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23 juin 2025
PAR FARID BATHILY
POLÉMIQUE EN ÉGYPTE : SUR NETFLIX, CLÉOPÂTRE EST NOIRE
Netflix a provoqué l’ire des autorités égyptiennes pour avoir dépeint, dans une fiction à paraître le 10 mai 2023 sur sa plateforme, la dernière pharaonne à travers un personnage à la peau foncée
Cléopâtre était-elle noire ? La question enflamme l’opinion depuis le 12 avril 2023 et le dévoilement par Netflix de la bande-annonce d’une série documentaire évoquant ce personnage central de l’Égypte antique.
L’œuvre baptisée "Queen Cleopatra" (La reine Cléopâtre en français) et produite par Jada Pinkett Smith est accusée de falsification historique, notamment en Égypte. Les autorités du pays maghrébin sont en effet scandalisées de voir une de ses figures emblématiques illustrée à l’écran par un personnage à la peau noire, en l’occurrence l’actrice britannique Adele James.
Affaire d’État
Le débat a viré à l'affaire d’État, engendrant des prises de position catégoriques de la part de plusieurs personnalités égyptiennes. Le ministère des Antiquités a déclaré le 27 avril 2023, dans un communiqué avec force détails sur les origines de la dernière pharaonne, que cette dernière avait la peau blanche.
"Les bas-reliefs et les statues de la reine Cléopâtre en sont la meilleure preuve", tranche le texte. Même tonalité de part de l’égyptologue et archéologue Zahi Hawass qui s’est également fendu d’un long exposé sur Facebook.
"Cléopâtre était grecque et semblable aux reines et aux princesses de Macédoine. Je ne suis pas du tout anti-Noir, mais c’est de mon devoir d’énoncer les faits", a-t-il indiqué sur le réseau social.
Un débat sans fin ?
Une pétition appelant à la suppression du documentaire a même recueilli des dizaines de milliers de signatures avant d’être retirée de la toile. La députée Saboura al-Sayyed en a profité pour demander, une nouvelle fois, l’interdiction de Netflix dans le pays. Il faut dire que le géant du streaming n’y a pas bonne presse.
La polémique témoigne de la difficulté à évoquer l’apparence physique de la dernière reine d’Égypte sans risquer de heurter les susceptibilités. Cette femme de la dynastie lagide a ainsi été dépeinte sous différents traits au fil des années, au cinéma ou sur des pièces de monnaie. Avec, en toile de fond, ce qui parait aux yeux de certains comme une tentative d’appropriation de la part des auteurs desdites représentations.
La réalisatrice de Queen Cleopatra, Tina Gharavi, déclare à cet effet dans les colonnes du magazine Variety que l’incarnation de Cléopâtre par une actrice noire relevait d’un "acte politique". "Cléopâtre est-elle noire ? Nous ne savons pas vraiment. Mais nous devons discuter de notre rapport à la couleur de peau", a-t-elle affirmé, invitant à explorer "nos figures historiques sans craindre de les représenter avec complexité".
Les controverses sur la couleur de la peau et la fidélité historique ne se limitent pas aux Noirs et aux Blancs. Selon le Washington Post, "Mémoires d'une Geisha", un film de 2005 censé se dérouler dans le Japon d'antan, a suscité la controverse en Asie. La raison? Deux actrices chinoises ont été choisies pour incarner des personnages japonais. Côté japonais, les critiques étaient offusqués par le fait que des actrices japonaises n'aient pas été choisies pour ces rôles, tandis que du côté chinois, une partie du public s'est indigné de voir des femmes chinoises incarner le rôle de geishas.
LES CHEMINOTS RETRAITÉS RÉCLAMENT DIX MILLIARDS FCFA DE PENSIONS
Les travailleurs des chemins de fer ex-temporaires ont réclamé lundi à Thiès lors d’une activité marquant la fête du travail, la régularisation de leurs pensions de retraite
Les travailleurs des chemins de fer ex-temporaires ont réclamé lundi à Thiès (ouest) lors d’une activité marquant la fête du travail, la régularisation de leurs pensions de retraite par le versement à l’Institution de prévoyance retraite (IPRES) d’arriérés d’un montant global de 10 milliards de FCFA.
Lors d’un sit-in devant la Bourse du travail de Thiès, des membres du bureau de l’entente des retraités ont sollicité la diligence du Chef de l’Etat, suite à la signature d’un protocole d’accord entre l’Etat et les travailleurs des chemins de fer.
»Après 30 à 40 ans de service, au moment où nous devions nous reposer, nous voilà dans la rue en train de réclamer notre dû », a dit Bou Diallo.
Depuis six ans, nous courons derrière cette régularisation, mais nous n’y parvenons et pourtant c’était un protocole d’accord dûment signé entre l’Etat du Sénégal et les travailleurs de la régie des chemins de fer », a-t-il dit.
Il a interpellé le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) Mody Guiro, pour qu’il se saisisse du dossier des cheminots retraités.
Selon lui, l’enveloppe globale des arriérés de retraite dus aux quelque 1.300 cheminots retraités est évaluée à 10 milliards de FCFA.
Les travailleurs demandent que leurs pensions soient régularisées, pour qu’ils puissent percevoir leur »pension normale », amputée d’une partie, en raison d’un versement incomplet des sommes dues par l’Etat à l’IPRES.
»Nous sommes fatigués ! », ont-il lancé en choeur, tenant des pancartes.
Ils ont évoqué les difficultés qu’ils traversent en tant que pères de famille du fait de cette situation.
CE SÉNÉGAL QUE NOUS AIMONS
Lettre de Soutien et de solidarité à l’Imam Samb et à toute la jeunesse tijane malickite du Sénégal à l’occasion de leur rassemblement ce vendredi 28 avril 2023 à la grande mosquée de Dakar.
Lettre de Soutien et de solidarité à l’Imam Samb et à toute la jeunesse tijane malickite du Sénégal à l’occasion de leur rassemblement ce vendredi 28 avril 2023 à la grande mosquée de Dakar
Le Sénégal pourrait être défini comme l’histoire multiséculaire d’un Peuple ayant le même But et partageant assurément la même Foi au Dieu unique et Créateur. Cette devise que j’évoque dans les premières lignes de mon texte, et qui me permet de donner un supplément de sens à mon pays, je voudrais plus que jamais la magnifier. Et pour cause.
Personnellement, je mesure toujours le privilège qui est le mien, d’appartenir au Sénégal, pays de la Teranga, pays de la convivialité et de la cordialité sociale entre chrétiens et musulmans pour parler comme Abdoul Aziz Kébé. Ce pays, ouvert sur le reste du monde tout en étant enraciné dans ses valeurs culturelles propres, je prie et travaille de toute ma force pour qu’il continue d’être ce qu’il a toujours été : une terre de dialogue et de rencontre fraternelle en vue de la paix et du développement.
Assurément, c’est bien sur ces valeurs-de paix, de solidarité, de fraternité- que le Sénégal a bâti son destin et qui fait d’ailleurs sa renommée dans le monde. Comment alors ne pas mettre en exergue, ce Sénégal du respect de la différence religieuse et culturelle qui sont loin d’être source de division ? Bien au contraire, c’est notre unité dans la diversité qui a toujours constitué notre plus grande richesse.
Cette richesse, qui est d’abord le Peuple un et indivisible que nous formons au-delà de nos différences, est ce qui nous a toujours permis de consolider nos acquis démocratiques et notre progrès spirituel aussi et surtout.
Ce Sénégal d’hommes et de femmes conscients de leur appartenance à un Peuple singulier a toujours mis en avant les valeurs de solidarité et de fraternité sus-mentionnées. Dans ce Sénégal, d’hier et d’aujourd’hui, je le souhaite pour demain, nous avons toujours eu du respect pour les Anciens.
En écrivant donc cette lettre à l’Imam Samb et à toute la jeunesse malickite tijane de mon pays, j’ai l’intime conviction de défendre ce Sénégal que nous venons de décrire ci-haut. D’ailleurs, quand je pense à l’amitié qui a existé entre ‘Abdoul Aziz Sy Dabakh et le Cardinal Hyacinthe Thiandoum, je ne peux que me réjouir de perpétuer une tradition héritée de nos Anciens.
C’est la préservation de ce leg si précieux qui m’a poussé à vous adresser cette lettre de soutien et de solidarité, très chers compatriotes de la tarikha tijane et par extension, à tous les hommes de bonne volonté de mon pays. Par cette présente, et fidèle à ce Sénégal de toujours à nous légué par nos Anciens, je voudrais adresser mes chaleureuses et fraternelles pensées ainsi que mes prières ferventes pour et en faveur de l’Imam Samb. Evidemment, nos prières et souhaits de paix s’élargissent à toute la jeunesse malickite du Sénégal en particulier et à tous les sénégalais de manière générale.
Puisse notre cher Sénégal continuer de vivre dans la paix et la stabilité. De cette manière, nous vaincrons tous les discours de haine et de division.
Jumu’ah mubarak wal mukadass
FIEVRE CRIMEE CONGO, LE SENEGAL ENREGISTRE UN PREMIER DECES
Le Sénégal a enregistré un premier décès lié au fièvre hémorragique Crimée Congo. Le patient était pris en charge à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye.
Le Sénégal a enregistré un premier décès lié au fièvre hémorragique Crimée Congo. Le patient était pris en charge à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye.
«Le Sénégal a enregistré un cas humain confirmé de fièvre hémorragique Crimée Congo. Le prélèvement envoyé par l’hôpital Dalal Jam à l’Institut Pasteur de Dakar a été confirmé positif, le malade qui a été hospitalisé est finalement décédé», a souligné un communiqué du ministère de la Santé et de l’Action sociale. «Aucun autre cas n’a été détecté », ont assuré les autorités sanitaires.
La fièvre hémorragique Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques. Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques. La transmission à l’homme se fait par contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés. Elle peut se faire également par contact direct avec du sang ou des fluides corporelles d’une personne contaminée. La transmission est aussi possible par morsure de tiques infectées.
CAN U17, LE SENEGAL S’IMPOSE DEVANT LE CONGO
L’équipe nationale du Sénégal, des moins de 17 ans, s’est imposée ce 30 avril, sous le score d’un but à zéro, devant le Congo, dans le cadre de la 14e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie.
L’équipe nationale du Sénégal, des moins de 17 ans, s’est imposée ce 30 avril, sous le score d’un but à zéro, devant le Congo, dans le cadre de la 14e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie.
Le but de la rencontre a été marqué par Serigne Fallou Diouf, à la 78e mn de jeu. Pour leurs prochaines confrontations les lionceaux feront face à l’Algérie, pays hôte, mardi prochain, à 16 h GMT, suivie de la Somalie vendredi, à 19h GMT.
MULTIPLE PHOTOS
L'INSTANT D'UNE RECONNAISSANCE
L’ambassadeur de France au Sénégal Phillippe Lalliot, a reconnu samedi, l'immense dette que son pays doit aux Tirailleurs sénégalais dont neuf viennent de rentrer définitivement au bercail, après une longue lutte pour la reconnaissance de leurs sacrifices
Dakar, 30 avr (APS) – L’ambassadeur de France au Sénégal, Phillippe Lalliot, a reconnu, samedi, l'immense dette » que son pays doit aux Tirailleurs sénégalais dont neuf viennent de rentrer définitivement au bercail, après une longue lutte pour la reconnaissance de leurs sacrifices.
Il s’exprimait lors d’une réception organisée samedi soir dans les jardins de sa résidence, en l’honneur des neuf anciens combattants en question, âgés entre 96 et 85 ans et issus de la dernière génération du régiment de Tirailleurs dissout en 1960.
Il s’agit de Yoro Diaw, Oumar Diémé, Maciré Sy, Mor Diop, Gorgui Mbodji, Younboussa Sonko, Daouda Faye Badji, Ousmane Sagna et Ndongo Dieng. Le diplomate les a présentés de “héros que le Sénégal et la France ont en partage ».
Ces Tirailleurs étaient contraints de vivre en France au moins six mois dans l’année depuis plus de trente ans pour pouvoir bénéficier, dans son intégralité, de leur pension de retraite de 950 euros, soit quelque 600.000 francs CFA, ces anciens de l’armée française sont rentrés au bercail vendredi, après avoir obtenu en janvier dernier une dérogation leur permettant de percevoir leur dû au Sénégal.
3Vous portez en vous et vous représentez à nos yeux tous ces soldats d’Afrique qui se sont illustrés (…) durant les deux guerres mondiales (…), notamment en Indochine et en Algérie. Notre dette à leur égard, à votre égard est immense à la mesure des sacrifices consentis, a déclaré Philippe Lalliot.
« Nous mesurons ce que nous vous devons, je veux vous assurer que nous nous tiendrons à vos côtés comme vous l’avez été aux côtés des nôtres », a-t-il ajouté, avant de saluer la mémoire de « tous ces soldats », de leurs aînés disparus et de leurs compagnons d’armes.
« Vous êtes une part de l’histoire et de la mémoire que la France et le Sénégal ont en partage. Nous leur devons, nous vous devons la relation entre nos deux pays telle qu’elle est aujourd’hui, solide et apaisé, nous n’oublierons pas », a assuré l’ambassadeur de France au Sénégal.
Selon le diplomate français, ces Tirailleurs « sont les dépositaires des liens complexes, entremêlant au cours des siècles, la lumière et les ombres entre le Sénégal et la France ».
« Nous leur devons, nous vous devons la France telle qu’elle est aujourd’hui, libre et souveraine », a insisté Phillippe Lalliot en s’adressant à ces anciens combattants. Il leur a transmis « le message de reconnaissance » du président Emmanuel Macron qui les avait déjà reçus à l’Élysée, le 14 avril dernier.
« Comme vos pères, vos grands-pères, vous vous êtes battus pour la France devenue votre patrie, bon retour au Sénégal à vous héros, la nation vous dit sa reconnaissance », a dit le président français dont le message a été lu par l’ambassadeur de France.
Une reconnaissance institutionnelle, mais aussi artistique
Selon le diplomate français, ce « cycle de reconnaissance » à l’égard de ces Tirailleurs a débuté par l’acquisition de la nationalité française en 2017 et le baptême d’une grande place de Paris du nom des tirailleurs. Il a aussi cité la cérémonie de commémoration du souvenir de l’engagement des Tirailleurs organisée pour la première fois le 11 novembre dernier.
« Cette reconnaissance a été aussi celle des arts et de la culture », selon le diplomate, évoquant « les nombreuses œuvres artistiques qui se sont appropriées cette histoire, du cinéma à la peinture en passant par la photographie ».
L’histoire des Tirailleurs est racontée au cinéma avec les films « Camp de Thiaroye » (1988) du cinéaste Sembène Ousmane et « Tirailleurs » (2022) de Mathieu Vadepied.
La littérature n’est pas en reste avec « Hosties noires » (1948), un recueil de poèmes de Léopold Sédar Senghor, le roman « Frères d’arme » (2018) de David Diop et à travers la photographie grâce à Omar Victor Diop.
Pour l’ambassadeur de France au Sénégal, ces œuvres « sont certainement les meilleurs vecteurs d’une nécessaire transmission entre les générations. […] ». Les jeunesses sénégalaises et françaises « se nourrissent de vos exemples et perpétuent votre souvenirs », a-t-il souligné en parant des Tirailleurs.
Il a de même salué l’engagement de l’association pour la mémoire et l’histoire des Tirailleurs sénégalais, présidée par Aïssata Seck, ajoutant que sans « la détermination et la force de conviction [de cette dernière], ces retours au pays n’auraient pas pu se faire à Dakar et dans tout le Sénégal ».
Aïssata Seck a pris la parole pour revenir sur le processus ayant abouti au retour des neuf Tirailleurs dont deux étaient déjà à Dakar et ont participé à la réception organisée à la résidence de l’ambassadeur de France.
Yoro Diaw s’est exprimé à son tour au nom des anciens combattants, rappelé leur engagement pour le Sénégal.
« Nous remercions les autorités sénégalaises et notre pays d’origine. On a toujours été à la garde de ce nom qu’est le Sénégal et toutes les actions de combat réalisés, c’est au nom de notre pays, nous n’avons jamais fui le combat », a-t-il dit, ajoutant également que « la France a beaucoup fait pour l’Afrique ».
Ces neuf Tirailleurs sénégalais avaient été accueillis vendredi à l’aéroport de Diass avant d’être reçus au palais de la République par le chef de l’Etat Macky Sall. Il les a tous été élevés au grade de la dignité de grand officier de l’Ordre national du Lion.
Colonel de la gendarmerie, Gorgui Dieng, qui a plafonné les distinctions nationales, a été lui élevé dans la dignité de grand-croix de l’Ordre national du Lion.
PROLIFIQUE LIONS EN EUROPE
Plusieurs internationaux sénégalais se sont illustrés ce week-end en Europe en étant décisifs avec leur club, donnant ainsi un regain de forme à certains Lions dans cette dernière ligne des championnats européens.
Dakar, 1er mai (APS) -Plusieurs internationaux sénégalais se sont illustrés ce week-end en Europe en étant décisifs avec leur club, donnant ainsi un regain de forme à certains Lions dans cette dernière ligne des championnats européens.
En série A italienne l’équipe du Salernitana, a fait match nul (1-1) dimanche contre le leader Naples, grâce à un 12e but de l’attaquant sénégalais Boulaye Dia, retardant ainsi le sacre des Napolitains, à l’occasion de la 32e journée.
Avec 18 points d’avance sur le deuxième, la Lazio, les Napolitains (79 points) avaient juste besoin d’une victoire pour officialiser le troisième sacre de l’histoire du Naples de la série A.
En égalisant à la 84e mn sur une magnifique réalisation, après l’ouverture du score de Naples à l’heure de jeu, Boulaye Dia a mis un coup de froid dans les travées du stade Diego Armando Maradona où 54 000 spectateurs étaient prêts à célébrer le titre à la maison.
L’autre sénégalais qui a fait parler de lui, ce weekend, est Nicolas Jackson, sociétaire de Villarreal en Liga espagnole. Le jeune milieu de terrain a signé un doublé (2e et 18e mn) lors de la victoire des siens (3-1) contre Celta Vigo.
En ligue 1 française, Bamba Dieng, mal en point depuis son arrivée à Lorient, a inscrit le troisième but de son équipe au parc des princes face au Paris Saint-Germain (3-1), à l’occasion de la 33e journée.
A Angers, Ibrahima Niane a signé le deuxième but de son équipe lors de la défaite contre Rennes (4-2).
En Ligue 2 française, Henri Saivet a marqué son sixième but de la saison avec Pau lors de la défaite (3-2) devant Nîmes.
L'AVENIR DE NOS SYNDICATS DÉPENDRA DE NOTRE CAPACITÉ À PROTÉGER LE SECTEUR INFORMEL
Entretien avec Mody Guiro, SG de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal. À neuf mois de la présidentielle, alors que la crise économique est grande, tour d’horizon des luttes et des espoirs
Ce 1er mai est synonyme de jour férié dans de nombreux pays du monde. Entretien avec Mody Guiro, militant sénégalais qui se bat pour le droit des travailleurs depuis près de 40 ans. Il est aujourd’hui Secrétaire général du premier syndicat du pays, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal. À neuf mois de l’élection présidentielle, alors que la crise économique est grande, tour d’horizon des luttes et des espoirs.
RFI : Mody Guiro, est-ce qu’en ce 1er-Mai, vous irez remettre votre cahier de doléances auprès du président Macky Sall ?
Mody Guiro : Effectivement, nous avons prévu de faire un rassemblement cette année place de la Nation et ensuite, l’après-midi, toutes les centrales sénégalaises se retrouveront au niveau du palais de la République pour déposer le cahier de doléances à son excellence, le président de la République Macky Sall.
Qu’allez-vous dire au chef de l’État ? Il y a quelques mois, vous avez alerté sur la situation en disant : aucun secteur n’est aujourd’hui épargné par la crise….
Notre combat, c’est la création des emplois pour les jeunes, c’est de défendre l’emploi, c’est d’améliorer les conditions de vie de l’existence, de mettre l’accent sur la protection sociale, faire en sorte que le travail du secteur informel puisse également être mieux protégé. Avec la guerre de l’Ukraine, nos pays ont été confrontés quand même à des problèmes d’approvisionnement, sur les denrées de première nécessité.
Vous avez aussi alerté sur le fait que la classe politique, les leaders politiques au Sénégal mettent plus l’accent sur la confrontation que sur le dialogue…
Nous avons assisté quand même à des échanges, à des scènes de violences même dans notre pays. C’est pourquoi nous avons alerté qu’il ne faut pas dépasser la ligne rouge. Il faudrait que les politiques comprennent bien que nous avons d’autres priorités. La violence n’a pas sa place.
Vous attendez justement, en vue de la prochaine campagne électorale pour la présidentielle, que les futurs candidats mettent l’accent justement sur le social, sur l’économie, sur le travail ?
Absolument. Je pense que nous sommes des syndicalistes, nous sommes des travailleurs. Nous sommes des citoyens, tout court. Notre préoccupation, c’est comment améliorer le sort des Sénégalais. Autant de difficultés sont là. Donc, voilà ce que nous attendons, ce ne sont pas des discours. Ce que nous voulons, c’est du concret. Et c’est le message que nous disons à tout le monde.
‘’Fidèle à sa stratégie de mobiliser un large rassemblement des forces républicains, démocratiques et laïques, le PIT réaffirme son ancrage dans la coalition Bennoo Bokk Yaakaar
Le Parti pour l’indépendance et du travail (PIT, mouvance présidentielle) a invité dimanche, à Dakar, ses alliés de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) à travailler sur une candidature unique basée sur un ‘’programme viable, bien négocié et bien défini’’ en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
‘’Fidèle à sa stratégie de mobiliser un large rassemblement des forces républicains, démocratiques et laïques, le PIT réaffirme son ancrage dans la coalition BBY. Notre parti invite à une concertation large et inclusive pour la désignation d’un candidat unique de BBY sur la base d’un programme bien défini et bien négocié’’, a déclaré dimanche son porte-parole Abdourahmane Ndiaye.
M. Ndiaye procédait à la présentation du rapport de résolution du PIT sur le contexte politique national et international en marge de la restitution des travaux du congrès de cette formation de la gauche sénégalaise.
Ledit rapport de résolution a été largement adopté par le congrès du parti
Interpellé sur une éventuelle candidature du président de la République Macky Sall, le porte-parole du PIT considère que ‘’cette question n’est pas à l’ordre du jour dans la mesure où le principal concerné n’a pas pris de décision sur le sujet’’.
Il a ensuite abordé l’évolution de cette formation au sein de la coalition présidentielle où le PIT occupe depuis 2012 le portefeuille du ministère du Travail.
‘’le PIT a magnifié les acquis pour les travailleurs ainsi que les nombreux résultats réalisés par ce département ministériel’’, a fait valoir Abdourahmane Ndiaye.
Evoquant le climat politique au niveau national, le Parti de l’indépendance et du Travail a invité les pouvoirs publics à ‘’garantir les libertés individuelles et collectives, notamment le droit de manifester’’
La formation de gauche n’a pas aussi manqué d’appeler les autres forces vives de la Nation, ‘’notamment l’opposition au respect de l’autorité, des institutions, aux lois et règlements du pays’’.
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LE RÊVE AMÉRICAINS DES IMMIGRÉS AFRICAINS
Pour beaucoup, l'Amérique est la terre de tous les possibles. Mais la réalité s'avère parfois difficile et les Africains se heurtent à diverses difficultés, dont une forme de racisme de la part de la communauté afro-américaine
Aux États-Unis, les Africains représentent 5 % des immigrés, une population qui connaît le plus fort taux de croissance. Pour beaucoup, l'Amérique est la terre de tous les possibles. Mais la réalité s'avère parfois difficile et les Africains se heurtent à diverses difficultés, dont une forme de racisme de la part de la communauté afro-américaine.
Fanny Allard est allée à Washington, dans le Maryland et en Virginie pour rencontrer plusieurs de ces hommes et femmes venus s'installer aux États-Unis.