L'équipe nationale du Sénégal s'est qualifiée pour les quarts de finale du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) en battant, dimanche, sur le score de 3 à 0, la République démocratique du Congo (RDC)
L'équipe nationale du Sénégal s'est qualifiée pour les quarts de finale du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) en battant, dimanche, sur le score de 3 à 0, la République démocratique du Congo (RDC), lors de la troisième et dernière journée du groupe B.
Les Lions ont terminé premiers du groupe avec six points. La Côte d'Ivoire avec quatre points grâce à sa victoire par 3 buts à 1 face à l'Ouganda est la deuxième équipe qualifiée
Le Sénégal a ouvert le score à la 23e mn grâce au joueur du Casa Sports, Ousmane Diouf.
Les Lions ont joué en supériorité numérique depuis la 33e mn, après l'expulsion de Kévin Mundeko auteur d'un tacle sévère sur l'attaquant de Guediawaye FC Cheikh Ibra Diouf.
Les joueurs de Pape Thiaw ont parfaitement bien maîtrisé leur match jusqu'à la pause. Les Lions ont maintenu leur domination au retour des vestiaires, et ont continué à se montrer menaçant.
Sur une action de jeu, Lamine Camara, victime d'une faute est sorti sur blessure à la 48e mn. Le milieu de terrain de Génération Foot, très décisif dans le jeu sénégalais est remplacé par Moussa Ndiaye.
Sur une belle action de jeu, amorcée à la 74e mn, le Sénégal double la mise grâce à Pape Diallo.
Trois minutes plus tard, le joueur congolais Baggio Siadi offre un troisième but au Sénégal en déviant, dans ses buts, un centre du sénégalais Malick Mbaye.
À KOLDA, DES FEMMES DEMANDENT LE RELÈVELENT DE L'ÂGE DU MARIAGE CHEZ LES FILLES
La section de Kolda de l’union des associations des femmes catholiques du Sénégal, a appelé samedi, les divers acteurs à œuvrer pour le relèvement de l’âge de mariage des filles dans une démarche de lutte contre les mariages précoces dans cette région
La section de Kolda de l’union des associations des femmes catholiques du Sénégal, a appelé samedi, les divers acteurs notamment les parents à œuvrer pour le relèvement de l’âge de mariage des filles dans une démarche de lutte contre les mariages précoces dans cette région sud du Sénégal.
‘’Il faut que les parents tiennent en compte les intérêts des adolescentes afin d’éviter d’éventuelles complications à ces jeunes mises en couples très tôt. Nous disons non aux mariages d’enfants. Il faut que les parents donnent leurs filles en mariage à partir de 18 ans’’, a déclaré Antoinette Nzally.
Elle s’exprimait lors d’une marche de sensibilisation contre les violences basées sur le genre particulièrement les mariages précoces des filles, organisée dans la ville de Kolda.
‘’La fille mariée à 16 ans qui n’est encore qu’une adolescente ne peut être consentante et souvent elle est obligée par des parents à contracter un mariage forcé. Et marier son enfant à cet âge, c’est de la priver de l’éducation si elle était à l’école et de l’exposer aux risques de connaitre des complications dans sa maternité’’, a expliqué Antoinette Nzally.
‘’Cette pratique (mariage précoce des filles) reste d’actualité à Kolda où, le taux de prévalence est très élevé avec 68 % par rapport à la moyenne nationale qui est de 33%’’, a indiqué Marième Diarra, venue représenter lors de cette marche, la Boutique de Droits de Kolda.
Les organisatrices de la marche de sensibilisation contre les violences basées sur le genre ont aussi plaidé pour l’harmonisation du Code de la famille avec les textes internationaux ratifiés et signés par l’Etat du Sénégal, afin de protéger les adolescentes contre les mariages précoces.
PAR Saxewar Diagne
“SONKO EST OUT”
EXCLUSIF SENEPLUS – La phase finale de la mise en œuvre du plan retors et papelard d’élimination de la présidentielle de 2024 du leader de Pastef est enclenchée. L’épilogue du ”mortal kombat” bientôt écrit sous nos yeux
Se référant à la présidentielle de 2024, il lance, sans vouloir s’attarder plus longtemps sur la question : “Sonko est out“. Dans de nombreux salons dakarois, de telles prédictions sont prononcées au quotidien. Mais celle-ci est différente. Ce n’est pas un spéculateur qui anticipe, ce n’est pas un analyste qui conclue, ce n’est pas non plus l’inconditionnel militant de l’APR qui exprime son désir. “Sonko est out“, c’est l’un des responsables au plus haut niveau de l’État qui l’affirme en toute confidence à l’un de ses amis politiques. Et quelques jours plus tard, il le répète à nouveau : “il est out et toutes les mesures de contrôle des effets de débordement sont prises“. En fait, ce leader de l’APR, responsable au plus haut niveau, ne fait que confirmer ce qui se dessine sous nos yeux depuis le 8 mars 2021, cinq jours après le déclenchement des émeutes sanglantes.
Le scénario est écrit. Les dernières pages laissent entrevoir un épilogue qui pourrait être sanglant mais pour les tenants du pouvoir, cela semble en valoir la chandelle parce que la mainmise sur un “État“ ne se lâche pas dans la facilité, la paix et l’harmonie. Le titre du synopsis en dit suffisamment long : “Un mortal kombat“.
Encore une fois, l’histoire se répète au moins deux fois sinon plus. “La première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide“. La première fois, c’est l’élimination de Khalifa Sall de la course présidentielle de 2019, la seconde fois ce sera celle d’Ousmane Sonko en 2024. La binarité tragi-comique peut apparaître dans l’ordre inverse de celui proposé par Marx. La farce sordide, c’est celle de 2019 mais sa duplication historique pour 2024 pourrait être la grande tragédie.
Oui, depuis le 8 mars 2021, en réponse à l’annonce d’un “mortal kombat“ d’Ousmane Sonko, Macky Sall, de son côté, a commencé à se préparer minutieusement. Pour lui également, la réponse doit être absolue et définitive. Sa perspective à lui également est celle d’un “mortal kombat“.
Du 3 au 8 mars 2021, la rue, les jeunes en particulier, font chanceler son pouvoir de président de la République qu’il pensait peut-être inébranlable. Et là s’enclenche l’élaboration d’un plan retors et papelard de mise à l’écart de la course à la présidentielle de celui qui non seulement est, de toute évidence, l’un des hommes politiques les plus populaires du pays, mais qui en plus bénéficie d’un contrôle réel et effectif sur la rue, jamais vu au Sénégal, pas même à l’époque où le pape du Sopi, au zénith de sa popularité, était tout feu tout flamme.
Une présidentielle ouverte avec Khalifa Sall, Amadou Ba, Mimi Touré, Thierno Alassane Sall, Malick Gakou, Birame Souleye Diop ou Bassirou Diomaye Faye ou tout autre candidat de Pastef, et peu probablement Karim Wade et Idrissa Seck, organisée par un président sortant, cela aura de quoi redorer fortement le blason d’un homme dont l’impopularité semble s’accroitre au fil des jours. Comme Senghor, Diouf et Wade, il pourra quitter ses fonctions dans la dignité et peut-être même une certaine admiration à l’extérieur du pays. Pourrait même s’ouvrir à lui une nouvelle carrière dans la diplomatie internationale.
A moins que trop de sang dans le “mortal kombat“ n’ait été versé pour en arriver là…
Affaire Sweety Beauty, troisième mandat, insécurité routière... L'enseignant-chercheur en droit public à l'Ucad commente l'actualité socoipolitique nationale dans l'émission dominicale Objection de Sud FM
Affaire Sweety Beauty, troisième mandat, insécurité routière... L'enseignant-chercheur en droit public à l'Ucad commente l'actualité socoipolitique nationale dans l'émission dominicale Objection de Sud FM.
LE BURKINA FASO DEMANDE LE DÉPART DES TROUPES FRANÇAISES D'ICI UN MOIS
La France, ex-puissance coloniale est contestée au Burkina depuis plusieurs mois. Plusieurs manifestations ont récemment eu lieu à Ouagadougou pour exiger le retrait de la France de ce pays sahélien, qui héberge 400 forces françaises
Le Burkina Faso a demandé cette semaine le départ des troupes françaises de son sol dans un délai d'un mois, ont indiqué samedi soir l'Agence d'information burkinabè (AIB) et une source proche du gouvernement.
"Le gouvernement burkinabè a dénoncé mercredi dernier, l'accord qui régit depuis 2018, la présence des forces armées françaises sur son territoire", a indiqué l'AIB. "Cette dénonciation faite le 18 janvier 2023, donne selon les termes de l'accord du 17 décembre 2018, un mois aux Forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabè", poursuit l'agence nationale.
Selon une source proche du gouvernement, les autorités ont demandé "le départ des soldats français dans un bref délai". "Ce n'est pas la rupture des relations avec la France. La notification concerne uniquement les accords de coopération militaire", a-t-elle précisé.
La France, ex-puissance coloniale est contestée au Burkina Faso depuis plusieurs mois. Plusieurs manifestations, la dernière vendredi, ont récemment eu lieu à Ouagadougou pour exiger le retrait de la France de ce pays sahélien, qui héberge un contingent de près de 400 forces spéciales françaises. La semaine dernière, Paris avait dépêché la secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou pour y rencontrer le président de transition. "La France n'impose rien, elle est disponible pour inventer un avenir ensemble", a-t-elle martelé, assurant ne vouloir "influencer aucun choix, ni aucune décision, personne ne peut dicter ses choix au Burkina".
Les autorités du Burkina, arrivées au pouvoir par un coup d'Etat en septembre, le deuxième en huit mois, ont manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le jihadisme qui mine ce pays depuis 2015. Parmi les nouveaux partenaires envisagés, la question d'un éventuel rapprochement avec la Russie est régulièrement évoquée. "La Russie est un choix de raison dans cette dynamique", et "nous pensons que notre partenariat doit se renforcer", a souligné samedi le Premier ministre burkinabè Apollinaire Kyélem de Tembela, à l'issue d'une entrevue avec l'ambassadeur de Russie Alexey Saltykov.
Début décembre, il avait fait une visite discrète à Moscou. L'été dernier, la junte au pouvoir au Mali voisin avait intimé aux forces françaises de quitter le pays après neuf ans de présence. De multiples sources rapportent que la junte malienne a commencé à faire venir dès fin 2021 le groupe paramilitaire russe Wagner, aux agissements décriés dans différents pays ce que la junte dément.
PAR Jean-Baptiste Placca
L'AFRIQUE RATTRAPÉE PAR SES PROBLÈMES IRÉSOLUS
Pourquoi ne pas attribuer la prochaine Coupe d'Afrique des Nations conjointement à l'Algérie et au Maroc ? Ainsi, au moins, ces deux pays se rappelleront qu'ils sont frères et, peut-être, apprendront-ils à vivre ensemble…
Privés d’une autorisation pour franchir l’espace aérien de l’Algérie, pays-hôte, les footballeurs du Maroc se trouvent, de fait, exclus de la septième édition du Championnat d’Afrique des nations (le Chan). Comment comprendre que le contentieux entre les deux pays, à propos du Sahara occidental, puisse faire, encore aujourd’hui, de tels dommages collatéraux ?
Bien que le Chan ne soit pas une compétition majeure, cet incident revêt une dimension continentale, comme tant d’autres problèmes mal résolus, dont les conséquences finissent, tôt ou tard, par rattraper l’Afrique. Ce qui est en cause ici, c’est, en l’occurrence, une fâcheuse propension des dirigeants africains à croire qu’il suffit d’ignorer les problèmes, pour qu’ils cessent d’exister.
C’est début novembre 1975, que l’Afrique découvre l’existence de ce qui se dénommait encore Sahara espagnol. Pendant qu’à Madrid, le général Franco poursuivait sa longue agonie, dans un contexte de transmission des prérogatives de chef d’État à Juan Carlos, le roi Hassan II mobilisait quelque 350 000 Marocains dans la « Marche verte », pour ce qu’il estimait faire partie intégrante du Sahara marocain. Franco meurt deux semaines plus tard et l’Espagne, sur la pointe des pieds, s’esquive, sans même accorder un semblant d’indépendance à ce territoire, alors ballotté dans une espèce de triangle d’incertitudes.
Les indépendantistes du Front Polisario, notamment avec le soutien de l’Algérie, se retrouvent en guerre contre le Maroc et la Mauritanie. Certes, beaucoup s’abritaient alors derrière le sacro-saint droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Mais, d’aucuns soupçonnaient Alger – qui n’avait de façade maritime que sur la Méditerranée – de vouloir, avec un Sahara occidental contrôlé par ses amis du Polisario, un débouché stratégique sur l’océan Atlantique.
La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a entamé une visite de dix jours dans trois pays africains, en commençant par le Sénégal, afin de partager la vision des États-Unis sur les coopérations bilatérales et ses projets commerciaux pour l’Afrique.
La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a entamé une visite de dix jours dans trois pays africains, en commençant par le Sénégal, afin de partager la vision des États-Unis sur les coopérations bilatérales et ses projets commerciaux pour l’Afrique. Les réunions de Mme Yellen comprenaient une rencontre avec le président Macky Sall, une table ronde avec les ministres Moustapha Ba, Oulimata Sarr, la Der(Fj) ainsi que les acteurs du secteur privé.
C’est avec sa rencontre avec le président Macky Sall que la secrétaire américaine au trésor Janet Yellen a bouclé sa visite au Sénégal. Les deux personnalités ont échangé sur la meilleure façon de relever les défis auxquels les deux pays sont confrontés, notamment la nécessité d’améliorer l’accès à l’énergie et d’investir dans des infrastructures durables pour stimuler la croissance économique et la prospérité. « Le président Sall et moi avons également discuté de la manière de faire progresser le partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Afrique sur la sécurité alimentaire avant le prochain sommet de l’Union africaine en février », a déclaré Mme Yellen. En plus de ces défis, ils ont également parlé des opportunités à saisir pour approfondir les liens économiques et travailler ensemble pour bâtir une économie mondiale plus forte et plus résiliente.
Lors de sa courte visite, la secrétaire au trésor a rencontré le ministre des Finances Mamadou Moustapha Bâ. Ils ont discuté de la manière dont les États-Unis et le Sénégal peuvent travailler ensemble pour faire face à un « environnement extérieur plus difficile et protéger le système financier mondial, marqué par le contexte du resserrement financier mondial et d’un environnement économique mondial de plus en plus incertain. « Le ministre Bâ et moi nous appuierons sur notre conversation de l’automne dernier pour discuter de la manière de bâtir une économie mondiale plus résiliente face à des chocs qui se chevauchent », a-t-elle dit.
Madame Yellen a rencontré aussi son homologue Oulimata Sarr. Mais c’est devant la Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide (Der/Fj), un incubateur qui soutient les nouvelles entreprises des jeunes et des femmes entrepreneurs que la secrétaire américaine au trésor a exposé sa vision du partenariat partagé des deux nations et comment pouvoir travailler ensemble pour propulser le succès économique de l’Afrique dans les décennies à venir. Elle a expliqué comment la U.S. Development Finance Corp. a engagé plus de 11 milliards de dollars à travers l’Afrique et comment la Millennium Challenge Corp, une agence d’aide étrangère américaine, travaille dans 14 pays africains avec plus de 3 milliards de dollars dans des programmes actifs, et d’autres en préparation. « Je suis ravi d’être ici à Der. Cette organisation incarne la promesse des jeunes et des femmes du Sénégal. L’esprit vibrant que j’ai ressenti ici, et au Sénégal plus largement, a renforcé ma foi en l’avenir de ce pays et de la région », ajoute-t-elle, tout en critiquant la politique russe et chinoise en Afrique.