SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 juin 2025
VIDEO
SONKO DISQUALIFIE MACKY
Ousmane Sonko a soutenu mordicus, que le dialogue esquissé par Macky Sall vise deux objectifs : « liquider ou isoler Ousmane Sonko et le Pastef », et également «valider une troisième candidature anticonstitutionnelle»
En point de presse tenu hier, lundi 1er mai 2023, Ousmane Sonko a soutenu mordicus, que le dialogue esquissé par Macky Sall vise deux objectifs : « liquider ou isoler Ousmane Sonko et le Pastef », et également «valider une troisième candidature anticonstitutionnelle». Sous rapport, le leader de Pastef appelle toutes les forces vives, le F24 en particulier, Yewwi Askan Wi, la société civile et tous ceux qui se battent pour des principes à ne pas accepter cette «tentative d’avilissement» de l’engagement politique.
«A chaque fois que Macky Sall appelle à un dialogue politique, c’est qu’il a des objectifs », dixit Ousmane Sonko, en conférence de presse hier, lundi 1er mai 2023. Selon lui, « Macky Sall a dit qu’il n’y a aucun problème au Sénégal. Qu’il n’y a pas de prisonniers politiques. Pourquoi dialoguer ? Qu’à cela ne tienne, on lui accorde cela. Mais la première question que je pose, c’est que que sont devenues les conclusions des dialogues précédents ? Nous ne sommes pas des amnésiques », soutient-il, avant d’interpeller l’opposition. « Macky Sall se dit que dans l’opposition, il y’en a qui sont obnubilés par le parrainage, donc je vais leur faire miroite le parrainage. Venez au dialogue, je fais des réaménagements sur le parrainage. C’est son calcul à lui. A d’autres, il promet une amnistie. Il parait que des gens travaillent d’arrache-pied d’ailleurs. Il y a des gens qui crient partout mais nous savons qu’ils sont en train de finaliser et de travailler sur l’amnistie».
Poursuivant, le leader de Pastef dira : « Quand il s’agit maintenant de Pastef de Ousmane Sonko, il se dit : je vais faire le maximum de prisonniers politiques et je vais lui ouvrir un tas de dossiers judiciaires pour lui dire « bo gnowoul sa yaye aayé » mais il se trompe. Nous, on ne subit jamais de chantage. Et on n’en négociera jamais avec un pistolet à la trempe. C’est une question de dignité et d’honneur. Tout ce qu’il est en train de faire, c’était pour avoir une monnaie d’échange, en se disant que s’ils viennent, je libère les prisonniers, je dis aux gens de lever le coude un peu par rapport au dossier judiciaire. Nous, on ne fonctionne pas comme ça ».
Et le chef de Pastef de dire sans fioritures : «L’appel au dialogue actuellement pour le peu qu’on en sait, sur ce format actuel du côté de Macky Sall, est un appel au dialogue pour liquider ou isoler Ousmane Sonko et le Pastef premièrement. Essayer de casser l’opposition en donnant un bonbon à chacun pour isoler Ousmane Sonko». Qui plus est, estime le maire de Ziguinchor, « Le dialogue tel qu’il est conçu pour le moment est un dialogue pour valider une troisième candidature anticonstitutionnelle ».
Selon Sonko, pour arriver à ces deux objectifs, Macky Sall essaie de faire miroiter des concessions à la classe politique sénégalaise. Certifiant que ces « deals d’un autre âge » ont coûté trop cher au pays, Ousmane Sonko finira par lancer « un appel à toutes les forces vives regroupées au sein du F24, à notre coalition, à tous les Sénégalais, à tous ces Sénégalais debout dans leurs domaines, à vous la jeunesse sénégalaise, pour que nous ne rations pas encore ce virage, pour nous soyons debout pour ce pays, pour que nous soyons prêts à faire les sacrifices qu’il faut pour sauver notre pays de la cupidité, de la boulimie, de l’amour inconsidéré pour le pouvoir. Cela relève de la volonté de chacun et de chacune de nous tous sénégalais », conclut l’opposant.
KEEMTAAN Gi - À REBROUSSE-POIL
Quoi de neuf à Galsen ? La perte brutale d’un prestigieux confrère. Son indifférence vis-à-vis de l’argent l’avait détaché de cette cupidité source de compromission qui a égaré et continue d’égarer beaucoup d’intellectuels et de confrères. Lui, Mame Less Camara, il était loin de ces contingences pour lesquelles beaucoup de vigies se sont déculottés en arpentant les couloirs du pouvoir. Vendant leur âme au Prince et ravalant leurs propres vomissures. Less est parti à un moment où la liberté de la presse est chahutée et les libertés tout court bafouées. Pour un rien, on se retrouve en prison. Et avant que les portes des geôles s’ouvrent, on vous fera subir une suprême humiliation qui n’existe nulle part ailleurs que dans ce charmant pays. Des tentatives de broyer l’Humain et lui faire deviner les rigueurs de l’environnement carcéral, oui, les garde-à-vue c’est cela. Et pendant que des citoyens à qui on reproche des délits mineurs sont traqués et pourchassés, des agresseurs et autres grands délinquants sèment la terreur avec des braquages en plein jour. La plupart de ces jeunes délinquants étant dans la masse des grands chômeurs à qui l’ont fait miroiter des petits boulots à travers des projets bancals qui sont des niches d’enrichissement pour les formateurs et leurs initiateurs. Pourquoi donc pensez-vous au programme « Xeyu ndaw gni » ? De petits boulots précaires qui ne semblent intéresser personne. La preuve ? Beaucoup de jeunes gens qui conduisent des motos « Jakarta » ont quitté leurs villages pour venir se casser les reins dans la circulation de la capitale et des villes de l’intérieur du pays. C’est parce que cette activité rapporte beaucoup plus qu’une journée dans un chantier ou un atelier et sans doute plus que trois mois dans les champs même si lesdits conducteurs ne pourront peut-être plus continuer à exercer ce métier à plus de quarante ans. C’est dans cet environnement où des entreprises sont en faillite et que l’Etat doit plus 200 milliards au seul secteur du BTP, que la fête du Travail a été célébrée avec des revendications qui reviennent chaque année. De quoi créer un épuisement dans un pays où l’informel tient l’économie. Ou ce qui en reste ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY SALL ET LA PRESSE SENEGALAISE
Entre la presse sénégalaise et le président Macky Sall, les rapports ne sont jamais un long fleuve tranquille. Hier, lors - de la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales, interpellé par le Sg du Synpics Bamba Kassé sur la liberté de presse, les arrestations, la régulation, Macky Sall a indiqué ses attentes à la presse. « Vous avez parlé de la presse d’antan. Mame Less Camara en était l’incarnation dans sa pratique professionnelle et personnelle. Cette presse d’antan dont vous parlez a contribué à l’élargissement des bases de notre démocratie et a permis à notre pays de franchir les seuils de démocratisation qu’ont été les alternances de 2000 et 2012. Monsieur le Secrétaire Général après avoir salué la presse d’antan, vous avez-vous même fait le diagnostic de l’état de presse et appelé à des assises de la presse. Je salue votre honnêteté pour ce diagnostic sans complaisance et vous assure du soutien de l’Etat parce qu’il ne peut y avoir de grande démocratie sans une presse à la hauteur. J’attends avec impatience les conclusions de vos assises qui permettront à la presse de partir sur de nouvelles bases. Je voudrais vous féliciter aussi pour tous les efforts que vous faites pour mieux organiser le secteur avec la carte nationale de presse. Cette carte va permettre une meilleure collaboration avec l’Etat et ses démembrements notamment les forces d’ordre avec qui vous partagez le « terrain » et vous doivent aussi protection et qui doivent donc être vos partenaires sur le terrain afin que chacun puisse faire son travail » dira Macky Sall. « Sur le Régulateur, l’Etat est d’accord pour poursuivre la réflexion avec les associations de presse car elle a déjà commencé de notre côté car le Régulateur doit s’adapter à l’évolution des médias et surtout des réseaux sociaux. Les assises sont une bonne occasion pour peaufiner cette réflexion. Pour l’aide à la presse aussi, nous sommes ouverts à la discussion et à des propositions. Monsieur le Secrétaire General, je vous remercie de nous avoir rappelé cette grande sagesse de Serigne Abdou Lahat Mbacké. Je vais inverser la formule et les rôles. A la presse, l’Etat qui est réaliste ne demande pas l’impossible mais juste le respect des règles parce que dans un Etat de Droit, l’Etat est soumis au Droit mais la presse aussi. Notre relation est dialectique car il n’y a pas de démocratie sans liberté de presse mais une presse libre ne peut exister que dans une démocratie et je me réjouis comme vous le dites que les grands groupes de presse du monde choisissent d’installer leurs bureaux régionaux à Dakar permettant ainsi au Sénégal de tenir son rang en termes de démocratie et de liberté de presse » a ajouté le chef de l’Etat.
RACINE SY INTERPELLE MACKY SUR LA FISCALITE DES SALAIRES
Restons à la salle des Banquets pour évoquer le dialogue de sourds entre Macky Sall et Mamadou Racine Sy sur la fiscalité des salaires. Le patron du patronat du tourisme sénégalais a indiqué à l’endroit du chef de l’Etat que les négociations pour une définition d’un salaire de base minimal dans le secteur se heurtent entre autres à la forte fiscalité sur les salaires. « Il nous semble bon de toujours rappeler que le principe de base des négociations sociales consiste à définir un salaire de base minimal prenant en compte les acteurs et les entreprises en difficulté, tout en invitant les entreprises qui sont dans des situations plus confortables à procéder à des augmentations plus conséquentes que le salaire de base. D’ailleurs, nous portons à votre haute attention, Monsieur le Président de la République, que les entreprises qui le peuvent ont déjà entamé cette démarche » a déclaré le patron du King Fahd hôtel. Racine Sy d’ajouter : « Employeurs et travailleurs, nous voulions avoir un accord avant ce 1er mai. Nous allons encore nous parler, mais je dois dire que tout appui de l’État régulateur serait le bienvenu, notamment la baisse de l’impôt sur le revenu et le paiement de la dette intérieure. La baisse de la fiscalité sur les salaires, c’est important. Cela permettra d’avancer sur le plan des négociations. Il faut le souligner ». Le président a rejeté cette demande. Macky Sall a rappelé à ce propos le caractère vital de l’impôt pour tout État. « Je ne suis pas d’accord sur la baisse de l’impôt sur le revenu. L’État, c’est in et out », justifie-t-il. Pour autant, il n’a pas fermé la porte sur ce sujet. Lors d’une prochaine rencontre avec le patronat, le dossier pourrait être de nouveau évoqué promet-il.
EMPLOI DES JEUNES A KHOMBOLE : LES BONS POINTS DU MAIRE MAGUEYE BOYE
« A ce rythme le chômage des jeunes risque d’être endigué à Khombole ». Telle est l’appréciation du président du jury, Me Alioune Badara Guèye des « Actions Républicaines pour un Mouvement vers l’Emergence (A.R.M.E) » délivrant les bulletins de notes du premier semestre 2023 de la commune de Khombole dirigée par l’inspecteur des Impôts et domaines Maguèye Boye. « Depuis son accession à la tête de la mairie de Khombole, Maguèye Boye est en train de jouer sa partition dans la stratégie nationale de lutte contre le chômage des jeunes. L’emploi des jeunes n’étant pas une compétence transférée parmi les quatorze domaines répertoriés, le maire a fait fi de cela et déroule des politiques et stratégies lui permettant d’insérer beaucoup de jeunes de la commune de Khombole dans le monde du travail » lit-on dans un communiqué reçu par « Le Témoin » quotidien. Selon « l’Arme », le maire a donné des emplois à plus de cent jeunes de la commune de Khombole dans les programmes Xeyou Ndaw yi, Fera, Crous, Coud, Cadastre et autres entreprise partenaires. « Outre les jeunes, l’autonomisation des femmes est aussi au coeur des préoccupations du dynamique maire de Khombole Magueye Boye. Pour des femmes autonomisées capables de s’investir dans des activités créatrices de revenus et porteuses de croissance, l’édile de la ville de Khombole a renoncé à l’ensemble de ses indemnités et au budget de fonctionnement de son cabinet pour mettre sur place un fond revolving avec une ligne de crédit sans intérêt de quarante millions (40.000.000 f) pour le financement des femmes et des jeunes » fait savoir Me Alioune Badara Guèye des « Actions Républicaines pour un Mouvement vers l’Emergence » (A.R.M.E). La Gendarmerie en deuiL
LE COMMANDANT CHEIKH FAYE PERD SON EPOUSE
Triste dimanche. Au moment où les membres et acteurs de la Presse portaient à sa dernière demeure leur confrère Mame Less Camara, la Gendarmerie nationale en faisait de même pour l’épouse du commandant Cheikh Faye. En effet, « Le Témoin quotidien » a appris sur place le décès de Mme Aminata Ndiaye dite Amy épouse du commandant Cheikh Faye ancien patron de la Compagnie de gendarmerie des transports aériens de l’Aéroport (Ggta). Le décès étant survenu le samedi 29 avril, l’enterrement a donc eu lieu le dimanche 30 avril au cimetière de Yoff. Triste coïncidence, Mme Amy Ndiaye Faye a été inhumée presque dans le même carré que notre regretté confrère Mame Less Camara. Et pour montrer que le commandant Cheikh Faye est un officier valeureux, loyal, discipliné et serviable, ils étaient très nombreux les officiers, sous-officiers, gendarmes et militaires du rang à faire le déplacement au cimetière de Thiès. Tout ce beau monde était venu partager avec le commandant Faye sa peine et sa douleur. Le Haut commandant de la gendarmerie, le général de corps d’Armée Moussa Fall a été bien représenté par son chef de cabinet, le colonel Cissé. En cette triste circonstance, « Le Témoin » quotidien présente attristées ses condoléances au commandant Cheikh Faye et à toute la Gendarmerie nationale.
POLITIQUE MAYORO FAYE LANCE ALPDS
L’appel au dialogue de Macky Sall fait sortir du bois beaucoup d’hommes politiques de tous bords. Mayoro Faye, démissionnaire du Parti démocratique sénégalais après un très long compagnonnage avec le président Wade, annonce sa position favorable au dialogue. Perdu de vue depuis sa démission du Parti démocratique sénégalais, il réapparaît à travers un communiqué de son nouveau parti, l’Alliance Libérale Pour le Développement du Sénégal. L’ancien directeur de cabinet de Me Abdoulaye Wade apprécie positivement la volonté exprimée du président de la République, Macky Sall, d’ouvrir un dialogue national. Il adhère totalement à cette initiative et encourage une large adhésion des différentes forces vives du pays. et de l’état de droit. La banquière Coumba AW atterrit à la tête de BICIS Après son rachat intervenu le 28 juillet 2022 par le géant de l’assurance SUNU, dont le fondateur est Feu Pathé DIONE, et la démission de son patron Bernard LEVIE, révélée par Confidentiel Afrique, la BICIS (ex-filiale de la major française de BNP Paribas avec 54,11% des parts du capital), tient sa nouvelle patronne. Il s’agit de Mme AW Ndèye Coumba TEUW, précédemment DG Adjointe de Banque de Dakar. Retour d’une égérie du secteur en terrain connu. Selon des informations exclusives obtenues par Confidentiel Afrique ce lundi après-midi, Mme AW Ndèye Coumba TEUW est la nouvelle Directrice Générale de la BICIS. Elle occupait jusqu’avant sa nomination par le Conseil d’administration de la BICIS les fonctions de Directrice Générale Adjointe à la BDK (Banque de Dakar). Coumba Aw prendra officiellement fonction le 26 mai prochain en remplacement de Monsieur Samir MEZINE qui assurait la phase transitoire.
MAHAMMED BOUN ABDALLAH DIONNE NOUVEAU PCA SUNU BICIS
Restons avec le milieu bancaire pour annoncer une bonne nouvelle. L’ancien Premier ministre du Sénégal Mahammed Boun Abdallah Dionne est le nouveau président du conseil d’administration de la BICIS rachetée par le groupe SUNU du Sénégalais Pathé Dione. Il a indiqué dans un document publié sur twitter avoir présidé le premier conseil d’administration de la banque sous l’ère SUNU, après le closing de l’opération de cession au groupe par le BNP Paribas. «Après le closing de l’opération de cession de la BICIS au Groupe SUNU par BNP Paribas, j’ai présidé hier, vendredi 28 avril 2023, le premier Conseil d’Administration de la banque sous l’ère SUNU. Avec tous les administrateurs, nous avons rendu un hommage spécial au grand visionnaire, Monsieur Pathé Dione, fondateur de SUNU. Bravo à toi, cher aîné et merci encore aux Autorités sénégalaises, particulièrement au Président Macky Sall qui t’ont soutenu dans la structuration de cette opération qui fait la fierté de toute la nation», a signé Mahammed Boun Abdallah Dionne, Ancien Premier ministre, Président du Conseil d’Administration de la BICIS.