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25 juin 2025
AUGMENTATION DU PRIX DU PAIN, LE GOUVERNEMENT EN DÉSACCORD
L’allusion faite par la Fédération des Boulangers concernant l’augmentation du prix du pain n’est pas envisageable. Le gouvernement, via son ministère du Commerce a réagi à cette annonce.
L’allusion faite par la Fédération des Boulangers concernant l’augmentation du prix du pain n’est pas envisageable.
Le gouvernement, via son ministère du Commerce a réagi à cette annonce.
« Lors d’une conférence de presse, des syndicats de boulangers ont fait état d’une possible augmentation du prix du pain. Face à cette déclaration, le Ministère du Commerce, de la Consommation et des PME informe le public qu’aucune augmentation des prix du pain n’est envisagée par le Gouvernement ».
Et « pour rappel, le prix du pain est sous le régime de l’homologation et sa révision obéit à une procédure particulière, qui se déclenche par la saisine de la Direction du Commerce intérieur, par les acteurs souhaitant une modification de prix accompagnée des justificatifs y afférents. A ce jour, aucun cadre de prix n’a été déposé pour une éventuelle réévaluation du prix du pain ».
Le ministère du Commerce souligne également que le gouvernement sénégalais a consacré entre 2022 et 2023, « soixante (60) milliards de francs CFA pour la stabilisation du prix de la baguette de pain de référence à 175 frs CFA en lieu et place d’un prix projeté à 325 frs CFA ».
Le ministère du Commerce, de la Consommation et des PME dit renouveler toute sa disponibilité aux acteurs de la boulangerie « pour une prise en charge optimale de leurs préoccupations dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat des consommateurs ».
DÉCÈS DU JOURNALISTE MAMADOU ALIOU DIALLO
Le journaliste Mamadou Aliou Diallo, correspondant du quotidien Le Soleil à Kolda (sud), est décédé mercredi des suites d’une maladie
Dakar, 18 oct (APS) – Le journaliste Mamadou Aliou Diallo, correspondant du quotidien Le Soleil à Kolda (sud), est décédé mercredi des suites d’une maladie, à appris, l’APS de plusieurs sources locales.
Mamadou Aliou Diallo a été admis à l’hôpital régional de Kolda depuis plusieurs jours.
La presse locale et plusieurs bonnes volontés s’organisaient pour son évacuation dans une structure sanitaire à Dakar.
Il a finalement rendu l’âme ce mercredi à Kolda où il sera inhumé le même jour.
Décrit comme un journaliste « brillant, discret et serviable », Diallo a, par le passé, exercé dans plusieurs organes de presse et agences de presse internationales.
SANDIARA, UN EXEMPLE A COPIER D’APRES LE PNUD
La commune de Sandiara est l’une des collectivités qui a le plus changé de visage ces sept dernières années
Le modèle économique de la commune de Sandiara qui a permis de trouver plus de 6 mille emplois est un exemple à répandre à travers le territoire national. Une délégation du Pnud, en visite hier dans la commune, considère Sandiara comme un échantillon qui devrait être copié par les autres collectivités locales
La commune de Sandiara est l’une des collectivités qui a le plus changé de visage ces sept dernières années. Cette localité qui était une communauté rurale dont l’unique ressource était le marché hebdomadaire est devenue urbanisée grâce aux investissements publics et privés de plus de 65 milliards de nos francs. Aujourd’hui, la commune dispose d’une zone économique spécialisée avec 16 usines, un port sec d’une capacité de stationnement de 2 000 camions assurant le corridor Dakar-Bamako, une zone agricole, un lycée moderne et un institut islamique.
Maintenant la commune a complètement changé de figure, grâce à ces investissements qui ont créé plus de 6 mille emplois directs, faisant reculer le chômage. Lors de la visite du programme des Nations unies pour le développement (PNUD), les responsables ont exprimé leur satisfaction du modèle de la commune de Sandiara. A en croire Médoune Guèye, chef d’équipe de l’unité de gouvernance, Sandiara est une réussite en matière de décentralisation mais aussi de gestion des collectivités territoriales. «Nous avons réuni l’ensemble des maires qui viennent de différents horizons pour partager leurs expériences. Le Pnud accompagne le ministre des Collectivités territoriales dans l’approfondissement de la politique de décentralisation sur des questions liées à la planification sur des questions sociales spéciales. Nous avons quelques communes pilotes avec qui nous travaillons, notamment la commune de Sandiara, Mont Rolland, Bargny, Ndiafat et Ndiob. Dans notre prochain programme, nous avons comme cibles des communes qui sont dans les zones frontalières. L’idée de ce forum était de partager les différents outils sur l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, sur la mobilisation de ressources et de partenariat », a soutenu le chef d’équipe de l’unité de gouvernance du PNUD
Durant la matinée, la délégation du PNUD, accompagnée des élus locaux du département de Mbour, ont visité quelques usines qui sont installées dans la zone économique spécialisée (ZES), le port sec, le lycée et le centre islamique moderne. L’installation de ces infrastructures a facilité l’urbanisation de la ville qui est devenue un lieu prisé par de nombreux villageois, le retour des enfants accentuant la démographie de la collectivité locale.
LA GRÉVE DE LA FAIM DE OUSMANE SONKO ET D'AUTRES SUJETS POLITIQUES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les quotidiens de ce mercredi 18 Octobre évoque la nouvelle grève de la faim d’Ousmane Sonko et la renonciation de l’Agent judiciaire de l’État à sa demande de récusation du juge ayant annulé la radiation de l’opposant du ficher électoral
Dakar, 18 oct (APS) – Les quotidiens annoncent une nouvelle grève de la faim d’Ousmane Sonko et la renonciation de l’Agent judiciaire de l’État à sa demande de récusation du juge ayant annulé la radiation de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud) du fichier électoral.
‘’J’ai décidé de reprendre ma grève de la faim pour exprimer ma solidarité avec nos vaillantes sœurs patriotes injustement arrêtées [et] protester contre ma détention arbitraire et […] celles de centaines de patriotes’’, écrit Libération en citant M. Sonko.
La reprise de sa grève de la faim est ‘’un moyen pour le détenu […] de maintenir son électorat en alerte’’, commente L’Observateur.
‘’L’enjeu, de taille, est simple à déchiffrer […] Privé de sa liberté d’agir, à cinq mois de l’élection présidentielle, avec ses [ennuis] judiciaires et l’incertitude de sa candidature, le maire de Ziguinchor ne peut se permettre de laisser le terrain médiatique à ses adversaires, et ses militants dans le doute’’, analyse L’Observateur.
Le Soleil rappelle que l’opposant accusé d’appel à l’insurrection et d’autres infractions à la loi avait mis fin à sa première grève de la faim à la demande du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
‘’L’affaire de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral […] connaît un rebondissement. L’Agent judiciaire de l’État s’est désisté de la récusation du juge Sabassy Faye’’, note WalfQuotidien.
Selon plusieurs journaux, le magistrat ayant jugé cette affaire en première serait le frère d’un adjoint du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, une raison avancée par l’Agent judiciaire de l’État pour remettre en cause sa partialité, affirment plusieurs journaux.
‘’Le juge de la cour d’appel de Ziguinchor n’aura pas à statuer sur une requête de l’Agent judiciaire de l’État visant à récuser le juge du tribunal de grande instance’’ de Ziguinchor, écrit Le Quotidien.
Si le défenseur des intérêts de l’État a renoncé à la demande de récusation du juge ayant annulé la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, ‘’c’est parce que cette procédure avait peu de chances’’ de succès, selon EnQuête.
‘’Avec l’acte de désistement, l’État va éviter non seulement un camouflet et une deuxième défaite qui aurait pu être néfaste pour son image, mais il va aussi concentrer ses efforts’’ sur l’appel que ses avocats feront de la décision du juge, ajoute EnQuête.
‘’On fera de notre mieux pour défendre notre titre’’, rapporte Record en citant le capitaine de l’équipe nationale senior de football du Sénégal, Kalidou Koulibaly.
Il y a un ‘’regain de confiance’’ au sein de l’équipe sénégalaise, observe Stades. ‘’Des certitudes en défense… de belles promesses au milieu du terrain’’, se réjouit le même journal.
UNE MENACE POUR LA SECURITE ALIMENTAIRE AU SENEGAL ET EN MAURITANIE
La sécurité alimentaire au Sénégal et en Mauritanie est menacée par la croissance de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson
Le rapport de Partner Africa sur les impacts positifs et négatifs réels et potentiels de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson relève des menaces sur la sécurité alimentaire au Sénégal et en Mauritanie. Cela à cause de la croissance de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson dans ces deux pays.
La sécurité alimentaire au Sénégal et en Mauritanie est menacée par la croissance de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson. C’est ce que révèle l’étude intitulée «Suivre le Poisson» menée par Partner Africa. Saluant la publication, Greenpeace Afrique renseigne que ce document met en lumière les impacts positifs et négatifs, réels et potentiels, de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson sur les différents acteurs de la chaîne de valeur des petits poissons pélagiques en Mauritanie et au Sénégal. Chargé de campagne océans de Greenpeace Afrique, Abdoulaye Ndiaye indique que le rapport met en exergue l’importance d'une gouvernance transparente et responsable des pêcheries de petits pélagiques et la nécessité de stopper l'expansion, voire de réduire les usines de farine et d'huile de poisson dans ces deux pays afin de garantir la protection des écosystèmes marins et des droits des communautés locales à la protection de leurs emplois. «Greenpeace Afrique a toujours soutenu que les métiers des communautés de pêcheurs, plus particulièrement des femmes transformatrices, devraient être protégés contre cette industrie destructrice de la farine de poisson afin d'éviter l'épuisement des stocks de poissons pouvant entraîner les communautés ouest africaines dans une insécurité alimentaire et une situation environnementale dommageable», a déclaré Abdoulaye Ndiaye.
Au-delà de l’impact négatif, Greenpeace Afrique souligne aussi que l’étude visait à fournir une vue d'ensemble des impacts réels et éventuels sur les métiers des différents détenteurs de droits dans la chaîne de valeur des petits poissons pélagiques. S’agissant de l'impact positif sur les moyens de subsistance et le droit au travail, le document indique que l’industrie de transformation artisanale des petits poissons pélagiques peut avoir un impact positif sur les droits de l'Homme des populations locales. «Elle a créé un nombre important d'emplois directs et indirects (formels et informels) tout au long de la chaîne de valeur, stimulant diverses activités économiques connexes pour les populations et les communautés côtières. Concernant le droit à la sécurité alimentaire, l’étude renseigne que lorsque les petits pélagiques sont transformés par des entreprises artisanales (femmes transformatrices) et vendus sur les marchés locaux, ils constituent une riche source de protéines pour la population locale», soulignent les enquêteurs. Selon eux, cela contribue au droit à la sécurité alimentaire, en garantissant l'accès à des aliments nutritifs. «Cependant, il est essentiel de noter que l'expansion rapide de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson menace les métiers de ces femmes transformatrices, mais soulève également des inquiétudes quant à son impact négatif sur les écosystèmes marins, la surpêche et les conflits potentiels avec les pêcheurs artisanaux qui dépendent de ces petits poissons pélagiques pour leur subsistance», lit-on sur le communiqué de Greenpeace Afrique.
CES GOULOTS A L’EPANOUISSEMENT DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES
Infections sexuellement transmissibles, grossesses et mariages précoces, violences domestiques, Les adolescents et les jeunes font face à d’énormes problèmes de santé.
Le 2e forum international sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (Sraj) a commencé depuis hier. Initiatrice de la rencontre, l’Ong Acdev espère qu’elle va contribuer à l’amélioration de l’accès des adolescents à des services complets de santé de la reproduction et adaptés à leurs besoins et préoccupations
Les adolescents et les jeunes font face à d’énormes problèmes de santé. Beaucoup d’entre eux ne sont pas conscients des maladies et infections qui les guettent. D’où le forum international qui leur est dédié pour parler des infections sexuellement transmissibles (Ist), les grossesses précoces et les violences domestiques. Au Sénégal, les résultats des dernières enquêtes démographiques et de santé (2017 et 2019) révèlent le taux encore élevé de mariages d’enfants et d’adolescents qui est à 30.5 ; le taux de grossesses précoces est estimé à 13,8%, la prévalence des infections sexuellement transmissibles est à 16,5% chez les adolescents âgés entre 15-19 ans et 29,3% chez les jeunes de 20-24 ans ; la prévalence des violences domestiques ou sexuelles chez les filles de 15-24 ans est de 28%.
LES JEUNES PRONENT UNE EDUCATION COMPLETE A LA SEXUALITE
Au Sénégal, la faiblesse courante des niveaux d'instruction, la vulnérabilité économique, les pesanteurs socioculturelles et certaines lois et politiques nationales entravent une bonne promotion de la Santé de la reproduction des adolescents et des jeunes, l'utilisation et la prestation de services de SRAJ. A cela s’ajoute le faible niveau de connaissances des adolescents sur les droits en santé sexuels et reproductifs (DSSR). L'accès et les taux limités d'utilisation de services de santé de reproduction et des méthodes contraceptives rendent donc nécessaire l'établissement d'une éducation complète à la sexualité (ECS) ainsi qu'un accès à des services de SRAJ de qualité. Directeur de la santé mère-enfant, Dr Amadou Doucouré affirme que la santé de l’adolescent constitue un enjeu stratégique pour l’atteinte des objectifs de développement durable. «La santé durant l’adolescence a un impact à toutes les étapes de la vie.
Ainsi, l’Etat a fait de la santé de l’adolescent une priorité de premier ordre, matérialisée à travers la promotion du capital humain de qualité, un des piliers fondamentaux du PSE», indique-t-il. Malgré les avancées notées dans la prise en charge des adolescents, il reste beaucoup de défis. Il s’agit de «la recherche-action, le financement, la coordination et les synergies entre les différents secteurs, l’amélioration de l’accès à l’information appropriée et aux soins adaptés aux besoins des adolescents et à une information de qualité à travers une communication intégrée. S’y ajoute l’amélioration de l’environnement social, législatif et réglementaire sur les sujets concernant les adolescents et la prise en charge holistique prenant en compte dans sa globalité les problèmes inter reliés de santé de la reproduction, de violences basées sur le genre, de santé mentale, avec un accent mis sur la prévention».
Représentant les jeunes, Arona Sow plaide pour une éducation sexuelle complète. Selon lui, pour des millions de jeunes du monde entier, le début de l’adolescence amène non seulement des changements corporels mais aussi de nouvelles formes de vulnérabilité aux violations des droits de la personne dans les domaines de la sexualité, du mariage ou de la grossesse. «Des millions de filles sont forcées à des relations sexuelles non consenties, ce qui les met en danger de grossesse non désirée, d’avortement et d’accouchement à risque ainsi que de contraction d’infections sexuellement transmissibles notamment le VIH», indique-t-il.
A l’en croire, la SRAJ doit être défendue, et cela passe notamment par l’accès à une éducation sexuelle complète. Pour sa part, le Directeur exécutif de l’Ong Acdev, Dr Cheikh Tidiane Athie souligne que pendant 12 années, son organisation permis à plus de 3 500 participants de plus de 21 pays de bénéficier de formations et d’expériences enrichissantes partagées avec plus de 200 chercheurs, professeurs d’université, des professionnels de santé et gestionnaires de programmes et de projets venant de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et du Canada. Selon lui, l’objectif du forum est de faire le lien entre action et recherche et de répondre à des problématiques concrètes en favorisant une réflexion et des échanges autour d’expériences originales.
170 MILLIARDS POUR RECAPITALISER LE GROUPE LA POSTE
L’annonce est du directeur général dudit groupe qui présidait hier, en collaboration avec la poste française, une table ronde sur la mobilisation de ressources des parties prenantes pour la mise en œuvre du Plan Stratégique d'Expansion de la poste
Le plan stratégique d’extension du Groupe La Poste est évalué à 170 milliards de FCFA. L’annonce est du directeur général dudit groupe qui présidait hier, en collaboration avec la poste française, une table ronde sur la mobilisation de ressources des parties prenantes pour la mise en œuvre du Plan Stratégique d'Expansion de la poste (PSE 2023- 2028)
Pour réussir la recapitalisation de la poste, l’Etat du Sénégal doit transformer ses créances en un apport nouveau. Cela évitera une trésorerie à décaisser et le groupe La Poste pourra être recapitalisée ainsi que toutes ses filiales. En effet, la société doit à l’Etat du Sénégal plus de 174 milliards de FCFA, alors qu’elle a besoin de 170 milliards pour être recapitalisée. Et pour que le bilan d’une société puisse être équilibré même s’il n’est pas positif, il faudrait au moins que l’apport en capital puisse permettre de résorber tout ce qu’il y a comme créance. Si on se réfère aux propositions faites dans le Plan Stratégique d'Expansion de La Poste (PSE 2023-2028), un document conçu comme étant un instrument de pilotage de la boite et qui est essentiellement piloté sur 3 axes, il faut mettre l’accent sur l’augmentation et la diversification de l’offre de services, la numérisation et l’amélioration de la gouvernance institutionnelle.
Ainsi pour une mise en œuvre de ce cadre, les acteurs se sont réunis hier pour voir comment faire pour trouver des possibilités de réalisation concrètes avec des financements à apporter autant par le groupe La Poste, par ses bailleurs naturels, que ce soit le ministère des Finances, le ministère des Télécommunications mais également par des partenaires financiers et techniques extérieurs comme le groupe La Poste de la France, ou l’agence française de développement. Selon le directeur général de la poste, il urge de sortir cette société de cette situation dans laquelle elle se trouve et pour cela, il faut moderniser les services, dynamiser l’activité, ce qui implique de chercher des financements.
Pour ce faire, Mohamadou DIAITE propose 4 projets dont une marketplace pour participer au e-commerce, la modernisation du centre de tri, la transformation de la filiale para bancaire en banque postale, et le quatrième projet porte sur le bureau de poste intelligent. Pour ce faire, il préconise de mettre l’accent sur la formation de renforcement des capacités des agents et sur le transfert de technologie à partir de partenaires techniques. Il ajoute aussi que ce sont des projets qui nécessitent la mise en œuvre de moyens technologiques importants de centre de tri. «Par exemple, si nous voulons l’automatiser, il va falloir acquérir de l’outillage, les ressources financières nécessaires à la fois pour renforcer la capacité du personnel que pour acquérir de l’outillage, mais aussi pour que ces capitaux puissent servir à recapitaliser nos filiales», précise le directeur.
Une course-poursuite entre tracteurs fait 3 morts à Tassette
C’est l’émoi et la grande tristesse dans la commune de Tassette. La cause, deux chauffards à bord de tracteurs ont heurté mortellement hier trois filles qui marchaient tranquillement au bord de la route pour rentrer chez elles dans le village de Tassette Peul. Rivalisant dans une folle course-poursuite, les deux conducteurs de tracteurs ont commis l’irréparable. L’un des engins a dérapé, foudroyant trois filles sur son passage. Deux d’entre elles sont mortes sur le coup, et la troisième a finalement succombé de ses blessures un peu plus tard. Il a été également enregistré deux blessés. Il faut noter que toutes les trois victimes sont issues d’une même famille. Elles étaient en classe de 5e au Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Tassette. Il s’agit de Aïssata Kâ âgée de 15 ans, Aïssata Kâ dite Aby et Amy Colé. Après le choc, les conducteurs de tracteurs ont pris la poudre d’escampette avant d’être finalement alpagués.
Deux talibés en prison pour meurtre
Nouveau rebondissement dans l'affaire du meurtre perpétré le 09 octobre passé dans la capitale du Mouridisme. Cette fameuse nuit du drame, F. Diagne, âgé seulement de treize ans et qui fréquente le "Daara" (école coranique) de Serigne Khadim Mbacké, avait perdu la vie lors de son transfert vers l'hôpital Matlaboul Fawzeiny de Touba. Blessé au thorax au couteau, le jeune talibé avait été découvert gisant dans une mare de sang. Mais les efforts des blouses blanches qui ont tenté de le sauver se sont révélés vains. C'est l'enquête ouverte par les éléments de la brigade de gendarmerie de Ndindy qui a pu déterminer les causes du drame après la capture des deux meurtriers présumés qui avaient pris la fuite. Il s'agit de M. Sow et P. Diouf. Dans sa déposition M. Sow (14 ans) a reconnu l’avoir poignardé avec l'aide de son complice présumé P. Diouf qui lui aurait prêté le couteau. Selon M. Sow, il s'était bagarré avec le défunt qui venait de tabasser son jeune frère, K. Sow âgé de huit ans. Mais quand il s'est battu avec sa victime, celle-ci lui avait infligé une déculottée avant qu'ils ne soient séparés. Il a surpris sa victime qu'il a poignardée à plusieurs reprises. Présentés au procureur, les deux jeunes gens ont été envoyés à la maison d'arrêt et de correction (Mac) de Diourbel après avoir été inculpés pour meurtre.
Aucune hausse du prix du pain n’est envisagée
La déclaration de syndicats de boulangers annonçant une possible hausse du prix du pain a suscité une inquiétude chez les consommateurs. Le ministre du Commerce Abdou Karim Fofana est monté au créneau pour rassurer les populations qu’aucune augmentation du prix du pain n’est envisagée par le gouvernement. A cet effet, le ministère du Commerce, de la Consommation et des PME rappelle que le prix du pain est sous le régime de l’homologation et sa révision obéit à une procédure particulière, qui se déclenche par la saisine de la Direction du Commerce Intérieur, par les acteurs souhaitant une modification de prix accompagnée des justificatifs y afférents. A ce jour, indique un communiqué parvenu à «L’As», aucune demande de révision du prix n’a été déposée pour une éventuelle réévaluation du prix du pain. Le ministère du Commerce, de la Consommation et des PME renouvelle, par ailleurs, toute sa disponibilité́ aux acteurs de la boulangerie pour une prise en charge optimale de leurs préoccupations dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat des consommateurs. Pour rappel, le gouvernement a consacréé entre 2022 et 2023, 60 milliards de francs CFA pour la stabilisation du prix de la baguette de pain de référence à 175 F en lieu et place d’un prix projeté́ à 325 F CFA.
Les députés en plénière demain
Après l’ouverture mouvementée de la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale, les députés sont attendus à l’hémicycle jeudi. Les parlementaires seront en séance plénière à 16 h pour la ratification des listes des membres des commissions permanentes
Bientôt 9 millions de litres d’eau par heure à Dakar
Grâce au projet Keur Momar Sarr 3 (KMS3), les problèmes d’approvisionnement d’eau à Dakar et à Thiès seront bientôt rangés aux oubliettes. En effet, le surpresseur de Mékhé, un booster, un accélérateur de pression, permettra d’injecter plus d’eau vers Thiès et Dakar, en un temps plus court. Charles Fall, Directeur Général de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), en compagnie de certains responsables de l’Agence Française de Développement(AFP), viennent de visiter les chantiers en cours de finition du KMS3. D’ailleurs les tests de mise en service ont commencé hier ; et ils vont se poursuivre graduellement. Avant l’installation du surpresseur, les compteurs affichaient 5 750 000 litres d’eau par heure arrivant à Dakar en provenance de Keur Momar Sarr. Mais avec le surpresseur, cette capacité va atteindre d’abord les 7 750 000 litres et à terme les 9 millions de litres par jour injectés entre Thiès et Dakar. Selon Charles Fall, l’ambition de départ de KMS3 était une capacité de 100 000 m3. Mais le président de la République, via le ministère de l’Eau et de l’Assainissement, a demandé à ce que cette capacité soit doublée. C’est ainsi que le projet de surpresseur, d’un coût de près de 10 milliards de Fcfa a été rajouté.
Arrestation de drogués
Adeptes de l’herbe qui tue, M. Ngom ainsi que I. Ndiaye et B. S. Guèye, habitant le quartier Grand Médine, avaient l’habitude de se retrouver ensemble pour prendre leur dose quotidienne. Cependant, ils ignoraient que les hommes du Commissaire Kébé des Parcelles assainies qui font des patrouilles régulières dans la zone étaient à leurs trousses. Ce qui a conduit à leurs arrestations au cours d’une descente inopinée dans la zone où ils ont été trouvés en train de griller tranquillement leurs joints de chanvre indien. Interpellés, ils ont été conduits au parquet pour détention et usage collectif de chanvre indien pour avoir reconnu auparavant les faits.
Deux dealers interpellés
Meissa F et A. Fall habitant respectivement Keur Massar et Parcelles sont actuellement dans les liens de la détention. Ils ont été alpagués au quartier Unité 26 par les limiers du Commissariat de Police de l’unité 22 avec 03 kilogrammes de chanvre indien. Interrogés sur la provenance du chanvre indien, les quidams disent avoir acquis la drogue à Ngathie Kaolack auprès d’un dealer dont ils ignorent le domicile fixe. L’aveu étant la reine des preuves, les susnommés ont été placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Cherté des fournitures
Les fournitures scolaires constituent encore un casse -tête pour certains parents d’élèves en banlieue. Ce qui a poussé le mouvement « Action » du Professeur Daouda Ndiaye à voler au secours des écoliers de la commune de Pikine-Ouest en distribuant 545 kits scolaires, au grand bonheur de la communauté éducative, au cours d’une cérémonie organisée pour la cause
Augmentation de 87% des cas d’abus sexuels sur enfants
L’organisation internationale WeProtect Global révèle, dans un rapport paru mardi, une augmentation de 87%, depuis 2019, du volume de signalements d’abus sexuels sur enfants en ligne dans le monde. Ce pourcentage correspond à 32 millions de cas, selon le National Centre for Missing and Exploited Children, cité dans le document. Intitulée «Évaluation mondiale de la menace», cette quatrième étude qui documente les risques auxquels les enfants sont confrontés en ligne en 2023, indique que «les environnements sociaux de jeux facilitent la rencontre entre adultes et enfants et l’échange de cadeaux virtuels accroissent considérablement ces risques.» Elle révèle une augmentation significative de l’extorsion sexuelle financière, avec des chiffres qui passent de 139 cas rapportés en 2021 à plus de 10 000 en 2022, ajoutant que « les garçons, moins conscients des risques que les filles, en sont les principales victimes». Les auteurs du rapport pointent du doigt le rôle des nouvelles technologies dans la menace. Les nouvelles technologies et leur usage en ligne font peser des menaces toujours plus lourdes sur les enfants. Depuis début 2023, les prédateurs utilisant l’IA générative pour créer des supports d’abus sexuels sur enfants et exploiter les enfants sont toujours plus nombreux, précisent-ils. Selon Iain Drennan, le directeur exécutif de WeProtect Global Alliance, les nouvelles capacités technologiques exacerbent les risques existants, et la situation ne diffère pas selon le pays.
Désistement de l’agent judiciaire de l’Etat
L’agent judiciaire de l’Etat (Aje) s’est finalement désisté de son action en récusation contre le juge Sabassy Faye qui a demandé la réinscription d’Ousmane Sonko sur les listes électorales. L’acte de désistement a été déposé hier, selon nos confrères de iRadio, alors que le premier président de la Cour d’appel de Ziguinchor devait statuer sur sa demande aujourd’hui. L’agent judiciaire de l’Etat, Yoro Moussa Diallo, avait motivé sa requête par le fait que le frère du président du tribunal d’instance de Ziguinchor Sabassy Faye, est adjoint au maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko.
500 millions F CFA en faux billets saisis
La brigade de recherches de Keur Massar s'est encore illustrée dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité dans la banlieue dakaroise. Cette unité de la gendarmerie nationale vient de débusquer une nouvelle mafia. Les hommes du major Abdoul Aziz Kandji ont démantelé un vaste réseau de faux-monnayeurs. Exploitant un renseignement, ces gendarmes en tenue civile ont surpris deux faussaires dans un appartement au quartier Firdawsi de Keur Massar, a appris Seneweb. La descente inopinée s'est soldée par la saisie de 500 millions FCFA en billets noirs. Les pandores ont mis la main sur une arme à feu et un véhicule de marque Ford Everest, selon la Division de la communication
348 migrants interpellés dont 30 femmes et 5 nourrissons
La Marine continue de traquer les candidats à l’émigration clandestine. Lundi, le patrouilleur Walo a intercepté deux pirogues transportant un total de 348 candidats à l'émigration irrégulière dont 30 femmes, 21 mineurs et 5 nourrissons. Les migrants ont été débarqués à Dakar et remis aux services compétents. Le même jour, les éléments de la Base navale Nord, à Saint-Louis, ont interpellé 164 candidats à l'émigration irrégulière lors d'une patrouille terrestre. Ils ont été mis à la disposition des services compétents.
QUE CACHE LA RECULADE DE L’AGENT JUDICAIRE DE L’ETAT ?
Dans un revirement inattendu, l’Agent judiciaire de l’État a renoncé, hier, à son action en récusation contre le juge Sabassy Faye du tribunal de grande instance de Ziguinchor. Tentative de décryptage d'une décision surprise
Dans un revirement inattendu, l’Agent judiciaire de l’État (AJE) a renoncé, hier, à son action en récusation contre le juge Sabassy Faye du tribunal de grande instance de Ziguinchor. Cette décision a été officiellement communiquée aux autorités judiciaires, mettant ainsi fin à un épisode tendu dans le procès très médiatisé d’Ousmane Sonko à Ziguinchor.
L’acte de désistement a été déposé devant le premier président de la Cour d’appel de Ziguinchor. Celui-ci devait statuer sur la demande de l’Agent judiciaire de l’état tendant à la récusation du juge Sabassy Faye. L’AJE avait soulevé des doutes relatifs à l’impartialité du juge Sabassy Faye, arguant que le président du tribunal d’instance de Ziguinchor avait des liens familiaux avec un adjoint à la mairie de Ziguinchor, une municipalité dirigée par M. Ousmane Sonko à qui la direction générale des élections a refusé de remettre des listes de parrainage pour sa participation à l’élection présidentielle de 2024.
Cette nouvelle procédure dans l’affaire des listes de parrainage de Ousmane Sonko, leader de l’ex parti Pastef, a jeté un éclairage sur les relations complexes entre la sphère politique et le système judiciaire au Sénégal. Alors que cette affaire continue de cristalliser l’attention du public, ce retournement de situation soulève des questions sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et l’équité des procédures judiciaires dans le pays.
A propos de la renonciation de l’agent judiciaire de l’Etat à sa demande de récusation du juge Sabassy Faye, certains juristes estiment qu’il est peut-être en train de corriger la faute commise aux yeux des observateurs nationaux et internationaux qui suivent de près le déroulement des actions de l’état de droit au Sénégal. D’autres avancent que solliciter une récusation sur la simple base qu’un juge est le frère d’un conseiller municipal du demandeur était trop léger pour passer. Par conséquent, l’Etat aurait sûrement voulu éviter une seconde défaite dans ce même dossier. Ces deux thèses sont avancées dans le landerneau politico judiciaire. « Seulement l’on peut se demander en réalité ce que cache la reculade de l’Agent judiciaire de l’Etat dans le dossier de la radiation des listes électorales du président Ousmane Sonko. L’Etat veut éviter un nouveau camouflet judiciaire parce que le président de la Cour d’Appel peut suivre la voie tracée par le juge Sabassy Faye.
L’Exécutif peine à contrôler des pans de la justice qui donnent l’impression de leur échapper. Mais nous pensons que la botte secrète du régime qui n’a pas dit son dernier mot pourrait venir de la cassation introduite par Ousmane Sonko dans l’affaire l’opposant au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang ». Lors du 1er jugement, Ousmane Sonko avait été condamné à 2 mois de prison avec sursis et une amende de 200 millions de frs en mai 2022 pour diffamation contre le ministre du Tourisme.
L’appel introduit en mai 2023 par les deux parties avait corsé la peine du leader de Pastef à 6 mois de sursis et un maintien des 200 millions d’amende. Une peine qui écarte de facto Ousmane Sonko de la Présidentielle de 2024. Seulement un avocat du leader de Pastef contacté par le Témoin indique que cette botte secrète du régime, la défense de Sonko l’a déjà envisagée. Elle s’est préparée en conséquence pour contourner tout obstacle que le régime mettra en place pour écarter leur client de la Présidentielle de 2024.
MIMI TOURE NE MENAGE PAS SA PEINE
Aminata Touré a séjourné à Vélingara dimanche, à Diaobé-Kolda-Moussori lundi et Soulabaly dans le département de Médina Yoro Foula hier. Partout où elle passe, Mimi est accueillie en reine.
Modou FAYE, Envoyé Spécial au Fouladou |
Publication 18/10/2023
Le leader du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (Mimi2024) est dans le Fouladou depuis dimanche dernier dans le cadre de ses tournées politiques. Aminata Touré a séjourné à Vélingara dimanche, à Diaobé-Kolda-Moussori lundi et Soulabaly dans le département de Médina Yoro Foula hier. Partout où elle passe, Mimi est accueillie en reine.
Après Matam le mois dernier, Aminata Touré a engagé une tournée dans la région de Kolda depuis dimanche dernier. Et c’est Vélingara qui a été la première étape de la tournée du leader de Mimi2024 et candidate déclarée à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Dans cette grande ville du Fouladou, l’ancienne Première ministre a, sous la conduite de son délégué régional au parrainage, Moussa Diao, et sa responsable départementale, Tening Baldé, procédé à des rencontres avec les responsables du département de Vélingara jusque tard dans la soirée. Des rencontres qui se sont conclues par l’adhésion de plusieurs responsables politiques de ladite localité. Le responsable départemental de Pastef Vélingara, Pape Guèye, avait fait le déplacement avec une forte délégation pour rendre une visite de courtoisie à Mimi Touré. Une visite qui semble confirmer le rapprochement visible entre Ousmane Sonko et Aminata Touré.
Diaobé et Kolda accueillent Mimi le lundi...
Vélingara maillé, Mimi a pris le lendemain la direction de Diaobé et du département de Kolda. À Diaobé, la candidate à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain est arrivé dans ce grand marché sous-régional vers les coups de 9 heures du matin. Accueillie par ses responsables et militants, Mimi a effectué des rencontres et des visites de proximités auprès de dignitaires de ladite localité. « Je tiens à féliciter les responsables de Diaobé pour leur travail en cours ! », s’est exclamée Aminata Touré dite Mimi, visiblement satisfaite de l’excellent travail abattu par ses éléments de Diaobé. Kolda a pris le relais de Diaobé dans l’après-midi de lundi. L’ancienne Première ministre, qui a été accueillie en fanfare, a procédé à des prises de contact. Il s’en est suivi une grande rencontre sur une place publique avec des milliers de personnes venues de partout dans Kolda. « Je félicite les responsables du département de Kolda pour les actions de parrainage en cours partout dans le département », a déclaré Mimi qui a également fait un crochet à Moussori.
FOULA : « LE DEPARTEMENT DE MEDINA YORO FOULA EST LE SEUL DEPARTEMENT DU PAYS QUI A ZER0 KILOMETRE DE GOUDRON ! »
Après Vélingara, Diaobé et Kolda, c’est le département de Médina Yoro Foula qui a accueilli Aminata Touré hier mardi. Le leader de Mimi2024, qui y est arrivée en début de matinée, a d’abord fait cap sur Soulabaly, une localité se trouvant dans le département de Médina Yoro Foula, avant de rallier le chef-lieu de ce département où elle a été accueillie par une importante foule sur la place publique de cette localité. Toutes les tranches d’âges notamment des femmes, des vieux, des jeunes dames, des jeunes hommes, des adultes étaient présentes dans la foule. Mimi Touré, aux anges devant l’accueil qui lui a été réservé, s’est adressé à l’assistance responsables en ces termes : « Je félicite les responsables Mimi2024 du département de Médina Yoro Foula et le coordonnateur départemental Algassimou Baldé pour leur engagement et l’important travail de parrainage en cours. » Envoyant une pique au pouvoir en place, Aminata Touré a dénoncé le fait que « Médina Yoro Foula est le seul département du pays qui a ZER0 kilomètre de goudron ! » « Cette injustice devra être réparée et l’énorme potentiel agraire et pastoral maximisé au bénéfice des jeunes et des femmes », a soutenu Aminata Touré. Après le Fouladou, Mimi Touré a mis le cap vers Tambacounda et Kédougou.