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17 juin 2025
L'EX-PRÉSIDENT MAURITANIEN VA DEVOIR EXPLIQUER SA FORTUNE AUX JUGES
Mohamed Ould Abdel Aziz, fils de commerçant, se serait constitué un patrimoine et un capital estimés à 67 millions d'euros au moment de son inculpation en mars 2021
C'est l'histoire d'une disgrâce et d'une amitié ruinée entre un ancien président et son successeur: l'ex-leader mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz est jugé à partir de mercredi sous l'accusation d'avoir abusé du pouvoir pour amasser une fortune immense.
M. Aziz devient l'un des rares ex-chefs d'Etat à répondre d'enrichissement illicite pendant les années, de 2008 à 2019, où il a dirigé ce pays charnière entre le Maghreb et l'Afrique subsaharienne, secoué naguère par les coups d'Etat et les agissements jihadistes mais revenu à la stabilité quand le trouble gagnait dans la région.
Ses pairs jugés par les justices nationale ou internationale le sont surtout pour des crimes de sang, tel, ailleurs en Afrique de l'Ouest, l'ancien dictateur guinéen Moussa Dadis Camara, à la barre depuis septembre.
Loin de la fascination guinéenne pour le procès d'un massacre perpétré 20 ans auparavant, des Mauritaniens interrogés par l'AFP manifestent un intérêt modéré, davantage préoccupés par l'inflation, résignés à la corruption des élites ou adhérant à la théorie du complot contre celui qui les gouvernait naguère.
"C'est un règlement de compte entre deux hommes qui ont fait beaucoup de choses ensemble", estime Issa Ahmed Ahmed Mouloud, étudiant de 23 ans qui attend qu'un pompiste remplisse le réservoir de sa voiture et qui fait référence à la proximité pas si ancienne entre M. Aziz et son successeur, Mohamed Ould Ghazouani.
Les uns et les autres s'attendent à ce que M. Aziz, visage rude à la fine moustache et au crâne dégarni, confirme sa réputation: batailleur, imprévisible et calculateur. Il a d'ailleurs brandi la menace de révélations. "Si j'y suis contraint, je parlerai", disait-il en octobre 2022 au magazine Jeune Afrique.
M. Aziz, 66 ans, doit répondre, avec une dizaine d'autres personnalités – d'anciens Premiers ministres et ministres et des hommes d'affaires – d'accusations d'"enrichissement illicite", d'"abus de fonctions", de "trafic d'influence" ou encore de "blanchiment".
Un "frère"
M. Aziz, fils de commerçant, se serait constitué un patrimoine et un capital estimés à 67 millions d'euros au moment de son inculpation en mars 2021. Il est accusé de détournement de fonds de marchés publics ou d'avoir dépecé à son profit le domaine immobilier et foncier national. Sans nier être riche, M. Aziz a refusé de s'expliquer sur l'origine de son patrimoine et crie à la machination.
Sous M. Aziz, général impliqué dans un coup d'Etat en 2005 et qui a pris la tête d'un second putsch en 2008 avant d'être élu président l'année suivante et réélu en 2014, la Mauritanie a endigué la poussée jihadiste présente dans le reste du Sahel, à commencer par le voisin malien. Son bilan contre la pauvreté ou la discrimination envers certains groupes humains de ce pays de 4,5 millions d'habitants grand comme deux fois la France est plus sombre.
Sa chute a commencé fin 2019, quelques mois après avoir passé la main à son dauphin désigné, son ancien chef d'état-major Ghazouani, général comme lui et considéré comme le cerveau de l'exception mauritanienne face aux jihadistes.
En décembre 2019, M. Ghazouani décrivait encore M. Aziz comme "mon frère, mon ami". Depuis, M. Aziz a connu l'inculpation, le gel ou la saisie de ses biens et la détention.
Toi aussi, mon beau-fils
"Il nie en bloc les faits qui lui sont reprochés", souligne l'un de ses avocats, Me Taleb Khayar Ould Med Mouloud, invoquant aussi son immunité constitutionnelle.
"Le procès est politisé depuis le départ", non parce que M. Ghazouani voudrait éliminer politiquement un rival potentiel, mais plutôt en raison d'un "parlementarisme dévoyé", hérité selon lui des Printemps arabes. C'est avec une enquête parlementaire qu'ont commencé les ennuis de M. Aziz. "Beaucoup de gens ont des raisons de lui en vouloir, parmi lesquels les Frères musulmans qu'il a pourchassés", dit l'avocat.
M. Ghazouani s'est lui toujours défendu d'ingérence dans le dossier. L'un des nombreux avocats de l'Etat, Me Brahim Ebetty, assure que ses co-accusés accablent M. Aziz. "Même son gendre l'enfonce", dit-il.
"Comment ça, un procès politique ?", abonde Moussa Samba Sy, directeur du Quotidien de Nouakchott, qui a beaucoup écrit sur la prévarication sous M. Aziz. "C'était lui le président, donc le responsable", assène-t-il, écartant une onde de choc politique. "Les gens sont collés aux problèmes du quotidien. Ils pensent que c'est une histoire entre dirigeants. Mais beaucoup pensent que c'est l'occasion de tourner la page de la gabegie".
Les parties s'attendent à des semaines ou des mois de procès.
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SENEGAL, UN BATEAU A LA DERIVE. Y A-T-IL UN COMMANDANT A BORD?
Jàngat Ablaye Cissé: Sénégal, un bateau à la dérive. Y a-t-il un commandant à bord?
Face à la logique d’intimidation du directeur du Centre Hospitalier Régional de Kaffrine, la section Sames régionale ne compte pas se laisser faire. Ses membres accusent le directeur Babacar Sène d’avoir fait vivre des misères à deux médecins de l’hôpital et de viser à présent le chef de service de l’orthopédie traumatologie.
Les membres de la section Sames du Centre Hospitalier Régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine (Chrtbnk) sont dans une colère noire. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ils dénoncent la gestion solitaire de la direction de l'hôpital qui, depuis le début de l’accident de Sikilo jusqu'à ce jour, n'a pas communiqué avec le corps médical sur la gestion de cette crise. «Suite à l'accident de Sikilo survenu la nuit du 07 au 08 janvier 2023, la section Sames du Chrtbnk condamne avec véhémence l'attitude solitaire de la direction de l'hôpital qui, depuis le début du drame jusqu'à ce jour, n'a pas communiqué avec le corps médical sur la gestion de cette crise», dénonce le secrétaire générale de la section du Sames du Chrtbnk, Dr El hadji Sader Top. Pourtant, souligne-t-il, c'est grâce au courage de tous les acteurs que l’hôpital a reçu ce satisfécit. Dans le même sillage, le Dr Top et ses collègues fustigent l'attitude du directeur, Babacar Sène, «de s'absenter pendant plusieurs jours en de pareilles circonstances tel un commandant qui abandonne son navire au moment où il chavire. En tant que responsable administratif de cet établissement, aucune urgence professionnelle ne devait être au-dessus de ce désastre», s’insurge le secrétaire général du Sames du Chrtbn de Kaffrine.
Toute cette frustration est exacerbée par le manque de respect notoire de la direction et ses tentatives d'intimidation envers le chef du service d'orthopédie-traumatologie et de surcroît le PCME qui était au cœur de la gestion de cette crise. A cet effet, «le Sames condamne fermement le fait d'amener un médecin externe stagiaire pour le suppléer à son insu alors qu'il n'a fait que demander quelques jours de repos après un travail sans relâche. Ce manque de respect et de reconnaissance à l'endroit du coordonnateur de la prise en charge des victimes ne passera pas», tonne-t-il.
De plus, le Sames se désole des conditions inhumaines d'hébergement dans lesquelles la direction voulait mettre le médecin externe. Tout cela, selon ses membres, témoigne à suffisance du mépris à l'égard de la corporation des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes. Toujours dans sa dénonciation, le Sames a également tenu à préciser que la référence d'un patient demeure un acte médical. «Seul un médecin est habilité à décider de référer ou pas un patient. La direction de l'hôpital ne doit guère interférer ou interdire une référence d'un patient», souligne M. Top qui condamne le refus du directeur Babacar Sène de contractualiser des Techniciens Supérieurs en anesthésie réanimation, ce qui a comme conséquence la suspension de tous les programmes opératoires réglés, toutes spécialités confondues, hypothéquant la santé des populations de toute la région. «En effet, le Directeur, dans sa logique d'intimider le personnel, a déjà réussi son coup avec l'ancien urologue et avec le chef de service de la chirurgie générale. A présent, il vise le chef de service de l'orthopédie traumatologie qui est en même temps le PCME».
Face à cette situation jugée désastreuse, la section Sames de Kaffrine prendra toutes ses responsabilités pour défendre non seulement son membre «injustement attaqué et intimidé», et met en garde le Directeur.
UNE VINGTAINE DE CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT ATTENDUS A DAKAR
Le sommet de Dakar 2, une conférence internationale qui traite la problématique de la souveraineté alimentaire et sécuritaire des Etats de l’Afrique dans son ensemble, va se tenir du 25 au 27 janvier dans la capitale sénégalaise.
Du 25 au 27 janvier, se tiendra dans la capitale sénégalaise le sommet de Dakar 2. Ce rendez-vous est une conférence internationale qui traite la problématique de la souveraineté alimentaire et sécuritaire des etats de l’Afrique dans son ensemble. Selon le gouvernement, une vingtaine de chefs d’etat et de gouvernement sont attendus à Dakar.
Le sommet de Dakar 2, une conférence internationale qui traite la problématique de la souveraineté alimentaire et sécuritaire des Etats de l’Afrique dans son ensemble, va se tenir du 25 au 27 janvier dans la capitale sénégalaise.
Organisé à l’initiative du groupe de la Banque africaine de Développement (BAD), du gouvernement du Sénégal et de la commission de l’Union africaine, le Sommet Dakar 2 se tient sous le thème : «Nourrir l’Afrique: souveraineté alimentaire et résilience». Il s’inscrit dans la suite logique de la première édition tenue en 2015 et qui avait permis de dessiner les contours de la stratégie Nourrir l’Afrique : Stratégie pour la transformation agricole en Afrique (2016-2025).
Après six ans de sa mise en œuvre, la Bad estime que cette stratégie a permis à plus de 250 millions de personnes de bénéficier d’améliorations dans le secteur agricole. «Ce présent sommet Dakar 2, co-organisé par le Sénégal et la Bad, réunit plus d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains, le président de la Bad, le président de la Fao, entre autres personnalités. Des experts dans différents domaines tels que l’agriculture, la pêche, l’aquaculture, l’économie, la coopération», a déclaré le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, hier en conférence de presse.
Selon le ministre de l’Agriculture, ce rendez-vous mondial qui coïncide avec le mandat de Macky Sall à la tête de l’Union africaine (UA) prouve le sens du donner et du recevoir. Il trouve que le monde a besoin de l’Afrique pour régler le problème de la faim dans le monde et atteindre les objectifs de développement durable. «Pour rappel, la Bad et les partenaires d’Afrique se sont engagés sur le top 5 que sont : améliorer la qualité de vie de la population en Afrique, nourrir l’Afrique, alimenter l’Afrique, intégrer et éclairer l’Afrique. Notre stratégie pour nous, ce n’est pas de changer ce que nous mangeons, mais surtout de produire en quantité suffisante ce que nous mangeons. C’est la démarche qui a été proposée. Parce qu’il serait, par exemple, extrêmement difficile de demander aux Sénégalais de ne pas manger du riz et de passer à autre chose».
Pour la production en céréales, indique Aly Ngouille Ndiaye, «nous allons faire en sorte que si notre projet est mis en œuvre, qu’on puisse produire suffisamment du riz, du maïs, du sorgo, du fonio, du mil. Et avoir suffisamment de viande et du poisson. C’est ça notre stratégie parce que c’est ça que nous mangeons. Nous voulons en produire en quantité suffisante. Quand on définissait notre budget de la stratégie alimentaire, nous visions un montant global sur les cinq prochaines années un investissement estimé à 5.000 milliards Fcfa. Nous allons le soumettre dans le cadre de ce pacte pour obtenir 1600 milliards Fcfa. A peu près le tiers. C’est-à-dire, même si nous réussissons à avoir 100% de ce que nous demandons, nous allons avoir le reste chez d’autres partenaires. Je crois que nous sommes d’accord que ces dernières années, des efforts importants ont été faits dans le secteur de la production alimentaire et dans d’autres pour améliorer considérablement les chiffres. Si vous prenez le secteur de l’élevage, en 2012 pratiquement, le tiers de ce que nous consommions, c’était de la viande blanche. Quand on est arrivé en 2022, nous sommes passés de 178.000 tonnes à presque 297.000 tonnes. Pour le secteur de l’Agriculture, au niveau de la production céréalière, les prix ont pratiquement tous doublé».
Un fils de Aïda Ndiaye Bada Lo tue son neveu de 26 ans
Le drame est survenu hier, vers 20h à Dieuppeul. C’est au détour d’une violente altercation que S.A.Kh Lô a succombé des suites de coups reçus de son oncle. Les limiers du Commissariat de Dieuppeul, alertés sont allés cueillir le présumé meurtrier avant de vider la maison de ses occupants pour les besoins de l’enquête. Affaire à suivre.
Quatre étudiants de l’Ucad arrêtés avec de la drogue
Quatre étudiants accros au chanvre indien voulaient se rendre à une soirée «Reggae party». Selon nos sources, il s’agit de A.A.Diouf étudiant en master 01 de Géographie à l’Ucad, ElH.D. Sall, étudiant en deuxième année de Comptabilité à l’Ucad, M. A. Diafouné en Licence 03 Anglais à l’Ucad et P. M. Mbengue en 2e année de Maths à l’Ucad. La semaine dernière, pour les besoins de leur soirée, les étudiants se sont rendus chez un dealer pour s’approvisionner en chanvre indien. Ils se sont alors procuré chacun un cornet moyennant 1000 Fcfa au quai de pêche de Soumbédioune. Ils prennent un taxi pour Monaco plage où ils espéraient passer une soirée magnifique. Malheureusement pour eux, ils sont tombés sur un check-point de la police de Médina vers le pont de Colobane. Après une fouille minutieuse, les limiers ont trouvé par devers eux du chanvre indien. Interrogés sur la provenance de la drogue, les étudiants passent aux aveux et déclarent s’être approvisionnés à Soumbédioune auprès d’un inconnu. Suffisant alors pour qu’ils soient alpagués et conduits sous bonne escorte policière au commissariat de Médina pour les besoins d’une enquête. Ces adeptes du chanvre indien ont reconnu les faits avant de solliciter la clémence des enquêteurs. L’aveu étant la reine des preuves, ils ont été placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Tension à la gare routière de Thiès
Il y a eu une vive tension hier à la gare routière de Thiès. En effet, depuis l’effectivité du mot d’ordre de grève dans le transport public, même si la majorité a observé le mouvement, d’autres poursuivent tranquillement leurs activités. Et hier, les grévistes se sont révoltés à la gare routière, pour exiger que tout le monde gare les véhicules, en attendant la satisfaction des doléances posées sur la table par les syndicats. C’est ainsi qu’ils se sont lancés aux trousses des défaillants. Selon le responsable des chauffeurs de taxis de Thiès, ceux qui travaillent, le font par manque d’informations, devant surtout les manipulations de l’Etat. Dans la même veine, il a cloué au pilori les syndicats qui refusent de suivre le mot d’ordre, les accusant de trahison, pour avoir abandonné la barque en pleine tempête. A l’en croire, l’exigence est que les 23 points annoncés par l’Etat soient mis à la poubelle et qu’il vienne avec de nouvelles propositions, pour que des discussions sereines soient engagées pour trouver des solutions définitives. Parmi les solutions, il cite déjà un centre de formation professionnelle dédié aux chauffeurs.
Deuxième retour de parquet pour le rappeur Nit Doff
Le procureur de la République n’a pas encore scellé le sort du rappeur Mor Tallah Guèye alias Nit Doff depuis maintenant une semaine. Après avoir passé la journée d’hier à la cave du palais de justice, Nit Doff a eu un deuxième retour de parquet. Ce fervent défenseur de Sonko passera sa 6e nuit au commissariat central de Dakar.
Deuxième retour de parquet pour le rappeur Nit Doff
Le procureur de la République n’a pas encore scellé le sort du rappeur Mor Tallah Guèye alias Nit Doff depuis maintenant une semaine. Après avoir passé la journée d’hier à la cave du palais de justice, Nit Doff a eu un deuxième retour de parquet. Ce fervent défenseur de Sonko passera sa 6e nuit au commissariat central de Dakar.
Pastef prend date
Après le succès retissant du méga-meeting de Keur Massar de dimanche dernier, le bureau politique national de Pastef Les Patriotes donne rendez-vous très prochainement aux militants sympathisants à Mbacké pour une autre manifestation qui se tiendra à une date qui leur sera ultérieurement communiquée. L’instance dirigeante de Pastef Les Patriotes renouvelle aussi sa loyauté à Ousmane Sonko et se tient prête, à ses côtés, pour la résistance jusqu'au triomphe de la justice et de la volonté du peuple sénégalais. Par ailleurs, le bureau politique national félicite les militants, la diaspora, les coordinations départementales, les sections communales et les cellules pour la réussite du méga meeting de Keur Massar. Le bureau a indiqué dans un communiqué que malgré la grève des transporteurs et les tracasseries subies par les convois des patriotes dont l'exercice de leur liberté de circulation et de réunion a été entravé par la gendarmerie, la manifestation a été une démonstration de force et témoigne la détermination du peuple sénégalais à faire face à l'injustice. Il remercie les alliés de la coalition Yewwi Askan wi et toutes les autres sensibilités politiques ou citoyennes pour leur présence et leur engagement, aux côtés du peuple, dans le combat pour la défense de la démocratie, des libertés et des institutions.
1,5 million de patients auront un dossier médical électronique
Conseillère technique du ministre de la Santé, Dr Aïssatou Diop a présidé hier l’atelier national de partage des circuits, documents administratifs et médicaux harmonisés du patient. Le ministère opte pour la digitalisation de la santé. Selon Dr Aïssatou Diop, cet atelier national de partage des circuits, des documents médicaux et administratifs standardisés du patient constitue une phase importante de normalisation et standardisation, notamment des bulletins de radiographie et d’analyses médicales, des fiches de soins et des certificats médicaux utilisés dans les structures de santé. L’intérêt réside, dit-elle, dans l’identification exhaustive des circuits et des documents utilisés afin qu’ils soient tous pris en compte dans la mise en place du dossier patient partagé. En demandant la digitalisation intégrale, souligne Dr Diop, le chef de l’Etat a demandé au ministère de la Santé de travailler ensemble pour atteindre dans les meilleurs délais, les meilleurs résultats possibles. Avec les financements déjà acquis, elle espère que le ministère va délivrer à partir de cette année, à 1 500 000 usagers de la santé, un dossier médical électronique sécurisé avec une carte digitale de santé pouvant contenir leurs allergies et leurs antécédents médicaux.
Le Pasped a appuyé 1.326 PME
Le Projet de lutte contre la migration irrégulière par l'appui au secteur privé et la création d'emplois au Sénégal (Pasped) officiellement clôturé lundi, a permis d’appuyer 1.326 micro, petites et moyennes entreprises, a appris l’«APS». Le projet est financé par l'UE dans le cadre du Fonds fiduciaire d'urgence de l’UE pour l’Afrique par un don de 14 303 200 euros (soit 9.382.284.163 Fcfa).Un communiqué fait état de 7.378 emplois soutenus ou sauvegardés, 51 sénégalais résidents en Italie accompagnés dans leur investissement productif dans leur pays d’origine et plus de 2.306 jeunes orientés et insérés dans le marché du travail. Selon le texte, le Pasped avait pour objectif de réduire la migration irrégulière grâce au soutien au secteur privé et à la création d'emplois au Sénégal. Il visait à créer une plateforme fournissant une assistance financière et technique pour contribuer au développement des micros, petites et moyennes entreprises (Mpme) sénégalaises en renforçant le potentiel économique local et celui de la diaspora en Italie. La stratégie était de mettre à disposition des ressources humaines et financières pour promouvoir le développement du secteur privé dans des régions ciblées (Dakar, Diourbel, Thiès, Kaolack, Louga et Saint-Louis)
61.000 candidatures pour 1.500 postes en compétition
Quand le chômage tient la jeunesse sénégalaise ! A chaque ouverture de concours, les jeunes en chômage se bousculent pour déposer leurs dossiers de candidature. Le ministère de l’Éducation nationale qui a ouvert le Concours de Recrutement des Elèves-Maîtres (Crem) a déjà reçu 61.000 dossiers de candidature pour 1 500 postes en compétition.
Les jeunes de Rewmi pressent Birame Soulèye Diop…
Les jeunes de Rewmi de Thiès-Nord ont dépoussiéré la promesse de Birame Soulèye Diop de démissionner du poste de maire de la commune de Thiès Nord. Selon Cheikh Gaye, Birame Soulèye Diop a déclaré qu'il allait quitter la mairie au mois de janvier 2023 au plus tard, mais la démission tarde à être effective. Pire, des jeunes et des femmes de son parti s'y opposent avec véhémence, regrettent les partisans d’Idrissa Seck. A l’en croire, toutes ces manœuvres montrent que Birame Soulèye Diop veut revenir sur sa décision de démissionner, en instrumentalisant ces jeunes et ces femmes.
…Et rappellent à l’ordre les jeunes de BBY
Restons avec la jeunesse de Rewmi pour dire que Cheikh Gaye et ses camarades ont tenu également à rappeler à l'ordre les autres jeunes de Benno Bokk Yaakaar (BBY) qui, selon eux, lancent «des attaques injustifiées et regrettables» à l'endroit de Idrissa Seck et de Yankhoba Diattara.Ils estiment que le président Idrissa Seck continue à faire preuve de sincérité et de loyauté envers le Président Macky Sall et le ministre Yankhoba Diattara est clairement dans cette dynamique. Pour ces jeunes d’Idrissa Seck, des attaques sur de tels alliés, venant du camp Bby, sont inélégantes. L'énergie qu'ils dépensent devait être utilisée à défendre le Président Macky Sall et le gouvernement et non de s'en prendre à des alliés, martèle le sieur Gaye. S’agissant de l’affaire Sweet Beauté, les jeunes "rewmistes" de Thiès-Nord invitent le leader de Pastef à aller répondre à la justice, s'il estime qu'il n'est pas coupable. Ils demandent aux autorités de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la sécurité publique. En ce qui concerne la crise dans le secteur du transport, consécutivement aux deux graves accidents survenus récemment avec des dizaines de morts, Cheikh Gaye et Cie encouragent l'Etat à ne pas renoncer aux mesures qu’il a prises dans le cadre de la sécurité routière.
Le navire Fpso est en route vers le gisement Tortue Ahmeyim
Les choses se mettent petit à petit en place pour la production du gaz au dernier trimestre de l’année. A quelques mois de la production des premiers barils de gaz du gisement pétrolier sénégalo-mauritanien (Greater Tortue Ahmeyim), le navire flottant qui doit assurer la production, le stockage et le déchargement du gaz (Fpso) a quitté la Chine où il a été conçu, direction Sénégal. Selon un communiqué de British Petroleum (BP), le navire a appareillé le 20 janvier dernier de Qidong, en Chine, après avoir terminé avec succès une série d'essais en mer. Il parcourra désormais 12 000 milles nautiques via Singapour jusqu'à sa destination finale. British Petroleum explique que le Fpso est un élément clé du vaste projet de développement intégré Gta.
Par Mamadou Ndiaye
TRACES TENACES
Les hommes politiques et les chefs d’entreprise n’appartiennent pas au même monde. Ils ne parlent pas non plus le même langage. A peine se côtoient-ils dans la vie sans toutefois entretenir de relations suivies, fécondes et fructueuses.
Les hommes politiques et les chefs d’entreprise n’appartiennent pas au même monde. Ils ne parlent pas non plus le même langage. A peine se côtoient-ils dans la vie sans toutefois entretenir de relations suivies, fécondes et fructueuses.
Certes leurs milieux diffèrent. Mais en leur qualité d’acteurs, ils se projettent face à des défis à relever à tout prix. Devant des obstacles ou des difficultés à surmonter, les uns et les autres ont des approches qui découlent de leurs vécus respectifs.
La politique tolère les coups d’éclats que l’entreprise rejette, préférant s’entourer de discrétion pour mieux opérer. L’une aime le bruit tant qu’il est facteur de mobilisation. L’autre peut s’en passer. Puisque l’entreprise souffre de mille maux, il va de soi que les curiosités malsaines la desservent surtout quand elles sont amplifiées par des échos nocifs.
Malgré l’existence des deux univers, le politique et l’entrepreneur agissent sur des réalités et non en dehors de celles-ci. En plus de ce dénominateur commun, ils partagent le souci de l’organisation en se fixant des objectifs et en se donnant les moyens de les atteindre. Ils visent tous à faire forte impression, pas peut-être pour les mêmes buts. Le maître-mot : convaincre. Et puis, rassurer.
Au Sénégal, les acteurs de ces deux univers ne se fréquentent pas assidument. Autant dire qu’ils s’ignorent. Et plus grave, ils se méconnaissent. Alors que tout devrait concourir à des rencontres périodiques pour peser et soupeser l’état du pays. Par des analyses croisées, ils parviendraient à faire « tomber les masques » si jamais il y en avait pour privilégier des échanges dictés non pas par des calculs de circonstance mais plutôt par des considérations conjoncturelles.
La classe politique pourrait découvrir le pragmatisme de l’entreprenariat. Si bien que le marché et ses nécessaires flexibilité (emploi, salaires, charges sociales, performances) cesseraient d’être perçus comme une chimère chez des politiques plus prompts à dire qu’à faire. A tout le moins au Sénégal, les hommes politiques s’enthousiasment peu pour l’entreprise.
Une méprise ou une méconnaissance ? Enigme. En revanche, ils ont tort de négliger ce potentiel vivier de création à la fois de richesse et d’emplois. Les hommes politiques brandissent souvent des solutions « clé-en-mains » sans réelle consistance au demeurant pour juste calmer des impatiences.
Comment ignorer ceux qui se destinent à l’investissement ? Très souvent, ils constituent le baromètre de l’économie d’un pays. Ils portent en eux l’effort et le travail. Leur succès dans un environnement d’équilibre oriente les projets d’investissement et accroît incidemment l’attractivité du Sénégal à l’étranger.
Les leaders politiques snobent souvent les chefs d’entreprises. Ces derniers, à leur tour, évitent de trop fréquenter certains d’entre eux au risque de compromettre leur business. Une prudence qui, en se muant en méfiance, freine bien des audaces ! Néanmoins, d’autres parviennent à tirer leur épingle du jeu en étant « bons copains » avec tout le monde…
Les deux parties gagneraient à mieux se connaître pour ajuster leurs vues respectives, toucher du doigt les réalités et, avantage suprême, abattre le mur de méfiance. De leur coexistence apaisée, naîtrait un climat de sérénité pour une économie placée sous le signe de l’efficacité.
Aucun candidat sérieux ne peut élaborer un programme pertinent s’il n’intègre l’économie comme un axe prioritaire de son offre politique. Les observateurs scrutent et dissèquent les évolutions des opinions des dirigeants politiques au gré des situations. Ils rédigent des notes et attribuent des points consultés par les grands dirigeants du monde pour déterminer leur stratégie d’alliance ou de mésalliance.
La réussite tant vantée de certains pays « sortis de l’ornière » procède d’une conjugaison des talents au service d’un dessein collectif partagé avec enthousiasme. Seulement voilà : au Sénégal les difficultés que traverse l’entreprise sont multiformes. Elle ne s’affranchit pas des contraintes qui l’inhibent, hélas !
Le virage à amorcer n’est pas encore atteint à cause de facteurs plombant son expansion et sa croissance. Néanmoins la situation pourrait changer quand les conquêtes de parts de marché s’obtiendraient sur des bases de stricte transparence.
Comment dès lors séduire et accueillir des investisseurs étrangers quand ceux de l’intérieur sont moins considérés. Toutes les mesures prises pour taxer le capital, notamment les questions de fiscalité, découragent et n’incitent pas à venir au Sénégal en dépit de ses atouts et de ses avantages compétitifs.
Notre pays s’achemine vers un rendez-vous majeur, à savoir l’élection présidentielle de février 2024. Les candidats sont appelés à concocter des programmes circonstanciés. Quelle sera la place de l’économie dans les ambitions qu’ils nourrissent ? Iront-ils à la rencontre des acteurs pour tester la validité de leurs visions économiques ? Seront-ils à l’écoute du monde de l’entreprise, de l’industrie, de la finance ?
Ces secteurs, et d’autres à explorer, constituent les gisements d’emplois pour résorber le lancinant chômage des jeunes, qualifiés ou pas. En d’autres termes, l’emploi ne se décrète pas, pas plus qu’il ne se règle par des incantations. Il s’agit ici de combiner réflexion et action, avec un accent particulier sur le sens de la mesure.
Au contact des chefs d’entreprise, les politiques peuvent davantage gagner en réalisme en retenant les leçons apprises et à les associer aux solutions à envisager. Un bon état d’esprit peut en découler qui changerait la perception, les rapports et les attitudes. Une addition de compétences réduit les incertitudes et évite les errements.
La recherche d’opportunités d’affaires préoccupe les grandes entreprises en quête de relais de croissance dans les grandes régions du monde. Les pays alignent leur charme et vantent leur position stratégique tout en soulignant les facilités comparatives qu’ils accordent aux multinationales qui veulent s’implanter. L’instabilité et l’absence de prévision, voire les violences résiduelles sont un chiffon rouge pour les investisseurs étrangers soucieux de sécurité et de sûreté.
L’homme politique qui occulte cette dimension d’attractivité pour ne privilégier que les gains immédiats ruine l’image de son pays et abîme tout gage censé redonner confiance aux détenteurs de capitaux nationaux ou étrangers.
Après tout, l’effort rend plus humain…
CAN U20, UN NOUVEAU DEFI POUR MALICK DAF
Le sélectionneur de l'équipe nationale de football des moins de 20 ans, Malick Daf, veut s'entourer de toutes les garanties pour monter une équipe compétitive, son groupe vainqueur du tournoi de l'UFOA en septembre dernier ayant été amputé de neuf joueurs
Dakar, 24 jan (APS) - Le sélectionneur de l'équipe nationale de football des moins de 20 ans, Malick Daf, veut s'entourer de toutes les garanties pour monter une équipe compétitive, son groupe vainqueur du tournoi de l'UFOA en septembre dernier ayant été amputé de neuf joueurs.
"Il nous faut nous entourer de plus de garanties pour mettre en place une équipe compétitive en tenant compte de toutes les éventualités'', a-t-il déclaré dans un entretien avec l'APS.
Sur le groupe qui avait gagné le tournoi UFOA en septembre dernier, "seuls neuf joueurs prennent part actuellement à la préparation de l'équipe'', entamée le 2 janvier dernier, en perspective de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de la catégorie, prévue en Egypte du 11 février au 19 mars prochains.
Certains de ces joueurs concernés "sont actuellement avec l'équipe locale pour les besoins" du Championnat d'Afrique des nations (13 janvier-4 février) qui se poursuit en Algérie. "Les autres sont en Europe pour des essais ou pour honorer des contrats", a expliqué Malick Daf.
Selon le technicien, l'heure est aux derniers réglages, concernant la préparation de l'équipe nationale.
"Nous venons de boucler notre troisième semaine de préparation. En début de stage, nous avons plutôt convoqué des joueurs qui n'avaient pas pris part au tournoi qualificatif. Là, nous sommes sur les derniers réglages", dit-il.
Les Lions sont logés dans la poule A de la prochaine CAN des moins de 20 ans, en compagnie de l'équipe de l'Egypte, pays hôte, et de celles du Nigeria et du Mozambique.
Le Sénégal, trois fois vice-champion d'Afrique (2015, 2017 et 2019), est en quête d'un premier titre continental dans cette catégorie.
Le sélectionneur sénégalais se dit satisfait du travail déjà entamé et qui "avance bien. Chez les garçons, dit-il, nous sentons cette envie de vouloir faire partie du projet. Ce qui est important à nos yeux".
"L'état d'esprit est bon et nous allons, ces deux semaines qui arrivent, accentuer le travail sur les différentes animations offensives que l'on veut mettre en place", ajoute l'ancien entraîneur du Jaraaf de Dakar.
Malick Daff ne se fixe aucune limite avec son équipe. "L'objectif du Sénégal dans ces joutes, est d'atteindre les demi-finales, mais nous ne nous fixons pas de limite", déclare-t-il.
LA RENTREE JUDICIAIRE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE CE LUNDI
Les quotidiens évoquent, pour leur édition de ce mardi, l’engagement pris par le président de la République de ‘’réformer’’ sa politique sanitaire et de défendre les magistrats contre les attaques dont ils sont l’objet.
Dakar, 24 jan (APS) – Les quotidiens évoquent, pour leur édition de ce mardi, l’engagement pris par le président de la République de ‘’réformer’’ sa politique sanitaire et de défendre les magistrats contre les attaques dont ils sont l’objet.
‘’L’Etat défendra avec fermeté la justice et les magistrats qui l’incarnent’’, rapportent Vox Populi et d’autres journaux.
Cet engagement a été pris par Macky Sall lors de la rentrée solennelle des cours et tribunaux.
Le magistrat El Hadji Birame Faye, conseiller référendaire à la Cour suprême, a prononcé le discours d’usage de la rentrée judiciaire, sur le thème de ‘’la protection des usagers dans le système de santé publique’’.
‘’Le thème (…) est un rappel des douloureux événements qui ont affecté des patients des hôpitaux de Louga et de Tivaouane’’, note Le Quotidien.
Il fait allusion à des comportements d’agents de santé ayant coûté la vie à des patients, dans ces deux villes, en 2022.
‘’Pour le président de la République, il est essentiel de réformer la gouvernance de la santé, en dépit de (…) la construction de nouvelles infrastructures’’ sanitaires, ajoute Le Quotidien.
L’Observateur, lui, relaye la promesse faite par Macky Sall de doter le pays de nouvelles infrastructures judiciaires d’un coût de 250 milliards de francs CFA.
L’As affirme, sur la base de la promesse présidentielle, que ‘’c’est un vaste programme de modernisation des infrastructures du ministère de la Justice qui va être lancé’’.
‘’Les magistrats n’aperçoivent que des éléphants blancs, en ce qui concerne la politique sanitaire du président Macky Sall. Ce dernier (…) brandit un tableau peint en chiffres pour se défendre’’, lit-on dans WalfQuotidien.
‘’Le thème n’a pas été retenu pour faire un réquisitoire à charge contre le système sanitaire’’, écrit Sud Quotidien en citant Macky Sall.
Selon le journal, le chef de l’Etat a réagi ainsi au plaidoyer fait en faveur des usagers des établissements de santé par le magistrat chargé de prononcer le discours d’usage de la rentrée judiciaire.
‘’La finalité de l’exercice pour lequel nous nous sommes réunis est de rappeler à notre conscience collective la nécessité et la responsabilité de sauvegarder en toutes circonstances les droits et intérêts des usagers du système de santé publique et privée’’, affirme Bés Bi Le Jour. Il cite Macky Sall.
‘’Des Sénégalais renoncent aux soins de santé, par manque de moyens’’, et dans certains hôpitaux, la qualité des urgences dépend de la ‘’situation financière’’ des patients, rapporte Sud Quotidien sur la base du discours d’El Hadji Birame Faye.
‘’Défiance’’
En ce qui concerne la justice et la nécessité de ‘’défendre’’ ses acteurs de la ‘’défiance’’ de certains citoyens, comme le souhaite le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, Me Mamadou Seck, ‘’le président de la République (…) a rappelé les nombreux efforts du gouvernement dans ce secteur’’, note Le Soleil.
‘’Pour éviter cette défiance, la Justice gagnerait à retrouver cet humanisme que le haut magistrat auteur du discours d’hier réclame pour nos hôpitaux’’, commente Le Témoin Quotidien.
Tribune évoque de ‘’gros risques d’affrontements entre nervis’’.
‘’Avec le discours va-t-en-guerre prononcé dimanche par Ousmane Sonko et la réplique de responsables de la majorité présidentielle, on va vers des lendemains à haut risque d’affrontements entre nervis des deux camps’’, prévient le journal.
EnQuête pose la question de savoir qui ‘’veut la peau de Thierno Bâ’’, ‘’l’un des courtiers en équipements militaires les plus sollicités de la place dakaroise’’.
L’homme, dont le nom est ‘’cité dans des marchés d’armement’’, est également présenté comme un ami de Macky Sall, ajoute EnQuête.
L’enquête sur les faits de viol dont est accusé Sitor Ndour touche à sa fin, selon Source A. Les avocats de l’ancien directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar ont déposé ‘’une requête aux fins de non-lieu’’, ajoute-t-il, affirmant qu’ils réclament aussi la mise en liberté provisoire de leur client.
M. Ndour est en prison depuis plusieurs mois.
MARIETOU TAMBA, L'ETENDARD DU ''CEEBU JËN'' AU FESNAC
Mariétou Tamba, âgée d'une vingtaine d'années dit être ‘’fière'' de porter le titre d'ambassadrice du ‘'Ceebu Jën Penda Mbaye'’, au 11e Festival national des arts et cultures (Fesnac) de Kaffrine (centre).
Kaffrine, 23 jan (APS) - Mariétou Tamba, âgée d'une vingtaine d'années dit être ‘’fière'' de porter le titre d'ambassadrice du ‘'Ceebu Jën Penda Mbaye'’, au 11e Festival national des arts et cultures (Fesnac) de Kaffrine (centre).
Le Ceebu Jën est un plat national à base principalement de riz, de poisson et de légumes inscrit en 2021 sur la liste du Patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO.
"J'incarne le rôle d'ambassadrice du Ceebu Jën, notre plat national pour vendre la destination Sénégal", a expliqué Mariétou lors d’un entretien avec l’APS.
Au Fesnac de Kaffrine, l’ambassadrice du Ceebu Jën ne laisse personne indifférent dans les rues parmi les invités d’honneur du festival.
Elle incarne avec prestance son rôle et suscite la curiosité du public par sa noirceur d'ébène, une taille moyenne et son attitude joviale avec les populations qui l’abordent à chaque apparition, tous voulant se prendre en photo avec elle.
Sa coiffure représente la carte du Sénégal. Son accoutrement valorise le pagne tissé traditionnel, communément appelé ‘’rabal’’ assorti d’une camisole aux couleurs du drapeau national.
Mariétou Tamba a pour tâche de véhiculer les valeurs de ce patrimoine immatériel, ‘’un outil de sociabilité réunissant les familles’’, explique-t-elle.
‘’Le Ceebu Jën, c'est la sociabilité, la cohésion sociale, quelque chose qui facilite le brassage culturel entre les peuples", ajoute-elle.
L’ambassadrice estime que le Ceebu Jën est aussi ‘’un facteur de développement économique, car à l'étranger sa préparation et sa vente permettent à des compatriotes de gagner leurs vies convenablement''.
Maquilleuse de son état, Mariétou Tamba compte faire le tour du monde, pour vendre la destination Sénégal à travers le plat national, le ‘’Ceebu Jën’’.
Elle a invité ses sœurs à plus d'engagement pour assurer leur autonomisation.
Cette initiative de nommer une ambassadrice du ‘’Ceebu Jën’’ vient de Papis Niang, le directeur général de la structure ‘’Art du management’’.
Selon lui, le concept vise à rendre hommage à Penda Mbaye, la Saint-Louisienne fondatrice du Ceebu jën.
L’ambassadrice ou Miss ‘’Ceebu Jën’’ incarne aussi la beauté traditionnelle sénégalaise et l'échange sociale, souligne-t-il.
ECHAUFFOUREES ENTRE CHAUFFEURS GREVISTES ET COLLEGUES «DEFAILLANTS»
Il y a eu des altercations survenues à l’intérieur mais plus encore aux abords de la gare routière, sur la route de Dakar, occasionnant trois arrestations pour entrave à la liberté de circuler, du côté des grévistes
Des échauffourées ont éclaté ce lundi matin 23 janvier 2023 à la gare routière de Thiès, entre les professionnels du secteur du transport, qui respectent le mot d’ordre de grève contre les 22 mesures arrêtées par le gouvernement pour améliorer la sécurité routière, et leurs collègues qui refusent de s’associer au mouvement.
Il y a eu des altercations survenues à l’intérieur mais plus encore aux abords de la gare routière, sur la route de Dakar, occasionnant trois arrestations pour entrave à la liberté de circuler, du côté des grévistes. sous l’emprise d’une explosion de colère contre. Selon Mamadou Khadim Bamba Ndiaye, un des responsables de la gare routière, et Mayacine Guèye, responsable des chauffeurs de taxi à Thiès, « aucune voiture n’a fait l’objet de saccage de la part des grévistes qui se refusent de verser dans la violence, donc de faire des casses. Il n’y a eu aucun accrochage, aucune bagarre, pas de biens d’autrui endommagés, aucun acte de vandalisme ou d’incivisme commis ». Ces chauffeurs disent n’être descendus dans la rue que pour barrer momentanément la route en vue de sensibiliser certains de leurs collègues « défaillants » sur l’importance de la grève.
« Nous n’avons pas entravé la liberté de circuler. Nous sommes juste sortis, pour un instant, le temps de forcer l’arrêt du trafic, d’immobiliser les bus Tata et les taxis Jaune-noir, après six jours de grève, pour parler avec nos collègues chauffeurs qui n’ont pas respecté le mot d’ordre »,soulignent Mamadou Bamba Khadim Ndiaye et Mayacine Guèye. Devant les forces de l’ordre qui se sont opposées à tout attroupement sur la voie publique, ces acteurs du transport, plus que jamais déterminés à défendre leur outil de travail, ont continué à se livrer à des séances de sensibilisation à l’endroit de leurs collègues récalcitrants. A en croire Mamadou Gaye, président sortant du regroupement des chauffeurs de la région de Thiès, « le pays est en danger, nous sommes tous sur le qui-vive ». Aussi, il invite les uns et les autres à plus de « sérénité, de quiétude, de calme, parce que le combat ce n’est pas entre nous mais contre l’État qui veut tuer notre secteur ».
Si l’on en croit les chauffeurs grévistes, pour la plupart affiliés aux syndicats d’Alassane Ndoye et de Baye Gora Khouma, « ceux-là qui ont préféré ignorer le mot d’ordre de grève sont de connivence avec l’État et ne sont mus que par des intérêts crypto-personnels, ils sont manipulés ». Ayant du mal à cacher leur colère, nos interlocuteurs estiment que « l’État a programmé la disparition de notre secteur, donc sa mort, en suscitant une concurrence déloyale. Nos collègues qui refusent de suivre le mot d’ordre n’ont pas la bonne information, ils ne savent pas que l’État est en train de les manipuler ». Ils rappellent aussi avoir toujours demandé à l’Etat de créer un centre de formation professionnelle pour les chauffeurs.