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21 juin 2025
PAR Yassine Fall
GLOIRE À LA RÉSISTANCE CONSTITUTIONNELLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Allons-nous laisser un homme embraser le Sénégal pour se maintenir au pouvoir ? Comment en sommes-nous arrivés à cette situation de violence d’État ?
Allons-nous laisser un homme embraser le Sénégal pour poursuivre ses chimères pour se maintenir au pouvoir ?
Comment en sommes-nous arrivés à cette situation de violence d’État pour un procès qui n’aurait même pas dû avoir lieu parce que déjà jugé par tout le peuple sénégalais ?
Pour un dossier de viol où le certificat médical montre sans l’ombre d’un doute qu’il n’y a eu, à aucun moment, « conjonction » sexuelle, à plus forte raison « viol » présumé ou menaces par armes à feu contre la plaignante durant des actes présumés de viols répétitifs, parfois même précédés d’appels téléphoniques.
Pour une accusation soutenue par un rapport de gendarmerie qui confirme factuellement que des témoins présents sur les lieux des incidents présumés affirment qu’il n’y a eu de viol à aucun moment, et que la plaignante, elle-même, de sa propre voix, affirme que c’est un complot qui est ourdi contre l’accusé et qu’elle n’a jamais été « violée » par ce dernier.
Pour un procès qui devrait être annulé pour conflit d’intérêt parce qu’une enquête aurait démontré que le procureur général a entaché le dossier en instruisant seulement à charge, en corsant les accusations contre l’accusé et en fabriquant des preuves pour l’accabler ?
Pour un procès où on use de tous les subterfuges pour empêcher les avocats de la défense d’avoir accès, pour se préparer, à ce dossier si « dense » contenant des photos, des vidéos et un document de presque de 300 pages ?
Pour un procès où la convocation de l’accusé a lieu par presse interposée, les avocats de l’accusé ne recevant aucune convocation pour se rendre au tribunal ?
Malgré tous ces faits et preuves irréfutables, on atterrit à la chambre criminelle, avec un simulacre de procès qui en suit un autre, contre le même opposant, dans un contexte de violences qui ont abouti presque à l’État d’urgence, des vies perdues et un lourd tribut de dégradation sociale et de pertes économiques, surtout par les plus démunis.
Qu’espèrent-ils, tous ceux et celles qui disent au président Ousmane Sonko d’avoir confiance en la justice aux ordres du président Macky Sall et d’aller « tranquillement » répondre de ses « actes » présumés devant les cours de justice ? Pourtant tous et toutes s’accordent à reconnaître que le Sénégal est tombé bien bas dans la spirale des nations démocratiques portées par un véritable État de droit soucieux de garantir l’indépendance de la justice.
S’il y a une personne qui a besoin de conseils et d’alertes, c’est le président Macky Sall parce qu’il est prêt à tout pour se tailler une éligibilité à une troisième candidature présidentielle, celle de 2024. Coutumier des forfaitures constitutionnelles, il est en réalité prêt à tout pour construire des procès fabriqués de toutes pièces afin d’annihiler l’éligibilité de son plus ardu opposant, le président Ousmane Sonko. Il est prêt à faire tirer sur son propre peuple, et il n’a pas hésité à le faire à plusieurs reprises en sacrifiant des vies humaines, y compris de jeunes adolescents désarmés pour atteindre ses objectifs.
Tout ce manège a été construit en se méprenant sur la température sociale de 2023 en vue de 2024, c’est-à-dire sans appréhender à sa juste valeur la capacité du peuple sénégalais à résister sous tous les rapports pour défendre y compris physiquement le président Ousmane Sonko, protéger l’avenir de notre démocratie et se porter en bouclier pour la pérennité du projet Pastef de transformation sociale pour la souveraineté économique et politique.
Vive le Sénégal,
Honneur au peuple sénégalais,
Gloire à la résistance constitutionnelle !
LE BUREAU POLITIQUE DU PS EN SESSION LE 20 MAI
Cette réunion "portera sur la vie du parti et la vie politique nationale notamment, l’examen du programme d’animation à la base, la restitution des recommandations phares du séminaire du Bureau politique "
La secrétaire générale du Parti Socialiste (PS), Aminata Mbengue Ndiaye a convoqué le bureau politique en session le samedi 20 mai 2023, à 10 heures, à la maison du Parti, Léopold Sédar Senghor.
Cette 16eme session «élargie aux secrétaires généraux des coordinations, portera sur la vie du parti et la vie politique nationale notamment, l’examen du programme d’animation à la base, la restitution des recommandations phares du séminaire du Bureau politique et l’évolution de la vie politique nationale», informe une note.
MBORO NDEUND-KAT SAVOURE LA PAIX RETROUVÉE ENTRE PÊCHEURS
S’il n’arrive pas à effacer comme d’un coup de baguette magique le souvenir des récents évènements douloureux, le décor captivant surplace aide à apaiser les esprits des habitants. Cette embellie porte l'empreinte du vieux El Hadji Khouna Niang
Mboro Ndeund-Kat. Il est 12h10 minutes. Sur la plage, le calme et les causeries contrastent totalement avec l’amertume et la violence qui avaient secoué cette partie de la commune de Mboro, en début avril, avec un écho médiatique à travers le pays et au-delà, lors des affrontements en mer entre pêcheurs de Mboro et de Cayar, deux localités côtières de la région de Thiès (ouest).
Une partie des protagonistes des affrontements ayant causé un mort et une vingtaine de blessés, avaient embarqué à partir de ce village traditionnel de pêcheur dans les faubourgs de Mboro.
Par la suite, une trentaine de personnes avaient été arrêtées et jugées. Le verdict rendu la semaine dernière par le tribunal, fait état de 16 pêcheurs condamnés à deux mois ferme, deux autres à trois mois ferme et de 15 relaxés.
Aujourd’hui, au bord de la mer, des propriétaires de pirogues guettent le retour des pêcheurs partis en mer depuis plusieurs jours, à côté, des jeunes discutent de la politique, mais aussi de l’avenir de la pêche. Quelques femmes proposent tranquillement des sachets d’arachides grillées et autres friandises dont la communauté léboue est la seule à détenir le secret.
S’il n’arrive pas à effacer comme d’un coup de baguette magique le souvenir des récents évènements douloureux, ce décor captivant aide à apaiser les esprits des habitants de cette partie de la commune de Mboro, tout comme s’y attèle l’entregent du vieux El Hadji Khouna Niang, dont la médiation en pleine crise et aujourd’hui encore, reste sur toutes les lèvres.
Ce pêcheur de 66 ans est présenté comme le principal artisan de la paix retrouvée entre des pêcheurs de Mboro et de Cayar, après les heurts du premier week-end du mois d’ avril dernier, qui ont coûté la vie à Mamadou Lamine Niang, un marin saisonnier originaire de Dagana, dans le Nord du pays.
Jouissant d’une popularité incontestable à Mboro Ndeund-Kat, ce notable, propriétaire d’une flotte de pirogues, n’a plus fermé l’œil depuis la mort de cet homme de mer.
L’infatigable défenseur des pêcheurs du Sénégal, avait pour seule obsession de mettre tout en œuvre pour apaiser la tension. »Dans ce village, nous sommes tous des frères et sœurs. Les cadior-cadior, tout comme les peuls qui nous ont accueillis sur cette terre’’, confie-t-il.
‘’Je remercie très sincèrement le chef du village El Hadji Malick Sellé Sow. Ses encouragements et ses conseils m’ont beaucoup aidé à apaiser la colère des populations, surtout dans les concessions où habitaient les 15 blessés lors des affrontements en mer », témoigne le sexagénaire.
Mbaye Sarr Teuw, un jeune du village, tient à saluer la disponibilité de cet homme d’expérience, dont le nom se confond aux préoccupations des habitants de Mboro Ndeund-Kat, El Hadji Khouna Niang, pour le rôle qu’il a joué dans ce conflit.
« À un moment donné, la colère était presque perceptible dans les conversations du village, dit-il, mais la détermination et l’esprit de dialogue de El Hadji Khouna Niang ont permis l’apaisement général chez les jeunes qui tenaient coûte que coûte à venger Mamadou Lamine Niang, la seule personne qui a rendu l’âme après ces affrontements.’’
À Mboro Ndeund-Kat, la paix retrouvée profite déjà à tout ce beau monde qui vit du petit commerce sur la plage. Les vendeurs à la sauvette voient leurs chiffres d’affaires grimper jour après jour, pour revenir à la normale.
»Durant la période de tension, je n’osais même pas m’aventurer dans les parages, mais aujourd’hui j’écoule facilement mes articles », se réjouit Samba Ka, un marchand ambulant de montres, d’écouteurs de téléphone et d’autres gadgets électroniques.
Une embellie qui porte la signature d’El Hadji Khouna Niang, selon Alioune Fall, notable du village de Mboro Ndeund-Kat.
»Les populations de ce village doivent beaucoup à El Hadji Khouna Niang. Il mérite les hommages de tout un pays. Depuis pratiquement un mois, il est ici pour régler définitivement le problème qui a secoué notre communauté ces dernières semaines’’, souligne Alioune Fall.
Cette posture remarquable et citoyenne n’a pas échappé non plus au premier magistrat de la commune de Mboro. Pour Abdallah Sall, maire de Mboro, tout élu souhaite avoir des citoyens de la trempe d’El Hadji Khouna Niang. »Les gens sont unanimes, dans cette contrée et même au-delà, à reconnaître le rôle majeur qu’il a joué pour renouer le fil du dialogue avec nos parents pêcheurs de Cayar ».
Telle une aiguille entre les deux lambeaux d’un tissu déchiré, ses va-et-vient incessants entre les deux localités de pêcheurs semble aujourd’hui porter leurs fruits.
Par Babacar Korjo Ndiaye
NDAWRABINE : LES VAGUES ENCHANTEES DE NOTRE IDENTITE LEBOU
Ô ndawrabine, toi qui résonnes en nous comme une flamme intérieure, tu es bien plus qu'une danse. Tu es un hymne vibrant à notre identité lébou, un rappel constant de nos racines profondément ancrées dans cette terre fertile
Ô ndawrabine, danse divine et envoûtante, où la nostalgie et la fierté s'entrelacent dans un tourbillon d'émotions. Au son des chants puissants et des louanges, le diaraf est intronisé avec solennité, honorant ainsi sa famille et sa communauté. Des sacrifices de bœufs sont offerts en guise d'offrandes, témoignant de la foi et de l'abnégation envers les génies protecteurs de la mer.
Dans cette danse, les boubous chatoyants des danseurs lébous se mêlent harmonieusement, créant un kaléidoscope de couleurs éblouissantes. Leurs mouvements gracieux et fluides s'élèvent vers le ciel tels des fleurs qui s'épanouissent. Les pas des danseurs s'entrelacent, telles des lianes qui se rejoignent, et chaque geste dessine des arabesques divines, emportant les spectateurs dans un enchantement visuel.
Les tambours résonnent, vibrant dans l'air, accompagnant les voix mélodieuses des danseurs qui chantent avec passion et dévotion. Les sens s'éveillent : les senteurs des offrandes parfument l'atmosphère, le soleil réchauffe la peau, et l'énergie contagieuse de la danse remplit l'espace. Les détails sensoriels s'entremêlent, créant une symphonie enivrante qui captive les cœurs.
La danse du ndawrabine est un hommage à l'essence lébou, à son héritage culturel et à sa connexion profonde avec la mer. Chaque mouvement, chaque pas, est empreint de signification et de gratitude envers les forces protectrices qui veillent sur la communauté. C'est un rappel de l'importance de préserver et de célébrer nos racines, nos traditions et notre identité.
Ô ndawrabine, toi, danse millénaire et sacrée, tu es le flambeau vibrant de notre patrimoine lébou, un héritage précieux qui résonne au plus profond de notre être. Tu es le lien tangible avec nos ancêtres, une connexion spirituelle qui nourrit notre âme et nous rappelle qui nous sommes, d'où nous venons et où nous allons.
Au gré de tes rythmes ensorcelants et de tes mouvements enivrants, tu déploies un langage universel qui transcende les frontières et les époques. Tes pas, porteurs de l'histoire lébou, racontent les récits de nos aïeux, leurs luttes, leurs victoires, leurs joies et leurs peines. Dans chaque mouvement, dans chaque enchaînement chorégraphique, nous ressentons la présence et l'empreinte de ceux qui nous ont précédés.
Au cœur de cette danse merveilleuse, nous trouvons un sentiment d'appartenance profond, une connexion indéfectible avec notre communauté lébou. C'est une fierté qui ne peut être contenue, qui s'exprime dans l'éclat de nos sourires, dans la passion de nos voix qui s'élèvent en chants puissants et dans la grâce de nos corps qui se meuvent avec une précision millimétrée.
Ô ndawrabine, toi qui transcende le temps et l'espace, tu es bien plus qu'une simple danse. Tu es un rituel sacré, une célébration de notre identité, de notre culture et de notre lien profond avec la mer. Chaque mouvement, chaque geste, est un hommage aux génies protecteurs des eaux qui veillent sur nous, une reconnaissance envers les forces mystérieuses qui ont forgé notre destinée.
Dans l'envoûtement de tes rythmes, les sens s'éveillent. Les tambours résonnent, vibrant dans l'air comme le pouls de notre peuple. Les senteurs envoûtantes des offrandes parfument l'atmosphère, évoquant des souvenirs lointains et des traditions immémoriales. La chaleur du soleil caresse notre peau, nous rappelant la force vivifiante qui émane de nos terres lébou.
Et lorsque nous nous unissons dans la danse du ndawrabine, une magie opère. Les frontières s'effacent, les différences se dissolvent, et nous formons un tout harmonieux, une communauté unie dans la grâce et l'émotion partagée. Nous devenons les héritiers d'une tradition vivante, les gardiens d'un héritage qui doit être préservé et transmis aux générations futures.
Ô ndawrabine, toi qui résonnes en nous comme une flamme intérieure, tu es bien plus qu'une danse. Tu es un hymne vibrant à notre identité lébou, un rappel constant de nos racines profondément ancrées dans cette terre fertile. Que tes mouvements se perpétuent à travers le temps, que tes rythmes puissants continuent d'inspirer et d'illuminer nos cœurs, afin que la magie du ndawrabine perdure à jamais.
Par Amadou Tidiane WONE
IL EST TEMPS DE DIRE AU PRÉSIDENT MACKY SALL...
Face à la montée des périls, Il est temps que chacun d’entre nous se détermine, clairement, sur les éléments constitutifs de la crise politique majeure en cours de gestation dans notre pays.
Un être cher m’a appris :
Il y a quatre manières de perdre son temps :
Ne rien faire
Faire ce que l’on ne doit pas faire
Le mal faire
Le faire à contretemps
Alors de quoi est-il le temps ?
Face à la montée des périls, Il est temps que chacun d’entre nous se détermine, clairement, sur les éléments constitutifs de la crise politique majeure en cours de gestation dans notre pays. Oui ! Le temps n’est plus au contorsionnisme de la pensée ni à la complaisance mondaine. Il est temps de dire, haut et fort, que notre pays risque d’être victime de ses élites intellectuelles, intellocrates et bien des fois intellectraitres, qui jouent des rôles et tentent d’abuser de la bonne foi du peuple. Au profit de leurs conforts personnels fragiles et factices.
Il est surtout temps de dire clairement au Président de la République en exercice, Macky Sall, que c’est LUI et LUI SEUL qui s’était engagé à ne pas… s’engager (!) dans une troisième candidature. C’est le minimum de vérité de base à poser sur la place publique car, cette vérité est largement documentée en images, sons et écrits. En plus des déclarations publiques de plusieurs des membres éminents de sa famille politique.
Ce moment consacré et définitivement acté, il va falloir analyser, sans états d’âmes ni parti pris, les outrances verbales ou les actes déviants posés par chacun et TOUS les acteurs politiques ou de la société civile. Ce sera le second pas vers l’assainissement des mœurs publiques de notre pays, en traquant toutes les formes d’escroqueries, intellectuelle ou « religieuse » qui semblent avoir pris racine dans notre espace public. Il va falloir, dans le même temps, dénoncer la dilapidation des ressources de la nation, sans nuance ni restriction. Au sortir de cet exercice de vérité et de citoyenneté, un agenda républicain minimal pourrait se consacrer à la restauration des fondements éthiques d’une nouvelle gouvernance.
Sur ces nouvelles bases, aller vers des consultations électorales, franches et transparentes, afin que notre peuple choisisse, en toute sérénité, les responsables de son destin pour le prochain quinquennat !
Sur ce vaste chantier, NOUS sommes tous interpellés ! Que chacun mette une pierre à l’édifice.
Tout le reste nous distrait !
L'UNIVERSITE ALIOUNE DIOP DE BAMBEY PRIVEE DE RESTAURANT
Les affrontements avec les forces de l’ordre en début de week-end n’ont pas été bénéfiques aux étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (Uad). Malgré le retour au calme, les restaurants sont temporairement fermés depuis samedi dernier à 15 heures.
Les affrontements avec les forces de l’ordre en début de week-end n’ont pas été bénéfiques aux étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (Uad). Malgré le retour au calme, les restaurants sont temporairement fermés depuis samedi dernier à partir de 15 heures. Cette décision de priver les pensionnaires de ce temple du savoir s’explique, selon le directeur du Centre régional des œuvres universitaires sociales (Crous), par une mesure de prudence. «A cause des grèves incessantes et violentes qui touchent les restaurants, la direction du Crous informe la communauté universitaire que les restaurants des sites de Diourbel, Bambey et Ngoundiane seront fermés à partir du samedi 13 mai 2023 à 15H 00», lit-on dans la note rendue publique. Les étudiants protestent contre leurs conditions de vie et d’études. Dans la rue pendant plusieurs tours d’horloge, ils ont bloqué les différentes portes d’entrée de la route nationale, brulé des pneus et cassé tout ce qu’ils trouvent sur leur chemin. Les policiers ont riposté à coups de lacrymogènes pour les repousser.
Les échauffourées débutées vers les coups de 10 heures ont finalement étaient maitrisées par les forces de l’ordre dans l’après-midi. Elles ont pu, à travers leur système de défense, neutraliser les grévistes. Ces derniers avaient décrété des journées sans ticket pour dénoncer leurs conditions d’études et de vie.
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LE PROCES DE L’OPPOSANT OUSMANE SONKO RENVOYE A MARDI PROCHAIN
Ce procès s’était ouvert ce matin à Dakar, sans le maire de Ziguinchor, retiré depuis quelques jours dans cette ville du sud du Sénégal dont il est l’édile
Le procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko a été renvoyé à mardi prochain, en audience spéciale, a constaté un reporter de l’APS.
Ce procès s’était ouvert ce matin à Dakar, sans le maire de Ziguinchor, retiré depuis quelques jours dans cette ville du sud du Sénégal dont il est l’édile.
Ousmane Sonko a indiqué avoir décidé de ne plus collaborer avec la justice dans cette affaire politico-judiciaire qui tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021 et dans le cadre de laquelle il est accusé de « viols répétés » et « menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.
MULTIPLE PHOTOS
PASTEF ACCENTUE LA PRESSION
Le Sénégal a vécu une nouvelle journée noire pour la démocratie avec des manifestations sur toute l’étendue du territoire. Reprenant la balle au rebond, le parti d’Ousmane Sonko exige de Macky Sall la satisfaction d’un certain nombre de points
Le Sénégal a vécu une nouvelle journée noire pour la démocratie avec des manifestations sur toute l’étendue du territoire. Reprenant la balle au rebond, le parti d’Ousmane SONKO exige de Macky SALL la satisfaction d’un certain nombre de points dont la libération des détenus politiques.
LES ELUS APPORTENT LEUR SOUTIEN A SONKO ET AVERTISSENT MACKY SALL
Ousmane Sonko, le maire de Ziguinchor peut compter sur le soutien des élus locaux de la région sud. En effet, beaucoup d’entre eux se disent profondément troublés par «l’acharnement» dont fait l’objet leur mentor politique.
Ousmane Sonko, le maire de Ziguinchor peut compter sur le soutien des élus locaux de la région sud. En effet, beaucoup d’entre eux se disent profondément troublés par «l’acharnement» dont fait l’objet leur mentor politique. D’ailleurs, devant le domicile de Ousmane Sonko, ils interpellent le chef de l’Etat sur un «acharnement» qui affaiblie dangereusement la démocratie de notre pays. Selon eux, en effet, il est clair que ces accusations sont motivées par des considérations politiques plutôt que par une réelle préoccupation pour la justice. «Nous ne pouvons pas permettre que le système soit manipulé de cette manière, au détriment de la démocratie et de notre droit à des élections libres et équitables. Nous devons continuer à nous battre pour ces valeurs, en soutenant notre candidat Ousmane Sonko et en faisant entendre notre voix contre ceux qui cherchent à entraver notre droit à des élections libres et équitables», s’exclame David Diatta. Le maire de Kafountine d’ajouter: «Je suis fier de faire partie d’un parti politique qui se bat pour la justice et l’égalité pour tous les Sénégalais et Sénégalaises, et qui refuse de se soumettre aux pressions politiques. Nous sommes convaincus que notre candidat Ousmane Sonko est le choix évident pour diriger notre pays vers un avenir meilleur. Il incarne les valeurs de notre parti et a fait preuve de son engagement à lutter contre la corruption et à défendre les intérêts de notre peuple». Le député Guy Marius Sagna affirme que Macky Sall en attaquant la maison de Ousmane Sonko menace en même temps sa maison, les maisons de tous les militants de l’Apr. «Il menace la vie des agents des Fds. Macky est une menace pour tout le monde. Sa 3e candidature illégale est une menace pour le Sénégal. Résistons partout au Sénégal», écrit-il sur sa page Facebook. Malick Gakou, Cheikh Tidiane Dièye, Aminata Touré, des leaders de Yewwi sont actuellement en Casamance pour se solidariser avec le leader de Pastef.
D’autres élus fustigent «la persistance de l’acharnement politique» sur un adversaire sérieux à quelques mois de l’élection présidentielle. «Au nom des présidents de conseils départementaux et des maires des communes de la région, nous manifestons tout notre soutien à Ousmane Sonko. Notre leader est victime de la montée fulgurante de sa posture qui fait de lui l’espoir de la nation et surtout de cette jeunesse fortement mobilisée», a martelé Yancoba Diémé, président du conseil départemental de Bignona. Ce dernier soupçonne le régime de Macky Sall de vouloir installer une délégation spéciale à la mairie de Ziguinchor. «S’il s’acharne à vouloir installer une délégation spéciale, il nous aura en face car nous ne comptons pas laisser tomber notre leader. Que Macky Sall se le tienne pour dit, nous serons des boucliers à chair pour empêcher la manifestation d’une forfaiture machiavélique qui piétine gravement notre démocratie», poursuit-il saluant l’engagement des élus locaux aux côtés des jeunes patriotes qui ont décidé de protéger le leader du Pastef les patriotes.
Les manifestations qui se déroulent, depuis ce matin, dans la capitale du sud, ont fini par gagner la capitale et quelques autres localités. A Dakar, c’est surtout la banlieue qui s’est fait entendre.
Les manifestations qui se déroulent, depuis ce matin, dans la capitale du sud, ont fini par gagner la capitale et quelques autres localités. A Dakar, c’est surtout la banlieue qui s’est fait entendre. Les partisans du leader de PASTEF de Pikine ont, en effet, manifesté leur mécontentement en s’en prenant à l’enseigne française Auchan. Avant l’arrivée des forces de l’ordre, ils ont complétement dévalisé le magasin, emportant tout ce qui est déplaçable.
Un peu plutôt, d’autres manifestants ont inverti le grand carrefour de Castors qu’ils ont bloqué avec des pneus allumés avant d’aller déverser leur colère dans l’agence SENELEC sise à proximité.