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18 août 2025
DJIBRIL WADE ANNONCE DES «LENDEMAINS MEILLEURS»
Ligue pro : Lutte contre la violence, maitrise du calendrier, La Ligue sénégalaise football professionnel (LSFP) a tiré un bilan «satisfaisant» de la saison bouclée ce samedi 19 août, avec la finale de Coupe de la Ligue remportée par Teungueth FC
La Ligue sénégalaise football professionnel (LSFP) a tiré un bilan «satisfaisant» de la saison bouclée ce samedi 19 août, avec la finale de Coupe de la Ligue remportée par les Rufisquois de Teungueth FC devant le Stade de Mbour. Le président de ladite Ligue, Djibril Wade a annoncé de «lendemains meilleurs» avec moins de violences, une bonne maîtrise du calendrier et de la programmation des compétitions.
La Ligue pro a terminé sa saison avec la finale de la Coupe de la Ligue remportée ce samedi 19 août, par Teungueth FC aux dépens du Stade de Mbour. Une occasion pour Djibril Wade, président de la Ligue sénégalaise du football professionnel de tirer un bilan satisfaisant de la saison qui, malgré les cas de violences notés, augure selon lui, de lendemains meilleurs.
«Nous sommes en avance. Sur les plus de 300 matchs, il y a eu des problèmes que dans six matchs. Un match en Coupe de la Ligue et cinq matchs en championnat. L’objectif de l’année prochaine, c’est d’avoir moins de cas de violence. Il faut y aller pas à pas, investir sur les supporters, et sur le public. L’Angleterre était plus chaud que nous mais ce pays a réussi le combat de la sportivité. Ce qu’on a vu aujourd’hui, lors de la finale de la Coupe de la Ligue, augure de lendemains meilleurs», soutient-il. Le président de la Ligue pro promet ainsi une meilleure maitrise du calendrier et de la programmation des matchs lors de la prochaine saison.
«On a pris des mesures depuis des années. L’année dernière, nous avons terminé la saison au mois de juin. Cette année, on devrait terminer en début juillet. Mais, il y a eu des évènements politico-sociaux qui ont occasionné un retard de 30 jours. L’année prochaine, nous allons terminer au mois de juin. Nous avons les meilleurs stades. Nous avons le stade Lat Dior mais aussi le stade Abdoulaye Wade. L’année prochaine, nous allons innover et jouer certains matchs au stade Abdoulaye Wade mais les grands matchs, c’est au stade Lat Dior ou a Mbour. Aujourd’hui, il faudra travailler à ce que les stades soient éclairés. C’est cela le problème du football sénégalais», note-t-il.
Le président Wade a, par ailleurs, saluer la percée des clubs issus des régions. « Le football est en train de se délocaliser. Aujourd’hui, Fatick est dans l’élite. Les équipes de Dakar et de Thiès sont en train de diminuer et celles de l’intérieur sont en train d’augmenter. Bientôt, nous allons faire le maillage du territoire national par d’autres clubs. Il va avoir bientôt un club à Matam, un autre à Tamba. Pourquoi pas à Kaolack et à Mbacké. Il y a de bonnes choses qui sont en train d’être faites à Diourbel. Bambey est venu en National 1. L’année prochaine, il peut accéder en Ligue 2 », a-t-il confié.
L’ETAT ACCELERE LA CADENCE POUR LA LIVRAISON DU BRT
Après quelques rotations tests, la veille lundi, place aux travaux d’essais statiques du BRT, démarrés hier, mardi 22 août 2023, et qui vont durer un mois.
L’Etat accélère la cadence en perspective de l’exploitation commerciale du Bus rapid transit (BRT), prévue fin 2023. Après quelques rotations tests, la veille lundi, place aux travaux d’essais statiques du BRT, démarrés hier, mardi 22 août 2023, et qui vont durer un mois.
900 milliards de FCFA, c’est l’estimation des pertes annuelles liées aux aléas du transport (embouteillages, accidents, pollutions de l’air…) dans la capitale Sénégalaise. «Dakar perd annuellement 900 milliards de FCFA dûs aux externalités négatives du transport qui se manifestent par la congestion, la pollution de l’air, les accidents de la route». C’est pour y remédier que le gouvernement, «sous l’impulsion du chef de l’Etat», a opté pour un «changement de paradigme», en orientant ses efforts «vers les transports capacitaires pour répondre aux besoins de la majorité des Sénégalais et des Dakarois». C’est dans ce cadre que le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD) a démarré hier, mardi 22 août, les essais statiques d’un des projets phares de transport de masse dans la capitale, le Bus rapid transit (BRT), en présence du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, et du directeur général du CETUD, Dr Thierno Birahim Aw, en perspective de son exploitation commerciale, prévue en décembre 2023. Un plan transformateur qui vise à «révolutionner la mobilité et l'environnement de la ville». En ce sens qu’il implique un changement de paradigmes guidé par deux principales stratégies : un investissement massif dans des infrastructures de transport efficaces et un développement territorial équilibré, pour faire de Dakar une capitale performante aussi bien sur le plan économique qu’environnemental.
UNE FLOTTE INITIALE DE 121 BUS, A ETENDRE A 150 ET 1000 EMPLOIS JEUNES ATTENDUS
Face à la presse, le directeur général du CETUD, Dr Thierno Biram Aw, explique le démarrage de ces essais qui marque un jalon technique important pour le BRT. «Le lancement des tests statiques pour le système BRT est une étape cruciale. En gros, il s’agit de tester, en fonction du cahier de charges, la performance du BRT, par rapport aux travaux d’infrastructures, par rapport à ses interfaces en stations…» Selon lui, il est prévu un mois de tests statiques qui seront suivis de tests dynamiques qui vont «inclure les installations avec l’ensemble des éléments systèmes et l’ensemble de la circulation générale, avant d’aller vers les tests de performance et la marche à blanc et la monté (la prise) en charge des voyageurs. Ces tests sont extrêmement importants et nous avons demandé l’accompagnement des populations pour que ça se passe dans de meilleures conditions», précise-t-il, soulignant que le Sénégal a choisi désormais de privilégier les transports capacitaires. Insistant sur l'importance de ces tests et le respect du délai de sa mise en service d'ici à décembre, M. Aw a révélé que le BRT va débuter avec «une flotte initiale de 121 bus, pour ensuite l'étendre à 150». En plus d’améliorer l'infrastructure de transport de la ville, le BRT offrira également des opportunités d'emplois à des jeunes sénégalais. «Le plus important, c’est que ces bus vont contribuer à la création d’emplois. 1000 emplois jeunes sont attendus ; des emplois pour des jeunes sénégalais qui sont en train d’être formés pour, demain, offrir une meilleure qualité de services aux usagers Dakarois».
LES CASSES LORS DES MANIFESTATIONS ONT COUTE 5 MILLIARDS DE FCFA A CE PATRIMOINE NATIONAL
Interpellé sur les casses des installations du BRT, lors des manifestations, il a évalué le coût à 5 milliards de FCFA. «Naturellement, les impacts des manifestations sont très lourds, ils sont estimés à 5 milliards de FCFA». Suffisant pour que le DG du CETUD appelle les Sénégalais à protéger le BRT, un bien qui leur appartient. «C’est l’occasion pour moi de rappeler que le BRT est un patrimoine sénégalais… Donc, faisons de ce patrimoine un bien commun. Et c’est l’occasion d’appeler à un esprit de responsabilité pour que ce patrimoine soit préservé. Les casses ont été lourds ; mais notre détermination est aussi forte pour livrer aux Sénégalais le service de transport qu’ils doivent avoir, qu’ils espèrent, en fin d’année, articulé au Train express régional (TER)», a soutenu Dr Thierno Biram Aw, satisfait du niveau d’avancement des travaux. «Et je peux vous dire que la communauté internationale salue, au plus haut niveau, les efforts du Sénégal pour faire le premier BRT au monde cent pour cent (100%) électrique, alimenté à l’énergie solaire. Le niveau d’avancement est très satisfaisant. Nous demandons au jeunes de faire de ce BRT leur patrimoine, car il sera l’outil privilégié de la capitale et leur donnera du travail».
150 VOYAGEURS TRANSPORTES PAR BUS, 12.000 PAR HEURE ET PAR SENS ET 300.000 PAR JOUR
Justement, concernant l’évolution du projet, M. Aw indiquera que les travaux d'infrastructure «sont exécutés à plus de 85% et 70% des bus sont déjà à Dakar. 54 sont déjà stationnés et nous recevront bientôt une vingtaine de bus supplémentaires. Globalement, courant novembre, l’ensemble du parc sera là». Au-delà du parc, ajoute le DG du CETUD, le BRT est un tout. «N’oubliez pas tout ce qui se passe autour du BRT : 40 km de réseau d’assainissement neuf, de l’éclairage public, de l’aménagement paysager et une meilleure répartition de la route, un meilleur partage de la voie. Donc, c’est tout cela le BRT». Bref, en termes de capacité, «ce BRT vise à terme plus de 300.000 passagers par jours». Le BRT peut transporter jusqu'à «12.000 voyageurs par heure et par sens. Chaque bus doit prendre 150 voyageurs, dans une situation de confort exceptionnel. Les bus sont climatisés, les temps de parcours seront respectés. Et nous allons travailler avec l’ensemble des autorités administratives, locales, la Police aussi, pour que les comportements des usagers soient à la hauteur des investissements consentis par l’Etat du Sénégal. Ça, c’est un réel défi». Et la presse et les populations aussi sont invités à «y contribuer, en tant que citoyens, pour voir comment cohabiter avec cette modernité», conseille Dr Thierno Birahim Aw qui encourage la jeunesse à se mobiliser et à adopter le BRT pour en faire son héritage et un outil de transformation de la capitale. De son coté, le Gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall a mis en garde contre les activités et occupations illégales sur l'emprise du BRT,
LES MARAICHERS DES NIAYES EXIGENT DES MAGASINS DE STOCKAGE
Des pertes considérables d’oignons ont été enregistrées l’année dernière. Plus de 100 tonnes ont été en fait enfouies, car les stocks qui étaient en souffrance dans la zone des Niayes, ont fini par pourrir.
Alors que les consommateurs attendentles 14.000 tonnes d’oignon annoncées par le gouvernement, à partir de ce 25 août, pour juguler la pénurie et la cherté des prix de ce produit de grande consommation sur le marché, les maraîchers des Niayes dénoncent la spéculation entretenue par certains acteurs. Aussi déplorent-ils le manque de magasins de stockage à l’origine de pertes d’énormes quantités de la production, comme ce fut le cas l’année passée où 100 tonnes ont pourri dans les champs.
Des pertes considérables d’oignons ont été enregistrées l’année dernière. Plus de 100 tonnes ont été en fait enfouies, car les stocks qui étaient en souffrance dans la zone des Niayes, ont fini par pourrir. La principale cause de ces pertes, notent les acteurs, reste le manque de magasins de stockages adaptés pour la conservation des produits maraîchers. A cela s’ajoute selon eux le surendettement des exploitants agricoles. Selon le président de la Fédération des producteurs maraîchers des Niayes (FPMN), Ibrahima Mbengue, «La pénurie qui sévit sur le marché n’est qu’une conséquence de la mauvaise politique agricole. Il n’existe pas d’unité de stockage de nos produits. Sur une exploitation de 20 ha, nous avons eu une production de 100 tonnes. C’est énorme. Mais, nos efforts ont été vains. Les dépenses effectuées nous ont conduits à notre surendettement. C’est l’organisation, la FPMN, qui a financé et encadré les paysans maraichers. Si nous étions parvenus à commercialiser nos récoltes, la filière oignon serait très prisée par les maraîchers». Dans la foulée, il révélera que sa structure regroupe 2700 producteurs de 60 villages, de Dakar à Saint-Louis, sans compter 30% de personnes qui bénéficient des retombées de leurs activités.
En vérité, la pénurie d’oignons qui est en passe de devenir récurrente au Sénégal n’épargne pas aussi la zone des Niayes. «L’année dernière, nous avons vécu la même situation que celle de cette année. Jusqu’à nos jours, les gens peinent à trouver une solution définitive à ce problème», regrette un producteur de la zone. Conséquence ; on assiste à une flambée des prix qui ne cesse d’inquiéter les consommateurs. Actuellement, le kilogramme de l’oignon est cédé à 1200 FCFA alors que le prix du kg au producteur est à 300 FCFA. M. Souaré, commerçant au marché de Niacoulrab, dira : «cette pénurie et la flambée des prix de l’oignon sont le fait de spéculateurs sans scrupule. Le vrai problème, c’est comment stabiliser les prix et assurer un approvisionnement correct du marché. Il appartient aux pouvoirs publics d’user de tous les moyens pour faire respecter les règles. Nous, les détaillants, n’avons aucune responsabilité dans cette pagaille». Malgré tout, certains commerçants et acteurs restent convaincus que la zone des Niayes, à elle seule, peut satisfaire les besoins du Sénégal en matière de produits maraîchers.
ÉPIDÉMIE DE CHIKUNGUNYA : PLUS DE 100 CAS DANS LA REGION DE KEDOUGOU
Des campagnes de sensibilisation et de prévention de la maladie de chikungunya auront lieu dans la région, selon Ismaïla Ndiaye.
La région de Kédougou (Sud-est) a franchi la barre des 100 cas de chikungunya depuis l’apparition de cette maladie sur son territoire au début de ce mois, a déclaré à l’APS le responsable du service régional de l’éducation et de l’information pour la santé, Ismaïla Ndiaye.
Trois cent soixante-dix cas suspects ont été recensés sur le territoire régional, selon M. Ndiaye. Il rappelle qu’un plan de riposte a été mis en place par la direction régionale de la santé de Kédougou pour détecter et recenser les cas de chikungunya. ‘’Nous avons élaboré un bon plan de lutte, pour une recherche active des foyers de contamination de la maladie de chikungunya’’, a assuré M. Ndiaye, précisant que la région médicale surveille la zone, l’aéroport de Kédougou notamment.
Des campagnes de sensibilisation et de prévention de la maladie de chikungunya auront lieu dans la région, selon Ismaïla Ndiaye. Le docteur Ababacar Mbaye, directeur régional de la santé de Kédougou, a annoncé, le 16 août dernier, que 47 cas de chikungunya avaient été recensés dans cette région en moins de deux semaines. ‘’Nous avons une épidémie […] de chikungunya, une maladie transmise par un vecteur qui ressemble à celui du paludisme par sa manifestation clinique. La chaleur qu’engendre cette fièvre peut dépasser 38 degrés, en plus des douleurs articulaires et musculaires, des céphalées aussi’’, a-t-il expliqué
Les cas de chikungunya ont été recensés dans les départements de Kédougou et Saraya. ‘’Les premiers cas ont été enregistrés à Dalaba et dans d’autres postes de santé du district sanitaire de Kédougou. Nous avons reçu ce matin 27 autres cas du district sanitaire de Saraya’’, a déclaré M. Mbaye.
Il assure que la direction régionale de la santé a pris les mesures nécessaires pour le traitement et le suivi des patients. ‘’Nous allons leur donner des antalgiques, tous les jours, pour faire descendre la fièvre. Nous avons prescrit un repos à toutes les personnes malades’’, a-t-il dit.
VERS UNE ANNEE SCOLAIRE 2023-2024 À RISQUE
Une année scolaire 2023-2024 mouvementée : voilà ce à quoi risque de se confronter l’école sénégalaise
Une année scolaire 2023-2024 mouvementée : voilà ce à quoi risque de se confronter l’école sénégalaise. Pour cause, à côté des menaces des syndicats d’enseignants comme le Saemss qui invitent l’Etat à satisfaire dare-dare ses principaux points revendicatifs signés d’accord partie, on retrouve une autre chape de plomb qui pourrait hypothéquer la tenue d’une année scolaire normalisée. L’on s’achemine en effet vers une élection présidentielle sous fond de fortes tensions.
L’année scolaire qui se profile risque d’être à coup sûr mouvementée. Pour cause, malgré les efforts accomplis de part et d’autre, un certain nombre de problèmes majeurs reste encore en suspens. Parmi ceux-ci, les lenteurs notées dans la satisfaction des points de revendications signés d’accord partie entre les syndicats d’enseignants et l’Etat. « Nous tenons à rappeler au Gouvernement du Sénégal que si des solutions urgentes ne sont pas apportées pour abréger les souffrances des enseignants décisionnaires, le syndicat fera de cette question son principal cheval de bataille dès la prochaine rentrée des classes », a tenu à avertir au cours du week-end écoulé le secrétaire général national du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire, El hadji Malick Youm. Il s’exprimait, le samedi 19 août, lors de réunion d’évaluation de l’organisation syndicale.
Selon M Youm qui étalait les points de friction : « En ce qui concerne la révision du statut des décisionnaires, au sortir de la rencontre technique du 26 juillet 2023 avec le ministère de la Fonction publique, nous fustigeons le dilatoire du gouvernement sur la signature du décret 74-347 du 12 avril 1974 modifié et le louvoiement sur la rétroactivité ». Non sans manquer de mettre en garde « le Gouvernement du Sénégal contre toute forme de retard ou d’exclusion dans le cadre du déroulement de la formation diplômante des enseignants à la FASTEF et dans les autres structures. »
Pour rappel, après près de trois mois de grève au début de l’année scolaire écoulée, le gouvernement et les syndicats d’enseignants avaient trouvé un accord le 26 février 2022. Sur ce, un Comité de suivi de l’accord composé de représentants du gouvernement, des syndicats d’enseignants, de la société civile, de la présidence de la République et du Haut Conseil du dialogue social avait été mis en place. Et le 18 juillet, lors de la convocation du Comité de suivi des accords, des engagements dynamiques avaient été souscrits pour arriver à la satisfaction des revendications des enseignants. Des acteurs sui restent sur le qui vive à l’approche de la rentrée des classes.
L’autre élément qui pourrait hypothéquer la tenue d’une année scolaire normalisée est le contexte politique. En effet, le Sénégal s’achemine vers une élection présidentielle en février prochain. Un scrutin parti pour être organisé sur fond de tensions entre le pouvoir et l’opposition. Pour cause, le Sénégal s’est engouffré dans une crise juridico-politique qui a déjà fini de secouer vigoureusement le système éducatif et cela à tous les niveaux. Comme l’ont démontré la paralysie des enseignements/ apprentissages, après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko dans le procès dit Sweet Beauty, le saccage des écoles, la fermeture des universités publiques et la suspension des cours dans plusieurs villes du pays. La forte tension qui ne s’apaise pas au sein du sérail politique risque, si l’on n’y prend pas garde, de perturber sérieusement le déroulement des enseignements-apprentissages, surtout avec cette année électorale marquée par u scrutin présidentiel à très fort enjeu.