Dans l’optique de la préparation du premier des deux matchs de qualification à la CAN contre le Mozambique ce vendredi au stade Abdoulaye Wade, les Lions étaient sur le terrain annexe de Diamniadio pour effectuer leur 2e séance d’entrainement.
Si lors de la première séance tenue ce lundi seuls 14 joueurs convoqués étaient au rendez-vous, ce mardi à 16 H 30 le groupe était quasi complet. Un seul manquait à l’appel en la personne de Pape Gueye ménagé après pris un coup lors de son dernier match en championnat samedi. Ainsi 23 Lions étaient à la disposition d’Aliou Cissé qui a dirigé cette séance ouvert à la presse. D’abord comme à l’accoutumée, certains joueurs pour ne pas les citer Sadio Mané, Iliman Ndiaye, Nampalys Mendy et Youssouf Sabaly se sont mis à faire des séries de jonglages pendant une dizaine de minutes. Puis accompagnés d’El Hadj Diouf et de Tony Sylva, les Lions ont effectué quelques tours de piste pour s’échauffer avant de faire d’entrer dans le vif du sujet en faisant des exercices avec et sans le ballon.
Par la suite, une opposition intense a eu lieu entre une poignée de joueurs habillés au dossard bleus (Pathé Ciss, Noah Fadiga, Iliman Ndiaye, Moussa Niakhaté et Pape Ousmane Sakho) face à l’équipe des dossards jaunes formés par Sadio Mané, Pape Matar Sarr, Formose Mendy, Dion Lopy et Boulaye Dia. Bamba Dieng, Krepin Diatta, Kalidou Koulibaly et Youssouf Sabaly étaient charger d’étirer le jeu avec de longs ballons de part et d’autres dans un espace réduit. Dans ce mini match l’accent a été mis sur la possession de balle avec dans le cœur du jeu, deux sentinelles neutres vêtus en dossard rouge à savoir Idrissa Gueye et Nampalys Mendy.
A côté de cette belle opposition, les gardiens étaient à l’ écart avec leur entraîneur Tony Sylva. Mory Diaw, Alfred Gomis et Seny Dieng ont ainsi travaillé sur les parades de balles. Les champions d’Afrique ont ainsi bien bossé ce mardi et vont sûrement monté en régime à l’approche du match avec des mises en place tactique sans doute à l’abri des regards.
Par Seybani SOUGOU
IL FAUT SONNER LA MOBILISATION GENERALE CONTRE LE MONSTRE
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » Étienne de La Boétie
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » Étienne de La Boétie
L’interview accordée par Macky SALL (un pitre) au journal français, l’Express, dans laquelle il affiche avec une incroyable désinvolture son intention de commettre une forfaiture et un coup d’état constitutionnel en 2024 constitue l’ultime pied de nez aux sénégalais de la part d’un piètre parvenu qui méprise totalement le peuple, et dont le funeste projet totalitaire entre dans une nouvelle phase : celui de faire désormais du Sénégal une propriété définitive du clan SALL et de transformer, les Sénégalais en sujets de sa Majesté.
Isolé dans sa tour d’ivoire, Macky SALL agit comme un personnage démoniaque, atteint d’un délire paranoïaque, qui cultive l’art du mensonge (marque des régimes totalitaires), érigé en véritable de système de gouvernement ; un homme prêt à ravaler toutes ses vomissures, pour conserver le pouvoir. Une nouvelle fois le sang d’un sénégalais a coulé le 20 mars 2023 : un jeune innocent a été froidement exécuté par balle, à Bignona par les forces criminelles du régime. Une victime de trop qui allonge la liste macabre des citoyens assassinés depuis 2012, dont le nombre dépasse désormais 30 (en comptabilisant les détenus tués).
Chaque jour qui passe, le régime criminel et sanguinaire de Macky SALL, tel un vampire continue inlassablement sa quête assoiffée de sang et tue sans ménagement, comme dans les plus féroces dictatures militaires d’Amérique Latine (sous le règne de Pinochet, de nombreux chiliens ont été arrêtés, torturés, exécutés). Avec Macky Sall, le Sénégal est entré dans une phase de décomposition accélérée avec les assassinats ciblés, l’élimination physique avec une barbarie qui défie le bon sens(Fulbert Sambou et Didier Badji dont le corps est introuvable), la multiplication des enlèvements et des détentions préventives, les arrestations arbitraires de citoyens ordinaires, et la traque permanente des journalistes et des opposants. De fait, le Sénégal est devenu une gigantesque prison à ciel ouvert digne des républiques bananières.
L’histoire de l’humanité est ponctuée de luttes menées par des peuples pour recouvrer leur liberté pleine et entière. Dans le contexte actuel, les sénégalais n’ont d’autre choix que celui de la confrontation directe avec ce pouvoir illégitime et le peuple doit faire face de manière résolue, et déterminé à ce régime moribond qui tente d’instaurer une dictature impitoyable par la force. Il faut sonner la mobilisation générale de tous les jeunes, enseignants, personnels de santé, démocrates et mouvements de la société civile contre le MONSTRE, organiser la résistance et des manifestations simultanées, d’envergure dans toutes les localités, créer dans chaque quartier de comités de défense de la démocratie, appeler la majorité des sénégalais à la désobéissance civile jusqu’au départ du régime.
Le pouvoir de Macky Sall prospère et se nourrit de la peur : peur de la prison, peur de la torture, peur de la mort. En dépit de moyens militaires colossaux dont disposait l’armée égyptienne (chasseurs bombardiers F16) sans commune mesure avec les moyens très limités de l’armée sénégalaise, Hosni Moubarak a été terrassé par le peuple, et a été contraint de prendre la poudre d’escampette. La soumission le renoncement, la complaisance, la résignation et la lâcheté sont synonymes de déshonneur. Les citoyens sénégalais dignes qui sont nés libres et entendent le demeurer doivent relever la tête, briser les chaines de la « soumission » et mettre un terme aux dérives de ce fantasque. Pour la stabilité du Sénégal et la préservation de l’état de droit, il faut abattre le MONSTRE.
RETOUR INQUIETANT DE LA GRIPPE AVIAIRE
Ces derniers jours, trois foyers de grippe aviaire concernant pour le moment la faune sauvage notamment dans la Langue de Barbarie, au Lac Rose et dans l’île de Yoff sont notés dans notre pays.
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 22/03/2023
Ces derniers jours, trois foyers de grippe aviaire concernant pour le moment la faune sauvage notamment dans la Langue de Barbarie, au Lac Rose et dans l’île de Yoff sont notés dans notre pays. La réapparition de la grippe aviaire au Sénégal est une réalité dont a fait état le secrétaire général du ministère de l’Elevage et des productions animales. Ousmane Mbaye intervenait hier (mardi) à Saly lors d’une rencontre regroupant la FAO, l’Etat du Sénégal et le secteur privé afin d’élaborer un plaidoyer pour le financement de la lutte contre les maladies zoonotiques priorisées et la résistance aux antimicrobiens et à valider l’étude sur la cartographie des fermes avicoles des régions de Thiès et Dakar.
La grippe aviaire qui est une pathologie qui affecte le secteur avicole a refait surface au Sénégal. Cependant elle ne se limite pas pour l’instant qu’au secteur sauvage. Toutefois, l’Etat du Sénégal se prépare pour une riposte plus adéquate afin qu’elle n’atteigne pas le secteur avicole.
Ousmane Mbaye, secrétaire général du ministère de l’élevage et des productions animales est formel. « Pour la grippe aviaire, nous avons eu des cas à gérer ces dernières années, ce qui nous pousse à développer toute une approche en termes d’intervention. Ces derniers jours nous avons noté trois foyers qui concernent pour le moment la faune sauvage notamment au niveau de Saint Louis à la Langue de Barbarie, au lac Rose et au niveau de l’île de Yoff » a laissé entendre le Secrétaire Général du Ministère.
Néanmoins, soutient-il, l’espoir est permis car déjà dans le passé le Sénégal a connu cette maladie et l’expérience peut les aider à limiter les dégâts ou de mieux gérer la situation. Pour en convaincre, il a souligné que les décisions prises lors des dernières années leur ont beaucoup aidé à asseoir un dispositif qui est en train de prendre urgemment l’alerte de prélèvement des analyses des laboratoires qui sont impliqués.
Etant donné que cette filière n’est pas gérée par le secteur public, l’implication des privés est devenue une nécessité pour mieux combattre la maladie au cas où elle aura atteint la filière, a indiqué Ousmane Mbaye. Toutefois, insiste-il, la prévention reste la meilleure solution.
Selon M. Mbaye, il a été noté lors des récentes crises sanitaires notamment sur les foyers de grippe aviaire de haute pathogénicité, la fièvre de la vallée du Rift, entre autres, relativement une faible contribution du secteur privé dans la mobilisation des ressources pour la gestion de ces urgences. C’est pourquoi, il a affirmé qu’il urge d’inverser la tendance.
Cet atelier de Saly de quatre jours ambitionne ainsi de faire le plaidoyer nécessaire pour un meilleur engagement du secteur privé dans la gestion de la crise liée aux maladies zoonotiques priorisées et la résistance aux antimicrobiens et à valider l’étude sur la cartographie des fermes avicoles des régions de Thiès et Dakar.
Cet atelier de plaidoyer pour un meilleur engagement du secteur privé dans la gestion des crises liées aux maladies zoonotiques, à la Résistance aux antimicrobiens (RAM) et de validation de l’étude sur la cartographie des fermes avicoles et l’utilisation des antimicrobiens dans les régions de Thiès et Dakar, a été une tribune pour Gouantoueu Robert Gueï, Coordonnateur Sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal pour affirmer que la mobilisation des ressources est importante et que son organisation est prête à accompagner le Sénégal. A titre d’illustration, il souligne l’appui apporté par la FAO à travers le Projet « Soutien au Programme de sécurité sanitaire mondiale (GHS) pour la lutte contre les zoonoses et le renforcement de la santé animale en Afrique » financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) aux Services vétérinaires dans la mise en œuvre des activités de préparation et de réponse à l’influenza aviaire de haute pathogénicité à travers plusieurs initiatives.
Naturellement, le secteur privé qui développe l’activité avicole a été représenté dans cet atelier de plaidoyer. Ainsi, Amadou Makhtar Mbodj, représentant de l’interprofession avicole du Sénégal (IPAS), a fait savoir que la préoccupation des acteurs reste l’indemnisation. « Nous le savons, la grippe aviaire est donc réapparue. Quand les acteurs ont des problèmes il faut en informer les autorités et travailler sur l’indemnisation des fonds » a déclaré M. Mbodj.
La filière avicole dans notre pays est considérée comme l’un des principaux moteurs de la croissance du secteur de l’élevage, car elle fournit 44% des viandes consommées dans le pays. Sa contribution significative dans le secteur de l’élevage mérite sans doute un meilleur accompagnement notamment dans son financement comme quand il s’agit de s’investir contre les épidémies à l’image de la grippe qui sont susceptibles de ralentir son essor.
LE VOTE ELECTRONIQUE, UN COUP D'ESSAI REUSSI MALGRE QUELQUES GRIEFS
Durant la semaine du 06 au 13mars dernier, les enseignants et leurs inspecteurs et contrôleurs ont pris part à des élections à vote exclusivement électronique pour désigner leurs représentants à la table des négociations avec le gouvernement.
Le vote en ligne a représenté cette année l’innovation majeure pour les élections de représentativité syndicale organisées du 06 au 13 mars dernier dans le secteur de l’Education et de la Formation professionnelle. Une nouveauté qui a pu permettre d’obtenir des gains de temps, d’énergie et même logistiques et financiers dans l’organisation du scrutin, selon les syndicalistes qui signalent juste quelques griefs liés à la connectivité et surtout à l’identification dans les plateformes. D’où ce plaidoyer pour une interconnexion de Esolde, Mirador, Simen, Girafe... dans une seule plateforme-maison.
Durant la semaine du 06 au 13mars dernier, les enseignants et leurs inspecteurs et contrôleurs ont pris part à des élections à vote exclusivement électronique pour désigner leurs représentants à la table des négociations avec le gouvernement. Au cours de ce scrutin, il n’y avait qu’un seul bureau de vote…virtuel. Pour cause, tout était digitalisé ! Un coup d’essai numérique réussi, selon le chargé des élections au Cusemss (Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen et secondaire du Sénégal). Dr Modou Ngom estime qu’avec ce type de vote, l’Etat et les enseignants ont gagné en termes de temps, d’énergie et d’argent. «Il y a eu un gain de temps. Nous avons surtout apprécié le fait de ne pas avoir à nous déplacer, de ne pas laisser les cours pour aller voter. On pouvait, à l’aide de son téléphone ou de son ordinateur, mettre tranquillement et rapidement le bulletin de son choix dans l’urne. Le vote électronique nous a permis de voter tranquillement et rapidement. Nous avons aussi salué la sincérité du vote. C’est une nouveauté. Les enseignants sont des ouvreurs de voie. Ce vote a aussi permis de mesurer la capacité de notre Administration et de notre réseau internet. La plateforme Mirador avait travaillé de sorte que 110 000 enseignants pouvaient se connecter au même moment. C’est une satisfaction qui doit être pérennisée», a-t-il dit.
Globalement le vote électronique s’est bien passé
En d’autres termes, avec ce vote électronique, chaque enseignant qui avait un compte Mirador pouvait, où qu’il se trouve, voter pour son syndicat et selon son collège d’appartenance. Qu’il s’agisse de celui de l’élémentaire et du préscolaire, du moyen et secondaire ou encore du corps des inspecteurs et contrôleurs, le votant pouvait remplir son devoir électoral en un... clic.
Globalement, le vote électronique s’est bien déroulé. Il n’y a pas eu de bulletin nul et le nombre de votants équivalait à celui des suffrages valablement exprimés. Sur les 110 178 inscrits, 59 746 enseignants ont voté. Soit un peu plus de la moitié des enseignants figurant sur le fichier électoral si on sait que 50 432 enseignants n’ont pas voté équivalant à 45,78 % de l’électorat.
Dans le corps des inspecteurs et contrôleurs, 629 votants ont été enregistrés sur un nombre de 744 inscrits dont 115 abstentions, -soit 15,46%. Quant à l’élémentaire et le préscolaire, le corps électoral était composé de 68 200inscrits et il y a eu à l’arrivée36729 suffrages valablement exprimés et 31 471 enseignants qui n’ont pas voté. Soit 46,15% d’abstention. Dans le collège du moyen et secondaire où il y avait 41 234 inscrits, 22 388 enseignants ont glissé leurs bulletins dans l’urne virtuelle tandis que 18 846 de leurs collègues s’abstenaient de prendre part au scrutin. Ce qui équivaut à un taux de 45, 71 %.
Dame Mbodj, la révélation du scrutin
A l’issue du scrutin, six syndicats sont sortis vainqueurs de ces élections de représentativité syndicale. Il s’agit du Siens (Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’enseignement au Sénégal) qui a obtenu 92,21% des voix dans son collège, du Sels (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) avec 26,30 % des suffrages valablement exprimés dans l’élémentaire et le préscolaire, de l’Uden (Union démocratique des enseignants du Sénégal),du Saemss (Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal) avec 34,58 %, du Cusemss (Cadre unitaire des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal) avec 25,65% des votants dans les lycées et collèges et du Cusems Authentique. Révélation du scrutin de 2023 dans ce secteur de l’Education et de la Formation professionnelle, avec un score «honorable» de 18,51%de l’électorat, le syndicat dirigé par Dame Mbodj a dépassé de loin le taux de 10% exigé pour être considéré comme représentatif. Un taux que n’a pas pu obtenir le Snelas Fc, syndicat des enseignants en langue arabe qui a tout de même été repêché sur dérogation. «Sur l’arrêté fixant les élections, un syndicat est dit représentatif s’il obtient dans son collège 10% des votes. Mais une dérogation avait été faite pour les syndicats de langue arabe. Il avait été dit que le premier de la liste pourrait être repêché afin de pouvoir siéger et porter les revendications de cet ordre d’enseignement. Il s’agit d’encourager l’enseignement de la langue arabe et son intégration dans le système éducatif national», explique Dr Modou Ngom. D’où donc le repêchage du Snelas Fc de Mouhamadou Moustapha Segnane dans le groupe des sept syndicats les plus représentatifs (G7). «Cela dit, pour ces élections, seuls les syndicats qui ont obtenu plus de 10 % ont été reçus et inscrits sur la liste des admis. A la suite de ce repêchage, en plus des six syndicats ayant réussi à obtenir le taux de 10 %, le Snelas a été coopté, ce qui fait sept. En 2017, il y avait eu des syndicats qui avaient plus de 5 % voire 9% comme le Setp et le Sadef mais nous l’avions accepté. C’était l’œuvre d’un consensus syndical. Je pense que ce consensus sera levé lors des prochaines échéances électorales pour que tout syndicat n’ayant pas franchi la barre de 10% ne soit plus accepté à la table des négociations», prévient le syndicaliste.
Un coup d’essai réussi
Selon lui, pour ces élections qui viennent de se dérouler, ils ont mis le gouvernement à l’aise dans la proclamation des résultats. D’après ses dires, «tous les syndicats se sont mis d’accord sur un point, c’est de ne pas s’attarder sur des réclamations après la proclamation des résultats. C’est pourquoi, il n’y a pas eu de contestations de résultats parla partie syndicale encore moins de reproches adressés au gouvernement».
Ce scrutin électronique a donc été un coup d’essai... réussi. Seule ombre au tableau : un taux élevé d’abstentions. La plupart de ceux qui ont refusé de prendre part au vote, ce seraient «les enseignants du niveau central c’est-à-dire les collègues détachés et affectés dans les ministères entre autres», a révélé Dr Ngom.
Cela dit, il y a eu quelques difficultés avec ce nouveau mode de scrutin en ligne. «Nous, enseignants, sommes les cowboys du vote électronique et du vote à bulletin unique. Le vote avec un bulletin unique en 2017 à l’occasion des élections aux commissions paritaires et le vote exclusivement électronique en 2023 pour les élections de représentativité. Le vote de la commission paritaire et électronique était unique mais la procédure différente. D’abord, il y avait un problème de connectivité avec la faiblesse de la bande passante qui n’était pas en mesure d’absorber l’ensemble des électeurs enseignants sollicitant le vote. D’où les bugs informatiques surtout du lundi, premier jour de vote». A côté de ce problème lié à la connectivité, il y avait eu aussi une difficulté d’identification au logiciel Mirador. «Les enseignants avaient des difficultés à s’identifier dans Mirador avec des comptes et des mots de passe envoyés dans leurs boites email. Des assistants techniques -5 au minimum qui ont été enrôlés à cet effet par les ministères du Travail et de l’Education nationale ont pu accompagner les votants avec des réinitialisations. L’autre difficulté dans Mirador, c’est que les messages envoyés ne permettaient pas à l’agent qui a voté de savoir le choix de son syndicat. Il a voté, il sait pour quel syndicat, mais il ne connaissait pas son choix via les messages reçus. On aimerait qu’on le lui signifie pour des questions de sécurité», a-t-il listé comme manquement lié à l’identification. Mais la plus grande préoccupation de Dr Modou Ngom reste la question des données personnelles. «A partir de ce vote, dit-il, beaucoup d’informations ont été ventilées. Il faut que les ministères concernés, à savoir le ministère de l’Education nationale, celui en charge du Travail et celui des Finances, sécurisent les données personnelles des enseignants. Nous insistons sur ça pour qu’il n’y ait pas de manquements». Surtout, estime notre interlocuteur syndicaliste du Cusemss, la question globale reste la multiplicité des plateformes des gestions des agents de l’Etat tels que Simen, Mirador, Girafe etc... «Nous souhaitons qu’il y ait une interconnexion de ces plateformes dans une plateforme-maison. Pour le ministère des Finances, il y a aussi Esolde. Les enseignants sont dans Mirador, dans Girafe, dans Esolde... Chaque ministère a son logiciel à part. Les enseignants sont appelés à s’identifier dans chaque logiciel pour pouvoir se connecter et voter et c’est fastidieux».
Dr Modou Ngom estime que ces manquements sont à corriger pour pouvoir faire de ce vote en ligne un modèle de gain de temps, de gain d’énergie et de gain pour les finances publiques.
BBY TRAITE SONKO DE MALADE IMAGINAIRE ET ANNONCE UNE NOUVELLE PLAINTE CONTRE LUI
Adversité ou animosité ? Cette question est d’autant plus pertinente qu’une véritable guerre oppose Ousmane Sonko et le Pastef au régime du président Macky Sall.
Entre Ousmane Sonko et le pouvoir en place, c’est presque un duel de titans ! Alors que le principal opposant a été récemment admis à l’hôpital à cause de brutalités qu’il aurait subies de la part des forces de l’ordre, Benno Bokk Yaakar a battu en brèche ces arguments ‘’d’un malade imaginaire’’.
Adversité ou animosité ? Cette question est d’autant plus pertinente qu’une véritable guerre oppose Ousmane Sonko et le Pastef au régime du président Macky Sall. Hier, lors d’une conférence de presse tenue au siège du PLD, des responsables du parti au pouvoir ont encore une fois craché du feu sur le président de Pastef. En cause, les violences notées le 16 mars dernier dans lesquelles des pertes en vies humaines ont été enregistrées. Une tragédie dont ‘’M. Sonko est le seul responsable’’, selon les gens du Pouvoir.
A la guerre comme à la guerre, a-t-on l’habitude de dire. Dans les accrochages et tiraillements entre hommes politiques de notre pays, tous les moyens sont bons pour discréditer son vis-à-vis. C’est dans ce cadre que, sans surprise, la majorité présidentielle s’en est prise hier au chef de file des Patriotes en l’accusant d’être sur une logique de défiance. «Les Sénégalais sont tous témoins de ses tentatives de résistance face aux forces de défense et de sécurité qui ont la responsabilité de veiller sur les personnes et les biens ainsi que sur la tranquillité des citoyens en s’assurant que l’ordre public ne soit troublé par quelque comportement que ce soit ‘’ ont ainsi accusé les animateurs de la conférence de presse d’hier.
Maître Amadou Sall et compagnie ne se sont pas limités à de simples dénonciations. Ils comptent traduire en justice Ousmane Sonko. «La coalition a décidé, par ailleurs, de saisir les juridictions nationales et internationales d’une plainte contre le sieur Ousmane Sonko et le parti Pastef pour complot d’assassinat et menées de caractère insurrectionnel et terroriste’’.
Cette nouvelle plainte contre le leader de Pastef serait motivée, selon la majorité présidentielle, par ‘’les appels à la violence lancés sans cesse par ce dernier’’. À cet effet, Benno Bokk Yaakar martèle :» Les grotesques mises en scène, les comédies fantasques et les manipulations qui ont placé notre pays au-devant de la scène internationale du fait des appels à la violence d’un opposant irresponsable et de son refus de faire face à la justice dans le cadre du procès l’opposant à Mame Mbaye Niang ne sauraient rester impunies».
Sonko, ‘’un malade imaginaire’’
Le 16 mars dernier, alors qu’il devait rallier le tribunal pour y comparaître dans le cadre du procès en diffamation l’opposant au ministre Mame Mbaye Niang, le maire de Ziguinchor aurait été brutalisé par les forces de l’ordre au point de tomber malade. Les informations qu’il a données, ainsi que ses collaborateurs ont fait état d’une aspersion de liquide toxique dont il serait victime. Cependant, Me Amadou Sall, membre de l’Alliance Pour la République (APR), a balayé d’un revers de main de telles accusations. ‘’Il dit qu’il a été empoisonné avec un liquide toxique. C’est ridicule. La vérité est que c’est un militant de son parti qui s’est permis de verser du vinaigre sur sa chemise pour, diton, lui permettre de résister aux gaz lacrymogènes. C’est vraiment ridicule !’’
Toujours à propos de ce qu’ils considèrent comme une maladie imaginaire, les partisans du président Macky Sall enfoncent le clou :’’Il s’est ensuite plaint de séquelles liées à la contrainte qu’il a subie après son refus d’obtempérer aux injonctions des forces de l’ordre. Il a exhibé un certificat médical en oubliant de préciser qu’il a été examiné au tribunal même par un médecin qui est membre de la direction de son parti et qui n’était certainement pas au tribunal par hasard.
Pourtant, les séquelles dont il se plaint ne l’ont pas empêché de faire, avec une rare vigueur, une très longue diatribe contre les autorités du pays. Curieusement, c’est juste après avoir fait son réquisitoire politique qu’il s’est plaint de malaises imaginaires et inventé une tentative d’assassinat farfelue. Et pas un mot de compassion sur les morts du fait de ses appels répétés à la violence, ni sur les blessés ni sur les victimes de destructions de biens’’. Me Amadou Sall et compagnie auraient pu, dans la même foulée, faire remarquer que le président de la République, non plus, n’a pas eu un mot de compassion à l’endroit des Sénégalais tombés lors de ces violences…
Loin de lâcher le morceau, les membres de Benno Bokk Yaakar poursuivent avec des révélations : » Il a d’abord tenté de faire croire aux Sénégalais que son procès devait être renvoyé à la suite de la demande de récusation qu’il a faite contre le juge saisi de l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang, en oubliant d’informer que sa requête en récusation en date du 14 février 2023, adressée au Premier Président de la Cour d’appel de Dakar avait fait l’objet d’une ordonnance de rejet depuis le 27 février 2023. Il a également oublié d’informer les Sénégalais, qu’à la suite du rejet de sa demande de récusation, il a été condamné à une amende de 25.000 francs’’.
Par Abdoulaye Bamba DIALLO
CRIMES SANS CHATIMENT*, UN MAL SENEGALAIS
Il est des heures et des moments où garder le silence où s’emmurer dans l’indifférence n’honore point celui qui l’adopte.
« Le voleur pense que l’honnêteté est une faiblesse. » (John Steinbeck)
Il est des heures et des moments où garder le silence où s’emmurer dans l’indifférence n’honore point celui qui l’adopte. Les péripéties judiciaires nées de la plainte en diffamation du ministre Mame Mbaye Niang à l’encontre du Maire Ousmane Sonko sont une affaire d’une simple banalité.
Les rôles des tribunaux du pays se saisissent régulièrement de pareilles affaires entre justiciables venus demander réparation pour l’affront subi après une offense, une insulte ou une allégation mensongère. Cela fait souvent les gaietés du prétoire avec quelquefois de savoureux duels d’avocats sous l’œil amusé des plaignants, des accusés et du public. Il ne devrait, donc, point y avoir de quoi alarmer tout le pays et le mettre sens dessus-dessous afin de venir à la rescousse de quelqu’un en mauvaise posture à la barre du tribunal.
Ce qui s’est passé le 16 mars dernier et quinze jours auparavant relève de l’agitation politique, de la manipulation et de l’insurrection. L’honneur de chaque individu est équivalent à celui de n’importe quel autre citoyen qui n’a pas subi l’infamie d’une condamnation à la suite d’un comportement délictuel ou d’une infraction.
A ce titre, Mame Mbaye Niang a le droit d’exiger justice afin que son honneur soit rétabli s’il se sent outragé car la pire des accusations a été portée contre lui. Celle d’avoir soustrait frauduleusement l’argent public, le bien commun alors qu’il est investi de l’autorité ministérielle chargée d’en assurer la surveillance et la bonne utilisation.
Il était temps que dans notre pays l’on mette un arrêt ferme à la confusion entretenue entre démocratie et démagogie, liberté et insubordination et refus d’obéir aux lois de la République. Quand l’Etat est fort, il nous écrase et quand il est faible, nous périssons a déjà dit Paul Valéry. Pour la défense du pays, pour la stabilité sociale, l’Etat ne doit jamais être faible. Si force doit rester à la loi, il est heureux que le président de la République ait su faire preuve de discernement en évitant les pièges multiples et sournois que l’on sème sur son chemin depuis sa réélection en 2019.
La précarité sociale accentuée par les crises sanitaire et économique, les reniements politiques, les rancœurs et les frustrations ont pu faire croire à des politiciens écervelés et sans vergogne que le terreau était favorable pour susciter révolte et insurrection. Un calcul puéril calqué sur des réalités fortement différentes de celles du Sénégal a pu faire croire à des « polpotistes », des intolérants que semer le vent de la discorde, porter des coups de canif à la cohésion nationale n’allait faire souffler la tempête que sur leurs adversaires affaiblis parla conjoncture socio-économique et que l’on présente comme étant les ennemis de la Nation et non comme des adversaires politiques que l’on veut remplacer coûte que coûte au point d’aller jusqu’à brûler le pays. Croire que comme au Burkina ou au Mali avec l’aide de nouveaux colonisateurs venus d’Asie et d’Orient, on peut, grâce aux fake news et à l’agit-prop, installer le désordre, peut-être même un début de chaos afin de pousser l’Armée à assurer l’intermède d’une transition avant de retourner aux urnes ne peut être qu’une illusion de révoltés taraudés parles pratiques de l’Extrême droite européenne ou de gauchistes staliniens. Nos Forces de défense et de sécurité ont une haute conception de la Nation, de la République, de l’Etat et de ses Institutions pour céder à des manipulations politiciennes aussi grossières même si le procédé a fait florès dans des pays comme le Mali ou le Burkina. Les officiers supérieurs et les corps intermédiaires de nos forces de défense et de sécurité sont issus des meilleures académies militaires et des meilleures universités de la planète à tel point que l’Onu ou la Cedeao saisissent toutes les opportunités pour les intégrer dans les contingents en charge du maintien de la paix sur les points chauds de la planète.
Si la transhumance et la volteface sur fond de reniement permanent sont devenues les ADN de l’homme politique sénégalais, nos Forces de défense et de sécurité affichent, elles, les gênes de véritables serviteurs de l’Etat et de la nation sachant mettre l’intérêt national et la responsabilité au-dessus des ego fortement égoïstes.
Hormis Macky Sall, Abdoul Mbaye, le leader de l’ACT, Mamadou Lamine Diallo, celui de Tekki, Amadou Doudou Sarr de l’URD/FAL, qui ont des propositions et des projets de développement, c’est le désert des Tartares dans la classe politique où seule la Com’, le buzz et la vitupération servent d’offres programmatiques.
Il faut être sérieux et ne pas croire que notre beau pays, le Sénégal, est un Finistère complètement isolé et coupé du reste de l’Afrique. Le désert avance de quatre kilomètres par an à l’intérieur du pays, le pillage de nos eaux maritimes a atteint son paroxysme avec les Chinois et les Coréens venus s’ajouter aux Européens, la guerre est à nos portes avec quatre ou cinq pays voisins ou proches qui se débattent contre les affres du terrorisme et l’extrémisme religieux. L’espace de stabilité qu’est le pays de Lat Dior et qui accomplit de véritables bonds en avant économiques depuis la première alternance en l’an 2000, ne fait pas que des envieux dans notre sous-région. Certains voudraient voir notre case brûlée comme le feu qui a commencé à ravager leur concession.
Il n’y a qu’une chose à exiger au président Macky Sall. A savoir renouer les ponts et les fils du dialogue entre « Doomi rew-mi » (les enfants du pays) et bâtir un consensus avant la prochaine échéance électorale.
Il ne serait pas raisonnable de reconnaître que jamais l’adversité politique n’a atteint ce niveau de radicalité et de haine entre les enfants d’une même nation. Depuis l’alternance de l’an 2000, les pouvoirs libéraux successifs déploient une rudesse si grande contre leur opposition du moment que cela ressemble quelquefois à la férocité.
Du côté de l’opposition, le manque de fair-play et l’absence de dépassement dus souvent à des ego surdimensionnés les font souvent tomber dans la mauvaise foi en refusant souvent de reconnaître les réussites et les succès du régime en place. Cette tyrannie des ego a conduit à la situation d’autisme et d’enferment ayant abouti au blocage de la scène politique où il n’y a plus ni passerelles, ni go-between, ni médiateurs.
De Senghor à Diouf, les socialistes ont su toujours éviter l’explosion de la marmite en acceptant de dialoguer, de se parler et d’introduire les réformes qui ont élargi les espaces de liberté et consolidé la Démocratie.
Ainsi, est-on passé des quatre courants de pensée de Senghor au multipartisme intégral de Diouf. Du Code de la famille à la Charte culturelle mais aussi du Code électoral consensuel à l’Onel devenu la Cena sous le magistère de Abdoulaye Wade.
En attendant, les deux justiciables que sont Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko assistés de leurs avocats doivent se présenter sans tambour ni trompette à la barre du tribunal le 30 mars prochain. Tout en retenant qu’il ne revient pas à Ousmane Sonko d’asseoir la culpabilité ou non de Mame Mbaye Niang. Cela n’est ni de son ressort, ni de sa compétence. Il y a des structures dédiées à cela comme l’Inspection Générale d’Etat, la Cour des Comptes ou la Chambre financière de la Cour Suprême. Etsi donc, une force doit se manifester c’est celle de la loi et pas celle des gladiateurs ou des manipulateurs. Vive le Sénégal !
* Emprunt au titre du célèbre écrivain russe Fiodor Dostoïevski et son célèbre roman « Crimes et Châtiments ».
Démarrage du jeûne jeudi
La coordination des musulmans du Sénégal, à travers sa commission d’observation du croissant lunaire, s’est réunie hier pour scruter la lune. Selon la commission, qui a recueilli des informations de ses représentants sur l’ensemble du territoire et à l’international, le croissant lunaire n’a pas été aperçu. Ainsi, le ramadan va commencer le jeudi correspondant au premier jour dudit mois. A signaler par ailleurs que la commission nationale de concertation sur le croissant lunaire se réunit aujourd’hui à la Rts pour scruter la lune. Le Ramadan commence jeudi à la Mecque et en France. Arrestation d’un nervi impliqué dans la mort de Gora Diop La police a fait tomber un individu décrit comme un nervi et impliqué dans l'affaire GoraDiop du nom de ce jeune livreur qui a été heurté mortellement lors des manifestations du 16 mars dernier par un véhicule pick-up rempli de gros bras. Suite à des investigations et à l'exploitation des images, les éléments du commissariat des Parcelles-Assainies ont mis la main, selon des informations exclusives de Seneweb, sur Cheikh Ibrahima Diaw. Ce dernier a été accablé par les éléments dont disposent les limiers. Ainsi, l'individu susnommé a été placé en garde à vue dans les locaux de la police des Parcelles Assainies pour homicide involontaire, participation à une manifestation non autorisée et mise en danger de la vie d’autrui, d'après des sources de Seneweb proches du parquet. Cheikh Ibrahima Diawa été présenté au procureur de la République depuis lundi 20 mars 2023.
Retour de parquet pour Karim Xrum Xaax et Cheikh O. Diagne
Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Xrum Xaax attendent toujours d’être édifiés sur leur sort. Interpellés par la Division des investigations criminelles (Dic) depuis vendredi, ils ont été déférés au parquet deux fois. Le duo a encore bénéficié hier d’un retour de parquet en attendant la désignation d'un juge d’instruction. Ils ont passé la nuit au commissariat de Dakar Plateau.
53 manifestants inculpés
Trois cabinets d’instruction ont pris hier le relais du doyen des juges. Il s’agit des 2e, 3e et 7e cabinets qui ont inculpé et placé sous mandat de dépôt 53 manifestants. Le reste du groupe sera présenté aux autres cabinets d’instruction. Selon Me Cheikh Koureyssi Ba, il semble que cette fois-ci, le parquet va saisir tous les juges d'instruction du tribunal de grande instance de Dakar. Parmi ce groupe, il y a 4 mineurs qui seront présentés au 2e cabinet. D’après Me Ba, ces gosses ont la possibilité d'éviter la prison et de bénéficier ainsi d'un contrôle judiciaire. Ce, à la condition, dit-il, qu'un de leurs parents se présente devant le juge Mamadou Seck et se fasse identifier comme un proche afin que le mineur puisse lui être confié. Ces quatre mineurs ont été interpellés par la police des Parcelles Assainies. Il s’agit de O. Diallo âgé de 14 ans, B. Guèye 15 ans, S. Ndiaye 15 ans et Ch. Niang 16 ans. Les manifestants qui n'ont pas encore été interrogés pour être inculpés, seront en retour de parquet.
Le maire de Keur Massar convoqué
Après les arrestations du coordonnateur de la Jeunesse Patriotique (JPS) de Keur Massar Babacar Mbaye et du coordinateur du ''Maggi Pastef '' de cette localité Ousmane Kébé, le maire de Keur Massar Sud Mouhammad Bilal Diatta risque d'avoir maille à partir en Justice dans les jours à venir. En effet, il a reçu une convocation de la gendarmerie hier. Dans une vidéo devenue virale, le maire de Keur Massar Sud a affirmé que le régime veut procéder à son enlèvement. A l’en croire, les forces de sécurité ont assiégé sa maison dans l'optique de l'arrêter avec force. «Mais je ne vais pas accepter d'être terrifié et je vais résister», a lancé Mouhammad Bilal Diatta avant de réitérer son appel à la résistance. Invitant tous ses administrés à venir le soutenir dans son combat, il ajoute : «Je suis maire de Keur Massar et je ne compte aller nulle part, je vais rester dans cette localité et résister. Je suis le descendant de Aline Sitoe Diatta, je ne suis pas un poltron». Très remonté contre le régime de Macky Sall, il estime que Ousmane Sonko est victime d'une injustice. De retour aux Etats Unis, le lieutenant d’Ousmane Sonko a tenu une conférence de presse avant-hier pour fustiger les comportements du régime de Macky Sall et des forces de l'ordre à l'encontre de son leader. Dans la foulée, il a appelé à résister contre cette ''oppression '' .
Amnesty réclame une enquête sur le décès de Mamadou K. Diallo
Amnesty International Sénégal réclame l'ouverture d'une enquête judiciaire indépendante pour faire la lumière sur les circonstances du décès de Mamadou Korka Diallo à Bignona. Seydi Gassama demande l’autopsie pour déterminer la cause du décès. Selon lui, on doit mettre fin à cette impunité. A l’en croire, Amnesty International Sénégal fera le nécessaire pour que tout agent ou supérieur impliqué dans les bavures rende compte.
Ziguinchor : les manifestants relaxés sauf un
Les manifestants arrêtés lors des affrontements de la semaine dernière ont été jugés hier au tribunal de Ziguinchor. Plusieurs dossiers ont été vidés après l'audience qui a duré toute la journée. Parmi les détenus libérés, il y 5 militants de la coordination départementale du Pastef d'Oussouye qui ont bénéficié d'une relaxe. Ainsi que des manifestants interpellés à Ziguinchor, à l'exception d'un jeune qui a été condamné à une peine d'un mois avec sursis, pour outrage à agent. Pour les manifestants du département de Bignona, le délibéré est fixé au 28 mars. Les 8 mineurs arrêtés dans le cadre de ces manifestations seront jugés aujourd'hui (mercredi).
Le coordonnateur de PASTEF Kédougou envoyé en prison
Arrêté lundi matin, le coordonnateur de Pastef de Kédougou, Abdoulaye Sow, a été envoyé en prison hier par le substitut du procureur au terme de son audition. Il est poursuivi pour appel à l'insurrection, actes de nature à troubler l'ordre public et offense au chef de l’État à travers les réseaux sociaux.
L’Union de travailleurs de la Justice en grève
L’Union nationale des travailleurs de la Justice (U.N.T.J) poursuit son mouvement d’humeur. Le syndicat décrète un mot d’ordre de grève de 72h renouvelables le mercredi 22, jeudi 23 et vendredi 24 mars 2023. La délégation de l'Union Nationale des travailleurs de la Justice est restée sur sa faim à l’issue de l’audience du lundi avec le Secrétaire général du ministère de la Justice, le Directeur des Services Judiciaires et le Directeur de cabinet du ministre de la Justice. D’après un communiqué reçu à «L’As, « les mandataires du ministre ont essayé d'apporter des éléments de réponses aux revendications qui ont déjà fait l'objet d'un compte rendu. Seulement, le Secrétariat exécutif national de l’Untj a constaté qu'aucun des 09 points de la plateforme revendicative des travailleurs de la justice n'a été satisfait. Les responsables du syndicat vont s’adresser à la presse demain pour donner les détails de la rencontre.
Fadilou Keita met fin à sa grève de la faim
Le coordonnateur national de Nemmeku Tour a mis fin à sa diète. Fadilou Keita en prison pour diffusion de fausses nouvelles dans l’affaire de la disparition du gendarme Didier Badji, annonce qu'à la suite de multiples interventions de frères et sœurs patriotes, de Sénégalais d'ici et d'ailleurs, d’autorités religieuses et par égard pour la sacralité du mois de Ramadan, il a décidé de mettre un terme à la grève de la faim qu’il a entamée depuis le jeudi 16 mars 2023.
Thierno Alassane Sall et le 3ème mandat
Le leader de la République des Valeurs tire sur son ancien patron Macky Sall. En déclarant sa possibilité de se présenter à la Présidentielle de 2024, Thierno Alassane Sall estime que le chef de l’Etat poursuit la désacralisation des institutions. Au summum des tensions politiques au Sénégal, ajoute Thierno Alassane Sall, il jette de l'huile sur le feu, en exhibant un soi-disant quitus du Conseil constitutionnel. Ne pas respecter la volonté populaire, c'est mener le pays vers les enfers, prévient le leader de la République des Valeurs.
Un nouveau bureau municipal de Nabadji Civol
Le Conseil municipal de la commune de Nabadji Civol, dans le département de Matam, a procédé, mardi, à l'élection d'un bureau communal paritaire, a appris l'APS du conseiller Adama Bousso. Cette commune est dirigée par Abdoulaye Sally Sall membre de la mouvance présidentielle. Maty Dieng a été élue première adjointe tandis que Malal Dème et Rouguiyatou Deh sont respectivement deuxième et troisième adjoints. Aliou Badiane, Dieynaba Diawara et Barou Ndaw sont quatrième, cinquième et sixième adjoints au maire de cette commune. L'élection s'est tenue en présence du sous-préfet de l'arrondissement de Ogo, Badara Diaw et en l’absence du maire Sall. Les conseillers ont procédé à la mise en place des 21 commissions. Le conseiller municipal Adama Bousso a rappelé qu'un réseau d'élus locaux de la commune avait déposé un recours suite à la première élection du bureau municipal qui n’avait pas respecté la parité.
La leçon d’Ousseynou Diouf
Responsable de l’Alliance pour la République (APR) dans la commune de Thiès-Ouest, Ousseynou Diouf a donné une bonne leçon à « tous les jeunes qui ont choisi d’être aveuglément à la barque d’hommes mus par leurs propres intérêts, pour se livrer à la destruction de biens publics ou appartenant à de paisibles citoyens ». C’était lors d’une journée don de sang qu’il a organisée à sa permanence. Selon lui, c’est lors d’un tour au centre hospitalier régional ElHadji Amadou Sakhir Ndiéguène pour la remise de plaques d’affiche destinées aux différents bureaux, qu’il s’est rendu compte qu’il y avait un manque de sang. C’est ainsi qu’il a sonné l’alerte à travers une stratégie de sensibilisation qui a donné ses fruits. Et les populations, notamment les jeunes, les femmes de développement, ont convergé pour donner de leur sang et poser en même temps un acte hautement citoyen. Il s'agit également, à ses yeux, de montrer par l’exemple aux jeunes qui se livrent à la violence que la posture citoyenne, les actes de civisme, sont totalement productifs et sont de nature à contribuer à la construction nationale. Selon lui, d’autres initiatives de ce genre sont prévues dans de brefs délais, pour poursuivre la promotion de la citoyenneté à travers des actes sociaux de grande importance.
Deux députés français interpellent leur gouvernement…
Vu de l’extérieur, la situation politique Sénégal préoccupe les partenaires et la communauté internationale à moins de 12 mois de la présidentielle. En France, deux députés ont écrit au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, pour l’alerter sur ce qui se passe et lui demander d’agir avant qu’il ne soit trop tard. André Chassaigne et Jean-Paul Lecoq, respectivement Président du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) et Vice-président de la Commission des Affaires étrangères, ont bien motivé la note adressée au gouvernement français en soutenant de prime abord que la menace d'un troisième mandat du Président Macky Sall apparaît, selon de nombreux acteurs au Sénégal et ailleurs, comme une mise à mal de la démocratie sénégalaise et qu’elle créerait des tensions durables au sein de la société, menaçant la stabilité de la démocratie sénégalaise, et plus largement la stabilité de la région. Les deux élus ont fait savoir que les tentatives d’intimidation, les menaces et les actions judiciaires contre les opposants politiques du Président Macky Sall, dont Ousmane Sonko qui est issu de la coalition «Yewwi Askan Wi», contribuent à créer des tensions qui pourraient, au moindre accident, dégénérer de manière violente. A les en croire, de très nombreux Sénégalais se soulèvent aujourd’hui face à ce qu’ils considèrent comme un harcèlement judiciaire visant à faire tomber l’opposant politique le mieux placé pour l’emporter à la prochaine élection présidentielle. Ils sont convaincus que la France a tout intérêt à s'inquiéter de la présente situation. Parce que, disent-ils, Paris doit impérativement vérifier que le Président Macky Sall ne s’ingère pas dans la politique française en finançant un parti politique français.
LES SUJETS POLITIQUES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les quotidiens de ce mercredi 22 mars 2023 mettent en exergue plusieurs sujets relatifs à l'actualité politiques
Dakar, 22 mars (APS) - Les quotidiens se sont beaucoup intéressés aux sujets politiques pour leur livraison de ce mercredi.
"Voir des responsables politiques qui arment des nervis ou financent l'agitation […] pose problème. Il y a l'urgence de dialoguer", note Vox Populi en citant l'avocat et militant des droits de l'homme Amadou Aly Kane.
M. Kane parle des affrontements entre militants de l'opposition et forces de l'ordre, à cause desquels "des députés français s'inquiètent de l'attitude de Macky Sall", écrit WalfQuotidien, ajoutant que "la troisième candidature ne passe pas à l'étranger".
"Après le département d'Etat, deux députés français affirment que la France doit œuvrer, dans un cadre multilatéral incluant les instances africaines, à garantir des élections crédibles, c'est-à-dire sans la présence de Macky Sall", affirme le même journal.
Dans une interview accordée à l'hebdomadaire français L'Express, le président sénégalais a donné une interprétation de la Constitution favorable à sa candidature à l'élection présidentielle du 25 février 2024.
"L'incertitude d'un troisième mandat du président de la République, les nombreuses morts des manifestations de l'opposition, les arrestations massives, la corruption, l'instrumentalisation de la justice… Autant de plaies qui gangrènent notre démocratie et inquiètent les amis du Sénégal", observe Le Témoin Quotidien.
Sud Quotidien rapporte que "dans son rapport 2022 sur les droits humains rendu public lundi 20 mars, le département d'Etat américain peint un tableau sombre du respect des droits [de l'homme] au Sénégal".
Kritik' signale que "les enjeux sont énormes autour du mandat polémique", celui que Macky Sall pourrait être emmené à briguer en 2024.
"Exit les retombées économiques et financières [convoitées] par le pouvoir en place, l'enjeu dépasse la personne du chef de l'Etat", poursuit-il.
Le même journal estime que c'est la raison pour laquelle "tout un [groupe] au sommet du pouvoir valide cette option […] de briguer un mandat supplémentaire pour le chef de l'Etat sortant".
"Maintenant qu'il est clairement établi […] que Macky Sall est candidat à sa succession, l'opposition va-t-elle s'unir contre lui ?" se demande Tribune.
Le journal fait remarquer que "si tout le monde est d'accord que l'entente est le meilleur moyen pour l'opposition de faire face au camp du pouvoir, des obstacles [à l'unité de ses leaders] ne manquent pas".
Plusieurs journaux annoncent l'arrestation du médecin Babacar Niang, présenté comme le propriétaire de la clinique où est interné l'opposant Ousmane Sonko, à la suite des incidents survenus à la dernière audience du procès en diffamation que lui a intenté le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.
"Le PSE est une réussite"
"Le docteur Ousmane Cissé, qui se dit médecin d'Ousmane Sonko, a été convoqué et auditionné par les policiers de la sûreté urbaine de Dakar", lit-on dans L'Observateur, selon lequel Babacar Niang est accusé de "négligence" après la mort d'un patient proche du maire de La Médina, Bamba Fall.
Le Quotidien affirme qu'"aucun des membres du personnel traitant de Suma Assistance n'a pu attester l'état de santé d'Ousmane Sonko durant toute la durée de son séjour" en clinique.
Après les affrontements entre militants de l'opposition et forces de l'ordre, le 16 mars dernier, "les arrestations et les informations judiciaires s'enchaînent", note Libération.
"Un ordre d'arrestation visant le maire de Keur Massar Sud [a été] transmis aux gendarmes", annonce-t-il, ajoutant que "le doyen des juges du tribunal de Pikine-Guédiawaye a délivré 12 mandats de dépôt et neuf contrôles judiciaires".
"A Dakar, poursuit Libération, 247 personnes interpellées en marge des manifestations [sont] visées par des informations judiciaires."
Bés Bi Le Jour annonce la libération de "la plupart" des militants d'Ousmane Sonko arrêtés dans le sud du pays. "A Oussouye et Ziguinchor, tous les prévenus ont été relaxés", annonce-t-il.
"Benno Bokk Yaakaar veut traîner Ousmane Sonko en justice. Les partisans du président Macky Sall accusent le leader de Pastef et de l'opposition d'avoir […] mené des activités à caractère insurrectionnel", rapporte L'info.
EnQuête note que "la coalition au pouvoir veut intenter une action judiciaire contre Sonko et compagnie pour les deux morts enregistrés lors des manifestations".
Le Soleil s'est intéressé aux résultats du Plan Sénégal émergent (PSE) en 2022. "Le PSE est une réussite", écrit-il en citant le directeur du Bureau opérationnel de suivi du PSE, El Ousseyni Kane.
L'As évoque le parcours de l'astronaute sénégalais Maram Kaïré, à l'occasion de la présentation d'un film consacré au scientifique de renom. "Maram Kaïré est convaincu que la révolution spatiale est une énorme chance de développement du Sénégal", écrit-il.
LA COMPAGNIE AIR SENEGAL AU DEFI DU HUB
En 2016, deux ans après la faillite de Sénégal Airlines, une nouvelle compagnie aérienne, Air Sénégal.SA, avait pris son envol.
En 2016, deux ans après la faillite de Sénégal Airlines, une nouvelle compagnie aérienne, Air Sénégal.SA, avait pris son envol. Cette nouvelle compagnie a “pour ambition d’être le leader du transport aérien ouest-africain, en s’appuyant surle HUB régional AIBD (Aéroport International Blaise Diagne)” et se fixe pour mission de desservir aussi bien des lignes intérieures que des lignes internationales. Dans un secteur très concurrentiel, le nouvel aéroport et la nouvelle compagnie s’inscrivent dans le plan de développement “Sénégal Emergent” et visent à doter le pays d’une “plaque tournante et d’un point préférentiel d’escale technique en Afrique pour les trafics aériens d’Afrique, d’Europe et des Amériques”.
Seulement, depuis sa création, en 2016, la compagnie traverse des difficultés. Notamment des problèmes de trésorerie qui proviennent essentiellement du financement des quatre (04) avions achetés, à savoir deux (2) ATR 72 et deux (2) ATRA330-900. Du coup, des retards et le non-respect des programmations ont été notés. A cela s’ajoutent des problèmes commerciaux et opérationnels dus à un réseau trop large, des problèmes d’entretien et de maintenance, notamment la mauvaise planification de l’entretien des avions, le manque de pièces de rechange d’avion, l’absence de stratégie globale.
La clientèle n’est pas logée à meilleure enseigne. En témoigne le couac lié au transport de supporters pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2022. Des artistes Sénégalais ont été également bloqués à Abidjan, pendant plusieurs jours, avant d’être finalement rapatriés par de bonnes volontés. Avec tous ces désagréments, Air Sénégal peine à accompagner de manière dynamique la stratégie étatique de faire du Sénégal un hub aérien sous régional ?
En attendant, il faut rappeler que le ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Doudou Kâ, avait annoncé la mise place d’un plan visant à redresser la compagnie aérienne Air Sénégal.SA. Ce plan de redressement va avoir trois aspects. D’abord, améliorer la performance opérationnelle ; ensuite, améliorer la performance commerciale et en fin, améliorer également la performance financière pour que la compagnie nationale devienne rentable, en fin 2023. Donc, il est plus que jamais nécessaire de restaurer l’image de cette compagnie aérienne et d’atteindre l’objectif de faire d’elle une référence en Afrique, pour que le Sénégal puisse véritablement réaliser son ambition de devenir un hub aérien pour la sous-région.
LES «LIONS» A L’EPREUVE DES «AIGLES» DU MALI
L’équipe du Sénégal U23 affronte ce mercredi 22 mars, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, celle du Mali dans le cadre du dernier tour des éliminatoires de la CAN U23.
L’équipe du Sénégal U23 affronte ce mercredi 22 mars, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, celle du Mali dans le cadre du dernier tour des éliminatoires de la CAN U23. Sur la lancée de cette bonne dynamique enclenchée par les différentes sélections nationales, les olympiques sénégalais sont attendus. Ils auront la lourde touche de remporter la manche aller en attendant le rude duel qui s’annonce contre le voisin malien lors de la manche retour à Bamako.
Dans la dynamique enclenchée depuis l’année passée par la sélection A et poursuivie par celle des locaux et des U20, toutes sacrées avec une premier trophée africain, l’équipe nationale olympique se lance sur la scène continentale avec la double confrontation qui l’oppose au Mali dans le cadre du dernier tour des éliminatoires de la CAN U23 qui débouche sur une qualification aux prochains Jeux olympiques de 2024. Pour le match aller, les Lions accueillent ce mercredi 22 mars (19h) sur la pelouse du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, les Aigles. Un premier acte capital pour l’équipe sénégalaise qui ambitionne une deuxième qualification aux J O, douze ans après leur première participation de 2012 à Londres. Cet objectif s’adossera sur une équipe complètement reconstituée par rapport à celle qui a éliminé il y a quelques moins le Burkina Faso. Pour cet ultime tour contre le voisin malien, le sélectionneur Demba Mbaye a ratissé large pour mettre en place une équipe plus compétitive.
Ce qui lui a permis d’avoir un mélange de joueurs dont la plupart ont évolué dans les différentes catégories de jeunes. En plus du portier, Landing Badji, des défenseurs Cheikh Oumar Ndiaye, Mamadou Sané et le milieu de terrain Djibril Diarra, les seuls locaux de la liste, le Sénégal s’appuiera sur le talent de quelques joueurs qui ont porté le Sénégal au titre de champion d’Afrique. S’il ne peut pas compter sur Lamine Camara, champion d’Afrique au CHAN et meilleur joueur de la dernière CAN U20n retenu à son club de Metz pour une raison administrative, le sélectionneur Demba Mbaye compte sur le milieu de terrain Pape Demba Diop, meilleur buteur de cette dernière CAN U20. Le joueur de Zult Waregem ( Belgique) sera associé à d’ autres joueurs plus expérimentés comme l’attaquant Abdallah Sima ( Angers/France), déjà appelé en sélection A, Youssouph Badji ( Charleroi/Belgique) qui a déjà fait ses classes dans les sélections jeunes ou encore Samba Diallo ( Dynamo de Kiev/ Ukraine), capitaine des Lionceaux champions d’Afrique à la dernière CAN U20.
En somme, une équipe qui a fière allure mais qui aura besoin d’asseoir une bonne cohésion lors de ce chaud derby ouest africain. Les Lions ont besoin de s’imposer avec surtout une bonne marge. Ce qui leur permettra de prendre une bonne option et de maximiser leur chance avant le match retour prévu une semaine plus tard à Bamako. À l’issue de ce troisième tour des éliminatoires, le vainqueur retrouvera le Maroc, pays organisateur et six autres équipes qualifiées pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 23 ans prévue du 2 au 26 novembre prochain. Ce sont les trois premiers de cette compétition qui représenteront l’Afrique aux Jeux olympiques qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris.