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8 juin 2025
LE RAPPEL A L’ORDRE FAIT PAR AMADOU BA AUX COMPAGNIES MINIERES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 4 Septembre rapportent le rappel à l’ordre fait par le Premier ministre aux compagnies minières, auxquelles Amadou Ba reproche d’abandonner les populations à elles-mêmes.
Dakar, 4 oct (APS) – Les quotidiens commentent le rappel à l’ordre fait par le Premier ministre aux compagnies minières, auxquelles Amadou Ba reproche d’abandonner les populations à elles-mêmes.
‘’Les entreprises minières s’enrichissent, les populations s’appauvrissent’’, titre L’info, ajoutant : ‘’C’est inacceptable pour Amadou Ba’’.
Le Premier ministre s’est inquiété de la qualité du niveau de vie des populations vivant près des zones minières, à l’occasion d’un salon international des mines, à Diamniadio (ouest).
‘’Les entreprises minières doivent comprendre qu’il est inacceptable de les voir prospérer lorsque les communautés [vivant près des mines] sont appauvries’’, ajoute L’info en citant le chef du gouvernement.
‘’Pour Amadou Ba, l’exploitation des ressources minières doit impérativement s’accompagner d’un mieux-être des communautés’’ vivant dans les zones minières, note Le Quotidien.
Le Premier ministre veut que ‘’les jeunes et les communautés puissent tirer profit des retombées de l’exploitation minière’’, rapporte Bés Bi Le Jour.
‘’Amadou Ba tance les sociétés minières’’, lit-on sur la une du Témoin Quotidien.
EnQuête fait état des ‘’nouvelles exigences d’Amadou Ba’’ pour les compagnies minières.
‘’Le Premier ministre a prévenu que le gouvernement ne tolérerait aucune violation de la loi et que les sociétés minières doivent respecter [leurs] obligations financières’’, lit-on dans EnQuête.
De ‘’belles idées’’
Concernant la politique, EnQuête signale que plus de 10 personnalités des partis politiques membres de la majorité présidentielle sont candidats à l’élection du 25 février 2024.
‘’Avec plus de 10 candidats à la candidature, dont au moins six maires de communes importantes, la majorité présidentielle court de sérieuses menaces’’, commente EnQuête.
‘’Entre de vrais opposants et des farceurs politiques, l’élection présidentielle ne manque pas de candidats’’, écrit Tribune, estimant que certains candidats veulent ‘’désacraliser la fonction présidentielle’’.
Certains d’entre eux ont de ‘’belles idées’’, mais ils ont du mal à ‘’convaincre’’ les Sénégalais, selon WalfQuotidien.
‘’Loin du populisme et du folklore, certains candidats sortent du lot avec un discours cohérent. Ils élèvent le niveau du débat […] Malgré cela, ils ont du mal à percer’’, observe le journal.
Selon L’Observateur, la direction générale des élections a enregistré 206 prétendants au mandat présidentiel.
‘’Accueil désagréable, manque d’infrastructures, recrutements pléthoriques d’agents non qualifiés…’’ titre L’As, selon lequel la ministre de la Santé, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a été interpellée sur ces sujets par les membres du Haut Conseil des collectivités territoriales.
‘’Après quarante-neuf mois de règne, c’est [maintenant] la traversée du désert’’, fait remarquer Le Soleil, concernant les performances de l’équipe nationale senior de football du Sénégal.
Il ajoute que ‘’c’est un euphémisme de dire que les Lions ne brillent plus des mille feux qu’ils avaient allumé au Cameroun en février 2022’’.
La rentrée scolaire prévue jeudi 5 octobre ‘’risque d’être compliquée à cause de moult facteurs, dont l’impraticabilité de plusieurs écoles à cause des eaux pluviales, du déficit d’enseignants et des menaces des syndicats d’enseignants’’.
LA CONTRIBUTION DE L’INDUSTRIE MINIERE DANS LE PIB EST PASSEE A 4,8% EN 2021
7eme édition du salon international des mines, L e Premier ministre a salué mardi les performances du secteur minier et sa contribution dans le produit intérieur brut.
La 7ème édition du salon international des mines s’est ouverte hier, mardi, à Diamniadio. Venu présider la cérémonie d’ouverture, le Premier ministre Amadou Bâ a magnifié la contribution du secteur minier dans l’économie nationale avant de plaider une meilleure gouvernance des mines et une redistribution équitable des richesses.
L e Premier ministre a salué mardi les performances du secteur minier et sa contribution dans le produit intérieur brut. Selon Amadou Bâ, le secteur minier grâce à son important potentiel tient un rôle de premier plan dans l’économie nationale. Ce qui explique la place qu’il occupe dans le PSE. « Les évaluations de la première décennie du PSE montrent que le secteur minier est un véritable moteur de croissance et un levier du développement économique et social. En 2021, le secteur minier a contribué à hauteur de 4,8 % du PIB. La production totale des produits miniers (ciment, acide phosphorique et engrais) est passée de 1 142 milliards en 2020 à 1 508 milliards en 2021 soit une hausse de 24 %... La valeur ajoutée du secteur extractif est passée de 598 en 2020 à 730 milliards en 2021 soit une hausse de 22%», a relevé Amadou Bâ. Ces performances sont portées par l'or avec 512 milliards soit 34% de la production totale, suivie du ciment, évalué à 341 milliards soit 22%, de l'acide phosphorique avec une production de 298 milliards soit 19%, des phosphates avec 79 milliards (5,3%), d'ilménite avec 74 milliards (5,1%) et du zircon 62 milliards (4,1%). De telles performances ont été possibles, selon le Chef du gouvernement, grâce à la mise en œuvre des projets et réformes phares du secteur, notamment dans les deux premières phases du PSE. En plus de cette contribution dans l’économie nationale, le secteur minier est une bonne niche de création d’emplois. C’est un secteur qui a vu l’effectif de la main d’œuvre passer de 9 508 à 11 213 travailleurs entre 2020 et 2021, pour une masse salariale de 101 milliards.
Pour compléter ce tableau reluisant, Amadou Bâ a souligné que les recettes fiscales « du secteur extractif s’élèvent en 2021 à 206 milliards (dont 190 milliards pour le secteur minier), soit 8% (dont 7,4% du secteur minier) des recettes budgétaires hors dons de l’État »
Aujourd’hui l’objectif à atteindre, selon le Premier Ministre qui cite le Président Macky Sall est le rééquilibrage de la gouvernance des ressources minérales. «L’atteinte de cette objectif passe par le maintien de l’attractivité du secteur et la promotion d’un partenariat mutuellement avantageux entre l’État, les investisseurs et les communautés hôtes ». Dans cette optique, une meilleure connaissance de la géologie et des potentialités minières est fondamentale afin d’arriver à une « meilleure prise en charge des enjeux et défis actuels et futurs », a dit Amadou Bâ.
Dans son discours, le chef du gouvernement a lancé un appel aux industries minières afin qu’elles observent davantage les meilleures normes d’exploitation. Ainsi, « elles contribueront à la viabilité des territoires à travers la valorisation des ressources, de façon à générer une croissance économique responsable, qui prend en compte le bien-être des populations et la protection de l’environnement ». La question de la gouvernance des richesses et de la répartition équitable des ressources est une équation à résoudre pour atteindre l’efficience et asseoir un mieux-être social des populations dans le cadre d’une redistribution équitable des ressources. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’engagement du Gouvernement à publier l’ensemble des conventions et contrats miniers signés «afin de permettre à tout Sénégalais qui le souhaite, d’avoir la bonne information et d’instaurer un climat de confiance entre les acteurs».
Toutefois, le Premier Ministre n’a pas manqué de rappeler aux entreprises minières leur responsabilité et leur devoir de participer à l’épanouissement des communautés autour des zones d’exploitation. Même s’il reconnait que des infrastructures utiles et importantes sont réalisées dans la cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise. « Les entreprises minières doivent comprendre qu’il est inacceptable de les voir prospérer alors que les communautés environnantes sont appauvries. Si les ressources naturelles, conformément à notre Constitution, appartiennent au peuple, leur exploitation doit assurément bénéficier aux communautés impactées et leur assurer une vie après la mine ».
UNE RENTRÉE SOUS HYPOTHÈQUE
4.200.044 élèves, dont 2.749.164 dans le public, vont démarrer les apprentissages jeudi 5 octobre 2023. Mais à 24h de l’effectivité de cette rentrée, la majorité des écoles risque de ne pas pouvoir accueillir leurs apprenants
Le Sénégal a tenu son Conseil interministériel sur la rentrée scolaire 2023 le 22 septembre dernier. Une rencontre qui a réuni tous les acteurs de l’éducation et qui a abouti à la prise de plusieurs décisions pour une rentrée sans faille. Seulement, malgré ces mesures du Premier ministre, cette rentrée scolaire qui aura lieu demain, jeudi 05 octobre, pour les élèves, les personnels enseignants et administratifs étant dans les établissements scolaires depuis le lundi 2 octobre, risque d’être compliquée à cause de moult facteurs dont l’impraticabilité de plusieurs réceptifs en raison des eaux pluviales, le déficit d’enseignants ou autres menaces des syndicats.
4.200.044 élèves, dont 2.749.164 dans le public, vont démarrer les apprentissages demain, jeudi 5 octobre 2023. Cependant, à 24h de de l’effectivité de la rentrée scolaire 2023-2024, la majorité des écoles risque de ne pas être à même de les accueillir. Des sites ont été envahis par les eaux pluviales. Il s’y ajoute que la pluie enregistrée hier, mardi 3 octobre, dans la capitale sénégalaise et d’autres régions, rend la tâche difficile aux acteurs.
Dans plusieurs écoles de Dakar, les enseignants ont déjà rejoint le chemin de l’école, le lundi 2 octobre. L’heure est à la préparation et au retrait des emplois du temps et la répartition de l’effectif des écoliers. Seulement, avec le prolongement de l’hivernage, ces derniers craignent que les parents ne laissent pas leurs enfants aller à l’école, le premier jour de la rentrée. Dans cette dynamique de préparation de la rentrée scolaire, dans la commune des Hlm, le désherbage s’est fait ; les salles de classes retrouvent leur lueur scolaire. Certaines salles ont déjà fait leur toilette. Dans la cour de l’école, plusieurs tables bancs sont parquées, pour les besoins de la réparation. Les acteurs de cette commune comptent accueillir les élèves, dès le premier jour. «La commune des Hlm est en train de faire le nécessaire pour une bonne rentrée. Plusieurs actions ont été entamées dans la commune dont le nettoyage des sites, la réparation de divers matériels scolaire», a lancé Ibrahima Ndiaye de la mairie des Hlm. Et de poursuivre : «nous avons la chance d’être dans des zones non inondables. Malgré la quantité importante des eaux pluviales, la sol retrouve toujours son état habituel».
Au niveau du corps enseignant, les instituteurs sont sceptiques, quant à l’attente des effectifs des classes dès le premier jour de l’école. «La rentrée n’a plus cet engouement, comme elle l’était avant, pour les élèves. Aujourd’hui, elle est banalisée par les pa rents et les élèves qui ne démarrent les cours qu’une à deux semaines voir un mois après la rentrée. Cette situation ne rend pas l’apprentissage facile. On est toujours obligé, en tant qu’enseignant, de faire un pas en arrière pour permettre aux élèves qui viennent d’arriver d’être à niveau, avec les autres», a déclaré la maîtresse Ndeye Fatou Ndiaye. Si au niveau de la commune des Hlm, le tempo est bon, à côté, dans celle voisine de Colobane, certaines écoles sont envahies par les eaux. La pluie d’hier (mardi) a rendu certains sites inaccessibles, accompagnés de routes impraticables. Dans ces zones qui longent le marché, la rentrée risque d’être compromise, tout comme dans certaines zones de la banlieue Dakaroise telles que Guédiawaye, Keur Massar et encore Pikine. Pour rappel à la date du 22 septembre dernier, lors du Conseil interministériel sur la rentrée scolaire 2023-2024, le ministre de tutelle, Cheikh Oumar Hanne, avait fait savoir que 318 écoles sont pratiquement sous les eaux dont 235 écoles élémentaires, 59 collèges et 24 lycées, sur 14.325 écoles et établissements scolaires que compte le Sénégal. Sur cet effectif, 13.529 établissements sont dans le public, répartis dans 16 académies et 59 Inspections de l’éducation et de la formation (IEF). Avec le prolongement de l’hivernage et malgré les campagnes de pompage initiées dans certaines zones comme Pikine et Keur Massar, le problème semble loin d’être réglé notamment dans la région-capitale sénégalaise.
DEFICIT D’ENSEIGNANTS ET MENACES DES SYNDICATS
Qui plus est, le manque/déficit d’enseignants dans le public est devenu la règle, depuis plusieurs années. Pour le personnel, on constate un déficit important. Une situation qui conduit à un effectif pléthorique d’élèves dans des salles de classe. Nonobstant le recrutement des 5 mille enseignants dans le public, pour résorber le gap, l’écart reste toujours important, à tel point que les syndicalistes l’ont inscrit dans leur plateforme revendicative. Hamidou Diedhiou, secrétaire général du SELS, lors d’un point de presse, a avancé : «il y a certes des efforts, mais le gouvernement doit s’activer à recruter d’avantage d’enseignants, d’atteindre les objectifs. Car, chaque année, il y a des enseignants qui vont à la retraite et qui ne sont pas remplacés ; la demande d’apprenants augmente aussi d’année en année. L’Etat doit prendre en charge tous ces paramètres car, si on augmente des salles de classes, on doit aussi recruter l’enseignant pour instruire ces élèves. Mais non ! On se débrouille avec les moyens du bord»
Aujourd’hui, le ministre de tutelle semble être en phase avec lui, car il a déclaré, lors du Conseil interministériel sur la rentrée, que «pour le personnel, on constate un déficit cumulé qui prend en compte les sorties temporaires, détachements, disponibilités et mises en position de stage, les sorties définitives, les retraités et les décès et les nouvelles créations d’établissement», a fait comprendre le ministre Hanne. Il faut aussi noter que parmi les chapes qui pourraient plomber la rentrée scolaire figurent également les menaces brandies par certains syndicats d’enseignants, en croisade contre les lenteurs et autres retards notés dans l’application des points d’accords signés avec le gouvernement, en février 2022. A l’instar du Saemms et du Cusems qui ne cessent d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur les conséquences prévisibles de la non-exécution des accords sur l’année scolaire.
THIERNO BOCOUM JETTE L’EPONGE
Le président du mouvement AGIR ne sera pas de la course à la magistrature suprême en 2024.
Le président du mouvement AGIR ne sera pas de la course à la magistrature suprême en 2024. En effet, Thierno Bocoum a expliqué la cause de son désistement par un problème de ressources nécessaires à une participation sérieuse à une élection présidentielle, précisant que celles existantes ne seront pas à la hauteur de l’ambition qu’il a déclinée. C’est à ce sens qu’il a dit décider de ne pas faire partie des auteurs d’une quelconque parodie politique en mimant une candidature. Par contre, concernant le choix du prochain candidat, il ne sera pas du reste. L’ancien député s’engage à mettre l’accent particulier sur le choix du futur locataire du 6 Av. du Pr Léopold Sédar Senghor.
« Nous avons pris la décision responsable de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2024 », a informé dans une déclaration le président du mouvement AGIR qui affirme avoir pris avec responsabilité sa décision. Et de confier en ce qui concerne les raisons de son désistement : « Nous avons évalué nos capacités à participer à l’élection présidentielle de 2024 depuis plusieurs mois. Nous avons conçu pendant des années un programme de société constamment mis à jour. ».
Poursuivant, il révèle : « Nous avons aussi travaillé à regrouper les ressources nécessaires à une participation SERIEUSE à une élection présidentielle. Ces ressources ont fait défaut. Celles existantes ne seront pas à la hauteur de l’ambition déclinée. »
Cependant, face aux divers défis qui attendent notre prochain président de la République, l’ancien parlementaire dit ne pas être du reste du choix du futur locataire du 6 Av. du Pr Léopolde Sédar Senghor. « Nous mettrons un accent particulier sur son choix en nous impliquant totalement et loyalement comme nous l’avons toujours fait de façon assumée », s’est-il engagé.
Et l’opposant de poursuivre : « Nous nous engagerons pour que la jeunesse soit au cœur des préoccupations de nos gouvernants. L’Afrique compte aujourd’hui la population la plus jeune au monde et cela nécessite un accroissement des investissements dans les facteurs de développement économique et social pour ne pas davantage alimenter les bombes sociales qui se déclenchent déjà dans les océans et les déserts. » « Nous nous engagerons pour une souveraineté à tout point de vue ainsi qu’une capacité d’autodétermination tenant compte des nos réalités socioculturelles et religieuses… afin de pouvoir créer un développement, harmonieux, endogène et concerté de notre pays », a-t-il conclu.
LES PATRIOTES VONT SAISIR LA COUR SUPREME ET LE TRIBUNAL DE ZIGUINCHOR
Dissolution de Pastef et radiation d’Ousmane Sonko - Dans la foulée de l’introduction de son référé-liberté auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême contre le refus de donner à leur leader des fiches de parrainages, les Patriotes reviennent
Dans la foulée de l’introduction de son référé-liberté auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême contre le refus de donner à leur leader, Ousmane Sonko, des fiches de parrainages, les Patriotes reviennent à la charge. En effet, selon le secrétaire national à la Communication du parti ‘’dissous’’ PASTEF/Les Patriotes, les avocats du maire de Ziguinchor viennent d’engager deux autres fronts dans ce combat qui l’oppose au pouvoir en place. El Malick Ndiaye a informé du dépôt deux recours devant la Cour suprême et le Tribunal de Ziguinchor pour contester la dissolution de leur parti Pastef/Les Patriotes et la radiation de Sonko des listes électorales.
L es patriotes n’entendent pas lâcher du lest dans le combat qui les oppose au pouvoir en place. En effet, après l’introduction du référé-liberté auprès de la Cour suprême avant-hier, lundi 2 octobre, contre le refus de la Direction générale des élections (DGE) de donner au candidat Ousmane Sonko la fiche de parrainages, les conseils du leader de l’opposition sont revenus à la charge. La défense du candidat de PASTEF ‘’dissous’’ vient d’engager deux autres fronts respectivement auprès de la Cour suprême et le Tribunal de Ziguinchor, pour contester la dissolution du parti de leur client et sa radiation des listes électorales.
Une information confirmée sur les réseaux sociaux par El Malick Ndiaye, secrétaire national à la Communication du parti des patriotes. «Le recours pour excès de pouvoir, suite à la dissolution du parti Pastef/Les Patriotes, a été déposé ce mardi 3 octobre 2023 à la Chambre administrative de la Cour suprême», a informé le secrétaire national à la Communication du parti PASTEF ‘’dissous’
Poursuivant, El Malick Ndiaye a ajouté, par ailleurs, que «le recours contre la radiation du président Ousmane Sonko sera déposé demain (ce mercredi, ndlr) au Tribunal d’instance de Ziguinchor…» Par conséquent, le membre du bureau politique du parti d’Ousmane Sonko invite les militants et sympathisants à rester attentifs. «En attendant, gardons nos cartes électeurs, préparons les équipes, ne parrainons personne pour le moment», a-t-il demandé.
SEPT NOUVEAUX MEMBRES INTEGRENT LE TRIBUNAL DES PAIRS DU CORED
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) a procédé, mardi, à Dakar, à l’installation de son nouveau tribunal des pairs, que viennent d’intégrer sept membres.
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) a procédé, mardi, à Dakar, à l’installation de son nouveau tribunal des pairs, que viennent d’intégrer sept membres.
La cérémonie a été présidée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.
Cheikh Malick Coly, adjoint du chef du service des sports du quotidien Le Soleil, Courani Diarra, directrice d’une agence de communication et formatrice à E-jicom, une école de journalisme et des métiers de l’Internet basée à Dakar, et Babacar Diop, ancien coordonnateur de Week-end Magazine, une publication du groupe Avenir Communication, font partie des nouveaux membres de cette instance d’autorégulation des médias.
Maïmouna Guèye, membre du directoire de la rédaction du journal Le Soleil, Cheikh Tidiane Ndiaye, ancien directeur de la rédaction de l’APS, Awa Thiao, journaliste à Sud FM, et Raki Noëlle Wane, cheffe de département à la RTS, ont également rejoint le tribunal des pairs du CORED en remplacement d’autres membres.
Lors de la cérémonie d’installation des nouveaux membres de cette instance, Mamadou Thior, le président du CORED, s’est réjoui du travail ‘’remarquable’’ des membres sortants.
‘’Le premier tribunal des pairs n’a vidé qu’une douzaine d’affaires. Celui qui vient de terminer son mandat a statué sur 41 affaires en trois ans, plus que le triple. En moyenne, plus d’une affaire par mois’’, a souligné Thior. Quarante et un avis ont été rendus par le tribunal sortant, à la suite de 15 plaintes reçues et de 26 ‘’autosaisines’’ du CORED.
Le tribunal a prononcé 44 avertissements et 15 blâmes au cours des trois dernières années, a recommandé deux droits de réponse et a prononcé 17 relaxes, après le traitement de dossiers concernant 50 entreprises des médias – des secteurs public et privé, selon Mamadou Thior.
‘’Retrait temporaire ou définitif de la carte nationale de presse’’
‘’Depuis 2014, c’est la troisième fois que le CORED procède à l’installation de son tribunal des pairs’’, a rappelé son président. Il a déploré le faible niveau de diffusion des décisions rendues, même s’il constate que ‘’les choses commencent à changer’’, certaines décisions ayant été publiées par des quotidiens et des sites d’information.
Le CORED invite les radios et les chaînes de télévision à faire de même. ‘’Face à cette catégorie de professionnels des médias qui ne respectent pas les règles’’ d’éthique et de déontologie des médias, le tribunal des pairs pourrait demander ‘’le retrait temporaire ou définitif de la carte nationale de presse’’ des contrevenants, a prévenu Thior.
Il a annoncé la création d’un prix de l’éthique et de la déontologie, qui sera décerné aux professionnels des médias les plus respectueux des règles qui encadrent le journalisme.
‘’Le tribunal des pairs, organe indépendant et autonome, a pour mission de juger les pratiques professionnelles et de sanctionner en cas de manquement aux règles éthiques et déontologiques’’, rappelle le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal, dans un communiqué.
Ousseynou Dieng, le directeur de la communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, a promis le soutien de la tutelle ministérielle du CORED à cette instance d’autorégulation.
‘’Notre département ministériel publiera, avant la fin du mois d’octobre, la liste de tous les organes de presse reconnus, qui qui respectent les critères obligatoires énoncés dans le code de la presse’’, a-t-il annoncé.
Voici la composition actuelle du tribunal des pairs du CORED :
Cheikh Malick Coly (Le Soleil)
Courani Diarra (formatrice)
Mamadou Cellou Diallo (photojournaliste, AFP)
Amadou Moustapha Diop (technicien audiovisuel, retraité de la RTS)
Babacar Diop
Tidiane Kassé
Maïmouna Guèye (Le Soleil)
Seynabou Diop Mbodji
Cheikh Tidiane Ndiaye
Ibrahima Souleymane Ndiaye
Awa Thiao (Sud FM)
Raki Noëlle Wane (RTS)
SERIGNE MOUNTAKHA PORTE LE COMBAT CONTRE L'EXTRÉMISME RELIGIEUX À TOUBA
Dans une déclaration rendue publique hier, le khalife général des mourides a donné des injonctions pour ceux qui doivent désormais venir enseigner ou gérer des mosquées à Touba
Dans une déclaration rendue publique hier, le khalife général des mourides a donné des injonctions pour ceux qui doivent désormais venir enseigner ou gérer des mosquées à Touba. Serigne Mountakha leur demande de suivre le chemin tracé par Serigne Touba Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme.
À Tivaouane, lors du dernier Gamou, le président de la République et le ministre de l’Intérieur ont insisté sur l’islam extrémiste qui se développe au Sénégal. D’ailleurs, à la veille du Magal de Touba comme du Gamou, des messages de dénigrements ont été notés sur les réseaux sociaux. Des attaques contre les organisateurs de ces rencontres religieuses étaient nombreuses. Touba ne prend pas la situation à la légère.
Le khalife général des mourides a pris une décision des plus importantes.
En effet, désormais, pour enseigner dans la ville sainte de Touba, il faudra suivre le chemin tracé par le fondateur du mouridisme. C’est l’injonction faite hier par le khalife général Serigne Mountakha Bassirou. ‘’Serigne Touba a tracé une voie pour la ville sainte de Touba. Un chemin que nous devons tous emprunter. Ce sera ainsi et pour toujours. Toute personne qui doit venir dans cette ville doit savoir que tout ce qui y fait s’appuie sur les injonctions. Nous voudrions que tout le monde le respecte. Ce que nous demandons ici n’est rien d'autre que la voie tracée par Serigne Touba. C’est ce que nous voudrions. Ceux qui doivent enseigner dans cette ville doivent respecter les injonctions de Serigne Touba. La première des choses à faire est de connaître qui est Cheikh Ahmadou Bamba. C’est quoi son projet de société ? Il faut que tout le monde sache qu’on n’enseignera ici que les enseignements de Serigne Touba. Ils prennent tout en charge’’, a expliqué le patriarche de Darou Minam dans une vidéo rendue publique.
Il a ajouté : ‘’Ils n’ont rien laissé en rade. C’est un enseignement complet, car il a tout pris en charge. Qu’il soit la charia ou la hakhikha. Il n’a rien laissé. Je ne parle même pas de la batiin (ce qui est caché), mais juste du zahir (ce qui est visible à l’œil nu). Son tout se résume à la voix divine. Que cela soit les interdits ou les injonctions d’Allah (SWT). Il faut qu’on soit des esclaves d’Allah. Rendons grâce à Allah (SWT) et de la meilleure des façons. Que notre vie soit ainsi.’’
Le guide s’est voulu très clair : ‘’À tous les talibés, tout a été dit par Serigne Touba. Nous n’avons rien à emprunter ailleurs. Il a pris tout en charge. Sur cette question, il a été béni par Allah (SWT). Donc, rendons grâce à Dieu et travaillons pour Serigne Touba. C’est le seul chemin à suivre. Toute personne désirant enseigner ici ou gérer une mosquée à Touba, devra désormais se plier à cette exigence de connaître le fondateur du mouridisme’’, a précisé le saint homme.
Avant de conclure en alertant : ‘’Nous ferons tout ce qu’il faut avec les moyens que nous disposons pour faire respecter cela. Quitte à y perdre la vie. Nous avons averti l’actuel gouvernement dans ce sens. Ils ont bien apprécié et adhéré à ce projet quand ils ont été informés. Au cas où il y aurait un manquement, de concert avec le gouvernement, nous allons trouver des solutions. Que tout le monde le sache ainsi. Il faut qu’on fasse dans cette ville ce que Serigne Touba souhaitait.’’