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23 juin 2025
CHAMPIONS LEAGUE, LA CAF SANCTIONNE
La Confédération africaine de football (CAF) a « fermement » condamné, lundi, les incidents survenus lors des deux matchs de quarts de finale de la Ligue des Champions CAF, déroulés à Tunis et à Casablanca.
Dakar, 2er mai (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a « fermement » condamné, lundi, les incidents survenus lors des deux matchs de quarts de finale de la Ligue des Champions CAF, opposant Espérance sportive de Tunis à la JS Kabylie d’une part, et du Raja AC du Maroc à Al-Ahly d’Egypte d’autre part.
« Les scènes qui se sont déroulées à Tunis et à Casablanca sont inacceptables et nous ne pouvons pas tolérer cela dans le football. Nous condamnons avec la plus grande fermeté les actions indisciplinées de certains supporters.’’, a déclaré le Secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba.
S’exprimant dans un communiqué, il a fait savoir que ‘’la CAF va confier l’affaire à ses structures judiciaires pour une enquête plus approfondie.’’
Des incidents, dont un incendie, ont entrainé l’interruption du match durant une trentaine de minutes lors du quart de finale de la Ligue des Champions entre l’Espérance sportive de Tunis et JS Kabylie, samedi soir, à Tunis. Selon les médias locaux, les heurts ont éclaté après que des supporters ont tenté d’entrer sur la pelouse.
Samedi à Casablanca, lors du match entre le Raja AC et Al-Ahly, des affrontements aux alentours du stade entre supporters et forces de l’ordre, ont occasionné le décès d’une femme de 29 ans.
YAW DIVISEE SUR LE DIALOGUE : KHALIFA TOUT OUI, SONKO EN NON
Dans une interview accordée au journaliste Pape Alé Niang, le leader de Taxawu Sénégal déclare ne pas être un adepte de la chaise vide, prenant ainsi le contre-pied du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko.
Khalifa Sall dit consulter sa base pour se décider sur l’appel au dialogue lancé par Macky Sall. Dans une interview accordée au journaliste Pape Alé Niang, le leader de Taxawu Sénégal déclare ne pas être un adepte de la chaise vide, prenant ainsi le contre-pied du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko.
Bien que n’ayant pas encore pris une décision sur le dialogue, Khalifa Sall a malgré tout donné un indice, lors d’un entretien accordé au journaliste Pape Alé Ndiaye : «Quand je serai en face de Macky en tête-à-tête, je lui demanderai pourquoi il a changé.»
Il faut dire que Khalifa Sall se voit déjà président de la République du Sénégal. Le leader de Taxawu Senegaal s’est en effet positionné en rassembleur sans occulter les questions de l’heure.
Pour l’ancien maire de Dakar, «la rancœur, c’est de la faiblesse». A cet effet, il a annoncé qu’il «n’a plus rien à prouver». «Et je ne suis pas dans les débats de personne, ni dans les règlements de comptes. Ça, ce n’est pas Khalifa Sall. J’incarne l’homme d’Etat, qui va réconcilier la Nation sénégalaise avant de reconstruire le pays afin que les Sénégalais se sentent pleinement, totalement et entièrement sénégalais», a-t-il clairement répondu à la question de savoir s’il va poursuivre ses «bourreaux».
Interpellé sur le dialogue ainsi que le projet d’amnistie, Khalifa Sall, s’est voulu clair : «C’est le Président lui-même, qui a donné des instructions en Conseil des ministres pour un projet d’amnistie. Les prisonniers politiques, le parrainage, le processus électoral sont des questions, des préalables à poser sur la table avant tout dialogue. Le processus interne de consultation est en cours dans Taxawu et on ne connaît pas encore les termes de référence du dialogue. Nos petites personnes sont insignifiantes face à l’intérêt supérieur.
J’haborre la chaise vide, mais je suis de Yaw.»
Sur les risques d’une implosion de Yaw avec l’ambition de chaque membre d’être candidat en 2024, Khalifa Sall voit le verre à moitié plein. «Yewwi askan wi, c’est du solide avec un degré de complicité unique entre leaders respectables. La pluralité des candidatures est une formidable opportunité pour brasser large et on doit brasser large», a indiqué Khalifa Sall.
CAN U17, SENEGAL-ALGERIE A 16H GMT
L’équipe du Sénégal de football des moins de 17 ans, pour sa deuxième sortie à la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, affronte, ce mardi, à 16 h GMT, celle de l’Algérie, pays hôte de cette compétition qui se déroule du 29 avril au 19 mai.
Dakar, 2 mai (APS) – L’équipe du Sénégal de football des moins de 17 ans, pour sa deuxième sortie à la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, affronte, ce mardi, à 16 h GMT, celle de l’Algérie, pays hôte de cette compétition qui se déroule du 29 avril au 19 mai.
Le Sénégal a entamé cette 14e édition de la CAN par une victoire (1-0) aux dépens du Congo-Brazzaville, dimanche.
Les Lionceaux ont inscrit leur but par l’intermédiaire de Serigne Fallou Diouf à la 78e mn de cette rencontre qu’ils ont globalement dominée et maîtrisée.
Les joueurs de Serigne Saliou Dia sont logés dans la poule A qu’ils partagent avec la Somalie. Les Lionceaux affronteront les Somaliens lors de leur dernier match de poule, vendredi, à 19h GMT.
Le second match de cette poule, prévu à 19h GMT, opposera le Congo et la Somalie.
Samedi, en match d’ouverture, l’Algérie a battu la Somalie, 2-0.
Un succès pour l’Algérie ou le Sénégal serait synonyme de qualification pour les quarts de finale.
‘’Nous savons que nous allons jouer un match très difficile. L’Algérie a une très bonne équipe et des joueurs techniques. Nous allons devoir développer une bonne stratégie lors de ce match’’, a déclaré l’entraîneur es Lionceaux, Serigne Saliou Dia.
‘’Il y a beaucoup de pression que nous voulons rendre positive. Ces deux pays se connaissent bien, mais nous sommes motivés à gagner’’, a-t-il ajouté.
Le Soudan du Sud (poule C) ayant été disqualifié par la Confédération africaine de football (CAF), à l’issue des tests IRM, seules onze équipes restent en lice pour cette édition de la CAN U17.
Désormais, la poule C est composée, du Cameroun, du Mali et du Burkina Faso. La poule B est composée du Nigeria, du Maroc, de l’Afrique du Sud et de la Zambie.
Les demi-finalistes de cette CAN seront qualifiés pour la Coupe du monde de la catégorie prévue au Pérou, du 10 novembre au 2 décembre 2023.
«GAGNER POUR PASSER EN QUARTS DE FINALE»
Après Aliou Cissé, Pape Thiaw et Malick Daf, Serigne Saliou Dia veut écrire sa propre histoire avec l’équipe nationale
Après Aliou Cissé, Pape Thiaw et Malick Daf, Serigne Saliou Dia veut écrire sa propre histoire avec l’équipe nationale. Après avoir battu le Congo, le Sénégal affronte aujourd’hui l’Algérie pour le compte de la deuxième journée de la poule A de la Can U17. En conférence de presse hier, le sélectionneur des Lionceaux a indiqué que ses hommes feront le nécessaire pour décrocher leur ticket qualificatif pour le prochain tour.
Pour décrocher son ticket qualificatif aujourd’hui, le Sénégal doit impérativement battre l’Algérie au stade Nelson-Mandela. Malgré les qualités de l’équipe adverse et la pression des supporters adverses, Serigne Saliou Dia croit à la victoire de ses poulains. «Ce sera un match difficile. Les Algériens sont réputés pour leur jeu très technique. Nous allons essayer de mettre en place une stratégie pour les gêner et bloquer leurs offensives. Notre objectif est de gagner pour nous qualifier pour les quarts de finale, et ensuite viser le dernier carré pour valider notre ticket au Mondial», a déclaré le technicien sénégalais en conférence de presse d’avant-match.
Vainqueur devant le Congo (1- 0), lors de leur première sortie, grâce à une réalisation de Serigne Fallou Diouf, le Sénégal aura cette fois-ci un adversaire qui a également réussi ses débuts dans cette 14e édition en battant la Somalie (2-0), et qui veut jouer les premiers rôles dans cette Can. «Ce sera un match capital du moment qu’une victoire pour l’une ou l’autre équipe lui permettra de se qualifier. A nous d’être patients, concentrés, et sereins. Le match sera serré et très disputé. Il va falloir qu’on soit très collectif et surtout éviter les erreurs commises face au Congo », a-t-il ajouté.
Interpellé sur les enjeux de la partie, le sélectionneur sénégalais estime que cette partie sera rude surtout sur le plan offensif. « L’Algérie et le Sénégal sont des pays frères qui se connaissent très bien. La rencontre sera ouverte dans les deux sens, les deux équipes seront offensives. On n'aura malheureusement qu’une seule séance d’entraînement ; nous allons miser plus sur la récupération que sur la mise en place », a-t-il conclu.
DE BELLES PERSPECTIVES EN VUE POUR LA SENELEC
Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Pape Mademba Bitèye, a fait part, lundi, à Dakar, de sa ‘’foi en des lendemains encore plus prometteurs’’ pour l’entreprise, en raison de sa filialisation à venir.
Dakar, 2er mai (APS) – Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Pape Mademba Bitèye, a fait part, lundi, à Dakar, de sa ‘’foi en des lendemains encore plus prometteurs’’ pour l’entreprise, en raison de sa filialisation à venir.
‘’Je dois souligner que les [employés de la Senelec] que vous êtes me donnent espoir et renforcent ma foi en des lendemains encore plus prometteurs’’, a dit M. Bitèye dans un discours adressé aux employés de la Senelec à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du travail.
‘’Les défis tapisseront toujours notre existence entrepreneuriale et, pour faire face à leur urgence et à leur complexité, la paix sociale demeure impérieuse, car elle garantit la mobilisation de nos forces combinées et de notre engagement sans faille ni retenue pour les surmonter’’, a-t-il ajouté.
Pape Mademba Bitèye affirme que ‘’l’un de ces défis […] est la réforme institutionnelle qui attend et interpelle’’ la Senelec et ses travailleurs.
Il parle ainsi de la filialisation de la société de production et de distribution d’électricité.
Il s’agit de transformer la Senelec en une holding s’appuyant sur quatre filiales chargées du transport, de la distribution, de la production et des ventes de courant électrique, a expliqué à l’APS le service chargé de la communication de l’entreprise.
‘’Dans l’optique de cette réforme qui pointe, nous pouvons compter sur le soutien sans retenue du chef de l’Etat, qui n’a pas manqué d’insister sur la sacralisation d’une démarche participative et inclusive’’, a dit M. Bitèye à ses collaborateurs.
‘’La réforme institutionnelle qui pointe à l’horizon ne serait qu’une étape dans le processus continu de bonification de ce fleuron de l’industrie sénégalaise qu’est la Senelec’’, a-t-il ajouté dans son discours dont l’APS a obtenu une copie.
Un autre document reçu de la Société nationale d’électricité du Sénégal affirme que ‘’pour une première, [ses] quatre syndicats se sont regroupés autour de la Convergence syndicale des travailleurs de la Senelec (CSTS) pour fêter ensemble le 1er-Mai’’, la Journée internationale du travail.
‘’Cette unité syndicale traduit le climat social apaisé entre la direction générale […] et les partenaires sociaux, ainsi que le souci de préserver leur outil de travail dans ce contexte de réformes institutionnelles’’, souligne-t-il.
‘’La direction générale de la Senelec et la [CSTS] ont fêté, dans un climat social apaisé, la fête du 1er-Mai, en présence du ministre du Pétrole et des Energies, Mme Aïssatou Sophie Gladima, et de son directeur de cabinet, M. Issa Dione.’’
‘’Le président de la République a autorisé la mise à niveau des centrales de la Senelec avant qu’on aille vers la création de [la] filiale production’’, souligne la même source.
Elle ajoute que ‘’le président de la République a insisté pour que 40 % de la production’’ d’électricité sénégalaise ‘’soit détenue par la filiale production de la Senelec’’.
‘’La Senelec a également obtenu du président de la République l’autorisation de mettre en place une centrale de 120 mégawatts sur le site du cap des Biches’’, dans le département de Rufisque (ouest), affirme le texte.
‘’Cette centrale, qui fonctionnera avec un cycle combiné, sera doté d’une technologie plus moderne et plus performante que les centrales des producteurs privés indépendants installées dans le pays’’, assure la société de distribution d’électricité.
LE SENEGAL DEFIE L’ALGERIE AUJOURD'HUI
Vainqueurs contre le Congo (1-0), les "Lionceaux" doivent faire un bon résultat face aux "petits fennecs", afin de décrocher la qualification avant le troisième match.
Le Sénégal joue ce mardi contre l’Algérie, en match comptant pour la deuxième journée du groupe A de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans (Can U17). Vainqueurs contre le Congo (1-0), les "Lionceaux" doivent faire un bon résultat face aux "petits fennecs", afin de décrocher la qualification avant le troisième match.
Pour son deuxième match de la poule A de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans, le Sénégal affronte l’Algérie (pays hôte) cet après-midi au stade Nelson Mandela. Une rencontre importante pour les deux nations qui visent à remporter cette compétition. Victorieux devant la Somalie (2-0) avec la manière, les Algériens voudront confirmer à domicile face aux protégés de Serigne Saliou Dia.
Les «Petits Fennecs» voudront battre leur adversaire du jour et assurer leur qualification. Malgré les qualités de l’équipe adverse, l'entraîneur des algériens, Arezki Remmane, estime que cette partie ne sera pas une partie de plaisir. « Les deux nations ont fait une bonne entame de tournoi. Nous allons affronter une équipe qui est venue pour jouer les premiers rôles, ça va être un autre match avec d’autres caractéristiques ; ce sera un rendez-vous difficile pour les deux équipes ; il y a aura des calculs à faire », a souligné le technicien algérien en conférence de presse.
Tombeur du Congo (1-0), le Sénégal a des arguments pour répondre aux attaquants adverses. Les Lionceaux aborderont cette partie avec beaucoup d’envie et de détermination. Pour cette rencontre, les Sénégalais feront le nécessaire pour décrocher leur ticket qualificatif pour le second tour, avant le troisième match. On se dirige alors vers une rencontre palpitante où les deux formations ne se feront pas de cadeaux. Si le Sénégal remporte cette partie, il sera qualifié pour le prochain tour et pourra aborder la dernière journée des phases de groupe avec beaucoup de sérénité.
Pour rappel, les quatre premiers du tournoi représenteront l'Afrique au Mondial U17 qui devait se jouer au Pérou du 10 novembre au 2 décembre prochains, avant que la Fédération internationale (Fifa) ne décide de retirer l'organisation à ce pays en raison du retard pris dans la réalisation des infrastructures sportives, dont les stades de football. La FIFA n'a pas encore désigné le pays hôte qui remplacera le Pérou.
MOURIDES, TIDJANES, CATHOLIQUES MARCHENT A MONT-ROLLAND POUR CELEBRER BAMBA
C’est dans la diversité religieuse que la journée mondiale dédiée à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du Mouridisme, a été célébrée ce weekend à Mont-Rolland, un terroir fortement christianisé et jaloux de ses traditions, et qui abrite la Paroisse
Pour la troisième année consécutive, la communauté religieuse de Mont-Rolland s’est donné la main ce weekend, pour célébrer la journée mondiale dédiée à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké fondateur du Mouridisme. C’est à travers une marche, de Mont Rolland à Ndiaye Bop. Et il y avait dans les rangs, les mourides, les catholiques, les tidjanes et des membres de toutes les autres confréries.
C’est dans la diversité religieuse que la journée mondiale dédiée à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du Mouridisme, a été célébrée ce weekend à Mont-Rolland, un terroir fortement christianisé et jaloux de ses traditions, et qui abrite la Paroisse Notre Dame de l’Assomption.
En effet, les mourides, les tidjanes, les catholiques et des membres des autres confréries ont marché ensemble, du pied du monument Mariama à Mont-Rolland à Ndiaye Bop situé à 2 km environ où attendaient les différents dignitaires musulmans, pour marquer l’évènement.
Ainsi, la démarche symbolise à la fois l’image du dialogue islamochrétien et celui du dialogue inter-confrérique. Après avoir entonné à plusieurs reprises «jërëjëfëti Serigne Touba», Yves Lamine Ciss, Maire catholique de Mont-Rolland, renseigne que la semaine dernière, il est allé à Touba et il est passé au niveau des mausolées des grands dignitaires mourides, pour ses ziyar. En ce qui concerne le cas de Mont-Rolland, le dialogue islamo-chrétien n’est pas à l’ordre du jour, il est vécu tous les jours et depuis des temps immémoriaux, dans les différentes familles.
Les populations sont ensemble dans les funérailles, les mariages, les baptêmes sans aucune distinction de religion et il est même fréquent de retrouver dans une maison, des catholiques et des musulmans. Le Mouridisme, c’est aussi une philosophie d’une grande portée, qui repose sur le respect du ndigël et sans aucun calcul. Et le ndigël principal de Serigne Touba, c’est l’attachement à Dieu et au travail et c’est pourquoi, dit-il, «si tous les Sénégalais étaient mourides, le pays se développerait rapidement».
Abdou Khadre Faye Coordonnateur à Mont-Rolland et chargé des relations extérieures au niveau du comité de pilotage de la journée mondiale Cheikh Ahmadou Bamba, l’évènement se déroule sous le thème de «la paix, la solidarité et le savoir» et «les enseignements Cheikhoul Khadim».
Selon lui, la célébration de la journée vient d’une volonté exprimée par Cheikh Ahmadou Bamba lui-même, dans sa dynamique au quotidien de rendre grâce à Dieu. Et pour lui, de pareilles circonstances offrent aux talibés des opportunités de dire à leur tour merci au fondateur du Mouridisme, pour tout ce qu’il a fait pour faire jaillir la lumière de la paix, qui permet aujourd’hui à tout un chacun d’exprimer son adoration de Dieu.
D’après lui, tout le monde, catholiques et musulmans, vit en parfaite harmonie à Mont-Rolland où la cohabitation n’a jamais souffert d’une quelconque difficulté. «Si l’exemple de Mont-Rolland avait fait tache d’huile partout dans le monde, il n’y aurait plus de conflits, encore moins de guerres sur la planète terre», dit-il.
Un jeune menace de tuer son père avec une machette
On dit souvent que le linge sale se lave en famille. Mais la famille Diagne a décidé de le faire devant le Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. Âgé de 20 ans, D. Diagne était aux bancs des accusés. Il répondait des chefs d’injures non publiques et de menace de mort au préjudice de son père M. Diagne, un vieux de 72 ans. Le prévenu a d’emblée rejeté les faits qui lui sont reprochés. La partie civile a sorti de chaudes larmes devant la barre. Parlant à voix basse, il a renseigné que son fils cadet ne cesse de l’insulter et de le traiter de tous les noms d’oiseaux, à chaque fois qu’il est ivre. Il a sorti un coupecoupe à deux reprises pour menacer de le tuer. Le prévenu D. Diagne a confirmé qu’il boit de l’alcool et qu’il a menacé son père avec un couteau. Il a présenté ses excuses. Le ministère public n’a pas manqué de lui remonter les bretelles. Il a requis 6 mois ferme contre le mis en cause. Le verdict sera rendu le 5 mai prochain.
Un accident fait 3 morts à Thilmakha
Un accident d’une rare violence s’est produit hier aux environs de 17 heures, à Thilmakha dans le département de Tivaouane. Le bilan est de 3 morts et 5 blessés dont un enfant. Il s’agit d’un choc frontal entre un véhicule de type «7 places » et un camion, non loin de la mairie de Thilmakha. Selon des témoignages, c’est deux camions qui étaient en course-poursuite et le chauffeur du véhicule de type «7 places » venant dans le sens contraire, a été gêné par le nuage de poussière et l’inévitable s’est produit. Les passagers du véhicule «7 places » qui venaient tous du village de Farbote dans la commune de Pékesse se rendaient à des funérailles à Touba. Le chauffeur du véhicule 7 places, en l’occurrence Ndiaga Diop habitant le village de Gateigne, a rendu l’âme sur le coup ainsi que 2 femmes. Les blessés ont été transportés au poste de santé de Thilmakha pour les premiers soins, avant leur évacuation au district sanitaire de Mékhé.
La sonnette d’alarme des travailleurs de Dakarnave
A l'instar des travailleurs du monde, les employés de Dakarnave ont célébré hier la journée internationale du travail. Le secrétaire général du syndicat des travailleurs des chantiers navals (Satnav), Abass Fall et ses camarades ont profité de cette rencontre pour tirer la sonnette d'alarme par rapport à la situation de leur entreprise dont le contrat de concession expire au mois de juin 2024. Cette situation, d'après Abass Fall, met plus de 300 travailleurs de la société dans l'embarras total. A l’en croire, ils n'arrivent plus à contracter un prêt auprès des banques. Le secrétaire général du Satnav interpelle ainsi l’Etat du Sénégal afin de prendre en considération leur inquiétude, en évitant de liquider le chantier naval. Abass Fall demande en outre le maintien des acquis sociaux et la préservation des postes de travail.
Diagnostic de l’APR du département de Thiès
Les responsables de l’Alliance pour la République (APR) du département de Thiès ont dressé ce week-end un tableau sombre de la situation politique du pays. « Notre pays, à la croisée des chemins, est marqué par l’irruption dans le landerneau politique d’une catégorie de politiciens caractérisés par l’inexpérience, l’immaturité et le populisme. Ces pseudo-leaders politiques s’appuient sur une communication délinquante et irresponsable dont la violence est inédite, dans un pays comme le nôtre, réputé par sa stabilité et la grandeur des hommes politiques qui ont marqué son histoire, de l’indépendance à nos jours », note Saliou Dieng porte-parole du jour. Selon lui, depuis les indépendances, jamais le Sénégal n’a connu une opposition radicale, incarnée par des gens obnubilés et obsédés par des ambitions égoïstes, et qui défient et violent au quotidien les fondamentaux de notre République.
Diagnostic de l’APR du département de Thiès (bis)
Devant une telle situation, souligne Saliou Dieng, le département de Thiès réitère son désir et sa volonté de faire du Président Macky Sall son candidat à l’élection présidentielle de 2024, pour maintenir le cap sur la voie excellemment balisée de l’émergence et éviter que notre pays ne tombe dans des mains inexpertes et aventurières. Ce choix est garant de toutes les conditions idoines d’une stabilité sociale, avec un président charismatique, adoubé partout dans le monde pour son leadership, son sens du management des situations et des personnes, dit-il. Pour lui, ces enjeux politiques très importants qui se profilent à l’horizon appellent à une impérieuse nécessité de renforcer le département de Thiès par la nomination de ses responsables dont le coordonnateur, Dr Augustin Tine, à un portefeuille ministériel. Il ajoute que pour relever les défis de la remobilisation et de la victoire prochaine, le département demande au président de la Coalition BBY de renforcer les leaders qui sont en fait des hommes sans agenda personnel et dont la seule volonté est d’assurer sa réussite.
Le PIT pour une candidature unique au sein de BBY
Le Parti de l’indépendance et du travail (PIT) a tenu son 7e Congrès le week-end dernier à Dakar. A l'issue de ce congrès, le ministre Samba Sy a été reconduit comme secrétaire général du PIT. Réaffirmant son ancrage dans la coalition Benno Bokk Yaakaar, le leader du PIT et ses camarades ont invité leurs alliés de la coalition présidentielle à une concertation large et inclusive pour la désignation d’un candidat unique sur la base d’un programme bien défini et bien négocié. Interpellé sur une éventuelle candidature du président de la République, Macky Sall, M. Sy et ses camarades considèrent que cette question n’est pas à l’ordre du jour dans la mesure où le principal concerné n’a pas pris de décision sur le sujet. Ils ont par ailleurs appelé les autres forces vives de la nation, notamment l’opposition, au respect de l’autorité, des institutions, des lois et règlements du pays.
Talla Sylla n’est plus électeur à Thiès
Talla Sylla, Ministre Conseiller auprès du président de la République et ancien Maire de Thiès, n’est plus électeur à Thiès. En effet lors d’un rassemblement initié ce week-end à Thiès, il a annoncé sa décision, en terme d’engagement local, d’être désormais plus proche du village d’origine de ses parents en l’occurrence Kamite SAMB. C’est dire qu’il a désormais transféré son vote dans ce village parce que, dit-il, il ne cherche plus rien à Thiès sur le plan politique, mais à partir du village, il est possible d’aller à la conquête du Sénégal. Après avoir remercié le quartier Cheikh Abdoulaye Yakhine Diop qui abritait jusqu’ici son centre de vote (école Abdoulaye Yakhine Diop), mais aussi les Thiessois, il a affirmé qu’il a fait son temps à Thiès, notamment comme premier Magistrat de la ville, poste qu’il a quitté de la plus belle des manières, à la suite d’élections régulières et apaisées.
Talla Sylla, sur la candidature du Président Macky Sall
Restons avec Talla Sylla qui invite au respect du droit de chaque citoyen d’avoir la volonté d’être candidat. Mais respectons aussi, dit-il, le Conseil constitutionnel qui est la seule institution habilitée à dire qui est candidat. Ni le pouvoir, ni l’opposition, ni les partis politiques, ni les coalitions de partis politiques, ni encore la société civile, personne au Sénégal n’est habilité à valider une quelconque candidature à l’élection présidentielle. Donc, il invite les populations à rester à l’écoute du Conseil constitutionnel. Même si nous estimons que la décision du Conseil constitutionnel ne va pas dans le sens de l'intérêt du peuple, alors écoutons le peuple à travers les élections. Parce que le peuple sénégalais, à l’en croire, est mature, majeur et elle a suffisamment montré qu’elle sait se faire respecter. Il ne faut pas confondre un peuple silencieux avec un peuple qui se tait, dit-il. Talla Sylla, au sujet de l’éventuelle candidature du Président Macky Sall, dit rester à l’écoute du chef de l’Etat.
Dialogue national
La coalition « Entente des forces de l’opposition » s’est prononcée sur l’appel au dialogue lancé récemment par le Président Macky Sall. Après un large tour d’horizon sur la situation politique nationale, les leaders de la coalition ont donné leur accord quant à tout ce qui peut pacifier l’espace politique, mais en ce qui concerne le dialogue, ils demandent que des personnalités indépendantes définissent au préalable les termes de référence de la concertation. Selon le coordonnateur Cheikh Mamadou Dieng, du Parti Ëlëg sibiir – arcen-ciel, « les leaders regrettent les raids solitaires déjà constatés dans les rangs et qui à terme, vont diviser et affaiblir l’opposition dans son entièreté. Les leaders de la coalition rappellent que c’est l’union qui a donné les résultats probants obtenus aussi bien lors des élections locales que des élections législatives. Lorsque la question des droits civiques de Karim Wade et Khalifa Sall permet de duper toute une classe politique, cela s’appelle un miroir aux alouettes qu’il faut éviter absolument. C’est donc pour éviter de donner une onction légitime à un dialogue-alibi ou dialogue-piège, que la coalition des forces de l’opposition souhaite que l’opposition resserre ses rangs pour parler d’une seule et même voix.
Gora Khouma appelle à une grève générale
Le secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal(Urs) qui a boycotté la cérémonie de remise des cahiers de doléances de la Cnts, appelle les centrales syndicales à une grève générale. Gora Khouma estime que c’est une opération de routine au palais de la République sans suite à laquelle se livrent les centrales syndicales chaque année. A l’en croire, le gouvernement range les cahiers de doléances dans les tiroirs au nom d’un pacte de stabilité sociale.
P. S. Sylla tombe avec 20 plaquettes d’ecstasy
Commerçant de son état et âgé de 27 ans, P. S. Sylla s’est tapé un séjour carcéral. Le mis en cause a été interpellé pour trafic d’ecstasy portant sur 20 plaquettes. Il est tombé dans les filets des éléments de la brigade de recherches de la police de Pikine. Tout serait parti d’une information anonyme faisant état d’un vaste réseau de trafic d’ecstasy établi par le mis en cause entre Pikine et Patte d’Oie. Sans tarder, les hommes du Commissaire Mame Arona Ba se lancent aux trousses de P. S. Sylla avant de l’interpeller rapidement sur sa moto. Il sera déféré au parquet au terme de sa garde à vue.
Mame Woury Thioubou primée
La journaliste et réalisatrice sénégalaise Mame Woury Thioubou a remporté le prix du court et moyen métrage documentaire avec «Rebeuss, chambre 11 », dimanche au festival «Vues d’Afrique» au Canada. La 39e édition du festival international de cinéma a lieu du 20 au 30 avril à Montréal. Le film a d’abord reçu la «mention spéciale» dans la catégorie « Prix droit de la personne ». Le documentaire inspiré d’un fait divers réel, le 27 août 2019, la mort des détenus Cheikh Ndiaye et Babacar Mané, à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Cette consécration est la première récompense du film de 49 minutes réalisé en 2022. Pour la cinéaste, cette distinction est la récompense de beaucoup d’efforts consentis à la réalisation de ce film. La thématique qui y est abordée me tient à cœur. Selon l’Aps la réalisatrice dénonce un «drame humain» en posant le viseur de sa caméra sur les conditions de détention dans les prisons sénégalaises.
87 cas contacts relatifs à la fièvre de Crimée Congo recensés
Dr Mamadou Moustapha Diop, patron du centre des opérations d'urgence sanitaires (COUS) précise qu’il n y a pas de nouveaux cas positifs de la fièvre hémorragique de Crimée Congo contrairement à ce qu’on fait croire. A l’en croire, il y a eu un cas humain confirmé depuis le 21 avril qui est pris en charge à l’hôpital Dalal Jamm. Il est malheureusement décédé, regrette Dr Diop. Selon lui, l'investigation a permis de recenser 87 cas contacts qui sont en train d'être suivis de façon très rapprochée. Il rassure que tous les cas testés chez les contacts et les suspects sont revenus négatifs.
Par Habib Demba FALL
UN MONUMENT DANS LA MEMOIRE COLLECTIVE
Une vie et une œuvre telle une Less Masterclass !Maintenant que le tombeau se referme sur cette terre de Yoff, la vie remporte la seule victoire possible sur la mort : le monument des souvenirs bâti dans la mémoire collective.
Maintenant que le tombeau se referme sur cette terre de Yoff, la vie remporte la seule victoire possible sur la mort : le monument des souvenirs bâti dans la mémoire collective. Et là, d’un samedi de tristesse à un dimanche de recueillement, je vois que Less n’a pas fait son dernier bouclage. Il n’a ni fermé la dernière page du journal de sa vie encore mois l’antenne de sa légendaire et bienveillante rigueur. Intellectuelle. Les témoignages qui défilent depuis l’annonce de sa disparition sont les hommages de la profession et, au-delà, ceux de citoyens unis dans la douleur de la perte de ce Sénégalais fondamental.
Le baobab n’est pas tombé. Le monument ne s’est pas affaissé. L’un et l’autre restent des majestés dans le grand livre de notre compagnonnage avec cet intellectuel à l’aise dans la conceptualisation. Less sait nommer les choses et décrire les situations. Devant une telle œuvre, je m’interdis toujours de conjuguer au passé, m’accrochant toujours à la dialectique entre l’âme et la matière pour vaincre l’oubli. L’empreinte d’une vie reste debout face au défi du temps. C’est l’ultime pacte entre le temps si fugace d’une vie et le temps si élastique de la postérité. C’est enfin l’éloge du Bien.
Le Bien est ce que je retiens de lui. Pour cela, il restera toujours debout dans mon souvenir au-delà de la dernière image d’un géant de la presse couché sur le support en bois pour rejoindre sa dernière demeure à Yoff. Il a su devenir un trésor vivant par-delà les temps et les limites de la corporation.
UN SEIGNEUR EN VRAI, UN SERVITEUR DANS L’ÂME
Less a un parcours de seigneur tout en s’employant à devenir le serviteur de tous, de sa classe des pionniers hier meurtris par sa disparition à la pépinière des continuateurs reconnaissants à cette icône du journalisme. Grâce à cette philosophie de vie, Mame Less Camara a été Abdou Sow, son célèbre pseudonyme à Walf Quotidien, pour rester simplement Grand Less pour son urbanité, son professionnalisme, sa disponibilité, son humilité et sa générosité. Des intellectuels de grande envergure achetaient le journal pour cette chronique très percutante de l’animateur de « Face à face » sur Radio Sénégal. Rien que le nom de cette émission est un appel d’air dans un service public invité à s’adapter au multipartisme intégral et, surtout, aux nouvelles expressions de la participation citoyenne.
Entre nous, il y a au moins une génération de journalistes formés au CESTI. Et ensuite, à son actif, une réputation de probité intellectuelle et morale déjà établie, des faits d’armes de porte-voix des professionnels dans un SYNPICS à l’avant-garde, un militantisme du pluralisme médiatique à l’heure où le pays aborde le virage de la FM « polyphonique », entre autres. Tout, vraiment tout pour faire un modèle que le groupe de stagiaires du CESTI attendait, à l’heure du thé, sur le balcon du siège de Wal Fadjri Quotidien, à Sacré-Cœur. Hier, Seynabou Mbodj en a parlé dans son post. Il était le miroir de ce que nous voulions être plus tard. A l’époque, il écrivait sur du « beefsteak », ce doux papier d’imprimerie. Boubacar Boris Diop, son ami, a été une passerelle entre Less et moi. Voilà qui explique que, sans avoir été son étudiant ou son agent, j’ai pu bénéficier de son expérience.
AU-DELA DU JOURNALISME, UNE FINE CULTURE LITTERAIRE
A la fin de ma formation, je me suis retrouvé à Walf Quotidien et lui, avait rejoint Walf FM comme Directeur. Sans cloisons! Il me prêtait des livres dont nous devions parler dans les quinze jours. Et j’ai compris cela comme une incitation à la lecture. Au fil du temps, j’ai découvert la fine culture littéraire de l’homme qu’a confirmé le poète Amadou Lamine Sall dans son hommage. En 2011, nous nous sommes retrouvés dans l’émission « Impressions » de Sada Kane sur la 2S TV. Moi pour présenter mon recueil « Le Chapelet de rêves » et lui pour intervenir sur une autre œuvre. Face à deux lecteurs pour le moins critiques, le débat s’est animé sur l’univers jugé « glauque » de ce texte par endroits. Less s’est emparé du micro pour plaider l’authenticité en écriture, loin des clichés d’un certain romantisme tournant à vide. Il faut dire qu’il m’a bien tiré d’affaire et j’ai pu recentrer le débat sur le procédé de création. En privé, et gentiment, il m’a reproché de ne l’avoir pas informé de ma participation à cette émission afin qu’il se préparât mieux.
Auparavant, Directeur des Rédactions du Soleil, j’ai eu le bonheur de l’accueillir dans les colonnes de « Zénith Hebdo » pour sa chronique « Choses vues », grâce à la volonté du Directeur général, Mamadou Sèye et l’entregent du Rédacteur en chef de ce magazine du groupe, Sidy Diop. «Choses vues », le nom de cette chronique, a été un fort moment d’analyses. Assurément, la vie de ce formateur dans l’âme est une Masterclass sans fin. Que le Paradis soit sa demeure éternelle !
LE CINEMA SENEGALAIS PRIME AU CANADA
Le moyen métrage documentaire de la journaliste et réalisatrice Mame Woury Thioubou, « REBEUSS, CHAMBRE 11 » a remporté, dimanche 30 avril 2023, le Prix du court et moyen métrage documentaire Sélection internationale du Festival « Vues d’Afrique »
«REBEUSS, CHAMBRE 11 » de la réalisatrice sénégalaise Mame Woury Thioubou a remporté, ce week-end, à Montréal, le Prix du moyen et court métrage sélection internationale documentaire décerné par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.
Le moyen métrage documentaire de la journaliste et réalisatrice Mame Woury Thioubou, « REBEUSS, CHAMBRE 11 » a remporté, dimanche 30 avril 2023, le Prix du court et moyen métrage documentaire Sélection internationale du Festival « Vues d’Afrique » de Montréal, au Canada. Le film a également obtenu la mention spéciale du Jury du Prix Droit de la Personne. Une distinction qui renforce la notoriété internationale du cinéma sénégalais et africain. « Ces distinctions sont un signe de reconnaissance auquel je suis très sensible », a déclaré la lauréate, journaliste au Quotidien depuis plus de dix ans. « C’est un film qui me tient à cœur et j’espère qu’il permettra d’avoir un débat posé sur les conditions de vie de nos concitoyens qui sont en prison », a ajouté Madame Thioubou qui adresse ses remerciements à Wido qui produit et diffuse le film ainsi qu’à l’ensemble des personnes avec qui elle a travaillé. « Je suis particulièrement reconnaissante à toutes ces personnes qui ont accepté de participer au film », a-t-elle également souligné.
Avant cette distinction, le documentaire de notre consœur a été projeté, le 25 avril, à l’ouverture du Festival Koudougou Doc au Burkina Faso. Ce film, une plongée dans l’univers carcéral, raconte la mort des détenus Cheikh Ndiaye, âgé de 18 ans, et Babacar Mané, âgé de 19 ans dans la nuit du mardi 27 août 2019 dans la prison centrale de Rebeuss à Dakar. « Ce film interroge le système carcéral sénégalais. Cheikh et Babacar sont morts, mais des milliers de leurs concitoyens continuent à purger leur peine dans des conditions indignes. Rebeuss, Chambre 11 mêle documentaire et animation pour poser le débat », renseigne la note.
Notre consœur Mame Woury Thioubou est diplômée du Master II de réalisation de documentaire de création de l’Université Gaston Berger de Saint Louis. Elle est riche de plusieurs productions dont «Face à face», Ebène du meilleur film au Festival du film de quartier 2009 (FIFQ, Dakar.) Le Témoin adresse ses félicitations à notre consœur et lui souhaite d’autres belles et prestigieuses distinctions.