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18 août 2025
DODJI EN QUÊTE D'UN MIEUX ÊTRE
Désenchantement et désespoir. Ce sont les sentiments les mieux partagés par les populations de cette commune située à 25 km de Linguère, depuis l’arrêt, il y a quinze ans, du projet de réalisation d’un lac artificiel dans la vallée de Poram-Kadji
Samba Oumar Fall, Salla Guèye et Ndèye Seni Samb |
Publication 22/08/2023
Désenchantement et désespoir. Ce sont les sentiments les mieux partagés par les populations de Dodji, commune située à 25 km de Linguère, depuis l’arrêt, il y a quinze ans, du projet de réalisation d’un lac artificiel dans la vallée de Poram-Kadji. Ce projet révolutionnaire du président Abdoulaye Wade devait booster l’élevage, l’agriculture et améliorer les conditions de vie de centaines de villages. Las d’attendre ce geste salvateur des pouvoirs publics synonyme de réduction de leur misère et de leur isolement, les jeunes de Dodji ont trouvé une alternative en l’exode vers les grands centres urbains qui a fini de vider cette localité de ses bras valides.
Un temps clément a pris le relais de la forte canicule de ces derniers jours. Il fait frisquet. Un vent frais fouette les visages. Malgré le ciel menaçant, les rues grouillent de monde en ce vendredi, jour de louma à Linguère. Sur le boulevard de la Préfecture menant à l’hôpital Maguette Lô, surtout. De temps en temps, des véhicules de transport « wopou yaha » (laisse-partir) bondés de voyageurs et de marchandises surgissent de nulle part et bondissent vers le centre-ville. Ils viennent de Dodji et des environs. En bifurquant à la droite de la structure sanitaire qui a défrayé la chronique, il y a deux ans, avec la mort de 11 bébés calcinés, une piste latéritique très fréquentée se découvre. Ce tronçon de 25 km, loin du confort de l’axe Linguère-Matam, mène à Dodji. Il faut être endurant et tenace pour arriver tout entier dans cette localité devenue célèbre, grâce à son champ de tir, l’une des rares attractions de la zone. Installé bien avant l’indépendance, en 1955, le Centre d’entraînement tactique « Colonel Thierno Ndiaye », dédié au tir aux armes lourdes pour les unités des armées de terre et les avions de chasse, couvre une superficie de 105 km².
La piste est sinueuse, avec ses bifurcations et nids de poule. Il ne suffit pas d’être un as du volant pour la dompter ; il faut aussi savoir bien manœuvrer. Le décor est sublime, avec l’effet des premières pluies sur le tapis herbacé, les arbres qui ont commencé à reverdir. À intervalles réguliers, des bergers surveillent leurs troupeaux. Au fil des kilomètres, Kadji, Kholkhol, puis Dodji se découvrent. Les populations vaquent tranquillement à leurs occupations. À chaque coin de rue, un groupuscule, bien installé, sous une tente, devise en prenant le thé. Plus de dix jours après la célébration de la Tabaski, le village s’est vidé d’une bonne partie de ses jeunes. Ils sont répartis entre Dakar, Touba, Thiès, Saint-Louis, Kaolack, Fatick où ils travaillent pour gagner dignement leur vie.
LE PATRON DE WAGNER DIT ÊTRE EN AFRIQUE POUR LA GRANDEUR DE LA RUSSIE
Se présentant désormais comme le "cauchemar" des jihadistes du groupe Etat islamique et d'Al-Qaïda, Evguéni Prigojine appelle les volontaires à le rejoindre pour "remplir les tâches qui ont été désignées et que nous avons promis de remplir"
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé dans une vidéo se trouver avec des combattants à lui en Afrique, où il travaille à la grandeur de la Russie, appelant les volontaires à le rejoindre.
M. Prigojine est apparu lundi soir pour la première fois dans une vidéo face caméra depuis l'abandon de sa rébellion contre le Kremlin en juin, parlant dans un paysage désertique, habillé d'une tenue de camouflage et montrant un fusil d'assaut.
"Nous travaillons ! La température est de +50, comme nous l'aimons.Le groupe Wagner effectue une mission de reconnaissance, rend la Russie encore plus grande sur tous les continents et l'Afrique encore plus libre", a-t-il déclaré dans cette vidéo, diffusée par des chaînes Telegram proches du groupe paramilitaire.
Se présentant désormais comme le "cauchemar" des jihadistes du groupe Etat islamique et d'Al-Qaïda, le patron de Wagner a appelé les volontaires à le rejoindre pour "remplir les tâches qui ont été désignées et que nous avons promis de remplir".
Il ne dit pas dans quel pays il se trouve, alors que Wagner a une importante présence au Mali et en Centrafrique.
Outre cette présence paramilitaire, la Russie mène depuis plusieurs années une offensive diplomatique en Afrique pour y doubler les puissances occidentales traditionnelles.Isolée sur la scène internationale et en quête d'alliés, elle a depuis multiplié ces efforts depuis son assaut contre l'Ukraine.
La vidéo d'Evguéni Prigojine, diffusée sur plusieurs chaînes Telegram qui revendiquent des liens avec Wagner, est accompagnée d'un numéro de téléphone et d'une adresse courriel pour le recrutement de volontaires.
M. Prigojine s'était déjà exprimé depuis sa rébellion avortée via des messages audio diffusés sur diverses chaînes Telegram, mais jamais en parlant face caméra, comme il avait l'habitude de faire lorsqu'il se trouvait en Ukraine.
Le compte de son service de presse officiel, Concord, est inactif depuis la mutinerie.
Dans un message audio fin juillet, il se félicitait du coup d'Etat au Niger et fustigeait les "anciens colonisateurs" occidentaux en promettant que Wagner "est en mesure d'instaurer l'ordre et de détruire les terroristes".
La rébellion de Wagner avait ébranlé le pouvoir russe, en plein conflit en Ukraine.Elle avait pris fin le 24 juin au soir avec un accord prévoyant le départ au Bélarus de M. Prigojine, tandis que ses combattants pouvaient l'y rejoindre, entrer dans l'armée russe régulière ou retourner à la vie civile.
Si des combattants de Wagner s'étaient bien rendus au Bélarus, où ils ont notamment servi d'"instructeurs" aux soldats locaux, la localisation et les activités de leur patron n'étaient pas connues.
Par Assane SAADA
DES IDIOTS DE LA RÉPUBLIQUE
Il n’est plus quand des enfants folâtraient sous l’œil vigilant des adultes qui, à l’observation des jeux, leur dispensaient un enseignement lié à la vie. L’application de cette connaissance aux interrelations entre des créatures.
Il n’est plus quand des enfants folâtraient sous l’œil vigilant des adultes qui, à l’observation des jeux, leur dispensaient un enseignement lié à la vie. L’application de cette connaissance aux interrelations entre des créatures. Les attitudes à adopter selon les perspectives où ils pourraient se placer. Aujourd’hui, des galopins qui se jettent les uns sur les autres, batifolent dans des médias, sont d’un autre âge. De grands garnements bercés par leurs burlesques. Face aux défis du temps présent, des inquiétudes des populations, quel plaisir ne prennent-ils pas à jouer aux idiots de la République ? Dans l’ébriété de leur égo infiniment supérieur, ivres de leur orgueil si démesuré, inconscients même de leur obsolescence, les voici qui passent du temps à baver des simagrées prolifératrices du venin de lassitude, voire de l’abstention. Ne vivent-ils pas dans un mirage qu’ils tranchent du capable ? Des revers ne dissipant plus de vaines fantasmagories. Ceux qui les écoutent se lassent et se tracassent. Souffrent du ridicule et se demandent dans quel miroir ces balourds se sont regardés qui leur reflète un simulacre de président ? Mais ces frustes poursuivent leurs rondes médiatiques sans lesquelles ils ne sont pas. Communiquant par extravagance.
Dans leur grandeur d’être hallucinés, l’illusion de leur salut, ils ne disent rien de ce qui les flageole. Profitant des médias pour mousser des enchères afin d’être des VIP des banquets d’un deal pré et ou post électoral. Conformément aux usages du milieu, il faut crier pour que les transactions se passent au mieux. Toutefois, habitués à barboter dans de petites mares, ils n’ont aucun code d’honneur. Contrairement aux caïds qu’ils voudraient paraître. Incapables de défricher, ils jouissent à semer dans la jachère. Recyclés par un jeu politicien où plus rien n’est épuré. Depuis que la raison n’est plus le fondement de la République. Pourtant, le philosophe, journaliste et essayiste Alain (Émile-Auguste Chartier) avait prévenu à travers une conférence populaire : « C’est par la Raison que celui qui s’abaisse sera élevé » (voir Le culte de la raison comme fondement de la République). Seulement, des acteurs du jeu politicien ne doutent plus de leurs désirs et vivent à déclamer des sentences, à proclamer des prétentions, à affirmer des dogmes… Ils vitupèrent pour être dans ce vent qui finit par les souffler. En attendant, leur bonheur coure vers une défiance qu’ils dénient aux autres. Des âmes raisonnables qui rament à contre-courant. Selon Alain, répéter le vrai après d’autres n’est pas user de sa raison. « Autrement la Raison nous conduira, non pas à affirmer, mais à douter ».
La force qui triomphe…
Douter ! Que vous êtes accablés, vilipendés, calomniés, insultés… Des flagorneurs, des boutefeux sont faits prophètes. Leurs hâbleries ont la cote de leur langue acérée, leurs menteries, leurs gasconnades... Le dialogue des violences ayant supplanté les débats d’idées, les controverses de programmes, de méthodes, de modes de conquête et de conservation d’un pouvoir. Chaque fantôme, chaque épouvantail, chaque leader, gère un élevage de fanatiques. Une horde qui répète plus qu’il ne saisit. Le pays en pâti. « À partir du moment où les citoyens approuvent, les yeux fermés, tous les discours et tous les actes d’un homme ou d’un groupe d’hommes, à partir du moment où l’électeur laisse rentrer le dogme dans la politique et se résigne à croire sans comprendre, la République n’existe plus que de nom ».
Dans ce dialogue des violences où le Sénégal s’est enfermé, plus personne n’est raisonnable. C’est sans égard, sans pitié... Un enchevêtrement d’intrigues, d’imbroglios, de tumultes... Des accommodements font long feu. La vérité n’est plus un enjeu. Que l’autre soit épouvanté, sa frayeur si grande qu’il en perd ses sens devient le jeu favori. Alors faut-il fourbir des armes pour exister. L’oubli ayant enseveli le passage de l’ange de l’avertissement. Mais, parce que « les morts ne sont mort », Alain ne dit-il pas : « La force ne triomphe pas du droit, car la lutte n’est pas possible entre la matière et l’idée. Le droit et la force ne sont pas du même ordre, et ne se rencontrent pas. La force ne peut triompher que de la force. Seulement la force qui triomphe c’est la force organisée, coordonnée. » Pourquoi lire dans un café pour connaître l’issue d’une furie ? La meute, qui pille et vole, est corrompue par le besoin. Ballotée par des borborygmes de son ventre, elle oscille, parfois, entre pitance et rapine. Faute d’un emploi décent. Un peu repue, elle traîne des pieds, décroche de cette foule qui lynche, s’étiole et languit face au peuple martyr dont le silence permet de traverser le bruit et la fureur. Au demeurant, ce n’est pas encore un triomphe de la raison. L’ignoble s’incruste en rappel. « Dire le vrai ce n’est pas encore avoir raison. Il faut aussi savoir pourquoi on dit cela et non autre chose ».
MOÏSE SARR EST NOMME PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE SETER
Moïse Sarr, ancien secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur est nommé président du conseil d’administration de la Société d’exploitation du Train express régional (SETER), entreprise chargée de l’exploitation du TER
Moïse Sarr, ancien secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur est nommé président du conseil d’administration de la Société d’exploitation du Train express régional (SETER), entreprise chargée de l’exploitation du TER, le Train express régional.
«Heureux d’intégrer la famille ferroviaire, je ne ménagerai aucun effort, avec le soutien de toutes et de tous, pour donner une nouvelle impulsion à l’un des projets les plus structurants et innovants de la présidence de Macky Sall», a écrit Moïse Sarr sur sa page Facebook. M. Sarr remplace Stéphane Volant.
160 FÉDÉRATIONS NATIONALES DONT LE SÉNÉGAL SE RÉUNISSENT À MANILLE
Le président de la Fédération sénégalaise de Basket-Ball (Fsbb), Me Babacar Ndiaye, participe au 22e Congrès de la Fiba monde qui se tiendra à Manille, aux Philippines, les 23 et 24 Août 2023.
Le président de la Fédération sénégalaise de Basket-Ball (Fsbb), Me Babacar Ndiaye, participe au 22e Congrès de la Fiba monde qui se tiendra à Manille, aux Philippines, les 23 et 24 Août 2023.
Plus de 160 fédérations nationales du monde devraient être présentes au Congrès. En plus d’élire un nouveau Président, celui-ci choisira un nouveau Trésorier et décidera de la composition de son Bureau central pour les quatre ans à venir, 2023-2027.
La session plénière inclura également une cérémonie de remise de prix Fiba, récompensant les fédérations nationales qui se sont distinguées durant l’exercice 2019-2022.
Le Congrès se tient avant le début de la Coupe du Monde masculine FIBA 2023, vendredi prochain, du 25 août au 10 septembre aux Philippines, au Japon et en Indonésie. Trente-deux (32) équipes sont en lice. Les Lions du Sénégal ont été éliminés de la course.
LA GUERRE DES UNIVERSITAIRES
Le syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS) est divisé. Son bureau exécutif a affiché son soutien à la junte, qui a renversé le président nigérien, Mohamed Bazoum, le 26 juillet 2023.
Le syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS) est divisé. Son bureau exécutif a affiché son soutien à la junte, qui a renversé le président nigérien, Mohamed Bazoum, le 26 juillet 2023. Trente-sept (37) universitaires se sont démarqués, dénonçant la position pro-putschiste de leurs représentants syndicaux. Dans une lettre adressée au syndicat et rendue publique ce lundi 22 août, au moins 37 universitaires exigent du syndicat qu’il revienne sur sa position en condamnant le coup d’État du 26 juillet dernier et en réclamant la libération du président élu, Mohamed Bazoum.
Ils soulignent que “le bureau n’a pas consulté sa base avant de prendre sa position.” Or, ajoutent-ils : “De tout temps, tous les putschs qui ont eu lieu au Niger, le syndicat a toujours condamnés.
“Je me rappelle en 1996, le syndicat des enseignants-chercheurs était le premier à condamner le coup d’État contre Mahamane Ousmane. En 1999, Wanké avait donc éliminé le général Baré, le syndicat des enseignants-chercheurs était l’un des premiers à condamner cet assassinat. En 2010, quand Salou Djibo a fait son coup d’État, le coup d’État de Salou Djibo aussi était condamné”, affirme Mahaman Bazanfaré, professeur à la faculté des sciences techniques de l’université Abdou Moumouni de Niamey, dans des propos repris par Rfi.
LE DG DU CETUD FAIT LE POINT
A quelques mois du début de l’exploitation commerciale, le Bus Rapid Transit a démarré ses tests statistiques.
A quelques mois du début de l’exploitation commerciale, le Bus Rapid Transit a démarré ses tests statistiques. Interrogé à cette occasion, le directeur générale du CETUD, Thierno Biram Aw informe que ces tests visent à évaluer ses performances en ce qui concerne les travaux d’infrastructure et ses interactions avec les interfaces connexes. Selon lui, ces tests qui vont durer un mois seront suivis de tests dynamiques et d’évaluations de performance, aboutissant éventuellement à l’accessibilité du BRT au public. Face à la presse, il a demandé le soutien de la population pour la réussite de ces tests et pour respecter le délai de livraison. « L’implication et l’enthousiasme de la population sénégalaise sont essentiels alors que le CETUD travaille sans relâche pour respecter les délais fixés par la plus haute autorité, visant à lancer le BRT d’ici décembre avec une flotte initiale de 121 bus, pour ensuite l’étendre à 150. Cette entreprise ne se contentera pas seulement d’améliorer l’infrastructure de transport de la ville, mais offrira également des opportunités d’emplois à environ 1000 jeunes sénégalais qui suivent une formation pour offrir un service de premier ordre aux passagers », a-t-il-déclaré.
Par ailleurs, le DG du CETUD a confié que les avancés des travaux d’infrastructure dépassant les 85% et 70% des bus sont déjà stationnés à Dakar. De plus, 54 bus sont en place, et une vingtaine supplémentaire est attendue sous peu. D’ici novembre, l’ensemble de la flotte devrait être opérationnelle. En termes de capacité, le système BRT peut transporter 300 000 passagers par jour, accueillant jusqu’à 12 000 personnes par heure dans chaque direction. Chaque bus est conçu pour accueillir 150 passagers.
Dans un communiqué remis à la presse, il est mentionné que les phases d’essais et de formations sont une étape importante et préalable à la mise en service du BRT. Ces essais et formations ont pour objectifs de : Vérifier et contrôler la conformité du svstème dans son ensemble vis-à-vis des spécifications techniques ; Tester le mode de fonctionnement des équipements et installations du Bus pour garantir à la population un système fiable et sûr ; Evaluer la performance d’insertion du BRT dans l’environnement urbain ; Permettre au personnel d’exploitation de s’approprier son futur outil de travail.
Il faut dire que la campagne d’essais se déroulera en trois phases d’août à novembre 2023 : Essais Statiques (Gabarit) : cette première phase permet la vérification des gabarits des bus aussi bien pour la circulation à l’intérieur du domaine exploité et l’accostage des bus à quai, que pour les itinéraires de détournement et d’accès au dépôt. Essais dynamiques : Cette deuxième phase permet de vérifier le bon fonctionnement des équipements d’exploitation et l’ensemble des systèmes du BRT. Essais de performance et d’endurance : La dernière phase permettra de vérifier la performance, la stabilité et la capacité du système de transport en modes nominal ou dégradé. Ces essais précéderont la marche à blanc.
Par un engagement citoyen, en perspective de la mise en service prochaine du BRT, le CETUD sollicite l’accompagnement des populations dakaroises pour la réalisation des tests dans les meilleures conditions de performance et de sécurité.
PELERINAGE CATHOLIQUE, LES PÈLERINS SÉNÉGALAIS QUITTENT DAKAR MERCREDI
Les pèlerins catholiques sénégalais s’envoleront ce mercredi pour Tel Aviv (Israël) pour le pèlerinage annuel aux lieux saints de la chrétienté, prévu du 23 août au 12 septembre 2023
Dakar, 22 août (APS) – Les pèlerins catholiques sénégalais s’envoleront ce mercredi pour Tel Aviv (Israël) pour le pèlerinage annuel aux lieux saints de la chrétienté, prévu du 23 août au 12 septembre 2023, a annoncé le président du Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (CINPEC), Mgr Paul Abel Mamba, assurant que toutes les dispositions sont prises pour un bon voyage des fidèles.
‘’Les pèlerins quitteront notre pays demain, le 23 août, en direction de Tel Aviv, en Israël’’, a dit Mgr Mamba, également évêque de Tambacounda.
Il s’exprimait au cours d’un point de presse tenu en marge de l’Assemblée générale des pèlerins à Dakar, une rencontre lors de laquelle les pèlerins ont reçu les dernières consignes avant le départ pour le pèlerinage.
L’édition du pèlerinage de cette année a pour thème : ‘’Les pèlerins de la communion’’. ‘’Il est, selon Mgr Mamba, en lien avec le prochain synode des évêques à Rome au mois d’octobre, qui a un sous-thème de la communion’’.
Mgr Mamba a précisé que ‘’les pèlerins seront convoyés à travers deux vols spéciaux, sans escale, de Dakar à Tel Aviv’’.
‘’Le pèlerinage est une occasion de ressourcement qui va nous donner [l’occasion] de séjourner dix jours en Israël, cinq jours à Rome et cinq jours à Lourdes, en France’’, a soutenu l’évêque.
Selon lui, ‘’la première [étape] sera accentuée par des visites de sites où Jésus a vécu et a souffert avant de mourir et de ressusciter’’.
‘’Cette étape sera suivie, selon lui, de celle de Rome avec un séjour où les pèlerins auront l’occasion de vivre les réalités de l’église universelle en rencontrant le Pape François, au cours d’une audience’’.
‘’Ce sera aussi, ajoute le président du CINPEC, l’occasion de faire des célébrations dans les basiliques Saint-Pierre, Saint Paul et de visiter la cathédrale du Pape Saint Jean.
Mgr Paul Abel Mamba ajoute que ‘’les pèlerins iront par la suite au sanctuaire marial de Lourdes [sud-est de la France], où ils auront l’occasion de saluer la Vierge Marie, la mère de l’église’’. ‘’Ils auront aussi l’occasion de communier par la prière pour demander de nombreuses grâces pour notre pays et tous ceux qui nous auront confié des intentions’’, a-t-il précisé.
L’UNION AFRICAINE SUSPEND LE NIGER DE SES INSTITUTIONS
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a décidé de suspendre la participation de la République du Niger à toutes les activités de ses organes et institutions» jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel.
Dakar, 22 août (APS) – Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a décidé de suspendre la participation de la République du Niger à toutes les activités de ses organes et institutions »jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel dans le pays », indique un communiqué dont copie a été transmise mardi à l’APS.
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, a lors de sa 1168e réunion, décidé ‘’de suspendre immédiatement la participation de la République du Niger de toutes les activités de l’UA, de ses organes et institutions jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel dans le pays’’, indique un communiqué de l’organisme, publié à l’issue de cette rencontre, sur le site de l’UA.
La décision du CPS de l’Union africaine intervient près de quatre semaines après le coup d’Etat intervenu le 26 juillet dernier.
Cet organe de l’UA a pris cette décision en se conformant sur ‘’l’Acte constitutif de l’UA, le Protocole relatif à la création du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine et la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance’’, précise le communiqué.
A cet égard, le CPS a exhorté ‘’tous les Etats membres de l’UA et la communauté internationale, y compris les partenaires bilatéraux et multilatéraux, à rejeter ce changement anticonstitutionnel de gouvernement et à s’abstenir de toute action susceptible de conférer une légitimité au régime illégal du Niger’’.
Il a ‘’demandé à la commission de l’UA, en étroite collaboration avec la Commission de la CEDEAO, de compiler et de soumettre d’urgence la liste des membres de la junte militaire et de leurs soutiens militaires et civils de même que ceux qui sont impliqués dans la violation des droits fondamentaux du président Mohamed Bazoum et d’autres détenus, en vue de sanctions ciblées et de l’application de mesures punitives individuelles’’’, ajoute le document.
Le CPS a par ailleurs invité la junte militaire au pouvoir au Niger à »coopérer avec la CEDEAO et l’UA en vue d’un rétablissement pacifique et rapide de l’ordre constitutionnel ». Il a appelé également le peuple nigérien à rester calme, à s’abstenir de toute action susceptible d’envenimer la situation et à adopter pleinement une approche pacifique en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays.
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LES 10 ANS DES SAMEDIS DE L'ÉCONOMIE CÉLÉBRÉS EN HOMMAGE À SAMIR AMIN
Les participants ont notamment réfléchis aux idéaux de l'autonomie économique de l'Afrique et de la solidarité entre les nations du continent
Les panafricanistes se sont réunis, samedi 19 août 2023 à Dakar, pour célébrer le dixième anniversaire des "Samedis de l'économie", un événement qui met en lumière l'importance de l'économie dans le mouvement panafricain.
L'événement a également rendu hommage à Samir Amin, éminent penseur panafricaniste et économique, en discutant de ses contributions et en explorant les défis économiques actuels en Afrique.
Les participants ont notamment réfléchis aux idéaux de l'autonomie économique de l'Afrique et de la solidarité entre les nations du continent, tout en appelant à une plus grande coopération pour surmonter les obstacles et promouvoir la prospérité panafricaine durable.