SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
8 juin 2025
EN PRESENCE DE MARIEME FAYE, AMADOU BA HARANGUE LES RESPONSABLES DE BBY
Sous les habits d’un candidat à la présidentielle, le Premier ministre Amadou Ba a pris part hier à la cérémonie de lancement de la collecte des parrainages de BBY dans la région de Dakar
Sous les habits d’un candidat à la présidentielle, le Premier ministre Amadou Ba a pris part hier à la cérémonie de lancement de la collecte des parrainages de BBY dans la région de Dakar. En présence de la Première dame Marième Faye Sall, l’actuel chef du gouvernement a harangué les responsables de Benno dans la capitale sénégalaise, devant une foule immense présente à la permanence de l’Alliance pour la République (APR).
Après les discours et les communiqués de soutien, place maintenant au travail. Les responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à Dakar ont mis les petits plats dans les grands hier, à l’occasion de la cérémonie de lancement de la collecte des parrainages dans la capitale sénégalaise, pour montrer à leur candidat Amadou Ba qu’il a une vraie armée derrière lui, dont le seul et unique objectif est de le porter à la tête du Sénégal pour les cinq années à venir. Tel un général devant ses soldats, le Premier ministre, conscient de la mission qui l’attend, a lors de sa prise de parole harangué la foule immense qui se trouvait à la permanence l’Alliance pour la République (APR), pleine comme un œuf à l’honneur de l’actuel chef du gouvernement. Galvanisé sans nul doute par la présence de la Première dame Marième Faye Sall et les applaudissements du public, Amadou Ba a déclaré qu’il faut gagner les prochaines joutes électorales dès le premier tour.
Dans son discours, le Premier ministre, sous ses habits de candidat, a particulièrement adressé ses félicitations à l’ancien ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr, qui est le délégué régional. Il a également salué le choix porté sur le jeune député Abdoulaye Diagne, désigné coordonnateur national des parrainages de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Selon lui, c’est le choix de la jeunesse, de la compétence et de la fidélité.
En présence de tous les responsables BBY de la région de Dakar tels que Moussa Sy, Ismaila Madior Fall, Alioune Ndoye, entre autres, Abdoulaye Sarr a appelé à un parrainage massif pour le candidat Amadou Ba. Et pour les orateurs, le mot d’ordre est clair : il faut faire du parrainage un parrainage populaire. Autrement dit, BBY, qui n’a jamais perdu d’élection depuis sa création, veut à travers les parrainages montrer qu’elle est toujours la coalition majoritaire dans ce pays. Dans son allocution, le coordonnateur national Abdoulaye Diagne a expliqué aux responsables de Benno le volet technique du parrainage pour qu’ils puissent mener à bien leur mission et éviter les erreurs. Dr Malick Diop et Aïda Sow Diawara ont pris la parole au nom des alliés.
MULTIPLE PHOTOS
LE NAVETANE SUSPENDU A LOUGA
Les activités sportives de la Zone A sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, suite aux violences qui ont émaillé, dimanche dernier, le derby ayant opposé l’ASC Jawrine à l’ASC Jamano, au stade Alboury Ndiaye
Les activités sportives de la Zone A sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, suite aux violences qui ont émaillé, dimanche dernier, le derby ayant opposé l’ASC Jawrine à l’ASC Jamano, au stade Alboury Ndiaye, a indiqué, mardi, le président de l’Organisme départemental de coordination des activités de vacances (ODCAV) de Louga, Cheikh Touré.
« Les activités sportives de la Zone A de l’ODCAV de Louga sont malheureusement suspendues. Le préfet du département nous a demandé d’attendre avant que d’autres matchs ne soient organisés par notre zone », a-t-il déclaré à des journalistes.
Il a souligné que « cette décision fait suite aux violences qui ont émaillé le fameux derby des navétanes de Louga opposant l’ASC Jawrine à Jamano, le dimanche dernier ».
Après l’égalisation de l’ASC Jamano en seconde mi-temps, portant le score du match à un but partout 1-1, les supporters des deux ASC venus nombreux poussés leurs équipes vers la victoire se sont livrés à des actes de violence qui ont finalement poussé l’arbitre à arrêter le match avant la fin du temps règlementaire.
Il a jugé « normal la décision du préfet de suspendre les matches de la zones A » car, selon lui, »s’il y a de tels actes, il est nécessaire de marquer une pause et de se dire la vérité avant que les activités ne reprennent ».
« C’est dans cette logique que l’Organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV) nous a envoyé une décision qui exige la suspension des activités de la zone A jusqu’à nouvel ordre », a-t-il dit.
Il a déploré « ce qui s’est passé’’, estimant que ‘’cela ne devait jamais arriver parce que ce n’est que des fils de Louga qui s’étaient réunis au stade, mais également du fait que ce derby est une fête pour tous les férus du ballon rond de la région ».
« Le football est un puissant moyen de raffermissement des liens entre les amateurs de foot, alors il ne doit en aucun cas les diviser surtout dans une ville comme Louga où tout le monde est presque parent. Les habitants se connaissent ou entretiennent des relations amicales ou fraternelles », a-t-il fait valoir.
LE DIAGNOSTIC SANS COMPLAISANCE DE DR MARIE KHEMESS NGOM NDIAYE SUR LES STRUCTURES SANITAIRES
Devant les conseillers, Marie Khemess Ngom Ndiaye est revenue sur la santé en tant que compétence transférée, la problématique de l’accueil dans les structures sanitaires, le cancer entre autres sujets
A l’occasion de la 3e session ordinaire de l’année 2023, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) a reçu la ministre de la Santé et de l’Action Sociale. Devant les conseillers, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye est revenue sur la santé en tant que compétence transférée, la problématique de l’accueil dans les structures sanitaires, le cancer entre autres sujets. Le thème de cette session est territorialisation de la compétence santé : quelles stratégies pour une amélioration de la politique sanitaire dans les collectivités territoriales ?
Les collectivités territoriales (Ct), au regard de leurs compétences sociales et médico-sociales, sont des acteurs dans la mise en œuvre des politiques de protection générale de la santé publique, du cadre de vie et de l’environnement.
Invitée par le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), la ministre de la Santé, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye a souligné d’emblée que la santé est une compétence transférée et les élus locaux jouent un rôle extrêmement important pour l'amélioration de la santé et le bien-être des populations.
A l’en croire, dans le plan national de développement sanitaire (Pndss) arrimé au Pse, il y a plusieurs axes stratégiques. «Nous avons aussi l'environnement du travail qu'il faut améliorer. En termes d'offres de santé, il faut renforcer et faire de sorte que l'offre des soins de santé mais aussi les prestations d'actions sociales soient rapprochées des populations», prône-t-elle. «Il faut une coordination et une cohésion dans tout ce que nous faisons et faire en sorte que les évacuations sanitaires soient programmées. Mais il faut aussi parler aux élus locaux», a dit Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye.
UN BON ACCUEIL PEUT GUERIR UN MALADE OU LE SOULAGER A PRES DE 50%
Pendant leurs différentes interventions, les Hauts conseillers ont insisté sur la problématique de l’accueil dans les structures sanitaires. Et Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye de répondre : «on peut renforcer les équipements, mettre les structures sanitaires aux normes standards, l'environnement du travail, peut-être améliorer, motiver le personnel ; mais le point nodal, c'est l'accueil. Et cela va même au-delà du système sanitaire. C'est toute une éducation. A cet effet, il faut réorganiser beaucoup de choses. Nous avons un grand rôle à jouer et nous n’avons jamais cessé de parler du bon accueil en cherchant les compétences dans les facultés de médecine comme dans les écoles de formation». A l’en croire un bon accueil peut guérir un malade ou le soulager à près de 50%.Il invite le personnel de la santé à être beaucoup plus ouvert envers les patients.
RECRUTEMENT PLETHORIQUE D’AGENTS DE SANTE NON QUALIFIES PAR LES COLLECTIVITES TERRITORIALES
La question du recrutement pléthorique d’agents de santé par les Collectivités territoriales a été évoquée par la ministre de la Santé. Pour elle, le personnel de soutien aux agents de santé est important mais il faut le rationaliser. «Il faut recruter un personnel qualifié. Dans un hôpital où le budget est estimé à 100 millions de F Cfa par exemple, on ne peut pas prendre 90 millions de F Cfa rien que pour payer le personnel. Si un appareil tombe en panne, l’hôpital ne pourra pas le réparer», regrette-t-elle. A ce propos, la ministre de la Santé révèle que les Collectivités territoriales contribuent à hauteur de 7,4% du personnel de santé au niveau national. «11% du personnel de la santé de référence (postes et centres de santé) et 1,3% du personnel de santé hospitalier sont recrutés par les Collectivités territoriales», dit-elle. Pourtant les collectivités territoriales font face aux défis comme la mobilisation des ressources de la décentralisation, le retard dans la mise à disposition des fonds de dotations aux structures et l’insuffisance dans le recrutement du personnel qualifié. Pour sa part, la présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, souligne que l’institution va réfléchir sur la gouvernance et l'implication des Collectivités territoriales dans la politique de financement du système de santé, afin d'offrir aux populations des soins de santé décents, notamment en termes d'accès aux soins de santé et de meilleure qualité. «Il y a un double défi à relever au niveau du secteur de la santé. Il s'agit de l'insuffisance du personnel de santé dans certaines localités du pays, parfois l'absence de motivation pour exercer les activités sur l'ensemble du territoire national afin de couvrir les zones pauvres et les plus reculées», affirme-telle. Mme Ndiaye annonce qu’à l'issue de ces travaux, le HCCT devra élaborer trois avis portant respectivement sur la carte sanitaire, une équité territoriale et un meilleur accès des soins aux populations.
L’ASSOCIATION DES ETUDIANTS MUSULMANS DENONCENT L’ACCORD SUR LA POURSUITE DES ENSEIGNEMENTS EN LIGNE
L'association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (AEEMS) est préoccupée par l'accord récemment conclu entre les autorités universitaires et le collectif des amicales de l’UCAD pour la poursuite des enseignements en ligne
L'association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (AEEMS) est préoccupée par l'accord récemment conclu entre les autorités universitaires et le collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour la poursuite des enseignements en ligne.
«Nous reconnaissons en tant que structure estudiantine l'importance de préserver un environnement académique sain et sécurisé pour tous les étudiants, mais nous estimons que la décision d'opter pour un enseignement en ligne généralisé est précipitée et inadéquate», soulignent-ils dans un communiqué reçu à «L’As». «L’accès inégal aux ressources numériques :tous les étudiants ne disposent pas d'un accès équitable à internet et aux équipements informatiques nécessaires pour suivre efficacement des cours en ligne. Cela crée une disparité flagrante dans les opportunités d'apprentissage», indique l’Aeems. Toujours parmi leurs motifs de désaccord, l’Aeems ajoute que «la qualité de la formation, les cours en ligne ne peuvent pas toujours offrir la même qualité d'enseignement que les cours en présentiel, surtout pour les séances de travaux dirigés (TD) et de travaux pratiques (TP).
Les interactions physiques avec les enseignants et les camarades de classe sont essentielles pour une formation complète». L’autre aspect non moins important est l’isolement social. «L'isolement social causé par l'apprentissage en ligne peut avoir un impact négatif sur la productivité des étudiants. L'absence d'interaction sociale régulière peut entraîner des sentiments d’abandon et de déconnexion. Ainsi que la perte de la valeur de l'enseignement supérieur : en optant pour une éducation en ligne à grande échelle, nous risquons de dévaloriser l'enseignement supérieur, ce qui pourrait nuire à la réputation de nos institutions académiques et aux résultats académiques», souligne-t-on dans le document.
Considérant les risques et les limites de cet accord, la section universitaire de Dakar (SECUD) lance un appel aux autorités universitaires à reconsidérer cette décision et à travailler en collaboration avec les représentants des associations estudiantines et les enseignants pour trouver des solutions équilibrées qui tiennent compte de ces préoccupations légitimes. L’association appelle les autorités de l'UCADà déployer les moyens nécessaires pour une ouverture du campus dans les plus brefs délais.
LE COLONEL THIERNO GNINGUE INSTALLE DANS SES NOUVELLES FONCTIONS
Le nouveau commandant de la Zone militaire n°7, le colonel Thierno Gningue, a été installé dans ses nouvelles fonctions, hier, par le général de corps d’armées Mbaye Cissé, Chef d’État-major Général des Armées, en remplacement du Colonel Boubacar KOITA
Oumy Yamar SARR, Correspondante à Thiès |
Publication 04/10/2023
Le nouveau commandant de la Zone militaire n°7, le colonel Thierno Gningue, a été installé dans ses nouvelles fonctions, hier, par le général de corps d’armées Mbaye Cissé, Chef d’État-major Général des Armées (CEMGA), en remplacement du Colonel Boubacar Koïta. La cérémonie s’est déroulée sur la Place du Président Mamadou Dia de la Promenade des Thiessois (ex-Place de France). Au programme, une prise d’armes, la rituelle passation de commandement, un défilé et un cocktail pour mettre fin à la cérémonie.
La cérémonie marquant sa prise de commandement de la zone militaire n°7 a été l’occasion pour le colonel Thierno Gningue d’exprimer toute sa gratitude au Chef d’État-major Général des Armées (CEMGA) sur le choix porté sur sa personne. Il a également magnifié le travail de ses prédécesseurs dont le colonel Boubacar Koïta qui, selon lui, a mis la Zone militaire n°7 sur une belle dynamique. Le nouveau « comzone » a également salué les efforts de l’ensemble des Forces armées pour la réalisation des objectifs de transformation où les Armées se sont engagées depuis plusieurs années dans le cadre de leur montée en puissance. Interrogé sur la place qu’occupe la zone militaire n°7 dans le dispositif des forces armées nationales, vu le nombre important de corps qui se trouvent désormais sous son commandement, le colonel Thierno Gningue a souligné que ladite Zone occupe une place stratégique dans le dispositif des Armées avec son statut de plateforme de formation et d’entrainement pour la mise en condition opérationnelle des unités des Armées. Mais également de celle des autres forces de défense et de sécurité. « Nous disposons d’infrastructures adaptées à la mise en condition opérationnelle des unités, nous avons le centre d’entraînement tactique Capitaine Mbaye Diagne, le centre d’entraînement national Capitaine Gor Mac Niang, en plus de trois écoles de formation, à savoir l’école d’application et de perfectionnement, l’école nationale des officiers d’active et la Base école de Thiès qui forme les pilotes de l’Armée de l’air, sans compter aussi la présence de deux unités de réserve générale que sont le bataillon des commandos et le bataillon des blindés », a expliqué le colonel Thierno Gningue. Le nouveau « comzone » a également mentionné l’apport de l’établissement hospitaliermilitaire, un hôpital de niveau 2, quise trouve dansla zone militaire n° 7.
«MACKY A UTILISE LA CRIMINALISATION DU VIOL POUR MUSELER SONKO»
Mme Aida Mbodj vilipende le régime depuis le Canada
Devant un parterre d’universitaires et d’intellectuels, l’ancienne députée, Mme Aïda Mbodj — qui fut également ministre sous le régime du président Abdoulaye Wade — a vilipendé le président Macky Sall. Lors d’une communication à l’Université du Québec en Outaouais, dans le cadre des 12 ans de la Chaire Léopold Sédar Senghor célébrés le 28 septembre dernier, elle a indiqué que le président Macky Sall a utilisé la criminalisation du viol pour museler Ousmane Sonko.
Aïda Mbodj ne décolère pas contre le régime du président Macky Sall. Cette membre éminente de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) et candidate à la présidentielle de 2024 a profité ce 28 septembre 2023 du colloque organisé par l’Université du Québec en Outaouais pour célébrer les 12 ans de la Chaire Léopold Sédar Senghor dirigée par notre compatriote le Pr Ndiaga Loum, pour dénoncer la tournure du dossier de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire opposant ce dernier à la masseuse Adji Sarr. Le patron de Pastef a été condamné en juin dernier à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ». Le tribunal l’avait acquitté du crime de viol sur Adji Sarr. Mme Aïda Mbodj, invitée à faire une communication sur la portée et les limites des deux lois portant l’une sur la parité absolue hommes femmes et l’autre sur la criminalisation du viol et de la pédophilie — Ndlr, elle est l’auteure de cette loi à l’Assemblée nationale — a pointé un doigt accusateur sur le gouvernement sénégalais relativement à la situation vécue actuellement par le président du parti Pastef, Ousmane Sonko.
Devant Patrick Van Gheel, ambassadeur de Belgique au Canada, qui coordonne les ambassadeurs francophones au Canada, le professeur Christophe Traisnel, président du réseau international des chaires de la Francophonie, la rectrice de l’UQO Murielle Laberge, le Président de la Fondation Paul Gérin-Lajoie (FPGL), François Gérin-Lajoie, mais aussi en présence d’autorités universitaires comme Jean-Marie Bézard (philosophe français, président du réseau international d’innovation), Yao Assogba (professeur émérite à l’UQO), Amélie Hien (UQTR), Michel Filion, Martin Laberge, Dimitri de la Faille, Karine Gentelet (UQO), Annélie Delescluse (Paris 1- Sorbonne), Jonathan Paquette (Université d’Ottawa), Aziz Khamliche (Université St Paul), Jean-François Garneau (Teluq), Brian Murq (Seattle University), Jean-Claude Roc (ISTHEA), et Otilia Puigros (UQO), Mme Aïda Mbodj, tirant un bilan d’étape de l’application de ces deux lois empreintes de progrès, a plaidé pour une vigilance intellectuelle afin que celles-ci ne soient pas détournées ou instrumentalisées à des fins politiciennes. « Si les lois incarnent nos aspirations et nos principes les plus élevés, elles peuvent également être instrumentalisées. Il est douloureux de constater que dans notre chère nation (le Sénégal), la loi a été dévoyée, utilisée comme arme pour incriminer et museler un adversaire politique du pouvoir exécutif, celui qui porte l’espoir de milliers de Sénégalais, en l’occurrence Monsieur Ousmane Sonko. C’est une grave dérive qui remet en question l’essence même de notre démocratie et des droits pour lesquels tant de Sénégalaises et Sénégalais se sont tant battus. Nous devons être vigilants. La loi, dans sa noble intention, doit servir de bouclier pour les vulnérables, jamais d’épée pour les puissants » a soutenu la responsable de l’opposition et candidate à la prochaine présidentielle. La communication de l’ancien ministre a été suivie par une formidable ovation du public. Une manière d’apprécier un discours qui a jeté le discrédit sur le président Macky Sall.
AMADOU BA RELEVE LE PARADOXE DE SOCIETES MINIERES PROSPERES DANS UN ENVIRONNEMENT DE PAUVRETE
Présidant le lancement de la 7ème édition du salon international des mines, e Premier ministre a haussé le ton contre les sociétés minières qui ont, selon lui, l’obligation de verser toutes les redevances qui leur incombent.
Rien qu’entre 2020 et 2021, les sociétés minières ont connu une valeur ajoutée de 730 milliards de frs. Seulement cette prospérité du secteur extractif ne profite guère aux populations vivant dans l’environ des sites d’extraction de ressources minières. Lesquelles vivent dans une pauvreté incompréhensible. Cet état de fait a été dénoncé hier par le Premier ministre Amadou Ba. Il présidait la cérémonie de lancement de la 7ème édition du Salon International des Mines (SIM) au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD). A cette occasion, le Premier ministre a haussé le ton contre les sociétés minières qui ont, selon lui, l’obligation de verser toutes les redevances qui leur incombent.
Amadou Ba a été très clair hier. Les populations environnantes doivent bénéficier des retombées significatives des sociétés minières. Les récents événements de Khossanto, dans la région de Kédougou, nés d’une revendication d’un recrutement conséquent de la main d’œuvre locale non qualifiée et qui avaient provoqué la mort de deux personnes, plusieurs blessés graves et de nombreuses arrestations constituent la dernière manifestation des rapports difficiles entre les populations et les entreprises du secteur extractif. Un secteur extractif qui croule pourtant sous les profits et peut aider d’une manière conséquente les populations environnantes. Hier, le Premier ministre a présenté un tableau reluisant du secteur minier qui, en 2021, a contribué à hauteur de 4,8 % du PIB. La production totale des produits miniers (ciment, acide phosphorique et engrais) est passée de 1 142 milliards en 2020 à 1 508 milliards en 2021 soit une hausse de 24 %. Cette production était essentiellement portée en 2021 par l’or avec 512 milliards soit 34% de la production totale, suivi du ciment, évalué à 341 milliards soit 22 %, l’acide phosphorique avec des revenus de 298 milliards soit 19%, des phosphates avec 79 milliards (5,3%), d’ilménite avec 74 milliards(5,1%) et du zircon 62 milliards(4,1%). La valeur ajoutée du secteur extractif est passée de 598 milliards en 2020 à 730 milliards en 2021 soit une hausse de 22%. Selon toujours le Premier ministre, l’effectif de la main d’œuvre dans le secteur minier industriel est passé de 9 508 à 11 213 travailleurs entre 2020 et 2021, pour une masse salariale de 101 milliards. Le secteur minier artisanal, quant à lui, emploie environ 30 000 personnes. Concernant les recettes fiscales du secteur extractif, elles s’élevaient en 2021 à 206 milliards (dont 190 milliards pour le secteur minier), soit 8% (dont 7,4% du secteur minier) des recettes budgétaires hors dons de l’État.
De belles performances que le Gouvernement va renforcer grâce au rééquilibrage de la gouvernance de nos ressources, par le maintien de l’attractivité et la promotion d’un partenariat mutuellement avantageux entre l’État, les investisseurs et les communautés hôtes. Sur ce point précis, le Premier ministre Amadou BA a insisté sur la dynamique d’émergence impulsée par le Président Macky Sall pour un mieux-être social basé sur une redistribution équitable des fruits de la croissance.
Des entreprises minières prospères dans un environnement de pauvreté absolue
« L’exploitation de nos ressources doit se faire dans un cadre de bonne gouvernance et de développement durable. Elle doit aussi contribuer à asseoir une dynamique de croissance pouvant générer de meilleures conditions de vie par la création d’un cadre favorable à la formation et à l’emploi des jeunes. Elle doit être sous-tendue par une transparence sans équivoque. C’est pourquoi, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a engagé le Gouvernement à publier l’ensemble des conventions et contrats miniers signés afin de permettre à tout Sénégalais qui le souhaite, d’avoir la bonne information et d’instaurer un climat de confiance entre les acteurs » a insisté le Premier ministre. « Les entreprises minières doivent comprendre qu’il est inacceptable de les voir prospérer alors que les communautés environnantes sont appauvries. Si les ressources naturelles, conformément à notre Constitution, appartiennent au peuple, leur exploitation doit assurément bénéficier aux communautés impactées et leur assurer une vie après la mine » a déclaré le Chef du Gouvernement avant de préciser que « toutes les sociétés minières sans exception sont assujetties au paiement de cette redevance, qui vient compléter les fonds d’appui et de péréquation dont bénéficient déjà les collectivités territoriales et qui correspondent à 20% des redevances minières, taxes superficiaires et droits d’entrée collectés annuellement » a poursuivi le Premier ministre.
Se félicitant de l’accessibilité du Cadastre minier à tous, il s’est ensuite réjoui de la reconnaissance par la communauté internationale des efforts du Sénégal en matière de bonne gouvernance des ressources naturelles, et a magnifié la tenue, à Dakar, de la dernière Conférence mondiale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), une première en Afrique.
A ce titre, le Premier ministre Amadou BA a réitéré l’invite du chef de l’Etat qui appelle à une meilleure implication du secteur privé national et de la société civile afin qu’il y ait une synergie d’actions autour des politiques sectorielles à forte valeur ajoutée pour l’emploi des jeunes, la formation aux métiers connexes, le contenu local et le progrès social.
Selon lui, c’est tout le sens de la loi 2016- 32 du 8 novembre 2016 portant Code minier qui a institué un Fonds d’Appui au Développement local alimenté annuellement à hauteur de 0,5% du chiffre d’affaires hors taxes des sociétés titulaires de titres miniers en phase d’exploitation, de contrats de partage de production ou de contrats de services.
Retour de Mayoro Faye au Pds
Le désormais ex-ancien chargé de communication du Pds va-t-il retourner au Pds ? Tout porte à le croire. «L’As» a appris de sources dignes de foi que Mayoro Faye est sur le point de revenir au Pds. Selon nos informations, son idée de mettre en place un parti avec l’ancien président du groupe parlementaire du Pds ayant foiré, il aurait renoué le fil du dialogue avec ses anciens frères pour revenir. Il y a eu beaucoup de tirs de barrage mais au finish, sa réintégration a été actée par la direction du Pds mandatée par le candidat Karim Wade. Joint au téléphone, Mayoro Faye n’a ni confirmé ni infirmé l’information. Il révèle tout de même une visite de Lamine Thiam à son domicile et non au siège du Pds tel qu’initialement déclaré par nos sources. Étant en deuil et donc ne pouvant pas s’épancher outre mesure sur cela, il a déclaré que si cela devait se faire, il allait consulter sa base. Quoi qu’il en soit, pour nos interlocuteurs, il a réintégré les rangs du Pds en douce.
498 migrants sénégalais ont débarqué à El Hierro hier
Les Sénégalais ont battu le record hier. Depuis la recrudescence du phénomène de l’émigration clandestine, jamais autant de migrants sénégalais n'ont débarqué aux côtes espagnoles en une journée. Trois pirogues ont débarqué dans la journée d’hier presque 500 migrants. La première embarcation qui transportait 127 personnes dont 9 femmes a accosté à El Hierro. La deuxième pirogue est arrivée avec 91 personnes dont 7 femmes et 1 enfant à ElHierro. La journée a été clôturée par le débarquement d’une embarcation transportant 280 migrants. Au total, 490 migrants sénégalais sont arrivés hier à El Hierro
Une dalle s’affaisse sur une dame à Mbour
La dernière pluie a fait des dégâts hier, à Mbour. Elle a occasionné la mort d'une dame âgée de 51 ans. Le drame est survenu hier dans la matinée au quartier zone résidentielle situé près de l'hôpital départemental Thierno Mansour Barro. Après le passage d’un vent violent suivi d'une pluie la nuit, une maison à un étage s’est effondrée vers 8h. La dalle d’une chambre s’est affaissée sur Coumba Fall qui a perdu la vie sur le coup. Le corps de la victime a été acheminé à la morgue de l'hôpital par les sapeurs-pompiers.
Thierno Bocoum renonce à sa candidature
En voilà un homme politique qui reconnaît ses limites. Alors que les déclarations de candidature continuent de pleuvoir, le président du mouvement Alternative générationnelle pour l'intérêt de la République (Agir) a décidé de ne pas se présenter à l'élection présidentielle de février 2024. Il l'a annoncé dans une déclaration rendue publique. En plus de peaufiner depuis 2018 son projet de société, l'ancien député dit avoir aussi travaillé à regrouper les ressources nécessaires à une participation sérieuse à une élection présidentielle. Malheureusement, dit-il, ces ressources ont fait défaut. Pire, celles existantes ne seront pas à la hauteur de son ambition. C'est pourquoi Thierno Bocoum a décidé de ne pas être candidat à la prochaine présidentielle. Il s'agit aussi pour lui de ne pas être "les auteurs d’une quelconque parodie politique" en mimant une candidature. Et si la décision de Thierno Bocoum mettait la puce à l'oreille de ces centaines de candidats pour la plupart fantoches.
Les jeunes de Dabia menacent de boycotter le parrainage
Le mouvement politique dénommé «Diaren yesso » basé dans la commune de Dabia, région de Matam n'approuve pas le choix porté sur Amadou Ba comme candidat de la coalition Benno Bokk yaakaar. Dans un communiqué parvenu à « L’As », le président de la jeunesse communale, Abou Sall, dénonce en effet le manque de considération des autorités de leur localité. « La jeunesse a toujours été le moteur du changement, l’étincelle qui allume les flammes de l’innovation et de la progression. Nous refusons d’être les spectateurs silencieux d’une politique qui ne tient pas compte de nos besoins et de nos aspirations », peste le président Abou Sall. Les jeunes de Dabia comptent mener une campagne de sensibilisation pour boycotter le parrainage dans leur localité.
Les étudiants de l'UADB ne sont pas prêts pour la reprise
Des nuages surplombent la prochaine rentrée universitaire à l’Université Alioune Diop de Bambey. En effet, les pensionnaires exigent l'achèvement des travaux engagés au sein du temple du savoir avant toute reprise des enseignements. Une condition sine qua non pour qu'ils regagnent les amphithéâtres après deux mois de vacances. Le président de la coordination de l'Amicale des étudiants de l'université Alioune Diop de Bambey a alerté hier, sur les ondes de la Radio futurs médias, sur les conditions d'études au sein de l’Université. A en croire Omar Mao Sène, l'Université Alioune Diop de Bambey a un effectif de plus de 10 000 étudiants pour 500 chambres. Pire, dénonce-t-il, le restaurant ne peut contenir que 300 étudiants. C'est pourquoi, pour rappeler aux autorités leurs promesses non tenues, les pensionnaires de l'Université de Bambey ont décidé de ne pas reprendre les cours.
Ndella Madior Diouf et Queen Biz dans la course
Décidément, ça ne s'arrête plus ! Les candidats fusent de partout depuis le début du retrait des fiches de collecte des parrainages à la Direction générale des élections. Et les femmes sont aussi dans la course. En effet, Ndella Madior Diouf et Coumba Diallo alias Queen Biz ont décidé de se jeter dans la course à la présidentielle de février 2024. Selon des informations de seneweb, elles ont retiré leurs fiches de collecte des parrainages.
Touba Toul, de farouches adversaires politiques se donnent la main
Dans la commune de Touba Toul, de farouches adversaires politiques d’hier se sont donné la main pour s’investir dans le développement de la localité. Il s’agit d’Abdou Diouf, chargé de mission à la Présidence de la République et Daouda Tine, ancien maire de la commune. Ce trio de développement est rejoint par Abdoulaye Tine, un haut cadre politique de Khombole. Les premiers résultats de ce link commencent à tomber, avec des actions pointues qui soulagent les femmes et les mouvements de jeunesse. Les trois personnalités se sont d’ailleurs retrouvées au village de Gnabakhaly et tous les groupements de femmes de la localité ont été accompagnés avec une enveloppe financière de 100 000 Fcfa pour chacun. Pour Abdou Diouf, les groupements bénéficiaires vont s’investir dans le petit commerce et une évaluation sera faite dans un an, pour déterminer les groupements les plus performants pour ensuite aller vers de grands financements propres à les impulser durablement dans la voie de l’autonomisation. Et les associations sportives et culturelles (ASC) ont été gâtées avec des équipements et des ballons
Grève de la faim des détenus au camp pénal Liberté 6
Les détenus de la prison du camp pénal de Liberté 6 observent actuellement une grève de la faim, d’après le secrétariat exécutif national (SEN) du Frapp. Ils protestent contre leurs conditions de détention inhumaines, les négligences sanitaires flagrantes et les actes de tortures subis par certains d'entre eux. Les activistes renseignent dans un communiqué que dans l'établissement, au moins cinq personnes ont perdu la vie en raison de négligence médicale. C’est pourquoi les prisonniers «dénoncent vigoureusement le comportement irresponsable du major de la prison, qui ne prend des mesures que lorsque la santé des détenus atteint un état critique, mettant ainsi en danger leur vie». D’où le mouvement d’humeur des détenus refusant de prendre leurs repas jusqu'à ce que leurs revendications soient entendues. Ils exigent la présence du gouverneur de Dakar pour discuter de leurs préoccupations. Frapp exprime sa solidarité totale à l’endroit des détenus de la prison du camp pénal Liberté 6, ainsi qu'à tous les prisonniers dans les autres établissements pénitentiaires du Sénégal. Par ailleurs, les activistes appellent l'administration pénitentiaire à cesser de répondre à leurs communiqués par des déclarations creuses et à trouver des solutions concrètes aux difficultés des prisonniers.
Une vingtaine d'écoles sous les eaux à Kaolack
La rentrée scolaire est hypothéquée dans une vingtaine d’écoles dans la commune de Kaolack. Alors qu’on agite le slogan «Oubi Tey Jang Tey », dans l’inspection d’éducation et de formation (IEF) de Kaolack, 20 écoles élémentaires sont inondées à deux jours de la rentrée. Selon le secrétaire général de l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de la commune de la capitale du Saloum, Assane Badji, 4 écoles sont également dépourvues d'eau potable. Certains établissements scolaires sont privés d'eau à cause de factures impayées. Aussi 5 écoles ne disposent pas de toilettes praticables. Par ailleurs, Assane Badji indique que les résultats des examens dans l'IEF Kaolack sont satisfaisants avec un taux de réussite de plus de 96% au CFEE et plus de 94% à l'entrée en sixième.
Le colonel Thierno Gning aux commandes de la zone militaire n° 7
Le colonel Thierno Gning a été installé hier, à Thiès, dans ses nouvelles fonctions de commandant de la zone militaire n°7, en remplacement du colonel Boubacar Koïta. Le général de corps d’armées Mbaye Cissé, chef d’état-major général des armées (CEMGA), a installé le colonel Thierno Gning qui a été affecté depuis le 15 juillet dernier. Le colonel Gning qui, jusqu’à sa nomination, était professeur de groupe à l’Ecole supérieure de guerre de l’Institut de défense du Sénégal, a magnifié le travail de son prédécesseur grâce auquel, selon lui, la zone militaire n°7 est sur une belle dynamique. Il a invité ses subordonnés à veiller à consolider ces acquis, et à œuvrer en permanence à réaliser les objectifs de transformation pour lesquels les armées se sont engagées depuis plusieurs années dans le cadre de (leur) montée en puissance. La zone militaire n°7 occupe une place stratégique dans le dispositif des armées, avec son statut de plateforme de formation et d’entraînement, pour la mise en condition opérationnelle des unités des armées mais aussi des autres forces de défense et de sécurité, a dit le nouveau Comzone.
Le Gamou va retarder la rentrée scolaire à Ndiassane
Ndiassane qui célèbre la naissance du Prophète (PSL) ce mercredi, une semaine après sa célébration dans plusieurs autres localités, va prolonger certainement les vacances scolaires de quelques jours dans certaines écoles qui accueillent déjà des pèlerins, selon l’Inspecteur d’éducation et de la formation de Tivaouane, Amadou Dia. A Ndiassane, il y a des écoles primaires et des collèges qui logent des pèlerins lors de cet événement religieux, au moins pendant trois jours, dans la cité religieuse, renseigne l’IEF. Dans un entretien avec l’Aps, M. Dia a fait le point sur la rentrée du personnel administratif et enseignant ce lundi en attendant celle des écoliers prévue jeudi prochain. Ainsi seule la commune de Ndiassane va enregistrer un léger retard dans le démarrage. Sur la prochaine rentrée scolaire au niveau du département, l’IEF de Tivaouane a fait remarquer qu’il n’y a pas de problèmes d’inondations dans les écoles
KEEMTAAN GI - SUUL KER DUKO TERE FEEÑ
Tudieu, mais de quoi ont-ils donc peur ? Personne ne peut nier l’acharnement dont est victime l’homme le plus honni des gens au pouvoir. Ils l’ont d’abord radié de la fonction publique, espérant le rendre misérable. Il leur fait un pied de nez et siège à l’Assemblée nationale où il n’a cessé de les importuner davantage encore. Plus ils l’insultaient, plus sa cote de popularité augmentait. On l’injuriait à tel point qu’il était devenu une échelle pour la promotion des laudateurs. Pour être sûr d’obtenir une promotion, il fallait passer par le corps de celui qui promettait l’enfer aux gens du pouvoir. Voulant le « tuer » politiquement, ils avaient écrit un scénario mal ficelé avec des acteurs peu inspirés dont le personnage principal qui a miraculeusement disparu des tabloïds. En tout cas, les portes de Rebeuss devaient lui être grandement ouvertes. Puis un grain de sable a grippé les rouages de leur funeste projet. Depuis lors, entre lui et eux, c’est la guerre. Pour le moment, ils semblent avoir pris le dessus sur lui, le réduisant au silence avec son incarcération. Mais il n’a jamais été aussi présent etsa voix aussi puissante et audible. Celle-ci est portée chaque jour par des milliers de jeunes qui lui ont dédié une chanson, le réclamant joyeusement à leurs côtés. Et jusque dans la Diaspora, des voix s’élèvent, rendant cauchemardesques les séjours à l’étranger du Chef. Même en prison, son ombre continue, tel l’œil de Caïn, de hanter le même Chef. Il faut dire que, partout à l’extérieur du pays et sur les plateaux des télés, il est devenu un sujet de préoccupation pour les interlocuteurs du Chef. Se présentant ainsi comme l’homme le plus populaire et qui cristallise les espoirs de millions de Sénégalais. Pour en finir avec lui, après que la justice et les Fds l’ont mis à mort, une structure considérée jusque-là comme indépendante s’est invitée dans cette danse du scalp. Toute honte bue, ces messieurs et dames dont le rôle est juste de recevoir de la paperasse, ont outrepassé leur rôle en refusant de délivrer des fiches de parrainage au mandataire du proscrit. Oscar Sierra, ils n’en veulent point comme candidat. Quitte à piétiner les lois du pays. Malgré tout, il demeure le plus populaire parmi les centaines des candidats à la présidentielle, mobilisant plus que l’héritier désigné du Chef. Car, comme disait le regretté chanteur Ndiaga Mbaye, « Sùùl ker dùko tere feeñ » (L’ombre ne peut cacher la lumière). KACCOOR BI - LE TEMOIN
PRESIDENTIELLE 2024 AMADOU BA SOUTENU PAR MARIEME FAYE SALL LANCE LE PARRAINAGE DE DAKAR
Au niveau de Benno Bokk Yakaar (BBY), on ne perd pas du temps. La coalition présidentielle a démarré hier le processus de parrainage à Dakar par une très forte mobilisation au niveau de la permanence de l’Alliance pour la République (APR) sise à Mermoz. Si le président de la coalition n’a pas fait le déplacement, tout le staff dirigeant de BBY conduit par le candidat Amadou Ba, le délégué national au parrainage, le jeune député Abdoulaye Diagne, et le délégué régional de Dakar Abdoulaye Diouf Sarr s’est mobilisé pour le lancement du processus dans la région de Dakar. Mais ce qui a été remarqué, c’est aussi la présence de la Première dame, Marième Faye Sall aux côtés du Premier ministre pour soutenir ce dernier. L’occasion a été choisie par le candidat de BBY de remercier encore une fois le président Macky Sall d’avoir porté son choix sur sa personne. Il s’est évertué à saluer le bilan immatériel et matériel du Président qui sonne comme un gage de succès pour février 2024. Amadou Ba, parlant de bilan immatériel, a insisté sur la décision du président Macky Sall de respecter sa parole de ne pas se représenter à un 3ème mandat. Selon lui, l’acte du 03 juillet dernier participe à installer une bonne respiration démocratique au Sénégal. Une véritable leçon de morale politique aux acteurs politiques du Sénégal et du monde. Sur le bilan matériel, Amadou Ba a exhibé avec fierté le bilan des réalisations du président Macky Sall en douze ans. Les défis nouveaux soulevés tournent autour de la poursuite du PSE, mais aussi de l’exploitation future du pétrole et du gaz et les enjeux sécuritaires autour du Sénégal. Le délégué national aux parrainages, le député Abdoulaye Diagne, et le délégué régional Abdoulaye Diouf Sarr ont axé leurs discours sur la nécessité d’une mobilisation de tous pour la réussite du parrainage et le succès de la précampagne de BBY. La cérémonie a eu comme point d’orgue la remise des formulaires de parrainage aux délégués des 5 départements de Dakar, Alioune Ndoye pour Dakar, Aïda Sow Diawara pour Guédiawaye, au duo Oumar Guèye-Ismaïla Madior Fall pour Rufisque, à Abdoulaye Timbo pour Pikine et à Keur Massar.
RENTREE SCOLAIRE 364 DEPARTS D’ENSEIGNANTS ENREGISTRES A MATAM
Alors que la rentrée pour le personnel enseignant et administratif a été effectuée ce lundi, celle des élèves doit se faire demain jeudi. Dans la région de Matam, il va falloir faire avec un déficit de 364 enseignants. En effet, cette année, la région située dans la partie nord-est du pays a enregistré plus de 300 départs pour seulement 34 arrivées. Cette situation fait suite au mouvement national que l’Inspecteur d’Académie juge démocratique et légal. Et c’est dans le moyen-secondaire que la saignée a été la plus ressentie avec plus de 200 enseignants ayant quitté la région pour aller servir ailleurs. Pour l’IA, Matam est une zone de départ. Il espère cependant que le ministère de l’Education nationale va prioriser la région en l’appuyant en enseignants en nombre suffisant pour bien démarrer l’année. Malgré cet espoir, M. Mbaye Babou estime que la situation ne permet pas d’effectuer un démarrage rapide et facile. Du côté des syndicalistes, on dénonce une situation déplorable. Selon eux, les enseignants viennent dans la région pour être formés avant de quitter la zone et laisser les classes à eux-mêmes. Quant à Mbaye Babou, il invite l’Etat à procéder à un recrutement spécial pour la région de Matam en le faisant avec une préférence locale. Cela se voit que Mamadou talla, alias Thiouks, originaire de la région, n’est plus le ministre de l’Education nationale !
EFFONDREMENT D’UNE DALLE AU QUARTIER GRAND MBOUR UNE QUINQUAGENAIRE PERD LA VIE
La famille Cissé, établie au quartier Grand Mbour, a eu un réveil douloureux hier. L’effondrement d’une dalle dans le bâtiment R + 1 qui sert de lieu de résidence à ladite famille a causé la mort d’une personne. Il s’agit d’une dame âgée de 52 ans et répondant au nom de Coumba Cissé selon les derniers éléments de l’enquête. Nos sources nous renseignent que l’incident est survenu le lundi soir, lorsqu’une violente rafale de vent, suivie de fortes pluies, s’est abattue sur la localité. La dalle d’une chambre s’est affaissée et c’est malheureusement dans cette pièce que se trouvait la victime. Alertés, les sapeurs-pompiers ont réussi à extraire le corps de la victime des décombres avant de l’évacuer à la morgue de l’hôpital de Grand-Mbour, non loin des lieux du sinistre. Informés du drame, les voisins ont accouru vers la maison mortuaire pour exprimer leur tristesse et leur consternation mais aussi et surtout pour apporter des témoignages éloquents sur la victime qui est décrite comme une personne très pieuse. Pour l’instant, une autopsie devrait pouvoir être effectuée pour davantage éclairer la lanterne des enquêteurs sur les circonstances de cet événement tragique d’autant plus que le bâtiment en question ne présentait aucun signe de délabrement. C’est une famille dévastée qui porte le deuil au quartier Grand Mbour, jadis réputé comme un quartier résidentiel de la commune de Mbour mais qui a perdu au fil des années ce lustre pour se confondre avec beaucoup d’autres quartiers considérés comme populaires et où les normes d’urbanisation ne sont généralement pas respectées.
MEDIAS LE JOURNALISTE POLITIQUE JEAN PIERRE ELKABBACH EST MORT
Le journaliste politique Jean Pierre Elkabbach est mort hier à l’âge de 86 ans a appris France-Info auprès de son entourage. Elkabbach fut une immense voix de la radio et de la télévision. Il a été un monument de la télé. L’homme a informé avec passion plusieurs générations de Français. Jean-Pierre Elkabbach avait commencé sa carrière dans les années 1960 à la télévision en France. Il a occupé plusieurs postes de direction dans le groupe Lagardère et notamment de président d’Europe 1 de 2005 à 2008. Au début des années 1990, il a été président de France 2 et France 3 devenues France Télévisions. Poste qu’il a dû quitter en 1996 après le scandale des contrats faits aux animateurs-producteurs.
MEDIA DE NOUVEAUX MEMBRES DU TRIBUNAL DES PAIRS DU CORED
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) a procédé, mardi, à Dakar, à l’installation de son nouveau tribunal des pairs, que viennent d’intégrer sept membres. La cérémonie a été présidée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Cheikh Malick Coly, adjoint du chef du service des sports du quotidien Le Soleil, Courani Diarra, directrice d’une agence de communication et formatrice à Ejicom, une école de journalisme et des métiers de l’Internet basée à Dakar, et Babacar Diop, ancien coordonnateur de Week-end Magazine, une publication du groupe Avenir Communication, font partie des nouveaux membres de cette instance d’autorégulation des médias. Maïmouna Guèye, membre du directoire de la rédaction du journal Le Soleil, Cheikh Tidiane Ndiaye, ancien directeur de la rédaction de l’APS, Awa Thiao, journaliste à Sud FM, et Raki Noëlle Wane, cheffe de département à la RTS, ont également rejoint le tribunal des pairs du CORED en remplacement d’autres membres. Ces nouveaux venus rejoignent Tidiane Kassé, Seynabou Diop Mbodj, Ibrahima Souleymane Ndiaye, Mamadou Cellou Diallo (photojournaliste, AFP). Lors de la cérémonie d’installation des nouveaux membres de cette instance, Mamadou Thior, le président du CORED, s’est réjoui du travail ‘’remarquable’’ des membres sortants. ‘’Le premier tribunal des pairs n’avait vidé qu’une douzaine d’affaires. Celui qui vient de terminer son mandat a statué sur 41 affaires en trois ans, plus que le triple. En moyenne, plus d’une affaire par mois’’, a souligné Thior. Quarante et un avis ont été rendus par le tribunal sortant, à la suite de 15 plaintes reçues et de 26 ‘’autosaisines’’ du CORED. Le tribunal a prononcé 44 avertissements et 15 blâmes au cours des trois dernières années, a recommandé deux droits de réponse et a prononcé 17 relaxes, après le traitement de dossiers concernant 50 entreprises des médias – des secteurs public et privé, selon Mamadou Thior.
DERNIER SAUT VERS UNE FINALE HISTORIQUE
Demi-finale coupe du monde des sourds - Les Lions du Sénégal jouent contre l'Ukraine ce mercredi à 12 h 30
Après sa qualification en demi-finale, suite à une probante victoire contre les Etats-Unis (1-0), l’équipe du Sénégal va chercher ce mercredi 4 octobre, une place en finale de la Coupe du monde des Sourds et des malentendants qui se jouent du 23 septembre au 7 octobre en Malaisie. Invaincus depuis le début de la compétition, les Lions croisent, à Kuala Lumpur, l’Ukraine considérée comme l’une des meilleures équipes du monde. Une nouvelle page d’histoire sera à bout pour les champions d’Afrique sénégalais après un parcours sans faute depuis le début du Mondial.
Après leur accession avec brio dans le dernier carré de la Coupe du monde des sourds et des Malentendants, l’équipe nationale des Sourds va chercher ce mercredi une place en finale. Ce sera lors de la demi-finale qui l’opposera à Kuala Lumpur (Malaisie) à celle d’Ukraine. Après leur victoire contre les Etats-Unis (1- 0), ce dimanche 1er octobre à Kuala Lumpur, une nouvelle page d’histoire s’ouvre pour les Sénégalais.
Un objectif à la portée de main pour les Lions suite à leur parcours sans faute. Ce, après avoir terminé deuxième du groupe B, avec deux victoires, contre l’Argentine (2-1) et contre la Thaïlande (3-0) et ensuite un match nul contre ce futur adversaire ukrainien (2- 2). Une invincibilité que les champions d’Afrique réussiront à préserver en huitième de finale avec une large victoire devant l’Arabie Saoudite (3-0), vendredi 29 septembre. Le match nul (2-2) qui a soldé le duel lors de la phase de poules dans le groupe, préfigure des retrouvailles indécises entre Sénégalais et Ukrainiens.
Considérée comme l’une des meilleures formations de la compétition, l’Ukraine a survolé son match de quart de finale contre l’Iran qu’elle a battu sur la marque (3-0)
«L’Ukraine est l’une des meilleures équipes de ce tournoi. Nous sommes en train de faire notre bonhomme de choix. On croit en nous et nous sommes motivés pour y arriver. L’Ukraine est une équipe expérimentée mais nous voulons prouver quelque chose. Notre motivation est de hisser notre pays sur le toit du monde», a déclaré Souleymane Bara Fomba, sélectionneur du Sénégal.
A rappeler que dix-neuf pays participent à cette Coupe du monde organisée tous les quatre ans, chez les hommes et les dames, par le Comité international des sports pour les sourds. La présente édition se déroule du 23 septembre au 7 octobre 2023 en Malaisie. Outre le Sénégal, le Cameroun, l’Egypte, le Gabon, le Ghana et le Nigeria sont les autres représentants africains.