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24 juin 2025
LE PIT INVITE À UNE CANDIATURE UNIQUE DE BBY
‘’Fidèle à sa stratégie de mobiliser un large rassemblement des forces républicains, démocratiques et laïques, le PIT réaffirme son ancrage dans la coalition Bennoo Bokk Yaakaar
Le Parti pour l’indépendance et du travail (PIT, mouvance présidentielle) a invité dimanche, à Dakar, ses alliés de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) à travailler sur une candidature unique basée sur un ‘’programme viable, bien négocié et bien défini’’ en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
‘’Fidèle à sa stratégie de mobiliser un large rassemblement des forces républicains, démocratiques et laïques, le PIT réaffirme son ancrage dans la coalition BBY. Notre parti invite à une concertation large et inclusive pour la désignation d’un candidat unique de BBY sur la base d’un programme bien défini et bien négocié’’, a déclaré dimanche son porte-parole Abdourahmane Ndiaye.
M. Ndiaye procédait à la présentation du rapport de résolution du PIT sur le contexte politique national et international en marge de la restitution des travaux du congrès de cette formation de la gauche sénégalaise.
Ledit rapport de résolution a été largement adopté par le congrès du parti
Interpellé sur une éventuelle candidature du président de la République Macky Sall, le porte-parole du PIT considère que ‘’cette question n’est pas à l’ordre du jour dans la mesure où le principal concerné n’a pas pris de décision sur le sujet’’.
Il a ensuite abordé l’évolution de cette formation au sein de la coalition présidentielle où le PIT occupe depuis 2012 le portefeuille du ministère du Travail.
‘’le PIT a magnifié les acquis pour les travailleurs ainsi que les nombreux résultats réalisés par ce département ministériel’’, a fait valoir Abdourahmane Ndiaye.
Evoquant le climat politique au niveau national, le Parti de l’indépendance et du Travail a invité les pouvoirs publics à ‘’garantir les libertés individuelles et collectives, notamment le droit de manifester’’
La formation de gauche n’a pas aussi manqué d’appeler les autres forces vives de la Nation, ‘’notamment l’opposition au respect de l’autorité, des institutions, aux lois et règlements du pays’’.
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LE RÊVE AMÉRICAINS DES IMMIGRÉS AFRICAINS
Pour beaucoup, l'Amérique est la terre de tous les possibles. Mais la réalité s'avère parfois difficile et les Africains se heurtent à diverses difficultés, dont une forme de racisme de la part de la communauté afro-américaine
Aux États-Unis, les Africains représentent 5 % des immigrés, une population qui connaît le plus fort taux de croissance. Pour beaucoup, l'Amérique est la terre de tous les possibles. Mais la réalité s'avère parfois difficile et les Africains se heurtent à diverses difficultés, dont une forme de racisme de la part de la communauté afro-américaine.
Fanny Allard est allée à Washington, dans le Maryland et en Virginie pour rencontrer plusieurs de ces hommes et femmes venus s'installer aux États-Unis.
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PLURALITÉ IDENTITAIRE
La désertion du discours intellectuel a laissé le terrain à des activistes. Le désaccord avec Boubacar Boris Diop. Les limites des thèses de Cheikh Anta Diop. L'immigration a aussi le goût de la fuite - ENTRETIEN AVEC ELGAS
L'émission littéraire Belles Lignes recevait le 27 avril dernier, le sociologue, journaliste et écrivain Elhadj Souleymane Gassama alias Elgas. L'invité de Pape Alioune Sarr a évoqué son dernier livre "Les bons ressentiments, Essai sur le malaise post-colonial".
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J'INCARNE L'HOMME D'ÉTAT QUI VEUT RÉCONCILIER LE SÉNÉGAL
Le leader deTaxawu Senegal et ancien maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall est l'invité de Pape Alé Niang
Le leader deTaxawu Senegal et ancien maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall est l'invité de Pape Alé Niang.
PAR Ciré Clédor Ly
ALERTE SUR LA SITUATION DU JOURNALISTE BABACAR TOURÉ
Mon client est condamné à rester enfermé dans les locaux du commissariat central encore trois jours au moins, privé de toute visite de ses avocats et des siens, dans des conditions qui ne permettent aucun contrôle, par la seule volonté du Procureur
Le journaliste d'investigation Babacar Touré, gardé à vue sans raison juridique soutenable, semble t-il, sur instruction de dernière minute du trop puissant Parquet de la République, se trouve présentement dans les locaux du commissariat central de Dakar, alors qu'il a été déféré deux jours plutôt au tribunal où il aurait dû, dans les plus brefs délais c’est à dire le même jour , comparaitre devant le Procureur de la République qui devait soit le libérer immédiatement au vue du dossier, soit le placer sous mandat dépot pour être jugé au plus tard le 3eme jour ouvrable par un tribunal chargé d'établir le bien ou le mal fondé des accusations portées contre lui, soit comparaitre un juge d’instruction pour que ce dernier décide de l'opportunité ou non d'ordonner sa détention dans un lieux prévu par la loi.
Le journaliste a passé des journées entières entre les cellules de la cave du tribunal et celles des locaux de la police, dans des conditions dégradantes pour la personne humaine, ce qui interpelle toutes les organisations nationales et internationales chargées de contrôler les lieux de privation de liberté et de veiller sur les conditions de détention des personnes en attente d’être libérées ou jugées.
A tous les points de vues, le journaliste est juridiquement en détention arbitraire depuis son déferrement, parce qu'en dehors de la garde à vue et de la prolongation de celle ci strictement réglementées par la loi,le parquet ne justifie pas de son pouvoir de prolonger les supplices des citoyens présumés innocents, en les renvoyant entre les mains de policiers ou de gendarmes qui n’étaient plus habilités à les garder sous écrou.
Cette situation d’illégalité manifeste, engage la responsabilité aussi bien de l'ordonnateur que celle du gardien qui n'ignore pas l'absence de base légale de l’ordre reçu.
Pire encore, le commissariat central a interdit le droit de visite aux avocats de la défense, sur instruction du Procureur de la République, lequel s’arroge des pouvoirs que même un juge d'instruction ne possède pas.
En ma qualité d'avocat du journaliste d’investigation, j’attire l'attention sur l’illégalité du retour de parquet, qui n'est qu'une mesure violant plusieurs règles du droit international des Droits de l'homme et une détention arbitraire, parce qu'elle n'est pas ordonnée par un juge et n'est écrit nulle part dans la législation interne.
Cette mesure est une humiliation des avocats, en ce qu'elle constitue une grave entrave à l'exercice de la profession et une violation des Droits de la défense,de même qu'elle porte atteinte au fonctionnement régulier de l'institution judiciaire.
En ma qualité d'avocat, j’ai passé trois heures à essayer de voir mon client, afin de lui expliquer les trois seules possibilités qui s'offrent au ministère public à ce stade de la procédure et m'assurer de son état de santé. J’ai épuisé les voies légales pour le rencontrer, vainement.
J’informe par ailleurs l’opinion nationale et internationale, que j'avais adressé des correspondances au Procureur de la République pour avoir accès à des documents judiciaires qui confortent l'innocence du journaliste et le caractère fantaisiste des accusations portées contre lui. A cette heure-ci, aucune instruction n'aurait été encore donnée, alors que le temps presse pour la défense qui n'a aucun accés ni aucune information sur le dossier depuis que la police judiciaire a transmis ce dossier au procureur, ce quu est inadmissible dans un État de Droit.
La justice ne doit pas être un facteur destabilisateur d'une nation.Sa force réside dans la neutralité, la loyauté et la compétence des hommes qui l'incarne, ainsi que dans le respect de la dignité humaine et des lois.
Mon client est condamné à rester enfermé dans les locaux du commissariat central encore trois jours au moins, privé de toute visite de ses avocats et des siens, dans des conditions qui ne permettent aucun contrôle, par la seule volonté du Procureur de la République ce qui est encore inadmissible dans un État de Droit.
Les dérives et les abus gangrènent la justice sénégalaise qui doit être auditée , pour que la lois s'applique avec la même rigueur à ceux qui ont le pouvoir de les opposer et de les appliquer au citoyen ordinaire.
Maître Ciré Clédor Ly est avocat, membre du collectif de la défense du journaliste d'investigation Babacar Touré.
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EMPLOIS : CE QU'ATTENDENT LES RECRUTEURS
Pourquoi le diplôme n’est pas le premier élément pertinent dans le processus de recrutement ? Que vaut le diplôme dans le processus ? Dans cette entrevue, la consultante en Sciences sociales Odome ANGONE nous entretient sur la problématique de l'emploi
Odome Angone est docteure en philologie espagnole, enseignante-chercheure en poste à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Au fil du temps, elle est devenue Consultante en Gouvernance Scientifique et une Conférencière internationale en Sciences Sociales.
Près de dix ans d’expérience dans le monde de l’Éducation l’ont conduite à interroger les limites du système éducatif francophone en Afrique où certaines formations proposées ne répondent pas toujours au besoin du marché en termes d’adéquation professionnelle et d’employabilité, non pas parce que les profils ne sont pas brillants, mais parce que l’offre pédagogique semble quelque peu décalée des besoins du marché AFRICAIN.
Dans ce 1er numéro de « Conversations avec Odome », l’universitaire attire l’attention sur le fait que le diplôme n’est pas une garantie d’emploi.
Un diplôme est un parchemin qui accorde une présomption de savoirs théoriques à la détentrice (ou au détenteur) du parchemin, dans un domaine spécifique sur un axe précis. Il n’est pas gage d’emploi ni la condition sine qua non pour décrocher son 1er boulot.
Pourquoi le diplôme ne suffit-il pas pour avoir du travail? Quels atouts avoir en plus du diplôme? Que faut-il donc pour décrocher son premier emploi ? Quelles stratégies pour mieux se vendre sur le marché du travail ? Existe-t-il un organe chargé de veiller à une adéquation entre le marché du travail et les formations données au sein des Universités et diverses écoles supérieures ? Réponse de la Dre. Odome dans cette vidéo diffusée à l’occasion du 1er mai, journée internationale du travail.
LA FRANCE DISCUTE AVEC LES OPPOSANTS DE MACKY SALL
Dans un courrier du 3 avril et adressé au député du PCF Jean-Paul Lecoq, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, dit avoir fait part aux autorités sénégalaises de « son inquiétude quant à l’accroissement des tensions à l’approche de 2024 »
A 9 mois de la Présidentielle, le Sénégal reste secoué par des tensions politiques. Des remous liés à la supposée candidature prêtée au Président sortant, Macky Sall. Arrestations, emprisonnements des militants et responsables de Pastef et autres journalistes. Et pour parer au plus pressé, la France s’en mêle…
Et dans un courrier daté du 3 avril et adressé au député du Parti communiste français (PCF) Jean-Paul Lecoq, révèle Jeune Afrique, la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, dit avoir fait part aux autorités sénégalaises de « son inquiétude quant à l’accroissement des tensions à l’approche de l’élection de 2024 ».
« La poursuite de cette situation serait en effet préjudiciable pour le Sénégal, avec lequel nous entretenons des relations riches et denses », précise la cheffe de la diplomatie, qui prend néanmoins soin de préciser que l’Hexagone « n’a pas vocation à s’immiscer dans la vie politique sénégalaise ».
Le 23 mars 2023, Nadège Chouat, numéro deux de la cellule Afrique de l’Elysée, a profité d’une mission à Dakar pour rencontrer Ousmane Sonko. Rencontre confirmée par le leader de l’opposition sénégalaise.
Pour mémoire, les députés André Chassaigne et Jean-Paul Lecoq, avaient interpellé sur la situation politique du Sénégal, via courrier le 17 mars dernier, Mme le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna.
Ils ont parlé de « menaces sur la démocratie et la stabilité du Sénégal » du fait du débat sur une supposée troisième candidature du Président Macky Sall. Ils ont aussi dénoncé ce qu’ils qualifient de « tentatives d’intimidation et de harcèlement judiciaire » de l’opposant Ousmane Sonko. Ces députés ont invité aussi à faire la lumière sur l’affaire Marine Le Pen qui « aurait reçu 12 millions d’euros du Président Macky Sall, lors de leur entrevue le 18 janvier dernier ».
A l’époque, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, a dans sa réponse poivrée, remis ces deux députés à leur place, parlant d’un « réflexe néocolonial têtu », et concluant qu’ils seront « responsables par cette forme de parrainage incitatif à l’impunité et à la violence ».
PAR Amadou Tidiane Wone
DU SENS DES CHIFFRES ET DES LETTRES
Apprenons à désarticuler, dans un but pédagogique, les discours lénifiants des « cadres » administratifs doctes et péremptoires, en touchant de plus près notre vécu au quotidien. la politique ne doit plus se juger dans les tribunaux
Les technocrates, surtout lorsqu'ils se politisent, ont l'art et la manière d’éblouir le public non averti par des phrases savantes et des mots clinquants qui résonnent comme des vérités bibliques…Pourtant, à y regarder de plus près, on réalise que leurs contes (comptes ?) de fées sont bien souvent plus proches du cauchemar pour les populations concernées, que de l'Eden promis par leurs mots répétés en boucle… Prenez le taux de croissance , la dette, l’autosuffisance alimentaire, l’émergence, etc. Lisez entre les lignes des statistiques élogieuses qui allongent le communiqué du Conseil des ministres…Que des chiffres et des lettres dans une froideur inerte. Il nous faut impérativement, pour faire œuvre utile, revisiter toutes ces litanies ésotériques qui reçoivent en écho comme des murmures de non-approbation du peuple qui trime.
Prenons la dette. On sait que la dette du Sénégal est passée de 200 000 frs en 2011 à 747 000 frs par citoyen sénégalais. Elle a donc été multipliée par 4 en moyenne. Soit 7 474 000 à rembourser à terme pour une famille de 10 personnes.
Si on nous expliquait comme cela, en charges familiales nouvelles, les investissements en termes d’infrastructures, on s’interrogerait davantage sur le rapport entre leur coût et leur opportunité. Mais l’on se préoccuperait aussi des coûts réels et véritables des différents projets en cours. On doit nous expliquer la composition de la dette de 740. 000 cfa par Sénégalais, de manière simple et accessible à un citoyen non averti. Afin que chaque contribuable réalise que la pression fiscale qui ponctionne ses pauvres revenus est une conséquence de la dette qui augmente. On pourrait, par exemple, la décomposer en schématisant : 100 000 frs pour le TER, 100 000 frs pour l'autoroute, 300 000 pour X ou Y et même provisionner 200 000 frs de la dette restante par personne entre détournements et corruption ! Pour tout dire, apprenons à désarticuler, dans un but pédagogique, les discours lénifiants des « cadres » administratifs doctes et péremptoires, en touchant de plus près notre vécu au quotidien !
Les cadres des partis de l’opposition parlementaire, mais aussi les nombreux prétendants à des positions de service public d’une part, et de l’autre tous les militants de la bonne gouvernance et de la transparence, doivent se livrer à un travail de fourmi pour déconstruire le discours politicien qui tend à nous faire oublier des questions essentielles :
- Notre endettement est-il pertinent et raisonnable ?
- Avons-nous fait les meilleurs choix de partenariat, financier et technique, pour chaque projet en cours depuis 10 ans ?
- Les priorités données au transport et à la mobilité urbaine, en termes d’infrastructures physiques, sont-elles conformes aux intérêts supérieurs du pays dans le monde actuel et pour les vingt prochaines années ?
- Sur une échelle de 1 à 10, où en sommes-nous en termes de progression vers l’autosuffisance en riz promise depuis plusieurs années ?
- Quelle est la part de notre dette investie dans l'avenir de nos enfants : Éducation, Santé, Agriculture….
Le débat politique doit porter sur ces sujets cruciaux. Il doit sortir des caniveaux et nous éclairer. On doit comprendre, si possible, comment des fonctionnaires peuvent s’enrichir et de quel droit ? On doit savoir pourquoi des entreprises étrangères ôtent le pain de la bouche de PME sénégalaises qui aspirent à grandir ?
Au demeurant, la politique ne doit plus se juger dans les tribunaux. Mais se jauger à la barre du suffrage universel sur la base de bilans tangibles et discutables !
Enfin…
Une pensée et une prière, ardentes et sincères, pour le Professeur Malick Ndiaye qui vient de nous quitter. Il était courageux ! Vissé dans des convictions intimes fortes, il a toujours essayé de les étayer par des arguments rigoureux basés sur des recherches poussées hors des sentiers battus. En cela il était déroutant ! Cela faisait son charme et son panache. Sa disparition nous invite, encore une fois de plus, au recul et à l’écoute bienveillante entre nous !
Qu’Allah lui ouvre Les Portes de Sa Miséricorde Infinie et nous inspire le Bien.
Fils de la Jamaïque, fils de l’Amérique, et fils de l’Afrique, il a beaucoup fait pour les peuples noirs, sous toutes les latitudes. Il aimait les gens. Dieu qu’il savait aimer !
C’est un déluge d’hommages qui est déversé sur la mémoire de Harry Belafonte, éloges, l’annonce de son décès, ce mardi 25 avril. Précurseur dans la musique comme dans le cinéma, la superstar afro-américaine a aussi été un très efficace militant des droits civiques, aux États-Unis, doublé d’un humaniste et d’un panafricaniste qui a représenté beaucoup pour l’Afrique et les Africains.
Harry Belafonte a émerveillé des générations d’Africains, depuis les années cinquante. À l’époque où il éclaboussait tout de sa classe et de son talent, la ségrégation raciale était encore une industrie florissante, aux États-Unis, et en Afrique, la domination coloniale prospérait toujours. Pour les peuples africains, Belafonte était, plus qu’une fierté, la preuve vivante qu’un jour, comme dit un célèbre negro spiritual, persuadé, du fond du cœur, qu’un jour nous vaincrons : « Deep in my heart, I do believe, We shall overcome someday. »
Avec Sidney Poitier, il était alors, au cinéma, un des rares Noirs à échapper aux rôles d’esclaves ou de domestiques. Et même lorsqu’il se retrouve en amour dans un film avec une femme blanche, « Le monde, la chair et le diable », à la fin, les producteurs suppriment toutes les scènes d’amour, sous prétexte que l’Amérique n’était pas prête à accepter cela.
Lorsque avec sa seconde épouse, blanche, il trouve, à New York, l’appartement qui leur convenait, on le leur refuse, au motif que le quartier ne pouvait supporter un couple mixte. Alors, il achète tout l’immeuble de vingt-trois étages, s’offre les deux derniers, tout en haut, et cède le reste à des gens plus tolérants. Cela donnera naissance à la première copropriété de New York. À propos du racisme, il aimait répéter ceci : « Pour nous, en tant qu’êtres humains, la vie humaine n’a pas de couleur. »
L'OPPOSITION DIVISÉE FACE À L'APPEL AU DIALOGUE DE MACKY SALL
À moins d’un an de l’élection présidentielle et dans un climat politique tendu, les différentes forces d’opposition ne sont pas toutes sur la même ligne
Au Sénégal, le Parti démocratique sénégalais (PDS) dit « oui » à l’appel au dialogue du président Macky Sall. À moins d’un an de l’élection présidentielle et dans un climat politique tendu, les différentes forces d’opposition ne sont pas toutes sur la même ligne.
La semaine dernière, dans une interview à la radio à l’occasion de la fête de l’Aïd, le président Macky Sall avait une nouvelle fois appelé les forces politiques à venir dialoguer avec lui. « Le dialogue politique est une vieille tradition sénégalaise », rappelle le PDS dans sa déclaration. Le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade espère que celui-ci débouchera sur l’organisation, en 2024, d’une « élection présidentielle libre, ouverte, inclusive et transparente ».
Plusieurs sections locales de Taxawu, le parti de l’opposant et ancien maire de Dakar Khalifa Sall, se disent aussi ouvertes à la discussion. Khalifa Sall s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle, mais sous le coup d’une condamnation, il est toujours inéligible et la question de son amnistie n’est pas encore réglée.