DES QUESTIONNEMENTS AUTOUR DU DÉPART D'ALAIN FOKA DE RFI
Le choix éditorial du journaliste camerounais pour sa chaîne YouTube était un signe avant-coureur de sa volonté de se démarquer de la radio française. Son entourage décrit son départ comme étant le résultat logique de ce processus
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 18/10/2023
Dans un message d'adieu diffusé, mardi 17 octobre sur sa chaîne YouTube, Alain Foka, célèbre journaliste, producteur et présentateur des émissions Archives d'Afrique et du Débat africain, a annoncé son départ de Radio France internationale (RFI) après une carrière de trente-deux ans au sein de la chaîne. Cette nouvelle a suscité des interrogations, bien que certains la considèrent prévisible.
Alain Foka, bientôt âgé de 60 ans, a marqué les ondes de RFI avec ses émissions emblématiques. Dans son message d'adieu, il évoque la fin d'une "aventure enrichissante" et exprime sa gratitude envers ses nombreux compagnons de route qui ont été dévoués à sa cause. Il annonce également un "nouveau départ" et promet une surprise à venir.
Depuis l'annonce de son départ, de nombreux médias en France et sur le continent africain ont tenté d'en savoir plus, mais Alain Foka ne souhaite pas s'exprimer à ce sujet, selon Jeune Afrique (JA). Certains proches suggèrent cependant que des tensions au sein de la rédaction de RFI, notamment liées à une interview controversée en novembre 2021 et à des propos tenus dans Jeune Afrique, pourraient avoir influencé sa décision.
Cependant, ses amis interrogés par JA soutiennent que ces affaires n'ont pas été déterminantes dans sa décision, affirmant qu'Alain Foka avait déjà entamé une transition depuis trois ans. Son choix éditorial pour sa chaîne YouTube était un signe avant-coureur de sa volonté de se démarquer de RFI. Ils décrivent son départ comme étant le résultat logique de ce processus.
Il semblerait qu'Alain Foka travaille sur un projet ambitieux qui s'inscrit dans la continuité de son engagement envers l'Afrique. Selon certaines sources, le journaliste recrute et forme une équipe de jeunes journalistes reporters d'images en Afrique, en Europe et aux États-Unis. Son objectif est de créer une plateforme numérique panafricaine d'opinions à 360 degrés, combinant divers outils tels que la web-TV, les podcasts et les sites internet. Bien que les détails et les partenariats de ce projet restent confidentiels, il est clair qu'Alain Foka souhaite proposer un modèle 100% africain.
LES DESSOUS DU DÉSISTEMENT
Non satisfait de la décision du juge Sabassy Faye, l’État du Sénégal, à travers l’agent judiciaire de l’État, avait intenté une requête aux fins d’annulation qui, selon beaucoup de juristes, n’avait aucune chance d’aboutir
Pour certains, c’est un coup de théâtre. Pour d’autres, c’est plutôt un retour à la lucidité, à la sérénité, après le pic de colère provoqué par la décision du tribunal de Ziguinchor dans l’affaire de la radiation d’Ousmane Sonko.
Hier, contre toute attente, les Sénégalais ont appris, via iRadio, que le représentant de l’État s’est finalement désisté de la procédure qu’il avait initiée pour récuser le juge Sabassy. En vérité, cette procédure avait peu de chance d’aboutir et était loin d’agréer certains agents de l’État qui ont milité pour son retrait.
Joint par téléphone, Maitre Abdou Dialy Kane se défend et justifie : ‘’Au moment où l’on introduisait la requête, on croyait que le juge allait se désister. Il faut aussi savoir que c’est en plein procès que nous avons eu l’information selon laquelle le juge a des liens de parenté avec un adjoint au maire ; c’était déjà un peu tard. Mais on espérait quand même que le juge allait sursoir à statuer. Malheureusement, nous avions affaire à quelqu’un qui était venu avec sa décision…’’
En tout cas, à partir du moment où la décision a été déjà rendue, on est tenté de se demander quelle était la pertinence d’une telle requête aux fins de récusations ?
En effet, comme l’explique si bien l’avocat de l’État Me Kane, ‘’la récusation a pour effet d’empêcher le juge de statuer’’. Il déclare : ‘’Ce qui est recherché avec la procédure de récusation, c’est le dessaisissement du juge. Le problème est qu’ici, le juge s’est déjà prononcé. La procédure a été enclenchée un peu tardivement, parce qu’on a appris la décision tardivement, en plein procès. De sorte que le juge, le sachant, a profité de la situation pour rendre sa décision le même jour. On peut dire qu’il l’a fait exprès. Maintenant que le juge a déjà statué, la récusation n’a plus d’objet. L’objet, comme je l’ai dit, c’était justement de l’empêcher de statuer’’, reconnait la robe noire.
Un recours sans objet, selon certains juristes
Il faut souligner qu’aux termes de l’alinéa 2 de l’article 652 du Code de procédure pénale, ‘’la requête en récusation ne dessaisit pas le juge. Toutefois, précise la loi, le premier président (de la cour d’appel) peut, après avis du procureur général, ordonner qu’il soit sursis à la continuation de l’information ou des débats, soit au prononcé du jugement’’.
En langage plus simple, même la loi ne fait pas obligation au juge de ne pas statuer, même si rien ne s’y opposait non plus. Sa décision de rendre un verdict le même jour a donc rendu sans objet la requête de l’État.
Au-delà de ce que certains considèrent comme un défaut d’objet, on peut aussi se demander si le cas du juge Faye est pris en compte parmi les causes de récusation ? Selon certains interlocuteurs, le juge de Ziguinchor n’est dans aucun des cas prévus par les dispositions sur la récusation. Pour eux, l’État allait droit vers le mur, s’il s’entêtait à aller jusqu’au bout de son action.
Les conséquences de ce désistement
Avec l’acte de désistement, l’État non seulement évite un camouflet, une deuxième défaite qui aurait pu être néfaste pour son image, mais surtout va concentrer ses forces sur le recours que lui offre la loi électorale. Un recours qui ramène l’affaire à Dakar, devant la Cour suprême plus précisément. À ce propos, Me Kane précise : ‘’On attend de recevoir le jugement. À partir de là, on a un délai de 10 jours pour déposer notre recours. Il n’y a aucun lien entre la procédure de récusation et le recours en cassation offert à l’État.’’
Sur la procédure relative à la contestation de la décision du tribunal d’instance, la loi électorale affirme : ‘’La décision du président du tribunal d’instance est rendue en dernier ressort. Elle peut être déférée en cassation devant la Cour suprême, conformément aux dispositions de la loi organique sur ladite cour.’’
Selon nos informations, l’État ferait le pied de grue depuis quelques heures pour entrer en possession de la décision du tribunal d’instance. Mais le juge Sabassy semble prendre son temps. Poussant certaines sources proches de l’État à soutenir qu’il serait en violation des textes.
Selon les dispositions de l’article 43 dernier alinéa de la loi électorale modifiée, ‘’le président du tribunal d’instance, saisi dans les formes décrites à l’alinéa 2 du présent article, statue dans les délais fixés à l’alinéa 3 de l’article L39 puis notifie sa décision dans les deux jours à l’intéressé, au préfet ou au sous-préfet’’. Sauf que la décision a été rendue le jeudi et le surlendemain tombait sur le week-end.
Par ailleurs, il faut noter qu’au plan politique, l’État évite, à travers cet acte de désistement, à mener une deuxième bataille à Ziguinchor, où la situation politico-sécuritaire n’est pas des plus favorables.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 18 OCTOBRE 2023
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du mercredi 18 octobre 2023.
"Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 18 octobre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Mouhamadou Lamine DIALLO, Inspecteur général d’Etat, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’Administration (ENA), en remplacement de Monsieur Cheikh Awa Balla FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Kibily TOURE, Ingénieur commercial, est nommé Directeur général de la Société nationale de Commercialisation des Oléaginaux du Sénégal (SONACOS SA).
Monsieur Lamane MBAYE, Enseignant chercheur, précédemment Conseiller technique au Ministère de l’Education nationale, est nommé Directeur de la Formation et de la Communication au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Mohamed Moustapha DIAGNE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Souleymane SOUMARE, Docteur en Pharmacie, titulaire d’un MBA en gestion des services de santé, est nommé Secrétaire général de la SEN- Pharmacie nationale d’Approvisionnement (SEN-PNA), poste vacant.."
par Madieye Mbodj
UNE ÉQUIPE NAWETAAN DE CAMPAGNE ÉLECTORALE
Un gouvernement « de missions et de combats » pour la continuité d’un système qui a fait faillite. Qui ose aujourd’hui vanter sans frémir le « Sénégal de la bonne gouvernance et des droits de l’homme » ?
Un gouvernement « de missions et de combats » pour la continuité d’un système qui a fait faillite !
Le gouvernement Macky Sall/Amadou Ba2/APR/BBY vient de monter sur scène et s’inscrit, pour une durée de vie de six mois, dans une continuité périlleuse, en tant que « gouvernement de missions et de combats » autour des quatre priorités suivantes : i)une bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 ; ii)une prise en charge des urgences économiques et sociales ; iii)un fonctionnement adéquat des services publics ; iv)la finalisation des projets prioritaires du chef de l’Etat et le déploiement du plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent /PAP3.
Pure hypocrisie en vérité, avec cette volonté affichée de piper les dés d’avance à travers un système de parrainage au contrôle nébuleux, un fichier électoral connu et détenu par le seul pouvoir, un MINT et une DGE ouvertement partisans, chargés d’organiser l’élection, sans parler des tentatives d’exclusion arbitraire et à tout prix du candidat Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes et chef reconnu de l’opposition. Par ailleurs, à quoi sert une « croissance » dont ne se satisfont que le FMI et la BM, loin des réalités vécues par nos braves populations des villes et des campagnes ? La hausse impitoyable et vertigineuse de tous les prix, les vagues incessantes de migrations dites irrégulières en direction de l’Europe et de l’Amérique, avec à presque tous les coups leurs lots de morts dans les flots des océans, les sables des déserts et sur les divers chemins vers un illusoire Eldorado, ne suffisent-elles pas comme preuves des échecs amers des politiques publiques du pouvoir Sall/Ba/ APR/BBY, qui ont fait perdre à nos jeunesses, couche la plus dynamique de notre pays et de notre continent, tout espoir de vie décente et digne sur leurs propres terres, pourtant si pourvues par la nature de richesses immenses en tous genres ?
Dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et des collectivités territoriales, à chacun suffit sa peine, pourrait-on dire. La dernière illustration en est la grève sans cesse renouvelée depuis plusieurs mois, des agents des collectivités territoriales, sans parler des menaces de perturbations, par les syndicats d’enseignants, de l’année scolaire et universitaire à peine démarrée, cela du fait de la persistance d’engagements signés mais non respectés par le régime en place.
Plus fondamentalement, douze longues années de PSE n’ont réussi qu’à enfoncer le Sénégal dans le groupe des 25 pays les plus pauvres au monde, avec une dépendance accrue vis-à-vis de l’extérieur, un cartel de milliardaires enrichis illicites face à des montagnes de misère et de pauvreté entassées dans nos villes comme dans nos campagnes. A ce train, l’exploitation en ligne de mire du pétrole et du gaz n’y changera pas grand-chose, ces ressources aussitôt découvertes étant déjà largement vendangées et bradées au profit de nos autocrates prédateurs et de leurs maîtres impérialistes, selon leur logique du ‘’festin de l’hyène’’ ou séddëleb bukki !
Voilà qui pose de plus en plus nettement l’exigence de mettre en œuvre un authentique Plan Sénégal Indépendant (PSI) comme alternative, dans la perspective d’une Afrique souveraine, unie, libre et prospère. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons disposer, non pas d’une éphémère équipe nawetaan de campagne électorale autour d’un Premier ministre candidat, maintenu à son poste pour pouvoir user à souhait des moyens de l’Etat, mais bien d’un gouvernement capable de remplir ses missions, de relever les défis et de remporter les grands combats conformes aux attentes de nos compatriotes, de notre jeunesse en particulier.
Le système, sa Justice et ‘’l’exception de Ziguinchor’’ qui confirme la règle
Tout d’abord, il n’est pas inutile de rappeler ici les recommandations formulées par le vénéré guide Cheikh Ahmadou Bamba Mbacke dans une lettre adressée à Samba Laobé Fall, dernier Damel du Cayor (1883-1886), l’exhortant à ne jamais tomber dans la tyrannie et l'injustice car « tout homme injuste le regrettera un jour» et « tout tyran assurera sa propre perte ».
Qui ose aujourd’hui vanter sans frémir le « Sénégal de la bonne gouvernance et des droits de l’homme » ? Un complot n’est jamais parfait, a-t-on l’habitude de dire, et bien souvent le grain de sable qui fait dérailler la machine bien huilée du Tyran, surgit là où l’on s’y attend le moins ! Qui aurait imaginé « la main de Dieu » dans l’affectation-sanction, au tribunal d’instance de Ziguinchor, du juge Sabassy Faye ? N’existerait-il pas quelque part une forme de justice immanente volant au secours des Hommes justes et clouant au pilori les Princes tyranniques ? Le juge Faye a su rester inébranlable : avec courage, probité morale et en fidélité à son serment, il a simplement dit le droit, ordonnant au ministre de l’Intérieur et à sa DGE de procéder immédiatement à l’annulation de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales et par conséquent, de remettre ses fiches de parrainage à son mandataire.
Cette décision, somme toute normale et ordinaire dans tout État de droit digne de ce nom, a été accueillie avec à la fois un énorme soulagement et une grande surprise par les populations sénégalaises, plutôt habituées en l’espèce, à des verdicts de politique politicienne émanant d’une justice aux ordres. Craignant peut-être une seconde défaite qui pourrait apparaitre alors comme une humiliation, l’agent judiciaire de l’État a choisi in extremis de se désister en renonçant à poursuivre son recours devant la Cour d’appel de Ziguinchor, le système préférant sans doute miser sur l’audience du 26 octobre de la Cour Suprême, portant sur « l’affaire Mbaye Prodac ».
En effet, le système reste le système, en tant qu’ensemble organisé de relations et d’interrelations, expression d’un pouvoir au service d’intérêts déterminés, s’exerçant à travers des démembrements fonctionnels en termes d’Exécutif, de législatif et de judiciaire, avec son administration, son commandement territorial, ses gouverneurs, préfets et sous-préfets convertis en acteurs partisans, ses lois, règlements et institutions, ses organes répressifs, militaires et sécuritaires, son socle social, culturel et idéologique, ses mécanismes de reproduction et de perpétuation (CF ma contribution : Sonko, la désobéissance civique et l’antisystème, in SenePlus.com du 19 mai 2023).
Voilà pourquoi, quand l’opinion en arrive à souhaiter que l’exception devienne la règle, ou qu’une seule hirondelle suffise à faire le printemps, c’est là le signe irréfutable que le système est pourri et qu’il urge de le dessoucher ! Et dans ce cadre, à l’intérieur du système, des acteurs individuels armés de leur conscience, de leur probité et éthique de responsabilité, servent souvent d’éclaireurs, à l’exemple tout frais du Juge Sabassy Faye, ou juste quelques jours avant lui, de l‘Avocat général près la Cour Suprême Mme Marième Gueye Diop. A y regarder d’ailleurs de plus près, bien souvent ce type de postures n’est point de circonstance, il relève plutôt de toute une trajectoire, toute une éducation qui forgent l’âme de la personne : du tandale, jikko la !
L’UMS a eu à recadrer l’agent judiciaire de l’État, mais le système reste le système et il s’octroie toujours les moyens « légaux », surtout dans nos ‘’démocraties arachidières ou bananières’’, de faire bloquer, saboter ou remettre en cause les décisions de justice prononcées en sa défaveur. Les moments des tournants décisifs ou des choix clairs agissent bien souvent comme des révélateurs chimiques : les diables et les diablotins sortent de leurs boites, apparaissant au grand jour ; les rats quittent le navire ; les militant-e-s authentiques des causes justes assument leur éthique de responsabilité, d’abord personnelle puis collective, en fidélité à un choix libre et volontaire, porté par un engagement solidaire autour d’un idéal commun.
A présent, le constat est fait : le pouvoir ne peut plus diriger comme avant, et le peuple n’accepte plus d’être dirigé comme avant : seule la résistance populaire, légitime et diversifiée en marche, arrivera à inverser les rapports de forces, à créer les conditions nécessaires jusqu’à faire basculer des pans entiers du système en place dans le camp de ‘’l’antisystème’’, le camp de l’alternative populaire. Organiser et réussir, à travers le parrainage citoyen, le plébiscite de la candidature de Sonko, participe de cette résistance et de cette marche vers la victoire finale, dans l’engagement, la détermination et la solidarité.
Madieye Mbodj est Professeur de Lettres à la retraite.
LA CROISSANCE MONDIALE CONNAIT UN RALENTISSEMENT DEPUIS 2022
La croissance mondiale connaît un ralentissement depuis 2022, une conséquence de la guerre en Ukraine
Dakar, 18 oct (APS) – La croissance mondiale connaît un ralentissement depuis 2022, une conséquence de la guerre en Ukraine, a indiqué, mercredi, Jean-Marc Natal, adjoint de la division des perspectives économiques mondiales au département de la recherche du Fonds monétaire international (FMI).
‘’D’après nos dernières projections, la croissance mondiale va ralentir et passer de 3,5 % en 2022 à 3 % cette année, puis à 2,9 % l’année prochaine’’, a-t-il dit.
‘’Cette situation représente une révision à la baisse de 0,1% pour 2024 par rapport à nos projections de juillet’’, a-t-il souligné, précisant que ‘’ces chiffres restent très inférieurs à la moyenne historique’’.
Jean-Marc Natal s’exprimait lors de la présentation du dernier rapport du FMI sur les perspectives économiques mondiales. Ce rapport publié à Marrakech, au Maroc, il y une semaine lors de la réunion annuelle ‘’résume les développements économiques des années précédentes et des perspectives pour les années futures’’.
‘’L’inflation globale continue de ralentir, de 9,2 % en 2022 à 5,9 % cette année et 4,8 % en 2024 (en glissement annuel)’’, a-t-il indiqué.
M. Natal a aussi laissé entendre que ‘’l’inflation hors énergie et alimentation devrait elle aussi reculer, mais plus progressivement que l’inflation globale, à 4,5 % en 2024’’.
Il a fait remarquer qu’en raison de cette situation, ‘’les projections suivent de plus en plus un scénario d’atterrissage en douceur, avec une inflation qui diminue sans repli majeur de l’activité, en particulier aux États-Unis, où le chômage devrait connaître une hausse très faible, de 3,6 % à 3,9 %, d’ici à 2025’’.
Le fonctionnaire du FMI a aussi relevé que ‘’des disparités importantes se font jour’’.
‘’Le ralentissement est plus prononcé dans les pays avancés que dans les pays émergents et les pays en développement. Au sein des pays avancés, les États-Unis ont dépassé les attentes en raison de la consommation et de l’investissement qui ont fait preuve de résilience, tandis que, dans la zone euro, l’activité a été révisée à la baisse’’, a-t-il révélé.
Toutefois, dit-il, ‘’de nombreux pays émergents se sont révélés assez résilients et ont livré de bonnes surprises, à l’exception notable de la Chine, confrontée à toujours plus de vents contraires provoqués par la crise de l’immobilier et l’affaiblissement de la confiance’’.
JCC 2023, UNE EDITION SUR FOND DE SOLIDARITÉ AVEC LA PALESTINE
La 34ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), prévues du 27 octobre au 4 novembre en Tunisie, va se tenir en ‘’solidarité avec la Palestine »
Dakar, 18 oct (APS) – La 34ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), prévues du 27 octobre au 4 novembre en Tunisie, va se tenir en ‘’solidarité avec la Palestine », a appris l’APS des organisateurs.
‘’Les Journées cinématographiques de Carthage tiendront leur session de 2023 en solidarité avec la Palestine et dans le respect des luttes d’un peuple qui subit meurtres et destructions et qui résiste pour reconquérir sa terre’’, écrit un communiqué des promoteurs reçus, mercredi, à l’APS.
Le texte parle notamment d’une ‘’annulation du côté festif du festival’’ et précise qu’il y aura un lancement direct de la 34ème session avec la projection des films de la compétition officielle.
A cet effet, les organisateurs annoncent que la session va se dérouler avec ‘’la ferme conviction que l’engagement des JCC en faveur d’une Palestine libre passe aussi à travers des projections de films, de débats et de rencontres’’.
‘’Plus que jamais, le cinéma, l’art et la culture restent parmi les moyens de résistance les plus habilités à s’opposer aux discours insidieux et perfides de nombreuses productions audiovisuelles », souligne la même source, notant que ‘’l’idée d’une Palestine libre a été au cœur des préoccupations des organisateurs ainsi que du public des JCC’’.
Les Journées cinématographiques de Carthage ont été pensées depuis leur création pour être ‘’une plateforme de réflexion et de résistance’’, estiment les initiateurs.
En faisant allusion aux JCC, le document parle ‘’d’un espace rassemblant des cinéphiles d’Afrique et du monde arabe, pour défendre l’art et la beauté face à la laideur des politiques répressives’’.
Elles constituent également un lieu pour « discuter des films et, à travers eux, des questions et problématiques mondiales et essentiellement la cause palestinienne », poursuit le communiqué.
‘’Grâce aux Journées cinématographiques de Carthage, une carte des films indépendants du continent et du Proche-Orient a été établie et des générations de cinéastes et de créateurs ont partagé leur croyance en des valeurs telles que la liberté de création, l’indépendance, la résistance et le refus des oppressions’’, peut-on lire dans le même document.
Le texte indique que les JCC ont toujours été ‘’l’un des plus importants espaces, et aussi un lieu de consécration pour les différentes expressions et la richesse du cinéma arabe engagé pour la cause palestinienne’’.
L’édition de cette année rend hommage au cinéaste palestinien, Hany Abu Assaad, souligne le communiqué qui évoque par ailleurs la longue participation des cinéastes de la Palestine, à l’image de Hani Jawharia, Borhan Alaouié, Rachid Masharawi, Mai Masri, Jean Chamoun, Michel Khleifi, Elia Suleiman, Najwa Najjar, Raed Andouni et Mohamed Bakri.
Le jury des films longs métrages et courts métrages documentaires sera présidé par la productrice tunisienne Dora Bouchoucha et celui des films fictions par le réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun, rappelle la même source.
UN BATIMENT PHOTOVOLTAÏQUE AU PROFIT DU NOUVEAU LYCÉE DE KOUNGHEUL
Le conseil départemental de Koungheul vient de réceptionner un bâtiment photovoltaïque d’une valeur de 100 millions de francs CFA destiné au nouveau lycée de cette collectivité territoriale située dans la région de Kaffrine (centre).
Koungheul, 18 oct (APS) – Le conseil départemental de Koungheul vient de réceptionner un bâtiment photovoltaïque d’une valeur de 100 millions de francs CFA destiné au nouveau lycée de cette collectivité territoriale située dans la région de Kaffrine (centre).
Cette infrastructure construite et équipée par le conseil départemental de Koungheul a été réceptionnée mardi en présence du préfet de Koungheul, Ousmane Niang, de l’inspecteur d’académie de Kaffrine, Abdoulaye Wade, et de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Koungheul, Mamadou Oumar Guèye.
Des membres du corps professoral assistaient également à cette cérémonie, de même que des représentants des élèves et des parents.
Cette infrastructure va améliorer les conditions d’étude et de travail des élèves et professeurs du nouveau lycée, qui comprend six salles de classe, trois bureaux et 12 boxes d’hygiène, a assuré la présidente du conseil départemental, Socé Diop Dione, avant de souligner la nécessité de promouvoir la scolarisation ‘’à tous les niveaux’’.
‘’Après avoir vérifié l’ensemble des critères nécessaires pour octroyer des équipements et des salles de classe, le choix est porté sur le nouveau lycée de Koungheul pour la construction de ce nouveau bâtiment d’un cout de 100 millions de francs CFA’’, a-t-elle expliqué.
‘’Beaucoup d’élèves ont abandonné les études à Koungheul à cause de l’éloignement des établissements d’enseignement secondaire et de l’effectif pléthorique du premier lycée, le lycée El Hadji-Ibrahima-Ba.
Avec ce lycée de proximité, cette tendance a fortement baissé’’, a soutenu Mme Dione.
Le préfet de Koungheul estime que ‘’l’amélioration de l’environnement scolaire de haute qualité facilite un meilleur enseignement et renforce les acquis scolaires’’.
Ousmane Niang invite les élèves à redoubler leurs efforts pour faire de bons résultats scolaires. L’inspecteur d’académie de Kaffrine a rappelé que ‘’ce nouveau lycée est tout simplement la réalisation d’un souhait des populations du département de Koungheul’’.
AMADOU BA INTERPELLÉ
L’Alliance des syndicats autonomes de la santé, dans un communiqué de presse, a tenu, pour la ‘’énième fois’’, à rappeler au Premier ministre ‘’sa promesse de convoquer la séance plénière de restitution des propositions concrètes
L’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas), dans un communiqué de presse, a tenu, pour la ‘’énième fois’’, à rappeler au Premier ministre ‘’sa promesse de convoquer la séance plénière de restitution des propositions concrètes concernant aussi bien les contractuels des établissements publics de santé que les travailleurs des collectivités territoriales et le personnel administratif en rade de l’application des accords, la trêve ayant duré et même perduré au point que d'illustres inconnus au bataillon s'en mêlent, car les élections de représentativité des centrales syndicales pointent à l'horizon du 30 novembre 2023’’.
En effet, And Gueusseum se dit étonné de voir des ‘’centrales s'agiter, voire gigoter dans le but de récupérer la lutte des travailleurs des collectivités territoriales que le regretté Sidya Ndiaye avait rigoureusement prise en charge jusqu'à la signature du protocole d'accords gouvernement-And Gueusseum le 10 mai 2022 portant augmentations de salaire du personnel des collectivités territoriales après avoir reçu en 2018 les neuf décrets matérialisant le statut du personnel des collectivités territoriales, sept années après le vote de ladite loi et les trois autres plus tard (...)’’.
Cette plateforme, qui regroupe divers syndicats, a invité le nouveau ministre des Collectivités territoriales, Mamadou Diagne Fada, à résoudre les problèmes des travailleurs des collectivités locales. Ces syndicalistes considèrent que l’histoire bégaie, puisque M. Fada avait résolu leur problème ‘’dans l'ombre en juillet 2018, à la suite des 17 plans d'action avec pour épilogue l'audience accordée à And Gueusseum par Son Excellence Monsieur le Président de la République le 11 janvier 2019 au palais’’.
...Actuellement est célébré Octobre rose. And Gueusseum se dit ‘’solidaire de tous les patients du monde entier et singulièrement de toutes les femmes victimes de cancer et/ou d'insuffisance rénale chronique nécessitant des séances de dialyse onéreuses ou parfois hypothétiques, soutient les efforts permanents de toutes les associations œuvrant dans l'allègement de la souffrance des personnes affectées et particulièrement la Lisca dans ce contexte d'Octobre rose’’, lit-on dans la note. Toutefois, ‘’And Gueusseum, se réjouissant des avancées significatives de l'État dans la prise en charge de ces milliers de malades chroniques, n'en considère pas moins leur insuffisance du fait du nombre impressionnant et croissant de diabétiques et d'hypertendus patientant dans l'antichambre de la dialyse et des accidents vasculaires cérébraux (AVC) avec leurs cortèges de handicaps’’.
Aussi, ‘’And Gueusseum rappelle que la panacée se trouve dans une médecine plus préventive que curative, par un changement de mentalité et de comportements, surtout alimentaires, car il n'y aura jamais assez de ressources financières, matérielles et humaines pouvant arrêter ces fléaux si chaque citoyen ne se rend pas compte qu'il est d'abord son premier et propre médecin. En effet, pour rappel, l'approche préventive par les déterminants de la santé, revendiquée par le Sutsas, avait justifié le changement de paradigme par l'érection des directions régionales de la santé et de l'action sociale, en lieu et place des régions médicales consacrée par le décret 2020-1430’’.
Elle dénonce également les retards notés dans la réalisation de la greffe rénale, ‘’malgré le vote de la loi portant transplantation d'organes et la création d'un conseil d’éthique sis au Service national d'éducation et d'informations sanitaires et sociales (SNEISS) après plusieurs années de lutte du Sutsas et du financement holistique et systémique de la santé excluant le paiement direct des frais médicaux par les populations dans des dépenses catastrophiques ?’’
NE NOUS PRIVEZ PAS DE NOTRE « NIOKHIT » !
Deet kay hana ! Après les factures salées, le loyer toujours pimenté, on veut encore rouler les baadoolo dans la farine de la hausse du prix du pain ! On veut nous priver de notre « niookhit » !
Deet kay hana ! Après les factures salées, le loyer toujours pimenté, on veut encore rouler les baadoolo dans la farine de la hausse du prix du pain ! On veut nous priver de notre « niookhit » ! Pourtant il y a « mil » et une céréales pour un ndekki plus consistant que la tyrannie du pain. Même mbourou... ak show se sont séparés. C’est vrai que « beignet dougoup » n’est pas là, mais il faut chercher des plan B comme le « lathiri ». Les candidats vont peut-être nous sortir une baguette magique. En tout cas, ce n’est pas du pain béni pour le candidat de Benno.