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3 septembre 2025
GILLES RECHERCHE SA MERE BIOLOGIQUE, 31 ANS APRES
Adopté en Belgique à l’âge de 5 mois et demi en 1992, Gilles L. s’interroge sur l’identité de sa mère biologique. Sa mère adoptive, du nom de Françoise L., a lancé une bouteille à la mer. Elle s’est lancée à sa recherche depuis quelques années.
Adopté en Belgique à l’âge de 5 mois et demi en 1992, Gilles L. s’interroge sur l’identité de sa mère biologique. Sa mère adoptive, du nom de Françoise L., a lancé une bouteille à la mer. Elle s’est lancée à sa recherche depuis quelques années.
Gilles L. recherche sa mère biologique, 31 ans après. En janvier 1992, il a été abandonné à l’école qui se trouvait à côté du Village d’enfants SOS à Kaolack. Quelques mois plus tard, il se voit confier à une Belge du nom de Françoise L., après une demande d’adoption introduite par cette dernière à Dakar. Gilles doit donc son nom à sa mère adoptive, qui l’a recueilli lorsqu’il avait 5 mois et demi. Il a vécu une enfance «heureuse», entre Dakar et Bruxelles, dans sa famille d’adoption. Certes !
Mais, il veut désormais retrouver sa mère biologique. Françoise L., qui vit actuellement à Dakar, a engagé la recherche depuis quelques années. «Mon fils veut savoir», dit-elle. La mère adoptive renseigne qu’étant enfant, Gilles n’en voulait pas trop : mais «là, ça a du beaucoup le perturber». Elle reste ainsi déterminée à aider son fil à retrouver «sa mère biologique», une tâche qui n’est pas du tout aisée.
«Quand Gilles est venu à Dakar, en 2020, passer un mois de vacances avant la fermeture des frontières à cause du Covid, nous avons rencontré la famille de l’ancien directeur du Village SOS de Kaolack qui venait de décéder et qui avait été si content d’avoir des nouvelles de son petit protégé. Nous avions longuement discuté avec sa veuve et ses enfants. C’est alors que j’ai compris que le jour de son abandon, ce n’était pas un nouveau-né, mais un enfant de trois à six semaines qui avait été déposé», explique Françoise L
Dans sa recherche de la mère biologique de son fils adoptif, la septuagénaire est allée à Kaolack et est passée dans une émission d’une radio locale. A Dakar, elle est aussi en train de faire des sorties dans les médias, en vue de retrouver la mère biologique de Gilles, qu’elle appelle «Ndeye», comme «Mère», en Wolof). D’ailleurs, elle a même créé une page Facebook intitulée : «Ndeye, qui est-tu ? Ndeye, où es-tu ?»
Mieux, cette appellation est aussi le titre d’un bouquin qu’elle a écrit et dans lequel elle raconte leurs histoires, elle et son fils adoptif. «Ndeye, si je m’adresse à toi, aujourd’hui, c’est parce que mon fils a manifesté le désir profond de savoir pourquoi, quelques jours après sa naissance, il a été arraché à la sécurité qui était la sienne», lit-dans le bouquin d’une cinquantaine de pages. En effet, Gilles est arrivé le 12 juillet 1992 à Bruxelles, accompagnée de sa mère adoptive. Après avoir passé quelques années là-bas, ils sont venus s’installer à Dakar, en 1996, avant de rentrer à Bruxelles trois ans plus tard. Aujourd’hui, animateur scout à Bruxelles, Gilles, après des décennies de patience, souhaiterait retrouver une trace de sa mère. «Aujourd’hui, mon vœu le plus cher c’est de renouer le contact avec celle qui m’a mis au monde, pour comprendre ce qui a rendu cette séparation nécessaire», dit Gilles dans l’ouvrage.
Françoise L. dit garantir à sa mère biologique «sérénité et tranquillité». «Il faut que cette recherche, si elle aboutit, soit une source de paix de l’âme pour chacun», laisse-t-elle entendre. Si vous avez des informations sur la mère de Gilles, vous pouvez contacter Françoise L. au 78.535.06.87 ou à francoise4992@gmail.com.
LES «LIONNES» EN ROUTE POUR LA RECONQUETE DU TITRE
Afrobasket féminin «Kigali 2023», L’équipe du Sénégal engage ce samedi 29 juillet, l’Afrobasket féminin qui se joue du 28 juillet au 6 août à Kigali (Rwanda).
Le Sénégal sera sur la ligne de fond de l’Afrobasket féminin qui démarre demain vendredi 28 juillet à Kigali Arena (28 juillet-6 août). Les Lionnes entrent en lice ce samedi 29 juillet face à l’Ouganda, leur premier adversaire. Finalistes lors des deux dernières éditions à Bamako en 2017 et 2019 à Dakar, puis reléguées à la quatrième place lors de la dernière édition, les «Lionnes», couronnées à 11 reprises, repartent en conquête du titre africain qui fuit le Sénégal depuis l’édition de 2015 à Yaoundé.
L’équipe du Sénégal engage ce samedi 29 juillet, l’Afrobasket féminin qui se joue du 28 juillet au 6 août à Kigali (Rwanda). Les Lionnes feront face aux Gazelles de l’Ouganda, leurs premières adversaires dans la poule C qu’elles partagent avec les Aigles du Mali. Les Ougandaises qui font leur retour sur la scène continentale feront offices de Petits poucets dans le groupe voire le tournoi. L’ambition sera sans doute de faire mieux que lors de deux dernières participations. Leur dernière campagne date de 2015 avec à la clé une 10ème place. A deux jours de leur entrée en lice, les Sénégalaises ont bouclé hier, mercredi 26 juillet, leur préparation avec une courte défaite face au Mozambique avant de dominer largement la République Démocratique du Congo (71-53). De quoi rassurer en direction de cette compétition où le Sénégal a déjà affiché l’ambition de reconquérir le titre continental après 8 longues années infructueuses. Une éternité pour une équipe qui a presque vampirisé les titres africains avec 11 trophées accrochés à son tableau de chasse. Mais la nation la plus titrée du basket féminin a été fortement contestée lors de ces dernières années et reléguée au second rang de la hiérarchie continentale. Finalistes lors des éditions à Bamako en 2017 et à domicile en 2019, les Lionnes avaient finalement terminé par une quatrième place peu enviable lors de l’édition 2021. Elles ont même été éclipsées depuis quatre ans par les D-Tigress du Nigéria qui se sont imposées comme les Numéros 1 du continent.
LE D-TIGRESS NE FONT PLUS PEUR
Détenteur des trois derniers titres de champion d’Afrique de basket féminin, le Nigéria se présente actuellement comme les épouvantails de l’Afrobasket. Mais si l’équipe nigériane fait partie des sérieux prétendants du tournoi, force est de reconnaitre que la sélection ne sera pas aussi redoutable que lors des dernières années. Elle ne planera sans doute comme elle a fait lors des dernières éditions. Du fait qu’elle est privée cette fois de ses meilleures joueuses. Parmi celles qui ont pris part aux 2 Afrobasket précédents, la Fiba renseigne que seules 4 rescapées seront au Rwanda : Sarah Ogoke, Pallas Kunaiyi-Akpanah, Amy Okoronkwo et Elizabeth Balogun. Pour rebondir, le sélectionneur de l'équipe nationale féminine de basket du Sénégal a également misé sur une équipe fortement remaniée marquée par la forte présence de jeunes dont Arame Niang, Fatou Pouye, Aicha Ndour et la nouvelle meneuse Cierra Dillard qui a acquis la nationalité sénégalaise il y a quelques mois. Cette cuvée s’adossera sur la présence de joueuses à l’expérience avérée.
Désignée deux fois MVP de l'Afrobasket féminin et mis à l'écart lors des deux dernières éditions du tournoi, Aya Traoré sera une fois de plus à la tête des troupes. Elle sera épaulée par la talentueuse et expérimentée meneuse Fatou Dieng qui été également rappelée après avoir raté les campagnes de 2019 à Dakar et 2021 à Yaoundé. Sans parler d’Oumou Khayri Sarr dite «Toch» qui est présentement la joueuse la plus capée avec 8 Afrobasket à son actif. Des atouts qui seront non négligeables pour rejouer les grands rôles sur les parquets.
F24 MAINTIENT LA PRESSION SUR LE GOUVERNEMENT
Campagne internationale de dénonciation, recours contre «la politique répressive»…La Plateforme citoyenne Forces vives du Sénégal F24 entend poursuivre son combat pour la préservation de la paix civile au Sénégal
Face à la presse hier, mercredi 26 juillet, la Plateforme citoyenne Forces vives du Sénégal F24 a annoncé avoir initié une «campagne internationale d’informations et de dénonciation sur l’état fortement dégradé de la démocratie et des libertés dans notre pays» et des recours contre la «politique répressive». Ce, après les interdictions de leurs rassemblements.
La Plateforme citoyenne Forces vives du Sénégal F24 entend poursuivre son combat pour la préservation de la paix civile au Sénégal. Face à la presse hier, mercredi 26 juillet, elle a annoncé avoir initié une nouvelle étape pour faire face au régime en place.
«Après l’opération menée contre la 3ème candidature de Macky Sall, F24 a entamé à partir de cette semaine une campagne internationale d’informations et de dénonciations sur l’état fortement dégradé de la démocratie et des libertés dans notre pays. Il s’agira aussi d’alerter sur les risques de déstabilisation du Sénégal consécutivement aux manœuvres en cours du régime en place pour se maintenir par tous les moyens et d’abord par une sélection arbitraire de candidats à la prochaine élection présidentielle», a déclaré le coordonnateur du F24, Mamadou Mbodj. Il a ainsi lancé un appel «solennel» au Président de la République et à son gouvernement pour «leur demander de tourner la page de la violence répressive et de privilégier la désescalade et l’apaisement». Selon Mamadou Mbodj, «le renoncement à la candidature au 3ème mandat illégitime est un acte salutaire qui doit être suivi par d’autres, allant dans le sens de la satisfaction des trois points restants de la charte de F24». Toutefois, dira-t-il, «en tout état de cause, F24 saura faire face à la tendance dictatoriale ayant prévalu jusqu’ici par une démarche intelligente, résiliente et stratégique pour la libération des prisonniers politiques, l’organisation des élections sincères, transparentes, apaisées et inclusives».
Prenant la parole, Senghane Senghor, membre de F24, dénonce les interdictions de manifestations et annonce des recours. «Après avoir motivé l’interdiction de la manifestation du 21 juillet par des risques de perturbations à l’ordre public, le gouvernement a justifié la levée du blocus illégal du domicile d’Ousmane Sonko par l’absence de menaces à l’ordre public deux jours plus tard. Au lieu de permettre aux citoyens d’exprimer librement et pacifiquement leur désaccord avec la gouvernance violente et manipulatrice, le gouvernement opte pour l’interdiction systématique incitant ainsi les citoyens à recourir à des manifestations non-autorisés, à la résistance», a laissé entendre Senghane Senghor. Selon lui, «contre la politique répressive, tous les recours prévus par les lois et règlements au plan national et international seront utilisés et les juridictions compétentes interpellées»
F24 encourage ainsi «les députés à finaliser le recours constitutionnel pourle contrôle de constitutionalité de la loi révisant le parrainage qui a déjà fait l’objet de censure par la CEDEAO».
JUSTICE ET LIBERTE : F24 dénonce le mandat de dépôt contre Aliou Sané
F24 n’apprécie pas le mandat de dépôt contre son vice-coordonnateur de la plateforme, Aliou Sané du mouvement Y’en a marre. «F24 affirme haut et fort son indignation, dénonce avec la dernière énergie cet acharnement sur Aliou Sané, condamne fermement l’action de violence répressive dont usent et abusent le procureur, les ministres de la Justice et de l’Intérieur», a déclaré hier, mardi 26 juillet, Abdou Khafor Kandji, membre de la coordination du mouvement Y’en a marre. Pour rappel, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a annulé mardi dernier l’ordonnance du juge d’instruction qui avait accordé à Aliou Sané une liberté provisoire. Arrêté en fin mai dernier et poursuivi pour participation à une manifestation non déclarée et trouble à l’ordre public, Aliou Sané avait bénéficié d’une liberté provisoire. Le procureur de la République avait saisi la Chambre d’accusation du tribunal pour annulation de la décision.
2 MILLIARDS POUR 83 CONCESSIONS A DEMOLIR
Libération des emprises du port de Ndayane. Le directeur général du Port autonome de Dakar Mountaga Sy a lancé hier, mercredi 26 juillet les travaux de démolition des emprises du futur Port de Ndayane.
Le directeur général du Port autonome de Dakar Mountaga Sy a lancé hier, mercredi 26 juillet les travaux de démolition des emprises du futur Port de Ndayane. Cette première tranche concerne 83 concessions pour 2 milliards de FCFA payés aux impactés du projet dans le département de Rufisque.
La construction du Port du futur de Ndayane tient son agenda. Hier, mercredi 26 juillet 2023, le Directeur général du Port autonome de Dakar, Mountaga Sya a lancé le démarrage des travaux de démolition des emprises de la façade maritime dudit port. Les schémas de diligence consacrent la mise à disposition de l’assiette foncière de «1200 ha dont 300 ha pour le DP World, 300 ha pour l’Etat du Sénégal et 600 ha pour la Zone économique spéciale (Zes) », a précisé le DG Sy.
Sur un budget de «15 milliards pour l’indemnisation totale du projet, 5 milliards ont été identifiés pour la libération de la façade maritime dont 2 payés aux impactés de 83 concessions», a fait savoir le Dg. Dans ces explications, il indique que «l’Etat a mobilisé 2 milliards, libérés, conciliés et payés aux impactés». Mais vite, il précise que c’est une conciliation qui opère «l’adhésion des personnes impactées». Et ce, en parfaite implication et collaboration étroite avec «les autorités administratives, les commissions de conciliation» depuis bientôt 10 mois.
Sur le barème d’indemnisation, il affirme ceci : «Nous avons atteint un barème consensuel d’indemnisation qui tient largement en matière de grands projets de l’Etat du Sénégal». Pour ce qui est de la libération des emprises, il salue l’engagement des parties prenantes. «Les autorités administratives respectives de Rufisque et Mbour qui en parfaite collaboration avec les commissions et les collectifs des impactés ont travaillé en étroite collaboration pour la libération de ces emprises». Ledit projet qui part sur un horizon temporel de 48 mois à compter du 1er 2024 sera livré au 1er avril 2027.
24 PERSONNES PERISSENT ENTRE SAINT-LOUIS ET LOUGA
La route retrouve ses vieux démons, Un accident de la route ayant occasionné 24 morts a eu lieu dans la matinée d’hier, mercredi 26 juillet
Un accident de la route ayant occasionné 24 morts a eu lieu dans la matinée d’hier, mercredi 26 juillet. Un bus en provenance de Thioubalel Lao, dans le département de Podor, s’est renversé à quelques encablures de la ville de Louga à Dielerlou Sylla. Ce drame intervient six mois après l’application des 23 directives de l’Etat sur la sécurité routière décidées suite aux drames de Sikilo et de Sakal, en janvier dernier.
Alors qu’on n’a pas fini de pleurer la dizaine de jeunes candidats à l’émigration clandestine morts après le chavirement de leur embarcation à Ouakam, un drame est venu s’ajouter à ce deuil. Un accident de la circulation, survenu sur la route de Louga, à hauteur de Dielerlou Sylla, a causé la mort de 24 personnes hier, mercredi matin 26 juillet 2023. Le bus a pris départ à Thioubalel Lao, dans le département de Podor. Selon les témoignages de rescapés, le conducteur de la voiture roulait avec un excès de vitesse, malgré la pluie qui battait au moment de sa course effrénée. Des informations publiées parle ministère de la Santé et de l’Action sociale, sur sa page Facebook, relève la surcharge du bus dont la capacité était de 60 places (mentionnées surla carte grise). Faisant le bilan de l’accident, dans la mi-journée d’hier, à 14 heures, le département de la Santé a décompté soixante seize (76) victimes dont vingt deux (22) décès, sur le champ et deux (02) autres après leur transfert à l’hôpital. Il y a quatre (04) enfants parmi ces morts. Trente (30) blessés sont pris en charge à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga dont quatre (4) sont au bloc opératoire. Trois (03) blessés graves sont évacués à Saint-Louis. Au moment de l’évaluation, treize (13) corps ont été identifiés. Le ministère de la santé informe aussi qu’en plus des hôpitaux de Louga et Saint-Louis, les districts de Koki, Louga et Sakal ont été réquisitionnés.
Au terme d’une visite sur les lieux du sinistre, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, chargée de la Sécurité Publique, accompagné de ses collègues en charge des Transports terrestres, Mansour Faye, et de l’Equité territoriale, Samba Ndiobéne Ka, a déploré la surcharge du véhicule qui avait à son bord 76 passagers, alors que la capacité autorisée est de soixante (60) personnes. Le ministre de l’Intérieur déplore, en outre, les conditions de voyage des enfants dans les transports publics. Quatre (4) enfants sont parmi les victimes de l’accident et cela atteste que «des mesures hardies devront être prises pour réguler le convoyage des enfants», juge Antoine Diome.
Il est aussi revenu sur l’exécution des 23 mesures issues du Conseil interministériel sur les accidents de janvier dernier, en promettant que leur mise en œuvre sera sans faille. Sur ce, il constate que le véhicule à l’origine de l’accident a respecté l’interdiction du voyage nocturne car ayant passé la nuit à Richard Toll, avant de continuer son chemin vers la capitale sénégalaise, Dakar, où il n’arrivera jamais.
Rappelons que cet accident est survenu six mois après celui ayant eu lieu à Sakal, dans cette même région de Louga. En Janvier dernier, 22 personnes sont mortes suite à une collision entre un car de transport en commun et un gros porteur. Quelques jours plutôt, une quarantaine de personnes perdait la vie à Sikilo, dans la région de Kaffrine, suite à la rencontre de deux bus. Après ces deux accidents, l’Etat du Sénégal avait pris une batterie de mesures pour lutter contre les accidents. Il s’agit, entre autres, de l’interdiction des voyages nocturnes, la limitation de la quantité de bagages transportés et l’interdiction des places supplémentaires communément appelées «versailles».
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BAZOUM ET SON GOUVERNEMENT REJETTENT LE COUP D'ÉTAT
Le président nigérien Mohamed Bazoum, séquestré par des militaires putschistes à Niamey, et son chef de la diplomatie Hassoumi Massoudou ont rejeté jeudi le coup d'Etat au Niger, affirmant toujours représenter les autorités légitimes du pays
"Les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés. Tous les Nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront", a déclaré M. Bazoum dans un message publié vers 05H00 GMT sur Twitter, rebaptisé X. Ce message est intervenu quelques heures après que des militaires ont annoncé sur la télévision nationale avoir renversé le président élu démocratiquement en 2021.
"Nous sommes les autorités légitimes et légales", a de son côté déclaré sur France 24 Hamoudi Massoudou, chef de la diplomatie nigérienne et chef du gouvernement par intérim en l'absence du Premier ministre qui était en déplacement officiel à Rome au moment du putsch. "Le pouvoir légal et légitime est celui exercé par le président élu du Niger Mohamed Bazoum", a-t-il martelé, ajoutant que M. Bazoum était "en bonne santé". "Il y a eu une tentative de coup d'Etat", mais "ce n'est pas la totalité de l'armée qui a engagé ce coup d'Etat", a assuré M. Massoudou, qui se trouve à Niamey. "Nous demandons à ces officiers factieux de rentrer dans les rangs. Tout peut s'obtenir par le dialogue mais il faut que les institutions de la République fonctionnent", a-t-il poursuivi. "Partout au Niger l'ordre républicain, l'ordre démocratique, doit pouvoir fonctionner. Nous lancons un appel à l'ensemble des patriotes et démocrates nigériens pour qu'ils se lèvent comme un seul homme pour dire non à cette action factieuse qui tend à nous ramener 10 ans en arrière et à bloquer les progrès de notre pays", a-t-il lancé.
La situation reste confuse à Niamey où les putschistes menés par le colonel-major Amadou Abdramane ont annoncé la suspension des institutions et la fermetures des frontières du pays. Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger est devenu le troisième pays du Sahel à connaître un coup d'Etat depuis 2020. Une médiation ouest africaine menée par le président nigérian Bola Tinubu doit tenter de trouver une solution.
Le Niger est l'un des derniers alliés des pays occidentaux dans une région du Sahel ravagée par la violence jihadiste et dont deux voisins, le Mali et le Burkina Faso, dirigés par des militaires putschistes, se sont tournés vers d'autres partenaires, dont la Russie.
KEEMTAAN Gi - POLITIQUE DE «TÀPPALE»
Toujours les mêmes formules de circonstance. Les mêmes visages circonstanciés de deuil. Les mêmes énoncés creux. Des autorités dans une procession funèbre s’en vont s’enquérir de l’état des blessés dans des hôpitaux qui manquent souvent de tout comme à l’hôpital de Louga où le scanner était en panne. Tant pis pour les blessés. Les hélicoptères, c’est juste pour la parade de la fête de notre glorieuse indépendance. Ce n’est pas pour les gueux qui se sont entassés dans un bus qui en contenait plus qu’il ne devrait transporter. Ce qui est la norme dans ce pays qui marche sur la tête depuis longtemps. La norme, c’est-à-dire se contreficher des lois, règles, règlements et codes et n’en faire qu’à sa tête. Aucune autorité, aucune épouse d’autorité et aucun fils d’autorité n’était parmi les pauvres victimes du terrible drame d’hier. Tout le long du trajet qui amené au site de l’accident, aucun gendarme ni policier n’a contrôlé ce bus qui contenait beaucoup plus de passagers que ne lui permettait sa carte grise. On nous dit que ce cercueil roulant avait quitté tôt le matin d’hier la ville de Richard-Toll. A croire que de cette ville à Nguene Sarr où a eu lieu le drame, il n’y avait aucun gendarme ni aucun policier sur la route. Ah si Pastef avait appelé à une manifestation sur cet axe, on aurait vu un camion des Fds tous les 100 mètres comme en ce moment sur l’autoroute à péage ou sur la Vdn à Dakar ! Pour le reste, gare au propriétaire du véhicule qui sera implacablement l’agneau du sacrifice. Dans la même procession de visages affligés à l’intérieur des centres d’évacuation, un coup d’œil à la morgue. Rappels de mesures qui tiennent comme les deux bouts d’un string c’est-à-dire aisément défaits et jamais appliquées pour ce qui est des mesures. Il y a plus de trente ans, l’agitateur d’idées qu’était Joe Ouakam disait de Galsen que c’est un pays de « tàppale ». Rien de sérieux ne s’y fait. Et rien n’a changé depuis. Nous sommes toujours dans l’approximation. Nous sommes tellement habitués à dénombrer des morts par dizaines sur l’asphalte et nos mers —et même par milliers avec «Le Joola» plus meurtrière catastrophe maritime de l’Histoire !—que tout le monde se contre fiche des accidents qui surviennent dans notre pays. Rien que cette semaine, une pirogue a chaviré et fait officiellement 16 morts et un énième accident de la circulation a causé la mort de 24 pauvres diables. La routine dans ce pays de tous les laxismes et du fameux « Yalla Bakhna ». Au Sénégal, les autorités qui flanchent ne sont jamais sanctionnées. Dans d’autres pays où l’on respecte la vie humaine, le ministre des Transports terrestres, suite aux drames récurrents sur nos routes, aurait présenté sa démission et serait peut être même envoyée en prison. Mais dans ce charmant pays des paradoxes, nous sommes toujours dans la compassion feinte. Le beau-frère est habitué à faire des décomptes macabres sur nos routes. Après avoir jonglé joyeusement sur un ballon, le Chef s’est payé un twitter comme il a l’habitude de le faire en ces circonstances. Son Premier ministre n’a pas jugé utile de se déplacer sur les lieux des deux terribles drames qui ont endeuillé le pays cette semaine. Il a d’autres dossiers plus urgents que d’aller se rendre compte des conséquences mortelles des négligences de notre Administration — dont il est le chef ! — au sens large. Après avoir pleuré toutes les larmes de notre corps et promis qu’il n’y aura plus jamais cela, la vie va poursuivre son cours joyeux jusqu’au prochain décompte macabre. Et qui pour douter que nous sommes dans un pays de « tàppale » ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
ACCIDENT DE NGEUNE SARR. MACKY SALL EXPRIME SA COMPASSION.
Le président de la République a exprimé sa totale compassion suite au tragique accident de Ngueune Sarr qui fait aux dernières nouvelles 25 morts. « J’exprime ma compassion suite au terrible accident de la route ce matin sur la RN2 à Ngeune Sarr», a réagi le chef de l’État dans un tweet. Poursuivant, le président Macky Sall a présenté ses condoléances émues aux familles des 25 personnes décédées et souhaité prompt rétablissement aux blessés». Avant « d’appeler encore à plus de prudence sur la route».
MAMOUDOU WANE REND HOMMAGE À BABACAR TOURE
Hier, à travers les colonnes de son journal Enquête, le directeur de publication dudit journal Mouhamadou Wane a rendu un vibrant hommage au défunt dinosaure de la presse sénégalaise et africaine Babacar Touré. Ce 26 juillet, cela faisait trois ans que le fondateur du Groupe Sud Communication a tiré sa révérence de ce monde. Mais l’œuvre de l’homme qui constitue avec notre directeur de Publication Mamadou Oumar Ndiaye, l’ancien PDG du défunt journal Nouvel Horizon Abdoulaye Bamba Diallo et feu Sidy Lamine Niasse, la fameuse bande des 4 mousquetaires qui ont balisé le chemin de la presse sénégalaise à la jeune génération actuelle, déflore le temps et les époques. Babacar Touré reste un immortel de la presse à travers son groupe Sud Communication qui tient la barque dans un environnement éprouvé d’une presse écrite qui vivote. Alors à travers un texte d’une très haute facture, mais qui fait frissonner d’émotion, Mamoudou Wane rappelle son compagnonnage avec un homme qui l’a très tôt pris sous son aile protectrice pour l’accompagner dans son aventure de patron de presse. Mais c’est surtout cette générosité dans la reconnaissance du fait que c’est Babacar Touré qui lui a mis le pied dans l’étrier dans le monde des médias sénégalais qui est remarquable chez Mouhamadou Wane. C’est un signe de grandeur qui est devenue une denrée rare dans notre pays. Bravo à Mamoudou Wane et félicitations pour la qualité de son texte !
LES MAIRES DU DEPARTEMENT DE KOLDA SOUTIENNENT LA CANDIDATURE DE MAME BOYE DIAO
La candidature de Mame Boye Diao, directeur de la Caisse des dépôts et consignations, se veut sérieuse. En tout cas, le maire de la ville de Kolda reçoit des soutiens un peu partout poursa candidature en vue de la présidentielle de 2024. Hier, ce sont les maires du département de Kolda qui se sont réunis pour porter sa candidature. Le maire de Tankanto Escale, Boune Omar Dia, soutient que Mame Boye est l’homme idéal pour un Sénégal émergent. « Nous sommes prêts. Au moment où les partis et coalitions choisissent leurs candidats à l’élection présidentielle, je voudrais Sénégalais, Sénégalaises d’ici et d’ailleurs, vous demander à tous, sans distinction d’opinions, d’avoir une pensée au DG de la CDC le Maire Mame Boye DIAO», a déclare l’édile de Tankanto Escale M. Dia. Il soutient que Mame Boye Diao incarne la compétence, la rigueur, la générosité, l’humanisme. Mieux, dit-il, il est porteur d’espoir. Selon lui, le Sénégal a aujourd’hui besoin de retrouver la joie et la paix, de rassembler ses fils et filles. « Parmi ses dignes fils capables de le faire, Mame Boye Diao en est un. Quand le peuple a besoin d’un nouveau souffle, on n’a pas le droit de se dérober», a-t-il lancé. Avant de conclure : «Que Mame Boye Diao se soumette au choix des Sénégalais, les seuls habilités à choisir».
PORT DE NDAYANE ABDOURAHMANE DIOUF REFUSE LA DEMOLITION DE SON CHATEAU
Le projet du futur port de Ndayane a connu hier un coup d’accélérateur après la pose de la première pierre en janvier 2022 par le président Macky Sall. Le plus grand projet d’investissement privé du Sénégal depuis les indépendances connait un début d’exécution avec le démarrage des démolitions d’emprises. (Voir reportage en page 5). Seulement le fait intriguant est que toutes les Personnes affectées par le Projet (PAP) ont plié bagages à l’exception du président du parti Awalé, Abdourahmane Diouf. Elles ont reçu leurs chèques pour les personnes se situant dans la zone prioritaire de Rufisque. Le Dg du Port de Dakar, Mountaga Sy, a pu dégager une enveloppe de 2 milliards sur les 5 milliards de frs de frs de l’enveloppe prévue pour indemniser les impactés avec le soutien du préfet de Rufisque pour les PAP dudit département situées dans la zone prioritaire. D’ailleurs dans ce lot, Madiambal Diagne a accepté de quitter les lieux. Il a reçu son chèque vendredi dernier. Le seul qui résiste est Dr Abdourahmane Diouf du parti Awalé. D’ailleurs ce mercredi au moment où une partie des 85 engins s’activait pour la démolition des emprises, le président d’Awalé appréciait de loin le vacarme d’enfer des machines lourdes qui balayaient tout sur leur passage. Bon gageons que Mountaga Sy, qu’on connaît bon négociateur, parviendra sûrement à convaincre Dr Abdourahmane Diouf d’accepter son chèque avant ensuite de plier bagages.
JEUX DE PARIS 2024 DIAGNA NDIAYE FAIT BRILLER LE DRAPEAU DU SENEGAL
Le drapeau du Sénégal a flotté hier aux côtés de ceux de la France, du CIO, de l’Australie et des Etats-Unis grâce à l’entregent du président du CNOSS Diagna Ndiaye. Figurez-vous que, lors du lancement de la cérémonie solennelle des invitations aux JO de Paris 2024, Mamadou Diagna Ndiaye, qui démontre qu’il reste le Sénégalais le plus réseauté du pays, s’est affiché aux côtés du président du CIO, Thomas Bach, de la ministre Amélie Oudéa et de la maire de Paris Anne Hidalgo. Avec ce groupe de personnalités de très haut niveau, le président du CNOSS a fait briller et flotter très haut les couleurs du Sénégal du Sénégal lors de la cérémonie solennelle des invitations aux JO de Paris 2024.
MIGRANTS DE DAKHLA (MAROC) LES PREMIERS RAPATRIES SONT ARRIVES !
Au moment où « Le Témoin » bouclait cette édition tard dans la nuit, les migrants sénégalais rapatriés de Dakhla (Maroc) sont arrivés à l’aéroport militaire de Dakar-Yoff. Ils ont été ramenés à bord d’un avion militaire de l’Armée sénégalaise. C’est le début d’un long pont aérien initié par l’Etat du Sénégal pour rapatrier tous les migrants retenus depuis plusieurs semaines dans les centres de rétention marocains