SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
17 juin 2025
LA MONTEE DE CHALEUR EN VUE
Les températures maximales varieront entre 35 et 38°C sur la quasi-totalité du territoire national au cours des prochaines vingt-quatre heures, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Dakar, 2 jan (APS) - Les températures maximales varieront entre 35 et 38°C sur la quasi-totalité du territoire national au cours des prochaines vingt-quatre heures, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
En revanche, le temps sera légèrement plus clément dans la région de Dakar et ses environs, avec une température maximale n’excédant pas 34°C, signale-t-elle dans un bulletin météo reçu à l'APS.
‘’La fraîcheur nocturne et matinale se maintiendra sur la majeure partie du territoire, avec des températures minimales qui seront comprises entre 16 et 22°C’’, indique l’ANACIM.
Ses prévisionnistes affirment que ‘’les visibilités seront affectées par de la poussière en suspension sur le nord-est et le centre-est du pays’’.
Ils annoncent des vents d’une intensité faible, voire modérée.
‘’Durant cette nuit et la journée de demain, des passages nuageux seront notés sur la majeure partie du pays, notamment sur les régions du Sud et du Centre’’, prédit l’agence météorologique.
LANCEMENT DES CPGE, EVENEMENT MAJEUR POUR LE SYSTEME EDUCATIF
Le démarrage des enseignements des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) est l’événement le plus important du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche au Sénégal, en 2022.
Dakar, 2 jan (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a lancé les travaux de construction d’un bâtiment dédié aux CPGE, jeudi 27 octobre, à Thiès (ouest), pour, dit-il, réduire considérablement l’ampleur de la ‘’fuite des talents’’, la ruée des meilleurs étudiants, enseignants et chercheurs sénégalais vers les plus prestigieuses universités du monde.
Les locaux des CPGE sont en construction dans l’enceinte de la prestigieuse Ecole supérieure polytechnique (ESP) de Thiès. En attendant la fin de la construction de leur école, les 50 meilleurs bacheliers sénégalais en 2022 ont entamé leur parcours universitaire dans des bâtiments de l’ESP. Ils ont été sélectionnés parmi plus de 500 étudiants.
‘’Nous voulons nous approprier le modèle français, car la France est l’un des pionniers en matière de préparation aux grandes écoles. Pour les sciences de l’ingénieur, nous avons fait appel à l’expertise étrangère, dont nous n’aurons plus besoin au bout de deux ans’’, a expliqué à l’APS le professeur Magaye Diop, coordonnateur des CPGE du Sénégal.
Selon M. Diop, deux Français, un Tunisien et cinq Sénégalais, tous des professeurs agrégés, ont été sélectionnés pour enseigner les matières de spécialité, à savoir les mathématiques, la chimie et la physique.
S’y ajoutent quatre vacataires sénégalais chargés des cours d’anglais, d’informatique, de sport, etc.
La France était jusque-là la principale destination des étudiants sénégalais admis dans ces prestigieuses écoles.
Le 7 avril 2022 s’est déroulée une audience du président de la République avec des représentants de la communauté universitaire.
‘’L’enseignement, la formation et la recherche sont un besoin vital pour toute nation qui aspire au progrès. Le dire, ce n’est pas énoncer une clause de style, c’est rappeler une vérité universelle, parce que ce sont ces trois piliers qui soutiennent la transformation positive de la société’’, a dit Macky Sall, lors de cette rencontre.
Accélérer l’achèvement de la construction des universités en chantier et mener une ‘’étude prospective’’ sur les flux d’étudiants font partie des décisions annoncées par le président de la République.
L’amélioration du taux d’encadrement, par l’élaboration d’un plan de recrutement d’enseignants et de personnels administratifs, techniques et de service, pour la période 2022-2026, fait partie de la quinzaine de mesures arrêtées lors de cette audience.
Macky Sall s’est également montré préoccupé par la maîtrise des budgets et des dépenses de fonctionnement des universités.
Le renforcement de l’insertion socioprofessionnelle des diplômés des universités sénégalaises, l’élaboration d’un plan stratégique national pour la recherche et l’innovation, pour la période 2023-2032, et l’accélération de la transformation digitale des universités font également partie de ses priorités.
Le 7 juin, Axel van Trotsenburg, le directeur général des opérations de la Banque mondiale, a visité les locaux de l’institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès. Les ISEP forment leurs pensionnaires à l’agriculture, aux métiers de l’énergie, à l’auto-emploi, etc.
Axel van Trotsenburg a visité celui de Thiès parce que l’Etat du Sénégal veut construire huit ISEP avec un financement de 100 millions de dollars américains (environ 61,3 milliards de francs CFA) de la Banque mondiale.
Le 30 juin 2022, Macky Sall a reçu des mains de représentants de la communauté universitaire un ‘’plan décennal de la recherche’’, qui a été élaboré à la suite de l’audience qu’il a accordée, le 7 avril, au monde universitaire.
Comme de nombreux secteurs d’activité, l’enseignement supérieur et la recherche ont changé de ministre en 2022. Depuis la constitution de l’actuel gouvernement, le 17 septembre, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est dirigé par Moussa Baldé, un professeur titulaire de mathématiques à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.
Ex-ministre de l’Agriculture, M. Baldé est également président du conseil départemental de Kolda (sud) et membre de la cellule des universitaires de l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall.
La section des sciences fondamentales appliquées et de l’innovation de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) a organisé, les 18 et 19 octobre, un forum national sur l’‘’industrialisation du Sénégal’’. L’‘’apport du capital humain à travers les STEM’’ était le sous-thème du forum.
L’objectif de cette rencontre scientifique était de promouvoir les STEM, c’est-à-dire, les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques, d’‘’inciter les jeunes à se diriger vers les carrières’’ scientifiques, et de ‘’jeter les bases d’une industrialisation (…) reposant sur des connaissances scientifiques appropriées et des technologies adaptées’’.
‘’Atténuation des chocs exogènes’’
En novembre, le Sénégal a obtenu un taux d’admission de 100 % pour la section des sciences de la santé du concours d’agrégation du CAMES, le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur.
En octobre aussi, l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar a été désignée meilleur établissement d’enseignement supérieur d’Afrique francophone par le classement international Eduranking, un classement indépendant, qui concerne 14.131 universités de 183 pays.
Dans le continent, l’UCAD est la 28e université la plus performante, selon les critères d’Eduranking.
En octobre, Mané Seck, docteure en physique, a remporté le prix du concours international ‘’Ma thèse en 180 secondes’’, à Montréal, au Canada. Vingt pays francophones étaient représentés à la finale de la compétition.
Le 1er décembre, la plus haute distinction du Prix Macky-Sall pour la recherche, institué en 2020 sous l’égide du CAMES, a été décernée au programme thématique de recherche (PTR) ‘’Pharmacopée et médecine traditionnelles africaines’’, dirigé par des chercheurs maliens.
Ce PTR est une plateforme de recherche et d’innovation pour la production et la commercialisation de médicaments à usage humain et vétérinaire, issus de la pharmacopée africaine. Le prix qu’il remporte est doté de 60 millions de francs CFA.
La deuxième distinction du Prix Macky-Sall pour la recherche, dotée de 25 millions de francs CFA, a été décernée au PTR ‘’Gouvernance et développement’’, pour des travaux consacrés à l’‘’atténuation des chocs exogènes’’ auxquels sont confrontées les économies des pays membres du CAMES.
Le troisième prix, récompensé de 15 millions de francs CFA, a été remis par Macky Sall aux chercheurs du PTR ‘’Langues, société, culture et civilisations’’, consacré aux savoirs endogènes, aux innovations technologiques et à la résilience.
Ces distinctions ont été remises aux lauréats en marge de l’inauguration de l’université Amadou-Mahtar-M'Bow, la deuxième université publique de la région de Dakar, construite à Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de la capitale sénégalaise.
La faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF), l’ex-Ecole normale supérieure de Dakar, a fêté ses 60 ans en décembre. La FASTEF, rattachée à l’UCAD, a formé des milliers d’enseignants (des cycles moyen et secondaire) et d’inspecteurs de l'éducation.
En 2022, le taux d’admission national à l’examen du baccalauréat est de 51,99 %, soit une hausse de 6,69 points sur le résultat de l’année précédente. Une amélioration notée, malgré une grève des enseignants qui a duré plus de deux mois.
«MACKY SALL DONNE L’IMPRESSION D’UN CAPITAINE SUR UN NAVIRE SANS GOUVERNAIL»
Entre le pouvoir et l’opposition, il y a un seul pas. Et Lansany Gagny Sakho n’a pas attendu la chute du régime Macky Sall pour échanger la tunique marron-beige à celle aux couleurs mauve et verte.
Entre le pouvoir et l’opposition, il y a un seul pas. Et Lansany Gagny Sakho n’a pas attendu la chute du régime Macky Sall pour échanger la tunique marron-beige à celle aux couleurs mauve et verte. Désormais de l’autre côté, l’ancien Directeur de l’office National de l'Assainissement du Sénégal (Onas) n’est pas du tout tendre avec ses anciens compagnons et particulièrement son ex-leader le président Sall. il a «tailladé » le discours à la nation de ce dernier effectué le 31 décembre dernier ;
«Un discours sans âme. » Tel est l’intitulé de la tribune publiée hier par Lansana Gagny Sakho et portant sur l’adresse du Président Sall à la nation. L’ancien cadre apériste n’y est pas allé par quatre chemins en analysant le discours de nouvel an du chef de l’Etat. «Je n’avais jamais douté que le Président Macky Sall allait nous servir le même discours avec les mêmes rhétoriques sulfureuses d’émergence. Je m’interroge, je m’inquiète, je deviens de plus en plus sceptique sur leurs capacités intellectuelles à relancer l’économie de ce pays. Ils sont plus dans une logique d’une économie recettes/ dépenses », déclare le sieur Sakho. Or, pour lui, il ne fait aucun doute que la clé du succès se trouve tout simplement dans le système de création de richesses.
Loin d’être satisfait par l’intervention du président de la République, le «néo-patriote » pense que Macky Sall allait faire le point dans son discours du 31 décembre 2022. « Mais que nenni, il a décidé de faire passer l’année 2022, par pertes profits. Le bon sens aurait voulu qu’il fasse au moins le point sur le Plan Sénégal Émergent (Pse) », se désole6t-il. Poursuivant, il soutient qu’aucun des problèmes de fond du pays n’a été abordé, le Président s’étant plutôt évertué à lister une série de réalisations
Lassana Gagny Sakho se désole par ailleurs qu’il n’y ait pas un mot sur le secteur privé national dans le discours. En passant de la transformation structurelle de l’économie au concept bateau «Xeyu Ndawy» qui traduit un échec patent, souligne Monsieur Sakho, la meilleure attitude fut de ne pas faire mention de cette problématique. «Le Président Macky Sall donne l’impression d’un capitaine sur un navire sans gouvernail dans le flot des océans », se désole-t-il. Malgré son Pse, souligne-t-il, le taux d’analphabétisme au Sénégal dépasse les 50%. Pis, ajoute-t-il, quelques trois cent mille (300.000) Sénégalais décrochent chaque année un diplôme de l'enseignement supérieur, mais seuls un tiers d'entre eux trouvent du travail.
«A DEFAUT DE MUSELER L’OPPOSITION, LE POUVOIR EST QUAND MEME ARRIVE A REDUIRE LE SECTEUR PRIVE A SA PLUS SIMPLE EXPRESSION»
L’ancien Directeur de l’Onas estime que les discours «lénifiants» sur la croissance que tientle Président Macky Sall à des populations sénégalaises désespérées, affamées et humiliées n’ont aucun rationnel. «Il doit arrêter de leurrer les populations et de se leurrer lui-même, en agitant ces histoires de taux de croissance », préconise-t-il. Lansana Gagny Sakho indique dans la foulée que «tous les Sénégalais seraient très curieux de connaître l’impact des investissements comme le stade Abdoulaye Wade, l’Arena, le Ter (structurellement déficitaire), Air Sénégal (un mort-né qui a couté une fortune au contribuable sénégalais) sur leur pouvoir d’achat», mais également sur l’insertion des jeunes diplômés. Poursuivant, Monsieur Sakho pense que le Président Macky Sall doit savoir que, se développer, c’est sortir du modèle de l’exportation des matières premières ; se développer, c’est faire du secteur secondaire et industriel une priorité. «Quand on parle de développement, on ne brule pas les étapes, chaque chose se fait selon un ordre, priorité par priorité : une bonne politique de santé, une bonne politique de jeunesse, une bonne politique pour d’éducation. L’ensemble doit être soutenu par un secteur privé national fort», explique-t-il.
A en croire toujours Monsieur Sakho, le Sénégal est moins industrialisé aujourd'hui qu'il ne l'était du temps des Socialistes. Et l'investissement privé dans les industries modernes, en particulier dans les biens échangeables, reste trop faible pour soutenir la transformation structurelle de notre économie.
A défaut de museler l’opposition, indique Lansana Gagny Sakho, le pouvoir est quand même arrivé à réduire le secteur privé à sa plus simple expression. «Ce gouvernement a atteint ses limites : ce n’est pas qu’ils ne veulent pas, mais ils ne peuvent pas et ne savent pas travailler», souligne-t-il. Pour Macky Sall, poursuit-il, le seul crime qui existe au Sénégal c’est le fait d’être opposant. C’est pourquoi, conclut-il, il a sous son aile protectrice «tous les délinquants à col blanc qui ont volé les milliards».
LE DIRECTEUR GENERAL DE LA CDC EXHIBE UN BILAN DE 300 MILLIARDS FCFA
Cheikh Ahmed Tidiane Bâ, a procédé à la présentation des vœux de nouvel an au personnel de la boite. A cette occasion, il a passé en revue les réalisations de l’entreprise et décliné ses ambitions
Le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc), Cheikh Ahmed Tidiane Bâ, a procédé à la présentation des vœux de nouvel an au personnel de la boite. A cette occasion, il a passé en revue les réalisations de l’entreprise et décliné ses ambitions.
«Créée avec une dotation initiale de 1,5 milliard de FCFA, la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc) a atteint un bilan de plus de 300 milliards de FCFA», s’est vanté le directeur général de la boîte lors de la cérémonie de présentation de vœux. Selon Cheikh Ahmed Tidiane Bâ, il y a eu deux réalisations majeures au sein de la Cdc. Il s’agit, à l’en croire, des ambitions de la boîte comme la mise en place effective de la plateforme des notaires qui permet aux professionnels de ce secteur de reverser en ligne les sommes qu’ils reçoivent. «Et les services de la Cdc peuvent en contrepartie restituer à partir de la plateforme. C’est un outil formidable qu’on a créé au niveau de la Cdc», souligne le responsable apériste de la Médina. La seconde réalisation est relative à la mise en place de «Cdc avenir». C’est une plateforme dédiée principalement aux jeunes avec trois axes à savoir : «L’accompagnement en bourse. Le deuxième axe est l’appui à la création de Start-up. Etle dernier point d’intervention concerne l’information». Cette plateforme permettra d’aviser les potentiels investisseurs par rapport à l’environnement économique du Sénégal. «C’est une plateforme numérique où les jeunes retrouveront toutes les informations sur les stratégies de l’Etat et les structures dédiées à eux pour soit étudier soit créer une entreprise», explique M. Bâ.
Outre les réalisations, le directeur général s’est projeté dans les ambitions que lui et ses équipes visent dans l’année en cours. Leur principal objectif consiste à finir les projets entamés tels que les chantiers immobiliers. «La Cdc a des assiettes foncières à Bambilor, aux Mamelles et à l’ancien aéroport. Une partie des parcelles sera vendue. La Caisse a aussi des investissements dans l’immobilier, notamment au niveau de la Tour des Mamelles, qui sera livré en 2023».
CHAN 2023, LES LIONCEAUX MODESTES MAIS AMBITIEUX
L'équipe nationale locale participe au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) prévu en Algérie du 13 janvier au 4 février ‘’avec des ambitions'' et ‘’dans l’espoir d’aller le plus loin possible’’
Dakar, 2 jan (APS) - L'équipe nationale locale participe au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) prévu en Algérie du 13 janvier au 4 février ‘’avec des ambitions'' et ‘’dans l’espoir d’aller le plus loin possible’’, a indiqué son sélectionneur.
‘’Nous partons à une compétition à laquelle nous n’avons plus participé depuis 11 ans. Nous y allons avec des ambitions et dans l’espoir d’aller le plus loin possible. Il nous faudra prendre les matchs un à un et y aller étape par étape’’, a déclaré Pape Thiaw lors de la cérémonie de remise du drapeau national à l'équipe.
‘’Il ne faut pas être prétentieux, il faut avancer match pat match'', a ajouté Thiaw, assurant qu’il dispose d’une ‘’équipe sereine'' qui a ‘’envie de tout donner pour son pays, avec des joueurs motivés et un staff qui travaille pour une bonne participation’’.
Absente depuis la deuxième édition du CHAN, disputée au Soudan, en 2011, l’équipe locale va participer à la 7ème édition de cette compétition qui regroupe des joueurs évoluant dans les champions locaux.
Pour cette édition, les Lions sont logés dans la poule B avec la RD Congo et la Côte d’Ivoire, la troisième équipe et l’Ouganda.
Le Sénégal jouera son premier match contre la Côte d’Ivoire, le 14 janvier à 19h, le 18 janvier contre l’Ouganda et son dernier match de poule le 22 janvier face aux Léopards du Congo.
Lors de la première édition organisée en 2009, le Sénégal avait terminé à la quatrième place.
Les Lions n’ont pas fait mieux en 2011 pour leur deuxième et dernière participation au tournoi, en se faisant sortir dès le premier tour sur une défaite (0-2) contre la Tunisie, qui avait remporté le tournoi.
Moustapha Kane démissionne de l’Asepex
L’ancien chef de cabinet de Macky Sall, alors Premier ministre, a démissionné hier de son poste de président du conseil d’administration de l’Asepex. Moustapha Kane qui réside aussi aux Etats-Unis s’était montré depuis quelque temps hostile au troisième mandat de Macky Sall. Une aversion qu’il partage du reste avec Mimi Touré dont il fut un proche collaborateur. Toutefois, Moustapha Kane rend grâce à Dieu et remercie le Président Macky Sall pour la marque de confiance à son endroit. Par la même occasion, le responsable de l’Apr réitère sa demande au Président Macky Sall mais aussi son grand frère de ne pas écouter ceux qui insistent pour qu’il fasse un troisième mandat. Le désormais ex-Pca de l’Asepex est par ailleurs oncle du coordonnateur de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakaar, Papa Mahawa Diouf par ailleurs directeur général de l’Aspit.
La demande du Forum du Justiciable aux juges et procureurs
Le surpeuplement dans le milieu carcéral ainsi que les longues détentions et le recours fréquent aux mandats de dépôt préoccupent les membres du Forum du justiciable. Pour atténuer cette situation, le président du Forum du justiciable, Boubacar Bâ, demande aux juges d’instruction et aux procureurs de privilégier la liberté provisoire. Il rappelle en effet que la problématique du surpeuplement carcéral est le corollaire des longues détentions et du recours fréquent au mandat de dépôt. A cela, s’ajoutent les lenteurs dans le traitement des dossiers et l’usage timide des modes d’aménagement de peine. A l’en croire, l’augmentation du nombre de prévenus en détention provisoire, ces dernières années, s’explique dans une certaine mesure par le refus des demandes de mise en liberté provisoire devenu presque systématique. Pourtant, estime, le Forum du Justiciable, en règle générale, la liberté estla règle etla détention l’exception. D’où son appel aux juges d’instruction et aux procureurs de privilégier la liberté provisoire si les personnes placées en détention provisoire présentent des garanties de représentation en justice ainsi que celles dont l’état de santé est incompatible avec la vie carcérale.
Kaolack : des détenus en diète très mal en point
Frapp avait annoncé la grève de la faim de pensionnaires de la Maison d'arrêt et de correction de Kaolack (MAC) depuis le 27 décembre passé. Il s’agissait de 120 détenus qui dénoncent les longues détentions préventives et exigent la présence du procureur général et du directeur de l'administration pénitentiaire. Aujourd’hui, une cinquantaine de détenus continuent d’observer la diète. Selon l’avocat d'un détenu qui a joint «Dakaractu», certains grévistes sont présentement dans un état de santé instable.
Pape Alé Niang dans un état critique
La Coordination des Associations de Presse (Cap) est très préoccupée par l’état de santé de Pape Alé Niang. Le directeur de publication de «Dakarmatin» est dans un état critique depuis qu’il a refusé les soins des médecins traitants. D’où l’alerte lancée par la Cap pour la libération de notre confrère avant que l’irréparable ne se produise. La Cap annonce une grande mobilisation mercredi lors du conseil des médias pour dénoncer l’incarcération de Pape Alé Niang. Elle invite les acteurs des médias, les organisations de la société civile et tous les souteneurs de la lutte pour que M. Niang retrouve les siens.
La libération de Pape Alé Niang se justifie juridiquement…
Restons avec Pape Alé Niang pour signaler qu’il bénéficie d’un élan de sympathie. L’ancien député Thierno Bocoum pense que la libération du directeur de publication de «Dakarmatin» se justifie juridiquement et humainement. Il souligne pour le regretter que beaucoup de personnes ont mis le focus sur les propos de Pape Alé Niang pour justifier sa deuxième arrestation, tout en ignorant les procédures qui l’ont conduit en prison. Ne pas être d’accord avec lui ne peut justifier son emprisonnement, condamne l’ancien responsable du parti Rewmi. Le désaccord dans la démarche et les propos d’une personne est concevable en démocratie, ajoute l’ancien rewmiste. A l’en croire, le communiqué du procureur de la République révèle une volonté réelle de mettre hors d’état de nuire une voix discordante et finalement dérangeante. L’article 127 ter du code de procédure pénale largement évoqué dans ledit communiqué ne fait aucune allusion à la prérogative du procureur de demander la révocation du contrôle judiciaire, car cette mesure est du domaine exclusif du juge d’instruction. M. Bocoum pense que si le procureur doit poursuivre ensuite, demander et obtenir la révocation d’un contrôle judiciaire, il prend en définitive sa place et celle des juges d’instruction. Il s’agit, à ses yeux, d’un précédent dangereux pour l’indépendance de la justice.
Touba : 2 pistolets et 2 munitions saisis et 157 personnes interpellées
La peur a changé de camp à Touba, suite aux instructions données par les autorités pour assurer la sécurité dans la capitale du Mouridisme. En un temps record, les policiers du commissariat spécial de Touba et les gendarmes de la compagnie ont réussi à secouer les rangs des délinquants. Cette prouesse est le résultat d'une série d'opérations de sécurisation mixte police-gendarmerie qui se déroulent, depuis quelques jours, dans le département de Mbacké. C'est dans ce cadre que les limiers et pandores ont effectué une descente musclée au marché Ocass où un présumé trafiquant d'armes a été pris en flagrant délit avec un pistolet de fabrication artisanale. La perquisition effectuée à son domicile hier a permis aux enquêteurs de retrouver une autre arme à feu de même catégorie, selon des sources de Seneweb. Également, un autre individu a été arrêté au marché Ocass dimanche avec deux munitions, au cours d'une opération coup de poing mixte. Ces deux mis en cause sont en garde à vue pour détention d'armes et de munitions sans autorisation administrative.
Du tabac, des ballons et des cigarettes saisis à Touba
Restons à Touba où le football et la cigarette sont interdits pour dire que les hommes en bleu et les policiers ont dispersé des matchs de football avant de procéder à la saisie de 3 ballons. Dans le souci de faire respecter les interdits dans la capitale du Mouridisme, les forces de défense et de sécurité ont saisi un paquet de «rizla », 01 paquet de cigarettes, 10 cornets de tabac. Au cours de ce large ratissage, les hommes du commissaire Sène, chef de service du commissariat spécial de Touba, ceux du commissaire Salif Camara de Mbacké et les gendarmes de la compagnie de Touba ont interpellé hier 157 personnes.
Le collectif «Sunuy milliards du Rees» invité par le gouvernement
La mobilisation du collectif «sunuy milliards du rees» a fait bouger les lignes. Acculé de toute part, le gouvernement a décidé d’échanger avec les membres du collectif qui exigent des poursuites judiciaires contre les autorités épinglées par le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de la force Covid-19. Le collectif annonce dans un communiqué reçu à «L’As » que suite à la manifestation du 30 décembre 2022 sur la gestion des fonds anti-Covid-19, ses membres sont conviés à une rencontre par le gouvernement du Sénégal. Cette rencontre sera présidée par le Premier ministre, ajoute la même source. A cet effet, le collectif tient à informer l’opinion nationale qu’il ira répondre à l’invitation du Premier ministre Amadou Ba pour débattre des exigences citoyennes liées au rapport de la Cour des comptes, au regard de l’intérêt majeur que constitue l’application des conclusions contenues dans ce document. La rencontre sera aussi l'occasion pour les membres du collectif d'aborder d'autres questions telles que l'état de la démocratie au Sénégal. Il prévoit une conférence de presse à la fin de la rencontre avec le gouvernement pour informer l’opinion.
Touba : 160 unités à l’arrêt, faute de graines d'arachides
Quelque 8 000 emplois risquent de disparaître à cause de l’arrêt de production de 159 unités de transformation d’arachide implantées à Touba et ses environs, a déclaré lundi à l’Aps le président du regroupement des acteurs du secteur industriel et agroalimentaire de Touba (RASIAT), Ousmane Diakhaté. L’arrêt de la production de 159 unités de transformation d’arachide, faute de matières premières, est une menace sérieuse sur environ 8 000 emplois directs et indirects de la filière arachide à Touba, a affirmé M. Diakhaté. Malgré le démarrage officiel de la campagne de commercialisation des graines d’arachides, le 21 novembre dernier, les unités de transformation ne tournent pas, faute de graines d’arachides. Le président du RASIAT estime que cette situation est liée à l’exportation massive de graines d’arachides, avec la forte présence dans le monde rural d’opérateurs économiques étrangers puissants, particulièrement les Chinois. Elle s’explique aussi par la faible production d’arachide enregistrée lors de la dernière campagne agricole, a ajouté Ousmane Diakhaté. Aussi, appelle-t-il l’Etat à suspendre d’urgence les exportations pour sauver la filière arachide et le tissu industriel de la zone de Touba. A l’en croire, le Sénégal n’a pas la quantité qu’il faut pour faire tourner ses unités de transformation d’arachide. En plus de la menace sur des milliers d’emplois, cette situation pourrait conduire le pays vers une dépendance vis-à-vis des importations d’huile et d’autres dérivés (aliments de bétail) de l’arachide dont les prix sont sujets à des fluctuations sur le marché mondial, a prévenu Ousmane Diakhaté.
Zone des Niayes : un appel à protéger l'horticulture
L'opérateur économique Gora Diène a invité les autorités à préserver l’horticulture, la principale activité pratiquée dans la zone des Niayes où elle est, selon lui, menacée par l’agrobusiness et les sociétés minières. «Nous demandons aux autorités de veiller à la préservation de la principale activité de la zone des Niayes, l'horticulture, a dit M. Diène, directeur général d’une société agricole exerçant ses activités dans cette partie du pays. Selon lui, ils vivent une double menace, notamment la présence d'acteurs qui évoluent dans l'agrobusiness, mais surtout la boulimie foncière des sociétés minières présentes dans la zone. Ces menaces risquent de plomber la principale activité économique de cette partie du département de Tivaouane, a prévenu M. Diène, affichant du reste sa volonté de lutter contre les importations de produits horticoles marocains. Le manque d'eau à Notto Gouye Diama, sa non-électrification et l’absence de chambres froides de conservation des légumes constituent un handicap pour les agriculteurs locaux, selon Gora Diène. «Nous avons choisi ce métier de maraîcher pour gagner dignement notre vie. Il est très difficile d’exercer à Notto Gouye Diama où des maraîchers parcourent des kilomètres pour trouver de l'eau », s’inquiète-til, d’après l’«Aps». La zone des Niayes, une bande de terre fertile longeant la grande côte, qui va de Dakar à Saint-Louis en passant par les régions de Thiès et Louga, concentre environ 70% de la production horticole du pays
LA CONDAMNATION DES DEPUTES DE L'OPPOSITION ET D'AUTRES SUJETS DE JUSTICE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi 3 Janvier évoquent La condamnation des députés de l’opposition et la dernière sortie du ministre de la Justice au sujet du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19.
Dakar, 3 jan (APS) – La condamnation des députés de l’opposition et la dernière sortie du ministre de la Justice au sujet du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19 sont entre autres sujets en exergue dans les quotidiens reçus, mardi, à l’APS.
‘’Dame Justice sort la machette’’, affiche à la Une Sud Quotidien pour parler du verdict du tribunal des flagrants délits de Dakar dans l’affaire Amy Ndiaye, du nom de cette députée de la mouvance présidentielle qui avait reçu une gifle et un coup de pied respectivement de Massata Samb et de Mamadou Niang, le 2 décembre lors d’une séance parlementaire.
Ils ont été condamnés à 6 mois de prison pour ‘’coups et blessures volontaires’’ et devront également payer solidairement à la plaignante la somme de 5 millions francs Cfa. Le parquet avait requis la peine de deux ans de prison.
Le journal précise que les députés du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), de la coalition de l’opposition Yewwi askan wi, Mamadou Niang et Massata Samb, ‘’prennent 6 mois ferme’’. Et dans la publication, le Pr de droit Iba Barry Camara, de l’UCAD déclare que ‘’si cette condamnation est confirmée par les hautes juridictions, ils peuvent être radiés de la liste des députés’’.
Le Tribunal des flagrants délits de Dakar ‘’a retenu les coups et blessures volontaires et disqualifié les menaces de mort contre Amy Ndiaye Gniby’’, selon le quotidien Bës Bi, relevant qu’une condamnation pénale définitive ‘’signerait la radiation des deux parlementaires de l’opposition’’.
Au sujet du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds dédiés à la lutte contre la Covid-19, Le Quotidien rapporte que les députés Aminata Touré (non inscrite) et Guy Marius Sagna (Yewwi) veulent faire comparaître des ministres devant la Haute cour de justice.
‘’Persuadés que les ministres cités dans le rapport de la cour des comptes (…) ne vont pas rendre compte de leur gestion dans cette affaire, des députés de l’opposition ont déposé une proposition de résolution visant leur mise en accusation devant la Haute cour de justice. 10 ministres, au moment des faits, sont visés dans cette résolution’’, souligne le journal.
Alors que la Cour des comptes a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre toutes les personnes épinglées dans le rapport, Le Quotidien note que le ministre de la Justice ‘’ne va pas suivre ses recommandations à la lettre. Il ne va pas demander l’ouverture d’aucune information judiciaire’’.
Dans la publication Ismaïla Madior Fall affirme : ‘’Mansour Faye comme les autres ministres épinglés ne seront trainés devant aucun procureur. Ils ne sont justiciables que devant la Haute cour de justice et il faut l’approbation du président de la République’’.
‘’Ismaila Madior, polémiste haute couture’’, selon WalfQuotidien.
‘’Le Professeur Ismaïla Madior Fall ne s’arrête pas. Après avoir alimenté la polémique avec la CNRI, notant qu’elle avait outrepassé ses prérogatives, il remet ça aujourd’hui avec la Cour des comptes. Le Garde des Sceaux qui semble se plaire dans cette posture, avait également martelé que le Président Macky Sall était à son dernier mandat avant de diluer son propos, estimant qu’auparavant il avait émis une doctrine’’, écrit Walf.
A travers cette sortie du ministre, L’Observateur décèle ‘’le soupçon d’un jeu de trouble’’ quant à la volonté du gouvernement de suivre les recommandations de la Cour des comptes.
‘’C’est une sortie qui vient semer le doute. Ismaïla Madior Fall qui vient de cracher ses vérités à la Cour des comptes indiquant qu’elle n’a pas la prérogative de demander au ministre l’ouverture d’une information judiciaire contre les personnes épinglées dans la gestion des fonds force Covid-19, brise la dynamique de confiance quant à l’éclatement de la lumière dans cette affaire de scandale financier présumé’’, écrit L’Obs.
Source A se fait écho de ‘’l’état de santé préoccupant’’ du journaliste Pape Alé Niang. ‘’Il est à l’hôpital Principal depuis 09 jours et refuse toujours de prendre ses soins’’, rapporte la publication.
Pape Alé Niang est ‘’dans un état jugé +critique+’’, écrit Libération, citant ses proches. Selon Vox Populi, ‘’les appels à la libération de Pape Alé Niang se multiplient’’. Parmi ces voix, il y a celle de Alioune Tine, fondateur du think thank Africajom center, qui demande ‘’une action humanitaire pour sa libération’’.
Le journaliste Pape Alé Niang a repris la grève de la faim après la révocation de la liberté provisoire qui lui avait été accordée par le Juge d’instruction du deuxième cabinet du tribunal de grande instance de Dakar et son incarcération le mardi 20 décembre 2022.
Le journaliste Pape Alé Niang, emprisonné une première fois le 9 novembre, avait bénéficié, dans un premier temps d’une liberté provisoire. Il est poursuivi pour “divulgation d’informations (…) de nature à nuire à la défense nationale”, “recel de documents administratifs et militaires" et "diffusion de fausses nouvelles”.
L’ESPRIT BAYE FALL REVISITE PAR DEMBA SOW
Baye Fall de son état, par son accoutrement et ses idées, Demba Sow, plus connu sous le nom de Baye Demba Sow, a publié un ouvrage intitulé, « Les élus au cercle des soufis Baye Fall du Sénégal ».
Après avoir traduit, il y a trois ans, le livre de Serigne Touba, « Diazboule Mouride » l’écrivain Baye Demba Sow, Demba Sow a l’état civil, a sorti un livre sur le soufisme et dans lequel il parle de l’esprit Baye Fall tel que vécu au Sénégal. Plusieurs autres sujets ayant trait à cet aspect ont été développés par l’auteur, notamment l’habillement chez les Baye Fall.
Baye Fall de son état, par son accoutrement et ses idées, Demba Sow, plus connu sous le nom de Baye Demba Sow, a publié un ouvrage intitulé, « Les élus au cercle des soufis Baye Fall du Sénégal ».
Mardi dernier, lors de la cérémonie de dédicace de ce livre, le fils de l’écrivaine Aminata Sow Fall a expliqué les raisons de la sortie de ce livre sur les Baye Fall. ‘’J’ai écrit ce livre de telle sorte qu’un bouddhiste, un tibétain, un chrétien puissent se dire mais c’est exactement ce que l’on vit. C’est à dire qu’on s’est cantonné dans des box et boîtes pour dire que je suis chrétien ou autre, non c’est le même message qui est universel qui a été transmis à Abrahamet au Prophète Mohammad (PSL)’’, a-t-il expliqué aux journalistes.
Le natif de Paris, d’un père économiste et d’une mère professeure de lettres classiques, Demba Sow a rappelé qu’en 2019, il a traduit le livre de Serigne Touba « Diazboule Mouride », mais par respect à Cheikh Ibrahima Fall, je devais d’abord faire connaître au monde le livre de ce saint homme. Le livre que je viens de sortir est une synthèse de pas mal de perceptions souffis pour montrer cette universalité. On compte aussi sortir un livre des maximes des maîtres souffis, qui sont des paroles qui peuvent guider et éclairer n’importe qui’’, a soutenu Fall.
Sur les habits des Baye Fall, l’auteur est revenu sur ce mode d’accoutrement bien connu de ces disciples de Cheikh Ibrahima Fall. Pour lui, cela date de très longtemps. Il rappelle que la fille du Prophète Mohammad (PSL) portait un habit avec sept couleurs et les gens ne savaient pas de quoi il s’agissait.
De même, le manteau du Prophète s’appelait en fait ndiaxas, mais en réalité, c’est « deub daxé », c’est à dire un habit usé et à long terme c’est devenu un habit multicolore. Ce sont des civilisations très anciennes, selon lui. Dan ce livre qui parle du soufisme, il souligne que beaucoup de livres en ont parlé. ‘’Quand on revisite certains livres, on apprend qu’il y a beaucoup de soufis qui marchaient les pieds nus par humilité. Le Baye Fall est un serviteur de Dieu’’, dit-il.
S’appuyant sur des œuvres de son guide, il explique que nous tous devons une dette au Prophète Mohammad (PSL). ‘’On aurait dû être à son service au même titre que ses compagnons. On aurait dû obéir à ses prescriptions, on aurait dû aussi mettre nos vies et nos biens à sa disposition. Puisque qu’Il n’est pas là ce sont les saints qui sont ses héritiers. Et c’est pour cela que quand vous allez dans MassalikoulJinane, Serigne Touba dit: ‘’les véritables monarques, ce sont les gens qui se sont détournés de ce monde pour se consacrer uniquement au service de Dieu’’, souligne Baye Demba Sow.
Selon lui, pour être musulman, il faut accepter tous les autres prophètes qui ont été envoyés par Dieu. Cette universalité doit être réhabilitée. C’est à Dakar où il a grandi qu’il a fait ses études allant du primaire à l’université.
Avec un père professeur d’économie et une mère professeur de lettres et écrivaine de renommée internationale (Aminata Sow Fall), Baye Demba a tout pour évoluer dans un cadre idéal pour son développement intellectuel.
Né à Paris il grandit au Sénégal, Demba Sow a fait des études littéraires qui lui ont permis de décrocher en 1993 un poste d’enseignant de la langue française en Grande Bretagne, notamment à Édimbourg en Écosse. Ensuite, il se spécialise pour devenir un assistant social, ce qui lui a permis de travailler avec une frange difficile de la société dans des centres sociaux et les prisons.
Fort de son expérience en étant quotidiennement en contact avec des personnes qui étaient brisées par les fléaux de la société, tels que la consommation d’alcool et de drogues, les violences conjugales et familiales, victimes de l’inceste et du viol parmi tant d’autres fléaux qu’on aurait pu citer, Baye Demba Sow décida de puiser dans le riche héritage spirituel de Cheikh Ahmadou Bamba en tant que Baye Fall, pour trouver un remède à ces crises de valeurs à travers des conférences, des expositions et des ateliers. Il a aussi travaillé avec des écoles spéciales telles que les Écoles Steiner qui ont pour objectif de développer le potentiel intellectuel, artistique des élèves en prenant en compte la personne danssa globalité. Il a aussi pris part à des ateliers dans certains hôpitaux surle thème : ‘’La Thérapie à travers le Son et les Couleurs’’.
PAR Ly Ciré Clédor
LE CAS PRÉOCCUPANT DE PAPE ALÉ NIANG
Le parquet traîne ses réquisitions sur la demande de mise en liberté sur sa table depuis plusieurs jours et il est à parier que la même démarche nonchalante pourrait affecter l’instruction. Il y a des situations qui ne grandissent pas une nation
L’état de santé du journaliste d’investigation Pape Alé Niang devrait préoccuper toute personne soucieuse de vivre dans un État de droit et de respect des droits fondamentaux qui sont les piliers de toutes les sociétés démocratiques.
Le refus de s’alimenter et le rejet de toute forme d’assistance médicale est la forme de combat souverainement décidée pour protester contre une détention devenue désormais abusive et excessive, parce qu’elle ne se justifie plus pour les nécessités de l’information qui semble terminée, pour autant qu'aucun acte n’est posé par le juge depuis son audition sur le fond de l’affaire hormis la révocation de sa liberté qui était restreinte et conditionnée.
Son droit d’être en liberté et celui de comparaître dans les meilleurs délais devant une juridiction de jugement s’il y a lieu, ainsi que la présomption d’innocence dont il bénéficie surtout qu’il conteste le bien-fondé en faits et en droit des préventions retenues à son encontre, ne sont pas respectés.
Le journaliste aurait eu un malaise aux environs de 16 h et a perdu beaucoup de son poids et de ses capacités.
Le parquet traîne ses réquisitions sur la demande de mise en liberté déposée sur sa table depuis plusieurs jours et il est à parier que la même démarche nonchalante pourrait affecter la clôture de l’instruction.
Il y a des situations qui ne grandissent pas une nation et qui créent des précédents très fâcheux.
La responsabilité de toute personne pouvant mettre fin à cette détention qui s’éternise et est somme toute contraire à l’éthique de droit est engagée.
UN COLLECTIF DENONCE LE BRADAGE PAR LA SAPCO D’UNE ZONE PROTEGEE DE 10 HECTARES
Pneus calcinés, briques, ciment et plusieurs autres matériaux de construction déposés sur le principal axe routier qui dessert la station balnéaire.
Etienne Ndiaye (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 03/01/2023
Il a fait chaud hier (lundi) à Saly. Mai ce n’est pas le mercure qui était monté ! Plutôt, c’est le Collectif pour la défense des intérêts de Saly qui a chauffé la rue pour protester contre ce qu’il considère comme un bradage foncier sur une zone d’une superficie de 577 hectares. A ce jour, il ne reste de l’ancienne forêt classée de Saly, déclassée entre-temps, que 10 hectares qui seraient en train de faire l’objet d’une spéculation sans précédent. Face à la presse, hier, le collectif a affirmé que ce bradage foncier est orchestré par des autorités de ce pays dont il détient la liste. Le collectif sollicite donc l’arbitrage du chef de l’État pour que la spéculation cesse.
Pneus calcinés, briques, ciment et plusieurs autres matériaux de construction déposés sur le principal axe routier qui dessert la station balnéaire. Le collectif pour la défense des intérêts de Saly est passé par là. La structure s’est mobilisée hier pour dénoncer ce qu’elle considère comme un « bradage foncier ». Au bac des accusés, la Société d’Aménagement et de Promotion des Zones et Côtes Touristiques du Sénégal (SAPCO).
« Nous manifestons parce qu’il y a des personnes ou des institutions avec des desseins inavoués qui sont en train de vandaliser nos terres. Vous pouvez constater avec nous qu’il y a un crime environnemental et foncier qui est en train de se dérouler ici à Saly depuis longtemps. Donc la paix n’a que trop duré, nous sommes restés passifs trop longtemps. Aujourd’hui toute la population de Saly a dit non, niet, c’est fini », a pesté Seydou Abdoul Diop, porte-parole du jour des manifestants.
« Nous ne pouvons plus, nous ne laisserons personne s’accaparer de nos terres, voler nos ressources, les piller et aller dormir tranquillement chez soi. C’est une bande de terre qui a été gérée par la Sapco qui a été dessaisie en 2012 par le ministre des Finances d’alors, l’actuel Premier ministre Amadou Bâ. Ce dernier était chargé en ces temps-là de suivre l’arrêté 007850.Nous détenons par devers nous des documents qui prouvent à suffisance le détournement de terres qui s’opère ici à Saly » a poursuivi le porte-parole du jour.
« Comment pouvez-vous comprendre une personne qui déclare vouloir ouvrir un réceptif hôtelier ou un restaurant, bref une activité connexe à la promotion du tourisme et qui vient morceler parla suite ces terres pour en faire des habitations ? Ce sont des autorités ce ce pays qui font ça ! Nous détenons une liste exhaustive des attributaires, et le moment venu, nous la publierons », a menacé Seydou Abdoul Diop.
Ce mouvement d’humeur des habitants de Saly intervient 48 heures seulement après l’atelier de présentation du rapport du Mouvement And Aar Sunu Suuf (MAAS) qui lutte contre la spéculation foncière à l’échelle de tout le département de Mbour. Lors de ce forum, cette question du domaine protégé avait été évoquée parmi tant d’autres équations qui ponctuent la gestion foncière dans la Petite côte.