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25 juin 2025
ABDOULAYE DIOUF SARR NOMME DG FONSIS
L’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, l’économiste Abdoulaye Diouf Sarr, est nommé Directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS).
L’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, l’économiste Abdoulaye Diouf Sarr, est nommé Directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS).
L’annonce a été faite lors du Conseil des ministres de ce mercredi. Il remplace à ce poste Pape Demba Diallo.
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LE JOURNALISTE BABACAR TOURE PLACE EN GADE A VUE
Le Journaliste Babacar Touré, par ailleurs et directeur de publication du site Kewoulo vient d’être placé en garde à vue.
Le Journaliste Babacar Touré, par ailleurs et directeur de publication du site Kewoulo vient d’être placé en garde à vue.
L’information est confirmée par son avocat Me Khoureychi Ba à travers une publication sur Facebook.
Cette mesure fait suite à sa convocation à la Division des investigations criminelles pour une affaire de diffamation qui l’oppose à l’ancien policier Frédéric Napel.
A CAMBERENE, LES LAYENES EN COLERE
C’est un tir «accidentel de lacrymogène», selon les autorités, qui a atterri au niveau du Mausolée qui se trouve à Cambérène, lors d’une manifestation. Mais, il a mis la chefferie religieuse de ce village hors d’elle.
C’est un tir «accidentel de lacrymogène», selon les autorités, qui a atterri au niveau du Mausolée qui se trouve à Cambérène, lors d’une manifestation. Mais, il a mis la chefferie religieuse de ce village hors d’elle. En colère, imam Bassirou Thiaw Lahi, conservateur de l’endroit, a dénoncé «cet acte ignoble» que la communauté layène ne va plus permettre qu’il se reproduise.
Après la mosquée et les cimetières de Ngor, le Mausolée de Seydina Issa Laye de Cambérène a été touché par un tir de lacrymogène ce dimanche, lors de la dernière manifestation des jeunes de cette localité, qui réclament depuis plusieurs jours la libération du promoteur immobilier Babacar Fall, qui a été envoyé en prison en vertu de l’application d’une contrainte par corps déclenchée par les victimes de la démolition de Gadaye dont il est l’instigateur. Ce qui a courroucé imam Bassirou Thiaw Lahi, conservateur du Mausolée de Cambérène, qui a dénoncé cet état de fait lors d’un point de presse tenu hier dans la localité. «Tous les Layénes expriment leur colère par rapport à ce qui s’est passé ici. Ce que les Forces de l’ordre ont fait dans la localité de Seydina Limamou Laye. Qui connait Mame Seydi sait qu’il a construit des écoles pour nous éduquer et des mosquées pour que nous pratiquions notre religion. Notre localité dispose d’un statut, c’est une localité religieuse. Je n’aurais jamais cru dans ma vie un tel acte à l’encontre de ce vénéré guide religieux qui repose ici. Ça n’a jamais existé à Cambérène. Cambérène n’a jamais connu cela. Même si tu poursuis un enfant et que ce dernier trouve refuge auprès de sa grand-mère, le mieux c’est de l’épargner au lieu de porter la main sur lui.» Il poursuit : «C’est un acte pas du tout beau que les Forces de l’ordre ont posé en prenant comme cible le Mausolée pour y balancer une grenade lacrymogène qui a atterri à la coupole du Mausolée.» Imam Bassirou Thiaw Lahi tient entre ses mains une grenade lacrymogène dégoupillée. «C’est un manque de respect notoire. Qui voudra attaquer Mame Seydina, nous verra sur son chemin. C’est un acte ignoble. Ce Mausolée est un lieu mythique qui ne doit être profané», mentionne le conservateur. Il ajoute que durant le Ramadan, ceux qui faisaient la prière ont été la cible de grenades lacrymogènes. «Comment expliquer ce tort qui nous est causé ? Depuis lors je n’ai pas dormi de la nuit. Nous ne pouvons pas admettre que les jets de lacrymogènes soient la cible du Mausolée», argumente le conservateur du mausolée qui est par ailleurs le fils du regretté Khalife général des Layènes, Serigne Abdoulaye Thiaw Lahi. «Limamou, fils de Issa Rohou Lahi, vient de me donner une information que des démarches ont été entreprises pour que pareille situation ne se reproduise. Il y a deux semaines que des discussions sont entreprises dans ce sens pour que la paix revienne», confie le conservateur du Mausolée. «Nous sommes des adeptes de la paix, mais nous refusons qu’on nous manque de respect. Plus jamais ça. Nous n’accepterons plus que pareille situation se reproduise», déclare imam Bassirou Thiaw Lahi. Il lance un appel au président de la République en lui faisant savoir «que le mausolée de Seydina Issa Laye ne doit plus être la cible des lacrymogènes». «J’appelle le Président Macky Sall, ainsi que le Premier ministre Amadou Ba et Antoine Diome, ministre de l’Intérieur, à prendre des mesures dans ce sens», appuie le conservateur qui exige des excuses et des garanties que le «Mausolée ne sera plus profané». «C’est ce Mausolée qui donne toute sa solennité et son importance à la localité. Sans ce Mausolée, Cambérène serait une localité ordinaire. Nous demandons le respect», soutient-il. Se considérant comme «des chantres la paix», les Layènes ont toujours entretenu de «très bonnes relations avec les Forces de l’ordre».
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 26 AVRIL 2023
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 26 avril 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 26 avril 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations et présenter ses meilleurs voeux à la Oumah Islamique, à l’occasion de la célébration de l’Aïd El Fitr (KORITE), marquant la fin du mois béni de Ramadan, avant de formuler des prières avec l’ensemble de la Nation, pour un Sénégal de Paix, de Prospérité et de solidarité.
Abordant la préservation de la stabilité sociale et la dynamique d’émergence du Sénégal, le Chef de l’Etat a réaffirmé sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation avec toutes les forces vives de la Nation, selon des formats et thématiques indiqués, dans le respect de l’Etat de droit, des institutions de la République et des valeurs démocratiques.
Le Président de la République a par ailleurs, félicité Monsieur Abdoulaye Daouda DIALLO, précédemment Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République, pour sa nomination en qualité de Président du Conseil Economique, Social et Environnemental.
Revenant sur le 5e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) prévu du 15 mai au 15 juin 2023 et qui est une activité majeure du calendrier républicain, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle de cet instrument pour la connaissance des caractéristiques de notre démographie et de notre habitat en vue d’un aménagement du territoire préventif, d’une planification optimale des politiques publiques, d’un meilleur ciblage des interventions, mais aussi, de l’actualisation des statistiques nationales et des agrégats macroéconomiques du pays.
Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de veiller au succès du RGPH 5 à travers un pilotage permanent du bon déroulement de cette vaste opération, qui va se déployer sur l’étendue du territoire national, sous la coordination technique de l’ANSD avec les 32.500 enquêteurs et superviseurs sélectionnés.
A cet effet, le Président de la République a invité le Premier Ministre à mobiliser les services de l’Etat et les moyens adéquats, en veillant, par une communication soutenue et une sensibilisation à la base, à la forte implication des populations.
S’agissant de l’impératif d’une nouvelle doctrine d’entretien et de préservation du patrimoine routier, le Chef de l’Etat a évoqué les efforts financiers importants consentis depuis 2012 et visant la réalisation d’infrastructures routières et autoroutières de qualité, de même que l’aménagement de pistes de production, renforçant le désenclavement interne du pays par le développement des transports routiers durables.
A cet effet, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de veiller, avec les ministres concernés, à l’entretien régulier du réseau routier classé selon un programme prioritaire des travaux validé avec un financement budgétaire maitrisé et sécurisé.
Le Chef de l’Etat a notamment rappelé, l’importance d’une bonne évaluation des mécanismes de recouvrement et d’utilisation de la Taxe d’usage de la Route (TUR), source essentielle de financement du Programme national d’entretien routier.
Le Président de la République a également demandé au Gouvernement d’optimiser les interventions des structures de l’Etat en matière d’entretien routier courant, afin de préserver durablement notre patrimoine national d’infrastructures routières et de pistes de désenclavement.
A cette fin, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à tenir, avec l’implication de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel sur l’entretien et la préservation du Patrimoine routier, autoroutier et de pistes de production.
Abordant la modernisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le Président de la République a rappelé au Gouvernement l’importance de la promotion d’un capital humain de qualité et l’amélioration de l’employabilité des jeunes, qui passent principalement par le renforcement de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage dans le système éducatif national.
A ce titre, le Chef de l’Etat a exhorté le Premier Ministre et le Ministre en charge de la Formation professionnelle de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’accélération de l’exécution des projets de réalisation des nouveaux centres de formation professionnelle départementaux ;
• l’engagement, selon un calendrier précis, pour la mise en œuvre d’un programme national prioritaire, de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle installés sur l’étendue du territoire national et particulièrement les salles de travaux dirigés;
• l’actualisation du cadre d’allocation et les modalités de paiement des bourses aux apprenants inscrits dans les établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle.
• Enfin, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’organiser, avant la fin du mois de mai 2023, en présence de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel de revue des projets et réformes de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, dont les conclusions feront l’objet d’une validation en Conseil des ministres.
S’agissant du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
les principes de fonctionnement des administrations et de la continuité du service public : En rappelant le rôle important de l’Administration qui est le bras séculier de l’Etat, d’où la nécessité, pour Elle, d’incarner la performance publique par la qualité des services délivrés aux usagers, l’engagement, le dévouement et la loyauté de ses agents. A cet effet, le Président de la République a rappelé au Gouvernement les améliorations significatives du cadre de travail et des rémunérations de l’ensemble des agents de l’Etat notées ces dernières années. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé, au Premier Ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour toujours assurer la continuité et la qualité du Service public dans l’ensemble des secteurs, en faisant respecter scrupuleusement, dans toutes les administrations, les règles de déontologie qui encadrent l’exercice de toute fonction publique. A cet effet, le Président de la République a rappelé au Premier Ministre, l’urgence de finaliser le nouveau Code de déontologie dans le secteur public, en veillant particulièrement sur les principes et exigences de discrétion professionnelle qui s’appliquent à certaines administrations spéciales notamment la Défense et la sécurité, la Justice, l’Administration territoriale, les Impôts et Domaines, la Gestion des données et des systèmes d’information.
• le suivi de la mise en œuvre cohérente et efficace des réformes relatives à la fonction publique locale : avec l’évaluation des actions du Centre national de la Fonction
• 3 Communiqué du Conseil des Ministres du 26 avril 2023 Publique locale et de la Formation, par le Premier Ministre et les Ministres en charge des Collectivités territoriales et des Finances.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité
gouvernementale en évoquant :
le forum économique international de Rufisque ;
• la réunion interministérielle sur la Stratégie nationale portuaire ;
• la réunion interministérielle sur l’unification des systèmes d’information des structures publiques de soutien à l’entrepreneuriat ;
• la réunion de suivi des assises de l’entrepreneuriat féminin et de l’autonomisation des femmes.•
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur les situations politique et sécuritaire au Soudan ;
• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2022/2023 et les exportations de produits horticoles ;
• le Ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires a fait une communication sur les servitudes aéronautiques afférentes aux installations d’aide à la navigation aérienne ;
• le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur l’édition 2023 des préparatifs de la fête du travail ;
• le Ministre du Tourisme et des Loisirs a fait une communication sur les projets d’aménagement des zones et côtes touristiques et le crédit hôtelier et touristique.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
Au titre du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur : le projet de Loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention de•
coopération juridique et judiciaire en matière civile et commerciale entre le Gouvernement de la République du Sénégal et le Gouvernement de l’État des Emirats Arabes Unis, signée à Abu Dhabi, le 14 octobre 2021 ;
Au titre du Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires : le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence nationale de l’Etat civil (ANEC).
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Abdoulaye Diouf SARR, Economiste, est nommé Directeur général du Fonds Souverain d’Investissements stratégiques (FONSIS), en remplacement de Monsieur Pape Demba Diallo ;
• Monsieur Mamadou Babacar NDIAYE, Professeur titulaire des Universités, est nommé Recteur de l’Université Iba Der Thiam de Thiès ;
• Le Colonel de Gendarmerie Jean Bertrand BOCANDE, précédemment Directeur de l’Administration pénitentiaire, est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire.
Fait à Dakar le 26 Avril 2023
Le Ministre du Commerce, de la Consommation
et des petites et moyennes Entreprises
porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim FOFANA
REVISIN DE LA LISTES ELECTORALES, LA DIASPORA FUSTREE
Le Collectif des Sénégalais de la Scandinavie (Danemark, Finlande, Norvège, Suède) dénonce une absence de la commission chargée de la révision des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 24 février 2024.
Le Collectif des Sénégalais de la Scandinavie (Danemark, Finlande, Norvège, Suède) dénonce une absence de la commission chargée de la révision des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 24 février 2024. Selon le collectif, aucune note ne leur a été transmise pour les informer de cette décision inexplicable étant donné que des révisions ainsi que des élections ont été organisées en Scandinavie. Pourtant, dans un communiqué, l’ambassade du Sénégal à La Haye informait du début des travaux de la commission pour le vendredi 14 avril 2023 et disait qu’elle y serait jusqu’au mardi 2 mai 2023. Les inscriptions doivent ainsi se faire dans les locaux de l’ambassade à La Haye pour tous les Sénégalais du Royaume des Pays-Bas.
‘’Il est à constater qu’il est plus facile et opportun pour les agents de venir à la rencontre des Sénégalais que de déplacer des centaines de Sénégalais pour différentes raisons à savoir (les contraintes de travail, le transport) et autres raisons multiples’’, d’après la lettre adressée à l’ambassadeur du Sénégal au Pays-Bas. Le collectif prie l'ambassadeur de revoir sa décision et de dépêcher la commission dans leurs pays respectifs pour permettre à leurs concitoyens de s’inscrire sur les listes électorales. ‘’Après les dernières révisions ayant conduit aux dernières élections, nous avons recensé un grand nombre de primo-votants, d’expatriés, aussi des concitoyens qui ont été transférés dans d’autres pays sans le vouloir et qui devraient profiter de cette révision pour changer leur lieu de vote pour s’acquitter de leur devoir citoyen’’, lit-on dans la note.
Une raison de plus pour avoir des commissions dans les pays scandinaves. ‘’Depuis le communiqué du décret portant la révision des listes électorales, aucune note ne nous a été transmise pour nous informer de cette décision inexplicable, étant donné que des révisions ainsi que des élections ont été organisées en Scandinavie’’, rappellent les signataires du communiqué. Aussi, demandent-ils, ‘’si toutefois votre décision est maintenue, ceci nous pousse à vous interpeller sur l’éventualité ou non de bureaux de vote au sein de nos pays lors des prochaines élections présidentielles du 25 février 2024. Monsieur, nous nous permettons de vous rappeler qu’il est de votre responsabilité de tout mettre en œuvre pour permettre aux Sénégalais dépendant de votre juridiction de pouvoir s’acquitter de leur devoir citoyen qui est le vote’’.
PAR Babacar Gaye
MOUSSA TINE, TU PERMETS !
Dans une de ses publications sur Facebook, l'ancien député et non moins juriste s'essaie à une prospective qui ne résiste pas à l'implacable rigueur des dispositions de la Constitution.
Dans une de ses publications sur Facebook, l'ancien député et non moins juriste s'essaie à une prospective qui ne résiste pas à l'implacable rigueur des dispositions de la Constitution.
Pêle-mêle, le Président de PENCOO assène ses certitudes:
Certes, "Avec les députés de Yewwi, de Wallu, avec aussi Cheikh Bara Doli Mbacké et Mamadou Lamine Diallo évidemment ainsi que les deux députés non-inscrits, Thierno Alassane Sall et Pape Djibril Fall, ainsi que Mariétou Dieng de Rewmi, il ne fait pas de doute que l'opposition arrivera à une majorité simple de 83 députés sur 165".
Mais, il est inexact d'en déduire que "Cela suffira pour voter une loi d'amnistie".
Comme, il est tout aussi utopique de penser que:
"Il sera possible de supprimer le mot électeur de l'article 57 du code électorale et modifier les articles 29 et 30."
D'autant que selon lui, "lesdits articles (étant) des lois ordinaires et non des lois organiques ou constitutionnelles, il est possible de les modifier à la majorité simple des membres de l'Assemblée nationale."
De ce qui précède, l'on pourrait penser que Moussa Tine a oublié son droit ou il fait dans la manipulation politicienne pour nous informer que Khalifa ne crache pas sur l'amnistie même si cette option ne serait pas sa préférence compte tenu des enjeux de clarification des positions au sein de Yewwi Askan Wi.
En effet, avec la configuration actuelle de l'Assemblée nationale, et aussi longtemps que BBY sera un bloc solidaire, aucune proposition de loi ne peut prospérer sans la bienveillante complicité du Président de la République, y compris avec le départ du député de Rewmi et/ou le soutien hypothétique des non-inscrits.
Car, en vertu l'article 73 de la Constitution qui dispose:
"Dans le délai fixé pour la promulgation, le Président de la République peut, par un message motivé, demander à l’Assemblée une nouvelle délibération qui ne peut être refusée. La loi ne peut être votée en seconde lecture que si les trois cinquièmes des membres composant l’Assemblée nationale se sont prononcés en sa faveur", le Président de la République reste le maître du jeu législatif.
Or, sans le soutien des députés de BBY en rupture de ban - ce qui est invraisemblable - toute l'opposition, même renforcée par son nouveau "Chef" auto-proclamé, ne peut rassembler les 3⁄5 des membres composant l'Assemblée nationale (99 députés) pour faire passer ses "lois" et imposer une "cohabitation".
En conclusion, seul un dialogue franc gagnant-gagnant pourrait modifier les rapports de forces actuels dans la perspective d'une élection présidentielle paisible et inclusive. La stabilité du Sénégal vaut toutes les... prières à Masaalikul Jinaan.
par Mamadou Ndiaye
URGENCES, PRUDENCE
Une guerre sans nom, sans raison, sévit au Soudan. Dans la fantomatique capitale Khartoum, un indescriptible déluge de feu s’abat sur les populations cloitrées à domicile.
Une guerre sans nom, sans raison, sévit au Soudan. Dans la fantomatique capitale Khartoum, un indescriptible déluge de feu s’abat sur les populations cloitrées à domicile.
Les batailles de rues, par milice interposées, s’offrent comme seule activité quand tout est à l’arrêt. Deux officiers supérieurs, longtemps rivaux, mais complices pour « jouer le jeu » des civils, décident d’en découdre au prix d’un carnage abject, pour qu’un seul taureau règne autour de l’abreuvoir. Le pays brûle.
Stupéfait devant ces tueries « à huis clos », le monde entier assiste impuissant à l’escalade. Les deux généraux, Abdel Fattah al-Burhane et Mouhammed Hamdane Daglo, à la tête de réelles forces militaires, s’affrontent désormais. L’un dirige les blindés, l’autre pilote l’aviation.
Au « pays des Noirs », ainsi s’appelait le Soudan, devenu indépendant en 1956, jamais la paix n’a été au rendez-vous. Un chapelet de conflits en ont rythmé la vie, se démultipliant à l’infini pour faire accroire que cette instabilité permanente est de l’ordre de la normalité. Pays maudit des Dieux ? Pas vraiment.
Par son histoire et sa géographie, il symbolise le trait d’union entre peuples que tout différencie : ethnies, culture, culte, confession, origine, langue, stratification sociale, croyances et préjugés. Immense par sa superficie et riche en mine et en minerai puis axialement situé, le Soudan revêt une importance stratégique qui n’échappe pas aux superpuissances militaires.
Pour preuve, sa souveraineté, même incontestable, a toujours été exercée par condominium avec l’Egypte et l’Angleterre sur un même territoire. Ce paradoxe congénital s’est diffusé à une vaste échelle semant des divisions qui allaient s’accentuer pour devenir des « lignes Maginot » entre citoyens qui se regardaient avec méfiance.
Le découpage du Soudan aggravait la complexité de la situation dans un contexte de belligérance qui laissait libre cours aux influences extérieures. L’arabe et l’anglais menaient une sourde bataille en arrière-plan par élites interposées. Puis survient une longue et terrible dictature qui a pris fin grâce à l’union sacrée des forces démocratiques et des officiers militaires dit « clairvoyants ».
La suite est connue : les armes tonnent et hypothèquent toutes chances d’écourter le conflit pour amener les protagonistes à une table de négociation. Un moment pourtant l’espoir renaissait avec l’apport inestimable de Khalife de Médina Baye, Sérigne Mahi Niasse qui avait réussi la prouesse diplomatique de réunir les belligérants sous un même chapiteau pour s’engager devant lui à privilégier le dialogue politique en renonçant à l’usage des armes.
Mais les vanités orchestrées par des forces maléfiques n’avaient pas cessé de semer le trouble dans les esprits. Les frontières-gruyères du Soudan ne facilitaient guère le contrôle des armes en provenance de la Libye au lendemain de son implosion et de sa partition depuis la chute du colonel Kadhafi en 2011.
Là-bas aussi le maréchal Khalifa Haftar, venu de l’est, s’attaque à Tripoli où trône Fayez al-Sarraj à la tête d’un Gouvernement d’Union nztionale (GNA). Les similitudes situations sont frappantes. La dissémination des armes libyennes a entraîné une rapide diffusion sur de vastes zones, allant du Tchad à la Centrafrique jusqu’à la zone des Trois-frontières dans le Sahel.
L’instabilité tchadienne suite au décès d’Idriss Déby Itno a encouragé les milices armées à croire en leur étoile avec la conviction chevillée au corps « qu’aucun régime »ne résiste à leurs assauts. Le chaos actuel au Soudan n’échappe pas à ce prisme.
Même lointaine, la guerre en Ukraine nourrit et entretient des fantasmes à Khartoum, méconnaissable capitale où est née l’Organisation de l’unité africaine (OUA). L’Union africaine, qui s’est substituée, ne pèse d’aucun poids dans la tragédie en cours au Soudan. Par un incessant ballet aérien, les forces étrangères évacuent les ressortissants de leurs pays vers Djibouti. Les Africains, eux, ne bougent pas.
Plus grave, l’organisation faîtière se tait. Son lourd silence frise la lâcheté ou la faiblesse ou les deux à la fois. L’opinion internationale, lassée par tant d’animosités, se montre distante voire indifférente au calamiteux sort des populations soudanaises victimes expiatoires des hommes en armes. Sous le chaud et brûlant soleil, les enfants meurent de déshydratation quand les adultes trépassent pour cause d’épuisement.
Craint-on un embrasement en l’absence de toute autorité reconnue ? Quelles sont les urgences ? Des analystes redoutent un exode massif des populations vers le Lac Tchad qui n’est plus d’ailleurs que l’ombre de lui-même ? De 250 000 hectares, l’étendue s’est réduite aujourd’hui à 25 000 ha, presque le dixième.
La catastrophe écologique, combinée à une catastrophe humanitaire, risque d’aggraver fortement le déséquilibre en jetant sur les routes des millions de gens en quête de cieux cléments. Bon nombre de couloirs sont à l’examen sous les pauvres abris provisoires où se raréfient l’aide et les soins. Les associations caritatives n’interviennent qu’avec parcimonie. La générosité, elle-même, se rétrécit puisque les donateurs se rebiffent.
Excédés par les enlisements, ils remettent en cause l’efficacité de leur soutien d’autant que dans leur environnement immédiat, la pauvreté et l’indigence se télescopent sous des yeux médusés d’Occidentaux qui exigent désormais de leurs dirigeants une rectification de trajectoire pour s’occuper de leur « tiers-monde » à eux. La Corrèze avant le Zambèze sonne le glas de l’assistanat.
En écho à ces phénomènes qui impactent les économies, les banques centrales d’Europe et d’Amérique, comme si elles s’étaient entendues, claironnent partout que les rigueurs budgétaires sont de retour. Un, il faut mobiliser plus de ressources. Deux, s’impose une utilisation plus rationnelle de ces ressources. Il n’y a pas de raison qu’eux s’astreignent à plus de discipline quand d’autres « dépensent sans compter » et vivent au-dessus de leurs moyens. L’époque change.
Un renforcement des politiques monétaires prudentielles et de couverture n’est pas à exclure. L’hypothèse est sérieusement envisagée. Sorte de Bâle IV en quelque sorte… Au lendemain des crises bancaires, les établissements financiers avaient été contraints de s’engager en cas de défaillance des débiteurs à assumer l’obligation ou à assurer les annuités des prêts consentis.
Les nouveaux dirigeants des grandes puissances sont moins attachés à l’histoire, à la repentance, aux regrets ou aux sentiments. Occulter cette lecture d’un monde en mutation c’est compromettre le futur des jeunes générations africaines. Les inégalités entre pays sont une chose.
Mais les inégalités à l’intérieur d’un pays sont si criantes qu’aucune politique audacieuse n’est en vue pour compenser les disparités. Français, Anglais, Américain crient à tue-tête les écarts qui se creusent, synonymes, selon eux d’inégalités, donc d’injustice.
Les populismes s’expliquent par ce ras-le-bol qui ne s’explique pas ! Ils dénoncent les politiques d’exclusion et militent pour plus d’inclusion sans clairement dire par quel bout prendre ces défis des temps nouveaux.
LE BILLET DU BAADOOLA, 28 MAIS D’UN DIALOGUE
Le Président Sall a encore le jeu entre les mains. Mais pas forcément le temps. Son appel au dialogue n’est pas sans intérêt pour l’opposition. Et pour lui-même qui a besoin de respiration.
Le Président Sall a encore le jeu entre les mains. Mais pas forcément le temps. Son appel au dialogue n’est pas sans intérêt pour l’opposition. Et pour lui-même qui a besoin de respiration.
Le 28 mai, journée du dialogue national, devrait être l’occasion de « valider » ou pas les candidatures de Karim Wade et de Khalifa Sall. Et de toute façon, Macky Sall, sous le paravent d’une amnistie des faits et non des personnes, peut dicter sa loi à Wade et son fils.
Cette « inter-coalition » Bby-Wallu à l’Assemblée nationale bride Yewwi askan wi. Les 2 cas sont prêts ou pressés. Rien n’est garanti que tous vont participer à cette journée du dialogue. Parce qu’il y a 28... « mais ».
par Pèdre NDIAYE
QUAND DIALOGUER POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SÉNÉGAL ?
Des Présidents Abdou Diouf à Macky Sall, en passant par Me Abdoulaye Wade, les dialogues qui ont été organisés n’ont jamais porté sur des questions liées au développement économique du Pays !
Des Présidents Abdou Diouf à Macky Sall, en passant par Me Abdoulaye Wade, les dialogues qui ont été organisés n’ont jamais porté sur des questions liées au développement économique du Pays ! Il a toujours été question de concertations portant sur des questions politiques notamment sur le processus électoral.
À l’heure où l’on devrait réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour relever le défi du chômage endémique des jeunes, la cherté du coût de la vie, l’insécurité routière avec son lot de malheurs, la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens... les questions politiques prennent le dessus.
Monsieur le Président, les questions susvisées sont celles qui méritent d’être discutées, débattues dans ce dialogue national convoqué par le président Macky Sall lors de son traditionnel discours à la Nation prononcé avant la célébration de la fête nationale de l’indépendance. Monsieur le Président de la République, nous souhaiterions débattre et dialoguer sur des problématiques de développement. Un dialogue dont le seul motif repose sur les combines politiques n’est ni urgent, ni intéressant. Nous ne voulons pas d’un dialogue politique, où les acteurs politiques échangent pour leurs propres intérêts.
Exit Macky Sall, le prochain Président qui sortira des urnes au soir du 25 février 2024 poursuivra-t-il l’ambitieux Plan Sénégal Emergent (Pse) horizon 2035 tracé par le président Sall et son équipe ? Ou bien allons-nous encore débourser des sous pour d’autres programmes ?
Au demeurant, d’excellents programmes ont été déroulés dans la décentralisation à travers l’Acte 3 mais il faudra améliorer davantage le développement des collectivités territoriales par des politiques de développement issues des concertations. Il ne faut pas perdre de vue que le vrai développement passe d’abord par les collectivités territoriales. Dans ces concertations convoquées par le Président Macky SALL, il est impératif d’y impliquer les maires, les conseillers municipaux, les élus locaux et les spécialistes de la décentralisation pour trouver des solutions pérennes visant le développement des collectivités. Oui, nous sommes pour un dialogue. Mais un dialogue qui concerne essentiellement le développement du Sénégal au grand bénéfice des populations ; ce que nous ne saurons accepter, c’est un dialogue entre acteurs ou groupuscules de personnalités politiques aux desseins inavoués. On doit dialoguer pour la stabilité du pays. C’est ce combat que doit porter la société civile qui est trop orientée sur la question de la supposée troisième candidature du Président Macky Sall. Dialoguons pour le développement du pays !
PAS DE FAUX PAS POUR ARSENAL
Fragile leader de Premier League, Arsenal risque gros sur la pelouse de son menaçant dauphin Manchester City aujourd’hui à l’Etihad Stadium C’est le choc de la semaine.
Fragile leader de Premier League, Arsenal risque gros sur la pelouse de son menaçant dauphin Manchester City aujourd’hui à l’Etihad Stadium
C’est le choc de la semaine. Aujourd’hui, en l’espace de 90 minutes, tous les yeux des amateurs de football seront rivés sur cette affiche prestigieuse à l’Etihad Stadium. Arsenal, leader du championnat depuis le début de la saison, ira défier Manchester City lors de la 33e journée de Premier League, ce mercredi à 19 h. Un match très attendu où le vaincu pourrait perdre très gros.
Une saison record
Arsenal aborde le match de mercredi avec 23 victoires en 32 matchs de championnat. Un record jamais atteint dans l’histoire du club, pas même par les invincibles. Les rouges et blancs ont marqué 77 buts au cours de ces 32 matches. En début de saison, la qualification pour la Ligue des champions était l’objectif de tout le monde à Arsenal. Il n’était pas question d’une course au titre. Tout ce qui comptait, c’était une place dans le quatuor de tête, après avoir été péniblement coiffé au poteau par les Spurs lors de la dernière saison.
Aujourd’hui, Arsenal a dépassé toutes ses attentes et a donné à ses fans beaucoup de raisons de se réjouir. Vainqueurs contre Tottenham, Chelsea, Liverpool et Manchester United, ils ont renoué avec un public qui s’était désintéressé de son équipe. À moins d’un effondrement de proportions épiques d’ici la fin de la saison, ils se sont assurés de participer, à nouveau, à la Ligue des champions pour la première fois depuis 2017 et sont toujours engagés dans la course au titre.
Des Citizens en grande forme
Vainqueurs contre le Bayern Munich le 19 avril passé et donc qualifié en demi-finales de Ligue des champions, Manchester City semble inarrêtable. Les hommes de Pep Guardiola restent sur une série de 15 victoires toutes compétitions confondues et n’ont plus connu de défaite depuis le 5 février dernier (0-1, à Tottenham). Depuis ce revers, les Sky Blues écrasent tout sur leur passage et sont passés en mode machine, à l’image de leur serial buteur, Erling Haaland (32 buts en 28 matchs de Premier League). Ils sont sur une série de 49 buts marqués en 16 matchs et viennent d’enchainer six succès consécutifs. L’équipe aborde donc ce match plein de confiance avec tous ses joueurs clés disponibles. De l’autre côté, Arsenal, n’a certes plus perdu depuis la réception des Cityzens (1-3, le 15 février), mais il n’a pris que 3 points sur 9 lors des trois dernières journées. Une dynamique qui fait croire que le titre pourrait définitivement s’envoler pour les Londoniens.
Face aux journalistes ce mardi, Pep Guardiola s’est exprimé sur les enjeux du match : « Mon équipe arrive à la fin de la saison en sachant que si elle perd des matchs, c’est fini. C’est pourquoi en octobre et en novembre, on ne peut pas avoir ce sentiment. Lorsque nous avons obtenu 100 points (en 2017/18), nous avons commencé la saison comme une finale. Lorsque nous commençons une saison après deux titres consécutifs, nous n’avons pas l’impression d’être en finale. Mais maintenant, j’ai ce sentiment parce que c’est vraiment très proche. Le destin sera entre leurs mains s’ils gagnent, mais si nous gagnons, le destin sera entre nos mains dans les sept matchs qu’il nous reste à jouer. »
Les Gunners peuvent trembler
Embourbé dans une série de trois nuls consécutifs, dont le dernier contre Southampton ce vendredi 21 avril, Arsenal semble mal parti pour ce match. Même s’ils restent leader du championnat, avec 5 points d’avance sur Manchester City, les Gunners sont dans le dur. Ils comptent deux matchs de plus que leur dauphin qu’ils voient débouler à toute vitesse dans leur rétroviseur. De quoi avoir peur au moment de se rendre sur la pelouse de l’Etihad Stadium, où ils ne se sont plus imposés depuis le 7 aout 2016.
Aller chercher les trois points face à ce Manchester City en mode rouleau compresseur paraît presque impossible pour l’équipe londonienne, selon de nombreux observateurs. De plus, avec la blessure de William Saliba, toujours absent, Arsenal apparaît comme fragilisé défensivement et la pression dans la peau du "chassé" semble lui jouer des tours. Dernièrement, les Gunners ne sont plus impitoyables tant offensivement que défensivement. L’équipe multiplie les erreurs facilement évitables qui sont très pénalisantes, comme face à Liverpool et à West Ham (2-2 après avoir rapidement mené 2-0), puis contre les Saints, à l’Emirates.
Mikel Arteta rassure
En conférence de presse ce mardi, Mikel Arteta n’a pourtant pas laissé filtrer la moindre inquiétude. Souriant, calme, il a répondu aux questions des journalistes présents à Colney, au centre d’entraînement d’Arsenal. Questionné sur les chances de l’équipe de remporter le titre qui s’amenuisent, le technicien a livré une réponse limpide : " On savait qu’on devait aller à l’Etihad et que derrière, il y avait cinq matchs très difficiles. Cette rencontre va être très importante, oui, mais est-ce qu’elle va décider de l’issue de la saison ? Non. Si nous gagnons demain soir, nous n’avons pas pour autant gagné le championnat. Cela va influer un peu sur les pourcentages et nos chances de succès, mais avec encore cinq matchs à jouer, ce sera toujours très délicat. Maintenant, nous devons aller à City et nous devons les battre. Si vous voulez être champion, vous devez gagner ces matchs. C’est aussi simple que ça. »
Le scénario redouté par les fans des Canonniers, à savoir s’écrouler après avoir fait la course en tête, semble déjà écrit en Angleterre. Arsenal, qui attend un titre de champion d’Angleterre depuis les Invincibles de 2004, n’a assurément plus le droit à l’erreur s’il veut conserver ses chances de gagner un titre et concrétiser cette saison aussi sensationnelle qu’inattendue. Mais il faudra bien s’armer et être mentalement prêt face à un Manchester City qui a atteint son pic de forme au meilleur moment, avec tous ses joueurs disponibles pour le sprint final, contrairement aux années précédentes.