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21 juin 2025
Par Amadou Ly Diome
L’HISTOIRE DE FESSES LA PLUS COUTEUSE POUR LA RÉPUBLIQUE
Une vingtaine de morts, des destructions de biens chiffrés à des dizaines de milliards, des journées de travail perdues, des mobilisations à grands moyens de forces de l’ordre, une justice chahutée…Telle est la note salée d’un prétendu viol
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux après le renvoi, hier, de son procès pour “viols répétitifs et menaces de mort” contre Ousmane Sonko, le leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef/Les Patriotes) par la chambre criminelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, la sulfureuse masseuse du salon “Sweet Beauty”, Adji Rabi Sarr, jouait les starlettes.
En mode snaptime, lunettes de soleil au-dessus du front et reposant sur des cheveux dits naturels d’une rare finesse, symbole d’une opulence non feinte depuis qu’elle est sous les feux des projecteurs, un sourire ravageur en bandoulière, la masseuse prétendument violée affiche toute son indifférence face à la situation chaotique que traverse le pays depuis l’officialisation de sa plainte. Une plainte contre la nouvelle coqueluche de la jeunesse et non moins chef de file de l’opposition sénégalaise. Rien que la veille de son procès pour « viols » supposés, il y a eu trois morts dont un policier tué accidentellement et une trentaine de blessés sur l’étendue du territoire national. Quatre morts si on tient compte de celle de l’oncle du policier décédé. Le pauvre homme a succombé à un malaise à l’annonce de l’accident mortel de son neveu. Des morts qui s’ajoutent aux 14 autres enregistrées lors des terribles émeutes de mars 2021 au début de cette affaire qui tient le pays en otage. En tout cas, les Sénégalais ne cessent pas de se scandaliser face à la posture désinvolte d’une prétendue victime de “viols répétitifs” qui plus est, qui joue les starlettes sur les réseaux sociaux. On connaissait les veuves joyeuses ? Eh bien, avec Adji Sarr, voici l’ère des violées heureuses et fières de l’avoir été !
Pour dénoncer la cabale supposée montée contre leur leader accusé de “viols multiples et menaces de mort” par la jeune et aguichante masseuse Adji Sarr, des partisans de Ousmane Sonko convoqué le 03 mars 2021 dans le cadre de cette affaire à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, à Dakar, commencent à investir les rues. D’abord à Bignona, dans le sud du pays, d’où est originaire le mis en cause. Les élèves sont délogés des classes par des manifestants qui contraignent les commerçants à la fermeture de leurs commerces et bloquent la route nationale et paralysent le système de transport routier en brûlant des pneus. Des manifestants qui opposent une farouche résistance aux forces de sécurité et de défense venues rétablir l’ordre sans succès. Dans cette zone à régime spécial, l’Armée nationale est invitée en renfort sans pour autant réussir à calmer les ardeurs des manifestants très déterminés. Deux blessés graves sont comptés dans les rangs dès les premiers affrontements. Un élève et un gendarme évacués d’urgence à l’hôpital régional de Ziguinchor. Cheikh Ibrahima Coly, de Bignona, est la première victime des émeutes.
A l’instar de Bignona la rebelle, les autres villes du pays s’embrasent. L’arrestation et le placement en garde-à-vue de Ousmane Sonko accentuent les émeutes. Quatre morts, dont le jeune Cheikh Wade, sont enregistrés dans la capitale, Dakar. Du 03 au 08 mars, 14 morts et près de 500 blessés ont été répertoriés sur l’étendue du territoire national. Des dégâts matériels énormes chiffrés à des milliards de francs sont également recensés. Quatorze magasins de la chaîne de distribution Auchan sont vandalisés de même que des stations Total, ces deux sociétés étant considérées par les émeutiers comme dessymboles de la mainmise française au Sénégal. Des bus de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD) et des véhicules particuliers sont réduits en cendre.
Plainte à la CEDEAO et rapport accablant de Amnesty International
Dans son rapport annuel post-émeutes rendu public, Amnesty International, tout en dénonçant un “recours excessif à la force”, dénombre 14 morts dont 03 enfants “tués par les forces de sécurité qui ont tiré à balles réelles pour disperser des manifestations (… ) à Dakar, Bignona, Kaolack et Diaobé”. Pis, regrette cette organisation internationale non gouvernementale qui promeut la défense des droits de l’homme, des “individus armés ont prêté main forte à la police et attaqué des protestataires”.
Les familles des 14 victimes des émeutes de mars 2021 menacent de saisir d’une plainte la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) après avoir déposé le 26 mai 2021 auprès de la Cour d’appel de Dakar et du Procureur général près la Cour suprême une première plainte contre l’Etat du Sénégal. Les autorités avaient promis la mise en place d’une commission d’enquête indépendante qui n’a jusqu’ici pas encore vu le jour. Une inertie qui a poussé Amnesty International, la Ligue sénégalaise des Droits de l’homme (LSDH) et la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (Raddho), à travers un communiqué conjoint, à appeler “la justice et à la vérité, lors de l’an 1 des manifestations de mars 2021 qui se sont étalées sur 5 jours (3-8 mars 2021) avec la mort de 14 personnes, dont 12 par balles”. Ajoutons-y que, depuis l’éclatement de cette affaire, à chaque fois que les parties sont convoquées devant la justice, le pays est paralysé avec écoles fermées, commerces qui baissent leurs rideaux, mobilité urbaine réduite, activités économiques inexistantes et, surtout, surtout, des violences et des casses partout. Le coût pour l’économie est impossible à chiffrer. Tout ça pour une douteuse affaire de « viol » !
En tout cas, telle est l’affaire Sweet Beauty au relent politique qui, dès qu’elle est évoquée par la justice, embarrasse — et embrase ! — le pays dans son ensemble. A chaque fois, tout le monde retient son souffle, la peur au ventre. Nos chefs religieux, d’habitude réputés régulateurs sociaux, ferment les yeux et se bouchent les oreilles à force d’essuyer des revers dans leurs tentatives d’apaisement. Aussi bien le camp du pouvoir que celui en face, restent sourds aux injonctions des uns et des autres apôtres de la paix préférant se plier à l’exercice périlleux des décomptes macabres. Et tout ça, dans l’indifférence totale de la supposée victime de viols nullement ébranlée par son sort et qui ne s’étonne même pas de ne pas bénéficier du soutien des organisations féminines pourtant toujours promptes à monter au créneau dans des affaires de viol. Ses seuls soutiens restent ces quelques chasseuses de primes et des pontes du régime en place qui n’ont en ligne de mire que l’inéligibilité de leur plus redoutable opposant à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Mais Adji Sarr, qui ne mesure point l’ampleur du désastre installé dans le pays depuis le début de son prétendu viol, continue de mettre en valeur sur les réseaux sociaux ses atouts physiques alléchants qui en font saliver plus d’un. Silence, encore des flammes* de Adji Sarr ! Adji Sarr dont les fesses continuent décidément de coûter cher à la République…
Amadou Ly Diome
* Action tendant à toucher ses followers sur les réseaux sociaux
QUAND LES AUTOPSIES DEVIENNENT PUBLIQUES
C’est en train de devenir une habitude ; des résultats d’analyses et/ou d’expertises médicales commanditées, dans le cadre de meurtres ou de morts suspectes, par la justice et/ou à la demande des familles de victimes se retrouvent sur la place publique
C’est en train de devenir une habitude ; des résultats d’analyses et/ou d’expertises médicales commanditées, dans le cadre de meurtres ou de morts suspectes, par la justice et/ou à la demande des familles de victimes se retrouvent sur la place publique, avant même que les destinataires (de ces résultats) n’en soient informés. Un phénomène tendant à devenir banal et qui suscite des questionnements. C’est le cas, tout dernièrement, des résultats d’autopsie faits après des morts suspectes lors de manifestations ou quand une Force publique est «indexée» dans la survenue du décès.
Une autopsie est un examen approfondi de l’extérieur mais aussi de l’intérieur du corps d’une victime. Elle peut être faite dans le cadre d’une enquête judiciaire ou à la suite d’une mort naturelle. L’autopsie peut être aussi demandée par la famille de la victime. Seulement, son intérêt initial semble de plus en plus dévoyé. En effet, il est assez fréquent, de nos jours, que les résultats d’une autopsie se retrouvent sur la place publique, avant même que l’une des parties destinataires ne reçoive l’information. La cause étant une diffusion dans les médias, suivie d’un large partage sur les réseaux sociaux. Les résultats d’une autopsie requise par la justice, après le décès lors d’un accident, d’un meurtre/assassinat, d’un incendie, et surtout lors d’une manifestation ou dans une situation qui impliquerait un démembrement de l’Etat, qui se retrouvent banalement dans les médias agacent plus d’un. Il s’agit du dévoilement d’un secret médical qui, pourtant est envoyé à un destinataire/commanditaire sous pli fermé, pour des besoins précis (éclairage de la circonstance de la mort, enquête ou procédure judiciaire...).
La dernière en date est la publication, avant même que la famille de la victime n’entre en possession, des résultats de l’autopsie de la fille morte ces derniers jours lors des manifestations à Ngor. Auparavant, d’autres cas ont choqué. Exposer les résultats d’expertises post mortem dans les médias ou dans les réseaux sociaux, il en a eu plusieurs fois. C’est le cas après le décès d’Idrissa Goudiaby, à Ziguinchor, lors des manifestations politiques. Et on se rappelle du différend entre le magistrat instructeur et le Parquet sur le motif du décès. Entre demande de contre-expertise, refus et rejet des premiers résultats de l’autopsie, la famille du défunt a dû attendre plus d’un mois avant de disposer du corps pour son enterrement et faire le deuil. Sans que la famille n’obtienne la contre-expertise demandée, quoique les différentes thèses sur cette mort aient été largement discutées et relayées dans les médias. Autre cas, source de confusion, l’immigré Cheikh Niasse est mort suite à son interpellation par la Police de Guédiawaye.
Après son décès, la famille a écarté la version officielle, selon laquelle «Cheikh Niasse est décédé des suites d’une combinaison de pathologies infectieuses». Le défunt ne souffrait d’aucune maladie au moment de son arrestation, avait rétorqué la famille. Il en est de même pour la mort de Abdou Faye, compagnon de Baye Modou Fall, allias Boy Djinné, suite à sa cavale, en juin 2021. Il est mort en détention au Commissariat central de Dakar où il est gardé à vue, après son interpellation. L’autopsie avait établi un suicide, ce que la famille de la victime avait contesté. Et la liste est loin d’être exhaustives. Comme si, à travers ce procédé, l’on cherche à faire accepter d’avance des hypothèses par le grand public, sachant qu’elles seront sujettes à questions...
LE SECRET MEDICAL DESACRALISE
De plus en plus, les résultats d’autopsie ainsi que des certificats médicaux, commandités dans le cadre des procédures judiciaires, se retrouvent sur la place publique, avant même qu’une partie des concernées ne soit au courant
De plus en plus, les résultats d’autopsie ainsi que des certificats médicaux, commandités dans le cadre des procédures judiciaires ou d’enquêtes touchant des personnes qui ont des démêlés avec la justice ou mortes lors de manifestations ou suite à des accidents et autres incidents, se retrouvent sur la place publique, avant même qu’une partie des concernées ne soit au courant. Un phénomène récurrent qui expose les médecins en danger, quand on sait que les résultats sont toujours remis sous plis fermés à une autorité judicaire, dans la majorité des cas, et que ces «courriers» sont frappés du sceau du secret médical, sous peine de tomber sous le coup de la loi. Maintenant, reste à savoir, qui expose les médecins ?
Le phénomène semble désormais banal. De plus en des résultats d’expertises et/ou contre expertises médicales (autopsie, certificat médical… ) commandités dans le cadre de procédures judiciaires ou enquêtes ou par des proches de victimes décédés suit à des incidents (manifestations, accidents, bagarres mortelles… ) se retrouvent à la place publique avant même que les familles n’en prennent connaissance.
Depuis la délivrance du certificat médical d’Adji Sarr, dans l’affaire du présumé viol qui l’oppose au leader du Pastef, Ousmane Sonko, et même bien avant, suivie de la publication des résultats d’autopsie, l’année dernière, du jeune tué à Ziguinchor dans les affrontements entre Forces de l’ordre et partisans du leader politique, toujours dans le cadre de ce dossier alors en instruction, et tout récemment les résultats de l’autopsie de Adji Diallo, du nom de la fille trouvée morte à la plage de Ngor, lors des échauffourées entre jeunes de ce village Lébou et Force de l’ordre (à Ngor), en passant par l’arrestation du patron de Sum Assistance, les médecins se voient exposer dans l’exercice de leur fonction, menacer et même torturer psychologiquement.
Les résultats des examens, sur la demande de la justice, dans la plupart des cas, se retrouvent le lendemain dans les réseaux sociaux et les médias. Le secret médical qui couvre toutes les informations que le professionnel de santé à sur le malade, concernant son état de santé, son identité, ce qu’il lui a confié ou encore ce que le professionnel a vu, entendu, compris, sont mis à nu. Ces médecins qui sont régis par le secret médical ne peuvent nullement mettre ce document à la portée du public, sous peine de tomber sous le coup de la loi. Les résultats sont remis sous plis fermés à l’officier judicaire qui en a fait la commande Et, au Sénégal, dans les affaires de meurtre, dans le cadre de la justice, du maintien de l’ordre, entre autres, l’Ordre des médecins du Sénégal est toujours consulté pour mettre à disposition des experts dans les domaines concernés et ce même ordre est aussi associé à la lecture des résultats, à la demande du Parquet, pour une justice équitable et équilibrée. Mais, depuis un certain temps, des résultats se retrouvent dans la presse, dans les sites et les réseaux sociaux. Le travail de ces praticiens est même remis en cause et des expertises ou contre expertises sont demandés hors du pays, par certains, car craignant que les médecins soient de connivence avec les agents judicaires.
Seulement, il faut souligner que le médecin qui est régie par le secret médical peut, dans des situations, transmettre des informations uniquement aux ayants droit dans le cas où ceux-ci veulent connaître les causes de la mort, défendre la mémoire du défunt ou faire valoir leurs droits. Seulement, dans le cas de la fille tuée à Ngor, la famille a avancé avoir découvert les résultats de l’autopsie à travers le net. Et ce n’est pas une première. Aujourd’hui, à l’image des magistrats, une certaine catégorie de médecins devront être protégés, afin d’éviter l’irréparable. Et, au niveau des Forces de défense et de sécurité, tous le processus, avec l’officier de Police judiciaire qui est assisté d’un docteur en médecine pour la rédaction du procès-verbal (PV) de l’état du cadavre et des circonstances relatives au décès, devra être conservés jusqu’à la fin de la procédure, à savoir la délivrance de l’autorisation d’inhumer.
Par Amadou Lamine Sall
QU'EST-CE QUI NOUS ARRIVE, DONC ?
Faut-il avoir peur ou laisser passer les sanglants orages ? Qui du président ou de l’opposition doit donner raison à la stabilité sociale ? Comment compter sur des médiations heureuses quand toute prise de parole est tenue en joue ?
Faut-il avoir peur ou laisser passer les sanglants orages ? Qui de monsieur le président de la République ou de l’opposition doit donner raison à la stabilité sociale ? Comment compter sur des médiations heureuses quand toute prise de parole est tenue en joue, accusée de partialité, quand les Khalifes généraux sont écoutés d’une demi-oreille et jamais obéis ? Pourtant, la toute prochaine pêche aux présidentielles de 2024 ne présente qu’une seule mer et un même poisson : le peuple sénégalais. Lui seul décidera. Lui seul choisira le filet dans lequel il veut être pris. Pourquoi alors ne pas le laisser faire, le laisser seul décider le moment venu ? Cela nous éviterait ainsi des bains de sang qui commencent à peser. Le monde qui nous regarde n’est pas fier de nous. Il cherche à comprendre. « Mais que se passe-t-il donc chez vous ? » entend -t-on partout au-delà des frontières, parmi ceux qui aiment ce Sénégal dont le sourire est le soleil du cœur. Il est temps de se ressaisir et d’aller vers l’essentiel : la paix jusque dans la mésentente !
Bien sûr, il peut paraitre difficile de constater ce jeu de souris entre le pouvoir, l’opposition et les exigences de nos institutions judiciaires. Mais si ces institutions permettent ce jeu, il faut l’accepter. Il est arrivé dans notre pays que la politique elle-même soit dépassée par l’ambition de ceux-là mêmes qui en vivent et qui en meurent. Si la politique elle-même est dépassée, comment ne le serions-nous pas, nous la majorité qui en sommes si éloignés ? Nous ne nous mêlons de politique que quand nous sommes appelés à voter pour élire des femmes et des hommes qui nous échappent, une fois élus.
Le meilleur dialogue d’où sortiront obligatoirement des consignes applicables à tous, est celui des urnes ! La vraie démocratie, c’est l’urne quand elle n’est pas violée ! La vraie loi fondamentale, la vraie Constitution, celle qui régule, garantit et arbitre notre commune volonté de vivre ensemble, est celle qui ne s’interprète pas mais qui est ferme, close, sans porte ni fenêtre. Sa garantie serait telle, qu’elle n’aurait même pas besoin de juge pour dire ou ne pas dire le droit, car le droit est fragile et corruptible, diton. Il faudra arriver un jour pas lointain à cet idéal constitutionnel qui arrêtera le jeu meurtrier des politiciens qui embarquent avec eux juges et avocats. Il n’existe pas de plus noble charge que celle d’un juge. Un juge est d’abord l’expression du salut et source de paix. Il punit le mal, certes, mais sa mission est de protéger surtout les citoyens de tout danger et obstacle.
Le dialogue auquel appelle Monsieur le président de la République est louable, au regard de l’impasse meurtrière qui semble s’être installée chez nous. Respectons, cependant, la posture de celles et de ceux qui rejettent cet appel au dialogue comme de celles et ceux qui saluent une telle initiative. Cependant, un appel au dialogue n’est pas un appel à la guerre. Ce serait plutôt le contraire. Apprendre à se parler quand rien ne va plus est meilleur que ne pas se parler. Il faut donner sa chance à tous, pouvoir comme opposition. Ni l’un ni l’autre n’a le monopole de la vérité. S’il y avait un référendum pour aller ou non au dialogue, le oui l’emporterait, sûrement. Armons-nous d’un esprit de conquête !
Il faut donc aller au dialogue mais y aller avec toutes les garanties de réussite. Parmi d’autres propositions qui ne manqueront pas, nous souhaitons ici que ce dialogue initié par le Chef de l’État, puisse être présidé par une personnalité désignée d’accord partie et sortie de leur rang, par un collège des différents dignitaires, Khalifes généraux du Sénégal, l’archevêque de Dakar compris. Avec respect et déférence, je m’adresse ici à Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, l’homme soleil au sourire de sucre, pour qu’avec Serigne Babacar Sy Mansour et avec tous nos vénérés khalifes, soit proposé un nom en leur sein, pour présider ce dialogue qui doit réussir pour faire gagner le Sénégal. Il serait incongru qu’une personnalité politique de quelque camp qu’il soit, puisse présider un tel haut dialogue. L’espace spirituel -je ne dis pas religieux- porteur d’équilibre, de paix, de respect, d’équité, de justice, pourrait nous conduire au consensus. A défaut, confiez donc la présidence de ce dialogue à l’un de nos fils dont la puissance, la culture et le raffinement de l’esprit, ont conquis le monde : Souleymane Bachir Diagne, pour le citer. Je pense aussi à l’éminent et succulent philosophe Mame Moussé Diagne. Je pense au sage et haut ambassadeur Saloum Kandé. Je pense à Pathé Dièye Fall. Sinon, faites appel à l’imam principal de la grande mosquée de la Mecque ! Les esprits comme les cœurs de ceux qui viendront au dialogue doivent d’avance être apaisés, tranquilles, rassurés, éblouis et conquis. D’autres propositions restent ouvertes. Avec respect et humilité.
De tout notre cœur, nous souhaitons que très vite la date de ce dialogue national soit fixée et que tous y soient invités, partis politiques comme mouvements citoyens, société civile. Que tous viennent à la table du dialogue avec pas plus de quatre doléances prioritaires. Il s’agit d’aller droit au but et de lever autant que possible les obstacles majeurs qui plombent la paix dans notre si cher pays bien-aimé. Le pouvoir comme l’opposition doivent partager les responsabilités. Chacun doit céder du terrain pour se retrouver autour de l’essentiel : sortir notre pays des orages sanglants.
Personne d’autre ne le fera à notre place. Nous pouvons gagner ensemble et faire rentrer la nuit à la maison pour laisser poindre un jour lumineux et ensoleillé qui ressemble au véritable visage de notre pays.
Que chacun brise en lui le sombre miroir du rejet et de la haine. Qu’Allah couvre de son manteau de laine le président de la République et tous les leaders de l’opposition et qu’IL guide leur cœur et leur bras vers ce qui les élèvera à tout jamais dans l’histoire du Sénégal. Puisse Le Seigneur rendre douces, tranquilles et prometteuses les pensées de Macky Sall en les posant sur les héritages de ses prédécesseurs. L’heure est grave. Très grave. Tout un peuple a le cœur qui bat ! Penser préserver la démocratie et non l’appliquer, serait la pire des lèpres et faillites politiques. Cessons de faire de la politique « un exercice pour sac à malices ». C’est ensemble, pouvoir et opposition, que nous devons rebrousser chemin, car nous sommes un même pullover et tirer le fil c’est défaire tout le pullover ! En Afrique, ne faisons pas du Sénégal une piteuse banlieue. Nous sommes un pays insubmersible ! Nous sommes une grande et belle étoile ! Ne l’éteignons pas !
Celui qui appelle au dialogue est déjà installé dans la voie de la paix, peut-on lui céder. Il porte d’avance une responsabilité que ceux qu’il appelle à le rejoindre autour de la table n’ont pas affirmé encore. Mais que l’on ne lise point ni faiblesse, ni peur chez celui qui invite. Ceux qui répondent à l’appel doivent également y aller avec la paix pleine le cœur. Mais d’eux aussi, que l’on n’attende point ni faiblesse, ni peur, ni compromis coupable. Qu’il soit partagé et compris qu’un président de la République ne doit pas être humilié et abaissé à une charge de charretier. Une opposition ne doit pas être bravée, humiliée, réduite à une charge de barman. Tous ceux qui seront autour de cette table du dialogue portent le même nom, le même drapeau, le même parti, la même dignité : Sénégal !
Apprenons que le pouvoir comme l’opposition sont comme « les deux faces d’une pièce de monnaie. Ils ne peuvent pas se regarder en face, mais ils restent quand même ensemble » puisqu’ils habitent le même Sénégal et servent le même Sénégal. Ne serait-ce que pour cette raison, le dialogue doit être possible ! Si Macky Sall réussit son dialogue, « il sera heureux. » S’il ne le réussit pas, « il deviendra un philosophe ». Il n’existe pas d’un côté ceux qui veulent le dialogue et de l’autre ceux qui le rejettent. Il n’existe que ceux qui croient et ceux qui doutent. L’Homme politique est insoluble ! Il vient d’être classée comme la seule espèce humaine menacée dont on souhaite l’extinction, disent des scientifiques !
Question anecdotique : si dans une course, vous arrivez à dépasser le 2ème qui est devant vous, vous finissez à quel rang ? Certainement pas 1er ! Vous êtes classé 2ème tout simplement, car il vous restait encore à dépasser le 1er qui est toujours devant vous. Pour dire que le SÉNÉGAL sera et restera toujours et pour toujours le 1er . Tout Chef d’État est un éternel second. Tous, nous servons d’abord le Sénégal. Tous nous partirons. Le Sénégal restera. Le chant glorieux ou maudit du Chef qui l’aura servi ou trahi, restera aussi et pour longtemps. Avec le temps, tout se paie ! « Seuls vivent les morts dont on chante le nom », écrit Senghor ! Toujours se rappeler de la prière de Moïse au Dieu Unique : » Si je n’ai pas grâce à leurs yeux, efface moi de l’histoire de mon peuple. »
Qui disait que les hommes politiques sont tellement pauvres qu’ils n’ont que l’argent et ne cherchent que le pouvoir ? Ils seraient aussi tous des diabétiques avec une seule insuline : les prébendes ! Vrai ou faux, changeons la donne ! Quittons le ring. Quittons la lampe à pétrole pour l’électricité afin que l’esprit gagne sur l’ignorance et le gain ! Puisse l’appel de ce dialogue être comme un appel vers Jérusalem où plusieurs religions célèbrent le même Dieu. Le Sénégal est notre Dieu Unique. Réinjectons du rêve dans ce pays porté à la souveraineté par un poète. Ensemble, sauvons notre pays en réussissant la plus savoureuse des salades de fruits à la table du dialogue, c’est-à-dire du respect mutuel, du consensus, de l’écoute, de l’affermissement de notre démocratie et de notre vivre ensemble ! Que personne ne rebrousse chemin ! Que personne ne soit chef de meute ! Fermez vos fourreaux ! Sortez de l’entre-soi ! Refusez de rétrécir votre cœur. Soyez ferme sur l’avenir du Sénégal. Pensez au peuple sénégalais ! Nous ne connaissons rien et il n y a rien qui soit plus cher que lui !
TERMINUS POUR SADIO MANE AU BAYERN
Recrue phare du dernier mercato estival, Sadio Mané n’a pas convaincu au Bayern Munich. Jamais vraiment remis de sa grave blessure à un genou et frustré ces dernières semaines, l’ailier sénégalais est poussé vers la sortie par les dirigeants du club
Recrue phare du dernier mercato estival, Sadio Mané n’a pas convaincu au Bayern Munich. Jamais vraiment remis de sa grave blessure à un genou et frustré ces dernières semaines, l’ailier sénégalais est poussé vers la sortie par les dirigeants du club allemand.
L’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Sadio Mané (31 ans) en sait quelque chose. Alors qu’il peut légitimement être considéré comme un des plus grands joueurs de Liverpool de ces trois dernières décennies, l’ailier sénégalais a décidé de tenter sa chance au Bayern Munich après 6 saisons pleines chez les Reds. Un choix qui n’a pas payé.
TUCHEL NE COMPTE PAS SUR MANÉ
En effet, Sky Germany nous apprend que le décuple champion d’Allemagne en titre ne souhaite pas conserver le 2e du dernier Ballon d’Or. «Il n’a pas d’avenir au Bayern. Les patrons du Bayern attendent également son départ car ils ne peuvent pas imaginer que Mané passe un an sur le banc du Bayern» , précise le média, alors que le nouvel entraîneur de la formation bavaroise, Thomas Tuchel, ne compte pas sur lui et désire «fermer ce chapitre» . Une expérience gâchée un soir de novembre 2022. Alors qu’il s’apprêtait à disputer la Coupe du monde au Qatar, le Lion de la Téranga s’est gravement blessé à un genou face au Werder (6- 1). Celui qui avait inscrit 11 buts pour ses 23 premiers matchs n’a jamais réussi à retrouver son meilleur niveau puisque depuis son retour surles terrains, fin février, il n’a trouvé le chemin des filets qu’à 14 reprises. Un bilan trop maigre pour garder la confiance de sa hiérarchie.
MANÉ S’EST SABORDÉ SEUL
En plus de performances décevantes, Mané n’a pas hésité à afficher sa frustration ces dernières semaines. Il a notamment eu une altercation verbale avec l’ex-coach munichois, Julian Nagelsmann, à qui il a reproché sa sous-utilisation face au Paris Saint-Germain (1- 0, 2-0) en Ligue des Champions. Le champion d’Afrique 2022 s’est aussi fait remarquer en frappant Leroy Sané au visage après la lourde défaite face à Manchester City (3- 0). Un épisode qui l’a définitivement condamné. Et maintenant ? Maintenant, Mané va devoir rebondir loin de l’Allianz Arena. Les options ne sont pas si nombreuses que cela pour un joueur qui bénéficie d’un salaire annuel supérieur à 20 millions d’euros. En dehors de formations de Premier League, du PSG et de certaines écuries du Golfe, les possibilités sont limitées. A moins de réaliser un effort financier pour faciliter son exil au terme d’une saison très mouvementée à tous les niveaux
LE DERNIER SPRINT LANCE A TOUS LES ETAGES
Il ne reste plus que cinq journées à disputer en championnat de Ligue 1. Mais la course pour le titre reste encore indécise au sommet du classement occupé par Génération foot.
Il ne reste plus que cinq journées à disputer en championnat de Ligue 1. Mais la course pour le titre reste encore indécise au sommet du classement occupé par Génération foot. Dans le dernier sprint, les débats s’annoncent encore ouverts entre le leader et son dauphin de Diambars qui le talonne au pointage. Mais aussi le Casa Sport qui complète le podium au terme de la 21e journée. Au bas du tableau, la bataille pour le maintien dans l’élite entre également dans une phase décisive à quelques journées de l’épilogue.
L a course pour le titre de champion est sans doute entrée dans sa ligne droite au sortir de la 21e journée disputée le week-end passé. A cinq journées de la fin du marathon, c’est Génération Foot qui tient pour le moment le haut du pavé après sa victoire assurée samedi, à domicile devant le CNEPS. Un succès probant (2-0) qui a permis aux Grenats de conforter leur avance et de tenir à distance leurs poursuivants. Mais il confirmait aussi la bonne dynamique enclenchée depuis ses 10 dernières journées par les Académiciens du centre de Déni. En 10 matchs, ils ont engrangé 9 victoires contre un match nul. De quoi leur tailler les habits de futur champion. Mais tout n’est toutefois définitivement acquis pour les Académiciens puisqu’ils sont suivis de près par leurs suivants et notamment Diambars qu’ils ne devancent au classement qu’en faveur de 3 petits points (41 contre 38). Piégés lors de cette 21e journée par la Sonacos (1-0), les pensionnaires de l’institut de Saly doivent se relever au plus vite pour rester en contact avec le leader.
A l’affût derrière le duo de tête, le Casa Sport sera forcément concerné dans le dernier sprint. L’équipe championne en titre est en effet loin d’avoir dit son dernier mot. Ralenti dans la course, le club Ziguinchorois peut toujours espérer conserver son titre après avoir réussi à réintégrer le podium (3e, 36 points) suite aux trois points obtenus dimanche dans le choc qui l’a opposé à son concurrent direct, Guédiawaye FC. Ce succès permet au club du Sud de reléguer les Crabes à la 4e place (4e ; 35 points). Mais surtout de relancer la course au titre à 5 points du leader, Génération Foot. Dans cet élan, le suspense reste garanti aussi bien en tête du classement que dans les équipes du milieu de tableau qui se tiennent de très prés.
Au sortir de deux nuls et une défaite avec son nouveau coach Cheikh Guèye, Teungueth Fc a enregistré un sixième et précieux succès qui lui permet d’entrevoir aujourd’hui le podium. Cinquième au classement (29 points), les Rufisquois seront à la pointe de ce dernier sprint final. Mais ils l’engageront avec d’autres équipes qui sont actuellement dans le ventre mou du classement et qui sont des concurrents directs pour les premières loges. Il s’agit du Jaraaf qui totalise le même nombre de points (29 points). Une équipe des « Vert Blanc » qui, après les changements intervenus au niveau de son staff, semblent aujourd’hui digérer sa mauvaise série. Ils se sont encore offert une bouffée d’oxygène lors de cette dernière journée avec un précieux 2e succès d’affilée devant la Linguère de Saint-Louis (1-0). Dans ce milieu de tableau, trois autres équipes restent encore candidats à la remontée et aux premières places du podium. Il s’agit de la Sonacos de Diourbel qui, au lendemain de sa probante victoire devant le dauphin Diambars FC, a pu garder la 7e place du classement avec 28 points. Avec un match en moins, l’Us Gorée ne sera pas également en reste et se mêlera bien à la course avec sa 8e place (27 points). Les Insulaires sont au coude à coude avec le Dakar Sacré cœur qui totalise le même nombre de points (9e, 27 points).Tout comme l’As Pikine qui a été maintenue à la 10e place avec ses 27 points au compteur.
Au bas du tableau, la bataille pour le maintien entre dans une phase assez cruciale à la fin de cette 21e journée. Dans cette dernière lutte, les promus du stade de Mbour (11e, 22 points) auront désormais comme objectif de mettre fin à une mauvaise série de 8 rencontres sans succès, au risque de glisser dans la zone rouge. Les Stadistes sont à 3 points seulement de l’As Douanes. Cette formation gabelou qui compte toutefois un match retard à combler, est actuellement première équipe non relégable (12e, 19 points). Une place où elle cherchera à se dégager au plus vite puisqu’elle est à deux longueurs d’avance sur la Linguère qui stagne dans la zone de relégation (13e, 17 pts).
Revigoré par un succès à domicile devant Teungueth Fc (2-1), les SaintLouisiens ne sont pas encore sortis de l’ornière. Ils restent encore cantonnés dans la zone rouge aux côtés du CNEPS Excellence, bon dernier (14e ; 10 points). Cette dernière défaite subie ce week-end en déplacement contre le Jaraaf, avec son lot d’incidents, est certainement malvenue et complique davantage la lutte pour le maintien. Mais tout reste jouable puisqu’ils ont 15 points possibles à grappiller à cinq matchs de l’épilogue.
FATUMATA BAH SURVOLE LES DEBATS
Après 3 années de pause, le trophée Mousso, course auto-moto réservée aux dames, a repris le week end dernier avec la 8e édition disputée sur le circuit aménagé au Parking du Stade Léopold Sédar Senghor.
Après le Grand Prix disputé en février dernier, Fatumata Bah a encore remis ça en remportant pour la deuxième fois, la 8e édition du Trophée Mousso disputée au Parking du Stade Léopold Sédar Senghor. Avec un temps de 8 sec07, la pilote est sortie victorieuse de la course devant Nafissatou Diagne et Mariama Diagne.
Après 3 années de pause, le trophée Mousso, course auto-moto réservée aux dames, a repris le week end dernier avec la 8e édition disputée sur le circuit aménagé au Parking du Stade Léopold Sédar Senghor. Après avoir survolé le Grand prix 2023 disputé en février dernier, Fatoumata Bah a réédité son coup en remportant la compétition féminine.
Au terme de courses (Runs sur une distance de 300 mètres) en duel, Fatoumata Bah est sortie victorieuse devant ses 8 autres concurrentes avec un temps de de 8 sec07. Le podium est complété par Nafissatou Diagne et Mariam Diagne, classées respectivement 2e et 3e. Avec ce nouveau trophée, Fatoumata Ba succède au palmarès du Trophée Mousso à Sandra Palud qui s’était imposée lors de la dernière édition disputée en 2020. Elle s’adjuge également de son deuxième trophée dans cette compétition après celui remporté en 2006.
Organisée en collaboration avec la Fédération Sénégalaise de Sports Automobile et Motocyclisme (FSAM), cette compétition réservée aux femmes a été une fois de plus, une occasion pour le promoteur Maodo Guirandou Ndiaye et son équipe ASC Trophée Mousso Association (TMO), d’inviter le Village d’Enfants SOS. Ce sera à travers la journée de don qui leur a été dédiée et qui a permis d’impliquer beaucoup de monde. Les organisateurs ont également tenu à rendre hommage à feue Djmby, fille de feu Djibo Ka et ancienne pilote de la première édition du Trophée Mousso, décédée il y a quelques semaines.
KEEMTAAN GI - ADJI, UNE VIOLEE TROP HEUREUSE POUR ETRE HONNETE !
Tudieu, quelles fesses que celles de cette jeune dame ! Ce vilain billettiste a beau être Kàccoor, il n’a jamais accordé le plus p’tit regard à celle qui est à l’origine d’une vingtaine de morts et qui fait trembler et fantasmer la République. C’est avec dédain qu’il la regardait s’exhiber sur les réseaux sociaux. Il a fallu la vidéo d’une bataille rangée entre policiers et gendarmes pour que Kàccoor Bi lève les yeux et zieute les bouts de popotin de cette demoiselle qui prétend être violée à plusieurs reprises où son bourreau tenait à chaque fois deux pistolets en main, la troisième main tenant l’arme du délit. Quel exploit! Bon, j’ignore tout de l’origine de l’esclandre qui a opposé des membres de deux corps de nos forces de défense et de sécurité, mais il faut reconnaitre que la demoiselle a de la dégaine. Une demoiselle aux bons soins de la République qui détient sa pièce à conviction pour « tuer » l’autre, c’est-à-dire celui qui empêche le Chef de dormir du sommeil du juste ! Croyez-moi encore si je vous dis que je n’ai jamais visionné ses vidéos canailles dans lesquelles elle affole la communauté des réseaux sociaux par de terribles déhanchements et de savoureux « leumbeul ». Vous en doutez ? Tant pis… Mais voilà, pour une fille qui a subi de nombreux assauts sans son consentement et sous la menace de deux armes, beaucoup de victimes d’agression sexuelle auraient bien voulu être à sa place. Sans compter que notre Adji nationale pourrait également être un bon sujet pour nos psychologues qui ne cessent de « réparer » la vie de victimes de viols qui trainent comme un boulet leurs agressions, évitant le regard de l’Autre et vivant mal leur épreuve. Un viol, c’est ôter une part d’humanité à la victime. Rares sont les victimes qui se sortent indemnes d’une telle agression dans leur intimité. Pas Adji Sarr, qui semble en avoir tiré grand plaisir et qui croque la vie à belles dents en attendant de croquer des diamants. Aucune pudeur ni retenue chez cette violée joyeuse. Elle nargue et fait fantasmer son monde de voyeurs. Elle n’a rien d’une femme qui porte un « deuil » qui l’empêche de vivre. Chez elle, aucun traumatisme de ce prétendu viol qu’elle vit superbement bien. Vous l’avez vue hier soutenant les regards et leur gratifiant d’un coquin sourire ? En strass et en paillettes comme lors d’une soirée de gala pendant que d’autres victimes rasent les murs et ne se hasardent même pas à assister aux procès de leurs bourreaux car redoutant de faire face aux «monstres » qui leur ont ôté ce qu’elles détiennent de plus précieux. C’est le Chef qui disait, de très bonne foi, que s’il sait que l'arrestation d'une personne va occasionner des morts et brûler le pays, il fait en sorte que cela ne se fasse pas. Ousmane Sonko ne faisait sans doute pas partie de ces personnes-là. Toujours est-il que le Chef tient encore l’occasion d’arrêter ce vaudeville. Trop de morts, des dégâts matériels inestimables en plus d’une économie plus que paralysée ont jalonné le chemin qui mène à ce procès qui n’est pas près de prendre fin. KACCOOR BI - LE TEMOIN
COHESION NATIONALE SERIGNE MOUNTAKHA ENVOIE UNE DELEGATION A MACKY SALL AU PALAIS
Le khalife général des Mourides est préoccupé par la situation politique du pays. Serigne Mountakha Mbacké a en effet envoyé hier à Dakar une importante délégation pour remettre au chef de l’Etat son dernier sermon prononcé lors de la fête de la Korité. Le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le responsable moral de Hizbut-Tarqiyyah, Serigne Youssou Diop, El Hadji Mbackiou Faye, entre autres ont été reçus à la présidence de la République ce mardi. « Nous étions venus remettre le dernier sermon de Serigne Mountakha de la Korité. Un sermon plein d’enseignements et de sagesses que nous devons maitriser nous autres Sénégalais. Devant une situation où nous devons retourner aux enseignements d’orthodoxie musulmane, de foi sincère, mais surtout de fraternité musulmane. Nous avons entendu le khalife, il a parlé de certaines valeurs que nous devons préserver pour l’établissement définitif de la paix au Sénégal, les liens de fraternité musulmane. Toutes les communautés musulmanes vouent une considération sincère à Cheikhoul Khadim. Le Khalife témoigne que cette considération est sincère. En retour, nous, disciples mourides, devons nous évertuer à les prendre en considération d’une façon approfondie. Il a invité tous les frères condisciples à redoubler d’efforts dans l’adoration de Dieu et surtout de prendre en référence Cheikhoul Khadim comme adorateur de Dieu et serviteur de l’Envoyé de Dieu. La tolérance, la solidarité, le Sénégal nous appartient tous et pour bâtir ce pays, il faut le faire à partir de valeurs communes. C’est le message du Khalife et nous pensons qu’il a été entendu » a déclaré le responsable moral de Hizbut-Tarqiyyah, Serigne Youssou Diop, au micro de la RTS.
MANIFESTANTS MORTS A ZIGUINCHOR ET A KEUR MBAYE FALL LES FDS DEGAGENT EN TOUCHE
Selon les correspondants de presse présents à Ziguinchor, les forces de défense et de sécurité ont nié catégoriquement avoir quelque responsabilité que ce soit dans la mort du manifestant tué lundi soir à Ziguinchor. A les en croire, au moment où cette mort était signalée, il n’y avait plus aucun affrontement dans la ville. Même dénégations concernant le jeune homme de 12 ans retrouvé mort à Keur Mbaye Fall, dans la banlieue de Dakar. Il aurait été tué avec une arme blanche. Et si la mort de ces deux jeunes gens, bien que survenue sur la terre ferme, avait été causée par des hélices de moteurs de pirogues ? Une hypothèse à étudier avec le plus grand soin par les enquêteurs !
MACKY SALL REND HOMMAGE A FEU LE KHALIFE DE NDIASSANE, CHEIKH EL BECAYE KOUNTA
Le président Macky Sall s’est dit éprouvé par le rappel à Dieu du Khalife général des khadr, à Ndiassane, Cheikh Bécaye Al Bécaye Kounta. “Le Sénégal vient de perdre un guide religieux d’une grande dimension, Cheikh Bécaye Al Bécaye Kounta, Khalife général des khadr, à Ndiassane. Je rends hommage à un sage et un homme de savoir, pétri d’humilité”, a-t-il écrit sur Twitter. Dans son message, il n’a pas manqué de présenter ses “condoléances attristées” à la famille Khadr et à toute la Ummah islamique. Le guide religieux est décédé à l’âge de 93 ans, ce mardi 16 mai 2023, des suites d’une longue maladie. Il était le septième Khalife de la famille Ahloul Kountiyyou. Le successeur de feu Cheikh Bécaye Al Bécaye Kounta est déjà connu. Il s’agit de Cheikh Bou Sidy Mahtar Kounta. Il a été intronisé hier nouveau khalife de Ndiassane.
PROCES SONKO/ADJI SARR LES JEUNES FONT TOUJOURS LE BLOCUS DE LA MAISON DE SONKO,LES MANIFS CONTINUENT
Malgré le renvoi du procès, les jeunes de Ziguinchor n’ont pas levé le blocus de la maison d’Ousmane Sonko au quartier Néma Kadior. Des jeunes encagoulés veillent toujours d’une manière déterminée par groupes d’affinités devant la maison du leader du Pastef. Une stratégie qui vise tout simplement à empêcher que Ousmane Sonko ne soit arrêté par les forces de défense et de sécurité pour les besoins de son procès contre la masseuse Adji Sarr. Encagoulés, ils entendent poursuivre la résistance contre le régime de Macky Sall quitte à y laisser leurs vies. Dans le quartier du maire de Ziguinchor, les jeunes ont barré tous les axes menant au domicile de leur leader afin d’empêcher que les policiers et les gendarmes puissent s’en approcher. Le procès pour viol contre l’opposant candidat déclaré à la présidentielle de 2024, a été renvoyé au 23 mai. Malgré le renvoi, des manifestations ont été encore notées hier entre des jeunes et les forces de l’ordre. Aux jets de cailloux et de cocktails Molotov, les forces de sécurité répondaient par des jets de grenades lacrymogènes. Dans la soirée, des manifs étaient signalées à Mbour avec le blocage d’un pont, des pneus brûlés, des magasins saccagés. A Keur Massar, de violents affrontements autour du magasin Auchan. Au moment de notre bouclage, les manifs continuaient selon certaines sources.
TENSION AU TRIBUNAL DE DAKAR
La tension était à son paroxysme hier aux alentours et à l’intérieur du tribunal de Dakar qui donnait l’impression d’une forteresse imprenable. Les autorités voulaient parer à toute tentative d’irruption des partisans de Sonko dans ce lieu symbolique. La stratégie a été payante puisque toutes les parties au procès ont pu assister à l’audience qui a pu se ternir en toute sérénité, sans aucun incident majeur.
BOUSCULADE ENTRE POLICIERS ET GENDARMES
C’est comme si hier tous les nerfs étaient tendus au tribunal de Dakar. La tension n’a pas épargné les forces de sécurité. D’habitude entre la Police et la Gendarmerie, c’est la fraternité d’armes entre les deux corps. Mais hier cette confraternité d’armes a été malmenée. Des gendarmes et des policiers qui s’empoignent sous le regard médusé des spectateurs, cela se passe de commentaires. Ce n’est pas un beau geste à voir. Nous ne savons pas ce qui est à l’origine des incidents, mais les deux hiérarchies doivent donner des leçons exemplaires aux responsables de cette situation qui a désolé tout un chacun hier au tribunal de Dakar.
ARRESTATIONS TOUS AZIMUTS SUITE AUX MANIFESTATIONS EN MARGE DU PROCES « SWEET BEAUTY»
Maty Sarr Niang, journaliste indépendante intervenant sur le site d’information Kewolou, a été arrêtée, hier, par la Sûreté urbaine et se trouve en garde à vue au commissariat central de Dakar. Une énième arrestation dans les rangs de la presse. Mme Maty Sarr Niang serait poursuivie pour les délits d’atteinte à la sûreté de l’Etat et outrage à magistrats suite à ses publications et lives sur Facebook. A ce rythme, aucun journaliste n’oserait faire correctement son job et surtout que le pouvoir ne fait preuve ni d’humanisme, ni de galanterie envers les femmes. D’ailleurs, il semble tenir à carreau les journalistes. La preuve, aucune chaine de télévision de la place ne peut se targuer de détenir des images des affrontements de Ngor et celles des évènements en cours. Une sorte de censure qui ne dit pas son nom. Tant pis pour la corporation.
CE 16 MAI, JOURNEE PAYEE ET CHOMEE
Ce mardi 16 mai 2023 fera partie des journées payées et chômées. La capitale dakaroise ressemblait à une ville morte. Une consigne tacite a traversé les Dakarois qui ont préféré rester à la maison pour éviter de se retrouver au piège d’une foule de jeunes excités. Surtout que la veille du procès, il y avait eu de violents affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à Dakar et dans les villes de l’intérieur. Alors ce mardi 16 mai, jour du procès entre Ousmane Sonko et Adji Sarr, Dakar s’est vidé de ses occupants, et même le célèbre marché Sandaga était désert. Il fallait voir combien la circulation était fluide hier au grand bonheur des rares automobilistes qui avaient pris le volant !