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28 août 2025
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LA TRAGEDIE DES PARENTS VIOLENTS QUI DETRUISENT LES ENFANTS
Comment l'Etat peut-il être co-responsable de la violence que subie un enfant de la part de son parent? Pourquoi la dignité de l'enfant est supérieure à la prentalité et égale à celle de son parent? Le psychologue cognitiviste Ibrahima GIROUX explique
L’éducation parentale est tout un art que manifestement beaucoup de pères et de mères ne réussissent pas de nos jours contrairement à ceux de l’Afrique d’antan. Meme des personnes très instruites peuvent échouer dans ce domaine. Aussi, des géniteurs ayant potentiellement subi des assauts d’un pervers narcissique dans leur enfance et qui ont grandi dans un environnement familial toxique, peuvent à leur tour, reproduire ce qu’ils ont eux-mêmes subi sur leurs progénitures. Ça devient un cercle vicieux, infernal. C'est pourquoi l'être devrait bien s'y mêler.
Dans cette deuxième partie de notre interview avec Ibrahima Giroux, docteur et chercheur en psychologie cognitive, il analyse les conséquences des violences parentales subies par un enfant surtout, la violence psychologique; moins bruyante, moins insidieuse mais plus dévastatrice pour l’enfant. Ce type de violence peut affecter la santé mentale et compromettre l’épanouissement de l’enfant.
Si au temps de nos ancêtres tout se passait sans encombre en matière d’éducation parentale, ce n’est plus le cas de nos jours. La violence semble bien fréquente de la part de certains éducateurs. Toutefois, le Dr Ibrahima Giroux, précise qu’un parent violent n’est pas forcément méchant. À moins d’être dans un cas de personne psychotique où la violence exercée sur l’enfant peut être jouissive, un parent n’est violent que parce qu’il ne sait pas comment s’y prendre. C’est une sorte de maladresse, faute de programmes d’encadrement mis en place par l’État pour enseigner aux parents l’art de la parentalité.
C’est en cela que le Dr Ibrahima Giroux appelle les Etats africains à repenser à envisager ces programmes pour assister les parents afin que les enfants reçoivent une éducation parentale dans un environnement apaisé, dans l’amour et dans l’estime d’eux-mêmes puisqu’un enfant bien éduqué, épanoui est une ressource humaine précieuse que la nation gagne. Il faut surtout préciser qu’un enfant qui grandit dans un environnement toxique verra ses capacités cognitives hypothéquées. En d’autres termes plus on est épanoui, mieux on apprend et on assimile.
D’ailleurs, Ibrahima Giroux estime que l’État est aussi responsable de la violence que peut subir un enfant de la part d’un de ses géniteurs parce que des programmes devraient être mis en place par le pays pour que la parentalité soit littéralement apprise.
En effet, il ne faut pas s’y méprendre, on n’est pas parent, de facto parce qu’on est père ou mère biologique de quelqu'un étant donné que la parentalité est une vraie compétence et quand on ne sait pas s'y prenrrdre c'est la vie de l'enfant qui est brisée et qui va trainer des séquelles parfois à vie. On apprend à l’être parce qu’il faut savoir éduquer, accompagner, montrer le bon chemin et transmettre de bonnes valeurs à l’enfant.
Les anciennes générations sans avoir été à l’école de Jules Ferry ont eu des précieuses ressources traditionnelles pour bien éduquer les enfants de manière exemplaire, ça ne semble plus être le cas. Aujourd’hui, les intellectuels en Afrique sont les plus incompétents en matière d’éducation parentale comme le disait le Dr Giroux dans la première partie de l’entretien. Trop diplômés, trop incompétents pour être un bon parent.
ARRESTATION IMMINENTE POUR SONKO ?
"L’exécution de la décision de justice se fait sur instruction du ministre de la Justice et, in fine, de la présidence. C’est à eux de décider, mais nous les attendons de pied ferme", assure Abdoulaye Tall, l’un des avocat du leader de Pastef
Jeune Afrique |
Marième Soumaré |
Publication 29/06/2023
La décision de justice par laquelle l’opposant sénégalais a été condamné à deux ans de prison a été diffusée ce mercredi. En principe, il peut désormais être arrêté à tout moment.
C’est à la veille de la célébration de la Tabaski que le document – très attendu – a finalement été divulgué. Le président de la chambre criminelle de Dakar a rendu sa décision dans le cadre du procès de l’opposant Ousmane Sonko dans un document non daté que Jeune Afrique a pu consulter. Poursuivi pour viols mais condamné le 1er juin dernier à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », le maire de Ziguinchor était jusqu’à présent chez lui, à Dakar, sous la garde des forces de sécurité.
Immédiatement après le verdict, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, avait assuré qu’Ousmane Sonko pouvait être arrêté « à tout moment ». « Il faut d’abord que la décision soit disponible, avait-il précisé quinze jours plus tard, alors qu’Ousmane Sonko n’avait toujours pas été arrêté. Une fois que la décision lui est notifiée, lui-même se constitue prisonnier, ou le parquet va le cueillir. »
Vœux de Tabaski
La veille, pour la première fois depuis sa condamnation, l’opposant s’est exprimé publiquement depuis son domicile pour fêter aux Sénégalais une bonne fête de la Tabaski. Il est apparu barbu, interrompu par instant par les bêlements du mouton offert par son guide religieux.
Il a affirmé s’être « reposé » et « rapproché de Dieu » durant ce séjour forcé à son domicile et a eu un mot pour les victimes des violences qui ont éclaté début juin à la suite de sa condamnation. « Certains étaient avec nous, mais par peur ou pour d’autres raisons, ils se sont désengagés. Ça ne doit pas nous empêcher de poursuivre notre chemin », a-t-il ajouté, promettant de « revenir sur ce qui est en train de se tramer » après la Tabaski.
Sera-t-il en mesure de le faire ? Il appartient désormais au parquet de décider du moment de son arrestation. Dans leur arrêt, les juges ordonnent l’exécution provisoire, ce qui signifie que l’appel formé par la plaignante et Ndèye Khady Ndiaye, co-accusée d’Ousmane Sonko, n’est pas suspensif, qu’il s’agisse de la peine de prison ferme, de l’amende de 600 000 F CFA ou des 20 millions de dommages et intérêts à verser solidairement à Adji Sarr.
On le vend à presque chaque coin de rue à Dakar.On le consomme accommodé avec du sel, du sucre ou du piment.Certains ont créé leur propre marque qu'ils promeuvent sur les réseaux sociaux
Dans le tohu-bohu d'un marché dans la banlieue de Dakar, des hommes déchargent trois camions de 60 tonnes qui obstruent la chaussée le temps de livrer leur cargaison de maad, un fruit délicat et recherché.
Sandika, à Pikine, est le plus grand marché aux fruits du Sénégal.Il est le passage obligé du maad, la star du moment.De là, le fruit est redistribué un peu partout dans la capitale et à l'intérieur du pays où hommes et femmes, jeunes et vieux se délectent de sa pulpe jaune juteuse, acidulée et sucrée.
La saison dure quatre mois, de mai à août.Le fruit est fragile et il faut faire vite.Parmi les travailleurs qui triment dans la chaleur autour des camions, certains trient les fruits selon leur état, d'autres en remplissent des paniers, les derniers les déversent en tas à même le sol.
"Le déchargement sera fini avant la fin de la journée", assure Dame Sarr, un des propriétaires de la marchandise.Le jeune commerçant et son oncle ont investi six millions de francs CFA (9.130 euros) dans le chargement.Ils espèrent un bénéfice de 700.000 francs CFA (1.062 euros).
Alentour, le maad est sur presque tous les étals.Le fruit du Saba Senegalensis, dont la coque globuleuse contient des graines enrobées de la chair comestible, pousse sur des lianes sauvages en Afrique de l'Ouest.Le maad est connu sous d'autres noms en Côte d'Ivoire, au Mali ou en Guinée.
- Fruit populaire -
Il est spécialement populaire au Sénégal.On le vend à presque chaque coin de rue à Dakar.On le consomme accommodé avec du sel, du sucre ou du piment.Certains ont créé leur propre marque qu'ils promeuvent sur les réseaux sociaux.Il est une source locale de revenus pour ceux qui le récoltent, le transportent, le revendent ou le transforment.
Le maad est riche en fibres et en vitamines, dit Ndeye Khady Dia, nutritionniste.Elle déconseille d'avaler les noyaux difficiles à digérer et met en garde contre le risque d'étouffement chez les enfants.
Quelques clientes se pressent autour de l'étal de Dame Sarr, seau ou bassine en main."Les clients sont au rendez-vous aujourd'hui et c'est tant mieux pour moi.Si je n'écoule pas toute la marchandise, je serai obligé de casser le prix demain car chaque jour qui passe le maad perd un peu de sa qualité", explique-t-il, assis sous une tente parasol de fortune.
Dame, 28 ans, a séparé sa marchandise entre les plus beaux spécimens, qu'il vend au moins à 4.200 francs CFA (six euros) le seau de 40 fruits, et les autres, qu'il cède à 2.200 francs CFA (3 euros).Le carton de 20 kg, lui, peut coûter de 20.000 à 25.000 francs CFA (30 à 38 euros).
- Investissement risqué -
"Le maad est un investissement à gros risque.Il ne supporte ni le soleil ni la pluie, et son transport est périlleux", avertit Djiby Sandika, délégué de marché et vendeur."Il profite plus aux petits revendeurs qui font de gros bénéfices", assure Dame Sarr.
Le maad sénégalais vient de Casamance (sud), où il se développe sur des lianes qui s'enroulent autour de grands arbres de forêts denses et qui servent de repaires aux serpents.La cueillette est libre, et se fait à la main ou à l'aide de longs bâtons.
Selon l'ONG Économie, territoire, développement et service (ETDS), qui réunit 55 groupements de femmes pour la valorisation des produits locaux, près de 1.500 tonnes de maad sont récoltées chaque année dans les régions de Ziguinchor, Kédougou et Kolda.Cette quantité ne représente que 30% du potentiel en raison de l'inaccessibilité de certaines zones, assure Mariama Diémé, chargé du projet de labellisation du maad de Casamance.
Ces femmes achètent puis transforment le fruit en confiture, jus ou sirop.Une partie de la production est exportée.
Interrogée au téléphone par l'AFP, Fatou Binetou Ndour, Sénégalaise résidant à Paris, dit acheter le pot de 300 grammes 25 euros auprès d'un vendeur sur Instagram.
La ressource, cependant, est menacée, avertit Mme Diémé, en raison d'une "surexploitation", et de "nombreux feux de brousse" en Casamance.
L'IMAM DE LA MOSQUÉE OMARIENNE SERMONNE LES JEUNES
Thierno Seydou Nourou Tall a lancé un appel aux jeunes leur demandant « de ne pas suivre ceux qui les incitent aux pillages et à ces actes non citoyens ».
Présidant la prière de la Tabaski, l’imam Ratib Thierno Seydou Nourou Tall de la communauté Omarienne a lui aussi insisté, dans son sermon, sur l’instauration de la paix au Sénégal.
« La religion recommande le sacrifice. Faire de l’aumône est une recommandation divine. La Tabaski se déroule sur trois jours durant lesquels tout musulman peut immoler son bélier », a-t-il d’emblée rappelé.
Revenant, en outre, sur l’actualité, il a déploré les scènes de violences et de pillages des dernières semaines.
« L’Islam interdit les pillages et les vols quel que soit le propriétaire du bien pillé. Malheureusement, les Sénégalais sont devenus sanguinaires. C’est ce qui me déplaît dans ce qui s’est passé durant les manifestations », a ajouté le religieux.
L’imam a donc appelé les jeunes « à la retenue et à la responsabilité citoyenne ». Car, a-t-il poursuivi, « tous ces pillages et biens saccagés appartiennent au public et aux biens privés ».
Thierno Seydou Nourou Tall a, à cet effet, lancé un appel aux jeunes leur demandant « de ne pas suivre ceux qui les incitent aux pillages et à ces actes non citoyens ».
Il a, enfin, proposé un dialogue annuel. « Tous les ans, les forces vives de la nation doivent discuter des difficultés de ce pays. Des solutions structurelles sortiront des échanges », conclura l’imam.
PAR Farid Bathily
LES FOOTBALLEURS AFRICAINS QUI ANIMENT LE MARCHÉ DES TRANSFERTS ESTIVAUX
Le marché des transferts est en plein essor en Europe et au-delà. Voici les principaux acteurs africains impliqués...
La période est privilégiée pour les clubs de football qui souhaitent se renforcer, et le marché des transferts est en plein essor en Europe et au-delà.
Voici les principaux acteurs africains impliqués...
Victor Osimhen, le moment du grand saut ?
Premier Africain à être désigné meilleur buteur du championnat italien de Serie A (26 buts en 32 matchs), le Nigérian de Naples est très courtisé. Des clubs tels que Chelsea, Manchester United, le Bayern Munich et le Real Madrid, tous à la recherche d'un attaquant, le suivent de près.
Le joueur, âgé de 24 ans et ayant réalisé sa meilleure saison dans l'élite, ne serait pas opposé à un changement de club pour confirmer son niveau au plus haut niveau. Cependant, le sortir de Naples ne sera pas facile. Il faudrait en effet au moins 150 millions d'euros pour convaincre le président du club, Aurelio De Laurentiis, de renoncer à son principal atout offensif.
André Onana, un destin fabuleux
Le gardien de but de l'Inter Milan est sur les tablettes de Manchester United, prêt à en faire son gardien numéro un. Son club, actuellement en difficulté financière, ne le retiendra pas s'il trouve une offre satisfaisante.
L'international camerounais, dont les sorties de balle et l'habileté dans les cages ont impressionné le monde lors de la dernière saison de la Ligue des champions, est destiné à accomplir de grandes choses. Pour cet ancien membre de l'académie Eto'o, suspendu entre février et novembre 2021 pour violation du règlement antidopage, viser plus haut que l'Inter serait un retournement du destin impressionnant.
Riyad Mahrez, pour une opportunité en or ?
À 32 ans et après avoir tout remporté en club, le Ballon d'or africain 2016 peut légitimement prétendre à une vie moins exigeante sur le plan footballistique. Des clubs d'Arabie saoudite, dont Al-Ahli, rêvent justement d'en faire l'une de leurs principales attractions, avec une offre salariale importante.
Cependant, Manchester City n'a pas l'intention de brader son ailier virevoltant, l'un des acteurs majeurs de son triplé historique la saison dernière. D'autant plus qu'il lui reste encore deux ans de contrat au club.
Seko Fofana, l'appel du Moyen-Orient
Certains le destinaient à l'un des plus grands clubs européens après sa saison historique avec le RC Lens, vice-champion de France derrière le PSG. Mais le capitaine des Sang et Or semble avoir d'autres projets.
Son club a confirmé, le mardi 27 juin 2023, des discussions en cours entre le joueur ivoirien et Al-Nassr en Arabie saoudite, où évolue notamment un certain Cristiano Ronaldo, dans le cadre d'un transfert. Cette perspective suscite des réactions sur la toile, déçue de voir un joueur de seulement 28 ans rejoindre une destination aussi peu compétitive.
OUSMANE SONKO VA-T-IL ÊTRE ARRÊTÉ ?
En ce jour de la Tabaski au Sénégal, c’est la question qui taraude les partisans de l’opposant ainsi qu’une bonne partie de la presse
En effet, pointe le site d’information Senego, « le juge a rendu hier soir sa décision suite à la condamnation (le 1ᵉʳ juin) d’Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet beauty, pour corruption de la jeunesse. La peine prononcée, deux ans de prison ferme, est donc exécutable. »
« Pour rappel, précise Seneweb, le ministre de la Justice avait déclaré il y a 15 jours qu’Ousmane Sonko ne pouvait pas être arrêté tant que le juge n’avait pas rendu la décision judiciaire. 'Une fois que la décision lui est notifiée, précisait-il, lui-même se constitue prisonnier, ou bien le parquet va le cueillir. »
D’où cette question, pointe DakarActu, « Ousmane Sonko sera-t-il arrêté dans les heures qui vont suivre, au moment où la communauté musulmane célèbre la Tabaski. Nous ne tarderons pas à le savoir… »
Le parquet va décider…
« Arrestation imminente pour Ousmane Sonko ? », s’interroge en écho Jeune Afrique. Hier, « pour la première fois depuis sa condamnation, l’opposant s’est exprimé publiquement depuis son domicile pour souhaiter aux Sénégalais une bonne fête de la Tabaski. Il est apparu barbu, interrompu par instant par les bêlements du mouton offert par son guide religieux. Il a affirmé s’être 'reposé' et 'rapproché de Dieu' durant ce séjour forcé à son domicile et a eu un mot pour les victimes des violences qui ont éclaté début juin à la suite de sa condamnation. 'Certains étaient avec nous, mais par peur ou pour d’autres raisons, ils se sont désengagés. Ça ne doit pas nous empêcher de poursuivre notre chemin', a-t-il ajouté, promettant de 'revenir sur ce qui est en train de se tramer' après la Tabaski. Sera-t-il en mesure de le faire ? », s’interroge Jeune Afrique. « Il appartient désormais au parquet de décider du moment de son arrestation. »
De pied ferme…
Commentaire d’Abdoulaye Tall, l’un des avocats d’Ousmane Sonko, interrogé par le site panafricain, « l’exécution de la peine se fait sur instruction du ministre de la Justice et, in fine, de la présidence. C’est à eux de décider, mais nous les attendons de pied ferme. »
L'IMAM SERIGNE CHEIKH BABA NDIONGUE INSISTE SUR L'ÉDUCATION ET LA FORMATION DES JEUNES
Les jeunes sont l’avenir du Sénégal, a rappelé Serigne Cheikh Ndiongue. C’est pourquoi, ‘’ils doivent être formés aux valeurs de respect des parents, des autorités religieuses, administratives, coutumières et des institutions’’, a insisté le marabout
L’Imam ratib de la grande mosquée de Mbodjiène, Serigne Cheikh Baba Ndiongue, a insisté, jeudi, dans son sermon de la prière de l’Aïd el Kébir, sur l’éducation et la formation des jeunes.
‘’Les jeunes doivent être éduqués et formés selon des valeurs et des vertus », suivant les enseignements du prophète Muhammad (Paix et Salut sur Lui), a dit l’Imam devant le préfet de Podor Matar Diop, l’adjoint au maire de Podor Assane Yaba Mbodji, le commandant de la compagnie de Gendarmerie capitaine Abdoulaye Bâ, entre autres personnalités ayant pris part à la prière des deux rakkas.
Les jeunes sont l’avenir du Sénégal, a rappelé Serigne Cheikh Ndiongue. C’est pourquoi, ‘’ils doivent être formés aux valeurs de respect des parents, des autorités religieuses, administratives, coutumières et des institutions’’, a insisté le marabout avant de les inviter à »ne jamais s’adonner aux stupéfiants, à la drogue, au vol, au mensonge ».
Le comportement de jeunes ‘’imprégnés des valeurs de civisme, de paix’’ peut aider fortement ‘’notre communauté à vivre dans la paix et la stabilité’’, a dit le chef religieux.
SERIGNE MOUNTAKHA MBACKE RAPPELLE L'IMPORTANCE DE VEILLER À LA SACRALITÉ DE TOUBA
Selon le Khalife, »chaque habitant de cette ville doit avoir un comportement modèle en phase avec les enseignements du fondateur du mouridisme (…). »
Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a insisté, jeudi, sur l’importance et la nécessité de veiller au respect strict de la sacralité de la cité religieuse de Touba, invitant ainsi les jeunes à avoir un comportement modèle.
‘’C’est une bénédiction d’appartenir à la communauté mouride. Nous avons tous admiré le Cheikh Ahmadou Bamba. C’est pourquoi, nous devons veiller au respect de la sacralité de sa ville qu’est Touba », a-t-il déclaré en marge de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski.
La prière a été dirigée à la grande mosquée de Touba par l’imam Serigne Fallou Mbacké ibn Serigne Abdou Khadr Mbacké, en présence du préfet du département de Mbacké et de plusieurs autres autorités religieuses, administratives et locales.
Selon le Khalife, »chaque habitant de cette ville doit avoir un comportement modèle en phase avec les enseignements du fondateur du mouridisme (…). »
»Respecter la sacralité de cette ville est un pilier important du mouridisme. Et les jeunes doivent occuper le premier rang quand il s’agit de veiller au respect des règles érigées car cela ne sera que bénéfique pour eux’’, a ainsi martelé le patriarche de Darou Minane.
Ainsi, il a invité les parents à davantage veiller à l’éducation de leurs enfants en leur inculquant, dès le bas âge, les valeurs intrinsèques de l’Islam et et de la confrérie mouride.
L'IMAM RATIB DE LA GRANDE MOSQUÉE DE DAKAR APPELLE AU RESPECT DES PARENTS
‘’L’enfant ne doit jamais élever la voix devant ses parents. Il doit prendre soin d’eux et être à leur disposition », a-t-il dit, en faisant référence à l’histoire du sacrifice d’Abraham, à l’origine de la célébration de l’Aïd el Kébir
L’imam Ratib de la grande mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Moussa Samb a invité, jeudi, les enfants au respect des parents, dans son sermon de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski.
‘’L’enfant ne doit jamais élever la voix devant ses parents. Il doit prendre soin d’eux et être à leur disposition », a-t-il dit, en faisant référence à l’histoire du sacrifice d’Abraham, à l’origine de la célébration de l’Aïd el Kébir.
L’Aïd el Kébir communément appelé Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.
Selon l’imam, »le fils a encouragé le père à suivre les recommandations de Dieu ».
L’enfant a une dette envers ses parents car, ‘’depuis la naissance, ils prennent toujours soin de lui et se battent pour son avenir ».
Dans son sermon, l’imam Ratib de la grande mosquée de Dakar a également appelé à l’entraide et à la solidarité. »Les croyants doivent s’aimer et s’entraider. (…). Nous sommes des musulmans. Si nous nous faisons mutuellement confiance, si nous tenons à notre religion, en s’aimant, en se faisant confiance, en s’aidant mutuellement, on ira toujours de l’avant », a-t-il soutenu.
El Hadj Alioune Moussa Samb a appelé à l’apaisement du climat social »qui est un devoir de chacun d’entre nous ».
»C’est nous qui devons mériter la paix en la cultivant’’, a-t-il fait savoir. Pour le religieux, c’est »une une nécessité pour le Sénégal de vivre dans la cohésion ».
LE GOUVERNEMENT VA ORGANISER DES ÉLECTIONS INCLUSIVES ET TRANSPARENTES
Le Premier ministre Amadou Ba a fait part, jeudi, de la volonté du gouvernement d’organiser »des élections transparentes, inclusives et paisibles » en 2024 en mettant en oeuvre les conclusions et recommandations issues du dialogue national
Le Premier ministre Amadou Ba a fait part, jeudi, de la volonté du gouvernement d’organiser »des élections transparentes, inclusives et paisibles » en 2024 en mettant en oeuvre les conclusions et recommandations issues du dialogue national.
»Le président de la République a demandé au gouvernement de préparer et de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les textes de loi nécessaires à la mise en œuvre des points de convergence pour que notre pays s’achemine dans l’intérêt national vers des élections transparentes, inclusives et paisibles », a dit M. Ba.
Il s’exprimait à la fin de la prière de la fête de Tabaski à la grande mosquée de Dakar où il représentait le chef de l’Etat absent du territoire pour les besoins du pèlerinage à La Mecque.
Amadou Ba était entouré de Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, et d’Alioune Ndoye, le ministre de l’Environnement et du développement durable et de la transition écologique
Selon lui, les conclusions et recommandations importantes formulées lors du dialogue national constituent la base d’un consensus au sein de la classe politique, la société civile, etc.
Il a annoncé que le président de la République recevra dans les prochains jours les acteurs économiques.
‘’Le dialogue national n’est pas que politique. Il intègre l’ensemble des autres segments tels que l’économie, l’environnement, les ressources naturelles, le sport, la Culture, etc’’, a souligné le PM.
Amadou Ba a assuré que ‘’les conclusions issues de ce dialogue national feront l’objet d’un examen et d’une mise en œuvre diligents’’.