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25 juin 2025
«JE SUIS LE CANDIDAT LE PLUS CLEAN»
Serigne Abdou Mbacké Bara Dolly, parlementaire émérite, porte-étendard du monde des daaras qui a fait immixtion dans un monde interlope -celui de la politique où la vérité n’est pas toujours vraie, ni le mensonge toujours faux - parle
- J’ai déposé une proposition de loi pour une caution avant le retrait des fiches de parrainage
- Ousmane Sonko doit recouvrer la liberté et participera à la présidentielle de 2024
- Taxawu voulait intégrer le groupe de Wallu et j’ai opposé mon véto
- Comment j’ai aidé Biram Souley Diop à ses débuts au Parlement
- Nos guides religieux doivent rompre le silence sur le sort de nos frères palestiniens.
- Plus de 250 000 jeunes ont fui le pays
Il avait déjà de l’aura et du bagout, mais la candidature à la magistrature suprême d’un pays confère une stature supérieure. Et Serigne Abdou Mbacké Bara Dolly, parlementaire émérite, porte-étendard du monde des daaras qui a fait immixtion dans un monde interlope — celui de la politique où la vérité n’est pas toujours vraie, ni le mensonge toujours faux —, a pris ce mardi matin la pleine mesure de sa nouvelle dimension. En effet, dès les premières heures de la matinée, une horde de journalistes — une bonne centaine – a pris d’assaut le siège de la coalition “Nekaalfi Askan wi” aux Maristes où il devait faire une déclaration de presse. Forte de 70 partis et organisations politiques, la “Coalition Nekaal fi Askan wi” avait convoqué hier la presse pour se prononcer sur quatre points essentiels de l’actualité nationale et internationale. Il s’agit notamment de sa proposition de loi modifiant le code électoral, de la situation de l’opposant Ousmane Sonko, du blocage qui a marqué le renouvellement du nouveau bureau de l’Assemblée nationale et la situation dramatique qui prévaut dans la bande de Gaza avec les raids meurtriers israéliens sur cette enclave palestinienne.
Une caution pour le retrait des fiches de parrainage
Pour le vice-président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, Cheikh Abdou Mbacké, il urge, au vu de la multitude de candidats à la candidature pour la présidentielle du 25 février 2024, de corser davantage la loi sur le parrainage. Ainsi, le 16 octobre dernier, il a déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale une proposition de loi modifiant l’article L.57 du Code électoral en y insérant deux nouveaux alinéas. D’abord l’alinéa 15 qui stipule qu’il “est prévu une caution pour le retrait de la fiche de parrainage pour chaque élection” et ensuite l’alinéa 16 qui dispose que “l’arrêté fixant le montant de la caution pour chaque élection déterminera également le montant de la caution pour le retrait de la fiche de parrainage”.
L’honorable député et candidat à la candidature, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, estime ainsi que sa proposition de loi va rationaliser davantage les candidatures en permettant d’écarter celles qui sont fantaisistes ou empreintes de considérations régionalistes, voire ethniques. “Devant le nombre trop élevé de candidats à la candidature et pour beaucoup, trop fantaisistes, il apparaît nécessaire d’instaurer une caution pour le retrait des fiches de parrainage. Ce qui évitera de dévoyer l’objectif de ce filtre démocratique” écrit-il au président de l’Assemblée nationale. Surtout que la mort d’un des candidats à la candidature entraînerait de facto le report du scrutin présidentiel.
Ousmane Sonko « doit être candidat et sera candidat »
Abordant le deuxième point de sa déclaration à la presse, le candidat de la « Coalition Nekaalfi Askan wi » s’est réjoui de la victoire obtenue par l’opposant Ousmane Sonko devant le tribunal d’instance de Ziguinchor relativement à sa requête d’annulation de sa radiation sur les listes électorales. “Dans cette affaire, le droit a été dit, bien dit et nous saluons le courage du juge Sabassy Faye qui, par cette décision, a redoré le blason de la justice qui montrait de réels signes d’inquiétude”, a-t-il soutenu. Dans le même registre, le député a fustigé avec la dernière énergie l’attitude de l’Agent judiciaire de l’Etat qui a tenté de jeter le discrédit sur un honnête magistrat au moment où le peuple, habitué à des parodies de justice, saluait, pour une fois, une décision rendue en son nom.
Un peuple désespéré, à ses yeux, au point que plus de 250 mille jeunes ont bravé les profondeurs de l’océan avec des embarcations de fortune pour fuir le pays. Et ces jeunes, selon lui, sont tous favorables à l’opposition.
Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a profité de l’occasion pour apporter son soutien indéfectible à Ousmane Sonko dont la place, a-t-il martelé, n’est pas en prison. Il entend ainsi tout mettre en œuvre afin que le leader de Pastef recouvre la liberté dans les meilleurs délais. “Nous avons initié des démarches auprès des chefs religieux et de certains dignitaires du pays pour plaider la libération de Ousmane Sonko comme nous l’avions fait en son temps pour Biram Souley Diop. Cette élection présidentielle doit être inclusive et Ousmane Sonko, qui porte l’espoir de beaucoup de Sénégalaises et de Sénégalais, ne doit aucunement être en marge de cette course. Je vais poursuivre mes efforts pour sa libération malgré l’opposition de certains responsables de Pastef qui, pourtant, avaient sollicité il n’y a pas longtemps mon aide pour les tirer de la prison. Et si je ne parviens pas à le faire libérer maintenant, c’est la première chose que je ferai une fois à la tête de ce pays en le nommant Premier ministre”, a promis, la main sur le cœur, l’honorable Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly
Inexpérience des députés de YAW
Revenant sur le renouvellement mouvementé du bureau de l’Assemblée nationale samedi dernier, le député et candidat à la présidentielle a regretté le manque d’expérience des députés de Yewwi Askan wi qui, dans une guéguerre improductive avec Taxawu Sénégal, ont perdu des postes stratégiques comme celui de deuxième questeur à l’Assemblée nationale. Une guéguerre qui a plus profité à la mouvance présidentielle qui a ainsi renforcé ses lignes à Linguère et Mbour notamment. A l’en croire, il aurait fallu que ces députés novices de Yewwi Askan wi prennent langue avec des ainés de l’opposition plus expérimentés pour tirer avantage de cette situation qui a conduit surtout à un blocage de la séance avec la tentative des députés de Taxawu de réintégrer le groupe parlementaire de Wallu, Liberté et Démocratie. “Quand ils ont posé cette question sur la table de Wallu, j’ai mis mon véto en disant clairement que nous ne voulons pas des partisans de Khalifa Sall dans notre groupe. Ils ont trahi leurs anciens partenaires et pourraient gangrener demain notre groupe. Mais aussi, pour rappel, quand j’ai voulu intégrer la coalition YewwiAskan Wi, c’étaient ce même khalifa Sall et Habib Sy qui avaient mis leur véto. Ils n’ont jamais travaillé pour Sonko qui, malheureusement, est trop pur, pour voir les ennemis autour de lui”, a encore martelé le leader de la coalition « Nekaal fi Askan wi » qui revendique haut et fort être le candidat le plus propre puisque n’ayant jamais détourné un seul sou du contribuable.
Dénonçant toujours l’inexpérience des députés de YAW, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a rappelé les débuts de Biram Souley Diop et compagnie au Parlement. “Ousmane Sonko m’a interpellé pour me dire qu’il me confiait Biram Souley Diop que j’ai beaucoup aidé. D’abord, en tant que président du groupe parlementaire, on lui avait attribué un petit bureau pas digne de son rang parce qu’il était bleu et ne connaissait pas le fonctionnement de l’institution. Je me suis personnellement interposé en vertu de la mission que m’avait chargée Ousmane Sonko et ai obtenu qu’on lui donne le bureau beaucoup plus grand et commode de Djimo Souaré qui était rapporteur général de la commission des finances. Je l’ai aussi aidé ensuite, quand il a été en prison et qu’il m’a sollicité directement pour recouvrer sa liberté”, a encore révélé le candidat à la présidentielle qui est aussi, rappelons-le, un pur produit des « daaras ».
Le silence alourdissant des guides religieux sur le massacre des Palestiniens
Dernier point abordé par Cheikh Bara Mbacké Dolly dans sa déclaration de presse, la situation au Moyen-Orient avec les raids meurtriers de l’Etat hébreu sur le peuple palestinien dans la bande de Gaza avec au moins plus de 700 enfants tués. Le candidat de la Coalition Nekaal fi Askan wi dénonce la posture partisane de la communauté internationale qui a pris fait et cause pour Israël qui occupe pourtant les territoires d’autrui. Il a également dénoncé la position passive de l’Union africaine qui fait dans le clair-obscur. Mais surtout, le candidat à la candidature a fustigé le silence de nos guides religieux qui se bouchent les oreilles et ferment les yeux sur cette escalade de violences meurtrières sur un peuple frère musulman. Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly invite nos guides religieux à condamner les exactions d’Israël et à prier davantage pour nos frères musulmans de Palestine.
SADIO MANE MAGNIFIE LE JEU DES LIONS
Après la victoire des lions sur le Cameroun, les coéquipiers du capitaine Kalidou Koulibaly ont produit un jeu attrayant. Cette prestation n’est pas passée inaperçue par Sadio Mane qui a magnifié le jeu des Lions.
Les Lions du Sénégal ont battu, avant-hier, au stade Bollaert de Lens les Lions indomptables du Cameroun sur le plus petit des scores (1-0). A cette occasion, les coéquipiers du capitaine Kalidou Koulibaly ont produit un jeu attrayant. Cette prestation n’est pas passée inaperçue par Sadio Mane qui a magnifié le jeu des Lions.
Maintenant les Lions jouent et gagnent. Pendant très longtemps, les férus du ballon rond ont toujours critiqué leur jeu. Ce, en dépit du fait qu’ils gagnaient. Aujourd’hui, ils jouent au football à travers un jeu attrayant qui respecte toutefois les consignes tactiques. Quelques années auparavant, le Sénégal avait une sélection de joueurs talentueux incapables de produire plusieurs passes qui aboutissaient à une action de but.
Avec cette équipe, Aliou Cissé et ses poulains ont un vécu. Depuis plusieurs années, la base de l’équipe joue ensemble et a participé à toutes les grandes compétitions en Afrique et dans
le monde. A Lens et face à une redoutable équipe camerounaise, les Lions ont fait le jeu. Ce qui a attiré l’attention de Sadio Mane qui, au sortir de la rencontre, n’a pas manqué de magnifier le jeu produit par les siens. « On s’est bien senti. Je pense que ça se voit sur le terrain. On a eu une bonne semaine de préparation. On s’est très bien préparé et je pense que sur le terrain, il y avait une bonne fluidité dans le jeu … On a eu ce qu’on voulait. Dans l’ensemble, je pense qu’on a bien joué, on a eu pas mal d’occasions. On mérite notre victoire », a révélé l’international sénégalais d’Al Nassr.
Certes cette victoire permet aux Lions de se ressaisir et d’avoir un ascendant psychologique sur leur adversaire qu’ils doivent rencontrer en poule à quelques mois de l’ouverture de la CAN en Côte d’Ivoire. Les matchs des Lions de la Teranga et ceux dits Indomptables se sont terminés dans la plupart du temps par une histoire de pénalty. On se rappelle la finale de 2002 où Aliou Cissé, l’actuel coach, avait raté le penalty de la victoire. De même en 2017, lors de la qualification en demi-finale, Sadio Mane avait manqué le penalty de la qualification.
Forcément avant hier au stade Bollaert de Lens, au moment de tirer le penalty contre le portier Onana, cela a réveillé des souvenirs. Mais ce moment douloureux pour le joueur et pour le douzième Gainde appartiennent au passé. «Non. On n’oublie pas, mais on essaie de tirer des leçons. C’est ce que j’ai fait, du coup je n’ai pas tremblé « a précisé Sadio Mane.
KREPIN DIATTA, LE COUTEAU SUISSE AIGUISE DE CISSE
Titulaire au poste de piston droit, Krépin Diatta a été l’un des tous meilleurs joueurs sur la pelouse du Stade Bolaert-Delelis lundi soir face au Cameroun (1-0). Apprécié d’Aliou Cissé, le pensionnaire de l’AS Monaco est bien plus qu’un simple couteau su
Titulaire au poste de piston droit, Krépin Diatta a été l’un des tous meilleurs joueurs sur la pelouse du Stade Bolaert-Delelis lundi soir face au Cameroun (1-0). Apprécié d’Aliou Cissé, le pensionnaire de l’AS Monaco est bien plus qu’un simple couteau suisse.
Pendant très longtemps, il a été l’un des plus grands chouchous des supporters de l’Equipe Nationale du Sénégal, quand bien même il jouait encore en petite catégorie. Mais depuis sa Coupe du Monde 2022, voire même un peu avant le voyage au Qatar, lors des matchs de préparation, il était devenu la cible préférée de certains, et pas dans le bon sens de l’expression. Ses bouts de matchs face au Mozambique, contre le Brésil ou encore contre l’Algérie ont même suscité beaucoup de critiques.
Krépin en piston, un choix payant
Mais, fort heureusement, à l’aube d’une nouvelle Coupe d’Afrique des Nations, une CAN 2023 en Côte d’Ivoire qui ne sera nullement pas comme les précédentes pour les Lions, on retrouve le Krépin Diatta d’il y a deux ou trois ans. Face au Cameroun en match amical à Lens ce lundi, le sociétaire de l’AS Monaco a crevé l’écran. Tout en puissance. Dans une position hybride, au poste de piston droit. Une nouvelle idée sortie de sa boîte par Aliou Cissé pour surprendre son homologue camerounais Rigobert Song. Dans cette victoire sénégalaise sur la plus des marges grâce à un but sur penalty de Sadio Mané, il a été difficile de trouver L’HOMME DU MATCH (voir notes des Lions), tant la plupart des joueurs sénégalais ont été au diapason. Toutefois, force est de constater que celui qui, auparavant, a pas mal été baladé dans plusieurs autres postes en Equipe Nationale a été impressionnant. Par ses projections. Mais pas seulement. Par sa discipline tactique. Ses replis défensifs. Sa polyvalence. Sa combattivité. Sa solidité dans les duels. Bref, autant d’arguments qui lui devraient permettre de regagner le cœur des supporters.
Apprécié par Aliou Cissé
Milieu offensif, milieu central ou meneur de jeu à son arrivée en Equipe Nationale, Krépin Diatta a au fur et à mesure été repositionné au poste d’ailier droit et a même, parfois, occupé le flanc gauche, comme à la Coupe du Monde, face au Qatar. Cette faculté à occuper différents postes mais surtout son état d’esprit exemplaire ont fait de lui un élément incontournable de la Tanière sous l’ère Aliou Cissé. Mise à part pendant sa grave blessure en 2022, Krepinho est de tous les rassemblements depuis qu’il a rejoint la sélection en mars 2019. Même quand il était en difficulté, que ce soit au Club Bruges ou à l’AS Monaco, le sélectionneur lui a constamment maintenu sa confiance et a fait de luises principaux cadres pour ne pas dire tout simplement « chouchous ». Et après ces qualités aperçues contre le Cameroun, Krépin Diatta pourrait inciter Aliou Cissé à se tourner le plus souvent vers un schéma tactique avec des pistons. Mais il faudra tout de même surveiller de plus près les prestations du joueur en Principauté. Car il devrait forcément batailler pour être régulier dans les choix d’Adi Hütter, l’entraîneur de l’ASM qui connaît aussi ses qualités de piston.
« NOUS SOMMES CONSCIENTS D’AVOIR UNE CARTE A JOUER »
Le sélectionneur des U-17 du Sénégal, vainqueur de la coupe d’Afrique des nations, Serigne Saliou Dia, a évoqué les ambitions de son équipe pour cette Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Indonésie 2023, aura lieu du 10 novembre au 2 décembre.
Le sélectionneur des U-17 du Sénégal, vainqueur de la coupe d’Afrique des nations, Serigne Saliou Dia, a évoqué les ambitions de son équipe pour cette Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Indonésie 2023, aura lieu du 10 novembre au 2 décembre. Le technicien sénégalais qui s’est entretenu avec le site de la Fifa soutient qu’il est conscient «d’avoir une carte à jouer». Rappelons que le Sénégal est logé dans le Groupe D avec le Japon, l’Argentine et la Pologne.
Formateur dans l’âme, Serigne Saliou Dia est un entraîneur qui met la notion de plaisir au centre de sa tactique. À la tête des Lionceaux depuis 2021, l’ancien éducateur de l’Aspire est un homme heureux et fier de sa sélection, championne d’Afrique U-17 depuis mai dernier. Une quête impulsée par l’homme qui a su s’entourer des meilleurs éléments du pays : Sérigné Diouf, Mamadou Lamine Sadio ou encore Amara Diouf. Une brillante génération de Lionceaux dotée d’un appétit de loup qui s’attaque à un nouveau défi : celui de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Indonésie 2023™. Conscient du talent de ses protégés, Sérigné Saliou Dia veut marquer de son empreinte cette compétition qu’il affectionne tant.
FIFA : Quelles sont vos impressions sur le Groupe D dans lequel figure le Sénégal avec le Japon, la Pologne et l’Argentine ?
Serigne Saliou Dia : C’est un groupe très relevé. En passant au crible chacune de ces sélections, nous constatons que l’Argentine a atteint la demi-finale de la compétition à plusieurs reprises. Nous allons donc affronter un habitué du tournoi. De notre côté, nous avons une histoire assez récente avec la Coupe du Monde U-17. Grâce à ce genre de tournoi, nous allons gagner en expérience. Une expérience qui sera précieuse pour les joueurs quand ils seront chez les U-20, les U-23 et les seniors. Nous voulons que nos jeunes y poursuivent leur apprentissage du football.
Quelles sont les ambitions du Sénégal pour sa deuxième Coupe du Monde U-17 de la FIFA™ ?
Nous sommes conscients que nous avons une carte à jouer. Tout d’abord, il va falloir rester concentré, bien gérer les matches de la phase de groupes puis se qualifier pour les rencontres à élimination directe. Nous allons prendre les matches les uns après les autres. Dans notre esprit, nous allons aborder chaque rencontre comme une finale, et faire mieux qu’en 2019 où le Sénégal avait atteint les huitièmes de finale. On vous a connu à l’Aspire où vous étiez l’un des formateurs du club.
Qu’inculquez-vous à ces jeunes footballeurs de la sélection U-17 ?
Ce sont des footballeurs qui ont vraiment envie d’apprendre et de réussir, ce qui nous facilite le travail. On essaie de tirer le maximum d’eux. Notre but est de les rendre les plus professionnels possible, sur le terrain ou en dehors. Je suis très exigeant et ambitieux avec eux, car je crois en eux. Et je prends également du plaisir à les aider à grandir et à les voir évoluer en tant que footballeur.
Le capitaine de votre sélection, Amara Diouf, a honoré sa première cape avec les seniors à 15 ans, en septembre dernier. Comment jugez-vous son entrée face au Rwanda?
J’étais très heureux. Il est dans une excellente dynamique et il veut marquer l’histoire du football sénégalais. Il a coché plusieurs cases : meilleur buteur lors de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 de la CAF, plus jeune joueur à avoir porté la tunique des Lions. Son entrée lors de ce match a été très positive, il a même failli marquer un but. Sur le plan national et continental, Amara montre que la valeur n’attend pas le nombre des années. J’espère que ses performances vont motiver les millions de jeunes sénégalais qui sont aussi talentueux que lui et qui veulent intégrer l’équipe nationale.
On ne cesse de le dire, le football sénégalais surfe sur une belle vague de succès. Vous êtes champions d’Afrique U-17. Le fait de vous présenter au Mondial U-17 avec ce statut engendre-t-il une pression particulière ?
On n’a aucune pression particulière. En tant que tacticien, ce statut n’est pas lourd à porter. Au contraire, c’est un rêve d’arriver à la Coupe du Monde en étant champion d’Afrique. Je pense que lorsque vous avez l’opportunité de participer à cette compétition, l’essentiel est de prendre du plaisir et de progresser. Donc, on ne se met aucune pression, cela n’est pas dans notre caractère. Nous avons juste pour objectif de défendre fièrement les couleurs de notre cher pays. Le Sénégal n’est plus à présenter en termes de performances footballistiques. En tant qu’ambassadeurs de cette nation, nous devons répondre aux valeurs de notre sélection et ce sans pression.
Que représente cette Coupe du Monde U-17 à vos yeux ?
Nous allons construire des moments inoubliables qui seront gravés à jamais dans la mémoire des garçons et dans la mienne. On va gagner en expérience, ce qui nous servira pour la suite de nos carrières respectives. Cette édition 2023 est importante pour nous en tant qu’acteurs mais elle l’est également pour le peuple sénégalais qui s’est pris d’affection pour cette génération U-17.
Le Mondial U-17 réussit très bien aux équipes africaines. Et si le Sénégal remportait le trophée ?
(Rires) On va y aller mollo-mollo (sic). C’est vrai que le Nigeria a marqué l’histoire de cette compétition, avec ses cinq titres remportés. Maintenant, nous, si on peut faire pareil, on ne va pas s’en priver. En restant dans notre dynamique actuelle, on peut faire de grandes choses.
AMARA DIOUF ET SES COEQUIPIERS ONT REÇU LE DRAPEAU NATIONAL
Les autorités sportives sénégalaises dirigées par le ministre des Sports ont accueilli l’équipe nationale des moins de 17 ans et ont remis le drapeau national à Amara Diouf et ses coéquipiers en partance pour le mondial
Dans la matinée de ce mardi, les autorités sportives sénégalaises dirigées par le ministre des Sports ont accueilli l’équipe nationale des moins de 17 ans et ont remis le drapeau national à Amara Diouf et ses coéquipiers en partance pour le mondial.
L’équipe nationale du Sénégal U17 s’apprête à partir pour un stage de préparation en Turquie, en vue de participer à la prochaine Coupe du monde dans cette catégorie, qui se tiendra en Indonésie du 10 novembre au 2 décembre 2023. Avant cette échéance, le capitaine sénégalais Amara Traoré et ses coéquipiers ont pris part, ce mardi matin, à la traditionnelle cérémonie de remise du drapeau au ministère des Sports.
À cette occasion, le nouveau ministre des Sports, Lat Diop, a remis le fanion à l’attaquant sénégalais, qui a également été désigné meilleur joueur de la dernière Coupe d’Afrique de la même catégorie remportée par le Sénégal. Les Lionceaux, emmenés par Sérigne Saliou Dia, sont dans le groupe D et affronteront le Japon, la Pologne et l’Argentine en phase de groupes. L’équipe championne d’Afrique en titre visera à faire mieux que lors de la première participation du Sénégal dans cette compétition où il a été éliminé en huitièmes de finale par l’Espagne (2-1).
LES BOULANGERS EXIGENT UNE HAUSSE DE 50 FRS
Le prix du pain va-t-il connaître une nouvelle hausse au Sénégal ? En tout cas, c’est le souhait de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS)
Le prix du pain va-t-il connaître une nouvelle hausse au Sénégal ? En tout cas, c’est le souhait de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) qui a fait face à la presse hier, mardi 17 octobre, pour exposer les difficultés croissantes auxquelles le secteur fait face. La rencontre qui s’est déroulée sous la présence d’Amadou Gaye, président de ladite fédération, a mis en lumière les problèmes qui secouent le secteur tels que l’augmentation « vertigineuse » des intrants, des tarifs d’électricité, les défis liés à la non-application des règlementations en vigueur et les violations persistantes des normes d’hygiène et de livraison du pain ».
L es boulangers du Sénégal, en butte aux difficultés récurrentes de leurs charges de production, s’investissent pour une nouvelle hausse du prix du pain. Aussi, ils ont annoncé, au cours d’un face-à-face avec la presse, qu’ils vont tenir une rencontre pour demander l’augmentation du prix de la baguette de 200 grammes de minimum 50 francs de son prix actuel. « Nous sommes fatigués et confrontés à une situation critique. Nous faisons face à des hausses inexpliquées, ce qui a mis en péril la viabilité économique de nos boulangeries. Depuis plusieurs années, le secteur de la boulangerie traverse des difficultés de divers ordres qui entravent sa croissance au profit d’un pan incontrôlable de l’informel.
Durant cette année de 2023, nous avons rencontré à plusieurs reprises le ministre du Commerce et ses services pour trouver des solutions sur les hausses inexpliquées des intrants qui intensifient le problème des boulangers. Mais les boulangers ne peuvent pas attendre longtemps. Les solutions doivent provenir maintenant au plus haut niveau », a déclaré M. Gaye. En plus de cela, les boulangers ont dénoncé « l’incohérence entre les normes de régulation et leur application sur le terrain ». Ils ont également fustigé « l’anarchie régnant dans le secteur, avec des pratiques non conformes aux normes d’hygiène et de sécurité, telles que la vente de pain dans des conditions d’hygiène douteuses, la livraison effectuée dans des moyens de transport inappropriés, et l’ouverture de nouvelles boulangeries sans respecter les normes de distance et les dispositions réglementaires nécessaires ».
À cela s’ajoute « une incompréhension » avec le ministère du Commerce sur la méthode de contrôle du poids du pain, qui engendre « des amendes salées » aux boulangers. Pour remédier à cette situation insoutenable, les boulangers ont invité le gouvernement à agir rapidement. A défaut, la Fnbs et structures affiliées entendent recourir à « la convocation des conseils régionaux pour une révision du prix et poids du pain. Nous solliciterons une hausse minimum de 50 francs sur la baguette standard ».
LES GRANDES ORIENTATIONS DE LA LFI 2024
La Loi de finances initiale (Lfi-2024) voudrait se faire marquer indéniablement par un rebond des investissements sur ressources internes, par le renforcement des transferts aux ménages, aux collectivités et le renforcement du capital humain...
La Loi de finances initiale (Lfi-2024) voudrait se faire marquer indéniablement par un rebond des investissements sur ressources internes, par le renforcement des transferts aux ménages, aux collectivités et le renforcement du capital humain, avec un focus sur toutes les stratégies visant à stimuler la création d’emploi et l’insertion socio-professionnelle des jeunes..
Le Projet de loi de finances pour 2024 consacre l’essentiel des crédits budgétaires au renforcement des mesures visant la promotion des secteurs à fort potentiel (l’agriculture, le tourisme, l’économie numérique et l’économie du savoir, dont l’enseignement technique et la formation professionnelle) ; à la poursuite des grands chantiers visant à combler le déficit infrastructurel du pays et à la promotion du secteur industriel sélectif. Cette politique budgétaire de l’État entend privilégier l’accroissement soutenu des recettes, le choix des projets d’investissement structurants ainsi que la rationalisation des dépenses improductives. Concernant la politique budgétaire (2023- 2025), elle reste sensible au genre, au climat, à l’approche sécuritaire, à la consolidation du volet social de l’action publique (mise à échelle des mesures sociales existantes en tout domaine, densification et extension des filets sociaux, amélioration de l’accès aux soins de santé), à la poursuite de la mise en œuvre de la réforme de l’administration territoriale et au renforcement de l’État de droit et de la paix. Celle-ci sera menée dans une perspective de maintien de la trajectoire de consolidation budgétaire.
LE DÉFICIT BUDGÉTAIRE CHUTE DE 1% PAR RAPPORT À 2023
S’agissant du déficit budgétaire, il devrait baisser d’un point de pourcentage en un an en passant de4,9%duProduitintérieur brut (Pib) en 2023 à 3,9% du Pib en 2024. Ce qui permettrait de retrouver le seuil communautaire de « 3% dès 2025 », projettent les économistes. Par ailleurs, les réformes retenues dans le cadre de cette loi de finances devront permettre de disposer des moyens permettant d’assurer un financement stable, prévisible et adéquat pour les principales missions de l’État.
DES MOYENS ACCRUS POUR LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE
Le Projet de loi de finances 2024, entend mettre un accent particulier sur le financement de l’agriculture afin de favoriser une meilleure structuration des filières agropastorales et le développement des chaines de valeur. L’enjeu de ce Plf est de moderniser et de relever significativement la productivité du secteur afin de gagner la bataille de la souveraineté alimentaire. Pour ce faire, un accent particulier sera mis sur l’accessibilité et la disponibilité des intrants et du matériel agricole, l’amélioration des ressources génétiques et la santé animale et le renforcement des infrastructures de valorisation et de transformation des ressources halieutiques, l’accompagnement des acteurs en équipement et la préservation de la ressource ainsi que le développement de l’aquaculture. Des moyens conséquents pour promouvoir l’employabilité, la création d’emploi et l’insertion socio-professionnelle des jeunes seront dégagés. L’éducation et le développement du potentiel des jeunes demeurent la grande priorité du gouvernement. Pour ce qui est des initiatives en matière de formation professionnelle et de développement des apprentissages, le Plf 2024, cadre parfaitement avec les orientations du Chef de l’État, notamment la mise en œuvre du Programme « Xëyu Ndaw ñi » actualisé, dans ses volets formations, recrutements spéciaux et entreprenariat. Le Plf 2024 misera également sur les opportunités de développement offert par le numérique, à travers des formations adaptées pour les apprenants, le soutien au développement des startups.
LE DG DE SENELEC INDEXE LES FORTES TEMPERATURES
Papa Mademba Biteye s’est expliqué sur les hausses constatées sur les dernières factures d’électricité. Pour lui, c’est lié à la hausse de la consommation consécutive à la forte canicule, jusqu’ici jamais connue.
Le Directeur général (Dg) de SENELEC était au Cap des Biches, à Rufisque, pour une visite de chantier de la centrale à gaz de West Africa Energy hier, mardi 17 octobre 2023. En marge de la visite, Papa Mademba Biteye s’est expliqué sur les hausses constatées sur les dernières factures d’électricité. Pour lui, c’est lié à la hausse de la consommation consécutive à la forte canicule, jusqu’ici jamais connue.
Le Directeur général (Dg) de la SENELEC est catégorique ! Il n’y a aucune hausse sur le prix de l’électricité. Papa Mademba Biteye qui visitait hier, mardi, le chantier de la centrale à gaz de West Africa Energy, a répondu aux interpellations des journalistes sur ce sujet d’actualité, avec cette pétition à l’initiative de la journaliste Oumy Ndour pour dénoncer la cherté des dernières factures d’électricité. Selon le Directeur général de la Société national d’électricité (SENELEC), cette hausse des factures s’explique par la forte demande, en cette période de canicule où les températures enregistrées n’ont jamais été connues de toute l’histoire. A l’en croire, les factures reflètent les consommations des ménages et des entreprises qui ont augmenté de 50%, entre janvier et octobre. «Au mois de janvier, nous avions une demande en électricité qui tournait autour de 700 MW. Au mois d’octobre, nous avons enregistré 1050 MW de demande en électricité. Ce qui fait une hausse de 50% de la demande. Il s’agit de ce que les clients ont consommé. Naturellement, si vous prenez cette hausse de 50% que vous combinez à l’augmentation de tarif qui a été opéré au mois de janvier, vous comprenez clairement qu’il peut y avoir une hausse des montants des factures», a dit Papa Mademba Biteye.
Le Directeur général de la SENELEC a, dans la même veine, soutenu qu’il est impossible de procéder à une hausse unilatérale du prix de l’électricité, rappelant qu’il y a un organe chargé de la régulation du secteur qui s’occupe de la protection des intérêts des clients. Par conséquent, il n’y a eu aucune hausse du prix de l’électricité au mois d’octobre, contrairement à ce que croient beaucoup de consommateurs. «Au mois d’octobre, il n’y a pas eu de modification de tarifs et je rappelle que SENELEC n’a pas la possibilité de modifier les tarifs, sans l’accord de la Commission de régulation. Et ce que je voudrais préciser à l’endroit de nos clients, c’est que si vous voulez vous rendre compte d’une modification des tarifs, il suffit de faire la comparaison entre deux factures de mois différents. SENELEC ne peut pas appliquer des modifications sans l’accord du régulateur qui est là pour protéger les consommateurs. Et le régulateur joue, jusqu’à présent, son rôle», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le directeur a reconnu être au courant de la pétition lancée contre les factures élevées et qu’une délégation des pétitionnaires a été reçue. Et, après explications, il y a eu une meilleure compréhension et un nouveau rendez-vous a été donné dans un délai d’un mois. D’ici là, le Directeur général compte sur une baisse des coûts de productions, avec la centrale à gaz dont les premiers MW seront injectés, selon ses dires, avant la fin de l’année, dans le réseau de la SENELEC. Une centrale dont la capacité de production attendue est de 360 MW. «Aujourd’hui, nous espérons que cette centrale pourra délivrer ses premiers mégawatts sur le réseau interconnecté de SENELEC, avant la fin de cette année. Et c’est une centrale qui est la plus importante du parc de production de SENELEC, développée par des Sénégalais et qui sera pour les Sénégalais…. C’est la plus grande puissance injectée sur le réseau. SENELEC est en train de faire les meilleurs efforts pour réduire les coûts de production et c’est une transition vers ce qu’on a appelé le programme «Gaz to Power». Utiliser le gaz qui sera produit au Sénégal pour produire de l’électricité à bon marché», a souligné Papa Mademba Biteye..
Pour l’heure les 624 travailleurs sur le chantier semblent engager une course contre la montre, afin de pouvoir être dans les délais.
LE SOUTIEN DE PAPE DIOP AU CANDIDAT AMADOU BA JETTE LE FROID SUR BOKK GIS-GIS
Un désaccord oppose l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, et ses camarades de parti
Un désaccord oppose l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, et ses camarades de parti. A l’origine du quiproquo, le choix du leader de Bokk Gis Gis de soutenir le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar à l’élection présidentielle de février 2024. Dans un communiqué, les responsables du parti, toutes catégories confondues, dénoncent avec la dernière énergie cette démarche et indexent un groupe tapi dans l’ombre de Pape Diop et qui veut utiliser le parti comme monnaie d’échange afin de satisfaire ses objectifs partisans. Une conférence de presse sera tenue pour en informer, soutiennent-ils, les Sénégalais
«Nous, responsables des femmes, des jeunes, des cadres, des opérateurs économiques, élèves et étudiants du parti Bokk Gis Gis, dénonçons vigoureusement avec la dernière énergie, la volonté d’un groupe tapi dans l’ombre, autour du président Pape Diop, de vouloir utiliser le parti comme monnaie d’échange afin de satisfaire leur désir personnel au détriment de la réelle position des militants du parti », ont indiqué dans le communiqué ces responsable du parti dirigé par Pape Diop, qui dans la foulée préviennent qu’ « (… aucune décision excluant les instances de base ne peut constituer une allégeance ou un soutien à un quelconque candidat. »
Rappelant la non-appartenance de Bokk Gis Gis à la coalition Benno Bokk Yaakaar, ces membres soutiennent qu’ « Aucun lobby, désirant s’allier avec Amadou Ba, ne saurait être accepté par les militants du parti sans accord préalable ».
Poursuivant, les camarades de l’ancien président de l’Assemblée nationale et du Sénat relèvent : « Le parti et ses militants restent plus que jamais dans l’opposition. Même si nous avons accepté la position du président Pape Diop en sa qualité d’élu du peuple de soutenir légitimement le groupe parlementaire de son choix. Cela n’affecte en rien la position du parti comme proposé en 2019, lors du congrès d’investiture de Pape Diop, de vouloir changer de régime. »
Par ailleurs, ils dénoncent le silence de leur leader « Nous dénonçons le mutisme complice du président Pape Diop », fulminent-ils. Avant d’aviser que « Si on cherche à dissoudre dans l’anonymat le plus total le parti par “euthanasie”, c’est peine perdue. Car ce parti appartient à tous. Beaucoup de sacrifices ont été consentis pour mettre sur pied ce parti, il est l’un des plus représentatifs du Sénégal. Il est présent dans toutes les communes du pays. Donc, nous mettons en garde ce lobby autour de Pape Diop, de vouloir utiliser tout l’effort consenti par les militants, pour assouvir leur soif de tirer profit d’une éventuelle collaboration avec le candidat du pouvoir. »
Pour tenir informer les Sénégalais devant cet état de fait, ils annoncent dans les prochains jours une conférence de presse. « Une conférence de presse sera organisée, pour informer tous les Sénégalais d’ici et d’ailleurs sur ce coup de force qui est en train d’être perpétré par ce lobby », informent-ils.
KEEMTAAN GI - MACKY,«CHARLIE» MAIS PAS GAZA !
Quel monde ! Dans une indifférence presque générale, alors que partout dans le monde des voix se font entendre, on assiste dans ce charmant pays des paradoxes et qui revendique 90% de musulmans à la plus grande cruauté humaine sans aucune réaction. Celui que l’on traitait d’idiot dans ces mêmes colonnes hier—Benyamin Netanyahou— dépasse ce qualificatif et pourrait être logé dans tout ce qui est monstrueux chez l’humain. Le bombardement par Israël d'un hôpital à Gaza, faisant des centaines de victimes, constitue assurément la pire des barbaries. Un crime de guerre. Et ce n’est pas tout. Des civils tués par centaines durant leur évacuation pourtant ordonnée par Tsahal. Face à ce crime abject, des grandes voix qui s’élèvent même lorsque des nichons sont montrés trop ostensiblement, des grandes voix de faux dévots préoccupés à lorgner les croupes de femmes au coin des rues tout en égrenant leur chapelet, ces grandes sont subitement devenues aphones. Aucune sortie du côté de nos religieux pour dénoncer cet acte criminel. C’est à demi-mot que le Chef s’est exprimé. Pour dire quoi ? Des platitudes du genre qu’il ne peut y avoir de solution militaire dans la guerre Israélo-palestinienne. Mais ça, ce n’est pas une révélation ! Là où on s’attendait à une réaction virile et énergique, condamnant ces salauds qui se fichent du droit international et massacrent d’innocentes victimes dont des enfants dans un hôpital, notre Chef il a préféré prendre une position chèvre-chou consistant pratiquement à renvoyer dos à dos criminels israéliens et victimes palestiniennes. Mais bon, ses liaisons coupables avec Israël sont connues! Lui qui était « Charlie », évite soigneusement de condamner le massacre de Gaza et lui qui aime si bien tweeter pour un oui, un non ou un peut-être, en perd soudain l’usage du clavier de son téléphone ! Il aurait pourtant pu faire s’agiter la Toile à l’instar du président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, qui a accusé Israël de crime de guerre. Et dire que le Sénégal préside depuis Mathusalem le Comité des Nations-Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien! Surtout que le Chef se plait souvent à porter la voix du continent sans qu’on le mandate, et voilà que, pour un crime abominable, il a soudain une pudeur de violette. Ce qui surprend le plus encore, c’est le silence total de nos foyers religieux. Depuis une semaine que l’on massacre nos frères palestiniens et que partout dans le monde des frères musulmans manifestent, notre cher pays de« musulmenteurs » regarde sans réagir Israël exterminer des coreligionnaires. Cherchez l’erreur! KACCOOR BI - LE TEMOIN
AMBASSADRICE DU SENEGAL EN GUINEE RETOUR ANNONCE DE MME ANNA SEMOU FAYE
Courant février 2016, l’ancienne patronne de la Police nationale, la générale Anna Sémou Faye était nommée ambassadeur du Sénégal en Guinée-Conakry. La « Dame de fer » avait remplacé à ce poste un autre ancien Dg de la police, le commissaire Léopold Diouf. Après plus de sept ans de bons et loyaux services rendus à la diplomatie sénégalaise, Mme Anna Sémou Faye— c’est une révélation du « Témoin » — est en train de faire ses valises pleines de « bananes » pour rentrer au bercail. Autrement dit, Son Excellence Anna Sémou Faye doit prendre une retraite bien méritée. Un mot « retraite » dont le président de la République ne veut pas entendre parler dès lorsque «Dame de fer » aura de fortes chances d’atterrir à l’Ofnac ou au Centif compte tenu de son immense capital d’expérience et d’expertise en matière d’enquêtes de police. Qui va remplacer la bientôt ex-ambassadrice du Sénégal à Conakry ? De sources diplomatiques, on apprend que le général de police Ousmane Sy serait pressenti pour remplacer Mme Anna Sémou Faye. Un ancien Dg de la Police qui est sur la touche depuis deux ans et qui vit cette situation avec dignité. Donc le général Ousmane Sy mérite d’être promu pour l’honneur de la Police nationale. Après Léopold Diouf et Anna Sémou Faye, le poste d’ambassadeur en Guinée est une sorte d’emploi réservé aux anciens Dgpn même si certains diplomates tentent de torpiller la nomination d’Ousmane Sy en Guinée-Conakry pour y installer un de leurs collègues.
ASSOCIATION «IMPACT» DE THIADIAYE DON DE FOURNITURES SCOLAIRES AUX ELEVES
L’Association Initiative militante pour des actions citoyennes à Thiadiaye (Impact) dirigée par le général Talla Niang a remis ce week-end un important don de kits de fournitures scolaires aux élèves de la commune de Thiadiaye. Ainsi qu’un important lot de tables-bancs aux établissements de la localité. Ce grand geste humanitaire de l’« Impact » a pour but de soutenir les parents d’élèves démunis afin de les encourager à maintenir leurs enfants à l’école. « Parce que nous avons tristement constaté que Thiadiaye se distingue de par son taux très élevé d’abandon scolaire, et surtout chez les filles alors que l’école est le chemin le plus sûr pour réussir dans la vie. A travers ce don, l’Impact entend aider et encourager les parents à scolariser davantage leurs enfants pour qu’ils soient forgés, éduqués et formés à l’école » a expliqué le Président de l’Impact, le général à la retraite Talla Niang ou l’ancien «gouverneur militaire» de Bangui. Justement pour la petite histoire, «Le Témoin» quotidien rappelle que le général Talla Niang ou le digne fils de Thiadiaye avait dirigé le contingent sénégalais en Centrafrique alors d’une mutinerie militaire en 1997 qui avait failli renverser le président Ange-Félix Patassé. Ensuite, le général Talla Niang est chef d’état-major, puis commandant par intérim de la Mission d’interposition et de surveillance des accords de Bangui (MISAB). Il avait aussi, et surtout, dirigé la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire entre autres.
HAPPY BIRTHDAY HAJ MANSOUR MBAYE, UNE BOUGIE DE PLUS !
Hier 17 octobre 2023, le doyen et grand homme de radio El Hadj Mansour Mbaye a soufflé ses 95 bougies. Machallah ! Un anniversaire qui a retenu l’attention de toute la République puisque Haj Mansour a déjà marqué son époque. Un vrai témoin de l’histoire du Sénégal du président Léopold Sédar Senghor à Macky Sall. Un patriarche dont les avis, les conseils et les prières nourris par l’expérience d’une vie bien remplie comptent pour beaucoup de Sénégalais. Mieux El Hadji Mansour est un patriote reconnu qui sait se hisser au-dessus des clivages en plus d’être un fervent « talibé-cheikh » formé à l’école de Tivaouane. D’où son accès libre dans tous les foyers religieux. Homme multidimensionnel, une place ou Grand-Place « El Hadj Mansour Mbaye » lui est dédiée par nos compatriotes à La Mecque en plus de la place « El Hadji Mansour Mbaye » située au rond-point Bceao baptisée par le maire de la Médina Bamba Fall, sans compter le studio «ElHadji Mansour Mbaye» de la Sen-Tv de Bougane Gueye Dany et récemment l’avenue « Mansour Mbaye » de la commune de Biscuiterie. « Le Témoin» quotidien souhaite joyeux anniversaire et longue vie au sage de Ouagou-Niayes ou Cité Ndaar, Haj Mansour.
SONKO REPREND SA GREVE DE LA FAIM
Le président Ousmane Sonko a décidé hier de renouer avec la grève de la faim A travers un document adressé à ses compatriotes du pays, de la diaspora, ses militants et sympathisants, il explique les motivations qui sont à la base de sa décision de renouer avec la grève de la faim. « Vos voix et postures de soutien ainsi que vos prières nous parviennent tous les jours. Merci infiniment ! Je rends grâce à Dieu et vous invite aujourd’hui, plus que jamais, à plus d’engagement, de détermination et de solidarité face à cette dictature à qui il ne reste que moins de cinq mois. Je vous rappelle en conséquence notre droit constitutionnel à la résistance. Quant à nous, nous ne pouvons que recourir aux moyens de résistance que notre situation actuelle permet. C’est pourquoi j’ai décidé de reprendre ma grève de la faim » a écrit le président de Pastef dans ce document. Selon Ousmane Sonko, « pour marquer ma solidarité avec nos vaillantes sœurs patriotes injustement arrêtées pour avoir exprimé leurs opinions politiques, ensuite écrouées et détenues depuis plusieurs mois au camp pénal de Liberté 6 et dans d’autres prisons, et aujourd’hui privées, pour certaines, de tout contact avec leurs proches, simplement pour avoir exercé leur droit légitime à recourir à la grève de la faim. Et pour protester contre ma détention arbitraire et électoraliste, et celle de centaines de patriotes, et en exiger la fin». «Chers compatriotes, d’ici et de la diaspora, chers militants et sympathisants. Je vous invite à plus de persévérance et de combativité, de détermination et d’endurance. Eux se battent pour les cinq prochains mois. Nous nous battons pour les 50 prochaines années » conclut Ousmane Sonko.
RUFISQUE DES AGENTS DE LA MAIRIE, GRAVEMENT BLESSES PAR DES TABLIERS DU MARCHE CENTRAL
Le marché central de la ville de Rufisque a été le théâtre hier de violents affrontements entre agents municipaux et marchands tabliers. Ces derniers refusant la vaste opération de désencombrement du centre-ville, notamment du boulevard Ousmane Socé Diop, initiée par le député-maire Dr Oumar Cissé s’en ont pris aux éléments volontaires de la mairie qui participaient à ce désencombrement. Ils ont été aidés par des commerçants qui auraient tendu une embuscade aux agents de la DSOEP de la mairie. Parmi ceux-ci, six ont eu des blessures graves dont deux souffrant de traumatismes crâniens. Même la voiture 4X4 de la DST a été saccagée par les tabliers. On annonce du côté de la mairie une série de plaintes contrAe les tabliers et commerçants ayant occasionné ces violences.