Macky Sall s’est félicité vendredi du retour définitif de neuf Tirailleurs sénégalais et de la possibilité qui leur est offerte de percevoir leur pension de retraite sans être contraints de séjourner au moins six mois par an en France
Le président de la République, Macky Sall, s’est félicité vendredi du retour définitif dans leurs familles respectives de neuf Tirailleurs sénégalais et de la possibilité qui leur est offerte de continuer à percevoir l’intégralité de leur pension de retraite sans être contraints de séjourner au moins six mois par an en France, considérant que c’est la réparation d’une injustice longtemps infligée aux anciens combattants.
"Après avoir servi dans l’armée française durant la guerre en Indochine et en Algérie, les neuf Tirailleurs, aujourd’hui âgés entre 85 et 96 ans, étaient jusqu’ici contraints de vivre en France au moins six mois dans l’année pour bénéficier de leur pension de retraite dans son intégralité", a rappelé Macky Sall en recevant ces derniers au palais de la République.
Les ministres en charge respectivement des Affaires étrangères et des Forces armées, Aissata Tall Sall et Sidiki Kaba, ont pris part à la rencontre.
La cérémonie de réception a eu lieu en présence également des familles de ces anciens combattants, de la hiérarchie militaire et de l’ambassadeur de France au Sénégal, Phillipe Lalliot.
Le terme »Tirailleurs sénégalais » fait référence à ce régiment instauré par le gouverneur Louis Faidherbe en 1852 pour incorporer des soldats issus des territoires des anciennes colonies françaises d’Afrique dans l’armée de la métropole.
Ces neufs anciens combattants issus de la dernière génération du régiment de Tirailleurs dissout en 1960, sont Yoro Diaw, Oumar Diémé, Maciré Sy, Mor Diop, Gorgui Mbodji, Younboussa Sonko, Daouda Faye Badji, Ousmane Sagna et Ndongo Dieng.
Ils ont tous été élevés au grade de la dignité de grand officier de l’Ordre national du Lion. Colonel de la gendarmerie, Gorgui Dieng, qui a plafonné les distinctions nationales, a été lui élevé dans la dignité de grand-croix de l’Ordre national du Lion.
»Au nom de la nation, j’ai tenu à vous élever au grade de la dignité de grand officier de l’Ordre national du Lion pour vous célébrer et récompenser votre sacrifice pour le Sénégal et la France », a dit le chef de l’Etat.
Selon Macky Sall, »ces anciens combattant, bien qu’honorés par la France, méritent tous les honneurs chez eux avec la dignité ».
Le président de la République a insisté sur la réparation d’une »série d’injustices », en rappelant notamment »les pensions inégales » en fonction des nationalités et de la couleur de la peau et »l’impossibilité » pour les Tirailleurs sénégalais de »commander des troupes non indigènes ».
Macky Sall qui a rendu hommage aux neuf anciens combattants a parlé d’un »devoir de mémoire » en faisant allusion aux morts durant les guerres en Algérie et en Indochine et le massacre de Tirailleurs au camp de Thiaroye, à Dakar.
Le chef de l’Etat a rappelé les contributions des Tirailleurs sénégalais dans les grandes guerres pour la libération de la France, en citant des propos du général de Gaule, qui relevait que »l’Afrique fut le refuge de notre honneur et de notre indépendance ».
»Nous sommes fiers de vous, chers anciens », a dit le président de la République en leur souhaitant ses meilleurs vœux de santé et de bien-être.
Les anciens combattants rappellent à la France sa dette due l’Afrique
La démarche lente avec sa canne qui le sert d’appui, la poitrine bien garnie de décorations, Yoro Diaw garde encore la mémoire vive quand il s’agit de rappeler à l’assistance ses années passées en Indochine (1951-1955) et en Algérie (1958-1960) pour combattre dans les rangs de l’armée française.
Né en 1928 à Dagana (nord du Sénégal), Yoro Diaw, dont la famille a longtemps servi dans l’administration coloniale, a rappelé qu’il avait été incorporé en 1950.
»Le diom (honneur) a toujours été dans nos veines, partout où nous nous trouvons », a dit l’ancien combattant, reversé dans l’armée sénégalaise naissante en 1960 après sa démission de l’armée française la même année.
De 1960 à 1969, il a été formateur à Dakar-Bango avant son détachement à l’Ecole des sous-officiers de Kaolack, s’est-il souvenu.
Evoquant son dernier entretien avec le président français Emmanuel macron, le 14 avril dernier, Yoro Diaw a insisté sur la dette que la France doit à ses anciennes colonies qui ont participé aux guerres de libération.
Il a toutefois reconnu que le Sénégal doit à la France ses premières écoles de formation d’infirmiers et d’enseignants.
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AU SOIR DE LEUR VIE, NEUF TIRAILLEURS ENFIN DE RETOUR AU SÉNÉGAL
Neuf tirailleurs très âgés, qui ont combattu pour la France notamment en Indochine et en Algérie, sont arrivés vendredi au Sénégal pour finir sereinement leur vie, après une longue bataille avec l'administration française
Lorsque le premier d'entre eux a franchi les portes de l'avion à l'aéroport Blaise Diagne, installé dans son fauteuil roulant, la barbe toute blanche, vêtu d'un boubou traditionnel marron, les familles et anciens combattants ont lancé les premiers applaudissements.
L'heure des retrouvailles avait sonné.Certains souriaient, d'autres pleuraient, tous marqués par l'émotion de rentrer au crépuscule de leur vie dans leur pays d'origine.
Un moment rendu possible grâce à une mesure dérogatoire décidée par le gouvernement français, qui leur permet de vivre en permanence au Sénégal sans perdre leur allocation minimum vieillesse de 950 euros par mois.
"Très heureux de retrouver ma famille, mes frères, mes enfants", a déclaré en arrivant Oumar Diémé, 91 ans.
Quelques minutes avant, son frère Sidi le présentait à l'AFP comme "le patriarche", "le baobab de la famille", qui leur manquait énormément.Ses proches lui ont préparé pour son retour un mafé, son plat préféré.
"La mesure est peut-être arrivée un peu tard, mais aujourd'hui le sentiment qui domine c'est la joie", a-t-il confié, disant que son seul regret est que son aîné "ne pourra pas bénéficier du même plateau médical qu'en France".
Les neuf tirailleurs ont ensuite été reçus au palais présidentiel par le président Macky Sall, qui les a décorés.
- "Injustice réparée" -
"Nous célébrons aujourd'hui une injustice réparée.Vous pouvez enfin vivre chez vous, en famille et en percevant l'intégralité de vos pensions", a déclaré le président Sall.
"Cette cérémonie est un exercice de mémoire en reconnaissance des sacrifices.C'est aussi un rappel de la longue série des injustices contre les tirailleurs qui ont été de tous les combats", a-t-il ajouté.
"Tous les tirailleurs sénégalais ont donné entière satisfaction à la France.C'est une dette que la France nous a payée", a réagi Yoro Diao, leur porte-parole.
Tous élégants en impeccables costumes ou en tuniques traditionnelles, portant avec prestance leurs médailles militaires, ces tirailleurs sénégalais avaient quitté à l'aube leurs studios de 15 mètres carrés dans un foyer à Bondy, en région parisienne, où ils vivaient depuis des années.
"Vive nos pères !", "Vive la France et le Sénégal !", a-t-on entendu fuser lors des moments émouvants de photos de groupe ou d'échanges avec la secrétaire d'Etat française aux Anciens combattants et à la Mémoire, Patricia Mirallès, avant leur départ."Vous allez nous manquer!mais la famille vous attend là-bas...", leur a lancé la secrétaire d'Etat, émue.
"Je suis très content de rentrer au Sénégal et de continuer à bénéficier des droits que j'avais en France; depuis 25 ou 20 ans, c'était dur pour nos proches de faire la navette, et pour notre âge aussi...", a dit à l'AFP N'Dongo Dieng, 87 ans, portant ses médailles militaires sur une tunique moutarde.
Cela arrive "tardivement", car "beaucoup de camarades sont morts avant de bénéficier de cette mesure...", a déploré l'ancien combattant.
Une aide exceptionnelle finance aussi leur déménagement, leur vol retour et leur réinstallation.
- "Soulagement" -
"Je suis extrêmement émue", a confié à l'AFP avant de prendre l'avion Aïssata Seck, présidente de l'Association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais.
Petite-fille d'un tirailleur, elle a été la cheville ouvrière qui depuis 10 ans a travaillé à leur reconnaissance, jusqu'à la décision du président français Emmanuel Macron début 2023 d'annoncer cette mesure dérogatoire pour leur allocation.
"Le fait qu'ils puissent enfin rentrer chez eux, c'est un vrai soulagement et c'est l'aboutissement d'un très long combat" pour qu'ils aient "une fin de vie digne", selon Mme Seck, qui estime que l'Etat français "a fait ce qu'il fallait".
Pour Claire Miot, maîtresse de conférence en histoire à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence (France), "c'est une reconnaissance de leurs sacrifices au service de la France qui est extrêmement tardive car ce sont des hommes qui ont 90 ans".
Le corps français des "Tirailleurs sénégalais", créé sous le Second Empire (1852-1870) et dissous dans les années 1960, rassemblait des militaires des anciennes colonies d'Afrique. Le terme a fini par désigner l'ensemble des soldats d'Afrique qui se battaient sous le drapeau français.
Après les départs de vendredi, il reste encore en France 28 tirailleurs - tous d'origine sénégalaise -, dont plusieurs sont susceptibles de bientôt rentrer définitivement.
Engagé volontaire dans l'armée française par tradition familiale, Yoro Diao, 95 ans, Légion d'honneur à la boutonnière, veut "se reposer" à Kaolack, dans le centre du Sénégal.
"C'est un jour très important pour nous, et mémorable!", a-t-il confié à l'AFP avant de monter dans l'avion."Nos enfants et nos petits-enfants s'en rappelleront toujours...que papy est, ce jour-là, revenu de France très content".
PROCES SONKO-ADJI SARR, LA PARTIE CIVILE JUBILE
L’ex-masseuse et accusatrice de l’opposant Ousmane Sonko a fait une apparition très remarquée sur les réseaux sociaux. Elle s’affiche très pimpante à l’annonce de la date du procès de l’affaire Sweet Beauté, fixée au 16 mai prochain.
L’ex-masseuse et accusatrice de l’opposant Ousmane Sonko a fait une apparition très remarquée sur les réseaux sociaux. Elle s’affiche très pimpante à l’annonce de la date du procès de l’affaire Sweet Beauté, fixée au 16 mai prochain. C’est l’information de la soirée de ce vendredi 28 avril 2023.
Est-ce une façon pour elle d’afficher sa détermination ? Un de ses avocats, Me El Hadji Diouf, le confirme. La robe noire, contactée par Emedia, insiste aussi sur le soulagement qui anime sa cliente. “Elle était pressée. L’attente a été longue et pénible. Aujourd’hui, elle est soulagée”, confie le conseil.
Le 2 février 2021, Adji Sarr porte plainte contre Ousmane Sonko pour « viols répétés et menaces de mort » auprès du commandant de la Section de recherche (Sr) de la gendarmerie de Colobane, à Dakar. La jeune femme accuse le député de l’avoir « contrainte à avoir des rapports sexuels avec lui » à la fin de séances de massage pratiquées dans le salon Sweet Beauté Spa, où elle était alors employée.
En face, le leader de Pastef/Les Patriotes, arrivé troisième à l’élection présidentielle 2019, avec 15 % des voix, derrière Idrissa Seck (Rewmi) et le président sortant (réélu) Macky Sall, dénonce un complot ourdi pour ternir son image et l’écarter des prochaines joutes électorales.
Ousmane Sonko et Adji Sarr se feront face devant les Chambres criminelles.
AFFAIRE SONKO-ADJI, UNE NOUVELLE DATE DE VERITE FIXEE
L’affaire Ousmane Sonko / Adji Sarr, qui tient en haleine tout un pays depuis plus de deux ans connaîtra très bientôt des développements de taille. En effet, selon des informations exclusives de Emedia, l’affaire a été retenue à la date du 16 mai prochain
L’affaire Ousmane Sonko / Adji Sarr, qui tient en haleine tout un pays depuis plus de deux ans connaîtra très bientôt des développements de taille ! En effet, selon des informations exclusives de Emedia, l’affaire a été retenue à la date du 16 mai prochain ! Soit exactement huit jours après le procès en Appel pour diffamation concernant toujours Ousmane Sonko, au ministre Mame Mbaye Niang.
Le leader de PASTEF est poursuivi pour viol et menace de mort par la jeune masseuse, Adji Sarr. L’affaire sera jugée en chambre criminelle, plus de deux ans après la plainte de la masseuse qui travaillait au salon de massage Sweet Beauté.
Pour rappel, le 5 février 2021, le journal Les Échos révélait une plainte pour viol et menaces de mort d’une jeune masseuse contre le leader de l’opposition. Les faits, selon la plaignante, se seraient déroulé dans son lieu de travail, un salon de massage situé au quartier Sacré-Cœur, à Dakar. L’homme politique a toujours nié les faits et dénoncé un complot dont il ferait l’objet, de la part de hauts responsables de l’Etat, dont notamment Mamour Diallo, actuel Directeur général de l’ONAS.
LE RENDEZ-VOUS DE LA CUISINE SÉRÈRE
Le public qui effectuera le déplacement au Théâtre national Daniel Sorano le 10 juin va savourer le bon goût de l’art culinaire sérère. Ce sera à l’occasion d’une soirée gastronomique initiée par Iyane Familily, pour promouvoir une alimentation saine.
Le public qui effectuera le déplacement au Théâtre national Daniel Sorano le 10 juin va savourer le bon goût de l’art culinaire sérère. Ce sera à l’occasion d’une soirée gastronomique initiée par Iyane Familily, une manière de promouvoir une alimentation saine.
La cuisine sénégalaise et plus particulièrement celle Sérère sera à l’honneur lors d’une soirée gastronomique pour promouvoir une alimentation saine, renseigne un communiqué. L’évènement est prévu le 10 juin prochain au Théâtre national Daniel Sorano à l’initiative de Iyane Family. C’est une manière pour l’initiateur de célébrer la richesse culinaire des Sérères et sensibiliser le public à l’importance d’une alimentation saine. La source informe que la soirée sera animée par des Sénégalaises qui proposeront un menu exclusif mettant en valeur les plats les plus emblématiques en terre sérère. « Les convives pourront savourer des plats traditionnels tels que le thiéré bassé, le thiéré Mboum, le Niéleng bassé, le Ngourbane, le laakhe et d’autres délices sénégalais, le tout réalisé avec des ingrédients frais et locaux », détaille le document. Une manière de mettre de l’eau à la bouche à leurs parents peuls.
Il est annoncé également, en plus de la gastronomie, que la soirée sera agrémentée de prestations musicales de Oussou Ndiol Faye et de Bara Diouf de Diofior pour créer une ambiance festive et conviviale. L’objectif de la soirée est de promouvoir la cuisine locale et de sensibiliser le public à l’importance d’une alimentation saine en utilisant des ingrédients frais et locaux. Iyane Family est engagé dans la lutte contre la mauvaise alimentation. Avec cette soirée gastronomique, il souhaite encourager les Sénégalais à se reconnecter avec leur culture culinaire à et s’inscrire dans une démarche de réconciliation avec une alimentation de qualité. « Iyane Family est fier d’accueillir cette soirée gastronomique pour célébrer la cuisine sérère et sensibiliser le public à une alimentation saine et équilibrée », insiste le document.
Cette soirée sera aussi l’occasion pour promouvoir la destination Ndiaganiao avec une projection de film qui va permettre d’aller à la découverte de sites assez représentatifs du pays sérère dans le Ndiaganiao comme : Sambardi,Mbinène Ounakhe, Né Guityr, Mboudaye Nggarame et Mboudaye Ngokole.
COUMBA GAWLO SECK SUR SCÈNE AU MUSÉE DES CIVILISATIONS LE 13 MAI
Après de longs mois d’absence, Coumba Gawlo Seck fait son come-back. Sa cellule de communication annonce son « grand » retour avec « faste », comme elle l’avait promis à ses fans.
Après de longs mois d’absence, Coumba Gawlo Seck fait son come-back. Sa cellule de communication annonce son « grand » retour avec « faste », comme elle l’avait promis à ses fans. La chanteuse compte animer une soirée au Musée des civilisations noires, le 13 mai prochain. Un retour tant attendu et souhaité par les inconditionnels de la diva, mais également des mélomanes qui ont hâte d’écouter encore les envolées et les mélopées de la Gawlo. Bien qu’étant toujours en convalescence, la diva à la voix d’or réserve de bonnes surprises au public au cours de ce concert qui sera un moment de retrouvailles et de communion.
L’auteure de « Siiyo », à travers un post sur sa page Facebook, a réitéré ses « sincères remerciements pour l’affection » que ses fans ne cessent de lui porter. « Puisse Dieu vous le rendre au centuple ! C’est aussi grâce à vos prières et autres témoignages d’affection, la foi et la détermination renforcées, que j’ai pu traverser cette épreuve qui m’a contrainte à un retrait provisoire de la scène musicale », a-t- elle écrit.
« Je me sens beaucoup mieux aujourd’hui et j’en rends grâce à Dieu, a ajouté la chanteuse. Bien qu’étant présentement en convalescence, je vous convie au concert marquant mon retour sur scène, le samedi 13 mai prochain, à partir de 21h, au Musée des civilisations noires de Dakar ».
Selon des indiscrétions, l’artiste se donne à fond pour satisfaire le public qui va certainement se déplacer en masse le jour-J. Mieux, en prélude à ce « grand concert », Coumba Gawlo Seck vient de sortir une toute nouvelle vidéo de la chanson « Khasseniya » de son dernier album « Terrou war ».