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21 juin 2025
BLUE STARS/FIFA YOUTH CUP 2023, LE FC ZURICH VAINQUEUR, GENERATION FOOT SUR LE PODIUM
L’ équipe sénégalaise de Génération Foot a terminé à la troisième place de la 83e édition du tournoi de clubs des jeunes, la Blue Stars/FIFA Youth Cup 2023, remportée par le FC Zurich (Suisse), jeudi à domicile, aux dépens de celle brésilienne Corinthians
Dakar, 19 mai (APS) – L’ équipe sénégalaise de Génération Foot a terminé à la troisième place de la 83e édition du tournoi de clubs des jeunes, la Blue Stars/FIFA Youth Cup 2023, remportée par le FC Zurich (Suisse), jeudi, à domicile, aux dépens de celle brésilienne, Corinthians.
Le FC Zurich s’est imposé 2-0 aux tirs au but, après un match nul et vierge au terme du temps règlementaire.
Génération Foot, première équipe africaine à participer à la compétition, a largement battu (3-0) Grasshopper de Zurich, l’autre équipe suisse, lors de la petite finale.
Seize équipes dont huit masculines ont pris part au tournoi international. Chaque catégorie est divisée en deux groupes.
Chez les filles, le club Vancouver Whitecaps du Canada s’est adjugé le titre en s’imposant devant le FC Bâle (5-4) aux tirs au but, après un score nul d’un but partout à l’issue du temps règlementaire.
DÉCÈS DE LA DÉPUTÉE LEMOU TOURÉ DE WALLU SENEGAL
La députée Lémou Touré est décédée dans la soirée du 17 mai. La parlementaire était membre du groupe Wallu Sénégal. Dans un communiqué, le Président de l’Assemblée nationale a exprimé sa « tristesse » pour cette perte énorme pour la 14ème Législature.
La députée Lémou Touré est décédée dans la soirée du 17 mai. La parlementaire était membre du groupe Wallu Sénégal. Dans un communiqué, le Président de l’Assemblée nationale a exprimé sa « tristesse » pour cette perte énorme pour la 14ème Législature.
Au nom du Bureau de l’Assemblée nationale, des Députés, du Cabinet et du Personnel administratif, Amadou Mame Diop présente ses « sincères condoléances à la famille de la défunte, au groupe Wallu et au peuple sénégalais ». Il s’incline « devant la mémoire de l’illustre disparue, parlementaire assidue et engagée dans la défense de ses idées et des intérêts du peuple sénégalais ».
Emediasn
LES DERNIERS DEVELOPPEMENTS DE L’AFFAIRE SONKO AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les livraisons de ce vendredi 19 mai s'intéressent au procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko, dont le renvoi au 23 mai prochain conditionne presque les journaux à rester sur ce sujet qu’ils traitent .
Dakar, 19 mai (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS continuent de s’intéresser au procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko, dont le renvoi au 23 mai prochain conditionne presque les journaux à rester sur ce sujet qu’ils traitent par exemple en épiant les faits et gestes du leader du parti Pastef.
« Introuvable dans la ville de Ziguinchor il y a quelques jours, le président du parti Pastef s’est offert un bain de foule, ce mercredi, dans les rues et artères de la ville de Ziguinchor, avant de retourner chez lui sans faire de déclaration », rapporte le journal Le Quotidien, qui ouvre son édition sur les « Sweet des évènements » liés à l’affaire portant sur les accusations de viol visant l’opposant Ousmane Sonko.
»Alors que son procès contre Adji Sarr était enfin en cours avec des scènes de violence un peu partout, Ousmane Sonko était introuvable. Retranché à Ziguinchor, il ne s’est pas montré en public, contrairement à ses habitudes. Une attitude suspecte pour beaucoup », avance le quotidien L’Observateur, selon lequel l’opposant s’est finalement montré mercredi, « aux environs de 19 heures 30, dans sa maison où il avait trouvé refuge ».
« C’était une belle communion entre les femmes et leur fils », souligne Yoor-Yoor. Le quotidien souligne qu’à cette occasion, « la popularité de l’opposant de Macky Sall s’est encore démontrée, car très vite les manifestants qui étaient en veille se sont vite retrouvés autour de leur leader politique pour une promenade dans le quartier de Néma ».
« Il a été accueilli par une foule immense qui a érigé des barrières tout autour de son domicile […]. Une sorte de revue des troupes, surtout les derniers remparts lui servant de bouclier humain », ajoute L’Observateur. « Ousmane Sonko s’offre un bain de foule et fait un pied de nez au régime », note le quotidien L’As. Rewmi quotidien croit savoir que le leader de Pastef va revenir à Dakar, « au plus tard mardi 23 mai, jour du procès ».
Une délégation du khalife général des mourides auprès du président Sall
Le souhait de ses avocats est de le voir se présenter lors de son procès, mais l’opposant « pose ses conditions » et exige « une liberté totale de mouvement » et « un procès juste et équitable, tenu par des magistrats impartiaux », indique le même journal. Il reste que Ousmane Sonko a failli être capturé et conduit devant la chambre criminelle pour répondre des accusations le visant, si l’on en croit Walfquotidien.
« En dépit du grabuge et des morts regrettables enregistrés dans le pays, le Sénégal a bien échappé à une catastrophe le 16 mai dernier. Face à la désobéissance civile décrétée par Ousmane Sonko, qui a refusé de répondre à la justice pour son procès à la chambre criminelle, l’Etat avait sorti la grosse artillerie pour aller le chercher là où il se trouverait », écrit le journal.
Et d’ajouter : « N’eût été la médiation du khalife général des mourides, qui a dépêché dare-dare une délégation au palais pour dissuader Macky Sall d’entamer ce Mortal Kombat de jusqu’au-boutistes, les choses auraient été pires ». Une information que le quotidien Kritik’ traduit comme suit à travers sa manchette : « Touba sermonne Macky ». À en croire le journal, le khalife général des mourides « a fait des recommandations au président de la République pour la préservation de la cohésion nationale ».
L’ancien procureur Alioune Ndao pointe une « illégalité » dans « la tentative de prise de corps de l’opposant » à Ziguinchor. « l’Etat a mis en branle l’article 138 du code de procédure pénale, datant de 1965, et qui n’existe plus », dit-il dans des propos rapportés par le quotidien 24 Heures. Il ajoute que cet article « a été remplacé par l’article 238 qui stipule qu’aucun citoyen n’est obligé de se constituer prisonnier ».
Un ‘’profond malaise’’ à Yewwi Askan wi
« Le cours magistral d’Alioune Ndao », affiche à ce sujet L’info. Selon ce journal, l’ancien magistrat, devenu chef de parti et opposant, a donné »un véritable cours magistral de procédures », lors de la dernière conférence de presse du F24, la nouvelle plate-forme dite « de lutte des forces vives de la nation » contre un troisième mandat du président Sall.
Tribune, justement, affirme que l’ancien président américain Barack Obama « déconseille à Macky Sall une troisième candidature ». Le journal, citant Africa Intelligence, affirme que Obama « a été +l’envoyé très spécial+ du président des Etats-Unis pour dissuader » le président Sall de briguer un troisième mandat. Les deux hommes se sont entretenus dans ce sens, selon le journal.
Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien note que le maire de Dakar, Barthélémy Dias, « est en passe de sceller le sort de son mouvement au sein de la coalition Yewwi Askan Wi. Pour cause, l’éclatement de l’affaire relative à ses négociations en solo avec le pouvoir en place a plongé dans un profond malaise […] » ladite coalition, « tout en indisposant son mentor Khalifa Sall ».
Le Soleil, très loin de ces sujets, s’intéresse au rappel à Dieu du khalife de Ndiassane, Cheikh Bécaye El Bécaye Kounta. « Ndiassane dit sa reconnaissance au président [Macky Sall] », titre le journal, qui illustre son propos par une poignée de main entre le chef de l’Etat et le nouveau khalife de cette cité religieuse de la région de Thiès, fondée par les Kountiyou.
Pape Amadou Keita tué par projectile
Le médecin légiste confirme la thèse du père de Pape Amadou Keïta décédé lors des manifestations à Keur Mbaye Fall. Ce dernier avait rejeté le communiqué du ministre de l’Intérieur indiquant que l’adolescent aurait été tué par une arme blanche. Dans le certificat de genre de mort, la blouse blanche indique que l’élève âgé de 16 ans est tué par un projectile. Il a traversé le corps du sternum, la base du cœur, le poumon gauche avec un orifice de sortie postérieure, à hauteur de la 7e côte gauche.
Sindia : deux morts et cinq blessés dans un accident
Deux membres d’une même famille sont décédés et cinq autres personnes blessées dans un accident de la route survenu jeudi matin, à hauteur de l’aire de repos de Sindia, sur l’autoroute à péage Dakar-Mbour, a appris l’APS de source sécuritaire. L’accident est survenu quand un véhicule particulier a heurté de plein fouet un camion en panne stationné sur la chaussée. Il a heurté le camion en tentant d’éviter un autre véhicule, après une manœuvre de dépassement par la droite. Deux membres d’une même famille ont péri dans la collision qui s’est aussi soldée par cinq blessés qui ont tous été acheminés à l’hôpital de Grand-Mbour. Le véhicule qui transportait les deux personnes décédées sur le coup avait quitté Dakar tôt le matin. Ses occupants devaient se rendre à des funérailles.
L’intersyndicale de la Sonatel en grève
L’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel (SYTS, SNTPT)fait monter la lutte d’un cran pour une répartition juste et équitable des fruits de la croissance de l’entreprise. A ce propos elle décrète, mercredi 17 mai 2023 et vendredi 19 mai 2023, journées de présence négative. Les travailleurs vont faire une grève totale de 24 heures renouvelable lundi prochain
Adja Diallo inhumée
Tuée lors des affrontements entre force défense et de sécurité et les populations de Ngor, Adja Diallo repose au cimetière de la commune. La prière mortuaire a eu lieu hier à 14h à la mosquée de Ngor. Une foule a accompagné la défunte à sa dernière demeure. Pour rappel, le ministre de l’Intérieur avait soutenu qu’Adja Diallo avait été probablement tuée par une hélice de moteur de pirogue. Mais le médecin légiste avait démenti cette thèse en indiquant dans le certificat de genre de mort qu’elle est décédée d’un traumatisme cranio-encéphalique graves avec longue plaie et un délabrement osseux du vertex, des fracas des os, un délabrement cérébral avec contusion hémorragique. Il a retrouvé deux particules métalliques mesurant 10mm x 1mm et 1mm x 1mm dans l’hémisphère central droit. Les particules métalliques sont envoyées en France pour expertise.
Relance du mouvement navétanes
Restons à la réunion hebdomadaire du gouvernement pour dire que le Président Sall promet la relance du mouvement navétanes. A cet effet, il instruit le Premier ministre et ministre des Sports, Amadou Ba, de préparer un programme spécial de relance du mouvement Navétanes, impliquant toutes les parties prenantes. Dans le même sillage, le président de la République annonce l’audience qu’il va accorder au courant du mois de juin 2023 à toutes les composantes du mouvement Navétanes, en vue de la relance des activités de vacances dans le cadre du programme spécial de soutien qui sera validé lors du conseil présidentiel prévu.
Alerte de Mame Birame Wathie de Walf
Notre confrère Mame Birame Wathie de «Walfadjri» tire la sonnette d’alarme. Il écrit sur Twitter que depuis la semaine dernière, il est assailli jusque dans son domicile. Marre de la persécution, il promet de prendre toutes ses dispositions. «Toute personne qui franchit mon périmètre, au-delà de 21h, sans m'en informer, est prise pour menace et j'exercerai, sans hésiter, mon droit à la légitime défense », menace le journaliste de Walf.
Décès du comédien Papa Demba Ndiaye Lam
L’artiste comédien et metteur en scène Papa Demba Ndiaye Lam est rappelé à Dieu hier à Dakar. La nouvelle a été donnée par Dr Massamba Guèye sur son compte twitter. Papa Demba a marqué la scène artistique théâtrale sénégalaise. «Tu étais talentueux et professionnel. Paix à ton âme mon frère ! » témoigne M. Guèye. Il avait fait un malaise, samedi dernier, au cours de la célébration de la 3e édition du Festival international de théâtre de Guédiawaye, où un hommage lui était d'ailleurs rendu. Évacué à l'hôpital Dalal Jamm, le comédien a été transféré à l'hôpital Fann où il est décédé ce jeudi. Le défunt, qui habitait à la Médina, était un metteur en scène, membre fondateur de l'association des artistes comédiens du Sénégal (ARCOTS). Il évoluait au sein de la troupe de théâtre « Jamonoy Tey ». Que son âme repose en paix !
La député Lémou Touré inhumée en début d’après-midi à Pout
La députée Lémou Touré, décédée jeudi à l’aéroport Blaise Diagne de Diass (Aibd), a été inhumée en début d’après-midi à Pout, dans la région de Thiès, a appris l’APS de source proche de l’Assemblée nationale. Élue de la coalition Wallu Sénégal formée autour du Parti démocratique sénégalais (Pds), Mme Touré a rendu l’âme à l’Aibd où elle venait d’arriver en vue d’être évacuée à Paris pour des soins. Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, avait pris toutes les dispositions pour son transfert en France, selon une source proche de l’hémicycle qui cite un haut responsable du Pds. Dans un communiqué, Amadou Mame Diop dit avoir appris avec tristesse la nouvelle de la disparition de cette élue de la 14e législature. Il s’incline devant la mémoire de l’illustre disparue, parlementaire assidue et engagée dans la défense de ses idées et des intérêts du peuple sénégalais. Le secrétaire permanent du Parti démocratique sénégalais déplore une très grande perte. Il présente ses sincères condoléances à la famille éplorée de celle qu’elle décrit comme une militante de première heure. Citant un responsable du Pds, une source proche de l’Assemblée nationale indique que la défunte était très impliquée dans les actions sociales.
Conseil des ministres décentralisé à Kédougou du 6 au 9 Juin
Après deux reports, le chef de l’Etat a fixé finalement la date de la tenue du Conseil des ministres décentralisé à Kédougou. Le Président Macky Sall et son gouvernement vont séjourner à Kédougou du 6 au 9 Juin 2023 dans le cadre du Conseil des ministres décentralisé. Responsable régional de l’Alliance pour la République (Apr), Me Sidiki Kaba invite toutes les populations de Tambacounda et de la région à prendre toutes les dispositions pour se rendre massivement à Kédougou aux côtés des responsables politiques, des élus et des populations aux fins de réserver un accueil triomphal au Président Macky Sall. Pour le succès de l’accueil, des réunions préparatoires seront organisées pour harmoniser les stratégies d’actions avec les responsables politiques de Kédougou et évaluer les problèmes logistiques et financiers.
Keur Massar : Un militant de Pastef arrêté au baptême…
Manifestement, les casses qui ont eu dans nuit du lundi 15 mai dernier ont provoqué l'ire des gendarmes. En effet, hier, la gendarmerie a profité d'un baptême d'un membre du Pastef à Keur Massar qui était recherché pour l'arrêter ainsi que plusieurs membres supposés de ladite formation politique. Plusieurs responsables de la localité dont le maire de Keur Massar Nord, Adama Sall, sont sortis de leur mutisme pour dénoncer des arrestations arbitraires. «Il faut arrêter la chasse aux jeunes de Keur Massar. Nous ne sommes pas des sorciers. Les Massarois sont des gens dignes », s'insurge le bouillant maire de Keur Massar Nord avant de révéler que plusieurs militants restent introuvables dans les commissariats et les gendarmeries.
Décès de Bocar Niang garde de corps de Me Wade
Me Abdoulaye Wade fait un témoignage émouvant sur Bocar Niang, le garde du corps attitré de sa famille. Ce dernier, décédé mardi, a été inhumé hier en présence de plusieurs anciens collaborateurs du Président Abdoulaye Wade. Me Wade a promis de venir se recueillir sur la tombe du défunt afin de prier pour lui. A la maison mortuaire aux Hlm, des anciens collaborateurs de Me Wade ont défilé devant la famille. L’ancienne Première dame Viviane Wade, les membres des cabinets de Karim Wade et de son père aussi ont fait le déplacement pour partager la douleur avec la famille du défunt mais aussi apporter un témoignage sur leur ange gardien dont la loyauté et l’engagement envers la famille Wade n’ont jamais fait défaut.
L’appel du pôle des non-alignés
Le pôle des Non Alignés est préoccupé par la tension politique avec les événements survenus ces derniers jours et marqués par une série de morts et de dégâts matériels. Dans un communiqué, Déthié Faye et Cie condamnent avec la dernière énergie la violence inouïe notée et déplorent cette situation délétère et regrettable. Ils lancent un appel solennel à l'État, aux acteurs politiques et à la population pour travailler à l'apaisement du climat social. A la Justice, ils demandent d'exercer sa mission en toute sérénité et dans l'équité pour le respect des droits et des libertés de chacun. A la suite de cela, ils invitent l'Etat à veiller à l'intégrité physique de toutes les parties prenantes au procès, en assurant leur sécurité ainsi que la libre circulation des personnes et des biens. Considérant la situation économique, politique et sociale, le pôle des Non-alignés rappelle aux uns et aux autres que le curseur de la démocratie devra se placer ailleurs en lieu et place des appétences politiques de l'heure. Il tient à la restauration d'un climat détendu et serein, présentant toutes les garanties de stabilité.
Trois questions du député Guy Marius Sagna
Même s’il ne reçoit pas de réponses, le député Guy Marius Sagna continue d’adresser des questions orales et écrites au gouvernement. Il a encore interpellé le gouvernement de Amadou Ba et le président de l'Assemblée Nationale sur l'expulsion inhumaine et dégradante avec des menottes pendant tout le vol de Sénégalais de l'Allemagne vers le Sénégal. Il a déposé aussi une question écrite pour demander au gouvernement de s’expliquer sur les tentatives d'exfiltration deOusmane Sonko par les forces de défense et de sécurité avec une ambulance. Aussi, M. Sagna a adressé une question au président de l'Assemblée nationale qu’il accuse d’avoir refusé depuis 09 mois le contrôle de la gestion des milliards de l'institution.
Vélingara : une élève décède à l’hôpital…
Ce n’est pas exagéré de dire que nos structures sanitaires sont malades. A cause d’un problème du groupe électrogène, une fillette a perdu la vie hier à Vélingara. L’annonce est de l’association internationale pour Médina-Mary (AIMM) qui a appris avec tristesse le décès de l’élève de 13 ans, Mame Diarra Diouf, le jeudi 11 mai 2023, au Centre de santé de Vélingara, à la suite d’un délestage, alors qu'elle était sous oxygène. Cette jeune élève qui était de la ville, était reconnue par tous comme brillante et un modèle de discipline. Pour l’association, le décès de l’élève en classe de 4e au CEM4 pour cause de coupure d'électricité est un cas de plus au Centre de santé de Vélingara. Selon les membres de la structure, le groupe électrogène du centre de santé n’a pas de système qui permettrait son déclenchement automatique, face aux délestages qui rythment la vie quotidienne à Vélingara, depuis des années. Ils s’indignent du mépris affiché jusqu’ici par le ministère de la Santé du Sénégal à l’endroit du Centre de santé de Vélingara, qu’il a relégué au degré zéro. Ainsi l’association invite-t-elle les populations de Vélingara à se mobiliser davantage pour doter le chef-lieu du département d’une infrastructure hospitalière digne de ce nom, pour leur meilleure prise en charge sanitaire
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LA PIÈCE MANQUANTE APRÈS LE DIPLOME ET LE SALAIRE
Le travail et le salaire c’est bon pour vivre. Mais dans un monde où « La guerre des intelligences » est déclenchée grâce à l’évolution technologique, les humains devraient se montrer plus ambitieux dans l’acquisition des savoirs. Ken Bugul le recommande
AfricaGlobe Tv |
Fred ATAYODI |
Publication 19/05/2023
Première invitée du « Dialogue des savoirs », une initiative de discussions et d’échange de l’UCAD, l’écrivaine Ken Bugul a exposé de manière magistrale son parcours invraisemblable devant des étudiants, des intellectuels et autorités universitaires dans l’auditorium de l’UCAD II, ce mercredi 17 mai 2023.
L'acquisition des connaissances, à travers la lecture, a été un bon refuge qui lui a permis de devenir une excellente romancière aujourd'hui. Refusant tout sectarisme, elle veut apprendre toute sorte de connaissances et met tous ses sens à contribution pour y arriver. C'est ce à quoi elle invite les jeunes.
« Mon peuple périt faute de connaissances », lit-on dans la bible. Cela prouve à suffisance combien est indispensable la connaissance et les savoirs. Il faut des savoirs pour que le médecin fasse mieux son travail, il faut des savoir pour que les architectes dessine mieux les plans des édifices, il faut des connaissances pour que ceux qui enseignent la parole de Dieu ne provoquent des mésinterprétation qui engendrer des extrémistes…
Qu’elles soient d’ordre fondamental ou appliqué, l’être humain a besoin de connaissances. Ce sont sans doute les connaissances, à travers la lecture des livres y compris du coran qui ont aidé Ken Bugul dans sa longue traversée du désert aussi bien en Afrique qu’en Europe. C’est pourquoi elle comprend fort bien l’enjeu de l’acquisition des connaissances.
Répondant aux questions des journalistes en marge de la conférence, elle a encouragé fortement les étudiants à se cultiver, à s’ouvrir surtout dans ce monde où l’intelligence artificielle concurrence très fortement l’intelligence humaine. Pour elle, avoir des diplômes, un boulot et son salaire, n’est pas avoir tout fait. Il faut aiguiser sa curiosité, continuer à apprendre en y mettant tous ses sens d’ailleurs dans cette quête du savoir.
Pour le diplôme n’est qu’une présomption de savoir dans un domaine donné. Elle qui n’a eu que son BAC fait des choses extraordinaires en matière de littérature. Elle est de ce point de vue un exemple qui devrait inspirer la jeunesse. Face à son exposé qui est le résumé très bref de sa vie et qu’elle romancé dans la plupart de ses livres autobiographie, la discutante, le Dr Odome Angone n’a pas hésité à parler d’une master class en développement personnel.
LE PROCUREUR ALIOUNE NDAO LISTE LES IRREGULARITES JURIDIQUES A L’ORIGINE DES PERTES EN VIES HUMAINES
Alioune Ndao, Secrétaire général du Parti pour la Justice, la Démocratie et le Développement PJ2D Ande Doxal Deug était invité à analyser les causes des troubles liés à l’audience de la Chambre criminelle dans l’affaire Ousmane Sonko
L’ancien Procureur près de la CREI, Alioune Ndao, Secrétaire général du Parti pour la Justice, la Démocratie et le Développement PJ2D Ande Doxal Deug était invité à analyser les causes des troubles liés à l’audience de la Chambre criminelle dans l’affaire Ousmane Sonko. Alioune Ndao a noté beaucoup d’irrégularités juridiques qui, pour lui, sont à l’origine des troubles notés un peu partout dans le pays. Des troubles dont il prend pour unique et seul responsable le régime du président Macky Sall.
«Il faut comprendre que le jugement des affaires criminelles se fait en deux étapes. La première étape est appelée, le jugement d’interrogatoire. La deuxième étape, c’est en ce moment qu’on aborde la question sur le fond. Pour le jugement d’interrogatoire, le président de la Chambre criminelle s’assure de la présence de tous les accusés renvoyés à son audience. Il s’assure de leur présence, il s’assure du fait que tous les accusés soient assistés d’un avocat. Parce qu’en matière criminelle, il est interdit de juger quelqu’un sans la présence de son avocat », a rappelé l’ancien procureur près de la Crei.
Toutefois, constate Alioune Ndao « Ce, à quoi on a assisté, c’est que dès le dimanche, on a vu des peletons de policiers et de gendarmes se diriger à Ziguinchor dans le but de conduire manu militari Ousmane Sonko à la prison de Rebeuss certainement. Et c’est là où il y a un gros problème sur plan juridique».
La raison selon lui, « Il y a l’article 138 du Code de procédure pénale qui date de 1965. Et c’est sur la base de cet article 138 que les personnes mises en liberté provisoire ou qui n’ont jamais été détenues, étaient arrêtées et conduites devant le président de la Cour d’assises». Et de poursuivre : « Mais le problème, c’est qu’en 2014, il y a une nouvelle loi (loi 2014 du 8 novembre 2014) qui a introduit de nouvelles dispositions. Et qui a repoussé l’article 138. L’article 138 dit expressément, l’accusé qui a été mis en liberté provisoire ou qui n’a jamais été détenu au cours de l’information, doit se constituer prisonnier au plus tard la veille de l’audience. Mais, à partir de 2014, il y a eu un changement fondamental», a souligné l’ancien procureur près de la CREI.
D’après lui, « L’article 138 qui exigeait que la personne mise en liberté provisoire ou qui n’avait été détenue se constitue en prisonnier a été complètement modifié, par l’article 238 de la nouvelle loi qui dit que l’accusé qui a été mis en liberté provisoire ou qui n’a jamais été détenu se présente la veille de l’audience auprès du Greffe qui s’assure de sa représentation en justice. En vertu de l’article 238 qui remplace 138, aucun accusé n’est obligé d’aller se constituer prisonnier. L’obligation qui est faite à un accusé, c’est de se présenter à la veille auprès du Greffe de la Chambre criminelle pour qu’on s’assure de sa représentation en justice». Et de l’avis de M. Ndao, « l’attaque qui a été faite au domicile d’Ousmane sonko l’a été sans aucune base légale. Parce qu’elle a été fondée sur l’article 138 qui a été complètement modifié par la loi instituant la Chambre criminelle».
Le deuxième élément qui appuie la thèse d’irrégularité, indique-t-il, « c’est que l’ordonnance de prise de corps ne s’exécute pas avant l’audience d’interrogatoire. L’article239 est clair. L’ordonnance de prise de corps est exécutée, si dûment convoqué par voie administrative au Greffe de la chambre criminelle et sans motif légitime d’excuse, l’accusé ne se présente pas au jour fixé pour être interrogé parle juge de la Chambre criminelle. »
En d’autres termes, a dit le Pr Alioune Ndao, « l’absence de l’accusé est constatée parle président de la Chambre criminelle au jour de l’interrogatoire. Et c’est à partir de ce moment que l’ordonnance de prise de corps est exécutée et non pas la veille. Or, ce que les Fds ont tenté de faire, c’est d’aller prendre de force Ousmane Sonko et le conduire à la prison pour qu’il soit présenté le lendemain devant la Chambre criminelle. Ce qui est tout à fait illégal».
Par conséquent, il pointe du doigt la responsabilité du régime en place sur les conséquences qui en ont découlé. « Je pense que sur ce plan, on peut d’ores et déjà pointer le ou les responsables de tout ce qui s’est passé. Parce que sur une base purement illégale, ils ont tenté d’arrêter Ousmane Sonko pour le conduire à la prison. Et cette tentative d’arrestation qui a entraîné tous les troubles issus de cette situation là. Et par conséquent, à mon avis, le premier responsable, c’est Macky Sall et son régime, notamment son ministre de l’Intérieur et son ministre de la Justice. Il me semble qu’il n’est pas de trop de demander la démission immédiate du ministre de la Justice et du ministre de l’Intérieur», a fait savoir le Secrétaire Général du Parti pour la Justice, la Démocratie et le Développement PJ2D Ande Doxal Deug
LES MILITANTS ET LES SYMPATHISANTS DE YEWWI SONT MAJORITAIREMENT CONTRE TOUTE COMPROMISSION OU COMPROMIS AVEC LE RÉGIME DE MACKY
Jean Charles Biagui, enseignant chercheur en sciences politiques à l’Ucad, apporte des précisions
«I l faut déjà reconnaître que les nombreuses différences entre les partis ou les mouvements politiques de la coalition Yewwi Askan Wi peuvent expliquer l’existence d’appréciations multiples en fonction du contexte. Il est plus facile de s’entendre dans le cadre d’élections municipales ou législatives dans la mesure où les sièges à pourvoir sont multiples. Il en est autrement dans la perspective d’une élection présidentielle où cette fois-ci, il n’y a qu’une seule place à prendre. Yewwi Askan Wi est une coalition qui s’est formalisée dans un cadre stratégique et par rapport à des élections particulières. Par conséquent, il n’est pas surprenant d’entendre des voix discordantes au sein de cette coalition, surtout à l’approche de la présidentielle. En revanche, ce qui me paraît surprenant, c’est l’erreur d’appréciation de la situation politique du pays de la part de Khalifa Sall. Sa volonté de participer au dialogue est une faute politique. Il n’a malheureusement pas compris que les militants et les sympathisants de Yewwi sont majoritairement contre toute compromission ou compromis avec le régime finissant de Macky Sall. Comment un homme politique avec une telle expérience peut-il ignorer la réalité politique du moment ? Khalifa Sall aurait tort de penser que tous les moyens seraient bons pour être éligible ».
PASTEF A UNE PLUS GRANDE ENVERGURE QUE LE MOUVEMENT TAXAWU SENEGAL
« Pastef à une plus grande envergure que le mouvement Taxawu Sénégal. Je ne parlerai donc pas de rivalité mais plutôt d’une volonté de ravir la vedette à Ousmane Sonko et de profiter des stratégies mises en place par le pouvoir pour l’éliminer de la course de 2024. Mais, j’ai toujours du mal à comprendre le manque de réalisme de certains hommes politiques. Les ambitions politiques sont légitimes dans un système qui se réclame de l’idéal démocratique. Mais l’homme politique doit tenir compte du contexte et du poids des forces en présence. En refusant ce réalisme, on s’expose inutilement et on perd en crédibilité. C’est malheureusement ce qui arrive à Barthélémy Dias. Les coalitions politiques peuvent vous donner l’illusion d’un poids politique que vous n’avez pas en réalité. J’ai le sentiment que c’est ce qui arrive à Khalifa Sall et à son mouvement dans son ensemble. Taxawu Sénégal n’a pas pour le moment les moyens de rivaliser avec Pastef que ce soit au niveau structurel, au niveau du leadership et au niveau du projet proposé.
Des tensions et des différences de point de vue sont compréhensibles dans une coalition. Mais chacun en fonction de ses forces et de ses faiblesses doit mesurer l’impact de ses décisions sur les autres acteurs. C’est ce que nous enseigne la géopolitique. Khalifa Sall doit comprendre que même s’il négocie son éligibilité, il a peu de chances de remporter la prochaine élection présidentielle. Ce n’est donc pas stratégique de se mettre à dos une frange importante de militants et de sympathisants de Yewwi Askan Wi. Encore une fois, je considère que c’est une faute politique de la part de Khalifa Sall que de parler de dialogue politique à quelques mois d’une élection où a l’état actuel des choses, il ne sera pas sur le départ ».
«KHALIFA SALL ET BARTHELEMY DIAS ONT BEAUCOUP PLUS A PERDRE DE CETTE PASSE D’ARMES»
« Khalifa Sall et Barthélémy Dias ont beaucoup plus à perdre de cette passe d’armes entre membres de la même coalition. Les citoyens réclament davantage de constance chez les hommes politiques. La politique politicienne est de plus en plus honnie chez une frange importante de la société sénégalaise. Les politiciens caméléons ont de moins en moins de possibilités de justifier leur revirement ou leur reniement ».
«IL EST CLAIR QUE CETTE CRISE LAISSERA DES TRACES AU SEIN DE YEWWI»
« Tout porte à croire que pour le moment, personne ne conteste l’intérêt de Yewwi Askan Wi malgré cette récente crise. Les différentes composantes de cette coalition comprennent bien qu’ils ont besoin les uns des autres malgré les différences de statut et de poids politiques. Ainsi, ils n’ont aucun intérêt à se séparer dans l’immédiat. Mais, il est clair que cette crise laissera des traces notamment quant à la cohésion du groupe et la confiance des uns vis-à-vis des autres ».
«CE QUI SE JOUE EN CE MOMENT CONCERNE LA CREDIBILITE DE KHALIFA SALL DANS L’OPPOSITION»
Au-delà de la prochaine élection présidentielle, ce qui se joue en ce moment concerne la crédibilité de Khalifa Sall dans l’opposition. C’est lui plus que n’importe qui d’autre qui a dorénavant besoin de se justifier et de prouver son ancrage dans l’opposition au sein de Yewwi Askan wi. Sa volonté affichée de participer à un éventuel dialogue risque de lui coûter cher, non pas dans la perspective de la prochaine élection présidentielle à laquelle il ne peut pas participer pour le moment, mais plutôt du point de vue de son image d’opposant qui est à présent contestée ».
QUAND BARTH INDISPOSE YEWWI ET ISOLE KHALIFA !
Le président de la République, Macky Sall est-il en train de réduire la coalition Yewwi Askan wi à sa plus simple expression, grâce à son appel au dialogue politique en perspective de la prochaine élection présidentielle ?
Le maire de Dakar et responsable en second de Taxawu Sénégal, Barthélémy Dias, est en passe de sceller le sort de son mouvement au sein de la coalition Yewwi Askan wi. Pour cause, l’éclatement de l’affaire relative à ses négociations en solo avec le pouvoir en place a plongé dans un profond malaise, tout en indisposant son mentor Khalifa Sall, la coalition Yewwi Askan wi. Celle-là même qui a réussi à émietter sérieusement l’hégémonie du régime en place sur le plan électoral, lors des dernières joutes municipales et législatives de 2022.
Le président de la République, Macky Sall, par ailleurs président de la coalition majoritaire au pouvoir, Benno Bokk Yakaar est-il en train de réduire la coalition Yewwi Askan wi à sa plus simple expression, grâce à son appel au dialogue politique en perspective de la prochaine élection présidentielle ? Cette question a tout son sens au regard de la crise que traverse actuellement cette principale coalition de l’opposition. Mise en place en septembre 2021 dernier par le mouvement Taxawu Sénégal, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) et Pastef-Les Patriotes, la coalition Yewwi Askan wi dont la charte a été signée par 20 organisations politiques, le jour de lancement officiel, est parvenue, pour une première fois depuis 2012, à bousculer l’hégémonie du régime en place sur le plan électoral lors des dernières élections municipales et législatives de 2022. Seulement, depuis quelques jours, elle est secouée par un clash opposant le maire de Ziguinchor et leader de Pastef, Ousmane Sonko, à son collègue maire de Dakar, Barthélémy Dias, par ailleurs responsable du mouvement Taxawu Sénégal sur fond d’accusation de «trahison» après la décision unilatérale du mouvement Taxawu Sénégal de l’ex-député maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall de répondre à l’appel au dialogue du chef de l’Etat.
Dans une déclaration diffusée sur ses réseaux sociaux à la veille de son procès en appel dans l’affaire de diffamation l’opposant au procureur de la République et Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme et responsable du parti au pouvoir, le 8 mai dernier, Ousmane Sonko a accusé sans les nommer certains responsables de Yewwi Askan wi de négocier en secret avec le président Macky Sall. Face à cette sortie du leader de Pastef qui intervenait dans un contexte marqué par des attaques sur la toile contre son mentor Khalifa Ababacar Sall, suite à sa poignée de mains avec le président Macky Sall en marge de la cérémonie d’ouverture du Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire qui s’est tenu à Dakar du 1er au 6 mai, organisé par la ville de Dakar, Barthélémy Dias a répliqué à son tour.
Dans un entretien accordé à quelques médias le 8 mai dernier, Barthélémy Dias tout en confirmant ses contacts avec des proches du régime et son entretien dans un lieu secret avec Macky Sall, a révélé avoir tenu informé Khalifa Sall et Ousmane Sonko de toutes les étapes de ses discussions secrètes à l’insu des autres leaders de Yewwi Askan wi. Loin de s’en tenir-là, le maire de Dakar tout en dénonçant le refus de Sonko d’honorer son invitation à la cérémonie d’ouverture du Forum mondial, a réclamé la paternité du dialogue qui, selon lui, se justifie par « une urgence d’éviter au Sénégal une situation de tension qui pourrait déboucher sur un coup d’Etat ».
Seulement, chez les responsables de la coalition Yewwi Askan wi et des militants et autres sympathisants, on est très loin de partager cette position du maire de Dakar qui semble d’ailleurs sceller le sort de son mentor au sein de ladite coalition de l’opposition même si certains tentent de minimiser le malaise profond qu’elle a provoqué au sein de la conférence des leaders de Yaw. La preuve, lors du dernier rassemblement de la nouvelle Plateforme des forces vives de la nation (F24) contre la 3ème candidature de Macky Sall, tenue le 12 mai dernier à la place de la Nation, Khalifa Ababacar Sall a été tout simplement copieusement hué par les milliers de jeunes qui avaient répondu présent à cette manifestation. Certains sont même allés jusqu’à le traiter de « Judas » parce qu’il aurait violé les dispositions de la charte de Yewwi Askan wi en acceptant d’aller tout seul au dialogue avec le président Macky Sall.
CE QUE DIT LA CHARTE DE YEWWI ASKAN WI
Publiée le 02 septembre 2021, la charte de la coalition est un document de sept pages. Composé de 10 articles et 04 engagements repartis dans points (A, B, C et D), cette charte décline la feuille de route étable par les 20 partis politiques et mouvements de l’opposition signataires qui s’engagent à la respecter scrupuleusement. Ainsi dans le dernier point (D), il est mentionné noir sur blanc que chaque signataire doit « s’abstenir, individuellement, de tous compromis ou compromissions politiques avec le régime de Macky Sall ». Mais aussi de « s’abstenir individuellement de tout acte ou propos visant à jeter le discrédit sur la coalition, ou de toute attaque contre un membre de la coalition ».
Au regard de cette situation, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur la pertinence de cette décision du maire de Dakar qui semble dresser son mentor, Khalifa Sall, non seulement contre ses camarades leaders de Yewwi Askan wi mais aussi contre une partie de militants qui le voient désormais comme quelqu’un qui n’est guidé que par ses propres intérêts mais aussi comme un pion du régime en place dans l’opposition. Barthélémy Dias qui est également sous le coup d’une déchéance de son mandat de député et de révocation à la mairie de Dakar en cas de confirmation de sa condamnation dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf par la Cour suprême n’est-il pas aussi en train d’hypothéquer les chances de Khalifa Ababacar Sall lors de la présidentielle de 2024 et précipiter ainsi sa retraite politique à la tête du mouvement Taxawu Sénégal ? Cette interrogation est d’autant plus légitime que le pouvoir en place avait déjà enclenché le processus d’amnistie de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall.
UNE AMNISTIE SUR LE «STARTING BLOCK» DU POUVOIR
Le chef de l’Etat, Macky Sall, avait déjà demandé au Garde des Sceaux, lors du Conseil des ministres du 29 septembre, d’«examiner les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote ». Dans un article publié le 2 février dernier, nos confrères de l’Observateur avaient annoncé que le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, a déjà bouclé les travaux et que deux options étaient retenues dans le document à soumettre au chef de l’État, Macky Sall : l’amnistie ou la révision du Code électoral, pour permettre justement à Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade qui demandent plutôt la révision de son procès de retrouver leur éligibilité.
Le 12 mars dernier, le même ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, qui était l’invité de l’émission Grand format Objection de Sud Fm et Sud Quotidien a réaffirmé que le chef de l’Etat a reçu le projet de loi d’amnistie de Karim Wade, et Khalifa Sall. Fort de tout cela, on se demande la pertinence de cette démarche de Barthélémy Dias de nouer en solo des contacts avec le pouvoir en place en vue d’obtenir le rétablissement des droits civiques de son mentor Khalifa Sall, une démarche qui suscite également des interrogations. A cela, il faut également ajouter la coïncidence de la période de démarrage de ses discussions officieuses avec des proches du régime en place, et celle de la tenue du procès en diffamation opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang. En effet, lors de son entretien du 8 mai dernier, Barthélémy Dias qui a clamé la paternité du dialogue politique a révélé avoir initié ses discussions officieuses avec des proches du régime en place depuis quatre mois sous le contrôle de Khalifa Sall et Ousmane Sonko qu’il dit avoir informé régulièrement de l’évolution des choses. Cette période correspond tout simplement à la montée des tensions politiques alimentées par l’ouverture du procès en diffamation opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang.
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AMINATA TOURE CLARIFIE LE JEU
Invitée de l’émission de l’émission « Ndékki Li » (petit déjeuner) sur la première radio privée du Sénégal Sud Fm Sen radio (groupe Sud communication), Aminata Touré a donné les raisons de son rapprochement avec le leader de Pastef, Ousmane Sonko.
Révoquée de son mandat de député le 24 janvier dernier, l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, a révélé le mercredi 17 mai dernier qu’elle n’a toujours pas reçu notification de cette décision entérinée par le bureau de l’Assemblée nationale en réunion d’urgence. Invitée de l’émission de l’émission « Ndékki Li » (petit déjeuner) sur la première radio privée du Sénégal Sud Fm Sen radio (groupe Sud communication), Aminata Touré a donné les raisons de son rapprochement avec le leader de Pastef, Ousmane Sonko.
L’ancien Premier ministre, Aminata Touré, fait une révélation de taille sur la révocation de son mandat de député par un vote du bureau de l’Assemblée nationale (10 sur 19 membres) réuni en urgence le mardi 24 janvier dernier.
Invitée de l’émission de l’émission « Ndékki Li » (petit déjeuner) sur la première radio privée du Sénégal Sud Fm Sen radio (groupe Sud communication), Aminata Touré répondant à une interpellation concernant sa révocation à l’Assemblée nationale a indiqué qu’elle n’a toujours reçu la notification de cette décision. « Tous les Sénégalais savent que la révocation de mon mandat de député n’est rien d’autre qu’un forcing politique orchestré par le président Macky Sall. C’est un acte illégal et sans base juridique et Macky Sall le sait très bien pour avoir dénoncé à l’époque la révocation du mandat de Moustapha Cissé Lo et de Mbaye Ndiaye », a-t-elle souligné d’emblée.
Avant d’ajouter : « J’en profite pour informer que jusqu’ici, je n’ai reçu aucune notification de cette décision illégale. Ils savent très bien que je suis déterminée à attaquer cette décision s’ils me la notifient. Donc, ils ont décidé de ne pas le faire pour m’empêcher de saisir la justice. Car, ils savent sans cette notification, je ne pourrais pas attaquer cette révocation illégale devant la justice ».
Par ailleurs, interpellé également sur son rapprochement avec le leader de Pastef, Ousmane Sonko, l’ancienne tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar aux dernières élections législatives, Aminata Touré a justifié ce fait par leur engagement réciproque contre l’injustice. « Aujourd’hui, tout acteur politique qui se prononce contre le 3e mandat devient une cible pour le pouvoir de Macky Sall. Et, il est clair qu’’il y’a un acharnement sur Ousmane Sonko et moi, je suis contre l’injustice tout comme lui. Ses députés m’ont apporté leur soutien quand je faisais face aux 79 collègues de Benno Bokk Yakaar qui m’attaquaient de partout et me traitaient de tous les noms. Et au-delà de ce soutien, il a aussi pris position publiquement pour me défendre. Car, personne ne doit cautionner une injustice. C’est ce qui nous a rapproché au-delà de notre position commune contre la 3ème candidature de Macky Sall au sein de la plateforme F24 ».
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YEWWI SOUFFLE LE FROID ET MET EN GARDE MACKY
En conférence de presse le mercredi 17 mai dernier, lendemain de la journée de tension soldée par la mort de 3 personnes, la conférence des leaders de Yewwi askan wi a annoncé le report de sa manifestation initialement prévue le 19 mai au 26 mai prochain.
La coalition Yewwi Askan wi qui incarne la principale force d’opposition au régime en place décale d’une semaine sa marche nationale et internationale initialement prévue en ce jour du vendredi 19 mai. En conférence de presse, mercredi 17 mai dernier, lendemain de la journée de tension soldée par la mort de 3 personnes, Déthié Fall, leader du Parti Républicain pour le Progrès (Prp) a évoqué « l’intervention de beaucoup » pour justifier ce report au 26 mai prochain de leur manifestation sans donner plus de détails.
Un vent de dégel est-il en train de souffler à nouveau au Sénégal après les fortes tensions qui ont marqué le début de cette semaine, du fait de l’ouverture, le mardi 16 mai dernier, du procès dans l’affaire de « viols répétés et menaces de mort » opposant l’ex-employée d’un salon de massage et le leader de Pastef et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko devant la Chambre criminelle de Dakar.
En effet, en conférence de presse le mercredi 17 mai dernier, lendemain de la journée de tension soldée par la mort de 3 personnes, la conférence des leaders de Yewwi askan wi a annoncé le report de sa manifestation initialement prévue le 19 mai au 26 mai prochain. Prenant la parole lors de ce face-à-face avec la presse, Déthié Fall, leader du Parti Républicain pour le Progrès (Prp) a évoqué « l’intervention de beaucoup » pour justifier ce report d’une semaine de leur manifestation sans donner plus de détails.
C’est sur intervention de beaucoup que nous avons décidé de décaler cette manifestation au 26 mai. Mais, je tiens à préciser que cette marche sera maintenue pour la bonne et simple raison que nous n’avons noté aucune action du président Macky Sall allant dans le sens d’apaiser et de rassurer les populations », a-t-il indiqué.
Prenant la parole à son tour, le Secrétaire général du Pur (Parti de l’unité et du rassemblement), Cheikh Tidiane Youm, a abondé dans le même sens en accusant le chef de l’Etat, Macky Sall, d’être «l’instigateur de la terreur et de la haine qui règne dans ce pays ». « Aujourd’hui, tous les leaders de l’opposition qui ont candidaté à la prochaine présidentielle ont une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. Pendant ce temps, les voyous à col blanc se pavanent librement dans la nature alors qu’ils devraient rendre compte. Le Président Macky Sall doit savoir qu’un pouvoir a toujours une fin. Nous le prévenons, si le Sénégal est dans le chaos, il est le seul responsable. Il est l’instigateur de la terreur et de la haine qui règnent dans ce pays », accuse Cheikh Tidiane Youm.
Estimant pour sa part que « depuis 2019, on a coutume de choisir les candidats à la présidentielle», l’ancien Marie de Dakar et leader du mouvement Taxawu Dakar, Khalifa Sall invite ses camarades à mettre le focus sur la lutte pour l’instauration de la démocratie. Mais aussi à se battre pour qu’Ousmane Sonko ne soit pas la 3ème victime du système de liquidation d’adversaires politiques du régime en place. Sous ce rapport, il a exigé la suppression de la loi sur le parrainage qui, selon lui, « est une sélection qui ne dit pas son nom par son mode de fonctionnement et modalités ».