SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
17 août 2025
VIDEO
QUELS SONT LES INTÉRÊTS DE LA FRANCE AU NIGER ?
Depuis le coup d’Etat du 26 juillet au Niger, Paris s’est beaucoup exprimée et reste très ferme envers les putschistes, sans toutefois s’investir directement. Tentative d'explication sur les motivations de la position française dans cette crise
Le Monde |
Pierre Lecornu et Félix Pommier |
Publication 23/08/2023
Depuis le coup d’Etat du 26 juillet au Niger, la France s’est beaucoup exprimée et reste très ferme envers les putschistes, sans toutefois s’investir directement.
Qu’est-ce qui motive la position française dans la crise au Niger ? Le 26 juillet, le président Mohamed Bazoum a été renversé, dans un coup d’Etat militaire, par le général Abdourahamane Tiani, l’ex-chef de la garde présidentielle. Depuis, la France s’est impliquée en demandant que M. Bazoum soit libéré et rétabli dans ses fonctions. Et si elle n’intervient pas directement, elle soutient tout de même une possible intervention armée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) au Niger. Alors, qu’est-ce qui pousse la France à agir ainsi, alors que d’autres pays, comme les Etats-Unis, ont adopté une ligne plus souple ?
Dans cette vidéo, nous explorons les raisons de cette implication. Militaires ? La France est le pays étranger qui dispose du plus grand nombre de soldats au Niger, environ 1 500, dont une partie vient des effectifs qui ont quitté le Mali et le Burkina Faso ces dernières années. Economiques ? Elle exploite aussi de l’uranium, par le biais de la société Orano, ex-Areva.
Deux autres pistes peuvent aussi expliquer l’attitude de la France : la diplomatie et la question migratoire.
Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, nous vous renvoyons au décryptage ci-dessous.
DÉCÈS DE PATHÉ DIAGNE
Le linguiste-éditeur et économiste sénégalais est mort mercredi, à Dakar, à l’âge de 89 ans. Il a été un connaisseur de la pensée de Cheikh Anta Diop dans ce qu’elle a de subtil, estime Alioune Sall « Paloma »
Le linguiste-éditeur et économiste sénégalais Pathé Diagne est décédé mercredi, à Dakar, à l’âge de 89 ans, a annoncé son neveu Mademba Ndiaye.
Né le 7 janvier 1934 à Saint-Louis du Sénégal, Pathé Diagne est « cet intellectuel de toutes les batailles pour les langues nationales, notamment aux côtés de ses compagnons Cheikh Anta Diop et Ousmane Sembène », a témoigné le journaliste.
Mademba Ndiaye a rappelé que c’est lui qui a « organisé le fameux colloque qui a permis au savant Cheikh Anta Diop, pendant des nuits, d’exposer sa pensée à l’Université de Dakar » en 1982.
Après le colloque du Caire de 1974, ce symposium à l’initiative des éditions Sankoré de Pathé Diagne est considéré comme l’une des rares occasions qui s’offraient à l’égyptologue Sénégalais pour répondre en profondeur sur l’ensemble de son œuvre devant des universitaires.
Alioune Sall « Paloma » a confié à l’APS que Pathé Diagne est un « homme pluriel qui présentait plusieurs facettes (…) un vrai chercheur (…) il n’y a plus de gens qui ont exploré les sciences humaines au Sénégal que lui ».
« Pathé Diagne est un désireux du partage. Il savait manier l’arme de la critique et des concepts », a poursuivi M. Sall saluant les « qualités de cœur et d’esprit » du disparu.
Alioune Sall, un neveu du disparu, a estimé que le Sénégal « a besoin des lumières et de la qualité du sociolinguiste qui avait une capacité à lire les réalités avec une audace intellectuelle surtout dans ces périodes aussi troubles que celles que l’on connait ».
Il a été surtout un connaisseur de la pensée de Cheikh Anta Diop dans ce qu’elle a de subtil, de fécond et de controverses, a poursuivi Alioune Sall « Paloma ».
« Il a été, sans jamais en tirer gloire, l’un des plus grands connaisseurs de Cheikh Anta Diop. Il lui a consacré un livre. Personnellement je pense que c’est l’ouvrage le plus éclairant et le plus édifiant sur la pensée de Cheikh Anta Diop avec tout ce qu’elle a suscité comme controverses et complexité », a-t-il souligné.
Dans un texte qu’il lui consacra en 1969, le journal Le Monde indiquait qu’il appartenait à une « famille de commerçants aisés ».
Après des études au lycée Faidherbe, dans sa ville natale, il prépara une licence de droit et une licence de lettres à l’université de Dakar.
En 1965, il soutint à Paris une thèse préparée sous la direction du professeur Maurice Byé. Cette thèse portait sur « l’intégration économique en Afrique occidentale ».
Désireux de mener à son terme cette double formation juridique et littéraire, il s’apprêta alors à passer un doctorat ès lettres à l’université d’Aix-en-Provence, après avoir achevé la rédaction d’un volumineux travail sur « l’adaptation des langues africaines à la modernité », indiquait encore Le Monde.
Cet historien des civilisations était le fondateur des éditions Sankoré.
Pathé Diagne était aussi le mari de la sociologue Fatou Sow, chercheure à l’IFAN et l’une des premières étudiantes de l’Université de Dakar, devenue l’université Cheikh Anta Diop.
PAR Omar Arouna
PATRICE TALON, UN PUTSCHISTE CONSTITUTIONNEL QUI DÉNONCE LE COUP D’ÉTAT AU NIGER
Si les coups d'État militaires, comme celui du Niger, sont manifestes et palpables, les "coups d'État constitutionnels" plus subtils, comme celui du Bénin, sont insidieusement corrosifs
Le 26 juillet 2023, alors que les nations africaines s'efforcent d'instaurer une gouvernance démocratique par le biais d'élections transparentes, le paysage est bouleversé. Le président du Niger, Mohamed Bazoum, a été arrêté, marquant le début du cinquième coup d'État militaire de la nation depuis son indépendance de la France en 1960. Cet événement, un affront à l'esprit de la démocratie, a reçu une condamnation mondiale, avec des piliers internationaux tels que les États-Unis, la France et la CEDEAO, entre autres, élevant leurs voix contre cet assaut, augmentant ainsi la crise nigérienne de 2023.
Cependant, les eaux de la politique internationale se sont encore embrouillées lorsque le président béninois Patrice Talon a élevé la voix contre le coup d'État au Niger, plaidant de toute urgence pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel nigérien et le retour au pouvoir du président Mohammed Bazoum "par tous les moyens necessaires, y compris par la force militaire". Pour ceux qui connaissent le milieu politique de l'Afrique de l'Ouest, la position de Talon était teintée d'ironie, un peu comme dans l'expression “c'est l'hôpital qui se fout de la charité”.
L'examen de la gouvernance de Talon depuis 2016 dévoile des manœuvres jugées contraires aux principes démocratiques. John Campbell, dans son blog sur le site du Council of Foreign Relations, a souligné en avril 2021 la manière dont Talon a, au cours de son mandat, systématiquement ébréché le cadre démocratique du Bénin. Il est accusé de supprimer l'opposition, de réquisitionner le système judiciaire et de restreindre la liberté des médias. En outre, l'analyse du Washington Post de Tyson Roberts met en évidence la mise en place par Talon de codes électoraux restrictifs et la suppression manifeste des opposants politiques. Ces actions ont abouti à la victoire prétendument éclatante de Talon lors des élections de 2021, où il a obtenu un score stupéfiant de 86 % des voix.
Qualifiées de "coups d'État constitutionnels", ces tactiques diluent habilement la démocratie sous couvert de légalité. Fait troublant, il ne s'agit pas de stratégies isolées. Plusieurs dirigeants africains, dont M. Talon, ont adopté cette approche pour consolider secrètement leur pouvoir, tout en veillant à ce que l'aide internationale ne soit pas entravée.
Si les coups d'État militaires, comme celui du Niger, sont manifestes et palpables, les "coups d'État constitutionnels" plus subtils, comme celui du Bénin, sont insidieusement corrosifs. Ne s'attaquer qu'aux manifestations apparentes sans comprendre la cause profonde n'est pas la solution. C'est pourquoi, alors que des personnalités comme Talon condamnent les coups d'État militaires, il est impératif que la communauté internationale procède à une évaluation critique de son propre bilan.
En effet, la complexité de la situation est illustrée par les événements survenus au Bénin avant l'incident du Niger. Ainsi, en mars 2021, des personnalités politiques de premier plan telles que Mme Reckya Madougou et Joël Aïvo ont été arrêtées sans justification claire. L'arrestation de l’ex-Garde des sceaux, ancienne ministre de la Justice, Reckya Madougou et celle du professeur et constitutionnaliste Joel Aivo, laissent particulièrement perplexe, compte tenu des distinctions qui ont été décernées à la première, notamment le "Woman of Courage Award" par le Département d'État américain et des mérites de l’universitaire. Qui plus est, le Groupe de Travail sur la détention arbitraire de l’ONU a déclaré l’arrestation de Madougou arbitraire et a appelé depuis dix mois à sa libération. De tels événements, juxtaposés aux élections législatives du Bénin en janvier 2023 et aux aspirations présumées de Talon à un troisième mandat, brossent un tableau sombre de l'avenir politique du Bénin.
Le constat est clair : qu'un coup d'État soit drapé de treillis militaires ou enveloppé dans le manteau de la légalité, il reste une cicatrice sur le visage de la démocratie. Il est temps que la communauté internationale aille au-delà des condamnations superficielles et se penche sur les complexités plus profondes qui façonnent l'avenir de la gouvernance démocratique en Afrique.
par Ciré Clédor Ly
UN APPEL PRESSANT POUR LA LIBÉRATION IMMÉDIATE D’OUSMANE SONKO
EXCLUSIF SENEPLUS - Taux de glycémie élevé, début d'insuffisance rénale... Son état s'est encore aggravé hier nuit, le plongeant dans une léthargie profonde toute la journée du 22 août. L'arbitraire a atteint ses limites
L’état de santé du président Ousmane Sonko s’est fortement détérioré hier nuit, au point que ni ses avocats ni son médecin personnel n’ont été autorisés à le voir.
Il convient de rappeler que nous parlons du leader le plus en vue de l’opposition sénégalaise, qui court un risque manifeste pour sa vie. Il avait été évacué de la prison de Sebikhotane, suite à une perte de connaissance, pour être interné au pavillon Teranga de l’hôpital principal.
Malgré la dégradation continue de son état, des instructions auraient été émises pour le sortir de l’hôpital et le ramener en prison. Ses avocats ont fermement contesté cette décision, en s'appuyant sur le droit à la santé, l'obligation d'assistance à personne en danger et la responsabilité inhérente à la mise en danger de la vie d'autrui. Notamment, certaines de ses affections comme un taux de glycémie élevé et le début d'une insuffisance rénale n'avaient pas été traitées. C'est dans ce contexte que le président Sonko a de nouveau sombré dans le coma et a été transféré en urgence en réanimation.
Lorsqu'il a repris conscience, il m'a informé qu'il ressentait une paralysie de toute la partie gauche de son corps. Il souffrait également des nombreuses injections reçues pour des perfusions urgentes.
Son état s'est encore aggravé hier nuit, le plongeant dans une léthargie profonde toute la journée du 22 août.
Hier, en le quittant, j'étais très inquiet. J'ai alors alerté l'opinion publique, soulignant l'urgence de sa libération - d'autant plus qu'il est un candidat sérieux à l’élection présidentielle dans 7 mois.
Les épreuves qu'il a subies, le risque imminent pour sa vie face à l'indifférence de ceux qui détiennent le pouvoir, seront gravés dans l'histoire. Lorsque leur règne prendra fin, qu'ils ne se cachent pas derrière l'État de droit ou d'autres préceptes fondamentaux.
J'appelle les autorités à vérifier l'état de santé du président Sonko et à le libérer. Sa vie est en jeu.
La situation de Cheikh Bara Ndiaye et Hannibal Djimme, eux aussi en réanimation depuis plusieurs jours, est également préoccupante.
Bassirou Diomaye Faye, Amy Dia Fadilou Keita et Maimouna Diéye entre autres, n'ont-ils pas aussi le droit d’être jugés dans des délais raisonnables ou libérés conformément aux exigences du pacte international relatif aux droits civils et politiques?
L'arbitraire a atteint ses limites.
Maître Ciré Clédor Ly est avocat, membre du collectif de la défense du président Ousmane Sonko.
LES INFRASTRUCTURES ET LES RÉPONSES DU GOUVERNEMENT A DES INTELLECTUELS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi 23 août 2023 intéressés aux infrastructures publiques et aux réponses de certains membres du gouvernement aux tribunes publiées par l’économiste Felwine Sarr et plusieurs personnalités sénégalaises et étrangères.
Dakar, 23 août (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux infrastructures publiques et aux réponses de certains membres du gouvernement aux tribunes publiées par l’économiste Felwine Sarr et plusieurs personnalités sénégalaises et étrangères.
Le Bus Rapid Transit (BRT), une infrastructure de transport de masse en construction dans la région de Dakar, va disposer dans un premier temps d’une flotte de 121 bus pouvant transporter chacun 150 passagers, annoncent Sud Quotidien et d’autres journaux.
L’exploitation commerciale du BRT va générer un millier d’emplois, et cette infrastructure va transporter en moyenne 300.000 passagers par jour, ajoute Sud Quotidien à la suite des tests effectués au cours de cette semaine.
Il rappelle, sur la base d’une promesse des autorités du pays, que le BRT sera mis en service à la fin de cette année.
‘’Nous avons un sentiment de bonheur et de fierté. C’est une belle réalisation. Elle impactera la mobilité à Dakar, où nous sommes confrontés à des embouteillages monstres aux heures de pointe. Nous remercions le président de la République pour cette réponse pertinente qu’est le BRT’’, rapporte Le Soleil en citant le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall.
Selon L’As, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) aurait pris une société britannique en flagrant délit d’exploitation d’un réseau de télécommunication sans autorisation.
Le directeur général de l’ARTP, Abdou Karim Sall, a ordonné à la société en question de procéder au ‘’démantèlement’’ de ses équipements installés à Diamniadio (ouest), dans un délai de quinze jours, annonce le journal.
‘’Sabotage’’
Kritik’ signale ‘’un manque criant de manutentionnaires et d’agents d’assistance’’ à l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), qu’il décrit comme ‘’un hub sous-régional en train de piquer du nez’’.
La société chargée de l’exploitation de l’AIBD ‘’n’entretient, ni ne renouvelle les infrastructure qui sont en fin de vie’’, lit-on dans le journal.
Le Quotidien signale des actes de ‘’sabotage’’ commis sur des ouvrages d’évacuation des eaux de pluie à Touba (centre). ‘’Pour l’ONAS (l’Office national de l’assainissement du Sénégal), qui se démène pour réduire les risques d’inondation, avec des investissements d’une cinquantaine de milliards de francs CFA fournis par l’État, le but inavoué de ces actes ignobles est de provoquer des inondations et, par ricochet, la colère d’éventuelles victimes’’, poursuit Le Quotidien.
‘’Pour désenclaver les régions à fort potentiel économique, le Sénégal a mis en place, depuis janvier 2022, un plan spécial de désenclavement portant sur plus de 2.500 kilomètres […] Sans tambour ni trompette, le plan spécial de désenclavement suit son cours’’, observe Libération.
L’As affirme que ‘’le palais [de la République] gronde’’. Il relaye les réponses servies par les ministres Yoro Dia et Abdou Karim Fofana à l’économiste et écrivain Felwine Sarr et aux auteurs d’une tribune demandant à Macky Sall de faire libérer Ousmane Sonko.
Le même journal ajoute : ‘’Yoro Dia a porté la réplique à Felwine Sarr, auteur d’un pamphlet publié lundi dernier, dans lequel il accuse Macky Sall d’avoir porté un grand coup à la démocratie sénégalaise. Le problème dans son texte, objecte le porte-parole de la présidence de la République, est que l’intellectuel défend une idéologique politique en avançant masqué.’’
‘’La réponse du gouvernement ne s’est pas fait attendre […] Le ministre du Commerce […] prend la défense du régime pour recadrer sévèrement les signataires’’ de la tribune demandant à Macky Sall de faire libérer Ousmane Sonko, rapporte Source A.
Des dattes étiquetées ‘’Don du marabout’’
‘’Les autorités se retrouvent sous le viseur d’une centaine d’intellectuels qui demandent la libération d’Ousmane Sonko. Cette sortie montre que ce pays est désormais divisé en proportions électoralistes’’, commente Le Quotidien.
Il signale, en parlant des auteurs de la tribune favorable à M. Sonko, que ‘’ce sont les mêmes qui exigent l’indépendance des juges qui suggèrent des arrangements avec le pouvoir judiciaire’’.
L’info évoque ‘’la riposte musclée’’ des ministres Yoro Dia et Abdou Karim Fofana.
Certains auteurs du texte doivent se rappeler que ‘’la séparation des pouvoirs […] reste un principe intangible de notre République’’, argue M. Fofana.
Selon plusieurs journaux, le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, aurai offert de l’eau minérale et des dattes à l’opposant Ousmane Sonko, afin qu’il mette fin à sa grève de la faim.
Selon L’Observateur, le don aurait été fait lors d’une visite rendue au guide religieux par des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, dont les anciens ministres Aïda Mbodj et Habib Sy.
‘’Serigne Mountakha Mbacké a chargé les leaders de Yewwi Askan Wi de dire à Ousmane Sonko de mettre fin à sa diète’’, rapporte Bés Bi Le Jour.
‘’Que les autorités nous facilitent l’accès à Ousmane Sonko, pour que nous puissions lui transmettre le message du khalife’’, note le même journal en citant Habib Sy.
‘’Le leader de Pastef va-t-il honorer le patriarche de Darou Miname ? Les leaders [de Yewwi Askan Wi] parviendront-ils à délivrer le message et la commission du khalife au prisonnier Ousmane Sonko ?’’ se demande Tribune.
Sous les coups de crayon du dessinateur de Tribune, la boîte de dattes porte l’étiquette ‘’Don du marabout’’.
PLUS DE 5 MILLIARDS DE FCFA DE PERTES
Les violentes manifestations liées à l’affaire Ousmane Sonko ont causé un lourd préjudice aux travaux du Bus Rapid Transit (Brt)
En présence du Gouverneur de la région de Dakar, Al Hassane Sall, le Directeur général du Conseil éxécutif des Transports urbains Durables (CETUD), Thierno Birahim Aw a procédé, hier, au lancement des essais du Bus Rapid Transit (BRT) en perspective de son exploitation commerciale. Thierno Birahim Aw en a profité pour regretter les préjudices des attaques perpétrées contre les chantiers du Brt qui sont estimés à plus de 5 milliards de Fcfa
Les violentes manifestations liées à l’affaire Ousmane Sonko ont causé un lourd préjudice aux travaux du Bus Rapid Transit (Brt). En effet, le Directeur général du Cetud, Thierno Birahim Aw, a estimé les dégâts à plus de 5 milliards de Fcfa. « Naturellement les impacts des manifestations sont très lourds. C’est l’occasion pour moi de rappeler à la population que le Brt est un patrimoine sénégalais. Nous sommes dans un changement de paradigme qui est en train de s’opérer par deux leviers principaux, l’investissement massif dans les transports capacitaires pour faire de Dakar une capitale performante à la fois économique et environnementale qui répond aux besoins des populations», affirme Thierno Birahim Aw
D’ailleurs, souligne-t-il, le BRT va générer plus de 1000 emplois. Au-delà des 1000 emplois, rappelle le directeur général du Cetud, le projet contribuera à mettre fin à la problématique de la mobilité urbaine. «Ce Brt vise 300 mille voyageurs par jour. Nous assumons du fait que nous donnons une priorité au transport capacitaire. Quand on prend 1200 véhicules par heure et par sens, le BRT va permettre de prendre plus de 12 mille voyageurs par heure et par sens. Et nous sommes mobilisés sur l’échéance donnée par le président de la République Macky Sall qui est de le mettre en service à la fin de l’année avec 150 bus au total», indique le Directeur général du Cetud.
A l’en croire, chaque bus va transporter plus de 150 passagers. «Ils voyageront dans une situation de confort exceptionnel. Les bus sont climatisés. Les temps de parcours seront respectés et nous allons travailler avec l’ensemble des autorités administratives, la police et la gendarmerie pour assurer la sécurité», indique le Directeur général du Cetud.
«LES INFRASTRUCTURES SONT REALISEES A 85% ET 54 BUS SONT DEJA A DAKAR»
Il rassure en outre sur le niveau d’avancement des travaux. «Les infrastructures sont réalisées à 85%. 54 bus sont déjà à Dakar. Au courant du mois de novembre, l’ensemble du parc sera à Dakar», souligne Thierno Birahim Aw.
Revenant par ailleurs sur la campagne d’essais, le Directeur de Cetud soutient que celle-ci permettra de vérifier la performance, la stabilité et la capacité du système de transport en mode nominal ou dégradé et aussi de vérifier le bon fonctionnement des équipements d’exploitation et l’ensemble des systèmes du BRT.
Pour sa part, le Gouverneur de Dakar se dit satisfait de l’exercice. Il s’agit d’une expérience « concluante et satisfaisante ». Conscient de l’importance du Brt, AlHassane Sall invite les populations à préserver l’ouvrage. «C’est une belle réalisation. Elle impactera la mobilité dans Dakar. Nous faisons face à des embouteillages monstres aux heures de pointe. Nous devons remercier le président de la République pour cette réponse pertinente qu’est le Brt. L’ouvrage est de grande qualité», a dit le gouverneur de la région de Dakar. A souligner que sur les 18,3 km du corridor BRT, 40 km de réseau d’assainissement sont construits, plus de 1400 lampadaires, 6 km de pistes cyclables, 23 stations autonomes en énergie solaire, 3 pôles d’échanges multimodaux, un Centre de contrôle et de maintenance des bus sur une superficie de 6 ha à Gadaye, un Centre de Gestion intelligente de la mobilité urbaine à Grand-Médine, un système de signalisation lumineuse pour la régulation du trafic automobile.
LA CINGLANTE REPLIQUE D’ABDOU KARIM FOFANA A L’ELITE INTELLECTUELLE
La pétition des principes oubliés», c’est le titre de la lettre signée par le porte-parole du gouvernement et adressée aux signataires d’une pétition sur l’arrestation d’Ousmane et la dissolution de son parti
Très remonté par la pétition signée par plus de 200 intellectuels et publiée ce weekend par la coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (COSEDDH) pour dénoncer l’arrestation d’Ousmane Sonko et exiger sa liberté, la réplique du porte-parole du gouvernement ne s’est fait pas attendre. Dans une note intitulée « AKF répond aux 142 : la pétition des principes oubliés », Abdou Karim Fofana donne un cours magistral aux signataires, professionnels du droit pour la majorité, sur la constitution et le principe de la séparation des pouvoirs.
AKF répond aux 142 : la pétition des principes oubliés», c’est le titre de la lettre signée par le porte-parole du gouvernement et adressée aux signataires d’une pétition sur l’arrestation d’Ousmane et la dissolution de son parti. Dans cette missive très salée, Abdou Karim Fofana donne un cours de droit à plus d’une centaine d’hommes et de femmes qui ont signé la pétition relative à la démocratie et à l’Etat de droit. Selon lui, ces sujets leur ont servi de prétexte pour appeler à la libération d’Ousmane Sonko «au mépris des principes de ce même Etat de droit». Pour le ministre du Commerce, ces signataires, par leur démarche, s’inscrivent dans la longue tradition du débat d’idées consubstantiel à notre démocratie, «s’éloignant ainsi, au moins momentanément, de l’apologie de la violence et de l’introduction de termes inappropriés tels que le vulgaire «Gatsa Gatsa» dans le débat public». Pis encore, «voir des intellectuels et professionnels du droit, pour la majorité des signataires, fouler aux pieds le principe de la séparation des pouvoirs», interpelle au plus haut niveau, selon le porte-parole du gouvernement.
Pour AKF, appeler le président de la République, par l’intermédiaire du garde des Sceaux, à demander au parquet de libérer un détenu inculpé par un juge d’instruction relève soit d’une méconnaissance du fonctionnement de la justice, soit d’une tentative d’entretenir un amalgame à dessein. Une offense que, dit-il, aucune des autorités suscitées ne fera à la justice. Par ailleurs, il dit avoir l’habitude «des amalgames et manipulations d’un groupe de politiciens signataires et de leurs alliés attitrés membres de la société civile qui cette fois, ont pu compter sur le renfort d’autres personnalités ainsi entraînées dans une démarche politicienne dont cette pétition n’est qu’un énième reflet». Faisant l’historique des faits, il déclare : «lorsqu’on lit la pétition, on a envie de demander aux signataires où ils étaient quand le prisonnier dont ils appellent à la libération, au mépris du droit, disaient à des jeunes «d’en finir avec Macky Sall et de le traiter comme Samuel Doe ancien Président libérien traîné par des putschistes dans la rue jusque sur une place publique, torturé et découpé en morceaux, en précisant que les jeunes sont bien entraînés et, dotés d’armes, chacun d’entre eux pourra mener à bien ce projet ?». Ou encore quand «il demandait à ses partisans de donner leur vie face aux forces de l’ordre dans ce qu’il appelle un Jihad ? Quand il appelait l’armée à prendre ses responsabilités, appel que son ex-parti réitérera dans un communiqué daté du 1er juin 2023 exhortant au coup d’Etat ?».
Poursuivant toujours ses questionnements, il demande : «que doit-on comprendre lorsque ces signataires qui se présentent comme des humanistes passent sous silence l’attentat sur un bus ayant causé la mort d’une jeune femme de vingt et un ans et d’une jeune fille de sept ans, à la suite des appels à l’insurrection du justiciable qui bénéficie de leurs signatures ? Lorsqu’ils restent muets sur les appels répétés au coup d’Etat et aux mouvements insurrectionnels rendus publics par le parti dont ils contestent la dissolution alors que ces actes ont constitué un manquement aux obligations des partis politiques figurant à l’article 4 de notre Constitution et à l’article 4 de la loi n°81-17 du 06 mai 1981 modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989 ?». Il s’indigne que des professeurs d’université détournent leurs regards face aux incendies de facultés et de bibliothèques universitaires ; quand des journalistes ne versent pas la moindre petite larme à propos du saccage du CESTI qui forme les femmes et hommes de médias de ce pays ; quand les chevaliers autoproclamés de la démocratie bénissent des pillages de commerces et de banques, des attaques sur des infrastructures névralgiques telles que des transports, des centrales électriques, des installations de distribution d’eau dans le but de paralyser l’activité économique du pays et installer le chaos».
Face à tous ces agissements contre l’Etat de droit, le ministre porte-parole du gouvernement estime que ces signataires devraient se féliciter que les refus de répondre aux magistrats, les tentatives d’installer un climat de terreur pour ne pas répondre à la justice ainsi que tous les actes de défiance, d’insurrection et de sédition n’aient pas prospéré. «Si, comme vous l’écrivez, vous êtes soucieux de l’Etat de droit, attachés à la paix, à la stabilité, à l’unité, à la concorde nationale, à la préservation des acquis démocratiques et au respect de la Constitution, reprenez les esprits», invite le ministre du Commerce avant d’inviter «les pétitionnaires qui sont de bonne foi» de se réjouir que la séparation des pouvoirs que leur pétition appelle à violer reste un principe intangible de notre république.
SERIGNE MOUNTAKHA DEMANDE A SONKO D’ARRETER SA GREVE DE LA FAIM
Visite de la coalition Yewwi Askan Wi à Touba? L’affaire Ousmane Sonko était au cœur de la visite de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi hier à Touba
L’affaire Ousmane Sonko était au cœur de la visite de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi hier à Touba. Selon nos sources, lors du tête-à-tête avec Habib Sy et Cie, Serigne Mountakha leur a dit qu’il recommande au maire de Ziguinchor d’arrêter sa grève de la faim.
En sus des actes politiques et des procédures judiciaires, la coalition Yewwi Askan Wi emprunte d’autres voies pour sortir l’opposant Ousmane Sonko de prison. C’est dans ce sens que Habib Sy et Cie se sont rendus hier à Touba pour rencontrer le khalife général des mourides. Selon certaines indiscrétions, Serigne Mountakha Mbacké, après avoir écouté religieusement ses hôtes lors d’un tête-à-tête, leur a dit qu’il recommande au maire de Ziguinchor d’arrêter sa grève de la faim. Mieux, ajoutent nos sources, le patriarche de Darou Miname a remis des dattes à la délégation pour qu’elle les donne à Ousmane Sonko, hospitalisé à l’hôpital Principal à cause de sa diète.
Pour le président de la conférence des leaders de YAW, Serigne Mountakha leur a fait savoir qu’il avait déjà entrepris des démarches allant dans le sens de trouver des solutions sur la situation. «Quand nous sommes venus parler avec le khalife pour essayer de voir avec lui quelles sont les possibilités de solution, il nous a fait comprendre, avec preuve à l’appui, qu’avant même notre arrivée, il était déjà là-dessus, parce que c’est une préoccupation majeure pour lui. Ousmane Sonko, c’est son fils, son disciple et lui, en tant que représentant de l’Islam, il parle au nom de tous les chefs religieux et toutes les familles religieuses du Sénégal», a fait savoir Habib Sy, précisant : «Le Khalife nous a envoyé vers Sonko, il nous a aussi confié un présent à lui remettre. Nous ne pouvons pas dire à l’instant ce que le Khalife nous a donné mais après avoir rencontré Sonko, nous allons nous adresser à la presse»
Toutefois, face aux journalistes, il a indiqué qu’il ne divulguera ni le message ni ce qui leur a été remis par le guide religieux. Devant la presse, Habib Sy a demandé à l’Etat de permettre à la délégation de rendre visite à Ousmane Sonko. «Le khalife a fait poser des actes. De plus, il nous a chargés de transmettre un message au président Ousmane Sonko et il nous a remis une commission pour lui. Nous éprouvons des difficultés pour rendre visite à Ousmane Sonko depuis qu’il est à l’hôpital. Nous demandons aux autorités de nous faciliter la visite à Sonko. Nous sommes porteurs d’un message et d’une commission du khalife général des mourides», a-t-il dit. Il faut souligner que Habib Sy était accompagné d’Aïda Mbodj, Malick Gakou, entre autres membres de YAW.
Préférence pour Abdoulaye Daouda Diallo
Le Coordonnateur de la Convergence pour l'Action et le Développement Social (CADS) et membre du Collectif pour la Défense des Intérêts de Keur Massar a affiché sans ambages sa préférence pour le président du Conseil Économique Social Environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo. Djiby Sow, dont la trajectoire politique a pris une autre tournure ces derniers mois en rejoignant la mouvance présidentielle après avoir longtemps été de l'opposition par le truchement du parti CREDI du Pr Hamadou Datt, trouve que l'ex-ministre des Finances du Sénégal est le meilleur choix pour la mouvance présidentielle. A l’en croire, son expérience politique, son leadership inspirant, sa vision progressiste et son intégrité font de lui un président potentiellement exceptionnel.Non sans indiquer qu'il est prêt à relever les défis qui attendent l'Etat. Prenant fait et cause pour M. Diallo, Djiby Sow trouve que ce dernier est en outre animé par un profond sens du devoir. Connu pour ses œuvres sociales à Keur Massar, M. Sow estime qu'avec son expérience, l'actuel président du CESE propose des solutions innovantes et pragmatiques pour améliorer la vie des Sénégalais. Soulignant dans la foulée que son parcours politique lui a permis de développer une connaissance approfondie des enjeux nationaux et internationaux.
Manque de talons de passeports
Il est dix heures du matin à la direction des passeports. L’endroit grouille de monde et les demandeurs, une centaine environ, attendent patiemment pour recevoir leur sésame. D’habitude, l’attente n’est pas longue. Mais ces temps-ci, les usagers vont devoir prendre leur mal en patience. Pourtant les agents du service se donnent toutes les peines du monde pour satisfaire les demandeurs, mais en vain. D’après les informations de Dakaractu, il y a une pénurie de talons de passeports depuis une semaine. Le stock n’a pas été en réalité renouvelé. Autrement dit, aucune commande n’a été faite pour satisfaire les besoins des citoyens. D’après certaines indiscrétions, « c’est l’usine chargée de la production des talons, implantée en Malaisie, qui connaît des perturbations entraînant cette tension ». Devant un tel fait, les travailleurs sont dans l’obligation de se concentrer sur ce qu’ils appellent «les cas urgents».
Le lieutenant-colonel Ismaila Niang reverdit à Ziguinchor
L’inspection régionale des eaux et forêts (IREF) de Ziguinchor prévoit de reboiser dans la région plus d’un million de plants pour régénérer les massifs forestiers casamançais, dont une bonne partie est perdue du fait de l’exploitation clandestine abusive, a révélé son chef, le lieutenant-colonel Ismaïla Niang. M. Niang a précisé que cette activité entre dans le cadre de la campagne nationale de reboisement. Plus d’un million de plants ont été produits. «Et nous devons faire plus de 200 hectares de reboisements massifs et plus de 30 hectares de reboisements linéaires », a déclaré l’IREF de Ziguinchor à l’Aps lors d’une activité de reboisement initiée à Bissine, dans la commune d’Adeane, département de Ziguinchor. Il relève une dégradation de l’environnement liée à l’homme avec la coupe abusive du bois, l’urbanisation galopante et les effets du changement climatique. Dans cette dynamique, a t-il indiqué, l’inspection régionale des eaux et forêts de Ziguinchor a installé une pépinière à Bissine pour permettre à ces populations réinstallées d’avoir une disponibilité en plants d’arbres et une facilité à mener localement des activités de reboisement. S’appuyant sur des études effectuées, le lieutenant-colonel Ismaïla Niang a indiqué que « 75% des ménages ruraux de la région tirent des revenus à partir de ces produits forestiers non-ligneux ». D’où, selon lui, « l’importance de renforcer ces produits fruitiers non-ligneux en accompagnant ces populations à les planter ».
Air Sénégal certifié IOSA
Bonne nouvelle pour la compagnie nationale Air Sénégal. Elle a obtenu la certification IOSA (IATA Operational Safety Audit). Cette certification délivrée par IATA (International Air Transport Association) est un label de qualité octroyé aux compagnies aériennes après un audit portant sur 1057 points de contrôle dans huit (8) domaines principaux. Selon un communiqué reçu à «L’As », l’audit a porté sur entre autres les systèmes de gestion de la qualité et la sécurité, y compris l’organisation de la compagnie, la maintenance des aéronefs, les opérations aériennes vol, ainsi que la formation des équipages techniques et de cabine, les opérations sol, le cargo, le centre de contrôle des opérations aériennes et la sûreté. Ce gage de qualité et de sécurité permettra à Air Sénégal de bénéficier de nombreux avantages sur le plan commercial et marketing tels que le renforcement de la sécurité et de la sûreté des opérations, l’amélioration de la qualité de service, la reconnaissance des compagnies aériennes et le développement interligne avec d’autres compagnies internationales et/ou alliances. A cela s’ajoutent les accords commerciaux (interline, codeshare…) avec les compagnies aériennes et organismes internationaux par des contrats corporate, la possibilité de devenir membre de l’organisation IATA (gage de crédibilité) -la baisse de la prime d’assurance. Se réjouissant de ce succès, le Directeur général Alioune Badara Fall soutient que cette certification permettra à la compagnie de nouer des partenariats importants pour offrir le meilleur à nos passagers.
Cheikh Bara Ndiaye maintenu en prison
L’affaire Cheikh Bara Ndiaye, chroniqueur à Walf Tv, a été évoquée hier devant la Chambre d'accusation de la Cour d'appel. Mais la Cour a suivi le réquisitoire du parquet qui demande le rejet du recours. Ainsi la chambre d'accusation a infirmé l'ordonnance de mise en liberté provisoire de Cheikh Bara Ndiaye accordée par le juge du 2e cabinet d’instruction. C’est dire que Cheikh Bara Ndiaye en grève de la faim à l’hôpital Principal va garder son mal en patience.
L’affaire El hadji Malick Ndiaye renvoyée
Restons à la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar qui devait trancher hier l’affaire El hadji Malick Ndiaye. Le parquet qui s’oppose à la liberté provisoire accordée au secrétaire national à la communication de Pastef, avait saisi la Chambre d’accusation. Finalement, la juridiction a renvoyé l’affaire au 12 septembre 2023. Après l’arrestation d’El hadji Malick Ndiaye pour une histoire d’audio dont il continue de nier la paternité, le procureur de la République avait requis le mandat de dépôt contre lui. Après l’écoute de l’audio dont un compatriote vivant à l’étranger dit être l’auteur, le juge d’instruction a placé El hadji Malick Ndiaye sous contrôle judiciaire. Arrestation pour délit de fuite Élargi récemment de prison, M. Ciss est à nouveau dans les liens de la détention. Il avait fauché trois personnes sur la route des Parcelles Assainies à hauteur de la Cité Soprim, avant de prendre la fuite croyant avoir échappé. Il ne s’imaginait pas que les éléments de la brigade de recherches de la Police des Parcelles assainies étaient à ses trousses. Il a été très vite interpellé après la plainte déposée par les victimes. Après son audition, M. Ciss a été déféré au parquet pour délit de fuite, défaut de permis de conduire, défaut d’assurance, blessures volontaires par accident de la circulation routière.
Trafic de drogue Un jeune couple qui s’adonne au trafic de drogue est tombé dans les filets de la police des Parcelles Assainies. R. Soumaré, âgée de 19 ans domiciliée à Saint-Louis et son amant D. Ndoye, habitant l’unité 6 des Parcelles assainies, ont été interpellés par les éléments de la brigade de recherches en possession de 72 volets de drogue. Selon nos sources, c’est au cours d’une patrouille que les limiers ont mis hors d’état de nuire ces trafiquants. Interrogés sur la provenance de la drogue, le couple qui avait nié ses activités illicites est passé aux aveux. Ils seront déférés au parquet pour détention et trafic en association de drogue.
Macky Sall à Johannesburg
Macky Sall a repris les airs. Sur invitation de Cyril Ramaphosa, président de la République d’Afrique du Sud, le Président Macky Sall va prendre part au 15e Sommet des BRICS, groupe de pays émergents qui comprend le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Le sommet va se tenir les 23 et 24 août 2023 à Johannesburg. En marge du Sommet, le Président Sall, en sa qualité de co-président du Forum sur la coopération sino-africaine, participera à une réunion sur le partenariat Chine-Afrique. À son départ, le Chef de l’Etat a été salué par le Premier ministre et d’autres autorités civiles et militaires. Ainsi, Macky Sall aura l’opportunité de participer à cette session avec comme thème : « Les BRICS et l’Afrique : partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif».
Précisions du secrétaire général national du Saes
Dans un article paru hier dans nos colonnes sur la reprise des cours en présentiel à l’université Cheikh Anta Diop (Ucad), nous avons attribué par mégarde le communiqué de presse du Saes Campus de Dakar au secrétaire général national du Syndicat autonome de l'enseignement Supérieur (Saes), David Célestin Faye. Il a saisi «L’As » pour préciser qu’il n’est ni de près ni de loin concerné par le communiqué rendu public par le Saes Campus de Dakar. M. Faye souligne que le Saes campus de Dakar est différent de la structure qu’il dirige. Par conséquent, la rédaction de « L’AS » présente ses excuses au secrétaire général national du Saes, David Célestin Faye, pour les préjudices.
Kaolack : 800 éléments du GMI pour le Gamou de Médina Baye
Huit cents éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) de la Police nationale seront mobilisés pour assurer la sécurité des biens et des personnes lors du Gamou annuel de Médina Baye prévu vers la fin du mois de septembre prochain, a annoncé mardi le gouverneur de région, Ousmane Kane. Selon lui, l’essentiel du dispositif sécuritaire sera assuré par la police, parce que nous sommes en zone de compétence pour ces éléments des forces de défense et de sécurité. A ce niveau, la police, en rapport avec le GMI, va mobiliser 800 éléments et 500 barrières. Et en amont, nous avons la gendarmerie nationale qui sera présente sur tous les grands axes routiers qui mènent vers Kaolack, a-t-il notamment signalé. Les autres forces de défense et de sécurité, notamment la douane, les eaux et forêts, les sapeurs-pompiers ainsi que des agents de sécurité de proximité (ASP), seront mises à contribution pour gérer tous les aspects sécuritaires en amont et à l’intérieur de la commune, a-t-il ajouté. Le chef de l’exécutif régional s’exprimait au cours d’une réunion du Comité régional de développement(CRD) de Kaolack tenue dans la salle de conférence de la résidence Daarul Iman communément appelée ‘’Keur Gane’’ (Maison des hôtes, en wolof). Des membres du Comité d’organisation des manifestations et activités de la Fayda (COMAF) et des différents chefs de service régionaux impliqués dans l’organisation de cet évènement religieux avaient pris part à cette rencontre
DJIBRIL WADE ANNONCE DES «LENDEMAINS MEILLEURS»
Ligue pro : Lutte contre la violence, maitrise du calendrier, La Ligue sénégalaise football professionnel (LSFP) a tiré un bilan «satisfaisant» de la saison bouclée ce samedi 19 août, avec la finale de Coupe de la Ligue remportée par Teungueth FC
La Ligue sénégalaise football professionnel (LSFP) a tiré un bilan «satisfaisant» de la saison bouclée ce samedi 19 août, avec la finale de Coupe de la Ligue remportée par les Rufisquois de Teungueth FC devant le Stade de Mbour. Le président de ladite Ligue, Djibril Wade a annoncé de «lendemains meilleurs» avec moins de violences, une bonne maîtrise du calendrier et de la programmation des compétitions.
La Ligue pro a terminé sa saison avec la finale de la Coupe de la Ligue remportée ce samedi 19 août, par Teungueth FC aux dépens du Stade de Mbour. Une occasion pour Djibril Wade, président de la Ligue sénégalaise du football professionnel de tirer un bilan satisfaisant de la saison qui, malgré les cas de violences notés, augure selon lui, de lendemains meilleurs.
«Nous sommes en avance. Sur les plus de 300 matchs, il y a eu des problèmes que dans six matchs. Un match en Coupe de la Ligue et cinq matchs en championnat. L’objectif de l’année prochaine, c’est d’avoir moins de cas de violence. Il faut y aller pas à pas, investir sur les supporters, et sur le public. L’Angleterre était plus chaud que nous mais ce pays a réussi le combat de la sportivité. Ce qu’on a vu aujourd’hui, lors de la finale de la Coupe de la Ligue, augure de lendemains meilleurs», soutient-il. Le président de la Ligue pro promet ainsi une meilleure maitrise du calendrier et de la programmation des matchs lors de la prochaine saison.
«On a pris des mesures depuis des années. L’année dernière, nous avons terminé la saison au mois de juin. Cette année, on devrait terminer en début juillet. Mais, il y a eu des évènements politico-sociaux qui ont occasionné un retard de 30 jours. L’année prochaine, nous allons terminer au mois de juin. Nous avons les meilleurs stades. Nous avons le stade Lat Dior mais aussi le stade Abdoulaye Wade. L’année prochaine, nous allons innover et jouer certains matchs au stade Abdoulaye Wade mais les grands matchs, c’est au stade Lat Dior ou a Mbour. Aujourd’hui, il faudra travailler à ce que les stades soient éclairés. C’est cela le problème du football sénégalais», note-t-il.
Le président Wade a, par ailleurs, saluer la percée des clubs issus des régions. « Le football est en train de se délocaliser. Aujourd’hui, Fatick est dans l’élite. Les équipes de Dakar et de Thiès sont en train de diminuer et celles de l’intérieur sont en train d’augmenter. Bientôt, nous allons faire le maillage du territoire national par d’autres clubs. Il va avoir bientôt un club à Matam, un autre à Tamba. Pourquoi pas à Kaolack et à Mbacké. Il y a de bonnes choses qui sont en train d’être faites à Diourbel. Bambey est venu en National 1. L’année prochaine, il peut accéder en Ligue 2 », a-t-il confié.