COLOBANE, LE MARCHÉ MYTHIQUE DE DAKAR QUI SE BAT POUR SA RÉPUTATION
On y trouve du tout. Des habits aux téléphones portables en passant par les fournitures scolaires et la friperie. L’histoire de ce marché est également rattachée aux cas de vols fréquents que subissent les clients
VOA Afrique |
Seydina Aba Gueye |
Publication 13/10/2023
La maquette de Colobane, le marché où l’on peut tout trouver comme tout perdre. C’est l’un des marchés les plus célèbres et les plus anciens de la capitale sénégalaise. On y trouve du tout. Des habits aux téléphones portables en passant par les fournitures scolaires et la friperie. L’histoire de ce marché est également rattachée aux cas de vols fréquents que subissent les clients. Les riverains eux, se battent contre les préjugés et la mauvaise réputation de leur quartier.
PAR Farid Bathily
BRYAN JOHNSON, L'AMÉRICAIN QUI SOUHAITE DÉFIER LE VIEILLISSEMENT
L'entrepreneur multimillionnaire de 46 ans est convaincu qu'il peut vivre éternellement grâce à un projet anti-âge peu commun
Le footballeur norvégien Erling Haaland dort avec des lunettes anti-lumière. La joueuse de tennis polonaise Iga Swiatek s'entraîne avec du ruban adhésif sur la bouche. Son homologue serbe Novak Djokovic est connu pour séjourner dans un caisson hyperbare.
À mesure que la science progresse, des techniques émergent pour prolonger la carrière des athlètes au plus haut niveau. Bryan Johnson, quant à lui, souhaite vivre le plus longtemps possible sur Terre.
Mieux encore, l'entrepreneur américain, qui a fait fortune grâce à la technologie, est convaincu de ne jamais mourir. Pour ce faire, il a conçu un programme de plusieurs millions de dollars baptisé "Blueprint" destiné à repousser les limites de la vieillesse, afin de maintenir, dit-il, son âge biologique à 18 ans.
Une routine stricte
Un reportage du magazine Time récemment consacré à ce personnage pour lequel la mort est facultative révèle un mode de vie réglé comme du papier à musique grâce à des algorithmes et une trentaine de médecins à sa disposition 24 heures sur 24.
En effet, Johnson ne dort pas moins de huit heures par nuit, dans une salle débarrassée de tout. Il avale 111 comprimés par jour, chacun jouant un rôle spécifique sur son métabolisme. Son corps est soumis à un programme sportif régulier et à une batterie de tests divers.
Pour cet homme au visage pâle, il n'est pas question d'avoir des rides ni de laisser pousser le moindre cheveu gris sur son crâne chevelu. "Ce que je fais peut paraître extrême, mais j'essaie de prouver que l'automutilation et la déchéance ne sont pas inévitables", indique Johnson, devenu un véritable cobaye pour Blueprint, dans Bloomberg.
Méthode controversée
Le projet en cours depuis bientôt trois ans lui aurait permis de réduire son âge biologique de cinq ans. À 46 ans, il présenterait ainsi le cœur d'un homme de 37 ans et la peau d'un sujet de 28 ans.
Ces données sont toutefois accueillies avec scepticisme par une communauté scientifique peu convaincue des méthodes de Bryan Johnson, d'autant que personne en dehors de son équipe de médecins n'a pu les soumettre à une évaluation.
Les traitements anti-âge existent depuis presque aussi longtemps que l'humanité, avec des effets positifs plus ou moins limités. Cependant, à ce jour, il n'existe pas de preuve scientifique suggérant la possibilité de vivre éternellement. Cela n'empêche pas Johnson de s'engager dans "la révolution la plus significative de l'histoire de l'Homo sapiens".
L'UMS CONDAMNE LES ATTAQUES CONTRE LE JUGE SABASSY FAYE
L'Union nationale des Magistrats du Sénégal répond avec vigueur aux allégations de l'Agent judiciaire de l'État. Le syndicat affirme que le débat judiciaire légitime doit se dérouler au prétoire et non par le biais de déclarations publiques
L'Union nationale des Magistrats du Sénégal (UMS) réagit avec fermeté face à un communiqué émis par l'Agent judiciaire de l'État, en lien avec le procès de Ousmane Sonko à Ziguinchor. Ledit communiqué exprimait des préoccupations concernant le déroulement du procès et, plus particulièrement, l'attitude du juge Sabassy Faye. L'UMS prend position face à ces accusations et condamne vigoureusement les attaques dirigées contre le juge.
Le communiqué de l'Agent judiciaire de l'État avait soulevé des inquiétudes quant aux prétendues violations de la loi qui se seraient produites au cours du procès de Ousmane Sonko à Ziguinchor. Il avait également critiqué le juge Sabassy Faye pour avoir ignoré la récusation formulée par les représentants de l'État. L'UMS répond avec vigueur à ces allégations, affirmant que le débat judiciaire légitime doit se dérouler au prétoire et non par le biais de déclarations publiques.
L'UMS a rappelé que si l'une des parties à une procédure judiciaire se sent lésée, elle dispose de voies de recours prévues par la loi pour faire valoir ses droits, tout en laissant la juridiction compétente statuer en toute indépendance. Cette déclaration met en avant l'importance cruciale de l'indépendance judiciaire et souligne que les affaires judiciaires ne doivent pas être jugées dans l'arène médiatique, mais dans les enceintes judiciaires compétentes.
Dans son communiqué, l'UMS invite toutes les parties impliquées, quel que soit leur statut, à respecter ces principes fondamentaux de l'indépendance de la justice et à traiter les affaires judiciaires avec courtoisie et délicatesse. Cette déclaration rappelle que le respect des institutions judiciaires et de leurs acteurs est essentiel pour maintenir la confiance du public dans le système de justice et garantir l'équité et la transparence des procédures judiciaires.
En condamnant les attaques contre le juge Sabassy Faye et en rappelant les principes d'indépendance judiciaire, l'UMS joue un rôle essentiel dans la préservation de l'intégrité du système judiciaire sénégalais. Cette déclaration est un rappel puissant de l'importance de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance des tribunaux dans une société démocratique, où la primauté du droit doit être respectée par tous les citoyens et acteurs politiques.
L’ETAT PERD UN MATCH DÉCISIF
Après le match, remporté par l’Etat, sur le terrain de la Cour suprême, qui a acquiescé le refus de lui remettre ses fiches de parrainage, c’est le Tribunal de Ziguinchor qui a accueilli, hier, la manche retour entre Sonko et les avocats de l’Etat.
Après le match, remporté par l’Etat, sur le terrain de la Cour suprême, qui a acquiescé le refus de lui remettre ses fiches de parrainage, c’est le Tribunal de Ziguinchor qui a accueilli, hier, la manche retour entre Sonko et les avocats de l’Etat sur la radiation. Un match à domicile pour le maire de Ziguinchor qui a été poussé par ses supporters jusqu’au bout. Comme ambiance Allez Casa hier ! Et à l’arrivée, l’arbitre a infirmé le pénalty sifflé par l’Etat. Qui a retiré le capitaine de l’ex-Pastef de la feuille de match. Entre la cassation et le Conseil constitutionnel, tout est possible. Aller boo guiss nak amna retour !