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8 juin 2025
PRÉSIDENTIELLE 2024, LA LISTE DES CANDIDATS EXPLOSE EN 24 HEURES
Les opérations de mise à disposition des formulaires de recueil de signatures pour les candidats à la prochaine présidentielle, se poursuivent. Le nombre de candidats à la candidature pour la prochaine présidentielle est passé à 190, au lundi 2 octobre.
Les opérations de mise à disposition des formulaires de recueil de signatures pour les candidats à la prochaine présidentielle, se poursuivent.
Le nombre de candidats à la candidature pour la prochaine présidentielle est passé à 190, au lundi 2 octobre. Les potentiels prétendants qui, à cette date, ont retiré les formulaires de parrainage à la Direction générale des élections (DGE). De 126 la veille, le total des attributaires de fiches a grossi de 64 aspirants, passant ainsi à 190.
Anta Babacar Ngom a ouvert le bal des retraits de formulaires de parrainages, ce lundi, tandis qu’un certain Ibrahima Diaw, le 64e, a bouclé la boucle. Le journal précise que les mandataires de ces derniers n’ont pas précisé sous quelle forme de bannière (parti, coalition ou indépendant) leurs champions iraient à la présidentielle. Ils ne sont pas les seuls dans ce cas.
Trois catégories de candidats
Les 190 candidats à la candidature ayant retiré les formulaires de parrainages peuvent être répartis en trois groupes. Il y a ceux qui ont précisé s’ils y vont sous la bannière d’un parti ou d’une coalition; ils sont à ce jour au nombre de 27. Le deuxième groupe (159) est composé de ceux qui n’ont pas fait la précision. La troisième est composé des indépendants (4).
Sur les 190 candidats à la candidature, au 2 octobre, quatre se sont déclarés indépendants. Il s’agit des nommés Vieux Thiane, Ibrahima Mboup, Ababacar Mboup et Birame Ndong.
PAR Farid Bathily
L'EX-PRODIGE DES CRYPTOMONNAIES, SAM BANKMAN-FRIED SUR LE BANC DES ACCUSÉS
L’entrepreneur américain, accusé d’avoir orchestré l’un des plus grands scandales financiers de l’histoire, doit répondre de sept chefs d’accusation, notamment de fraude et de blanchiment d'argent
Sam Bankman-Fried, ex-PDG de FTX, société d’échange de cryptoactifs, comparaîtra ce mardi 3 octobre 2023 dans un tribunal de Manhattan pour répondre à de multiples accusations fédérales de fraude, qui pourraient lui valoir plus de 100 ans de prison.
Le procès, annoncé comme l’un des plus médiatisés des dernières décennies aux États-Unis, met en lumière le rôle controversé de FTX. Les actions de cette plateforme, autrefois célébrée comme une success-story du secteur des monnaies numériques, auraient contribué à des pertes s’élevant à plus de 8 milliards de dollars pour des centaines de clients internationaux.
Son fondateur, Sam Bankman-Fried, également connu sous le nom de SBF, est identifié comme le principal responsable de ce que John Ray III, chargé du recouvrement et actuel dirigeant de FTX, a qualifié de "plus grand désastre financier de l’histoire".
Dossier à charge
La déclaration de faillite de FTX fait état de fonds de clients gérés de manière inappropriée, avec une comptabilité quasi inexistante et le consentement d’un conseil d’administration ayant peu de contrôle sur le PDG.
Cette gestion laxiste aurait permis à SBF d’utiliser les fonds de l’entreprise impunément, que ce soit pour des contributions politiques (notamment à la campagne de Biden en 2020), l’achat de propriétés luxueuses, ou des investissements en capital-risque.
L’homme, âgé de 31 ans, plaide non coupable, affirmant que ses actes à la tête de FTX avaient reçu l'approbation préalable d’avocats de la société. Cependant, le dossier de l’accusation, fort de plus de 1 000 pièces à conviction dont de nombreux messages et documents numériques, est également appuyé par les témoignages d’anciens collaborateurs.
Sous étroite surveillance
Trois d’entre eux se sont retournés contre Bankman-Fried, dont la liberté conditionnelle a été révoquée en août 2023 pour subornation de témoins. Le procès va bien au-delà de la chute spectaculaire en novembre 2022 de celui qui fut autrefois surnommé le roi des cryptomonnaies, après une ascension tout aussi fulgurante trois ans plus tôt.
Selon de nombreux critiques, cette affaire serait le reflet d’un secteur des cryptomonnaies non régulé et sujet à de graves dérives.
En réponse, les autorités américaines et internationales ont renforcé la surveillance de cette industrie, connue pour sa grande volatilité, compromettant ainsi les efforts de ceux qui y voient une alternative crédible aux systèmes financiers traditionnels.
MBEKHEUL PEUL A LOUGA, UN VILLAGE TRÈS CÉLÈBRE GRACE A SON BAOBAB
Le village de Mbékheul Peul, situé dans l’arrondissement de Sakal, doit sa célébrité à un baobab auquel on prête de nombreux pouvoirs dont celui de guérir les malades.
Louga, 3 oct(APS) – Le village de Mbékheul Peul, situé dans l’arrondissement de Sakal, doit sa célébrité à un baobab auquel on prête de nombreux pouvoirs dont celui de guérir les malades.
Du fait de cette réputation, des parents de déficients mentaux y emmènent souvent leurs enfants dans l’espoir d’une guérison. D’autres personnes s’y rendent dans l’espoir de guérir de certaines pathologies.
Le secret de cet arbre mystique, hérité du fondateur du village, Hamady Kâ, est transmis de père en fils. Il est aujourd’hui détenu par l’actuel marabout et chef du village, Ahmadou Kâ.
»Le baobab a toujours été le lieu où toutes les prières se faisaient depuis nos ancêtres. Il s’agissait de traiter pour l’essentiel des personnes atteintes de déficience mentale ou de solliciter des prières pour des personnes confrontées à des difficultés’’, déclare Ahmadou Kâ, plus connu sous le nom de Baïdy Kâ.
A première vue, difficile de croire qu’il y a dans ce village, un arbre dont aucun génie ne résiste à la puissance mystique. Le fait est que, selon la tradition locale, cet arbre renferme beaucoup de mystères, assure le dépositaire du secret.
Le marabout demeure convaincu que ‘’toute personne atteinte de démence, une fois acheminée sous le baobab, même si elle est très agitée, va s’endormir immédiatement, ou se calmer’’, le temps qu’il lui administre un traitement.
Le village, rappelle-t-il, a été fondé par son arrière-grand-père, Hamady Kâ, qui ‘’était un homme religieux’’. Après lui, son fils aîné Al Hassane, et plus tard son père, Alpha Djiby Kâ ont repris les rênes.
Il dit recevoir quotidiennement des malades mentaux et d’autres personnes pour diverses sollicitations, de manière à perpétuer cette tradition léguée par ses ancêtres, et qui fait la particularité du village.
Occupé à l’origine par la seule famille de Hamady Kâ, Mbékheul Peul a fini d’être un lieu d’habitation très prisés par des habitants des villages riverains, du fait de la popularité dont jouit son fondateur. La localité est devenue au fil du temps, un ‘’melting-pot’’, où convergent différentes ethnies, une situation qui n’altère en rien ses fondements et sa hiérarchie traditionnelle.
On y accède par une piste latéritique longue d’une quinzaine de kilomètres. Dès son arrivée à la lisière du village, le visiteur se rend vite compte que Mbékheul Peul est un village traditionnel, du fait de son décor et de ses habitations.
»L’histoire de la localité est intimement liée à ce baobab mythique implanté au milieu de la concession familiale’’, explique le chef religieux de Mbékheul Peul. Cet arbre a été planté ici par le fondateur du village, Hamady Kâ, qui en avait fait un lieu de recueillement et de prières, a-t-il ajouté.
A la question de savoir si ce baobab renferme un mystère, le chef du village répond : ‘’Je n’en sais pas plus que vous’’.
»Mes parents m’ont laissé un héritage et des formules de prières que j’applique à la lettre. Et je ne saurais dire un mot sur les fondements de ce mystère que mon père et moi avons trouvé comme tel’’, fait-il savoir.
Toutefois, le marabout se dit préoccupé par la sauvegarde de cet héritage et souhaite surtout veiller sur le baobab qui est à la limite la ‘’carte d’identité’’ du village de Mbékheul Peul.
MULTIPLE PHOTOS
MATAM AMBITIONNE DE FORMER DES CHAMPIONS POUR LES JOJ 2026
La Ligue régionale d’athlétisme de Matam (nord) ambitionne de former des athlètes pouvant représenter cette région au Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026 prévus à Dakar, a-t-on appris de son président, Papa Isma Bâ.
Matam, 3 oct (APS) – La Ligue régionale d’athlétisme de Matam (nord) ambitionne de former des athlètes pouvant représenter cette région au Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026 prévus à Dakar, a-t-on appris de son président, Papa Isma Bâ.
»Nous avons comme ambition d’avoir des champions issus de la région qui vont participer aux JOJ de 2026, à Dakar. Entre autres objectifs, la Ligue souhaite avoir un centre de formation et organiser des sessions de renforcement pour les athlètes de la région de Matam », a-t-il dit au cours d’un entretien avec l’APS.
La région de Matam ne comptant que six clubs, dont Renaissance de Tantadji, Oxygène du Fouta et Académie des Sports, « au début, il était un peu difficile de retrouver des athlètes dans les différentes localités [de la région] à cause d’un problème de licence ».
»Il faut noter que les athlètes qui forment ces clubs viennent des villages et villes de la région, notamment Ourossogui, Sinthiou Bamambé, Kanel, Hamady Ounaré, Ogo, Odobéré, Boyinadji, Danthiady, Diamel, Thiarène, Sinthiane et Sinthiou Garba », expliqué M. Bâ.
Depuis la mise en place de son nouveau bureau, en janvier 2022, la Ligue régionale d’athlétisme de Matam a organisé plusieurs activités, dont un cross de masse qui n’a pas pu se tenir cette année faute de moyens, a-t-il souligné.
Une compétition sur piste a été organisée au stade régional de Matam, avec la participation de beaucoup d’élèves, »en vue de cibler des jeunes pouvant prendre part aux prochaines JOJ ».
Il a rappelé que des athlètes de la région avaient participé aux championnats nationaux d’athlétisme tenus à Dakar et à l’issue desquels ils ont décroché deux médailles, dont une en or et une argent (hauteur et longueur) dans les catégories des moins de 18 et moins de 20 ans.
»Nous rencontrons pas mal de difficultés dues au manque de moyens et de matériel. Nous collaborons aussi avec les paramilitaires qui sont en service dans la région », a laissé entendre M. Bâ.
RENTRÉE UNIVERSITAIRE : L'UCAD TOUJOURS EN ATTENTE
Alors que les étudiants de Ziguinchor et de Saint-Louis ont la possibilité de reprendre leurs activités pédagogiques, l'UCAD, située à Dakar, reste fermée malgré les multiples appels à sa réouverture
Après une fermeture prolongée des campus universitaires au Sénégal, les étudiants de l'université de Ziguinchor et de Saint-Louis se préparent à retrouver les bancs de l'université cette semaine. Cependant, la situation demeure incertaine pour les étudiants de l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (UCAD), qui attendent avec impatience la réouverture de leur campus.
Depuis juin 2023, les universités sénégalaises ont été confrontées à des émeutes et à des manifestations de l'opposition, entraînant la fermeture des campus pendant quatre mois. Alors que les étudiants de Ziguinchor et de Saint-Louis ont la possibilité de reprendre leurs activités pédagogiques, l'UCAD, située à Dakar, reste fermée malgré les multiples appels à sa réouverture.
Sur la page Facebook de l'UCAD, les étudiants expriment leur frustration et exigent la réouverture immédiate de leur université. Chaque publication est accompagnée de commentaires réclamant l'ouverture de l'UCAD dès le mois d'octobre. Les étudiants soulignent que l'enseignement à distance ne permet pas de mener à bien les examens ou les travaux pratiques, mettant ainsi en péril la validation de leur formation.
Ndoye Ibrahima, membre du collectif des amicales des étudiants de l'UCAD, déclare à RFI que la fermeture prolongée du campus universitaire est inacceptable. Il affirme que les activités politiques des politiciens ne devraient pas entraver les activités pédagogiques des étudiants et des professeurs. Selon lui, il est essentiel de revenir à la réalité et de permettre aux étudiants de poursuivre leurs études normalement.
Le principal syndicat universitaire, le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur, soutient également la reprise des enseignements en présentiel dans toutes les universités publiques du pays. Dans un communiqué, le syndicat souligne l'importance de garantir des conditions optimales pour les examens et les travaux pratiques, ce qui n'est pas possible avec l'enseignement à distance.
Alors que les universités de Ziguinchor et de Saint-Louis ont déjà rouvert leurs portes, les étudiants de l'UCAD de Dakar attendent toujours une décision. Le conseil académique de l'université Cheikh-Anta-Diop se réunira ce vendredi 6 octobre pour déterminer si les campus universitaires de la capitale peuvent être rouverts.
Le campus de l'UCAD accueille actuellement 93 000 étudiants et constitue un lieu de vie pour entre 30 000 et 40 000 personnes. La décision qui sera prise lors de la réunion du conseil académique aura un impact considérable sur la vie étudiante et l'achèvement des programmes d'études. Les étudiants de l'UCAD espèrent que la réouverture sera annoncée afin qu'ils puissent reprendre leurs études et poursuivre leur formation académique sans plus de retard.
A SAINT-LOUIS, ‘’GOUYE SEEDDËLE’’, LE PASSAGE OBLIGE DES CIRCONCIS
A Saint-Louis, ‘’Gouye Seeddële’’ est le nom d’un mythique baobab qui a marqué des générations de la vielle ville, où tous les circoncis se pressaient pour un rituel qui a traversé les âges.
Saint-Louis, 3 oct (APS) – A Saint-Louis, ‘’Gouye Seeddële’’ est le nom d’un mythique baobab qui a marqué des générations de la vielle ville, où tous les circoncis se pressaient pour un rituel qui a traversé les âges.
Cet arbre se dressait ‘’majestueusement’’ entre la voie ferrée et la route nationale, à quelque quatre kilomètres du centre-ville de Saint-Louis.
La tradition rapporte que les initiés devaient enfoncer un clou et planter un couteau sur l’arbre, un geste considéré comme un acte de bravoure. Aujourd’hui à sa place trône un arbre planté par les membres de l’association éponyme soucieuse de préserver ce patrimoine culturel de Ndar nom wolof de Saint-Louis.
Comme le génie tutélaire du fleuve ‘’Mame Coumba Bang’’ ou ‘’Reukeul mba ma reuk’’ qui était selon la légende populaire un ‘’djinn’’ (génie) qui apparaissait la nuit pour faire la fête aux noctambules dans les rues, ‘’Gouye Seeddële’’ fait partie des mythes de Saint-Louis.
Thiamba Seck, un observateur de la vielle ville renseigne que »ce baobab sacré se situait à l’entrée de la ville de Saint-Louis en venant de Dakar et il est connu par tous les Saint-louisiens toutes générations confondues qui ont eu à subir la circoncision ».
Parlant de cet arbre mythique dans son essai »L’imaginaire saint-louisiens, ‘’Doomou Ndar’’ à l’épreuve du temps », le philosophe Alpha Amadou Sy fait référence à ce baobab. »Cet arbre imposant a été pendant plusieurs décennies, le point de convergence de milliers de circoncis avec tout ce que cela charriait comme émotion et stress », lit-on dans cet ouvrage.
»Avant il était éloigné de la ville », souligne M. Seck dont les propos ont été renforcés par le doyen Doudou Baye Guèye qui dans un documentaire de la TFM affirme que fort des confidences de l’historien Pr Bouba Diop, »Gouye Seeddële’’ se situait aux limites de la ville de Saint-Louis ».
Le doyen Guèye indique qu’il »était le lieu de séparation de Cheikh Ahmadou Bamba et de son ami Diakha Cissé qui le raccompagnait » lors du séjour du guide des mourides à Saint-Louis.
Il symbolisait un lieu lointain et on disait que la personne venait de ‘’Gouye Seeddële ». Selon Thiamba Seck, »quand les gens s’y rendaient, c’est comme s’ils effectuaient un voyage et ils s’armaient de provisions ».
Arrivés sur les lieux, ils enfonçaient un clou sur l’arbre et y écrivaient leur nom ou un signe. Ils déposaient aussi une paire de chaussures ou un autre objet au pied de l’arbre, rappelle-t-il. Pour expliquer ce geste, il cite l’adage wolof ‘’ragal dou diam gouye », selon lequel ‘’une personne couarde ne peut pas planter un couteau sur un baobab ».
Se souvenant de ce rituel auquel bon nombre de saint-louisiens ont sacrifié, l’ancien député libéral note que »lorsqu’ils allaient vers ce baobab en cours de route quand ils urinaient ils pointaient leur couteau sur le sol pour se protéger de l’esprit maléfique tout en sollicitant une rapide guérison ».
Il signale que »tous ceux qui ont sacrifié à ce rituel ont bravé la peur et la douleur ».
Différentes sources sur le déracinement du baobab
»Malheureusement ce baobab s’est affaissé durant l’hivernage de 1986 quand la route Dakar-Saint-Louis devait être réalisée, ses racines ayant été affectées par les engins qui débroussailler la voie », renseigne Thiamba Seck. Mais d’autres sources évoquent les conséquences de la furie d’un violent vent pour évoquer le déracinement de ce baobab mythique
»Déraciné par un violent orage en 1986, le reste de l’arbre a été laissé à la merci des bûcherons et des badauds. Or, on aurait pu en récupérer le résidu et le conserver au Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS), en prenant le soin de consigner sur papier et sur film son histoire », se désole Alpha Amadou Sy.
»En plus des Saint-louisiens qui pourraient y retrouver un pan de leur enfance, ces archives auraient une portée indéniable pour s’adonner à une sorte de sociologie de la circoncision dans cette ville du Nord », estime le philosophe dans son essai publié aux éditions Harmattan en France.
Il pense qu »’à travers les générations qui se sont adonnées à ce rituel autour de »Gouye Seeddële », une différenciation progressive se lisait au niveau de l’âge où les enfants subissaient cette douloureuse épreuve’’.
»On sait que les générations les plus anciennes n’entraient dans la +case des hommes+ que vers 20 ans. De ce fait, les circoncis n’y sortaient que pour faire le deuil de leur adolescence en se mariant quelques temps après’’, ajoute-t-il.
Pour ressusciter le baobab, une association d’intellectuels saint-louisiens d’ici et d’ailleurs dirigée par le neveu de Me Lamine Guèye, le premier président de l’Assemblée nationale du Sénégal indépendant, mène quelques activités socio-économiques et culturelles.
Mais ‘’Gouye Seeddële’’, selon plusieurs témoignages, a beaucoup perdu de son histoire et de son prestige et la jeune génération ignore ce point de l’histoire de la vieille ville pourtant si attachée à sa tradition.
L’AFRIQUE, TERRAIN PRIVILÉGIÉ DES SOLDATS FRANÇAIS
Le Niger était non seulement apprécié comme zone d'entraînement, mais également pour les primes et les opportunités de carrière offertes aux officiers. Le continent est un théâtre d'opérations qui offre aux officiers la possibilité de gagner des grades
Dans un revirement inattendu, le gouvernement français a annoncé le retrait de ses 1 500 soldats stationnés au Niger, suite au récent coup d'État qui a secoué le pays. Cette décision représente un véritable coup dur pour l'armée française, qui voit ainsi une nouvelle page de son histoire se tourner en Afrique, après les événements survenus au Mali et au Burkina Faso.
Selon Le Monde, de nombreux militaires expriment leur dépit face à cette décision, considérant qu'il s'agit d'une perte significative pour l'armée française sur le continent africain, qui est depuis longtemps un terrain privilégié pour les exercices militaires. La présence de l'armée française sur le continent était justifiée jusqu'à présent au nom de la lutte antiterroriste et de la préservation de l'influence française face aux ambitions russes.
Cependant, des voix s'élèvent désormais pour dénoncer la difficulté du décrochage de l'armée française, mettant en avant des problèmes d'organisation des troupes plutôt que des raisons sécuritaires. Le Niger était non seulement apprécié comme zone d'entraînement, mais également pour les primes et les opportunités de carrière offertes aux officiers.
Ce retrait soulève également la question d'un éventuel changement de stratégie militaire de la France en Afrique, face au rejet croissant de sa politique sur le continent. L'Afrique revêt plusieurs significations importantes pour les militaires français. Tout d'abord, c'est un terrain d'entraînement apprécié en raison de ses conditions difficiles, tout en offrant un environnement francophone et relativement sécurisé. Cela permet de faire tourner les troupes, de collecter du temps de commandement et de distribuer des primes.
Le Monde indique que l'Afrique est un théâtre d'opérations valorisé dans les carrières militaires, offrant aux officiers la possibilité de s'illustrer et de gagner des grades et des médailles. En outre, la présence militaire française en Afrique est justifiée par des enjeux géostratégiques, notamment la défense de son influence face aux ambitions montantes d'autres puissances, comme la Russie.
Malgré les limites opérationnelles rencontrées, l'engagement de l'armée française en Afrique a toujours été défendu au nom du prestige et de l'identité qu'il confère à l'institution militaire. Néanmoins, la difficulté du décrochage de l'Afrique est de plus en plus dénoncée en interne, allant au-delà des discours officiels sur les enjeux sécuritaires.
L'annonce du retrait des troupes françaises au Niger a été l'un des coups les plus durs encaissés par l'institution militaire ces dernières années. Après le départ de l'opération Barkhane au Mali en 2022 et l'évacuation des troupes du Burkina Faso, certains gradés nostalgiques voient s'éloigner "le monde ancien" auquel ils étaient attachés.
Le rejet croissant de la politique française en Afrique soulève désormais des questionnements sur la stratégie militaire à adopter. La France est confrontée au défi de redéfinir ses ambitions militaires face aux changements en cours sur le continent africain. Certains militaires avaient anticipé l'instabilité au Niger, mais ils ont sous-estimé la rapidité avec laquelle la présence française a été rejetée, informe Le Monde.
Le retrait des soldats français au Niger marque donc un tournant historique pour l'armée française en Afrique. Cette décision remet en question les fondements de la présence militaire française sur le continent et nécessite une réévaluation de la stratégie de la France en matière de sécurité et d'influence en Afrique.
LE BAOBAB D’IWOL A KEDOUGOU, L’ESPRIT PROTECTEUR DES BEDIKS
A l’entrée du village d’Iwol, dans la région de Kédougou (sud-est), s’élève un baobab géant qui ne laisse aucun visiteur indifférent. Agé de plus 800 ans, cet arbre mythique est un ‘’témoin’’ de l’histoire des Bédiks
Kédougou, 3 oct (APS) – A l’entrée du village d’Iwol, dans la région de Kédougou (sud-est), s’élève un baobab géant qui ne laisse aucun visiteur indifférent. Agé de plus 800 ans, cet arbre mythique est un ‘’témoin’’ de l’histoire des Bédiks, à travers les hommages que cette ethnie y rend à ses ancêtres. Ce baobab est considéré comme l’esprit protecteur du village.
Le village d’Iwol, capitale des Bédiks, est niché sur une colline située à 23 kilomètres de la commune de Bandafassi. Les Bédiks, qui vivent le plus souvent en altitude, sont regroupés dans six villages qui se trouvent tous dans la région de Kédougou : Iwol, Ethiowar, Ethiès, Bantata, Andiel et de Mandathiès.
Ils sont partagés entre l’animismes et le christianisme, explique Jean-Baptiste Keïta, notable et natif d’Iwol.
Keïta, Camara, Samoura et Sadiakhou sont les patronymes des habitants des villages du pays bédik. ‘’Les Keïta sont les chefs de village, les Camara et Samoura organisent les fêtes et les Sadiakhou sont chargés du maintien des coutumes’’, explique Jean-Baptiste Keité.
Le baobab d’Iwol a une circonférence de 30 mètres. Âgé de plus de 800 ans, il est présenté comme l’un des plus gros du Sénégal et est désormais inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco.
Il est aujourd’hui considéré comme une référence mythique dans le respect et la perpétuation de l’histoire des Bédiks.
‘’Nous avons juste à l’entrée du village un gros baobab sacré et très mythique qui a poussé sur la tombe de l’ancêtre du village de la famille Camara (…) qu’on avait enterré là. Et cinq ans après, le baobab a poussé sur la tombe’’, renseigne Jean-Baptiste Keïta.
Ce baobab mythique, qui date du treizième siècle, est devenu un arbre symbolique des familles Bediks. Elles organisent des cérémonies rituelles autour du tronc d’arbre sacré pour les 800 habitants du village d’Iwol.
‘’Le baobab est un arbre très sacré pour nous les Bediks. Dans la langue bedik, nous l’appelons +amack+ et c’est un lieu de sacrifices et d’offrandes de la communauté bédik pour rendre un vibrant hommage à nos ancêtres’’, raconte Jean-Pierre Keïta, natif d’Iwol et enseignant catéchiste à la retraite.
Selon les traditions locales, les Bédiks ont quitté le Mali au douzième siècle après l’éclatement de l’empire de Soundjata Keïta. Ils sont venus s’établir sur la montagne d’Iwol, dans la commune de Bandafassi, où ils vivent depuis lors.
‘’Le roi Alpha Yaya a quitté la Guinée Conakry pour nous convertir à l’islam et ce qui n’a pas marché. Ensuite, la guerre a éclaté et les soldats prenaient les plus belles femmes et les plus jeunes et les amenaient de force en Guinée’’, raconte Jean-Baptiste Keïta, qui est en quelque sorte la mémoire de ce lieu de culte des Bédiks de confession animiste.
‘’Les envahisseurs égorgeaient les personnes âgées. Les rescapés sont partis se cacher dans des cavernes en dehors du village et ils ne sortent que les nuits pour aller puiser de l’eau’’, ajoute le notable.
Selon lui, les ancêtres Bédiks d’Iwol pilaient le mil et d’autres céréales à l’aide des cailloux pour éviter le bruit des pilons traditionnels.
‘’C’était la guerre et ils se sont réunis dans la caverne pour trouver l’esprit du village afin qu’il les protège. Il était très gentil et il a accepté automatiquement. Il a combattu en faveur des Bédik et nous avons eu la paix’’, dit-il.
Pas de retombées économiques pour le village
Plus de 1000 touristes viennent chaque année du Sénégal et de l’étranger visiter le baobab d’Iwol.
‘’Tout le temps dans le village, il y a des touristes qui viennent visiter le site historique d’Iwol pour comprendre l’histoire du baobab et des Bédiks qui font partie des ethnies minoritaire du pays Bassari’’, explique Mouhamadou Mbaye, directeur de l’école d’Iwol, trouvé dans son établissement.
M. Mbaye déplore toutefois l’absence de routes et le manque de salles de classe qui freinent le développement du village.
‘’Avec tous ces visiteurs qui viennent de partout, nous n’avons même pas de routes et d’écoles dignes de ce nom. Les enseignants ne veulent pas venir servir ici à cause de la montagne d’Iwol’’, insiste l’enseignant.
Les habitants du village d’Iwol ne bénéficient pas des retombées économiques du tourisme, déplore-t-il, relevant que les lieux n’ont jamais changé.
»Nous avons des guides qui viennent de partout avec beaucoup d’étrangers et de touristes, de la France, de l’Espagne, des Américains et des Sénégalais qui passent au village communautaire avant de se rendre à Iwol. Ils passent toute la journée parfois, d’autres font des jours là-bas et ils ne laissent rien du tout’’, s’offusque pour sa part Alexy Waly Diouf, directeur du village communautaire de Bandafassi.
M. Diouf a exhorté les populations du village d’Iwol à mettre en place un comité de gestion du baobab sacré qui attire beaucoup de touristes désireux de connaître la culture Bédik.
C'EST INQUIÉTANT
Le leader de Demain la République, El Hadji Ibrahima Sall, juge ‘’inquiétante’’ pour la démocratie sénégalaise la pléthore de candidatures déclarées à la présidentielle de février 2024
Dakar, 3 oct (APS) – Le leader de Demain la République, El Hadji Ibrahima Sall, juge ‘’inquiétante’’ pour la démocratie sénégalaise la pléthore de candidatures déclarées à la présidentielle de février 2024, estimant que la fonction de président de la République est une ‘’fonction grave et sérieuse’’.
‘’C’est inquiétant pour notre démocratie qu’il y ait autant de candidats et que chacun a priori puisse exercer les fonctions de président de le République’’, a-t-il dit dans un entretien paru dans le quotidien Bés Bi le jour de ce mardi.
Ancien ministre du Plan et candidat déclaré à la présidentielle février 2024, El Hadji Ibrahima Sall, rappelle que la fonction de président de le République ‘’est grave et sérieuse’’.
‘’Il faut une vingtaine d’années pour bâtir un homme d’Etat. Un pays n’est pas une tontine de quartier, ni une boutique de rue. Combien de candidats ont une expertise dans les secteurs sensibles de la défense nationale et de l’économie ? Combien de candidats ont, enfin, une expérience de direction des hommes ?’’, s’est-il demandé.
Selon lui, ‘’cette insensibilité politique constitutive à la prolifération des candidats impactera négativement et assurément la stabilité sociale et économique de notre pays. C’est une réalité qui annonce une très mauvaise saison. C’est la preuve que le parrainage n’est pas la solution à l’inflation de candidats’’.
L’auteur du livre ‘’Un autre Sénégal est possible’’ est d’avis que ‘’le système actuel est discriminatoire et constitue une source certaine de méfiance’’.
‘’Nous aurions pu inspirer notre pays en lui faisant adopter une procédure de sélection qui prend en compte des considérations d’ordre programmatique’’, a-t-il argué, affirmant qu’il ‘’est même envisageable que l’on fît usage de procédures d’auditions publiques’’.
Il est convaincu qu’une ‘’telle innovation implique la présence d’un organe crédible, impartiale et apolitique pour prendre les décisions finales’’. Et ‘’un minimum de parcours professionnel et académique devrait être exigé de tous les candidats à la magistrature suprême’’.
‘’Quoi qu’il en soit, il est impératif de desserrer l’étau que l’argent exerce sur notre système démocratique en sélectionnant à la candidature suprême des entrepreneurs qui ont pignon sur rue et fonctionnaires qui se sont enrichis dans les régis financières de l’Etats‘’, a recommandé le leader de Demain la République.
«LE PRESIDENT A MARQUE LE PLUS BEAU BUT CONTRE SON CAMP»
Amadou lamine Ndiaye dit lamine Aysa Fall, coordonnateur du mouvement politique Actions républicaines pour la Citoyenneté, l’Humanisme et l’Equité (ArCHE/Yoon Wi), pendant longtemps coordonnateur du comité électoral de Benno Bokk Yaakaa
Amadou Lamine Ndiaye dit Lamine Aysa Fall, coordonnateur du mouvement politique Actions républicaines pour la Citoyenneté, l’Humanisme et l’Equité (ArCHE/Yoon Wi), pendant longtemps coordonnateur du comité électoral de Benno Bokk Yaakaar à thiès-Nord. En service au Prodac, il a porté son choix sur le candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne et s’en explique dans cet entretien.
Vous avez longtemps été coordonnateur du comité électoral BBY de Thiès-Nord. Quelle analyse faites-vous de la flopée de candidatures sorties des flancs de la mouvance présidentielle ?
Le 3 juillet dernier, après avoir vécu sur le plan politique de forts moments de tension entre 2022 et 2023, le président de la République Macky Sall a manifesté un renoncement par rapport à une troisième candidature à la présidentielle. Ce qui a totalement changé la donne politique. Au niveau de la mouvance présidentielle, cela a réveillé toutes les ambitions possibles et imaginables et quelquefois même inimaginables car force est de constater qu’il y a ce qu’on pourrait appeler des ambitions farfelues. Une telle situation peut évidemment être profitable, mais elle peut aussi être une espèce d’épée de Damoclès. En tout cas l’inquiétude est déjà là, à travers le choix du président de la République. En ce qui nous concerne, nous avions dit, à partir même du 3 juillet, date du renoncement du président de la République, que c’est l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne qui était notre candidat. Nous avons soutenu cette candidature pour laquelle nous avons fait de la propagande interne comme externe, nous avons sensibilisé et informé tous nos partisans au niveau de ARCHE/Yoon wi, aussi bien à l’intérieur du pays qu’au niveau de la diaspora. Le choix a été bien accepté, mais malheureusement il n’a pas coïncidé avec celui du président de la République qui a voulu mettre en avant son Premier ministre. A notre avis, en posant cet acte, le Président Macky Sall venait de marquer un but contre son camp. Je dois dire que c’est le plus beau but dans l’histoire politique du Sénégal qu’un président de la République, chef de parti, ait pu marquer contre son camp. Si c’était le choix de la majorité présidentielle profondément, dès son annonce, tout le monde, dans tous les secteurs et tous les départements, dans tous les compartiments du parti, du sommet à la base et de la base au sommet, auraient réagi en faveur de ce choix.
Vous voulez interpréter le silence observé par certains responsables ?
En tout cas, ce que je peux dire est que les réactions sont très timides. Beaucoup de responsables du parti n’ont pas manifesté d’acceptation de ce choix. Pour moi d’ailleurs, ce n’est pas un silence, c’est un non-choix, un accord. Ce silence signifie : je ne suis pas d’accord, mais je ne peux pas réagir contre cette décision. C’est parce que justement, la liberté a un prix ; on ne peut pas gérer une direction générale et dire je ne suis pas d’accord sur le choix du président de la République. Nous le comprenons. Je suis certain qu’il y a énormément de hautes personnalités de cette république qui sont en faveur du choix de l’ancien Premier ministre Boun Abdallah Dionne, mais qui ne peuvent pas le dire aujourd’hui. Ceux qui ne sont pas d’accord sont donc nombreux, mais ils n’ont pas les moyens politiques pour l’exprimer. Mais je pense qu’ils doivent pouvoir le dire, comme le Président Macky Sall l’avait fait devant le Président Abdoulaye Wade. Il avait osé dire non et évidemment cela lui avait coûté ce qu’il lui avait couté. Mais Dieu récompense les hommes de valeur, ceux qui croient en quelque chose vous voulez dire que cette flopée de candidatures au sein de BBY était prévisible Pour moi, la réponse est oui. Mais cette situation ne se serait jamais créée si Boun Abdallah Dionne était choisi. J’en suis sûr et certain, il était l’homme idéal pour remplacer le Président Macky Sall et assurer la continuité dans tous les domaines. Malheureusement en politique, il y a des contingences que l’on ne maîtrise pas, comme il y a des choix qui ne s’expliquent pas, qui ont leurs raisons, mais qui ne sont pas connues.
Pourquoi Boun Dionne ?
Vous savez, c’est en réalité le Bureau Exécutif National provisoire de ARCHE/ YOON WI qui s'est penché sur la situation politique nationale marquée par le renoncement du président de la République, ce 03 juillet 2023, à briguer un troisième mandat à la tête de notre pays. Une telle situation est profondément impactée par le choix de l’actuel Premier ministre pour remplacer le président de la République à l’élection présidentielle de février 2024. Compte tenu des changements majeurs pouvant découler d’une telle situation et dont les conséquences appellent une prise de position sans ambages de notre mouvement politique ARCHE/ Yoon wi, nous avons décidé de manifester notre soutien sans équivoque au candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre de la République du Sénégal, l’une des personnalités les plus douées de cette république, les plus expérimentés, ceux qui ont le plus d’expertise dans le lot à partir duquel le Président Macky Sall pouvait opérer son choix. Nous avons découvert, il n’y a guère longtemps, qu’on pouvait bien l’appeler MBAD et comme en politique il est toujours bien d’apporter du neuf, l’enfant de Gossas devra désormais s’y habituer. Il est le seul capable d’apporter les réorientations positives nécessaires au succès du Plan Sénégal Émergent (PSE) dont lui seul détient le plus profond secret. L’ancien Premier ministre est en vérité la clé du PSE. Or, c’est le réaménagement audacieux de ce plan rigoureusement appliqué qui fera bouger les lignes dans notre pays. Sa compétence, son expertise et son expérience sont saluées de partout. Son tempérament de gagneur lui a permis de s’imposer, en très peu de temps, comme un poids lourd du gouvernement, et un modèle de longévité à la Primature de la République du Sénégal de 2014 à 2019. Il a été ministre en charge du PSE, Directeur de Cabinet du Premier ministre Macky Sall, Directeur de Cabinet du Président de l’Assemblée Nationale. Il a été tête de liste de BBY aux élections législatives de 2017 avec au finish une majorité de 65 députés, Directeur de campagne du Président Macky Sall en 2019 avec une réélection haut la main. Le candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne a des compétences transversales. Il est fédérateur, consensuel et résolument engagé pour un Sénégal de tous pour tous, prospère et responsable. C’est une personne très agréable avec un commerce facile, ce qui lui donne une belle entrée dans tous les foyers religieux du pays. Sa courtoisie et sa politesse ne souffrent d’aucune limite. Il est aussi adossé à sa stature internationale. Dans le landerneau politique sénégalais, il est rare de trouver plus à l'aise que lui dans les sommets internationaux ou dans les cercles des Nations unies. Ce qui fonde son confort dans les sphères internationales où se frottent et se croisent les grands de ce monde, c’est son intelligence, son habileté et son goût du dialogue constructif.
Le président Macky Sall a indiqué que tous ceux qui s’écartent de son choix se sont auto-exclus du parti. Avez-vous tenu compte de cet aspect ?
On ne peut vouloir une chose et son contraire. Avec ces élections qui pointent à l’horizon, on parle de choix d’un président de la République. Si nous ne sommes pas d’accord sur la présidence de quelqu’un, cela veut dire qu’on s’écarte évidemment de lui. C’est dire que les gens s’auto-excluent en faisant leur choix. Donc personne n’attend d’être exclu. On a cru au Président Macky Sall ; il est bon, il l’a brillamment montré et on s’est battus pour qu’il soit à ce niveau-là. Et nous allons continuer à notre battre. Si demain par exemple, il s’agissait de se battre pour qu’il remplace le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations unies (ONU), je serai fier de porter cette candidature car c’est un homme qui le mérite. Mais il a décliné l’offre des Sénégalais pour postuler à une troisième candidature, il a renoncé à se présenter, il a choisi quelqu’un d’autre. Mais notre choix, c’était Macky Sall et pas le choix de Macky Sall. On l’a choisi, on l’a porté dans nos cœurs jusqu’à aujourd’hui 2023, s’il se retire, qu’il nous laisse la possibilité de choisir notre candidat. Nous ne faisons aucun jugement de valeur sur son candidat, mais le bon choix reste Mahammed Boun Abdallah Dionne, il n’y en a pas un autre.
Vous êtes coordonnateur régional de Thiès des parrainages de la coalition Dionne 2024, comment atteindre vos objectifs ?
Dans chacun des trois départements (Thiès, Mbour, Tivaouane) les responsables vont s’organiser pour collecter. Nous allons les appuyer, les encadrer, les accompagner dans cette activité, suivant les orientations données par notre candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne. C’est un exercice que nous avons plusieurs fois et c’est donc une expérience de plus que nous allons exercer. L’objectif est maintenant de collecter le maximum de parrains pour promouvoir notre candidat qui a la chance d’avoir une dimension locale, à Gossas où il a beaucoup fait, mais aussi nationale.
Quelle analyse avez-vous faite de la situation politique actuelle dans cette ville, pour mesurer les chances de votre candidat au soir du 25 février 2024 ?
La situation n’est pas compliquée à Thiès. La cité du rail n’a jamais été pour quelqu’un, même du temps de la très grande expansion du frère Idrissa Seck. Thiès n’a jamais été strictement pour quelqu’un et les dernières élections locales le prouvent à suffisance. Aujourd’hui, n’importe qui peut gagner à Thiès, donc l’essentiel, c’est de travailler, d’autant plus qu’il y a toujours des paramètres non maîtrisés. Personne n’ose lever la main pour dire : j’ai Thiès dans ma poche, comme l’avait dit Idrissa Seck dans sa grande expansion. Nous avons politiquement travaillé à Thiès depuis de longues années, nous y avons aussi des amis, des parents et le cercle visible du candidat Dionne est en train de s’agrandir. C’est vrai que le temps n’est pas à notre faveur car les élections se tiennent dans 4 mois, mais nous allons mettre le paquet pour gagner.