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28 août 2025
FELWINE SARR EN CONVERSATION AVEC ALIOUNE NGOM
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LES LIMITES DE LA CONSTITUTION SÉNÉGALAISE
La différence entre la durée du mandat et le nombre de mandats. Défendre l'argument d'un troisième mandat est juridiquement dangereux. Inscrire des normes sociétales dans la loi fondamentale
L'écrivain et universitaire Felwine Sarr reçoit dans le cadre de ses Chroniques d'un temps politique ce lundi 26 juin 2023, le chercheur en droit public à l'université de Reims, spécialiste d'épistémologie juridique, Alioune Ngom.
L'entretien aborde divers thématiques autour de la Constitution sénégalaise, dont ses origines, son rôle, ses influences au fil de temps.
L’heure du délibéré national a sonné. Le chef de l'État se retrouve ainsi devant la porte du voyage sans retour. Il va falloir se jeter à l’eau car le ni oui ni non n’est plus tenable. On est loin certes de la charge mémorielle et émotionnelle de la porte du voyage sans retour à l’île de Gorée mais la position du président Macky Sall m’inspire cette illustration.
Va-t-il prendre le large, vers de nouveaux horizons ou va-t-il revenir sur ses pas avec un océan de conséquences potentiellement dramatiques ? Il ne nous appartient pas de dire ici s’il a le droit ou pas de se présenter, même si cette question a fait de « tous les sénégalais des constitutionnalistes ». Les éminents exégètes de la loi fondamentale ont exposé leurs interprétations différentes du fameux article 27. L’accord N°5 de la commission politique du dialogue nationale stipule que « les pôles ainsi que la société civile, après avoir rappelé leurs positions sur la question, en appellent au respect de la constitution, des lois et règlements ». Force est de constater qu'on n'a pas avancé sur la candidature du président sortant avec le dialogue national. Cependant, la question ne sera point une quadrature du cercle pour les sept sages. À l’aréopage que représente le conseil constitutionnel de nous éclairer et de nous apaiser en expliquant avec minutie dans le détail sa décision. Sans vouloir tirer des plans sur la comète, tout indique que sauf tremblement de terre le président Macky Sall pourrait présenter sa candidature à la présidentielle de 2024. C’est-à-dire revenir sur ses pas et sur sa parole donnée urbi et orbi. Et s’il se présente pour la 3ème fois, il va VRAIMENT falloir qu’il soit convaincant dans ses arguments au-delà du juridisme. Il devra donner les raisons enfouies en lui, expliquer le soubassement de sa décision et « l’indispensabilité » de sa personne pour assurer la continuité de la gouvernance du Sénégal. Exposer ces nouvelles circonstances supposées qui l'auraient amené à changer d’avis après s’être engagé à se limiter à deux mandats en 2012 puis en 2019. Dans tous les cas, les secousses seront inévitables. Vu le tourbillon médiatico-politique que la question a soulevé, on peut quand même se poser plusieurs questions.
Pourquoi le président Sall a laissé planer le doute voire le mystère aussi longtemps ? Pourquoi a-t-il opté pour cette démarche directive et à la fois infantilisante ? Quelles que soient les raisons, justifiées ou pas, la façon dont le président Sall dans ses habits de grand timonier a tenu en haleine tout le Sénégal est invraisemblable. Tel est son bon vouloir alors que notre pays n’est pourtant pas une monarchie de droit divin. Mais au fond, ce n’est pas si étonnant car en observant le chef de l'État s’adresser à l’assistance ce samedi 24 juin 2023 à l’occasion de la réception des rapports du dialogue national, on se rend compte à quel point cet homme est énigmatique. Troublant.
Attendrissant un moment, bloc de granite dans la foulée. L’homme qui a pris l’escalator de la république pour en atteindre la cime est capable d’être abrupt et affable en une fraction de seconde. Déroutant. Même si on le devine, les ors de la république cachent d’autres réalités beaucoup plus éprouvantes et complexes. Cela équivaut à de la torture pour un homme d’État de savoir beaucoup de choses, sans pouvoir en dire autant publiquement. Avoir la réalité en face dans le poste de commandement, en sortir avec l’obligation de garder le silence, agir en coulisse quelle que soit la violence de la tempête.
Néanmoins, l'hyperprésidentialisme que confère la constitution sénégalaise n’est pas une bonne chose pour un homme avec cette double personnalité. S’y ajoute, la porosité légendaire des frontières entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Ces cas de figure existent certes depuis tout le temps, mais ils se sont beaucoup accentués avec l’avènement des libéraux au pouvoir. Avec les libéraux, la délégation de pouvoir a été réduite à sa plus simple expression.
La meilleure réponse à ces préoccupations politiques majeures réside dans les conclusions des assises nationales que tout le monde magnifie sans promouvoir réellement son application stricto sensu.
Dialogue national ou arrangement politique ?
Ce qui s’est passé durant ces deux semaines ressemble plus à un arrangement politique qu’un dialogue national. C’est un continuum du dialogue lancé en 2019, sous la férule de Famara Ibrahima Sagna stoppé par la crise sanitaire. Des propositions significatives ont été faites notamment par les commissions économie, paix et sécurité etc. Tout de même, plusieurs accords sont à saluer dans les négociations politiques auxquelles nous venons d’assister comme l’accord sur le parrainage citoyen avec un pourcentage de 0,6 à 0, 8 du fichier général des électeurs. Ne feignons pas pour autant le désintéressement d’une frange considérable de l’opposition qui tient son dialogue parallèlement via le F24. Ne feignons pas non plus de ne pas prendre en considération la situation politico-judiciaire de l’opposant Ousmane Sonko.
Cette opposition dite radicale a décliné la main tendue du président Macky Sall. C’est vrai. Mais elle symbolise une grosse partie du pays. Les fêlures sont tellement profondes que panser les plaies en deux semaines est impossible voire illusoire. La frustration de nos concitoyens est tellement sérieuse que le dialogue doit être transformé en Pencoo national. Les débats doivent être prolongés, élargis à toutes les couches de la population, tout âge confondu dans les 46 départements sous la direction des autorités administratives. Cette démarche inclusive permettra de réellement prendre le pouls de la société car les évènements de Mars 2021 et Juin 2023 démontrent à suffisance que l’Etat ne sait pas tout de son peuple.
Après ces dernières années de tumulte, de bavure et de violence, ou notre pays a inquiété le monde, il appartient au président Macky Sall, cerbère de la constitution et de la paix civile, de sauvegarder la stabilité du pays, préserver l’exception sénégalaise en Afrique qui fait le charme de Sunugal.
M. le président, que vous leviez l’ancre ou pas, nous sommes tout ouïe.
Nous prions pour que l’après Aïd soit aussi Moubarak que l’Aïd el-Kébir.
par l'éditorialiste de seneplus, paap seen
LA PAROLE DES FEMMES
EXCLUSIF SENEPLUS - Bien que minoritaires et souvent inaudibles, les féministes sénégalaises et africaines seront déterminantes dans la libération de nos peuples. Elles racontent la souffrance humaine dans ses formes les plus violentes
Dakar, île de Gorée. Il fait chaud. Une chaleur étouffante qui ne procure aucune euphorie. C'est sous ce climat écrasant que des femmes discutent. Le festival Cinefemfest a commencé la veille, vendredi 16 juin 2023. Deux films étaient au programme : “Le monologue de la muette" de Khady Sylla et "Mossane" de Safi Faye. Ce samedi matin, les participantes se sont réunies pour débattre. Chacune des femmes présentes est invitée à donner son avis sur les deux films. Elles sont environ une vingtaine. Qu'ont-elles exprimé ?
Elles ont parlé de souffrance, de douleur, de servitude, du besoin de liberté, des vastes espaces à conquérir, de pudeur, d'empathie, de thérapie, de conscience, d'organisation, de stratégie, d'autonomie, de changement, de chantier, de plaisir, de condition humaine, de cruautés, de cynisme, de déshumanisation, de travail domestique, de matriarcat, d'opinions fortes à défendre, de plaidoyer, de silence, de paroles étouffées, d'enfants à charge, d'injustices, d'invisibilité, de cloisonnement et d'emprisonnement féminin, du statut de la mariée, d'amour, des réalités sociales, de la condition des domestiques, de traumatismes, de pression, de femmes niées, de gravité et de légèreté, de refus, de révolution, de violence inouïe, de l’exigence communautaire, du droit voire de la possibilité de dire non, de la force et de la réponse de la guerrière, de mariage, de quantification du travail, du corps de la femme.
À quoi font référence tous ces mots ? À quelle question politique répondaient-ils ? À première vue, ils semblent tous être issus de deux racines : l’oppression, l'aliénation et l'exploitation, mais également la confrontation, le combat et l’émancipation. Ces femmes semblaient toutes témoigner d'une expropriation. Le système de production sociale dont elles sont issues agit comme un usurpateur, s'appropriant leur être et réduisant leur présence dans ce monde. Je suis un homme, membre d’une société qui refuse les remises en question. Je n'ai pas le même problème que ces femmes, car je bénéficie des privilèges exorbitants d’un patriarcat violent et totalitaire.
Ces femmes évoquaient simplement leur compréhension de deux magnifiques films, mais la main sur le cœur, elles parlaient d’elles-mêmes. De leur vie, de leurs ressentiments. Gorée est un lieu symbolique où l’expression de l’exploitation de l’homme par l’homme prend tout son sens. Les touristes qui se baladent viennent entendre les récits d’humiliation et de violence que des êtres humains ont subis. Cependant, aujourd’hui encore, sur cette terre du Sénégal, la violence et la privation existent encore et toujours. Elles sont peut-être moins intenses, mais bien réelles et parfois dissimulées sous des formes déguisées, telles que la domination culturelle et religieuse. Les femmes en sont victimes quotidiennement. Ce samedi matin, celles qui ont pris la parole se sont confiées.
Je souhaitais transmettre leurs mots, afin qu'ils puissent susciter une réflexion. Aucun projet d’émergence, de développement national, de panafricanisme ou d'humanisme ne peut prospérer au Sénégal ou en Afrique si la question de la libération des femmes n'est pas à l'ordre du jour. Il est illusoire de croire en une émancipation collective dans une société qui opprime les femmes de manière systématique et avec tant de véhémence. Les inégalités de genre dans nos sociétés causent beaucoup de souffrance aux femmes et les empêchent de s’épanouir dans les grandes réalisations pour lesquelles elles sont destinées. Bien que minoritaires et souvent inaudibles, les féministes sénégalaises et africaines se battent et seront déterminantes dans la libération de nos peuples. Ce qu'elles racontent, c'est la souffrance humaine dans ses formes les plus violentes. Écoutons, prêtons plus qu’une oreille à ses voix qui parlent d’humanisation.
HADJ 2023, LE SENEGAL PERD TROIS PELERINS EN TERRE SAINTE
Trois cas de décès à la mecque sont répertoriés par la délégation générale au pèlerinage.
Trois cas de décès à la mecque sont répertoriés par la délégation générale au pèlerinage.
L’un a été notifié à Médine première étape de Médine, l’autre a été mortellement heurté sur une voie d’autoroute non loin de la Kaba.
Le troisième cas de décès a été enregistré au cours d’une visite des différents sites d’hébergement, selon les précisions du Consulat général à Jiddah, Cheikhouna Bara Falilou Mbacké.
L’identité des victimes n’a pas été communiquée.
LIGUE 1, GF DOMINE GOREE ET SE RAPROCHE DE SON TROISIEME SACRE DANS L’ELITE
L’équipe de Génération Foot (GF) s’est largement imposée, 4-1, dimanche, devant l’US Gorée, lors de la 23e journée du championnat national, se rapprochant ainsi d’un troisième sacre dans l’élite sénégalaise après ceux de 2017 et de 2019.
Dakar, 26 juin (APS) – L’équipe de Génération Foot (GF) s’est largement imposée, 4-1, dimanche, devant l’US Gorée, lors de la 23e journée du championnat national, se rapprochant ainsi d’un troisième sacre dans l’élite sénégalaise après ceux de 2017 et de 2019.
L’equipe basée à Déni Birame Ndao est sur une belle serie de onze victoires dont neuf d’affilée, un match nul et une défaite sur ses treize derniers matchs. Les Grenat ont fait match nul contre le Casa Sports (1-1), lors de la 15e journée et ont été battus, pour la dernière fois, par Diambars (2-1), lors de la 11e journée.
Avec ce succès obtenu devant l’US Gorée, Génération Foot maintient à cinq points son dauphin Diambars contraint de partager les points avec CNEPS Excellence de Thiès (3-3). Diambars réalise ainsi une grosse contre performance contre la lanterne rouge.
Dans les autres rencontres, le Stade de Mbour (11e) et l’AS Pikine (10e) ont fait match nul, 1-1, dimanche.
Linguére de Saint-Louis, deuxième équipe relégable a battu, 2-1, SONACOS de Diourbel (7e), samedi.
Le même jour, l’AS Douanes de Rufisque (12e) a dominé, 1-0,Dakar Sacré-Cœur (9e).
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PASTEF SANS ALTERNATIVE
C’est très clair», tranche le secrétaire national à la communication de Pastef, El Hadji Malick Ndiaye qui était invité hier dans l’émission Jury du dimanche (Jdd) sur «iRadio»
Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse par la chambre criminelle, le 1er juin dernier dans le dossier «Adji Sarr». Auparavant, le leader des Patriotes a été condamné en appel à six mois de prison avec sursis dans l’affaire l’opposant au ministre Mame Mbaye Niang. Si aujourd’hui, certains émettent de réels doutes sur son éligibilité, Pastef prépare activement le scrutin présidentiel de février prochain.
Nous restons sur le terrain politique. Rien n’empêchera la participation du président Ousmane Sonko à la prochaine élection présidentielle. C’est très clair», tranche le secrétaire national à la communication de Pastef, El Hadji Malick Ndiaye qui était invité hier dans l’émission Jury du dimanche (Jdd) sur «iRadio». A l’en croire, il n’y a aucune autre alternative pour la formation patriote. «S’il plait au Bon Dieu, Ousmane Sonko participera à la prochaine élection présidentielle. Ce n’est pas avec ces deux procès fantoches (contre Mame Mbaye Niang et Adji Sarr) qu’il va perdre ses droits civiques», a déclaré El Hadji Malick Ndiaye qui informe que Pastef est en train de préparer la pré-campagne et la campagne pour l’échéance électorale prévue le 25 février 2024.
Interpellé sur la décision de réviser le procès de Karim Wade, il répond : «On n’a pas grandchose à dire là-dessus. Monsieur Karim Wade a toujours demandé la révision de son procès. Maintenant, est-ce qu’ils vont le faire ou pas ? Très franchement, cela ne nous regarde pas. Ce qui importe pour nous, c’est d’abord, des élections libres et transparentes, ensuite la participation du président Ousmane Sonko et enfin, la non-participation du Président Macky Sall » Par ailleurs, El Hadji Malick Ndiaye indique qu’à chaque fois que le Président Macky Sall est dans une mauvaise posture, il initie un dialogue pour régler des choses entre quelques acteurs politiques. D’ailleurs, il dit ne pas comprendre qu’on appelle à des concertations alors qu’au même moment son leader est persécuté. «Son procès dans l’affaire Sweet Beauté a été fixé durant cette période-là. On ne négocie pas avec une arme sur la tempe», souligne-t-il.
A travers ce dialogue, il estime qu’il y a une volonté de la mouvance présidentielle d’imposer des décisions déjà prises. «L’actuel régime veut juste amuser la galerie à travers un dialogue. Nous ne participerons jamais à ce type de farce», fulmine-t-il. Selon le chargé de communication de Pastef, le Président Sall avait une commande à livrer. La preuve, l’exemple sur le parrainage est très édifiant. «Le fait de se faire parrainer par des élus lui donne encore la latitude de garder le clair-obscur jusqu’au 12 décembre 2023. Si c’était le parrainage par des citoyens, il devait collecter des parrains à partir du mois de juillet ou août au plus tard. Dans ce cas, le peuple sera édifié sur sa participation ou non à la prochaine présidentielle (25 février 2024)», renseigne El Hadji Malick Ndiaye avant de marteler que le chef de l’Etat ne fait rien pour rien et qu’il aura la possibilité de se faire parrainer par des élus, un minima de 13 élus. «Pour nous, cela fait partie des problèmes qu’il voulait régler. Les Sénégalais l’attendaient au tournant, mais il a réussi à retarder l’échéance», indique ElHadji Malick Ndiaye.
Macky diffère sa com et se rend en pèlerinage
Qui disait que Macky Sall, à la différence de Me Wade qui clignotait à gauche pour tourner à droit, lui, clignote à droite puis à gauche et s’arrête net ? C’est certes caricatural, mais cette image sied bien au Président Macky Sall. Alors que son discours de Paris continue de faire jaser les anti-troisièmes mandats, le voilà encore plus énigmatique. Recevant la commission du dialogue national, le chef de l’Etat dont le discours était attendu ce week-end a pris de court son monde. Non seulement il a ouvert des perspectives laissant présager qu’il peut bien renoncer à un troisième comme il peut déclarer sa candidature, mais il a prolongé le suspense en différant sa déclaration jusqu’au lendemain de la tabaski. D’ailleurs, comme s’il voulait donner un os à ronger aux populations, il a pris l’avion en direction de l’Arabie Saoudite. D’après nos sources, il est parti effectuer son pèlerinage. Même après avoir mangé leurs moutons, les Sénégalais devront prendre leur mal en patience.
Le Pm Amadou Ba au chevet des élèves de Terminale
Le Premier ministre a sacrifié au rituel. Cette année encore, il a convié les candidats au baccalauréat autour du célèbre professeur de Philosophie Songdé Diouf pour plancher sur la philosophie qui hante le sommeil beaucoup de potaches. Amadou Bâ, qui était accompagné du ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour qui, il faut le dire, devient de plus en plus impopulaire, a saisi l’occasion pour encourager les potaches afin qu’ils soient la relève de demain.
L’hydraulique rurale, la gangrène du Macky
S’il est vrai que le Pudc a été une trouvaille de génie pour soulager le monde rural, il faut dire que la gestion de l’hydraulique risque de porter un lourd préjudice au candidat de Bby à la prochaine Présidentielle, fût-il Macky Sall. Les concessionnaires à l’image de la Soges ont montré leurs limites avec un amateurisme et une arrogance qui ont fini d’irriter les populations. Ruptures récurrentes de carburant, pannes de plusieurs jours, injoignabilité des responsables régionaux de l’hydraulique et de la Soges, sont entre autres les maux auxquels sont confrontés les populations de la région de Tamba par exemple. Vivement une enquête pour jauger la colère des administrés contre les autorités en charge du secteur de l’eau.
Pénurie d’eau à la cité Soprim
Les habitants de la Cité Soprim de la commune de Patte d’Oie vivent un véritable calvaire. Les robinets ne coulent pas dans ce quartier de Dakar. Ils sont restés presque plus de 15 jours sans voir l’eau couler de leurs robinets. Et avec l’approche de la Tabaski, les populations craignent le pire. Elles dénoncent l’attitude de Sen’eau qui, au lieu de résoudre le problème, s’emmure dans un silence coupable.
146 candidats à l’émigration interpellés
L’approche de la tabaski est un moment propice pour les organisateurs de voyages clandestins de convoyer leurs clients. Mais cette fois, la gendarmerie nationale a déjoué leur plan. En effet, dans sa dynamique de lutte contre l’émigration clandestine, la gendarmerie a organisé, dans la semaine du 18 au 24 juin 2023, une série d’opérations de surveillance du littoral sur l’ensemble du territoire national. L’initiative a porté ses fruits, car les pandores ont interpellé 146 candidats à l’émigration irrégulière entre Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor et Thiès, ainsi que 9 organisateurs. Les gendarmes ont saisi en plus 120 litres de carburant hors-bord, deux moteurs hors-bord, une nourrice pour moteur hors-bord, une pirogue, trois taxis immobilisés. La gendarmerie nationale appelle les parents à plus de vigilance, en cette période de préparation de la fête deTabaski que privilégient les organisateurs pour s’adonner au trafic de migrants majoritairement jeunes.
Le siège de Dethié bloqué
C’est devenu une coutume. A chaque fois que la coalition Yewwi Askan wi annonce une conférence de presse au siège du parti PRP de Déthié Fall, la gendarmerie la devance pour bloquer l’entrée de la permanence. Pour Déthié Fall, la forfaiture se poursuit. Il renseigne que les pandores ont encore barricadé samedi dernier le siège du PRP empêchant la tenue du point de presse des jeunes et des femmes de Yewwi Askan wi.
A. B. Guèye et Cie terrorisaient de présumés homosexuels
Un jeune du nom de A. B. Guèye a été déféré au parquet par la police de Jaxaay pour association de malfaiteurs, cyber harcèlement, vols multiples en réunion commis avec violences, collecte illicite de données à caractère personnel, menaces de diffusion de données à caractère personnel, chantage et séquestration. Le mis en cause et ses deux acolytes en fuite appâtaient de présumés homosexuels pour les inviter à une partie de jambes en l’air. Et une fois sur les lieux du rendez-vous, A. B. Guèye et sa bande les tabassaient avant de les prendre en photos. Ensuite, ils appellent leurs victimes pour les menacer de diffuser les photos sur le net. Ce qui a poussé quatre présumés homosexuels à se rendre à la police de Jaxaay pour porter plainte contre A. B. Guèye et ses amis qui sont en fuite.
1 500 accidents et 22 décès enregistrés sur l’autoroute à péage
Malgré les campagnes de sensibilisation, les accidents de la circulation se multiplient. L’autoroute à péage, notamment l’axe Dakar-Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), est devenue accidentogène. Car le bilan de l’année 2022 fait état de 1 500 accidents et 22 décès. La révélation est du chargé de la sécurité routière de la Société Eiffage pour la concession de l’autoroute de l’avenir (Secaa), Ibrahima Senghor. Il présidait samedi à Diamaguène Sicap Mbao la journée des clubs de sécurité routière. Ces clubs regroupent des élèves issus d’établissements situés dans les collectivités territoriales établies sur le tronçon de l’autoroute. A cette occasion, les intervenants ont tous salué le travail abattu par les élèves pour la promotion de la sécurité routière. Ils ont demandé aux parents de prendre exemple sur eux afin de réduire les accidents.
Litige foncier à Ndiakhirate
Le feu couve à Ndiakhirate, une localité de la commune de Sangalkam. Pour cause, un litige foncier oppose le promoteur immobilier Cheikh Faye et des populations. Le contentieux porte sur 23 hectares. Malgré les tentatives de médiation de certaines autorités, on s’achemine vers une confrontation. Car les populations qui s'opposent à toute construction sur le site ont fait face à la presse pour annoncer leur décision d’en découdre avec le promoteur. Il y a alors des risques de heurts si les autorités ne prennent pas les devants pour décanter la situation.
Sit-in des agents recenseurs
Les agents recrutés par l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) pour le recensement général de la population semblent plus que jamais déterminés pour entrer en possession de leurs dus avant la Tabaski. Ils promettent d’assiéger les locaux de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie aujourd’hui pour dénoncer l’attitude de son directeur général, Ababacar Sadikh Bèye qui leur avait dit qu’il n’y aurait pas de problèmes de paiement. Un agent recenseur a joint au téléphone «L’As» pour s’indigner du calvaire des jeunes recenseurs. Il interpelle le ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour qui, dit-il, passe tout son temps sur les plateaux des médias à faire le procès des jeunes. A l’en croire, certains agents recenseurs doivent aller dans les régions pour passer la Tabaski. C’est pourquoi il demande au président de la République d’intervenir.
Paiement des recenseurs et contrôleurs au plus tard demain
Restons avec l'Agence nationale de la Statistique et de la Démographie qui informe que 50% des agents recenseurs et contrôleurs sont payés. Le directeur général de l'Ansd, Ababacar Sadikh Bèye, porte à la connaissance de tous les acteurs que les efforts nécessaires sont en train d'être déployés pour finaliser l'ensemble des paiements, effectués pour la première fois sur les plateformes Mobile banking, au plus tard ce mardi 27 juin 2023. Par ailleurs, il renouvelle ses sincères remerciements aux agents recenseurs et contrôleurs du RGPH-5 pour leur engagement patriotique et citoyen, ainsi que pour l'excellent travail réalisé dans la mise en œuvre de cette opération statistique d'envergure nationale.
Kédougou : une sage-femme et son bébé périssent dans un accident
Une sage-femme en service au poste de santé de Bantako, dans la région de Kédougou, a perdu la vie dans un accident de la route dans lequel son bébé a également péri, a appris l’Aps de source sécuritaire. L’accident est survenu ce dimanche aux environs de sept heures du matin à hauteur du village de Niémininki, dans la commune de Tomboronkoto, a-t-on précisé de même source. Le véhicule de service du centre de santé de Kédougou à bord duquel la sage-femme avait pris place avec son bébé a dérapé avant de se renverser, provoquant dans le même temps quatre blessés, dont trois passagers gravement atteints. « Ce sont des agents de santé du district sanitaire de Kédougou qui voyageaient pour passer la Tabaski en famille.Ils étaient à bord d’un véhicule 4X4 de leur service. La sage-femme du poste de santé de Bantako et son enfant sont décédés sur le coup. Les autres agents de santé sont grièvement blessés», a précisé cette source sécuritaire. Les blessés ont été évacués au Centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou. Les deux corps des victimes ont été déposés à la morgue de cet hôpital.
Appel à la désescalade
Le Mouvement «Ndaw Dou Fowe Deug» (la jeunesse ne doit pas jouer avec la vérité), né à Tivaouane et présidé par le jeune entrepreneur Moussa Sarr, est monté au créneau, pour appeler à la désescalade, face au climat politique délétère. Lors des dernières violentes manifestations, dit-il, le Sénégal a été touché de par ses symboles, de par ses édifices publics, notamment l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’université Assane Seck de Ziguinchor, entre autres. «Qui n’a pas mal en voyant ces scènes qui ont fini de ternir l’image de notre pays ? C’est pourquoi je dis avec vous : plus jamais ça !» a-t-il indiqué. Selon lui, l’objectif du mouvement «Ndaw dou Fowé Deug» est d’orienter et d’encadrer la jeunesse vers la voie de la vérité, de la discipline et de la citoyenneté, pour un patriotisme au service de son pays et c’est ainsi qu’il bannit et condamne tous ces actes de violences et de barbarie. Pour Moussa Sarr, l’heure n’est plus aux lamentations, encore moins aux commentaires partisans qui ne font que creuser l’abcès et jeter de l’huile sur le feu.
Appel à la désescalade (bis)
«Le mal étant déjà fait, tout le monde est interpellé face à ce désastre que rien n’explique. Notre mouvement «Ndaw dou Fowé Deug», qui a comme crédo,l’éthique et le sens du travail, œuvre pour la recherche de solutions afin de renforcer la dignité des êtres humains et lutter contre les fléaux qui affectent le Sénégal et le continent africain », a-t-il souligné. C’est la raison pour laquelle il ajoute que le mouvement travaille pour sa massification et pour une meilleure implication des jeunes dans la gestion du pays. «Très en alerte, nous avions déjà organisé une rencontre avec les communicateurs traditionnels et les leaders d’opinion, pour échanger sur l’importance de la paix, facteur important pour la stabilité du pays et pour son développement. Dans le passé, le Sénégal avait connu des crises très profondes mais qui n’ont jamais atteint ce niveau de violence » a-t-il fait remarquer.
KALIDOU KOULIBALY FAIT SES ADIEUX A CHELSEA
Le défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly a fait dimanche ses adieux à Chelsea (élite anglaise) et aux supporters des Blues, après l’officialisation, le même jour, de son transfert à Al-Hilal Saudi (Arabie Saoudite).
Dakar, 25 juin (APS) – Le défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly a fait dimanche ses adieux à Chelsea (élite anglaise) et aux supporters des Blues, après l’officialisation, le même jour, de son transfert à Al-Hilal Saudi (Arabie Saoudite).
Le capitaine des Lions s’est engagé pour trois années avec son nouveau club. Il a fait ses adieux peu après l’annonce officielle de sa signature, sur ses comptes sociaux.
« De mon premier match à mon dernier, ce fut un honneur de porter ce maillot. La saison dernière n’était pas celle que nous voulions, mais je tiens à remercier les fans et tout le monde au club pour votre soutien », a-t-il écrit.
Le club saoudien a, de son côté, posté sur son compte Twitter une vidéo du Sénégalais portant le maillot bleu d’Al-Hilal accompagné de cette légende : « Nous continuerons à écrire l’histoire ensemble ».
Koulibaly va évoluer la saison prochaine avec le numéro 3, le même qu’il porte en équipe nationale.
Al-Hilal devra verser 23 millions d’euros, soit près de 15 milliards de francs CFA à Chelsea, en guise de clause libératoire.
Le défenseur des Lions va retrouver, dans sa nouvelle équipe, Ruben Neves, qui évoluait à Wolverhampton (élite anglaise) la saison dernière.
Koulibaly va également évoluer au sein de la Saudi Pro League aux côtés de son compatriote et coéquipier à Chelsea Édouard Mendy, qui s’est également engagé jusqu’en 2026 avec Al-Ahli Saudi.
Ils vont tous les deux évoluer dans le championnat saoudien avec d’autres stars africaines du football évoluant jusque-là en Angleterre, comme l’international marocain Hakim Ziyech, lié à Al Nasser jusqu’en 2026.
Koulibaly a évolué pendant huit saisons (2014-2022) avec Naples (Série A italienne), pour lequel il y a joué plus de 300 matchs et inscrit quatorze buts.
Le joueur de 31 ans a été élu à trois reprises meilleur défenseur de la Série A (2017, 2018, 2019).
Il a remporté avec le Sénégal la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun, une édition au terme de laquelle il avait été sacré meilleur défenseur.
L’ancien joueur de Metz (France) et de Genk (Belgique) a rejoint Chelsea en 2022. Il a joué 31 matchs avec les Blues et inscrit deux buts.
JEUX OLYMPIQUES SPECIAUX, LE SENEGAL RENTRE LES BRAS CHARGES
Le Sénégal a terminé les Jeux olympiques spéciaux mondiaux 2023 de Berlin en Allemagne en récoltant douze médailles dont trois en or décrochées en athlétisme et en équitation, a appris l’APS dimanche de la Direction nationale Special Olympics Sénégal.
Dakar, 26 juin (APS) – Le Sénégal a terminé les Jeux olympiques spéciaux mondiaux 2023 de Berlin en Allemagne en récoltant douze médailles dont trois en or décrochées en athlétisme et en équitation, a appris l’APS dimanche de la Direction nationale Special Olympics Sénégal.
Une délégation de 54 personnes dont 34 athlètes ont participé à ces compétitions en intervenant sur six disciplines : athlétisme, basketball, bocce, natation, football et équitation, a précisé un communiqué de cette direction transmis à l’APS.
Deux des trois médailles d’or ont été récoltées aux 100 mètres par Moussa Touré avec un chrono de 13’25 et Aminata Ndiaye qui a réussi un chrono de 15’46. L’autre médaille d’or est venue en équitation avec saut d’obstacles.
Les athlètes sénégalais ont réussi à récolter neuf autres médailles dont quatre en argent et cinq en bronze.
Nfally Niassy en 25’84 et Soukeyna Ndiaye en 32’84 ont offert deux médailles d’argent au Sénégal aux 200 mètres. Les deux autres médialles d’argents sont obtenues par Mohamed Alcaly Diouf en équitation anglaise et en football unifié.
Les médailles de bronze ont été décrochées aux 400 mètres par Nfally Niassy, au relais 4×100 mètres mixte, au bocce par Mohamed Lamine Konté , en natation au 25 mètres nage libre avec Ibrahima Hann Ly et au basket-ball.
En basketball l’équipe du Sénégal a battu celle de la France sur un score de 15 à 11 points.
La compétition a enregistré la participation de plus de 7 000 athlètes venus de 174 pays. Vingt-six disciplines étaient en compétition dans le cadre de ces Jeux spéciaux mondiaux qui constituent un rendez-vous sportif inclusif réservé aux personnes en situation de handicap mental ou cognitif.
LES CONCLUSIONS DU DIALOGUE NATIONAL ET L'ATTENTE DE LA DECLARATION DE MACKY A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi 26 juin, analysent les conclusions du dialogue national et s'impatientent de ce que dira Macky Sall quant à sa supposée candidature à l’élection présidentielle de 2024.
Les conclusions du dialogue national sont le sujet favori des quotidiens de ce lundi, dont une partie attend avec impatience ce que dira Macky Sall quant à sa supposée candidature à l’élection présidentielle de 2024.
En recevant les conclusions du dialogue national, samedi, au palais de la République, Macky Sall a promis de dire, après la fête de Tabaski prévue jeudi prochain, s’il sera candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
EnQuête signale qu’‘’aucune avancée majeure n’a été notée’’ sur ‘’les questions pour lesquelles le pouvoir est souvent pointé du doigt’’.
Par exemple, ‘’si les trois quarts des participants affirment la nécessité d’un organe indépendant chargé de l’organisation des élections, avec une personnalité consensuelle à sa tête, la majorité retient que le système actuel a suffisamment produit des résultats appréciables, gage de [sa] crédibilité’’, souligne EnQuête.
Dès lors, ajoute le même journal, ‘’c’est bien le ministère de l’Intérieur qui va organiser la présidentielle de 2024’’.
‘’Bien qu’ayant fait quelques concessions à l’opposition, le dialogue national de 2023 n’a réglé aucun point [relatif à] la tension politique […] liée à une troisième candidature de Macky Sall et aux menaces qui pèsent sur la candidature du leader de Pastef, Ousmane Sonko’’, observe EnQuête.
Le président de la République ‘’va bientôt lever le suspense sur sa participation ou pas à l’élection présidentielle du 24 février 2024’’, rapporte Le Soleil, précisant que le chef de l’Etat ‘’va édifier les Sénégalais sur cette question après la Tabaski’’, le sacrifice d’Ibrahim.
Un ‘’suspense qui a duré quatre longues années’’
‘’Macky Sall fait durer le suspense’’, titre WalfQuotidien, ajoutant : ‘’Il avait promis, lors de son séjour en France, de faire une importante déclaration lorsqu’il aura reçu les conclusions du dialogue national […] Il a dribblé son monde en donnant rendez-vous aux Sénégalais après la Tabaski.’’
L’Observateur semble faire preuve de patience en affirmant que ‘’c’est bientôt la fin du suspense qui a duré quatre longues années’’.
‘’A huit mois de l’élection présidentielle, Macky Sall continue d’alimenter le doute sur sa candidature à un troisième mandat. Quel est l’intérêt de maintenir, depuis quatre années, un débat qui aurait pu être clos depuis belle lurette ?’’ s’empresse-t-il d’ajouter.
‘’On va manger tranquillement le mouton, puis on tendra l’oreille pour écouter la délivrance présidentielle’’, commente Le Quotidien, tout en estimant que ‘’sa candidature est quasi actée’’.
L’As est d’avis que Macly Sall, ‘’par cette décision’’, le fait de donner rendez-vous aux Sénégalais après la Tabaski, ‘’entend préserver l’esprit de fête’’.
L’opposant Abdourahmane Diouf considère les 270 recommandations faites par les participants du dialogue national comme ‘’un arrangement entre amis’’. Selon Sud Quotidien, les opposants Khalifa Sall et Karim Wade, en prenant part à la concertation ou en se faisant représenter, ‘’sont allés chercher entre les mains du président [de la République] la mise en œuvre des prérogatives qu’octroient la Constitution et la loi’’.
M. Diouf, l’un des opposants qui ont refusé de participer au dialogue national, fait surtout allusion au droit de participation de MM. Sall et Wade de participer à l’élection présidentielle.