LE CONGO ET LE NIGER SE QUITTENT SUR UN SCORE NUL ET VIERGE
L'équipe du Congo et celle du Niger se sont quittées, vendredi sur un score nul vierge, en match comptant pour la deuxième journée du groupe E du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) 2023 qui se joue en Algérie du13 janvier au 4 février.
L'équipe du Congo et celle du Niger se sont quittées, vendredi sur un score nul vierge, en match comptant pour la deuxième journée du groupe E du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) 2023 qui se joue en Algérie du13 janvier au 4 février.
Le Niger exempté lors de la première journée jouait son premier match du CHAN. Avec ce point du nul, il fait un bon résultat, en attendant leur dernier match contre le Cameroun.
Le Congo qui a déjà joué ses deux matchs n'a obtenu qu'un seul point. Il avait perdu leur premier match contre le Cameroun, actuellement leader du groupe.
Dans la poule A, la Libye affronte l'Éthiopie à 19 h GMT. L'autre match du groupe entre le Mozambique et l'Algérie se tiendra à la même heure.
L'Algérie, pays hôte de la compétition, avec six points est déjà qualifiée en quart de finale.
Le Mozambique qui a quatre points est deuxième. L'Éthiopie occupe la troisième place avec un point. La Libye ferme le classement avec zéro point.
« UN PROCES TOXIQUE POUR LA DEMOCRATIE »
C'est l'avis d'Alioune TINE sur l’affaire Sweet Beauty. Il pense aussi que les urgences du Sénégal sont nombreuses mais le procès empêche tout débat en ce sens.
Le dossier de viol qui oppose Adji SARR à Ousmane SONKO est en train de plomber le débat politique. C’est l’avis du président d’Afrika Jom Center. En effet, selon Alioune TINE, les urgences du Sénégal sont nombreuses mais le procès empêche tout débat en ce sens.
« Un procès toxique pour la démocratie et pour le débat public. Cette affaire a constitué un écran qui empêche tout débat sérieux sur les défis sérieux de la gouvernance des finances publiques, des hydrocarbures, du rapport de la Cour des Comptes, la pêche, sur l’horizon bouché de 2024 », déclare-t-il.
Seydi GASSAMA, pour sa part, demande à la justice d’être plus indépendante et qu’il n’y ait plus d’ingérence du président de la République Macky SALL comme cela a été le cas dans le dossier d’enrichissement illicite mettant en accusation Karim WADE.
SENEGAL NUMERIQUE VA LANCER SA MARQUE, LE 8 FEVRIER PROCHAIN
Les services de Sénégal numérique SA seront à partir de là "disponibles pour tous les Sénégalais, pour toutes les entreprises qui auront l'occasion de découvrir tout ce que nous faisons, le personnel extrêmement compétent [qui est] à leur service",
La société Sénégal numérique SA, héritière de l'ancienne Agence de l'informatique de l'Etat (ADIE), va procéder au lancement officiel de sa marque, le 8 février prochain, un évènement destiné à présenter au public son catalogue de services et les domaines dans lesquels elle intervient, a-t-on appris de son directeur général, Cheikh Bakhoum.
Le lancement officiel de la marque de Sénégal numérique SA sera l'occasion de "montrer aux Sénégalais, montrer également à l'administration qui est notre principal client mais aussi aux partenaires techniques et financiers la nouvelle approche" de Sénum SA, a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes de l'APS dont il était l'invité de la rédaction.
La "nouvelle démarche" de Sénum SA vise à lui permettre de proposer ses différents services aux populations et aux partenaires, selon son directeur général.
"Notre catalogue de services sera présenté [...] pour vraiment montrer tous les segments sur lesquels Sénégal numérique est en train d'intervenir", a précisé M. Bakhoum.
Il a rappelé que la Sénégal numérique SA est une société anonyme créée le 13 décembre 2021, sur les cendres de l'Agence de l'informatique de l'État (ADIE), structure qui avait jusque-là en charge la politique de digitalisation de l'Etat.
Or, qui parle de société anonyme, parle d'une société qui doit faire un chiffre d'affaires et proposer des services en valeur ajoutée qui vont être achetés par des clients du secteur public mais également des clients du secteur privé, a indiqué Cheikh Bakhoum.
Le lancement de la marque Sénégal numérique SA sera donc l'occasion de montrer tout le potentiel de la nouvelle société, selon son DG.
"Nous espérons qu'à partir de là, beaucoup d'entreprises pourront venir au niveau de Sénégal numérique pour bénéficier de ses services", a relevé Cheikh Bakhoum.
Les services de Sénégal numérique SA seront à partir de là "disponibles pour tous les Sénégalais, pour toutes les entreprises qui auront l'occasion de découvrir tout ce que nous faisons, le personnel extrêmement compétent [qui est] à leur service", a ajouté M. Bakhoum.
Après cent jours à la tête de la Primature, il a fini de convaincre de l’importance et de la nécessité du poste dont Macky Sall avait jugé utile de se débarrasser, au lendemain de la présidentielle de 2019, pour être seul maitre à bord
Le temps perdu ne se rattrape jamais, dit l’adage. Il peut néanmoins servir de repère pour éviter d’autres pertes de temps à l’avenir. Resté plusieurs mois sans Premier ministre, le Sénégal a renoué, depuis le samedi 17 septembre 2022, avec ce poste dont le président de la République Macky Sall avait jugé nécessaire de se débarrasser, à la suite de l’élection présidentielle de février 2019, pour gouverner tout seul avec ses ministres. Résultat : il était devenu l’alpha et l’oméga du pouvoir Exécutif ; celui vers qui tout le monde se ruait pour régler même les plus petits détails.
Journaliste chroniqueur au GFM, Abdoulaye Cissé rappelle avec un peu d’ironie : ‘’Avec cette suppression du poste de PM, on n’avait pas l’impression qu’il y a un pilote dans le gouvernement. Finalement, quand des pêcheurs et des mareyeurs ont un conflit sur un quai de pêche, les protagonistes demandent l'arbitrage du chef de l’État. Quand éleveurs et agriculteurs d'un patelin se heurtent, on demande l'arbitrage du chef de l'État. Il n’y avait plus aucun filtre. Le ministre ne règle même pas un litige foncier qui déborde en conflit. Les protagonistes, sur fond de menaces, demandent directement au chef de l’État d'agir. On voyait nettement que ça ne marchait pas, mais on dirait que ça plaisait au président d'être au centre de tout, même avec très peu d'efficacité.’’
Depuis son retour aux affaires et à la station primatoriale, Amadou Ba s’affirme en véritable pilote dans la barque gouvernementale. Et les dossiers ne cessent de s’accumuler sur sa table, prouvant ainsi, s’il en était encore besoin, l’importance capitale du poste dans la marche de l’État. D’abord, c’était la lutte contre la vie chère inscrite par le président de la République parmi les priorités de son gouvernement. Sous le pilotage du nouveau n°2, les choses avaient très rapidement pris forme et produit leurs premières mesures, même si leur application pose toujours problème.
Dès le mois de novembre, en effet, le rapport sur les concertations tombe avec 11 décisions applicables en 55 mesures. Sans présager de l’efficacité du travail accompli sous le pilotage d’Amadou Ba, Abdoulaye Cissé soutient : ‘’La constante est qu’on sent qu’il y a au moins un pilote à bord. Le Premier ministre, qui a conduit des concertations inclusives avec les acteurs, a offert au président Macky Sall sur un plateau, un Conseil présidentiel pour annoncer les mesures. Il a ainsi été un premier filtre, surtout sur les points de statu quo avec les acteurs, notamment du commerce, du loyer, des écoles privées… Le Premier ministre a permis au président d'être un arbitre en dernier ressort.’’
La vie sans le PM
Ces derniers jours, le Premier ministre a multiplié les sorties au gré de l’actualité brulante qui secoue la République. En dehors de quelques sorties ponctuelles du chef de l’État, c’est lui qui est souvent envoyé au charbon. C’est lui qui coordonne l’action du gouvernement. En est-il ainsi pour la gestion du drame de Sikilo, le scandale du fonds Force Covid-19, la baisse des subventions sur les hydrocarbures…
‘’Mais attention, tient à insister le journaliste, cette présence du PM ne présage pas de l'efficacité de la gestion de ces crises. Mais au moins, cela a permis de fournir des réponses dans des délais raisonnables. Sur l’accident de Kaffrine, par exemple, pendant que le chef de l'État était dans sa fonction de représentation à l'intérieur du pays, à Kaffrine où il est arrivé tard, le Premier ministre était déjà à pied d'œuvre pour préparer et accueillir ce Conseil interministériel annoncé plus tôt par le président. Et finalement, quoi qu'on puisse penser, ce Conseil interministériel a accouché de mesures qui emportent, au moins, l'adhésion des acteurs’’.
Aujourd’hui, on serait tenté de se demander qu’aurait été la vie du président de la République sans un Premier ministre ? De l’avis du journaliste de RFM, sans PM, il aurait été difficile, pour le chef de l’État, d’être au constat d’accident, aux urgences à l'hôpital, à la morgue, à saluer les services publics mobilisés pour les encourager, bref, être au four, au moulin et à la ferme en même temps. ‘’Peut-être qu'on aurait juste fait comme à la suite de la série de drames dans nos hôpitaux où la fonction de représentation du chef de l’État l'a conduit à Tivaouane. Sans plus ! La suite étant de mettre en place une commission d'enquête et d'attendre les résultats pour agir’’, analyse le journaliste pour qui l'utilité du poste de PM, son importance en tant qu’interface et filtre pour absorber l'intensité des chocs sur le dernier rempart (le président de la République) n’est plus à démontrer. ‘’J'espère, renchérit le précurseur de la ‘Revue de presse’, que le président a regretté son petit manège de montrer qu'il était le seul maître à bord de la pirogue Sénégal. Un leader, un manager, c'est d'abord quelqu'un qui sait faire travailler efficacement des équipes. Cette propension du président à être le réceptacle de tout a fini par inhiber l'esprit d'initiative de ses ministres dont la vision de la plupart se résume à cette phrase presque culte au Sénégal : ‘Selon la vision du président Macky Sall…’.’’
Un rôle central, voire indispensable
Il faut noter qu’outre la gestion des dossiers chauds du régime et le fait de servir de fusible au président, le Premier ministre a aussi été au front dans la plupart des grands rendez-vous du calendrier républicain. En véritable capitaine d’équipe.
C’est le cas, par exemple, du Séminaire intergouvernemental France-Sénégal qui n’a pu se tenir depuis la suppression du poste de PM en 2019. Si officiellement la pandémie de Covid-19 est avancée, la coïncidence est en tout cas troublante, d’autant plus que dans le même temps, pas mal de rencontres officielles ont pu se tenir en vidéoconférence. Aussi, le calendrier républicain a renoué avec les déclarations de politique générale qui sont très importantes pour informer de la feuille de route de l’Exécutif et favoriser le contrôle de son action par le Parlement. Dans la même veine, Amadou Ba a pu servir de coordinateur de cette action gouvernementale et d’arbitre entre les ministres, à l’occasion du rendez-vous annuel du marathon budgétaire. Et comme pour marquer davantage son empreinte, il réactive les rencontres stratégiques avec le corps diplomatique ; des rencontres qu’il compte organiser chaque année.
Malgré tous ces effets positifs, il faut noter qu’Amadou Ba est toujours un PM sans siège, qui continue de recevoir au petit palais qui est censé être un lieu de résidence.
JE M’ATTENDAIS PLUTOT UNE DÉCISION DE NON-LIEU
Professeur Ndiack Fall se dit surpris par la décision du Doyen des juges d’instruction qui a renvoyé l’affaire Sweet Beauty en jugement. Entretien avec l’enseignant en Droit pénal sur l'affaire Ousmane Sonko
Professeur Ndiack Fall se dit surpris par la décision du Doyen des juges d’instruction qui a renvoyé l’affaire Sweet Beauty en jugement. Dans cet entretien, l’enseignant en Droit pénal explique les raisons pour lesquelles Ousmane Sonko, accusé de viol et de menaces de mort, ne sera pas en détention avant le procès.
Etes-vous surpris par la décision du Doyen des juges de renvoyer l’affaire Sweet Beauty en procès ?
Personnellement, je suis surpris puisque je m’attendais plutôt à une décision de non-lieu. Evidemment, comme je ne suis pas dans le secret des dieux, peut-être qu’il aurait suffisamment d’éléments pour décider de la sorte. Mais là, je ne peux que m’en limiter au volet théorique.
Est-ce que Ousmane Sonko pourrait comparaitre libre ?
Il peut comparaitre libre si on se réfère aux dispositions de l’article 238 du Code de procédure pénale. Je le dis parce que durant l’instruction, M. Ousmane Sonko a été mis sous contrôle judiciaire qui est une mesure restrictive de liberté. On lui a retiré son passeport, il a une obligation de faire une décharge régulièrement… Donc, il a respecté ses dispositions et à ce que je sache, ce contrôle judiciaire n’a pas été révoqué. Dans ce cadre, il reste libre et va comparaitre libre. Suivant les dispositions de l’article 238 du Code de procédure pénale, il est dit : « L’accusé qui a été mis en liberté ou qui n’a jamais été détenu se présente, au plus tard la veille de l’audience, au greffe qui s’assure de sa représentation en justice ». L’article 239 ajoute : « L’ordonnance de prise de corps est exécutée, si dûment convoqué par voie administrative au greffe de la Chambre criminelle et sans motif légitime d’excuse, l’accusé ne se présente pas au jour fixé pour être interrogé par le président de la Chambre criminelle. L’ordonnance de prise de corps est également exécutée sur décision motivée du président de la Chambre criminelle lorsqu’il estime que la détention de l’accusé est nécessaire. Cette décision est sans recours ».
En clair, M. Ousmane Sonko bénéficie toujours du contrôle judiciaire et reste libre de ses mouvements bien qu’il existe une restriction de sa liberté. Le moment venu, il va comparaitre libre sauf s’il ne se présente pas à l’audience. Cependant, le président de la Chambre criminelle pourrait le mettre en détention s’il l’estime nécessaire. Pour le moment, nous n’en sommes pas à ce stade.
Sur le plan pénal, quels sont les risques pour Ousmane Sonko ?
Il est accusé de viol. C’est l’article 320 du Code pénal qui prévoit une sanction entre 10 et 20 ans de réclusion criminelle. C’est la loi 2020-05 du 10 janvier 2020.
Si la thèse du complot est établie devant le juge, est-ce que le dossier pourrait se retourner contre la plaignante Adji Sarr ?
Si l’accusation de viol ne prospérait pas devant la Chambre criminelle, l’affaire pourrait se retourner contre Adji Sarr. Si c’est le cas, M. Ousmane Sonko devrait être acquitté et, en ce moment, il aurait la faculté de porter plainte contre Adji Sarr pour diffamation car il pourrait se sentir lésé par les fausses accusations contre sa personne.