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21 juin 2025
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POURQUOI FAUT-IL S'ADONNER AUX ÉCHECS?
Capacité de concentration et de mémorisation, aptitude à la prise de décisions responsable. Ce sont quelques-unes des vertus que l’on attribue au jeu d’échec. Et en cela, il n’est que bénéfique de s’y adonner dès le bas âge. Découverte de jeunes pousses
En-dehors du fait d'être un jeu, les échecs participent à bien des égards à la construction de la personnalité. Capacité de concentration et de mémorisation, aptitude à la prise de décisions responsables. Ce sont quelques-unes des vertus que l’on attribue à ce jeu. Et en cela, il n’est que bénéfique de s’y adonner dès le bas âge.
Par cette matinée dominicale de 7 mai, un calme relatif plane sur Dakar. La circulation est plus fluide que d’ordinaire et la ville respire mieux. Aux environs de 9 heures, une dizaine d’enfants et presque autant de parents ont rallié un luxueux resto sur mer, sis à la Corniche Est. Ils n’y sont pas pour un petit-déjeuner familial. Les enfants sont ici pour un tournoi accompagné de papa ou de maman.
Disposé deux à deux par table, les jeunes joueurs s’affrontent et enchaînent les partis, changeant d’adversaires après chaque tour, sous le regard bienveillant, voire admiratif de leurs parents.
Pour certains, le jeu d’échecs est une tradition familiale transmise de génération en génération. Cas de Kéba Mbaye initié par son grand-père et qui a, à son tour initié ses trois garçons. Il connaît bien le sujet.
Pour d’autres biens que n’ayant jamais pratiqué à ce jeu, ils ont fortement encouragé leurs enfants à s’y adonner, persuadés des bénéfices qui en découlent.
Réputé être un jeu de stratégie par excellence, cette activité passe pour être formatrice en ce qu’elle aide l’individu à se construire, à savoir se défendre en société et à assumer ses choix.
Au bout d’une heure de jeu, c’est le tenant du titre qui rempile et reçoit le trophée Michel Calendini des mains du responsable du resto.
Même s’il ne semble pas très populaire au Sénégal, le jeu d’échec à ses aficionados. Dire en revanche que c’est un jeu d’aristo, c’est se tromper puisqu’il reste accessible même aux talibés et autres enfants de la banlieue.
Par ailleurs, le jeu d’échec est une activité se pratique de 7 à 77 ans. La preuve malgré l’âge avancée de Michel Calendini et en plus de souffrir d’Alzheimer, il y a joué jusqu’à ses 90 ans avec un bon niveau. Il avait lui-même remis le premier trophée des enfants, il y a 8 ans.
par Ibrahima Thioye
CONSEILS À MACKY SALL
Est-ce que le pouvoir organise des études simples de feedback en provenance de l’électorat pour évaluer leur perception des diverses décisions prises en l’encontre d’Ousmane Sonko ?
La situation du pays est inquiétante. Tout le monde retient son souffle, car tout laisse croire que nous nous dirigeons vers des confrontations dont personne ne peut mesurer l’ampleur.
Il y a quelques semaines, j’avais publié un article sous le même format, adressé à Ousmane Sonko. Dans l’allocution faite à la veille du procès du 8 mai, ce dernier a déclaré « nous pouvons être très déterminés quand il s’agit de lutter, mais une fois la victoire acquise,il n’y aura pas d’humiliation car nous n’aurons pas ce temps, suivant ainsi l’attitude du Prophète Mouhamed (PSL) suite à son retour victorieux à la Mecque ». Nous devons saluer cette disposition d’esprit qui favorise l’apaisement.
Face à une telle attitude, voici ce que nous proposons à Macky Sall :
- renvoyer le procès du 16 mai (décision retenue au moment où je finalise cet article) ;
- libérer tous les prisonniers d’opinion ;
- mettre en place un dispositif de dialogue à plusieurs niveaux ;
- initier des actions de recueil de feedback pour mieux ajuster les prises de décision.
Conseil N°1 : renvoyer le procès du 16 (décision retenue au moment où je finalise cet article)
Le renvoi de ce procès procèdera d’une position de sagesse. On évoque l’éventualité d’une arrestation d’Ousmane Sonko à la veille de ce procès. Le cas échéant, personne ne peut indiquer la tournure que les événements vont prendre. Même si la loi l’autorise, surseoir à ce type de décision n’est pas synonyme de faiblesse, dès lors qu’elle nous prémunit de confrontations inutiles.
Conseil N° 2 : libérer tous les prisonniers d’opinion
La libération immédiate de tous les prisonniers d’opinion sera positivement appréciée par les divers acteurs du pays qu’ils soient politiciens ou démocrates. Ce serait une réponse positive à la disposition d’esprit de ceux qui estiment que les représailles, les humiliations et la vengeance ne feraient qu’entraîner une perte de temps. De plus, elle pourrait rassurer les acteurs quant à la sincérité de ces nouvelles démarches et inverser les attitudes de défiance vis-à-vis du dialogue.
Conseil N°3 : mettre en place un dispositif de dialogue à plusieurs niveaux
Premier niveau : APR vs Pastef
L’objectif qu’on pourrait associer à ce premier niveau de dialogue est de rétablir la confiance et d’établir un climat politique serein. On peut imaginer la tenue de ce premier niveau de dialogue sous la présidence d’éminentes personnalités comme Fatou Sow Sarr, Abdoulaye Bathily et/ou Abdoul Aziz Tall. Le résultat ou livrable attendu de ce premier niveau de dialogue est une charte de type « gentlement-agreement ».
Deuxième niveau : Benno vs YAW plus F24
L’objectif associé à ce deuxième niveau serait, d’une part, de renforcer l’État de Droit et la démocratie, et d’autre part, de sauvegarder la paix et la stabilité du pays d’ici la prochaine échéance électorale. On pourrait éventuellement confier la présidence de ce deuxième niveau de dialogue à l’une ou plusieurs des personnalités mentionnées précédemment auxquelles on pourrait ajouter le Professeur Babacar Kanté. Le résultat ou livrable attendu ici sera un document de synthèse des accords.
Les deux documents issus des deux niveaux de dialogue seront largement publiés et partagés avec les Chefs religieux ou coutumiers.
Conseil N°4 : initier des actions de recueil du feedback pour mieux ajuster les prises de décision
Tout comme il est important, en entreprise, d’organiser régulièrement une écoute des clients et des employés, en politique le recueil de feedback en provenance des segments de l’électorat doit également être complété par celui des militants et des sympathisants. Cette symétrie des attentions permet de mieux gérer l’écosystème et d’éclairer les prises de décision. Parmi les sujets sur lesquels on peut recueillir du feedback provenant des militants et sympathisants, on pourrait mentionner :
-l’idée de postuler pour un troisième mandat ;
-la décision d’interdire aux militants de s’exprimer sur le troisième mandat ;
-la question du procès Sweet Beauty ;
-le fonctionnement du parti ;
-le fonctionnement de la coalition BBY, etc.
De nombreux observateurs estiment que toutes les actions dirigées contre Ousmane Sonko n’ont fait que lui ouvrir la voie vers le Palais de la République. Est-ce que le pouvoir organise des études simples de feedback en provenance de l’électorat pour évaluer leur perception des diverses décisions prises en l’encontre d’Ousmane Sonko ? Certains observateurs estiment qu’entre le mois de mars et maintenant, il aurait fallu organiser de nombreux Nemeku tour et des tournées à l’extérieur du pays pour gagner autant en notoriété et en capital confiance. Si je réduis tout à mon microcosme, avec toutes ses limites, je constate que l’électorat féminin était très réticent aux actions ou discours du candidat Ousmane Sonko, mais suite aux exactions qu’il a subies, il est en train de gagner leur sympathie.
Conclusion
La mise en œuvre de ces conseils peut contribuer à apaiser le climat conflictuel actuel. Ousmane Sonko a fait un énorme pas de conciliation dans sa déclaration du 7 mai. Comme je l’avais mentionné dans le précédent article, « malgré les déchaînements de violence, les Sénégalais sont fondamentalement pacifiques et ils oublient vite. « Masla » et « Yeurmandé » sont très ancrés dans nos conduites quotidiennes. Il suffit de voir comment Aminata Touré a été accueillie par les leaders de YAW lors du meeting de Parcelles et ses nouveaux liens avec Guy Marius Sagna pour en être convaincu. Demain, rien n’exclut de voir assis côte à côte Macky Sall, Ousmane Sonko et leurs épouses respectives. »
Les argumentaires des extrémistes des deux camps ne font qu’accroître les risques de chaos généralisé. Il y a une hallucination positive chez les extrémistes du camp de l'opposition, qui pensent que le changement se fera facilement grâce à la mobilisation populaire. Il y a aussi une hallucination négative chez les extrémistes du camp au pouvoir, qui adoptent une position de déni face aux événements en cours. Ils estiment que tout va bien et minimisent les affrontements relayés sur les réseaux sociaux en les considérant comme de simples échauffourées qui se dissipent rapidement.
Ceux qui pensent que ces événements évoluent en intégrant à la fois des dynamiques rationnelles et des processus imprévisibles, sont beaucoup plus réservés quant à l'issue. Les érudits qui maîtrisent les textes saints, les intellectuels qui adoptent l’approche systémique, les hommes de gauche qui gardent en mémoire les insurrections et soubresauts du 19è siècle en France, savamment relatées par Karl Marx dans « les luttes de classe en France » et «le 18 brumaire de Louis Bonaparte » comprennent que l’histoire ne suit jamais un cours linéaire. Les Wolofs disent « Ay du yem ci Boppu borom ». Les systémiciens diraient qu’il y a quelque chose que le système tente de créer ou d’extirper, car il est toujours intelligent, créatif et génératif. Pourvu que cela s’opère au coût humain le plus faible possible. Macky peut largement y contribuer en ayant foi (confiance) en la sagesse de ce peuple et en la magnanimité de l’opposition.
par Bassirou Dieng
LE COMBAT CONTRE MACKY DOIT ÊTRE PLUS STRATÉGIQUE ET ORGANISÉ SINON, IL EST PERDU D’AVANCE
Que les divergences se taisent. Que les égos soient mises de côté si on veut faire tomber l’adversaire. Aucune équipe ou groupe ne peut gagner un combat en état divisé
Macky Sall est un fin stratège. Il est un adversaire qui avance lentement et pose ses pions sans broncher. Alors pour espérer prendre le dessus sur lui, il faut être aussi très stratégique et organisé. Il le faut parce que Macky Sall a tous les moyens de l’Etat à sa disposition : armée, police, gendarmerie, renseignements généraux, les finances publiques, etc. Ne me dites pas que l’opposition a la majorité du peuple avec elle. Oui, elle l’a avec elle mais cela ne suffit pas pour faire tomber un dictateur. Yahya Jammeh de Gambie en est une preuve patente. Il a fallu l’interférence du Sénégal et de la Cedeao pour faire plier Yahya Jammeh au lendemain du deuxième tour de l’élection présidentielle Gambienne. Les exemples sont nombreux.
En effet, il est donc temps que l’opposition trouve rapidement les équations pour davantage affaiblir Macky Sall et son régime. D’abord en sauvant Ousmane Sonko d’une élimination de la présidentielle de 2024. C’est ça le premier combat à gagner, sinon Macky Sall va dérouler et s’il force une troisième candidature, il va gagner à sa manière les élections de 2024 s’il plaît à Dieu. Que les divergences se taisent. Que les égos soient mises de côté si on veut faire tomber l’adversaire. Aucune équipe ou groupe ne peut gagner un combat en état divisé. C’est ça la vérité.
Aujourd’hui Macky Sall a, après avoir fait « éliminer » Sonko dans le dossier de Mame Mbaye Niang, fait isoler stratégiquement le leader de Pastef à Ziguinchor sans que beaucoup ne semble sans rendre compte. Ousmane Sonko ne peut continuer à rester éternellement par exemple à Ziguinchor, dans sa maison . Il y a beaucoup d’autres défis qui l’attendent pour imposer sa participation à la présidentielle de 2024.
Khalifa Sall également. Le leader de Taxawou Sénégal doit, lui aussi, être sauvé d’une deuxième mise à l’écart en 2024. Il n’est pas le seul d’ailleurs. Beaucoup d’autres leaders sont en sursis. Qui connaît Macky Sall sait qu’il peut nous imposer, si nous ne sommes pas organisés et stratégiques, 5 candidats qui lui seront favorables comme ce fut le cas à la présidentielle de 2019.
Nous avons donc tous intérêt à être plus organisés et stratégiques pour prendre le dessus sur Macky Sall sinon notre combat contre lui est perdu d’avance...
Bassirou Dieng estjournaliste et coordonnateur départemental de Mimi 2024 à Pikine.
IL FAUT S'OUVRIR
L’écrivaine Ken Bugul explique que c’est grâce à l’écriture qu’elle a pu déconstruire la fatalité. ‘’Je n’ai pas été conditionnée à devenir quelqu’un avec la vie sauvage que j’avais déjà à cinq ans"
L’écrivaine sénégalaise Ken Bugul a salué, mercredi, l’initiative de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de s’ouvrir aux savoirs endogènes, à travers la série de conférences qu’elle a initiées dans le cadre des dialogues des savoirs.
Elle estime que dans un monde de plus en plus mondialisé, ‘’le savoir et la connaissance doivent s’ouvrir à d’autres cultures, pour qu’ils puissent se concrétiser dans le quotidien de la vie’’.
Ken Bugul animait une conférence sur le thème ‘’Déconstruire la fatalité : une vie, une œuvre’’, organisée par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en présence du recteur Amadou Aly Mbaye.
‘’Cette initiative est une excellente chose (…) s’ouvrir à d’autres horizons apporte un plus dans l’université. De plus en plus avoir des diplômes, l’agrégation, c’est bien, mais le monde d’aujourd’hui et de demain (…) si l’on ne s’ouvre pas à d’autres savoirs endogènes, cela risque de faire de l’université un grenier rempli, mais inutile’’, a prévenu l’auteure du célèbre roman ‘’Le baobab fou’’.
Ken Bugul qui a toujours ‘’désiré’’ venir à l’UCAD, évoquant une ‘’absence’’ dont elle s’était toujours plainte. ‘’Je suis très honorée et très heureuse de venir pour la première fois à l’UCAD et je remercie le recteur, le vice-recteur, les professeurs, les amis, les étudiants parce que c’est mon public préféré’’, a-t-elle lancé au début de sa conférence.
L’écrivaine est largement revenue sur son parcours, sa vie, de sa naissance en novembre 1947 pendant la grève des cheminots à Malem Hodar, un département de la région de Kaffrine, à sa vie d’écrivaine.
Elle a souligné que l’écriture est très liée à sa vie et que cette dernière a été un prétexte dans la publication du ‘’Baobab fou’’, son premier roman paru en 1982, et de ‘’Cacophonie’’, sorti en 2014, ainsi que de son prochain ouvrage dont le sujet portera sur le regard.
Elle a expliqué que c’est grâce à l’écriture qu’elle a pu déconstruire la fatalité. ‘’Celle qui a erré dans les rues de Dakar, du Plateau précisément, notamment à la place de l’Indépendance, au café du rond-point, et dans les environs, celle déclarée folle et mise hors de la maison, celle cachée à 33 ans dans une petite chambre à Guinguinéo par sa mère, a su déconstruire la fatalité.’’ Cette écriture lui a permis, a-t-elle dit, de déconstruire la fatalité.
‘’C’est avec ces trois expériences de ma vie, quête identitaire par rapport aux origines, à la condition de femme et par rapport à l’individu que j’étais qui m’ont permis de déconstruire la fatalité avec la possibilité, la capacité et avec le bagage intellectuel que j’avais’’, explique l’auteur de ‘’La folie ou la mort’’ (2000), un livre édité par Présence Africaine.
‘’J’étais peut-être destinée à être folle, perdue, morte, mais j’ai pu déconstruire cette fatalité’’, a insisté Ken Bugul, qui a invité les étudiants à se cultiver, à être curieux et à s’ouvrir à tout ce qui se passe autour d’eux et au-delà.
‘’Je n’ai pas été conditionnée à devenir quelqu’un avec la vie sauvage que j’avais déjà à l’âge de cinq voire six ans. Mais l’école a été quelque chose de déterminent. C’est la volonté, la curiosité qui fait avancer les choses (…). Le développement humain n’est pas une question de filiation ni de diplôme, il est une dynamique permanente’’, a-t-elle affirmé devant les étudiants, estimant que même si les acquis sont bons, il faut s’ouvrir.
Rassemblement du Mouvement des forces vives du Sénégal F24
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SONKO EN PROMENADE À ZIGUINCHOR
Le leader du parti Pastef est sorti, mercredi, peu avant 19 heures, pour s’offrir un bain de foule devant son domicile ziguinchorois. Des centaines de jeunes et de femmes sont sortis pour acclamer le maire de la ville
Le leader du parti PASTEF, Ousmane Sonko, est sorti, mercredi, peu avant 19 heures, pour s’offrir un bain de foule devant son domicile ziguinchorois, a constaté l’APS.
De Lyndiane à Grand-Dakar en passant par les quartiers populaires de Ziguinchor, des centaines de jeunes et de femmes sont sortis pour acclamer le maire de la Ville.
Après une déambulation au milieu d’une foule en liesse, Ousmane Sonko est retourné à son domicile sans faire de discours.
La ville de Ziguinchor est depuis lundi en proie aux échauffourées entre les partisans de Ousmane Sonko et les forces de l’ordre malgré le renvoi au 23 mai prochain, en audience spéciale, du procès pour viols et menaces de mort opposant le leader de Pastef à l’ex-masseuse Adji Sarr.
Ces manifestations ont occasionné plusieurs pertes matérielles. Un bus de l’université Assane Seck a été incendié. Le service de l’élevage a été saccagé et un de ses véhicules de fonction a été également incendié par les manifestants.
Deux individus dont un policier ont été tués, lundi, plusieurs manifestants blessés durant les violences. La radio communautaire Kassumaye FM a été caillassée, une partie de l’Alliance française a été aussi incendiée.
Des routes sont rendues impraticables depuis lundi , les jeunes ayant dressé des barricades sur le principales artères de la ville. Les axes qui mènent chez Ousmane Sonko sont barrés, sous l’œil vigilant de ses partisans.
Le procès pour viol présumé de l’opposant Ousmane Sonko contre Adji Sarr a été renvoyé en audience spéciale au mardi 23 mai.
Il s’etait ouvert mardi devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, sans la présence du maire de Ziguinchor, qui s’est retiré depuis plusieurs jours dans cette ville du sud du Sénégal.
Ousmane Sonko a déclaré avoir décidé de ne plus coopérer avec la justice dans les affaires judiciaires le concernant.
ÉDOUARD MENDY, UN RETOUR QUI NE CHASSE PAS LES DOUTES
De retour comme titulaire dans les buts de Chelsea six mois après sa dernière titularisation, Édouard Mendy a manqué son come-back en étant coupable sur un des buts de Nottingham Forest.
De retour comme titulaire dans les buts de Chelsea six mois après sa dernière titularisation, Édouard Mendy a manqué son come-back en étant coupable sur un des buts de Nottingham Forest. Il n’a pas réussi à se remettre en selle et renforce un peu plus le sentiment d’une fin d’idylle avec les Blues.
Relégué numéro 2 de Kepa Arrizabalaga, Édouard Mendy a retrouvé une place de titulaire dans les buts de Chelsea samedi lors de la réception de Crystal Palace. Une première depuis le 12 novembre dernier sous le signe du mérite au vu sa de production aux entrainements d’après son entraineur, Frank Lampard.
Une première depuis l’avant-Coupe du monde qui ne restera pas dans les annales. Mendy aura montré une bonne tenue dans son jeu au pied qui était son principal défaut mais s’est fendu d’un raté qui a conduit à un but de Nottingham Forest. Mais les six mois d’attente ont fait ressurgir les tares du passé avec le portier sénégalais qui n’est plus ce mur infranchissable de sa première année au club londonien. Sa sortie des poings a été devancée par la tête de Taiwo Awoniyi (13’) pour l’ouverture du score de Nottingham Forest. La rencontre s’est finalement soldé sur un 2-2 au Stamford Bridge. Une erreur d’appréciation qui a attiré les critiques des fans des Blues sur les réseaux sociaux.
Le salut par la sélection ?
Un retour pas optimal pour celui qui était sur le toit du monde en 2021 en étant élu meilleur gardien d’Europe par l’UEFA puis meilleur gardien au Fifa The Best. Édouard Mendy n’aura pas réussi à dissiper tous les doutes et n’a pas marqué beaucoup de points dans son duel à distance. A deux journées de la fin de la Premier League, il est difficile pour lui de reconquérir le cœur des Blues mais aussi de ses dirigeants qui ne refuseraient pas un transfert l’été prochain en cas de bonnes offres. Sous contrat jusqu’en 2025, sa prolongation est au point mort alors que des négociations étaient entamées.
Le point d’achoppement aurait été son désir de compter le même salaire que son concurrent Kepa. Un refus du board du club londonien qui frustrerait l’intéressé, d’après The Athletic, qui pourrait ainsi quitter les Blues. Sa situation devrait toutefois être assujettie à l’onction ou pas du nouvel entraineur pour la saison prochaine. Pressenti pour diriger Chelsea lors de la prochaine saison, Mauricio Pochettino aura son mot à dire sur l’avenir d’Édouard Mendy à Chelsea.
Loin de ses standards habituels, l’ancien gardien de but du Stade Rennais pourrait se tourner vers la sélection nationale du Sénégal pour se refaire une santé. Absent lors du dernier rassemblement à cause d’un pépin physique, Mendy devrait être de retour comme numéro un lors des deux dernières journées des éliminatoires de la Can 2023, prévues dans un mois. Un tremplin dont il pourrait profiter pour rassurer mais aussi envoyer un signal à ses concurrents (Alfred Gomis, Seny Dieng et Mory Diaw) à six mois de la prochaine Can.
DOUDOU KA ENGAGE LA RIPOSTE CONTRE SONKO ET LE F24
Sur la question du 3e mandat, le pouvoir n’entend pas laisser la rue aux opposants et à la société civile. Au mouvement des Forces vives de la nation (F24), Doudou Ka et ses camarades de la mouvance présidentielle ont lancé la Convergence des démocrates.
Sur la question du 3e mandat, le pouvoir n’entend pas laisser la rue aux opposants et à la société civile. Au mouvement des Forces vives de la nation (F24), Doudou Ka et ses camarades de la mouvance présidentielle ont lancé la Convergence des démocrates pour la sauvegarde de la République (S24). Une réplique aussi sur le terrain puisqu’ils comptent organiser un rassemblement à la Place de la Nation le 27 mai prochain, après celle du F24 le 12 mai dernier.
En riposte aux leaders de l’opposition et de la société civile réunis autour du Mouvement des forces vives du Sénégal (F24) pour combattre toute idée de 3e mandat, le pouvoir entend imposer le bras de fer sur le même terrain. Dans une déclaration rendue publique hier, c’est avec le même schéma que la Convergence des démocrates pour la sauvegarde de la République (S24) a décidé de se lancer au combat politique. « Nous donnons rendez-vous à tous les républicains, les militants et sympathisants de la grande majorité présidentielle, à tous les concitoyens, le samedi 27 mai 2023, à la Place de la Nation pour un grand rassemblement national, un grand moment de vérité pour faire barrage à ceux qui veulent consumer la République », ont repliqué Doudou Ka et ses camarades.
Estimant que « le suffrage universel n’a jamais été aussi menacé par ceux qui contestent la candidature du Président Macky Sall », les membres de la plateforme S24 comptent s’ériger en bouclier autour de leur leader. « Car ce qui se joue à travers l’élection de 2024, c’est le choix de la stabilité contre l’aventurisme, le choix de la République contre l’obscurantisme, le choix de la démocratie contre l’anarchie, le choix d’un Sénégal un et indivisible, fort et respecté dans le monde contre celui d’un Sénégal du populisme et de la radicalisation, replié sur lui-même », ont-ils développé comme argument contre celui brandi par le F24.
Sur l’autre front ouvert par le leader du Pastef, reclus à Ziguinchor, dans ses déboires judiciaires, Doudou Ka et Cie, qui déplorent la mort d’un policier dans cette ville, ne comptent pas reculer. « Entre les appels incessants à l’insurrection et à la désobéissance civile, les accusations d’assassinat portées contre nos forces de sécurité et de défense, jamais dans l’histoire, le Sénégal n’avait connu une telle industrialisation des dérives antirépublicaines, de la manipulation, de la diffamation et de la violence », a exposé la Convergence des démocrates pour la sauvegarde de la République.