dernier à l'arène nationale de Reug-Reug devant Bombardier de Mbour, le bureau du Comité national de gestion de la lutte sénégalaise (Cng) s'est réuni hier, pour les sanctions pécuniaires à l’occasion de cette affiche. Les deux protagonistes ont vu leur reliquat défalqué par l’équipe de Bira Sène, suite au dépassement du temps nécessaire pour la préparation mystique et les accompagnants. Malgré sa victoire, le fils de Thiaroye a perdu 620 000 FCFA, alors que son adversaire se voit retirer la somme de 50 000 FCFA, soit un total de 670 0000 FCFA récolté par le bureau. A noter qu’Amanekh et Bébé Dièye n'ont pas été sanctionnés car l'équipe de Bira Sène estime que les lutteurs ont respecté les consignes.
L'agent judiciaire de l’État saisit la Cour Suprême
La bataille judiciaire se poursuit entre Ousmane Sonko et l'agent judiciaire de l'Etat, Yoro Moussa Diallo. Ce dernier qui conteste la décision du tribunal d’instance de Dakar qui demande la réintégration de Sonko sur les listes électorales, a déposé hier un pourvoi au greffe du tribunal d'instance de Dakar, d’après nos confrères de Emedia.
Le Cnra rappelle les règles des jeux pour la présidentielle
En prélude à la présidentielle, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) rappelle les règles du jeu aux professionnels de l’information. Babacar Diagne a d’emblée tenu à préciser que la couverture médiatique de l’élection présidentielle se fait dans le respect du code électoral qui encadre le travail des médias dans les différentes phases : précampagne, campagne électorale et fin de la campagne. Pour la précampagne, il informe que la période s’étend du vendredi 05 janvier 2024 à 00 heure au samedi 03 février 2024 à minuit. Ainsi durant cette période, il est interdit la diffusion, par les médias, de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou à une coalition de partis politiques ou à une liste de candidats, faite directement ou indirectement par toute personne ou association. M. Diagne précise que cela concerne également les visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toutes autorités de l’Etat sur le territoire national. S’agissant de la campagne électorale, indique le document, elle s’ouvre officiellement le dimanche 04 février 2024 à 00 heure et prend fin le vendredi 23 février 2023 à minuit. S’il y a lieu de procéder à un deuxième tour de scrutin, la campagne s’ouvre à compter du jour de l’affichage de la liste des candidats au greffe du Conseil constitutionnel et elle prend fin la veille de l’élection à zéro heure.
Samba Ndiaye a déposé sa candidature
L’ancien maire de Ndoffane a formalisé hier sa candidature au Conseil constitutionnel. Samba Ndiaye qui compte briguer les suffrages des Sénégalais a déposé son dossier de candidature au greffe hier dans la soirée. L'ancien Directeur général des Grands Trains du Sénégal (GTS) et leader du parti politique MDIS, «Liggéey Senegaal Ci Jámm» compte aller à la présidentielle sous la bannière du parti UDD.
Le candidat Barham Thiam formalisé
Le candidat du parti conservateur, Barham Thiam, est fin prêt pour briguer les suffrages des Sénégalais. Son mandataire a déposé hier son dossier au Conseil constitutionnel. A cet effet, M. Thiam tient à adresser à ses militants et sympathisants ses vifs remerciements pour l’engagement noté lors de la collecte de parrains. Lequel engagement aura fait engranger au parti plus de 75 000 parrains, bien au-delà du nombre requis pour candidater au suffrage suprême, renseigne un communiqué du bureau politique. «Ce vœu sera malencontreusement chahuté par la non-délivrance du récépissé devant acter l’existence administrative du PCS par les services du ministère de l’Intérieur que nous invitons à plus de diligence dans l’octroi de ce sésame qui permet aux formations politiques de dérouler leurs ambitions pour le peuple sénégalais. Ce d’autant plus que les partis politiques ne sont soumis qu’à l’impératif déclaratif», ajoute la même source. Seulement cet obstacle administratif ne saurait nullement gommer leur ambition pour ce pays, rapporte le bureau politique. «Aussi, ne pouvant recevoir ce récépissé qui nous aurait permis de poursuivre notre marche vers cette joute majeure de février 2024, le PCS étudie lucidement les perspectives qui s’offrent à lui en termes d’alliance et de coalitions pour que le 25 février 2024, la voix conservatrice compte dans le dessein que le peuple dans sa majorité choisira pour ce cher pays», lit-on dans le document.