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16 juin 2025
TOURNOI UFOA/A LE SENEGAL CREUSE L'ECART
Dakar, 21 jan (APS)- L’équipe nationale féminine de Football du Sénégal a battu samedi celle de la Guinée sur le score de 4 à 0, en match d'ouverture du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de football-Dames (UFOA/A).
Dakar, 21 jan (APS)- L’équipe nationale féminine de Football du Sénégal a battu samedi celle de la Guinée sur le score de 4 à 0, en match d'ouverture du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de football-Dames (UFOA/A).
Dans ce match de la poule B, joué au stade Marcelo Meitao de Sal (Cap vert), le Sénégal, grâce au doublé de Hapsatou Malado Diallo (5' et 10' minutes) a dominé la première mi-temps.
Au retour des vestiaires, malgré l’offensive des Guinéennes, Korka Fall inscrit le 3ème but des Lionnes à la 48' minutes. Et à la 57’, Jeanne Niang corse l'addition en marquant le 4ème but du Sénégal.
Le Sénégal, détenteur du Trophée, croise lundi la Gambie, dans cette compétition qui se déroule du 20 au 30 janvier à Sal, au Cap Vert.
JOHANNESBURG COUPE L'ÉLECTRICITÉ AU CONSULAT DU NIGERIA
Des responsables municipaux se sont rendus vendredi au consulat, dans la banlieue résidentielle de Illovo, pour couper l'électricité en raison d'arriérés d'un montant de 400.000 rands (23.300 euros)
Le consulat du Nigeria à Johannesburg s'est officiellement plaint auprès du gouvernement sud-africain après que la mairie de cette ville a coupé l'électricité de la représentation diplomatique en raison d'arriérés de paiements, a-t-on appris vendredi de source gouvernementale.
Des responsables municipaux se sont rendus vendredi au consulat, dans la banlieue résidentielle de Illovo, pour couper l'électricité en raison d'arriérés d'un montant de 400.000 rands (23.300 euros). Le consulat du Nigeria a de son côté refusé l'accès aux locaux à des employés de mairie qu'il a décrit comme une "équipe d'invasion".
L'électricité a donc été coupée à distance. Le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères Clayson Monyela a confirmé à l'AFP vendredi que le consulat avait bien "envoyé une note diplomatique". "La question est traitée par les voies diplomatiques. Nous engageons toutes les parties prenantes à trouver une solution à l'amiable", a-t-il précisé. Mais pour le consulat du Nigeria, l'action de la municipalité de Johannesburg est en "violation totale des traités et conventions internationaux, particulièrement la Convention de Vienne qui garantit le caractère inviolable des locaux consulaires".
Le consul général du Nigeria s'est toutefois rendu à la mairie après la coupure d'électricité pour "reconnaître les arriérés" et négocier leurs paiements d'ici la fin du mois, a assuré à l'AFP le porte-parole du fournisseur d'électricité Isaac Mangena. L'Afrique du Sud connaît des pannes d'électricité records et les problèmes rencontrés par la compagnie publique Eskom, qui produit plus de 90% de l'électricité du pays, se sont encore aggravés au cours de l'année écoulée.
Les coupures d'électricité programmées, ou délestages, se multiplient en Afrique du Sud depuis des années, Eskom ne parvenant pas à suivre le rythme de la demande et à entretenir ses infrastructures vieillissantes, essentiellement des centrales au charbon.
par Assiétou Penda DIOP K.
MOI, NOIRE, MUSULMANE, FÉMINISTE
Le mauvais procès fait à la cause féministe, proviendrait alors de l’interprétation arbitraire faite par des hommes de certains textes religieux, et d’un legs colonial inadapté à nos réalités culturelles
WanaData |
Assiétou Penda Diop K. |
Publication 21/01/2023
« Je suis féministe » Aussi longtemps que je me souvienne, cette assertion a revêtu une connotation péjorative, pas seulement au Sénégal, mais dans le monde entier. Être féministe, est assimilé à une revendication insensée menée par des femmes pour la plupart jugées acariâtres, hystériques et « anticonformistes », dans le but d’acquérir des droits longtemps bafoués et/ou profondément annihilés par une solide puissance masculine dominatrice ne souffrant d’aucune équivoque. Être féministe dans mon pays c’est revêtir la toge d’un avocat du diable. Bien entendu, la métaphore n’est pas difficile à saisir : le diable est la femme, le sexe faible comme la société a choisi, sans grand effort, de la caractériser. Aujourd’hui encore, les sénégalais aiment comparer les féministes à des personnes frustrées, n’ayant ni la délicatesse, ni le tact requis pour séduire et retenir un homme dans le but strict et « glorieux » du mariage. Dans l’imaginaire commun des sénégalais, les féministes sont donc cette élite de « vieilles filles », célibataires, qui ont pour la plupart une très bonne condition sociale et qui refusent, (pour une raison évidente qu’est le déni de la subordination légendaire que chaque individu de sexe féminin doit vouer à un homme) de se « conformer » à la norme sociétale. En réalité, revendiquer les droits des femmes et réclamer une égalité parfaite entre les genres humains ne sauraient être le fondement du féminisme, selon eux, il y a sans nul doute une influence occidentale accrue qui chercherait à « pervertir » la société sénégalaise en bouleversant les « us et coutumes de nos ancêtres » bien ancrées dans les « entrailles du patriarcat ».
« Nous ne sommes pas des occidentaux »est certainement la phrase la plus courante qu’un homme ou une femme sénégalaise, sort lors d’une polémique sur la pensée féministe.
Beaucoup de femmes ignorent que des acquis politiques et administratifs (droit de vote, droit de déclarer son enfant né hors mariage, droit d’aller à l’école, droit de s’autodéterminer pour le mariage civil, loi sur la parité, criminalisation du viol …) qui leur semblent aujourd’hui naturels, sont le fruit de longues luttes menées par des féministes noires africaines, souvent au prix du sang. Et au-delà de la revendication exclusive des droits des femmes, ces dernières ont brillamment pris part à des évènements majeurs en y apportant un appui considérable ; on peut citer à cet effet la lutte pour les indépendances, la grève des cheminots de 1947 etc.
On fait souvent recours à la tradition pour demander aux femmes « de rester à leur place ». Le présent a la mémoire courte car notre histoire nous apprend à quel point la tradition accordait une place d’égale dignité aux hommes et aux femmes. Dans la société lébou les « ndey ji rew », figures féminines, dirigeaient l’organe de décision et régulaient la communauté afin d’y maintenir l’ordre. Aussi, la société wolof fut foncièrement matriarcale avec la transmission, par le biais de la mère de l’héritage familial, autant par le nom que par les biens matériels. Nous magnifions aujourd’hui encore la légendaire bravoure des femmes de Nder. C’est certainement grâce à cette « légitimité sociétale » des femmes, que la Reine du Walo Ndatté Yalla MBODJ en 1855 a pu mener la première résistance face aux colonisateurs français. La prégnance de sa lutte trouve un écho dans le sud du pays avec Aline Sitoe Diatta qui s’opposa fermement à l’invasion étrangère, jusqu’à notre histoire politique contemporaine avec Soukeyna Konaré connue pour ses passes d’armes avec Lamine Gueye, tout puissant premier président de l’assemblée nationale sénégalaise. Ces éléments factuels démontrent l’importante place accordée à la femme dans la société sénégalaise d’antan mais sont surtout la preuve que les femmes ont toujours semé des germes de changement solides.
C’est fort de cet héritage socio historique, que plusieurs mouvements féministes et organisations féminines ont fait leur apparition vers les années 70 et 80 (l’Association des juristes sénégalaises (AJS) (1974),la Fédération des associations féminines du Sénégal (FAFS) (1977), l’Association des femmes pour la recherche et le développement (AFARD) (1977), le mouvement Yewu Yewi (1984) etc). Grace à ce bouillonnement associatif et intellectuel, le Sénégal procèdera à la ratification de l’ensemble des Conventions relatives aux droits des femmes et jettera les bases politiques et juridiques pour l’égalité femme-homme (SNEEG). Force est donc de reconnaitre que les transformations sociales et politiques apparues au Sénégal, impulsées par les combats féministes, ont permis une meilleure représentation des femmes dans les institutions dirigeantes, l’intégration du genre dans les politiques de développement, et la mise en place de mécanismes de promotion féminine.
Cependant, malgré ces avancées considérables sur le plan institutionnel, l’absence d’une rupture dans la question de la subordination dans les rapports de genre est palpable. La marginalisation des femmes demeure un fait social indéniable. Ce hiatus entre une base culturelle favorable à la femme et une réalité contemporaine qui l’oppresse s’expliquerait par quelques tournants historiques marquants qui ont quelque peu « déstructuré » le système social sénégalais. Il s’agit de l’arrivée de religions étrangères et de la colonisation française. En effet, le leadership reconnu aux figures féminines citées plus haut (Ndatté Yalla, Aline Sitoé Diatta…) ainsi que la pratique du matriarcat dans la société wolof, s’effriteront au contact de ces apports culturels et cultuels venus de l’extérieur. Le mauvais procès fait à la cause féministe, proviendrait alors de l’interprétation arbitraire faite par des hommes de certains textes religieux, et d’un legs colonial inadapté à nos réalités culturelles.
… La transposition de modèles culturels prônant l’exclusion des femmes du système politique et donc de la sphère décisionnelle, ainsi que la négation de l’accès à la terre opposée à ces dernières (Loi salique XIVe siècle) (F.S.SARR — 2018), dilueront le « pouvoir » des femmes. Cet état de fait se poursuivra jusqu’après les indépendances et s’insurgera dans l’espace socio culturel. Les femmes sont de plus en plus confrontées à des obstacles d’ordre structurel causés par des lois et des institutions discriminatoires (code de la famille-1972) qui réduisent leurs possibilités d’entrer pleinement dans l’exercice de leurs droits humains. A titre illustratif, plusieurs dispositions du code de la famille qui confèrent un total pouvoir à l’homme au sein du foyer au détriment de la femme, sont aujourd’hui encore sujets à une forte polémique (voir référence en bas de page). À noter que ces dispositions ne tiennent pas seulement compte de l’univers socio culturel sénégalais, mais sont fortement inspirées de références juridiques occidentales et arabo musulmanes qui, loin de s’opposer totalement à notre réalité coutumière, s’insurgent pour la plupart, contre une bonne partie de nos valeurs et pratiques socio culturelles habituelles.
L’arrivée de religions étrangères bouleverse le cadre socio culturel sénégalais. En effet, l’interprétation faite des textes religieux, prône une classification sociale foncièrement orientée vers le patriarcat. À croire que « la réaction est humaine de se donner une large portion quand on partage le gâteau », c’est sans grande surprise que les hommes ont conféré aux hommes les pleins pouvoirs sur le plan politique, social, financier, en « s’appuyant », selon eux, «sur des recommandations religieuses». Une multitude de règles restrictives à l’égard de la liberté d’expression, de l’exercice du pouvoir, de la participation à la vie politique, est désormais appliquée aux femmes, « au nom de la religion ». Elles se voient ainsi retirer des espaces de décision communautaires et familiaux. L’imaginaire sénégalais voudrait donc que les femmes soient dûment habilitées à se conformer à une interprétation plus ou moins « erronée » de nos références religieuses. Cette posture devant implicitement impliquer une annihilation d’un mouvement revendicatif de droits des femmes et donc d’une pensée féministe. Le contexte socio historico politique est une preuve concrète du retrait des femmes de l’espace politique, du refus opposé à leur désir de parole.
Le Pr Saliou NGOM révèle à cet effet, que la plupart des recherches faites sur la participation politique des femmes distinguent une période d’exclusion symbolisée par l’absence des femmes dans les instances de décisions dans les années 70 et une période d’inclusion impulsée par les mouvements féministes et les politiques d’empowerment.
« Au nom de la religion », qu’elles se taisent, et qu’elles n’aient droit à la parole que lorsque qu’elles y sont autorisées!
Plusieurs chercheurs dont Zahra Ali, s’interrogent. Cette dernière dans son ouvrage intitulé « Je suis musulmane et féministe, ne soyez pas surpris ! » pose cette problématique : « En tant que musulmane pratiquante et féministe convaincue, j’aimerais que tous ceux qui nient la possibilité de mon existence commencent tout d’abord par se demander pourquoi penser que « l’islam est une religion patriarcale » leur paraît si évident ? D’où leur vient cette certitude selon laquelle l’islam — plus que toute autre religion — serait par définition inégalitaire et oppressif à l’égard des femmes ? »
Tant de questions qui méritent des réponses plausibles, concrètes et réalistes dans une société comme la nôtre qui continue d’alimenter une polémique anti féministe mue par une ignorance totale des fondements de la dite pensée.
En réalité le féminisme est, et demeurera une lutte acharnée d’une poignée de femmes et d’un soupçon d’hommes pour l’atteinte d’abord : des droits humains des femmes, de leur dignité humaine, de leurs libertés individuelles, du respect de leur condition de femme avec tout ce que cela comporte comme singularité caractérielle, particularité et spécificité des besoins. Le féminisme représente aussi, ce mouvement féminin, capable de mettre à nu les failles d’une communauté humaine, qui en lieu et place d’une promotion de l’équité et de l’égalité des genres, creuse les écarts entre ces derniers en magnifiant des pratiques juridico institutionnelles néfastes, en s’auto glorifiant d’un patriarcat funeste, au détriment d’une égale dignité entre les femmes et les hommes.
Aujourd’hui, après plusieurs siècles de combats, avec en poche la consécration de l’égalité des droits entre les sexes en politique et dans la vie publique par l’article 7 de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes de 1979, les inégalités salariales persistent, la non effectivité ou l’application partielle de plusieurs acquis juridiques (droit à l’avortement, criminalisation du viol, parité etc) sont encore d’actualité et la démocratie telle que pratiquée au Sénégal et le système politique en général, sont de loin favorables à l’exercice des droits des femmes. Les écarts entre les genres sont davantage creusés par des pratiques institutionnelles, auxquelles s’ajoutent des facteurs socio-culturels qui ne favorisent pas la représentation des femmes dans les hautes instances. L’engagement politique des femmes a toujours été prégnant, mais tarde toujours à se traduire par une occupation réelle de postes politiques.
« On ne nait pas femme, on le devient » disait Simone De Beauvoir en faisant référence au processus de structuration des rôles et rapports de genre dans les sociétés. Cette assertion trouve un sens profond dans la modélisation des rôles au Sénégal où la « coutume » voudrait qu’on naisse fille, qu’on grandisse prédisposée à être une femme mariée, qu’on vive une vie d’épouse modèle et qu’on meurt mère. Aucune marge n’est laissée à la possibilité de faire éclore un potentiel leadership féminin propice au développement économique, à la réinvention des savoirs. Au contraire, l’exercice d’acquisitions de savoir-faire, de savoir être, de comportements, d’habitus, tourne autour d’une volonté marquée de façonner « une femme vertueuse » exempte de tout désir allant à l’encontre de la recherche d’« un bon mari » capable de subvenir à ses besoins, à qui elle vouera sa vie terrestre et duquel dépend son « bonheur dans l’autre monde ».
Cette « règle sociale » doit cesser à tout prix. Nous ne devons plus souscrire à une annihilation des droits de la plus grande moitié de la population humaine. Et parce qu’ « en tant que femme, nous devons montrer notre taux d’utilité nationale», j’emprunte l’expression à Mme Nafissatou Wade, je reste formellement persuadée que les luttes féministes ont leur place dans la marche continue de notre pays. Il est temps de mettre fin à des siècles de perpétuation de pratiques discriminatoires, de violences physiques, morales et psychologiques basées sur le genre, d’inégalités sociales grevant l’économie.
Ceci passe par une réappropriation de nos valeurs culturelles pré coloniales, par la revivification de « notre histoire », l’histoire de l’Afrique, du Sénégal, racontée par nous-mêmes, par nos voix autorisées, par nos écrits consacrés (aussi peut soit il).
En réalité, l’histoire, en tout cas la bonne version, est indispensable dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes et aux filles au Sénégal. Elle est importante en cela qu’elle reste le seul moyen d’édifier le peuple sur la véritable structure de son système social. En effet, l’occident n’a rien à nous apprendre et nous « n’avons personne à rattraper » en termes de leadership social inclusif et représentatif. Avec le matriarcat longtemps appliqué par la société wolof, avec l’existence des ndey ji rew, le rôle légendaire qu’ont joué nos reines et résistantes d’avant l’avènement des colons, nous avons toujours eu des femmes et des hommes valeureux. Notre histoire, qui débute bien avant l’avènement des religions venues d’ailleurs, nous prouve à plus d’un titre que notre système social était loin d’être inégalitaire.
Ce qui nous amène à dire que le fondement de la pensée féministe des africaines de l’Ouest et particulièrement des sénégalaises ne devraient pas se focaliser sur une acquisition de droits mais plutôt une réappropriation de ceux-ci.
Loin de moi l’idée de « diviser » les féministes et féminismes, mais il se trouve que chaque lutte détient intrinsèquement une origine légitime, un fondement historique. Ceux du féminisme ouest africain devraient résider dans le rétablissement du statut des femmes lors de la période précoloniale, la réappropriation des droits jadis détenus par celles-ci, leur réinsertion dans le système politique, avec comme seule référence, le système socio culturel sénégalais voire africain. Ce féminisme se veut revendicatif des droits des femmes sans aller à l’encontre du culte religieux, sans « déshabiller » les femmes, sans leur ôter les multiples fonctions sociales que la tradition Africaine — Sénégalaise leur assigne, tout en leur reconnaissant une réelle capacité à formuler une pensée, une pensée libre, déconstructrice de préjugés inégalitaires et constructive d’un monde meilleur. Ce féminisme s’identifie partiellement à Simone de Beauvoir — il magnifie sa bravoure, son innovation, il loue la noblesse de son combat mais réfute l’appel à la « dépravation » ainsi que le rejet de l’institution qu’est le mariage. Il en est de même pour la forme de revendication des Femens qui ne saurait être conforme aux valeurs traditionnelles africaines.
Des féminismes, il en existe ! Leurs formes de revendications peuvent diverger ainsi que les fondements théoriques, mais le socle de la dite pensée reste le même, celui de l’établissement d’une société où les femmes et les hommes sont égaux devant les institutions, la grille rémunératrice, la structure juridique, « l’œil socio communautaire ».
25 ans après Beijing 95, des disparités existent toujours au sein de nos communautés. Des avancées sont certes notées mais il persiste un large éventail de gaps à résorber.
Cependant, une nouvelle génération de féministes est née. Une génération qui s’attèle à l’écriture, à la pensée, aux actions et au changement ! Une génération qui s’identifie à une référence féminine africaine, noire, contemporaine, qui s’inspire de Mariama Bâ, Anette Mbaye Derneville, Ndeye Arame Diene, Marie Angélique Savané, Ndioro Ndiaye, Chimamanda Ngozie Adiche etc. Une brand new generation of feminists qui a compris qu’il est possible d’allier ses convictions religieuses avec celles politiques, qui n’hésitent pas à interroger les textes religieux, l’histoire, la realpolitik afin de souscrire à l’exercice de restructuration des sociétés africaines modernes, afin que les générations futures ne souffrent d’aucune discrimination et que l’égalité prime sur tout.
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DIX ANS DE GUERRE FRANÇAISES AU SAHEL, POUR QUOI FAIRE ?
Comment est-on passé d’une opération au Sahel qui devait être courte à presque dix ans d’enlisement et un retrait, presque en catimini, des soldats français du Mali à l’été dernier ? Retour sur une décennie d'engagement militaire français au Sahel
Comment est-on passé d’une opération au Sahel qui devait être courte à presque dix ans d’enlisement et un retrait, presque en catimini, des soldats français du Mali à l’été dernier ? Retour sur une décennie d'engagement militaire français au Sahel.
GORÉE RAPPELLE QUE LES HISTOIRES DE L'AFRIQUE ET DE L'AMÉRIQUE SONT INTIMEMENT LIÉES
La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a affirmé samedi à Gorée que cette île, située au large de Dakar et symbole de la traite négrière, rappelle que les histoires de l'Afrique et de l'Amérique sont "intimement liées"
Mme Yellen, depuis vendredi à Dakar, première étape d'un déplacement en Afrique, a visité le site historique de Gorée en compagnie de son maire, Augustin Senghor, a constaté un photographe de l'AFP. "Je ne peux m'empêcher de penser à cette indicible cruauté de ceux qui étaient engagés dans le commerce des esclaves", a-t-elle dit à l'issue de cette visite, citée dans un communiqué du secrétariat américain au Trésor. "Je ressens un immense sentiment de tristesse et de douleur en pensant à ceux qui ont été arrachés à leurs familles, leur voyage meurtrier à travers l'Atlantique".
Pour la responsable américaine, Gorée "nous rappelle que les histoires de l'Afrique et de l'Amérique sont intimement liées. Gorée et le commerce transatlantique des esclaves ne sont pas seulement une partie de l'histoire de l'Afrique. Ils sont aussi une partie de l'histoire de l'Amérique". Elle a estimé que "cette histoire, si elle est pleine de souffrances, est aussi pleine de persévérance et d'espoir". Ainsi, elle trouve "remarquable aux Etats-Unis la manière dont beaucoup d'Afro-Américains, hommes et femmes, ont surmonté les obstacles, créé des vies meilleures pour eux-mêmes et leurs descendants et sont devenus centraux dans notre économie et notre démocratie".
Lieu de mémoire inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco mais aussi site pittoresque sur l'Atlantique, Gorée, d'où sont partis pendant plusieurs siècles des esclaves africains vers les Amériques, attire habituellement des foules de visiteurs.
Mme Yellen est en tournée en Afrique, l'une des premières d'une série de visites attendues de hauts responsables américains depuis le lancement en décembre d'une offensive des Etats-Unis pour regagner en influence sur un continent où les grandes puissances se livrent à une âpre concurrence économique et politique. Elle doit se rendre dimanche en Zambie puis en Afrique du Sud.
DES OPPOSANTS DEMANDENT À MACRON DE RECONSIDÉRER UNE VISITE AU GABON EN MARS
Des opposants gabonais ont dénoncé dans une lettre au président français, sa visite à Libreville le 2 mars à l'occasion d'un sommet international, qui serait perçue comme un "soutien" au chef de l'Etat à six mois de la présidentielle
Emmanuel Macron et le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, avaient annoncé en novembre, lors de la COP27 en Egypte, la tenue au Gabon d'un "One forest summit", un sommet international dédié à la préservation des forêts. "A tort ou à raison, les Gabonais interprèteront votre arrivée dans leur pays comme l'expression du soutien de la France au régime en place, en vue de favoriser son maintien au pouvoir", peut-on lire dans cette lettre datée du 10 janvier et authentifiée par l'AFP. Les douze signataires de cette lettre font partie des principaux leaders de groupes d'opposition et de la société civile parmi les plus virulents contre le régime en place.
"La venue du président Macron au prétexte d'un sommet sur la forêt va être très mal interprétée par l'opinion même si elle n'est pas liée à des questions politiques. Mais la communication du gouvernement va faire en sorte que l'opinion pense que M. Macron est venu adouber Ali Bongo dans sa prochaine candidature", a expliqué à l'AFP Marc Ona Essangui, fondateur du collectif Tournons la Page qui promeut "l'alternance démocratique" et lutte "contre la candidature d'Ali Bongo".
Pour l'heure, M. Bongo n'a toujours pas annoncé officiellement sa candidature même si le chef d'Etat de 63 ans, réélu de justesse en 2016 lors d'élections contestées par l'opposition, est largement pressenti pour être le candidat en 2023 du tout-puissant Parti Démocratique Gabonais (PDG) dont il est le chef et qui l'appelle depuis un an à être son "candidat naturel". Une source diplomatique à Paris a confirmé à l'AFP la réception du courrier ajoutant que l'ambassade de France à Libreville est "en contact avec les interlocuteurs de la classe politique et de la société civile gabonaises pour exposer et expliquer les objectifs du One Forest Summit auquel participera le président". "La France a toujours soutenue le système Bongo depuis 50 ans, de père en fils et a maintenu cette famille au pouvoir, ce n'est un secret pour personne, abonde M. Ona. Sollicité, l'Elysée n'a pas souhaité faire de commentaire.
Victime en octobre 2018 d'un AVC qui l'avait tenu de longs mois éloigné de la scène politique, Ali Bongo avait été élu président au décès de son père Omar Bongo Ondimba en 2009, après plus de 41 ans au pouvoir. Ancienne colonie française indépendante depuis 1960, cet Etat d'Afrique centrale de deux millions d'habitants et riche de son pétrole, a longtemps constitué un pays clé pour la France sur le continent.
SIKILO, DOULOUREUX RETOUR SUR LES LIEUX DU DRAME
Une semaine après le tragique accident ayant occasionné 42 morts, retour sur les lieux de la catastrophe, devenus un sanctuaire. Il s’y joue un chapitre chargé d’émotion pour tous les passants empruntant la route nationale 1
Impossible qu’il ait un survivant ! C’est la première pensée qui traverse l’esprit, une fois, à Sikilo, sur les lieux du tragique accident. La scène apocalyptique est encore perceptible sur la route nationale. Une semaine après le frontal choc impliquant deux bus de transport de voyageurs. Tout porte à croire que le drame vient juste de se produire. Des débris de verres éparpillés, de la ferraille, des vêtements déchiquetés, des sièges volatilisés, divers objets. Et des taches de sang noircies, mais visibles sur le bitume. Témoin de ce bilan macabre enregistré, l’un des deux véhicules est complètement détruit. « J’imagine ce qu’ont vécu les passagers. Ce fut certainement l’horreur », lance une dame trouvée sur place, profondément touchée, les yeux pleins de larmes. Sa camarade, également sous le choc, renchérit : « comment tout cela a-t-il pu arriver » ? Elles se sont imposé cet arrêt pour se recueillir et prier pour les victimes.
« En réalité, aucun véhicule ne traverse désormais Sikilo sans s’arrêter sur le site de l’accident ayant occasionné le décès de 42 personnes » renseigne Modou Ndao, habitant du village. Et la trentaine de minutes passées sur place, confirme notre interlocuteur. Sur les lieux du drame, bus, camions, « 7 » places et véhicules particuliers, tous s’immobilisent quelques minutes. Le tout sous le signe du recueillement et des effusions. Donnant lieu à un chapitre haut en émotions. « Cet accident dépasse l’entendement. Il y a des choses que l’on ne peut expliquer de façon rationnelle », dit Pathé Seck, chauffeur d’un bus stationné juste à côté. Il s’explique difficilement la tragédie. « J’ai fait trente ans dans le milieu, mais c’est la première fois que je vois un choc aussi brutal », résume-t-il, le malaise perceptible sur son visage.
« Rendons grâce à Allah (Swt). Tous les passagers pouvaient périr dans cet accident », tempère Rokhaya Thioune, terrifiée par le nombre de victimes et l’ampleur des dégâts. « Le bilan pouvait être plus lourd », soutient-elle, au milieu du chaos, s’accrochant à l’épaule de sa fille, Anta. Toutes les deux en pleurs. L’image est insoutenable. Les voitures passent et repassent. Le même rituel. Arrêt, recueillement, prières et solidarité envers les victimes, les blessés et leurs familles. Sur la chaussée, quatre jeunes, l’air perdu. Trois filles et un garçonnet. Ils habitent Sikilo et commencent à s’habituer à ces images douloureuses de gens en pleurs, venus de tous les coins du Sénégal en soutien aux victimes. « C’est à la fois dur et incompréhensible. Notre village est devenu tristement célèbre », chuchote Daba, relevant que son père est l’un des premiers à arriver sur les lieux de l’accident. « Quand je l’ai vu à son retour à la maison, j’ai compris que quelque chose de terrible s’était passée. Son visage a subitement changé. Et il faisait des va-et-vient incessants entre la route et la maison », se souvient-elle, réalisant « réellement » la catastrophe, le lendemain, une fois sur les lieux. « La foule était immense. Pompiers, gendarmes, journalistes. Tous étaient là. C’était incroyable. Je me souviendrai à vie de cette nuit du samedi 7 au dimanche 8 janvier 2023 ».
Un semblant de normalité
Sikilo reste en deuil. Sur place, la tristesse est grande. La douleur immense. Les pleurs constants. L’atmosphère pesante s’est emparée de tout le village. Et « aucun semblant de normalité » ne fera oublier ce qui s’est passé. « Il faut dire que le tragique accident n’a épargné personne. Petits et grands, hommes et femmes, tous sont affectés. Et il faudra véritablement du temps pour tourner cette page douloureuse de notre histoire », lance un quinquagénaire qui nous reçoit devant sa demeure. C’est également le sentiment du chef de village. Alimou Diaby n’arrive pas à arrêter de repenser aux « horribles images » de l’accident. « Je suis encore sous le choc. Il sera difficile d’effacer ces images de ma mémoire », insiste M. Diaby. Des séances de lecture du Coran ont été organisées à l’initiative de l’imam. Une manière de prier pour les victimes et pour que « plus jamais ça » à Sikilo. Le village s’efforce donc de passer à autre chose. La vie reprend peu à peu son cours normal. Les femmes s’adonnent aux activités postrécolte. Les moins jeunes à la cueillette de jujube, principal fruit de la zone en cette période de l’année. Tous vaquent tranquillement à leurs occupations. Ainsi pour dire que Sikilo s’engage silencieusement, mais résolument sur la voie du post accident tragique qui l’a projeté à la face du monde.
FATOU DIOME ELUE A L’ACADEMIE ROYALE DE LANGUE FRANÇAISE DE BELGIQUE
L’écrivaine sénégalaise Fatou Diome, a été élue, samedi 14 janvier, à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, en remplacement de Marie-Claire Blais, écrivaine québécoise, décédée le 30 novembre 2021
L’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique a procédé à l’élection d’un nouveau membre, en la personne de l’écrivaine Fatou Diome. Yves Namur, Secrétaire perpétuel, a présenté l’auteure sénégalaise comme étant dans la lignée des Senghor et Césaire.
L’écrivaine sénégalaise Fatou Diome, a été élue, samedi 14 janvier, à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, en remplacement de Marie-Claire Blais, écrivaine québécoise, décédée le 30 novembre 2021. Dans une note à la presse, Yves Namur, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, il est écrit que « c’est, avec une très large majorité de voix de préférence, que l’écrivaine Fatou Diome a été élue et rejoint désormais, outre les membres belges, Philippe Claudel, Sylvie Germain, Éric-Emmanuel Schmitt, Gérard de Cortanze ou Michel del Castillo ».
La source ajoute qu’en cours d’année, Fatou Diome sera officiellement reçue, au Palais des Académies, par Yves Namur, Secrétaire perpétuel. « Par le passé, l’Académie de Belgique avait ainsi élu, au titre de membres étrangers (section littéraire), des écrivaines telles qu’Anna de Noailles, Colette, Edmée de La Rochefoucauld, Marguerite Yourcenar, Dominique Rolin ou Assia Djebar », lit-on dans le document.
Née au Sénégal en 1968, sur la petite île de Niodior, dans la région de Fatick, Fatou Diome, est depuis 2001, l’auteure d’une quinzaine de romans, nouvelles et essais. Parmi ceux-ci, « Le Ventre de l’Atlantique », publié aux éditions Anne Carrière en 2003, réédité en poche et traduit dans une vingtaine de langues. En 2006, elle entre chez Flammarion avec un roman intitulé « Kétala » ; suivront, chez le même éditeur, Inassouvies, nos vies, Celles qui attendent, Mauve, Impossible de grandir ou Marianne porte plainte ! L’année 2019 signe son passage chez Albin Michel avec des titres tels Les Veilleurs de Sangomar, « De quoi aimer vivre » (2021) ou « Marianne face aux faussaires » (2022). « Son œuvre romanesque est souvent nourrie de faits autobiographiques où se mêlent le grave, la spiritualité et un humour irrésistible. Une écriture riche en images et réflexions, tel ceci : « Chercher le bonheur, c’est oser le vertige. » Une œuvre très largement accueillie par la critique », a écrit Yves Namur dans la note. Yves Namur a aussi présenté Fatou Diome comme une auteure, dans la lignée des Senghor et Césaire, qui dit ouvertement : « Ma paix intérieure réside dans le dialogue des cultures ». « Quant à son œuvre, outre le fait qu’elle est un trait d’union entre deux mondes, on peut également ajouter qu’elle s’avère aussi un véritable hymne à la résilience », a-t-il insisté.
LE TOP DEPART DU CHAMPIONNAT DONNÉ CE WEEK-END
Le coup d'envoi de la saison 2022-2023 de basketball (Homme et dame) sera donné ce week-end. 14 formations reparties en 2 poules seront sur la grille de départ de ce nouveau marathon.
Le coup d'envoi de la saison 2022-2023 de basketball (Homme et dame) sera donné ce week-end. 14 formations reparties en 2 poules seront sur la grille de départ de ce nouveau marathon. Du fait de l'agenda chargé des compétitions internationales de cette année, la fédération sénégalaise de basketball exige un respect strict du calendrier national dans le but de boucler la saison au plus tard le 31 juillet. Après le tournoi inaugural des quatre Grands, la saison de basketball 2022-2023 démarre ce weekend au stade Marius Ndiaye et dans les régions. 14 équipes réparties en deux poules de 7 seront en lice pour la succéder de l'As ville de Dakar et à l'As Douanes sacrées respectivement championnes du Sénégal dans les deux tableaux.
Les féminines de l'As Ville de Dakar qui ont vampirisé tous les trophées de la précédente saison (Coupe du maire, coupe de la Ligue, championnat et Coupe du Sénégal) partiront une fois de plus avec les faveurs des pronostics. Sous la houlette de Couna Ndao Reine de la saison 2022-2023, l'équipe de la Municipalité de Dakar et sa pléiade d'internationales et de nouvelles recrues disposent encore les armes pour imposer leur domination voire leur suprématie. A commencer dans la poule A qu'elle partage avec DBALOC, le Jaraaf, l'UCAD Sporting Club, le Flying Stars et CEMT de Ziguinchor et la Jeanne d'Arc. Une équipe de la JA qui abordera la saison avec de grandes ambitions au vu des recrues de tailles dont l'ancienne Reine Ndèye Sène. Tête de file de la poule B, le Dakar Université club (Duc) et Saint-Louis basket club auront encore l'ambition de contester le leadership de l'As ville de Dakar depuis deux saisons. Cette position s'est d'ailleurs affirmée le week-end dernier lorsque cette équipe remportait le trophée du tournoi des 4 Grands devant le Duc. Outre ces deux grandes prétendantes et grandes rivales de l'As Ville depuis quelques saisons, la poule B est complétée par l'ISEG Sport, l'ASFO, Diamaguène, Mbour BC et Bopp.
Chez les hommes, les débats seront tout aussi serrés dans les deux poules constituées. Championne de la saison en titre, l’AS Douanes remet son trophée de champion en jeu. En lice pour le Basket-ball Africa League (BAL), la formation douanière est encore assez affûtée pour jouer encore les grands rôles dans cette présente saison. Les Gabelous démarrent le marathon le mercredi 25 janvier avec le duel qui l'oppose dans la poule A à Bopp. Une poule qu'elle partage avec l'USO, l'UGB, le SIBAC, Mermoz, l'ASFA et Louga. Dans la poule B, la Jeanne d'Arc et le Duc se positionnent en favoris. Elles se mesureront avec l'As Ville Dakar, l'US Rail, l'équipe de Larry Diouf, l' UCAD Sporting Club, le Port et l' ASC Thiès. Il faut noter que en raison d'un calendrier international chargé avec les éliminatoires de la Coupe du monde (24-26 février), la Basketball Africa League (11-21 mars), l’Afrobasket féminin (28 juillet-6 août) et la Coupe du monde masculine (25 août-10 septembre), la Fédération sénégalaise de basketball a décidé de calibrer la présente saison pour la boucler au plus tard le 31 août.
COMPOSITION DES GROUPES
NATIONAL 1 MASCULIN
Poule A : AS Douanes, USO, UGB, SIBAC, Mermoz, Bopp, ASFA, Louga
Poule B : DUC, JA, Ville Dakar, US Rail, Larry Diouf, UCAD Sporting Club, Port, ASC Thiès
NATIONAL 1 FÉMININ
Poule A : Ville de Dakar, DBALOC, JA, Jaraaf, UCAD Sporting Club, Flying Stars, CEMT
Dos au mur, Le Sénégal va jouer sa qualification demain dimanche 22 janvier à 19h en affrontant à Annaba, la République Démocratique du Congo (RDC) pour le compte de la 3ème journée du groupe du CHAN.
Battue et contrainte de céder la première place de son groupe à l’Ouganda, l'équipe du Sénégal affronte demain dimanche 22 janvier, la République démocratique du Congo (RDC) pour le compte de la 3ème journée du groupe D du championnat d'Afrique des nations en Algérie. Les Lions doivent obligatoirement terminer par un résultat positif pour poursuivre l'aventure.
Dos au mur, Le Sénégal va jouer sa qualification demain dimanche 22 janvier en affrontant à Annaba, la République Démocratique du Congo (RDC) pour le compte de la 3ème journée du groupe du CHAN.
De retour dans la compétition après une absence de douze ans, les Lions du Sénégal ont l'objectif d’atteindre le second tour. Dans cet élan, la bande à Lamine Camara, Moussa Ndiaye et autres Pape Sy avaient réussi leur entrée en matière dans la compétition en dominant les Éléphants de la Côte d’Ivoire lors de la 1ère journée (1-0). La deuxième sortie a toutefois été moins brillante puisqu'ils ont été surpris par l’Ouganda (0-1). Les protégés de Pape Thiaw se retrouvent relégués à la 2ème place du Groupe B, avec seulement trois points au compteur derrière l’Ouganda (4 pts).
Une défaite amère puisque en plus d'avoir perdu la première place, l'équipe du Sénégal s'était retrouvée dans une position inconfortable. Il n'aborde pas cette ultime rencontre de la meilleur manière qui soit. Il devrait se passer de son meneur de jeu Lamine Camara et Raymond Ndour tous blessés. Des absences de taille auxquelles, il faut ajouter celles de Libasse Ngom qui a écopé de deux matches de suspension suite à un carton rouge reçu contre l'Ouganda.
Quoiqu'il en soit les Lions sont dans l'obligation de gagner. Pour cela, les hommes de Pape Thiaw devront être prêts, concentrés et faire preuve de plus d'efficacité sur le plan offensif. Surtout devant une formation congolaise qui n'a pas encore encaissé de but.
En cas de victoire, ils retrouveront directement les quarts de finale quel que soit l’autre résultat du match entre la Côte d’Ivoire et l’Ouganda. En revanche, s'ils décrochent le point du match nul, leur sort sera lié au résultat de l’autre match ou à la meilleure différence de buts.