Des jeunes soupçonnés d’avoir mis le feu, dans un dépôt de bus Dakar Dem Dikk (DDD) à Keur Massar ont été arrêtés, à la suite d’une enquête.
Ces jeunes sont reprochés d’avoir pris part aux violentes manifestations, du 16 mai dernier, notées dans certaines localités de la banlieue de Dakar, notamment, à Keur Massar. D’autres individus soupçonnés d’avoir orchestré cet incendie, actuellement en fuite, sont activement recherchés.
O.B
MATCH AMICAL, LES LIONS VONT RENCONTRER LA SELEÇÃO, LE 20 JUIN
L’équipe nationale de football sénior du Sénégal va affronter celle du Brésil en amical, le 20 juin prochain, à Lisbonne, au Portugal, a-t-on appris de source proche de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Dakar, 19 mai (APS) – L’équipe nationale de football sénior du Sénégal va affronter celle du Brésil en amical, le 20 juin prochain, à Lisbonne, au Portugal, a-t-on appris de source proche de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Les fédérations des deux pays ont trouvé un accord pour la tenue de cette rencontre, le deuxième match amical devant opposé les équipes nationales des deux pays qui ne se sont jamais rencontrés en compétition officielle.
La première rencontre amicale ayant opposé le Sénégal au Brésil remonte au 10 octobre 2019. Les deux formations s’étaient quittées sur un score de parité, 1-1.
Roberto Firmino avait ouvert le score à la 9e minute, avant que Famara Diédhiou n’égalise pour le Sénégal sur penalty, à la 45e minute de la rencontre.
Le Brésil a trôné pendant plusieurs années en tête du classement FIFA, avant d’être détrôné par l’Argentine, champion du monde 2022.
La Seleção occupe désormais la troisième place du nouveau classement FIFA pub lié en avril dernier. Le Sénégal y occupe la 18e place.
Par Youssou Diallo
LA SOLUTION POLITIQUE ET CONCERTEE, SEULE ISSUE À LA CRISE ACTUELLE
J’exposerai mon appréciation de la situation, en ces temps actuels, de tension, de passions, d’outrances, d’angoisse et de peur, de manière assez succincte pour ne pas aller dans les détails, qui relèvent de la responsabilité des protagonistes.
J’exposerai mon appréciation de la situation, en ces temps actuels, de tension, de passions, d’outrances, d’angoisse et de peur, de manière assez succincte pour ne pas aller dans les détails, qui relèvent de la responsabilité des protagonistes.
A mon humble avis, il nous faut , en raison de la gravité et de l’urgence du contexte , aller au delà du Droit formel qu’on ressasse et des pétitions de principes juridiques, pour trouver les solutions concrètes simples et pratiques qu’attendent nos populations.
Ces solutions, je le précise, seront in fine consacrée au plan juridique si nécessaire, devront aller dans le sens de l’analyse de ce qui fonde réellement le Droit et l’Etat, en appréciant les équilibres des forces sociales et politiques au plan interne et l’environnement géopolitique et géostratégique de notre pays ainsi que les menaces qu’ils font peser sur la stabilité , la paix sociale et civile, les perspectives économiques( exploitation du pétrole et du gaz ), politiques et institutionnelles du Sénégal.
En vérité, il faut sérieusement prendre en compte les risques tangibles d’affaissement de l’Etat de droit et de la Démocratie au Sénégal qui nous guettent, pour dire le moins !
Pour être plus simple et plus clair, il est nécessaire, impérativement et urgemment, de répondre à la question suivante: que faire pour trouver une issue acceptable pour tous, pouvoir comme opposition, conforme aux principes de l’Etat de droits et à la Démocratie et heureuse pour notre peuple ?
La réponse à cette question, à mon sens, coule de source, il faut une solution politique concertée et acceptable pour tous !
En dehors d’une solution politique équilibrée et acceptable pour tous, on risque d’aller vers deux directions possibles:
le durcissement légalement justifié du pouvoir par l’instauration d’un État d’exception (Etat d’urgence) suspendant provisoirement certaines libertés, tel que prévu par la Constitution du Sénégal.
2- le laisser- faire en l’absence de dialogue, qui peut déboucher sur des troubles, pouvant mener à un régime d’exception au Sénégal !
Je pense que pour les démocrates et patriotes que nous sommes tous, bien que ne partageant les mêmes positions politiques du moment, nous avons le devoir impérieux tous, de revenir à la lucidité et au réalisme politiques, d’oublier nos égos et nos rancœurs pour sauver la Démocratie et l’Etat de droits au Sénégal, qui semblent sérieusement menacés en ces temps d’incertitudes .
Le Président de la République a déjà posé un jalon dans ce sens, le Dialogue national, les réponses de l’opposition semblent contrastées (oui pour certains, non avec des variantes) mais, ce qui fonde notre optimisme, même les positions de rejet ne sont pas tous, pour l’essentiel, absolus .Nous croyons , qu’au niveau des politiques il ya encore des marges de progression dans le bon sens, à la condition que tous y mettent la bonne volonté, de la sincérité en adoptant des postures plus positives.
Du côté de la Société civile, le moment est venu pour elle, non pas prendre partie pour tel ou tel camp, mais de jouer son véritable rôle, celle de force d’équilibre, de force tampon, de force paix et de rapprochement des positions divergentes des camps.
Du côté des forces religieuses, acceptées et respectées par tous, de jouer efficacement et discrètement leur rôle, car, comme disait l’autre, l’heure est grave et le temps presse pour la Démocratie et l’Etat de droits au Sénégal.
Youssou Diallo
Président du Club Sénégal Émergent (Cse)
MULTIPLE PHOTOS
LA CYBERCRIMINALITE, UN COMBAT COMMUN
La cybercriminalité représente ‘’une véritable menace pour l’ensemble des Etas, surtout pour les pays en voie de développement’’, a averti, jeudi, à Dakar, le chef de la division spéciale de cybersécurité de la police nationale du Sénégal, Aly Kandé.
Dakar, 18 mais (APS) – La cybercriminalité représente ‘’une véritable menace pour l’ensemble des Etas, surtout pour les pays en voie de développement’’, a averti, jeudi, à Dakar, le chef de la division spéciale de cybersécurité de la police nationale du Sénégal, Aly Kandé.
‘’La cybercriminalité est une véritable menace pour l’ensemble des Etats, surtout pour les pays en voie de développement qui n’ont pas les moyens de lutter contre le fléau‘’, a-t-il déclaré.
Aly Kandé, commissaire de police, chef de la division spéciale de cybersécurité de la police nationale du Sénégal, un sous démembrement de la police judiciaire chargé de lutter contre les infractions liées au numérique, intervenait lors d’un panel sur la cybersécurité organisé dans le cadre de la semaine du numérique
Il a relevé que le vol de donnés informatiques assorti de chantages et de menaces de publication d’informations sensibles est le premier type de cyberattaques enregistrées au Sénégal.
‘’Si vous faîtes des recherches, vous verrez que certaines institutions de l’Etat en ont été victimes, il n’y pas très longtemps. Des gens mal intentionnés avaient réussi à s’infiltrer dans le système d’informations de ces instituions pour télécharger des données, pour après menacer de les publier moyennant des rançons », a-t-il-indiqué.
‘’La deuxième attaque de cybercriminalité la plus en vue, ce sont les ramsomware [rançongiciel, logiciel de rançon ou d’extorsion ], qui sont des attaques informatiques qui ne vont pas voler vos données mais plutôt les crypter, c’est-à-dire les rendre inexploitables’’, a-t-il-expliqué.
Le commissaire Aly Kandé révèle que les menaces de diffusion de contenus personnels représentent pas moins de 35 pour cent des plaintes en matière de cybercriminalité au Sénégal.
‘’Pour juste vous donner une idée, en 2022, nous avons reçu plus de 3600 plaintes pour menace de diffusion de données personnelles’’, a-t-il révélé.
Il estime qu’on doit toujours revenir sur la sensibilisation en insistant sur le danger que constitue l’utilisation des téléphones portables.
‘’Aujourd’hui, les gens qui prennent le risque de se filmer doivent savoir qu’il y a plusieurs moyens pour que ces images fuitent. Il y a des personnes qui arrivent au bureau pour dire qu’elles avaient des vidéos intimes dans leurs téléphones, mais elles se sont retrouvées sur le net sans qu’elles les aient envoyées à quelqu’un’’, a-t-il expliqué.
Il recommande aux populations de faire attention lors de la réparation de leurs téléphones portables, des ordinateurs ou appareils contenant des données personnelles.
‘’Il y a aussi des gens qui ne maîtrisent pas totalement la technologie et qui demandent à quelqu’un de leur installer un compte Google. Cependant, si la personne est de mauvaise foi ou malhonnête, elle peut créer un compte auquel lui-même aura accès pour pouvoir utiliser les photos et les vidéos qui sont enregistrées dans le compte’’, a-t-il prévenu.
GAGNER POUR ENTRER DANS L'HISTOIRE
Les protégés de Serigne Saliou Dia vont jouer aujourd’hui la finale U17 2023 à Alger face à une redoutable équipe marocaine. Selon le coach sénégalais, les jeunes sont hyper motivés pour gagner cette finale et en même temps entrer dans l’histoire.
Les protégés de Serigne Saliou Dia vont jouer aujourd’hui la finale U17 2023 à Alger face à une redoutable équipe marocaine. Selon le coach sénégalais, les jeunes sont hyper motivés pour gagner cette finale et en même temps entrer dans l’histoire.
Ils en ont les moyens et sont capables de réaliser une bonne performance face à une redoutable équipe marocaine. Depuis le début du tournoi, les Lionceaux ont montré un joli visage et une renaissance du football sénégalais. Ils ne demandent qu’à marcher sur les pas de leurs ainés qui ont remporté les trophées de la Can sénior, le Chan et la Can U20 sans compter le trophée du football de plage.
Face à la presse pour la traditionnelle rencontre d’avant match, Serigne Saliou Dia n’a pas manqué de motiver ses joueurs. « Comme on dit souvent, une finale, c’est une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne. C’est un moment pour les joueurs d’inscrire leur nom dans l’histoire de cette Coupe d’Afrique, c’est extrêmement important. Les joueurs ont compris ça, ils veulent marquer l’histoire du Sénégal à travers cette catégorie. Ce qui passe par faire un excellent match contre le Maroc. Ce sera âprement disputé. Nous jouerons contre le Maroc pour la troisième fois en moins d’un an, mais on est prêt. C’est un match qu’il faut gagner en donnant tout ce qu’il faut parce qu’il y a un trophée en jeu et une dynamique à conserver », a-t-il révélé devant les journalistes.
Poursuivant, le coach des U17 de souligner: « Ce sera une belle partie, d’autant plus que le Maroc a fait de bonnes choses. On va être intelligents, en attendant de voir ce que le Maroc proposera dans cette partie. On a plusieurs façons de jouer. On a appris aux garçons de lire le jeu et de comprendre l’adversaire. Mais au-delà des aspects technico-tactiques, ce qui sera plus important, c’est l’envie et la détermination, le fait de pouvoir surpasser son adversaire. Je pense que nos garçons seront motivés à gagner ce match. Ce sera une rencontre entre deux équipes qui savent défendre et s’organiser. Il va falloir être patient, ce sera la clé du match».
A en croire Serigne Saliou Dia, ses poulains sont prêts à mourir sur le terrain pour la victoire finale. « On a pris tous nos matchs comme une finale. C’était un moyen de progresser dans le jeu et de titiller une adversité extérieure. Mais ce match reste particulier, il y a un trophée en jeu, une histoire à écrire, un palmarès à avoir et une dynamique à conserver. Le Sénégal est dans une bonne dynamique depuis quelque temps, mais ça ne sera pas une pression pour nous, ce sera plutôt une source de motivation. On sera prêt à se battre et à mourir sur le terrain pour gagner ce trophée» a-t-il clamé.
Il ajoute que les deux équipes ont une opposition de styles, ce qui laisse penser qu’il y aura du jeu. « Mais il va falloir jouer comme on a l’habitude de le faire, on ne va pas changer notre façon de jouer par rapport à ce match. On ne reculera jamais. On devra être très attentifs, nous les entraîneurs. Ce sont des jeunes joueurs qui doivent encore progresser. L’adversité est importante mais le plus important reste ce que nous pouvons faire et ce qu’on essaiera d’imposer au Maroc. On essaiera de mettre tous les atouts de notre côté pour gagner cette finale» a-t-il conclu.
BLUE STARS/FIFA YOUTH CUP 2023, LE FC ZURICH VAINQUEUR, GENERATION FOOT SUR LE PODIUM
L’ équipe sénégalaise de Génération Foot a terminé à la troisième place de la 83e édition du tournoi de clubs des jeunes, la Blue Stars/FIFA Youth Cup 2023, remportée par le FC Zurich (Suisse), jeudi à domicile, aux dépens de celle brésilienne Corinthians
Dakar, 19 mai (APS) – L’ équipe sénégalaise de Génération Foot a terminé à la troisième place de la 83e édition du tournoi de clubs des jeunes, la Blue Stars/FIFA Youth Cup 2023, remportée par le FC Zurich (Suisse), jeudi, à domicile, aux dépens de celle brésilienne, Corinthians.
Le FC Zurich s’est imposé 2-0 aux tirs au but, après un match nul et vierge au terme du temps règlementaire.
Génération Foot, première équipe africaine à participer à la compétition, a largement battu (3-0) Grasshopper de Zurich, l’autre équipe suisse, lors de la petite finale.
Seize équipes dont huit masculines ont pris part au tournoi international. Chaque catégorie est divisée en deux groupes.
Chez les filles, le club Vancouver Whitecaps du Canada s’est adjugé le titre en s’imposant devant le FC Bâle (5-4) aux tirs au but, après un score nul d’un but partout à l’issue du temps règlementaire.
DÉCÈS DE LA DÉPUTÉE LEMOU TOURÉ DE WALLU SENEGAL
La députée Lémou Touré est décédée dans la soirée du 17 mai. La parlementaire était membre du groupe Wallu Sénégal. Dans un communiqué, le Président de l’Assemblée nationale a exprimé sa « tristesse » pour cette perte énorme pour la 14ème Législature.
La députée Lémou Touré est décédée dans la soirée du 17 mai. La parlementaire était membre du groupe Wallu Sénégal. Dans un communiqué, le Président de l’Assemblée nationale a exprimé sa « tristesse » pour cette perte énorme pour la 14ème Législature.
Au nom du Bureau de l’Assemblée nationale, des Députés, du Cabinet et du Personnel administratif, Amadou Mame Diop présente ses « sincères condoléances à la famille de la défunte, au groupe Wallu et au peuple sénégalais ». Il s’incline « devant la mémoire de l’illustre disparue, parlementaire assidue et engagée dans la défense de ses idées et des intérêts du peuple sénégalais ».
Emediasn
LES DERNIERS DEVELOPPEMENTS DE L’AFFAIRE SONKO AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les livraisons de ce vendredi 19 mai s'intéressent au procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko, dont le renvoi au 23 mai prochain conditionne presque les journaux à rester sur ce sujet qu’ils traitent .
Dakar, 19 mai (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS continuent de s’intéresser au procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko, dont le renvoi au 23 mai prochain conditionne presque les journaux à rester sur ce sujet qu’ils traitent par exemple en épiant les faits et gestes du leader du parti Pastef.
« Introuvable dans la ville de Ziguinchor il y a quelques jours, le président du parti Pastef s’est offert un bain de foule, ce mercredi, dans les rues et artères de la ville de Ziguinchor, avant de retourner chez lui sans faire de déclaration », rapporte le journal Le Quotidien, qui ouvre son édition sur les « Sweet des évènements » liés à l’affaire portant sur les accusations de viol visant l’opposant Ousmane Sonko.
»Alors que son procès contre Adji Sarr était enfin en cours avec des scènes de violence un peu partout, Ousmane Sonko était introuvable. Retranché à Ziguinchor, il ne s’est pas montré en public, contrairement à ses habitudes. Une attitude suspecte pour beaucoup », avance le quotidien L’Observateur, selon lequel l’opposant s’est finalement montré mercredi, « aux environs de 19 heures 30, dans sa maison où il avait trouvé refuge ».
« C’était une belle communion entre les femmes et leur fils », souligne Yoor-Yoor. Le quotidien souligne qu’à cette occasion, « la popularité de l’opposant de Macky Sall s’est encore démontrée, car très vite les manifestants qui étaient en veille se sont vite retrouvés autour de leur leader politique pour une promenade dans le quartier de Néma ».
« Il a été accueilli par une foule immense qui a érigé des barrières tout autour de son domicile […]. Une sorte de revue des troupes, surtout les derniers remparts lui servant de bouclier humain », ajoute L’Observateur. « Ousmane Sonko s’offre un bain de foule et fait un pied de nez au régime », note le quotidien L’As. Rewmi quotidien croit savoir que le leader de Pastef va revenir à Dakar, « au plus tard mardi 23 mai, jour du procès ».
Une délégation du khalife général des mourides auprès du président Sall
Le souhait de ses avocats est de le voir se présenter lors de son procès, mais l’opposant « pose ses conditions » et exige « une liberté totale de mouvement » et « un procès juste et équitable, tenu par des magistrats impartiaux », indique le même journal. Il reste que Ousmane Sonko a failli être capturé et conduit devant la chambre criminelle pour répondre des accusations le visant, si l’on en croit Walfquotidien.
« En dépit du grabuge et des morts regrettables enregistrés dans le pays, le Sénégal a bien échappé à une catastrophe le 16 mai dernier. Face à la désobéissance civile décrétée par Ousmane Sonko, qui a refusé de répondre à la justice pour son procès à la chambre criminelle, l’Etat avait sorti la grosse artillerie pour aller le chercher là où il se trouverait », écrit le journal.
Et d’ajouter : « N’eût été la médiation du khalife général des mourides, qui a dépêché dare-dare une délégation au palais pour dissuader Macky Sall d’entamer ce Mortal Kombat de jusqu’au-boutistes, les choses auraient été pires ». Une information que le quotidien Kritik’ traduit comme suit à travers sa manchette : « Touba sermonne Macky ». À en croire le journal, le khalife général des mourides « a fait des recommandations au président de la République pour la préservation de la cohésion nationale ».
L’ancien procureur Alioune Ndao pointe une « illégalité » dans « la tentative de prise de corps de l’opposant » à Ziguinchor. « l’Etat a mis en branle l’article 138 du code de procédure pénale, datant de 1965, et qui n’existe plus », dit-il dans des propos rapportés par le quotidien 24 Heures. Il ajoute que cet article « a été remplacé par l’article 238 qui stipule qu’aucun citoyen n’est obligé de se constituer prisonnier ».
Un ‘’profond malaise’’ à Yewwi Askan wi
« Le cours magistral d’Alioune Ndao », affiche à ce sujet L’info. Selon ce journal, l’ancien magistrat, devenu chef de parti et opposant, a donné »un véritable cours magistral de procédures », lors de la dernière conférence de presse du F24, la nouvelle plate-forme dite « de lutte des forces vives de la nation » contre un troisième mandat du président Sall.
Tribune, justement, affirme que l’ancien président américain Barack Obama « déconseille à Macky Sall une troisième candidature ». Le journal, citant Africa Intelligence, affirme que Obama « a été +l’envoyé très spécial+ du président des Etats-Unis pour dissuader » le président Sall de briguer un troisième mandat. Les deux hommes se sont entretenus dans ce sens, selon le journal.
Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien note que le maire de Dakar, Barthélémy Dias, « est en passe de sceller le sort de son mouvement au sein de la coalition Yewwi Askan Wi. Pour cause, l’éclatement de l’affaire relative à ses négociations en solo avec le pouvoir en place a plongé dans un profond malaise […] » ladite coalition, « tout en indisposant son mentor Khalifa Sall ».
Le Soleil, très loin de ces sujets, s’intéresse au rappel à Dieu du khalife de Ndiassane, Cheikh Bécaye El Bécaye Kounta. « Ndiassane dit sa reconnaissance au président [Macky Sall] », titre le journal, qui illustre son propos par une poignée de main entre le chef de l’Etat et le nouveau khalife de cette cité religieuse de la région de Thiès, fondée par les Kountiyou.
Pape Amadou Keita tué par projectile
Le médecin légiste confirme la thèse du père de Pape Amadou Keïta décédé lors des manifestations à Keur Mbaye Fall. Ce dernier avait rejeté le communiqué du ministre de l’Intérieur indiquant que l’adolescent aurait été tué par une arme blanche. Dans le certificat de genre de mort, la blouse blanche indique que l’élève âgé de 16 ans est tué par un projectile. Il a traversé le corps du sternum, la base du cœur, le poumon gauche avec un orifice de sortie postérieure, à hauteur de la 7e côte gauche.
Sindia : deux morts et cinq blessés dans un accident
Deux membres d’une même famille sont décédés et cinq autres personnes blessées dans un accident de la route survenu jeudi matin, à hauteur de l’aire de repos de Sindia, sur l’autoroute à péage Dakar-Mbour, a appris l’APS de source sécuritaire. L’accident est survenu quand un véhicule particulier a heurté de plein fouet un camion en panne stationné sur la chaussée. Il a heurté le camion en tentant d’éviter un autre véhicule, après une manœuvre de dépassement par la droite. Deux membres d’une même famille ont péri dans la collision qui s’est aussi soldée par cinq blessés qui ont tous été acheminés à l’hôpital de Grand-Mbour. Le véhicule qui transportait les deux personnes décédées sur le coup avait quitté Dakar tôt le matin. Ses occupants devaient se rendre à des funérailles.
L’intersyndicale de la Sonatel en grève
L’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel (SYTS, SNTPT)fait monter la lutte d’un cran pour une répartition juste et équitable des fruits de la croissance de l’entreprise. A ce propos elle décrète, mercredi 17 mai 2023 et vendredi 19 mai 2023, journées de présence négative. Les travailleurs vont faire une grève totale de 24 heures renouvelable lundi prochain
Adja Diallo inhumée
Tuée lors des affrontements entre force défense et de sécurité et les populations de Ngor, Adja Diallo repose au cimetière de la commune. La prière mortuaire a eu lieu hier à 14h à la mosquée de Ngor. Une foule a accompagné la défunte à sa dernière demeure. Pour rappel, le ministre de l’Intérieur avait soutenu qu’Adja Diallo avait été probablement tuée par une hélice de moteur de pirogue. Mais le médecin légiste avait démenti cette thèse en indiquant dans le certificat de genre de mort qu’elle est décédée d’un traumatisme cranio-encéphalique graves avec longue plaie et un délabrement osseux du vertex, des fracas des os, un délabrement cérébral avec contusion hémorragique. Il a retrouvé deux particules métalliques mesurant 10mm x 1mm et 1mm x 1mm dans l’hémisphère central droit. Les particules métalliques sont envoyées en France pour expertise.
Relance du mouvement navétanes
Restons à la réunion hebdomadaire du gouvernement pour dire que le Président Sall promet la relance du mouvement navétanes. A cet effet, il instruit le Premier ministre et ministre des Sports, Amadou Ba, de préparer un programme spécial de relance du mouvement Navétanes, impliquant toutes les parties prenantes. Dans le même sillage, le président de la République annonce l’audience qu’il va accorder au courant du mois de juin 2023 à toutes les composantes du mouvement Navétanes, en vue de la relance des activités de vacances dans le cadre du programme spécial de soutien qui sera validé lors du conseil présidentiel prévu.
Alerte de Mame Birame Wathie de Walf
Notre confrère Mame Birame Wathie de «Walfadjri» tire la sonnette d’alarme. Il écrit sur Twitter que depuis la semaine dernière, il est assailli jusque dans son domicile. Marre de la persécution, il promet de prendre toutes ses dispositions. «Toute personne qui franchit mon périmètre, au-delà de 21h, sans m'en informer, est prise pour menace et j'exercerai, sans hésiter, mon droit à la légitime défense », menace le journaliste de Walf.
Décès du comédien Papa Demba Ndiaye Lam
L’artiste comédien et metteur en scène Papa Demba Ndiaye Lam est rappelé à Dieu hier à Dakar. La nouvelle a été donnée par Dr Massamba Guèye sur son compte twitter. Papa Demba a marqué la scène artistique théâtrale sénégalaise. «Tu étais talentueux et professionnel. Paix à ton âme mon frère ! » témoigne M. Guèye. Il avait fait un malaise, samedi dernier, au cours de la célébration de la 3e édition du Festival international de théâtre de Guédiawaye, où un hommage lui était d'ailleurs rendu. Évacué à l'hôpital Dalal Jamm, le comédien a été transféré à l'hôpital Fann où il est décédé ce jeudi. Le défunt, qui habitait à la Médina, était un metteur en scène, membre fondateur de l'association des artistes comédiens du Sénégal (ARCOTS). Il évoluait au sein de la troupe de théâtre « Jamonoy Tey ». Que son âme repose en paix !
La député Lémou Touré inhumée en début d’après-midi à Pout
La députée Lémou Touré, décédée jeudi à l’aéroport Blaise Diagne de Diass (Aibd), a été inhumée en début d’après-midi à Pout, dans la région de Thiès, a appris l’APS de source proche de l’Assemblée nationale. Élue de la coalition Wallu Sénégal formée autour du Parti démocratique sénégalais (Pds), Mme Touré a rendu l’âme à l’Aibd où elle venait d’arriver en vue d’être évacuée à Paris pour des soins. Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, avait pris toutes les dispositions pour son transfert en France, selon une source proche de l’hémicycle qui cite un haut responsable du Pds. Dans un communiqué, Amadou Mame Diop dit avoir appris avec tristesse la nouvelle de la disparition de cette élue de la 14e législature. Il s’incline devant la mémoire de l’illustre disparue, parlementaire assidue et engagée dans la défense de ses idées et des intérêts du peuple sénégalais. Le secrétaire permanent du Parti démocratique sénégalais déplore une très grande perte. Il présente ses sincères condoléances à la famille éplorée de celle qu’elle décrit comme une militante de première heure. Citant un responsable du Pds, une source proche de l’Assemblée nationale indique que la défunte était très impliquée dans les actions sociales.
Conseil des ministres décentralisé à Kédougou du 6 au 9 Juin
Après deux reports, le chef de l’Etat a fixé finalement la date de la tenue du Conseil des ministres décentralisé à Kédougou. Le Président Macky Sall et son gouvernement vont séjourner à Kédougou du 6 au 9 Juin 2023 dans le cadre du Conseil des ministres décentralisé. Responsable régional de l’Alliance pour la République (Apr), Me Sidiki Kaba invite toutes les populations de Tambacounda et de la région à prendre toutes les dispositions pour se rendre massivement à Kédougou aux côtés des responsables politiques, des élus et des populations aux fins de réserver un accueil triomphal au Président Macky Sall. Pour le succès de l’accueil, des réunions préparatoires seront organisées pour harmoniser les stratégies d’actions avec les responsables politiques de Kédougou et évaluer les problèmes logistiques et financiers.
Keur Massar : Un militant de Pastef arrêté au baptême…
Manifestement, les casses qui ont eu dans nuit du lundi 15 mai dernier ont provoqué l'ire des gendarmes. En effet, hier, la gendarmerie a profité d'un baptême d'un membre du Pastef à Keur Massar qui était recherché pour l'arrêter ainsi que plusieurs membres supposés de ladite formation politique. Plusieurs responsables de la localité dont le maire de Keur Massar Nord, Adama Sall, sont sortis de leur mutisme pour dénoncer des arrestations arbitraires. «Il faut arrêter la chasse aux jeunes de Keur Massar. Nous ne sommes pas des sorciers. Les Massarois sont des gens dignes », s'insurge le bouillant maire de Keur Massar Nord avant de révéler que plusieurs militants restent introuvables dans les commissariats et les gendarmeries.
Décès de Bocar Niang garde de corps de Me Wade
Me Abdoulaye Wade fait un témoignage émouvant sur Bocar Niang, le garde du corps attitré de sa famille. Ce dernier, décédé mardi, a été inhumé hier en présence de plusieurs anciens collaborateurs du Président Abdoulaye Wade. Me Wade a promis de venir se recueillir sur la tombe du défunt afin de prier pour lui. A la maison mortuaire aux Hlm, des anciens collaborateurs de Me Wade ont défilé devant la famille. L’ancienne Première dame Viviane Wade, les membres des cabinets de Karim Wade et de son père aussi ont fait le déplacement pour partager la douleur avec la famille du défunt mais aussi apporter un témoignage sur leur ange gardien dont la loyauté et l’engagement envers la famille Wade n’ont jamais fait défaut.
L’appel du pôle des non-alignés
Le pôle des Non Alignés est préoccupé par la tension politique avec les événements survenus ces derniers jours et marqués par une série de morts et de dégâts matériels. Dans un communiqué, Déthié Faye et Cie condamnent avec la dernière énergie la violence inouïe notée et déplorent cette situation délétère et regrettable. Ils lancent un appel solennel à l'État, aux acteurs politiques et à la population pour travailler à l'apaisement du climat social. A la Justice, ils demandent d'exercer sa mission en toute sérénité et dans l'équité pour le respect des droits et des libertés de chacun. A la suite de cela, ils invitent l'Etat à veiller à l'intégrité physique de toutes les parties prenantes au procès, en assurant leur sécurité ainsi que la libre circulation des personnes et des biens. Considérant la situation économique, politique et sociale, le pôle des Non-alignés rappelle aux uns et aux autres que le curseur de la démocratie devra se placer ailleurs en lieu et place des appétences politiques de l'heure. Il tient à la restauration d'un climat détendu et serein, présentant toutes les garanties de stabilité.
Trois questions du député Guy Marius Sagna
Même s’il ne reçoit pas de réponses, le député Guy Marius Sagna continue d’adresser des questions orales et écrites au gouvernement. Il a encore interpellé le gouvernement de Amadou Ba et le président de l'Assemblée Nationale sur l'expulsion inhumaine et dégradante avec des menottes pendant tout le vol de Sénégalais de l'Allemagne vers le Sénégal. Il a déposé aussi une question écrite pour demander au gouvernement de s’expliquer sur les tentatives d'exfiltration deOusmane Sonko par les forces de défense et de sécurité avec une ambulance. Aussi, M. Sagna a adressé une question au président de l'Assemblée nationale qu’il accuse d’avoir refusé depuis 09 mois le contrôle de la gestion des milliards de l'institution.
Vélingara : une élève décède à l’hôpital…
Ce n’est pas exagéré de dire que nos structures sanitaires sont malades. A cause d’un problème du groupe électrogène, une fillette a perdu la vie hier à Vélingara. L’annonce est de l’association internationale pour Médina-Mary (AIMM) qui a appris avec tristesse le décès de l’élève de 13 ans, Mame Diarra Diouf, le jeudi 11 mai 2023, au Centre de santé de Vélingara, à la suite d’un délestage, alors qu'elle était sous oxygène. Cette jeune élève qui était de la ville, était reconnue par tous comme brillante et un modèle de discipline. Pour l’association, le décès de l’élève en classe de 4e au CEM4 pour cause de coupure d'électricité est un cas de plus au Centre de santé de Vélingara. Selon les membres de la structure, le groupe électrogène du centre de santé n’a pas de système qui permettrait son déclenchement automatique, face aux délestages qui rythment la vie quotidienne à Vélingara, depuis des années. Ils s’indignent du mépris affiché jusqu’ici par le ministère de la Santé du Sénégal à l’endroit du Centre de santé de Vélingara, qu’il a relégué au degré zéro. Ainsi l’association invite-t-elle les populations de Vélingara à se mobiliser davantage pour doter le chef-lieu du département d’une infrastructure hospitalière digne de ce nom, pour leur meilleure prise en charge sanitaire
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LA PIÈCE MANQUANTE APRÈS LE DIPLOME ET LE SALAIRE
Le travail et le salaire c’est bon pour vivre. Mais dans un monde où « La guerre des intelligences » est déclenchée grâce à l’évolution technologique, les humains devraient se montrer plus ambitieux dans l’acquisition des savoirs. Ken Bugul le recommande
AfricaGlobe Tv |
Fred ATAYODI |
Publication 19/05/2023
Première invitée du « Dialogue des savoirs », une initiative de discussions et d’échange de l’UCAD, l’écrivaine Ken Bugul a exposé de manière magistrale son parcours invraisemblable devant des étudiants, des intellectuels et autorités universitaires dans l’auditorium de l’UCAD II, ce mercredi 17 mai 2023.
L'acquisition des connaissances, à travers la lecture, a été un bon refuge qui lui a permis de devenir une excellente romancière aujourd'hui. Refusant tout sectarisme, elle veut apprendre toute sorte de connaissances et met tous ses sens à contribution pour y arriver. C'est ce à quoi elle invite les jeunes.
« Mon peuple périt faute de connaissances », lit-on dans la bible. Cela prouve à suffisance combien est indispensable la connaissance et les savoirs. Il faut des savoirs pour que le médecin fasse mieux son travail, il faut des savoir pour que les architectes dessine mieux les plans des édifices, il faut des connaissances pour que ceux qui enseignent la parole de Dieu ne provoquent des mésinterprétation qui engendrer des extrémistes…
Qu’elles soient d’ordre fondamental ou appliqué, l’être humain a besoin de connaissances. Ce sont sans doute les connaissances, à travers la lecture des livres y compris du coran qui ont aidé Ken Bugul dans sa longue traversée du désert aussi bien en Afrique qu’en Europe. C’est pourquoi elle comprend fort bien l’enjeu de l’acquisition des connaissances.
Répondant aux questions des journalistes en marge de la conférence, elle a encouragé fortement les étudiants à se cultiver, à s’ouvrir surtout dans ce monde où l’intelligence artificielle concurrence très fortement l’intelligence humaine. Pour elle, avoir des diplômes, un boulot et son salaire, n’est pas avoir tout fait. Il faut aiguiser sa curiosité, continuer à apprendre en y mettant tous ses sens d’ailleurs dans cette quête du savoir.
Pour le diplôme n’est qu’une présomption de savoir dans un domaine donné. Elle qui n’a eu que son BAC fait des choses extraordinaires en matière de littérature. Elle est de ce point de vue un exemple qui devrait inspirer la jeunesse. Face à son exposé qui est le résumé très bref de sa vie et qu’elle romancé dans la plupart de ses livres autobiographie, la discutante, le Dr Odome Angone n’a pas hésité à parler d’une master class en développement personnel.