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24 juin 2025
LE SENEGAL ENGAGE LA BATAILLE D’ALGER
Après avoir été primé dans les sélections séniors, locales, de Beach Soccer et chez les U20, le Sénégal sera une fois attendu lors de la 14e édition Can U17 qui démarre demain en Algérie du (29 avril au 19 mai ).
Après les sacres à la CAN séniors, la CAN Beach Soccer-2022, au CHAN-2022 et à la CAN U20, le Sénégal se lance encore sur la scène africaine avec la 14e édition de la Coupe d'Afrique des Nations (U17) qui se joue du 29 avril au 19 mai en Algérie. Ce sera avec l’ambition de suivre le pas de leurs aînés U20, sacrés pour la première fois en Egypte. Mais aussi de poursuivre la belle série de succès du football sénégalais en remportant un premier trophée dans la catégorie cadette. Toutefois, au vu de ses derniers résultats en matchs de préparation, la tâche sera moins aisée pour les poulains de l’entraineur Serigne Saliou Dia.
Après avoir été primé dans les sélections séniors, locales, de Beach Soccer et chez les U20, le Sénégal sera une fois attendu lors de la 14e édition Can U17 qui démarre demain en Algérie du (29 avril au 19 mai ). Les Lionceaux entrent en lice ce dimanche et débutera face aux Diables Rouges du Congo au stade d’Alger.
Le Sénégal, qui partage le groupe A, avec l'Algérie, le Congo et la Somalie, devra batailler pour franchir le premier tour. Si l’on sait que la première phase n’a pas encore réussi aux sélections cadettes. L’histoire de la participation sénégalaise à la CAN U17, à travers ses six dernières éditions, démontre, en effet, que la compétition ne lui sourit pas au Sénégal. Lors de ses deux premières participations en 2011 et 2019, les Lionceaux ont subi des éliminations précoces dès la phase de groupes. Cette cuvée des Lionceaux réussira-t-il à renverser la tendance ? Rien n’est moins sûr. La préparation engagée depuis quelques mois ne pousse en tout pas à l’optimisme.
Le coach Serigne Saliou Dia et ses poulains n’ont ainsi engrangé que deux victoires sur ses six matchs de préparation. Victorieux de la double confrontation contre le Cameroun (1-0; 3-2), Lionceaux ont ensuite aligné quatre revers d’affilée. D’abord face au Burkina Faso (1-2) et le Maroc (2-3) lors du mini tournoi des nations au Maroc puis devant l’équipe des moins de 20 ans du Sénégal. Ils buteront ensuite sur la Zambie en s’inclinant sur la marque de (4-2). Il faut cependant noter que la sélection nationale a été amputée d’une dizaine de joueurs qui étaient recalés suite au test IRM réalisés par la Fédération sénégalaise de football (FSF). Ce qui a d’ailleurs contraint le sélectionneur, à quelques jours seulement de son départ en Algérie, à remanier une bonne partie de son effectif et trouver des renforts sur le groupe de 60 joueurs déjà appelé.
Quoiqu’il en soit, le Sénégal est attendu à Alger où le Sénégal a réussi à imposer sa suprématie au CHAN avant de confirmer plus tard avec la CAN U20. Ce qui est une autre occasion d’accentuer un peu plus sa domination du Sénégal sur l’échiquier du football africain.
Le sélectionneur Serigne Saliou Dia aura à cœur de réussir challenge. Comme il l’avait réussi à le faire en 2015 en offrant au Sénégal sa première médaille d’or dans une compétition continentale lors du tournoi de football des Jeux africains à Brazzaville. "C'est le tournoi final, nous nous attendons à rencontrer de très bonnes équipes. C'est à nous de continuer le travail que nous avons commencé il y a longtemps. Nous allons affronter l'Algérie, qui se prépare depuis deux ans, le Sud-Soudan, champion régional, et le Congo, vice-champion régional. Nous sommes face à des adversaires rigoureux. Nous essayons d'être plus ambitieux car c'est le moment pour le football sénégalais. Il faut rappeler que nous sommes champions d'Afrique dans presque toutes les catégories. Nous devons donc nous préparer en fonction de ces critères'', promettait le coach des Lionceaux à l'issue des résultats du tirage effectué en octobre 2022 à Alger.
QUAND LA MORT APPREND A VIVRE MIEUX !
L’ouvrage intitulé « Autour de la mort » est une coproduction de deux jeunes philosophes de Sédhiou Ibrahima Diakhaté Makama et Ibou Dramé Sylla. On peut donc mourir et rester ! Les co-auteurs, nous invitent à y croire
L’ouvrage intitulé « Autour de la mort » est une coproduction de deux jeunes philosophes de Sédhiou présentée au grand public au centre culturel régional de Sédhiou. Le livre part de la mort comme fin obstinée de tout être vivant mais qui inspire dans le même temps l’homme à valoriser son séjour terrestre et à même d’« échapper » à cette mort de par son œuvre qui s’inscrit dans la postérité. On peut donc mourir et rester ! Ibrahima Diakhaté Makama et Ibou Dramé Sylla, les co-auteurs, nous invitent à y croire. L'ouvrage est publié par les Éditions ELMA que dirige El Hadji Omar Massaly, homme de Lettres, auteur de plusieurs œuvres littéraires et originaire de Sédhiou.
Ibrahima Diakhaté Makama écrivain, scénariste, et Dr Ibou Dramé Sylla enseignant dans les lycées et à l’université Cheick Anta Diop de Dakar, sont deux jeunes de Sédhiou professeurs de philosophie au parcours stoïque et brillant. Ils ont levé le voile sur leur ouvrage intitulé « Autour de la mort » en présence d’un parterre d’acteurs. L’idée est née, selon eux, d’un constat de vide que laissent les vivants à l’appel du trépas. « L’élément déclencheur c’est la mort de Rayan Aourram, un garçon marocain de cinq ans qui est tombé dans un puits sec de 32 mètres dans le village d’Ighran, dans la commune de Tamorot, dans la province de Chefchaouen, au Maroc. Les tentatives de sauvetage ont été retardées par le puits étroit et le sol fragile. Il y’a eu également des facteurs lointains notamment la mort de Moctar Diallo un ami et si cher à tous, de notre doyen Malamine Kamara, de Abdou Kader Tall, de Amadou Tidiane Bâ pour ne citer que ceux-là. Parlant de la mort, nous avons sans doute parlé également de la vie et de ses exigences », ont-ils fait observer.
«LES QUESTIONS PLUS ESSENTIELLES QUE LES REPONSES»
La quintessence de la réflexion philosophique réside surtout dans le questionnement autour de la mort, notamment chez les humains, seuls conscients de ce voyage sans retour, a dit Makama Diakhaté « il n’y a pas quelque chose de plus démocratique que la mort. Nous avons réfléchi autour de la mort, c’est un essai philosophique, un message épistolaire entre Ibou Dramé Sylla et moi. Et la question où allons-nous, si elle est bien posée, conduit directement vers la mort »
Et son binôme Ibou Dramé Sylla de rappeler qu’en philosophie, chaque réponse devient une nouvelle question : « en philosophie et en réalité, les questions sont plus essentielles que les réponses. Nous avons au moins tenté de susciter le débat autour de la question de la mort. Si chacun, en quittant chez lui a, à l’esprit qu’il peut ne plus revenir à la maison par le biais de la mort, on aura une autre attitude et même vis-à-vis de soi » , souligne-t-il avec force.
Et pourtant, l’homme peut sans doute continuer à vivre bien longtemps après sa mort, le relai étant assuré par ses œuvres, nous dit Ibou Dramé Sylla : « les philosophes ont beaucoup travaillé sur la question de l’immortalité de l’homme. Platon par exemple dit que la procréation peut passer par là, mais Aron nous dit aussi que l’acte héroïque sur le champ de bataille porte la même valeur, et Platon ajoute que par le biais de la production littéraire, on peut s’immortaliser ».
LE NUMERIQUE ETRIQUE LA LECTURE!
L’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication notamment les réseaux sociaux ont éloigné les jeunes de la lecture : « aujourd’hui avec l’arrivée des nouveaux types de média comme les réseaux sociaux, on est plus tenté de manipuler un téléphone portable à longueur de journée que de lire. Une société qui lit est une société sauvée. Parce que la lecture permet de comprendre les enjeux du monde et de se projeter dans le futur », relève Ibou Dramé Sylla.
Et le directeur du centre culturel régional de Sédhiou Youssouph Diatta d’y apporter sa lecture sous l’angle de l’apprentissage comme si la mort nous apprend vraiment à mieux vivre : « parler de la mort nous permet de nous remettre en question dans la vie de tous les jours. Tout ce que l’on voit sur terre finit toujours par disparaître un jour » dixit l’homme de culture, à la fin de la présentation du livre.
Le père de feu Moctar Diallo, Mamadou Diallo entouré de ses fils Adama, Malick, de Mimi fille de son défunt fils. Dr Doudou Diallo, également son fils en service à Sokone, lui, a envoyé une missive pour saluer la mémoire de son défunt frère ainé Moctar. Autant donc croire avec le célèbre écrivain sénégalais Birago Diop que les morts ne sont pas morts et finalement ils sont autour de nous.
L’ETAT DOIT PLUS DE 200 MILLIARDS DE FRANCS AUX ENTREPRISES DU BTP
La dette à payer par l’Etat du Sénégal aux entreprises du BTP s’élève à plus de 200 milliards de francs CFA, selon le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la construction de bâtiment, du bois et des travaux pratiques privés (SNTC/BT
La dette à payer par l’Etat du Sénégal aux entreprises du BTP s’élève à plus de 200 milliards de francs CFA, at-on appris jeudi du secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la construction de bâtiment, du bois et des travaux pratiques privés (SNTC/BTP), Alassane Ndao.
‘’Il résulte de l’état des créances de nos entreprises affiliées des arriérés de paiement de plus de 200 milliards francs CFA, rien que pour les grandes entreprises du secteur que sont le CDE, la CSE et Eiffage Sénégal’’, a-t-il déclaré. M. Ndao s’exprimait lors d’une conférence de presse donnée par le SNTC/BTP pour ‘’dénoncer la situation que vivent les entreprises du BTP au Sénégal’’. ‘’L’heure est très grave. Il ne s’agit ni plus ni moins que de la pérennité de nos entreprises, pour lesquelles nos valeureux travailleurs ont bravé le soleil, la chaleur, la poussière et les intempéries’’, a souligné le syndicaliste.
‘’Le non-paiement de cette dette risque d’anéantir les espoirs de centaines de travailleurs qui ont économiquement contribué au rayonnement du pays’’, a-t-il ajouté, invitant le président de la République et le ministre des Finances et du Budget à ‘’régler définitivement cette question’’
Le SNTC/BTP dit souhaiter l’‘’implication personnelle’’ du chef de l’Etat et celle dudit ministre dans le règlement de la dette en question.
Ils les invitent à ‘’trouver dans les meilleurs délais des solutions idoines aux difficultés graves et récurrentes que traverse [le] secteur’’ du BTP. ‘’Nous savons compter sur les intentions appropriées que vous voudriez bien donner au ministre des Finances, pour la mobilisation des fonds nécessaires à la résolution définitive de cette problématique lancinante de la dette due à nos entreprises’’, a ajouté Alassane Ndao.
M. Ndao a dénoncé, par ailleurs, l’attribution de certains projets, dont l’autoroute DakarTivaouane à des entreprises étrangères, au détriment des entreprises sénégalaises du BTP. Cette attitude risque de ‘’tuer le secteur’’, a-t-il dit en invitant l’Etat du Sénégal à privilégier les entreprises nationales dans l’attribution des marchés publics
Les membres du SNTC/BTP souhaitent également rencontrer le président de la République, Macky Sall, pour lui expliquer ‘’à haute et intelligible’’ voix la situation qu’ils vivent à cause du non-paiement de la dette. Des assises sont prévues pour discuter des difficultés du BTP, selon lui. ‘’De vive voix, nous appelons à des assises de notre secteur avec toutes les parties prenantes pour parler de santé et de sécurité au travail, du respect des droits des travailleurs, du respect des normes nationales et internationales, surtout pour certaines entreprises multinationales, les chinoises par exemple, qui font la pluie et le beau temps au grand dam des travailleurs’’, a-t-il dénoncé.
Le secrétaire général du SNTC/BTP a invité ses camarades à cultiver la solidarité syndicale et à s’inscrire sur les listes électorales pour jouer pleinement leur rôle dans la vie de la nation.
L'IMPACT DU TER
La première phase du Train express régional (Ter) a impacté près de 15.000 personnes. Et pour indemniser les impactés, l’Etat du Sénégal a dégagé 69 milliards de FCFA
Les impactés de la première phase du Train express régional (Ter) se chiffrent à près de 15.000. Leur dédommagement a nécessité 69 milliards de FCFA. L’annonce a été faite par l’ingénieur en transport à la Banque africaine de développement (Bad), Abdoulaye Diarra, qui prenait part à une rencontre d’échange sur le financement des infrastructures en Afrique.
La première phase du Train express régional (Ter) a impacté près de 15.000 personnes. Et pour indemniser les impactés, l’Etat du Sénégal a dégagé 69 milliards de FCFA. L’ingénieur en transport à la Banque africaine de développement (Bad), Abdoulaye Diarra, en a fait la révélation hier, jeudi 27 avril 2023, s’exprimant lors d’une rencontre avec les journalistes sur les Tendances de Financement des Infrastructures en Afrique.
Lors de la même rencontre, Abdoulaye Diarra a dit que la Bad est ouverte à accompagner la seconde phase du Ter. Mais, il faudrait d’abord certains préalables. A son avis, même après son lancement commercial, le Ter est source de préoccupations. Des plaintes reçues après la réalisation de la première phase laissent apparaître un manque de consultations dont les plaignants disent être victimes. Il y’a aussi, relève-t-il, des inquiétudes sur le processus de mise en circulation. Les griefs sur le Ter, c’est aussi le fait que des personnes vulnérables disent être lésés dans le processus d’indemnisation.
Ce qui ressort de cette rencontre, sur le financement des infrastructures, avec les journalistes, est que le continent fait encore face à un déficit de financement encore important. Pour renverser la tendance, Abdoulaye Diarra mise sur une meilleure implication du secteur privé. Le constat de la tendance de financement en Afrique est que la part des engagements alloués au transport a augmenté au cours des dernières années, passant de 32% en 2018 à 42% en 2020.
À signaler que la rencontre s’est tenue dans le cadre des conférences annuelles «The Africa builders trophée Babacar Ndiaye», qui se tient à Dakar pour sa 8ème édition. La conférence finale aura lieu à Sharm El Sheikh, en Égypte, en marge des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (Bad).
KEUR MASSAR ENTRE DEUX EAUX
A quelques jours de la fin de la révision exceptionnelle des listes électorales, le département de Keur Massar est en plein dans les opérations d’inscription, de réinscription, de mutation et consorts.
A quelques jours de la fin de la révision exceptionnelle des listes électorales, le département de Keur Massar est en plein dans les opérations d’inscription, de réinscription, de mutation et consorts. Partagées entre six localités (Yeumbeul Nord et Sud, Jaxaay, Keur Massar Nord et Sud et la commune de Malika), les commissions administrations déroulent leurs activités en direction des futurs suffragants, en essayant de parer aux impondérables liés à la Korité ou autre grève décrétée, lundi dernier, par les travailleurs de la commune de Keur Massar Sud. Immersion dans quelques centres du quarante-sixième (46e) département du Sénégal.
Le centre de santé Fatoumata Ba, situé dans le quartier Aïnoumady, commune de Keur Massar Sud, abrite une commission d’inscription sur les listes électorales. Ce n’est pas le grand rush au moment de notre passage. «Depuis la veille de la fête de Korité, les gens se font rare», ont affirmé les mandataires des partis politiques. Qui plus est, la grève des employés de la commune de Keur Massar Sud, en croisade contre l’incarcération du maire de la commune, Bilal Diatta, a impacté les inscriptions sur les listes électorales. Pour cause, «la mairie n’a pas délivré de certificats de résidence»,révèle Omar Sall, membre de la commission de révision exceptionnelle des listes électorales. Et de poursuivre : «les certificats de résidences nécessaires pour s’inscrire ne sont plus délivrés par la mairie. Ce mouvement va durer jusqu’au mercredi 26 avril», nous confie le suppléant de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Au nombre de deux, ces membres de la Cena qui siègent dans les commissions ont pour rôle de superviser l’inscription sur les listes électorales.
Installés, dans la cour du dispensaire Fatoumata Ba, les membres de la commission sont tous présents, au moment de notre passage ; ainsi, quelques mandataires des partis politiques et coalitions de partis politiques en l’occurrence Bennoo, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) etc. Abdoul Lahad Cissé, représentant de Bennoo, laisse entendre, relativement au taux de fréquentation de la commission, que les 06, 07 et 08 avril dernier, marquant le début de la révision des listes, les gens étaient venus nombreux pour s’inscrire surles listes. Mais, à l’approche de la fête, les gens étaient plus préoccupés par les préparatifs de la Korité qu’à s’inscrire. «Les trois jours précédant la fête, nous avons constaté une baisse considérable des primo votants», a ajouté M. Cissé de Benno.
Son collègue mandataire de Pastef, Youssouph Sadio, déclarera, pour sa part : «Pour l’instant, tout se passe très bien ; le courant passe entre les membres de la commission et nous. Ils sont accueillants. Le travail commence à l’heure. Cette journée (lundi 24 avril ndlr), les gens ne sont pas venus du tout. Elle bat le record en termes de baisse d’inscription sur les listes électorales dans cette commission. Il y a aussi l’effet de la grève des travailleurs de la commune qui a eu des incidences sur les inscriptions. Ceux qui veulent changer de lieu de vote doivent patienter encore. Ce blocage est lié à la grève des agents de la mairie de Keur Massar Sud». Au dispensaire Fatoumata Ba, tout est cependant organisé pour qu’il n’y ait pas de confusion entre les malades, venus en consultation, et les personnes qui désirent s’inscrire sur les listes électorales. Les patients sont à l’intérieur du bâtiment. Assis dans les couloirs, ils attendent d’être auscultés par un médecin. Aucune perturbation dans le fonctionnement du service. Même au début des inscriptions, quand il y avait le rush, le dispensaire fonctionnait normalement, informe-t-on. Cela n’a pas entrainé des perturbations dans le service.
En ce qui concerne le nombre d’inscrits sur les listes électorales, Madame Cissé, présidente de la commission, estime ne pas être en mesure de donner les statistiques sur la révision exceptionnelle. Selon elle, seul le préfet est habilité à communiquer les chiffres. «Nous faisons le point de la situation qu’on transmet au préfet du département. Donc, il faut se référer à la préfecture de Keur Massar.» Par ailleurs, le sous-préfet de Malika, Serigne Mbacké Diawara, a indiqué qu’«à la fin de chaque semaine, nous faisons le point de la situation. Ensuite, nous transmettons au préfet les données».
RUSH A KEUR MASSAR NORD
A Keur Massar Nord, dans le centre où se déroulent les inscriptions, l’ambiance contraste d’avec celle de la commission du centre de santé du quartier Aïnoumady (Keur Massar Sud). Le service de l’état civil de la mairie de Keur Massar Nord est pris d’assaut, tous les matins, par les usagers. Ils veulent se faire établir un certificat de résidence, aux fins de s’inscrire sur les listes. Mamadou Mané, du service état civil de la commune de Keur Massar Nord, par ailleurs, chef du bureau des archives, précise : «Le service est très sollicité en cette période d’inscription sur les listes électorales. Tous les certificats de résidence que nous délivrons sont en bonne et due forme».
Ce qui contraste toutefois avec les révélations faites par le mandataire de l’Alliance pour la République (Apr), Mamadou Saliou Sané, qui indexe des cas de certificats de résidence antidatés. «Ceux qui détenaient des certificats antidatés, on les a renvoyés. Mais finalement, tout est rentré dans l’ordre». Pour Alassane Ka, de «Taxawu Sénégal», les membres de la commission travaillent sans difficultés majeures. «Les gens viennent en masse s’inscrire, en respectant l’ordre d’arrivée. On demande à toute personne qui débarque de s’inscrire sur la liste et de suivre les rangs. Cela permet de faciliter le travail».
L’attente est cependant longue, parfois, à cause de l’affluence très importante, témoignent certaines personnes que nous avons rencontrées sur place. Malgré tout, «les commissions restent très performantes», fait remarquer l’autorité administrative de l’arrondissement de Malika. La sous-préfecture gère les deux commissions : celle de Malika qui partage le même bâtiment que la sous-préfecture, ainsi que la commission de révision des listes électorales de Keur Massar Nord. Le président Cheikh Guèye de cette dernière commission révèle d’ailleurs : «Chaque jour, environ, 180 personnes à 200 personnes sont inscrites sur les listes électorales au niveau de ce centre». Au total, six commissions ont été instituées pour les inscriptions sur les listes électorales dans le département de Keur Massar. Elles sont réparties entre les communes de Yeumbeul Nord et Sud, Jaxaay, Keur Massar Nord et Sud et la commune de Malika.
BENNO INVITE A SAISIR LA MAIN TENDUE DU CHEF DE L’ETAT
A l’instar de beaucoup de compatriotes sénégalais, la coalition Benno Bokk Yaakaar s’est réjouie de l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat Macky Sall, lors d’un entretien sur une radio locale, le jour de la fête de Korité.
A l’instar de beaucoup de compatriotes sénégalais, la coalition Benno Bokk Yaakaar s’est réjouie de l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat Macky Sall, lors d’un entretien sur une radio locale, le jour de la fête de Korité. En conférence de presse hier, jeudi 27 avril, les porte-paroles de Benno Bokk Yaakaar invitent tous les acteurs politiques, sans exclusive, toutes les forces vives, à répondre à cet appel au dialogue lancé par le président de la République.
«( …) Le dialogue est une tradition bien de chez nous comme la tolérance, le respect des institutions et de l’Etat de droit, qui constituent les socles porteurs de notre vivre ensemble », c’est la position affichée en conférence de presse hier, jeudi 27 avril 2023, par les porte-paroles de Benno Bokk Yaakaar.
A ce titre, déclarent Seydou Guye et Cie : « La coalition Benno Bokk Yaakaar se réjouit à l’instar d’une grande majorité de nos compatriotes, de l’appel au dialogue lancé par le président de la République, son excellence Macky Sall. A nos yeux, le dialogue constitue un des acquis les plus importants de notre modèle démocratique en tant qu’exigence. Il reste également une modalité incontestable pour l’approfondissement de notre démocratie depuis l’adoption du code consensuel de 1992».
Dans le même sillage, la coalition Benno Bokk Yaakaar appelle tous les acteurs politiques à saisir la main tendue du chef de l’Etat : « Il est de notre devoir et de notre responsabilité d’inviter tous les acteurs politiques, sans exclusive, toutes les forces vives, celles du champ social et du citoyen, à répondre à l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat en vue de parvenir à des élections pacifiées, comme il est de coutume dans notre pays, de renforcer la paix, la stabilité sociale, la sécurité et le progrès au grand bénéficie du Sénégal, de toutes les Sénégalaises et de tous les Sénégalais », invite le pool des porte-paroles de BBY.
Il faut rappeler que, lors d’un entretien sur une radio locale, le jour de la Korité, le président Macky Sall a réaffirmé son appel au dialogue, en invitant l’ensemble des forces vives de la nation à s’asseoir autour d’une table dans l’intérêt exclusif de la nation.
ALY NGOUILLE NDIAYE REPARTIT LES 100 MILLIARDS DE FINANCEMENT DE LA CAMPAGNE AGRICOLE
La subvention des engrais, les programmes d’introduction de nouvelles cultures, la dette paysanne, la protection phytosanitaire entre autres ont été pris en compte dans la répartition du budget.
C’est finalement hier, jeudi 27 avril, à l’occasion d’un conseil interministériel consacré à la préparation de la campagne prochaine que le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, Aly Ngouille Ndiaye, a détaillé la répartition des 100 milliards de F Cfa alloués au monde rural pour l’année 2023-2024. Des fonds que l’Etat a décidé de renforcer drastiquement afin d’assurer aux populations sénégalaises une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable.
La subvention des engrais, les programmes d’introduction de nouvelles cultures, la dette paysanne, la protection phytosanitaire entre autres ont été pris en compte dans la répartition du budget. Les 40% de cette manne financière soit 40 065 797 500 FCFA sont consacrés pour la subvention des engrais (180 500 Tonnes) avec 50 000 Tonnes de phosphate, contre 49 702 585 800 FCFA l’année dernière (167 265 Tonnes). 15, 747 milliards FCFA seront accordés aux espèces diverses notamment le riz, le niébé, le maïs, le sorgho, le fonio, les pastèques, le manioc et le sésame contre 12 905 250 000 FCFA pour la campagne précédente.
En outre, selon le ministre de l’Agriculture, 24, 255 milliards FCFA seront utilisés pour les semences d’arachide contre 14 412 790 000 FCFA l’année dernière. En ce qui concerne la pomme de terre, un budget prévisionnel de 9 milliards FCFA sera dégagé et 350 millions FCFA pour l’agriculture urbaine notamment le micro-jardinage. Quant aux programmes d’introduction de nouvelles cultures, ils seront dotés de 455 millions FCFA. Dans le même mouvement, 2,250 milliards FCFA sont prévus pour compenser la dette paysanne contre 1 milliard FCFA l’année dernière comme appui aux coton-culteurs. La protection phytosanitaire aura un budget de 2, 750 milliards FCFA contre 1 milliard FCFA l’année dernière.
Pour l’acquisition de matériel de culture attelée, une enveloppe de 1 622 895 000 FCFA est prévue. Pour l’appui en intrants pour la culture de décrue suite aux inondations, la manne financière prévisionnelle est de 3 055 150 000 FCFA et 100 millions FCFA prévus pour l’appui conseil.
A noter enfin que l’objectif global de la campagne agricole est d’assurer aux populations sénégalaises une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable, développer une meilleure résilience face aux divers aléas afin d’impulser un développement économique et social, à l’horizon 2035.