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8 octobre 2025
L'AFRIQUE À LA CROISÉE DES CHEMINS EN 2024
En 2024, près d'un tiers des pays africains renouvelleront leur pouvoir politique. Un tournant décisif face aux risques qui menacent le continent. Des élections justes et de nouveaux dirigeants sont nécessaires pour relancer la croissance
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 31/12/2023
L'année 2024 sera décisive pour l'Avenir politique de nombreux pays africains, comme le souligne le newsletter hebdomadaire "Next Africa" du média économique Bloomberg dans son édition spéciale de fin d'année publiée le 29 décembre. En effet, près du tiers des nations du continent devront choisir de nouveaux dirigeants, à commencer par l'Afrique du Sud, l'Algérie mais aussi le Mali, le Tchad et le Burkina Faso récemment secoués par des coups d'État militaires.
Or, des élections crédibles et une meilleure gouvernance sont plus que jamais nécessaires pour ces pays parmi les plus pauvres au monde afin de lutter contre l'insécurité grandissante, relancer l'économie et générer des emplois, estime l'Institut Allemand de Recherche Économique. Car le sous-continent Africain concentre désormais le plus grand nombre d'attaques terroristes selon l'Institut International d'Études Stratégiques.
Le cas du Burkina Faso est emblématique avec deux putschs en 2022 et une recrudescence de la violence djihadiste comme le montrent les données du Centre Africain. Le pays devra donc choisir une voie plus vertueuse à l'image de la Mauritanie voisine qui a engagé un dialogue avec les groupes armés. En tout, 18 pays africains voteront cette année et auront l'opportunité d'élire des dirigeants capables d'enrayer l'insécurité galopante et de sortir le continent de la crise économique et du chômage endémique qui frappe sa jeunesse.
L'ASCENSION EXPRESS DE KHABY LAME
Silencieux mais d'une expressivité déconcertante, Khaby Lame illumine les réseaux de ses sketches muets. Originaire du Sénégal, le jeune homme de 22 ans est aujourd'hui l'influenceur le plus populaire au monde sur TikTok. Et une mine d'or pour les marques
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 31/12/2023
D'origine sénégalaise mais né en Italie, Khaby Lame est devenu en seulement trois ans la personnalité la plus suivie sur TikTok avec plus de 160 millions d'abonnés, rapporte le magazine économique Forbes dans son édition du mois de juillet. Sans jamais prononcer un mot, le jeune humoriste de 22 ans épate les marques qui se l'arrachent désormais pour quelques milliers d'euros afin de bénéficier de sa popularité sur les réseaux sociaux.
Récemment, Khaby Lame a vu son influence franchir un nouveau palier en incarnant son propre personnage dans le célèbre jeu vidéo Fortnite, fréquenté chaque mois par plus de 230 millions de joueurs. "Quand j'ai commencé à faire mes vidéos, on me disait de trouver un vrai travail. Mais j'ai continué parce que c'est ce que j'aime", confie le roi taciturne au magazine américain. En effet, depuis ses débuts en 2019 sur TikTok où il se moque avec dérision des tutos insolites, ses vidéos totalisent aujourd'hui plus de 2,4 milliards de likes.
Grâce à son humour visuel et son expressivité, Khaby Lame s'est imposé comme la nouvelle star des réseaux en devenant "le Charlie Chaplin du numérique", selon Forbes. Il s'est produit cette année dans des sketchs aux côtés de célébrités comme Matt Damon, Robert Downey Jr. et Tom Cruise. Du côté des affaires, l'influenceur aurait généré 16,5 millions de dollars de revenus entre juin 2022 et mai 2023 grâce à des partenariats rémunérés avec des marques prestigieuses. Désormais courtisé, il facturerait 750 000 dollars pour un seul post sponsorisé.
Avec 162 millions d'abonnés, Khaby Lame occupe la première place du classement mondial des influenceurs réalisé annuellement par Forbes. Symbole d'une réussite fulgurante sur internet où la popularité se monnaye aujourd'hui à prix d'or, il espère désormais percer au cinéma avec son court-métrage I Am Khabane présenté récemment en festival. Une ascension sans précédent pour celui qui ne parlait qu'avec les gestes.
LE COMBAT SCIENTIFIQUE DE CHEIKH ANTA DIOP RÉSONNE ENCORE AU LABORATOIRE CARBONE 14
Grâce à la datation au radiocarbone, ce haut lieu scientifique a révolutionné notre vision du passé africain. Et œuvre aujourd'hui pour une meilleure connaissance des défis environnementaux contemporains
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 31/12/2023
À l'occasion du centenaire de la naissance de Cheikh Anta Diop, célébré du 21 au 29 décembre 2023, le laboratoire Carbone 14 qu'il avait fondé en 1966 à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar a ouvert ses portes au public, révèle le site d'information RFI dans une dépêche en date du 29 décembre. Cette occasion a permis de mettre en lumière l'héritage toujours vivant laissé par le célèbre historien et scientifique sénégalais dans le domaine de la datation au radiocarbone.
Créé en 1966, le laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop fut le premier du genre en Afrique. Par sa technique de datation au carbone 14, consistant à "analyser des objets comme des coquillages, du bois ou des ossements afin de connaître leur âge", il a permis de révolutionner l'histoire du continent en confirmant que "l'Afrique est le berceau de l'humanité", comme le rappelle le directeur par intérim Nouhou Diaby. Grâce aux travaux pionniers menés dans ce laboratoire, "on a pu mettre en évidence" que les "premiers hommes et les premières civilisations étaient nés en Afrique", réhabilitant ainsi l'histoire longtemps bafouée du continent.
Aujourd'hui, l'héritage de Cheikh Anta Diop perdure au laboratoire, qui poursuit ses activités de datation tout en élargissant ses recherches aux questions environnementales, à l'instar de la quantification de la pollution à Dakar. Selon l'ingénieur Alpha Omar Diallo, "être une force de proposition sur plusieurs thématiques comme la pollution atmosphérique, la pollution des eaux, la pureté de certains produits" permet d'"éclairer la lanterne des décideurs". Malgré une mise en sommeil dans les années 80, le laboratoire a repris du service au début des années 2000, prouvant la pérennité de l'œuvre scientifique débutée par le célèbre historien sénégalais il y a un demi-siècle.
VERS DES LÉGISLATIVES ANTICIPÉES APRÈS LA PRÉSIDENTIELLE
Avec une majorité fragile à l'Assemblée, aucun camp ne se satisfera probablement du statu quo après la présidentielle. L'opposition morcelée aura du mal à capitaliser sur sa percée de 2022. Le camp présidentiel ne peut plus compter sur sa courte avance
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 31/12/2023
Au Sénégal, la tenue d'élections législatives anticipées dans la foulée de la présidentielle de février 2024 semble être un scénario très probable, selon des observateurs politiques. Comme le souligne le site d'information Jeune Afrique dans son édition du 30 décembre 2023, "il est probable que nul ne s’aventurera, au lendemain du scrutin [présidentiel] dont le premier tour se déroulera le 25 février, à entamer un mandat de cinq ans en l’état actuel du rapport des forces à l’Assemblée nationale".
En effet, malgré sa victoire aux législatives de 2022, l'opposition reste minoritaire au parlement, ne disposant que d'une voix d'avance sur la majorité présidentielle. Cette situation précaire est encore fragilisée par l'implosion de la principale coalition de l'opposition, Yewwi Askan Wi, minée par les tensions entre le parti de Khalifa Sall et le Pastef d'Ousmane Sonko. De son côté, la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar "n’a guère plus de raisons de se satisfaire de sa majorité précaire", une seule défection pouvant rebattre les cartes.
Selon Jeune Afrique, "il est donc probable que la législature en cours, censée courir jusqu’en juillet 2027, sera abrégée dès juillet prochain par celui qui succédera à Macky Sall" à la présidence. Le verdict des urnes en février prochain devrait donc dicter l'organisation rapide de nouvelles élections législatives afin de clarifier le rapport de force entre pouvoir et opposition.
En attendant, le 20 janvier prochain, le Conseil constitutionnel rendra publique la liste des candidats à l'élection présidentielle ayant rempli les conditions requises. Un filtrage qui pourrait à nouveau rebattre les cartes, à l'instar de 2019 où seuls 5 candidats sur 30 avaient été validés. Le sort judiciaire d'Ousmane Sonko, figure de proue de l'opposition incarcérée depuis juillet, sera également déterminant pour la suite du scénario électoral sénégalais.
TROIS CANDIDATURES VALIDÉES PAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Trois candidats à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, ont collecté des parrains jugés conformes à la loi électorale
Trois candidats à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, ont collecté des parrains jugés conformes à la loi électorale, a appris l’APS de plusieurs sources, dont la commission de contrôle des parrainages.
MM. Camara, Dièye et Fall font partie des principaux leaders de l’opposition. Ils sont les seuls à avoir réuni des parrains jugés recevables parmi les 20 candidats dont le parrainage a été examiné ce samedi.
Selon les mêmes sources, El Hadji Moustapha Diouf et Rose Wardini ont quarante-huit heures pour corriger des manquements observés dans les parrains présentés dans leur dossier de candidature.
La commission de contrôle des parrainages a jugé irrecevables les parrains réunis par Cheikh Hadjibou Soumaré, Amadou Aly Kane, Papa Eugène Barbier, Abdoulaye Sylla, Cheikh Tidiane Gadio, Mohamed Ben Omar Diop et Malick Guèye. Ceux de Mohamed El Habib Tounkara, Mary Teuw Niane, Mamadou Sambou Yatassaye, Assome Aminata Diatta, Papa Macodou Diouf et Samba Ndiaye ont reçu la même sanction.
‘’Le représentant du candidat Ousmane Sonko […] ne s’est pas présenté’’ lors de l’examen des parrains de l’opposant placé en détention depuis plusieurs mois, déclare la commission de contrôle des parrainages.
Avoir des parrains conformes aux dispositions du code électoral fait partie d’une dizaine de critères requis pour être candidat à l’élection présidentielle sénégalaise.
Selon la commission, El Hadji Ibrahima Mbow a annoncé au président du Conseil constitutionnel avoir retiré sa candidature.
Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature ont été déposés auprès du greffe du Conseil constitutionnel, a déclaré cette institution, vendredi.
Six femmes, dont les anciennes ministres Assome Aminata Diatta et Aïssatou Mbodj, dite Aïda, font partie des 93 candidats à la candidature à l’élection présidentielle.
Cette institution chargée d’examiner les candidatures a reçu aussi celles d’autres femmes : l’entrepreneure Anta Babacar Ngom, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et le médecin Rose Wardini.
Seules deux femmes, la styliste Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé, ont pris part à une présidentielle sénégalaise en tant que candidates. C’était en 2012.
La liste des candidats dont la collecte de parrainage est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.
Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.
La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.
Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays. Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.
VERS LA CREATION D'UNE BANQUE NATIONALE DE SOUTIEN AUX FEMMES
Le Premier ministre, Amadou Ba, a déclaré, samedi, à Pikine (ouest), travailler à la création d’une banque nationale, dont l’une des missions sera de soutenir l’activité économique des femmes.
Dakar, 31 déc (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a déclaré, samedi, à Pikine (ouest), travailler à la création d’une banque nationale, dont l’une des missions sera de soutenir l’activité économique des femmes.
‘’Un guichet important dédié aux femmes sera créé’’ au sein de la future banque, que le gouvernement envisage de créer ‘’d’ici à juin 2024’’, a dit M. Ba lors d’une rencontre avec des associations de femmes de Pikine.
Cette banque nationale aura, entre autres missions, de soutenir l’activité économique des femmes en leur accordant des prêts à faible taux d’intérêt.
Les petits crédits auxquels elles recourent avec l’aide les établissements de microfinance sont insuffisants pour développer leur économie, a laissé entendre le Premier ministre.
‘’La microfinance n’a pas assez de moyens pour soutenir le développent des femmes. Elle pratique des taux d’intérêt usuraires qui plombent vos économies’’, leur a dit Amadou Ba.
RECALE AU PARRAINAGE, OUSMANE KANE DENONCE DES VOIES DE RECOURS LIMITEES
Le candidat de l’Union sacrée du Sénégal (opposition) à l’élection présidentielle du 25 février, Ousmane Kane, recalé au parrainage par le Conseil constitutionnel, a dénoncé samedi à Mbour (Thiès, Ouest)
Mbour 31 déc (APS)- Le candidat de l’Union sacrée du Sénégal (opposition) à l’élection présidentielle du 25 février, Ousmane Kane, recalé au parrainage par le Conseil constitutionnel, a dénoncé samedi à Mbour (Thiès, Ouest), les “voies de recours limitées”, des candidats dont les dossiers ont été rejetés à ce niveau de la course pour la magistrature suprême.
”Je continue de dénoncer le manque de transparence, les manipulations du système électoral et les voies de recours limitées qui pourraient remettre en cause l’intégrité et la crédibilité du processus qui doit conduire à l’élections présidentielle de Février 2024”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse faisant suite au rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel.
”Le 26 Décembre, en lieu et place des 44.000 parrainages requis par la loi, le Mouvement Union Sacrée a déposé avec documents à l’appui, 61.000 parrainages. La Commission de contrôle des parrainages a émis un reçu pour 53.000 parrainages seulement“, a-t-il affirmé.
”La différence enregistrée de 8.000 parrainages arbitrairement déduits de notre total est en elle-même sujette à contestations“, estime, dès lors, Ousmane Kane.
Il a ajouté que son mouvement a “bel et bien déposé sa caution auprès de la Caisse de dépôt et de consignations“, contrairement à ce qui se dit dans des médias.
”Le 20 décembre, nous avons déposé un chèque de caution de 30 millions (FCFA) auprès de la Caisse de dépôts et de consignations qui, le 21 décembre, a issu la quittance ici disponible pour consultation, certifiant ainsi la disponibilité et l’immobilisation de ces fonds auprès d’une banque de la place“, a-t-il précisé encore.
De ce fait, il s’engage à ”continuer de se battre pour que le système électoral sénégalais retrouve son lustre d’antan“.
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LA KORA N'EST PLUS AUX SEULS MANDING
Bien que défendant cet art dans sa forme originale, il estime que les manding ne devrait plus considéré la kora comme leur priorité à eux tout seul, mais une propriété désormais de tous les Africains, à commencer par tous les Sénégalais.
Descendant de griot de père en fils, Sirifo Kouayaté est conscient de cette culture de la tradition orale est en train de perdre de plus en plus ses racines d'origine puisque la politique est passé par là. Mais Sirifo qui est originaire de la Casmance a une autre approche des choses.
Le griots authentique des origines tant à être substitué par des griots flatteurs, laudateurs d'hommes politiques afin d'être dans de bonnes graces, en ne dissant pas la vérité. Et cela, Sirifo Kouyaté le réfute catégorquement. Lui veut défendre l'art des origines.
Griot et koriste très connu en Espagne et ailleurs en Europe, après plus de 30 ans de carrière en Europe, il cherche à prendre sa place dans son pays natal, le Sénégal depuis quelques années.
Bien que défendant cet art dans sa forme originale, il estime que les manding ne devrait plus considéré la kora comme leur priorité à eux tout seul, mais une propriété désormais de tous les Africains, à commencer par tous les Sénégalais.
La preuve, l'hymne national du Sénégal en faire une belle référence. Récemment, il a ouvert avec son neveux le concert slam intitulé : "Quand personne ne se souvient" au Centre culturel espagnol de Dakar.
C'est en marge de ce concert que nous l'avions à nouveau interrogé, une deuxième fois.
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KEMI SEBA DIT TOUT SUR TALON
Roi, pilleur, predateur, oligarque Patrice Talon. qui musellent les millions de Beninois semblent preplexe a un Kemi Seba qui n'a pas sa langue dans la poche
iGFM - (Dakar) La compagnie Air Sénégal annonce dans un communiqué une pénurie de kérosène à l'aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD).
Une situation qui a poussé la compagnie à mettre en attente plusieurs vols prévus. En raison d’une rupture de pénurie carburant aviation (kérosène) annoncée à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass, plusieurs vols sont mis en attente ce jour :
HC331: Dakar- Casablanca
HC417: Dakar-Milan
HC331: Dakar-Cotonou
Les vols de cet après-midi seront également impactés et mis en attente :
HC303: Dakar-Abidjan
HC209: Dakar-Conakry
HC213: Dakar-Banjul
HC205: Dakar-Nouakchott
Air Sénégal présente ses excuses pour le désagrément impactant toutes les compagnies aériennes à Diass et prend actuellement toutes les dispositions nécessaires pour pouvoir assurer les vols.