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18 juin 2025
GAGNER ET RENTRER
L’équipe nationale du Sénégal a l’exception de Cheikhou Kouyaté a effectué hier après-midi sa séance d’entraînement de veille de match contre l’Equateur. Cette séance pourrait être la dernière des Lions pour ce Mondial 2022, en cas de défaite.
L’équipe nationale du Sénégal a effectué hier après-midi sa séance d’entraînement de veille de match contre l’Equateur, prévu aujourd’hui (coup d’envoi à 15h GMT). À l’exception de Cheikhou Kouyaté, tout le groupe s’est entraîné. Cette séance pourrait être la dernière des Lions pour ce Mondial 2022. Mais ce scénario n’est pas envisagé par Aliou Cissé qui a fait savoir en conférence de presse que son séjour à Doha est loin d’être terminé. Ce n’est pas en tout cas l’issue qu’il envisage. « Je suis issu d’un pays où on n’aime pas la défaite », dixit le sélectionneur national, qui envoie ainsi un message à la fois galvanisant pour ses joueurs et rassurant pour le public sénégalais si exigeant. Cette envie de vaincre se lit sur les visages de Gana Gueye et compagnie. Ce lundi, ils ont effectué leur séance de veille de match contre l’Équateur avec la mine de la concentration des grands jours.
Focus et imperturbables, ils savent qu’ils auront droit à une finale avant la lettre. Ils sont condamnés à gagner pour rester dans la course et ils en sont conscients. Tout le groupe a participé à la séance collective à l’exception de Cheikhou Kouyaté, qui ne s’est toujours pas remis de sa blessure. Une séance de mise en place tactique pour faire face à la Tri, très entreprenante contre les Pays-Bas vendredi dernier. Mais surtout pour bloquer son leader technique et actuel meilleur buteur du Mondial, Enner Valencia, auteur de trois buts en deux matchs et des six derniers buts de son pays en Coupe du monde.
De son côté, Cissé a annoncé les couleurs de cette rencontre. Il va attaquer pour gagner. De quoi espérer une titularisation pour Iliman Ndiaye ? Auteur d’une bonne entrée contre Qatar, passeur décisif sur le troisième but des siens, inscrit par Bamba Dieng, l’attaquant de Sheffield postule naturellement pour une place de titulaire. Le cas échéant, ça pourrait être au détriment de Krépin Diatta, méconnaissable depuis le début du Mondial. Ou alors de Famara Diédhiou, buteur lors de sa première titularisation face au Qatar.
La rencontre du Sénégal contre l’équateur est prévue ce mardi à 15h GMT, 18h heure locale au stade international Al Khalifa, construit en 1976 et rénové pour les besoins de la Coupe du monde Qatar 2022.
Par Baba DIOP
LE MARABOUTEUR
Tata fait partie de la cohorte du douzième Gaindé. Lors de l’élection du bureau, elle avait bataillé ferme pour obtenir le poste de présidente de la commission Khon « Les Affaires mystiques ».
Tata fait partie de la cohorte du douzième Gaindé. Lors de l’élection du bureau, elle avait bataillé ferme pour obtenir le poste de présidente de la commission Khon « Les Affaires mystiques ». Sur sa tablette figurait le pédigré de tous les Karamoko, de tous les Garabou-Garabou. Ceux qui pouvaient retenir le pied de l’adversaire au moment du tir au but, ceux qui pouvaient aveugler un gardien de but en cours de jeu. Ceux qui pouvaient donner au ballon la puissance d’un boulet de canon. Enfin ceux qui pouvaient brouiller le VAR. Pour sa régularité chez les charlatans et autres liseurs de marc de café, Tata avait un tarif préférentiel et même une ristourne. Un appel du pied pour le prochain appel d’offre.
Pour que le Sénégal accède aux huitièmes de finale, Tata y a mis les bouchées doubles. Trouvant insuffisant le budget qui lui est alloué, elle a cassé sa tirelire. Voilà qu’on signale à Tata l’existence dans le pays profond d’un super grand marabouteur. Le marabouteur exigea pour entamer la consultation, un poulet rôti bien dodu destiné au Djinn. Tata se mit aux fourneaux pour un poulet au coco. Le marabouteur se saisit du poulet, arracha une aile accompagnée de «In lafo» puis une cuisse «in podio». Le sang de Tata ne fit qu’un tour. Elle se saisit du restant du poulet pour dire : «In deunno. Bi pour man ak Tons»
*Lafo , podio, deunno : Aile , la cuisse, le blanc de poulet
ON A RETROUVÉ ÉDOUARD MENDY
Édouard Mendy a retrouvé des réflexes dans le but, de bon augure pour le Sénégal qui doit battre l’Équateur, mardi au stade Khalifa, pour se qualifier pour les huitièmes de finale du Mondial-2022
Sa détente phénoménale à bout portant devant le Qatarien Ismail Mohamad, un des plus beaux arrêts du tournoi, a rassuré la "tanière".
"Je suis très satisfait des garçons, surtout d’Édouard Mendy qui nous a maintenus longtemps dans ce match", a dit le sélectionneur Aliou Cissé après la victoire contre le Qatar (3-1).
"Doudou" Mendy, comme il était appelé quand il était gardien N.3 à l'Olympique de Marseille, avait suscité quelques doutes contre les Pays-Bas (2-0), où il avait raté sa sortie sur l'ouverture du score.
"Ça arrive d’avoir des moments comme ça, mais je pense que les gens en font un peu beaucoup, il ne faut pas trop en faire une grande histoire", le défendait Kalidou Koulibaly.
La défaite contre les Oranje, "toute l'équipe est fautive, ce n'est pas seulement un joueur", insistait le capitaine.
"Je ne m'inquiète pas, Édouard peut sortir un grand match" contre le Qatar, poursuivait Koulibaly, son coéquipier de club (Chelsea). Ce qu'il a fait.
Pape Gueye aussi l'avait prédit. "C'est le meilleur gardien du monde, alors pourquoi il y aurait un problème ?" demandait le Marseillais. "C'est un cadre. Il est performant, aide les autres, nous parle".
"Un mental d'acier"
Aliou Cissé n'avait "aucun doute sur ses qualités, il aura l'occasion de montrer qui il est. Édouard fait partie des meilleurs gardiens du monde".
Le sélectionneur savait aussi qu'après un début de saison mitigé, son gardien avait "beaucoup de choses à prouver, mais c'est un homme de challenge".
"Édouard va bien", rassurait Aliou Cissé après le premier match un peu manqué au Mondial. "C'est un garçon qui a un mental d'acier. Bien sûr qu'on a échangé avec lui comme je le fais avec la plupart des nos joueurs."
Pour le coach, "les qualités d’Édouard ne sont pas à mettre en doute. Je sais que c’est un garçon effectivement qui traverse des moments un petit peu difficiles mais je n’ai aucun doute. Il a entièrement ma confiance, entièrement la confiance de ses coéquipiers."
Vainqueur de la Ligue des champions en 2021, puis décisif dans la première Coupe d'Afrique remportée par le Sénégal, en 2022, Mendy a en effet vécu un début d'exercice 2022-2023 difficile avec Chelsea.
Un but gag a gâché son mois d'août, un dribble raté contre Brenden Aaronson qui a précipité la lourde défaite des Blues à Leeds (3-0).
Ensuite il s'est blessé à un genou en septembre, et à son retour, le nouvel entraîneur, Graham Potter, a conservé Kepa Arrizabalaga dans le but.
Mais l'Espagnol s'est blessé à son tour contre Brighton et Mendy est revenu.
Le gardien sénégalais a retrouvé sa place, mais sans éclats, sans les arrêts spectaculaires auxquels il a habitué ses supporters, les bleus comme les verts-jaunes-rouges, jusqu'à ce match mal ficelé contre les Pays-Bas.
Mais il entend montrer contre l’Équateur du co-meilleur buteur (avec Kylian Mbappé) du tournoi, Enner Valencia (3 buts), qu'il est toujours parmi les meilleurs.
«NOUS N'ALLONS PAS CHERCHER LE NUL, NOUS VOULONS GAGNER»
Gustavo ALFARO, coach de l’Équateur - Un point, c’est tout ! L’Equateur est à la recherche d’un point pour composter son ticket pour les 8èmes de finale de la Coupe du monde Qatar 2022.
De nos envoyés spéciaux : Abdoulaye Thiam et Khalifa Ababacar Gueye |
Publication 29/11/2022
Un point, c’est tout ! L’Equateur est à la recherche d’un point pour composter son ticket pour les 8èmes de finale de la Coupe du monde Qatar 2022. Toutefois, son sélectionneur n’entend pas jouer le nul face au stade ce soir au Khalifa International Stadium de Doha. C’est ce que Gustavo Alfaro a déclaré lors d’une conférence de presse tenue lundi 28 novembre.
(QATAR, Doha)– «Nous travaillons au quotidien pour bousculer n'importe quelle équipe en face de nous. Nous sommes conscients que la rencontre de demain (ce soir, Ndlr) sera difficile et serrée, c'est pourquoi je demande à mes joueurs de garder le calme. Parfois, il y a trop d'euphorie et ce n'est pas bon. Il s'agit d'un match complètement différent des autres. C'est vrai qu'un point nous suffit pour passer au prochain tour, mais nous n'allons pas chercher le nul, nous voulons gagner. Nous nous sommes bien comportés contre les Pays-Bas, on a bien joué, mais c'est derrière nous. Il reste le Sénégal, une belle équipe qui joue bien au football. J'espère que demain (c soir, Ndlr), on va passer parce qu'on le mérite».
«UN ADVERSAIRE REDOUTABLE»
«Pour moi, le Sénégal est l'adversaire le plus redoutable du groupe. Nous devons rester concentrés, lire le jeu. Pour dire vrai, nous attendons à un match très compliqué. C'est vrai qu'il n'y a pas Mané (Sadio), mais ça reste une équipe très physique et très technique».
APPLIQUER NOTRE STYLE DE JEU
«Si nous allons attaquer ? Je ne sais pas. Nous avons notre propre style, nous défendons bien mais nous attaquons bien aussi. Encore une fois, le Sénégal est une bonne équipe avec un bon sélectionneur et des idées claires. Ils ont su se réinventer après la blessure de Mané (Sadio). Ils ont su se relever après la défaite face aux Pays-Bas. Donc, il faut être prêts à répondre».
VALENCIA ?
«Il s'est fait une entorse au genou selon le staff médical. C'est un garçon avec un grand cœur qui veut toujours jouer et aider l'équipe. Nous ferons tout pour qu'il joue, s'il ne débute pas peut être il entrera en cours de jeu. Quoi qu'il arrive, on se battra, on est prêts. Nous allons donner le maximum. Nous n'avons pas peur, même s'il faut le reconnaître, l'adversaire est plus fort».
IL FAUT GAGNER
Les Lions du Sénégal (3ème avec 3 points +0) qui affrontent la «Tri» de l’Equateur (1er exaequo avec 4 points +2), ce mardi 29 novembre à partir de 15 heures GMT à l’International Khalifa stadium de Doha n’ont autre choix que la victoire
De nos envoyés spéciaux : Abdoulaye Thiam et Khalifa Ababacar Gueye |
Publication 29/11/2022
Vaincre ou périr ! Les Lions du Sénégal (3ème avec 3 points +0) qui affrontent la «Tri» de l’Equateur (1er exaequo avec 4 points +2), ce mardi 29 novembre à partir de 15 heures GMT à l’International Khalifa stadium de Doha n’ont autre choix que gagner. Aliou Cissé l’a d’ailleurs fait savoir en conférence de presse hier, lundi 28 novembre. «Il n’y a pas de calcul, il faut gagner», a déclaré le sélectionneur national.
LE MAROC, UNE SOURCE D’INSPIRATION
«Je félicite le Maroc parce que c’est une très belle victoire contre la Belgique. Ça peut être une source d’inspiration pour nous dans la mesure où il faudra impérativement gagner. Je félicite cette équipe marocaine, son entraîneur et l’ensemble des joueurs».
«CONTINUER L’AVENTURE»
«On ne va pas dire ici ce qu’on va changer. On sait que l’Équateur est une belle équipe mais il n’y a pas de calcul à faire. C’est un match qu’il faut impérativement gagner pour avoir la chance de continuer cette aventure. C’est une équipe qu’on respecte mais nous l’avons bien préparé et nous espérons avoir la victoire demain (aujourd’hui) inch Allah».
GESTION DE LA PRESSION
«On gère bien cette pression. Pour moi, c’est une très bonne pression. Nous travaillons tous les jours. Nous faisons ce métier-là. Les joueurs ont travaillé pendant des années pour arriver à ce niveau. Nous savons que gagner nous donnera l’opportunité de rester dans cette compétition. Nous avons l’intention de continuer cette aventure. Perdre nous ramènera à la maison. On n’a pas envie d’y penser. Le scénario est clair par rapport à 2018 où on savait qu’un nul suffisait. Alors que là, il n’y a pas de calcul. Nous allons vers un match très difficile face à une équipe qui défend bien, très agressive. C’est notre quotidien depuis 7 ans que je suis là. Ce sont des matchs décisifs, à pression. Demain (aujourd’hui) ce sera un match parmi tant d’autres en termes de pression et d’adrénaline. Mais c’est ce que nous voulons dans le football de haut niveau et c’est ce qui nous amène ici. Si on ne joue pas, on n’a aucune chance de gagner. Il ne faut pas qu’on entre sur ce terrain, tétaniser et pensant à l’enjeu de ce match-là. Nous savons que tout peut se passer. Ça peut être un match bloqué, frustrant mais il faudra garder cette lucidité pour faire la différence à tout moment».
«JOUER AVANT DE PENSER A LA VICTOIRE»
«Le football, ce n’est pas la guerre, personne ne va mourir sur le terrain. Masi c’est un match très important pour cette génération qui, cette année 2022, est en train de faire des choses extraordinaires. Nous avons envie de continuer cette aventure. Á nous de préparer lucidement et sereinement ce match-là. C’est un match où il ne faut pas aller la fleur au fusil. Il faut préparer cette victoire et surtout jouer de la première jusqu’à la 90ème minute. Nous savons que nous sommes capables de marquer à n’importe quel moment de ce match. Il faudra d’abord jouer le match avant de parler de victoire. Il ne faut pas que l’enjeu l’emporte sur le jeu. Ce que je demande à mes joueurs c’est de se concentrer sur le jeu pour pouvoir nous donner les moyens de gagner le match»
ATTENTE DES SUPPORTERS
«Je suis issu d’un pays où on n’aime pas la défaite. On est un pays qui veut gagner. Je veux gagner, le peuple et les joueurs le veulent aussi. Ne pas passer serait quelque chose de difficile à digérer. Mais, on reste dans le cadre du football. Ce qui est important c’est de faire le nécessaire et nous donner les possibilités de pouvoir gagner».
DISCOURS DE LA GAGNE
«Les trois points, seule la victoire est belle pour demain (ce soir, Ndlr). Nous nous sommes préparés à ça. On a eu dans le passé à jouer ce genre de matchs. J’espère qu’on aura la même énergie, la même agressivité, la même influence qu’on avait eu sur ces matchs décisifs, ces «finales». En venant ici, on savait que si on veut aller au bout de cette compétition et sortir des poules, ce sont ces genres de match qu’il faut se préparer à jouer. Mon équipe est expérimentée, il y a aussi des jeunes joueurs qui sont là mais qui ont l’habitude de ces défis. Nous préparons bien ce match et nous sommes confiants».
POSTURE A ADOPTER
«Ce sont des matchs à enjeu. Souvent, l’enjeu l’emporte sur le jeu. La meilleure façon de préparer ce match c’est de penser au jeu. Préparer cette victoire de la 1ère à la dernière minute. Nous savons que nous avons le potentiel offensif pour marquer n’importe comment et n’importe quand. Il faut jouer pour nous donner les moyens de gagner».
BAISSE DE REGIME EN DEUXIEME PERIODE
«On a un football intense qui demande beaucoup d’énergie. Dans un match de football, on ne peut avoir tout le temps des temps forts. Il arrive qu’on ait des temps faibles. Justement dans ces moments-là il faut être plus organisé, plus serein, garder un peu plus notre bloc compact et laisser passer ces temps faibles. On a effectivement connu des temps faibles. Mais je crois que nos temps forts sont beaucoup plus importants que nos temps faibles. Il y a aussi la qualité de l’adversaire qui fait que par moment on recule. Mais on a toujours su le gérer».
DIFFICULTES A BATTRE LES SELECTIONS SUD-AMERICAINES ET LA CLE DU MATCH
«La concentration, c’est là où réside la solution. Il nous faudra être attentifs. Contre la Colombie en 2018, on avait maitrisé notre sujet et on a pris un but sur un micro détail, sur un corner. Le haut niveau, le manque de concentration ne pardonne pas. Demain (ce soir, Ndlr) j’espère qu’on restera super-concentrés parce que c’est une équipe très dangereuse, capable aussi de marquer qu’on va rencontrer. Á nous de ne pas faire de fautes, de ne pas donner le bâton pour qu’on nous punisse. Il nous faudra davantage de concentration».
ASSOCIATION JEUNESSE ET EXPERIENCE
«On va allier les deux parce qu’on a une équipe avec des garçons qui ont cette caractéristique. Le haut niveau c’est aussi l’expérience des grands matchs. Nous l’avons. Nous avons constitué une équipe homogène qui allie expérience et jeunesse. Ils demeurent tous des compétiteurs de haut niveau et je sais que demain (ce soir, Ndlr) ils auront tous cette ADN de compétiteurs».
FORFAIT DE ENNER VALENCIA ?
Ah bon ! Il (Enner Valencia, Ndlr) ne jouera pas ? J’espère qu’il ne sera pas là (rires). Je n’en suis pas sûr. Je pense qu’il sera là. C’est un match très important où ils savent qu’ils peuvent se qualifier avec un point. Sa mentalité, je ne la connais pas. Mais sur sa posture on voit que c’est un guerrier et sur ces matchs comme ça il aura envie d’en faire partie. Des joueurs comme lui, l’Équateur en dispose pour palier à son éventuelle absence. Á nous de nous concentrer sur notre équipe et sur ce que nous devons faire pour remporter cette victoire.
GAGNER POUR PAPE BOUBA DIOP
«Ce 29 novembre, ça fera deux ans que disparaissait Pape Bouba Diop. On parle beaucoup de pression mais je pense que c’est surtout de la motivation. Concernant Bouba, vous connaissez les rapports qu’on a, c’est un frère d’armes. On a vécu des moments exceptionnels. Á un moment donné, on a plus vécu ensemble avec lui qu’avec nos familles. Que la terre lui soit légère, nous prions et présentons nos condoléances à toute sa famille».
IMPORTANCE BAMBA DIENG
«Bamba, comme les jeunes qui sont rentrés comme Pape Matar, Iliman. C’est ça aussi la qualité de ce groupe. On a cette profondeur de banc avec des joueurs qui entrent peuvent apporter un plus. Même si on sait que rentrer dans un match n’est pas facile mais Bamba a pu nous apporter quelque chose à chaque fois qu’il est entré en jeu. Je salue la mentalité de mes joueurs».
SADIO MANE, L’ABSENT LE PLUS PRESENT
«Sadio est toujours là. Même si on ne se parle pas parce que je suis très occupé. Chaque fin de match, il envoie des messages. C’est comme si il était toujours avec nous».
CINQ JOUEURS SOUS LA MENACE D’UNE SUSPENSION
«Un footballeur professionnel quand il rentre sur le terrain, il ne peut et ne doit surtout pas penser à sa propre personne mais à ce que l’équipe a besoin. Même s’ils ont des cartons, ils savent que le besoin immédiat c’est de se qualifier, ce n’est pas de penser au prochain tour et à leurs cartons. Je suis sûr et certain qu’ils feront abstraction à ça et vont donner le maximum pour que l’équipe aille de l’avant et que l’aventure puisse continuer. On met de côté les cartons et on se concentre sur le match et les ingrédients individuels et collectifs qu’il faudra pour ce match.»
PASSER UN CAP DU PREMIER TOUR
«C’est notre désir, nous nous battons tous les jours pour relever le flambeau. Quand on arrivait dans cette sélection, le Sénégal était 14ème ou 15ème sur le continent africain. Aujourd’hui nous sommes numéro un sur le ranking africain depuis quelques années. Á mon arrivée on était aussi loin au ranking mondial et aujourd’hui le Sénégal est 18ème. Notre souhait, c’est de toujours hisser le football sénégalais et africain le plus haut possible. Le match de demain doit nous permettre de passer un cap. C’est ce que nous voulons. On veut montrer que nous sommes capables d’exister sur la scène continentale et internationale.»
FACE AU DEFI PHYSIQUE DE L’EQUATEUR
«On s’est préparés à tous les scénarios. On sait que la qualité première de cette équipe c’est qu’elle est très physique. Le défi physique sera là. C’est une équipe capable de défendre, qui concède peu d’occasions et peu de buts mais qui sait se créer des occasions. Les deux endroits difficiles où il faudra qu’on soit présent c’est quand on va défendre dans notre surface de réparation et être très décisif sur les phases offensives. Tous les scénarios sont envisageables. Il leur faut un point et ils l’auront dès le coup d’envoi. C’est à nous de faire le nécessaire pour les faire bouger et marquer ce but qu’on désire tant.» INFIRMERIE «On a remarqué le retour de Fodé BalloTouré. Tout le groupe est là à part Cheikhou Kouyaté qui ne sera pas là parce qu’il est blessé. Il sera juste pour ce match. Sinon, je dispose de l’ensemble de mon groupe.»
LES LIONS AU PIED DU MUR
Pour passer la porte qui s’ouvre au second tour du Mondial, l'équipe du Sénégal doit impérativement battre l’Équateur ce mardi. Ou ce sera très compliqué en cas de tout autre résultat
Abdoulaye Thiam et Khalifa Ababacar Gueye |
Publication 29/11/2022
Pour passer la porte qui s’ouvre au second tour du Mondial, les «Lions» devront battre l’Equateur ce mardi. Le cas contraire, ce sera très compliqué. Car même si le nul peut vous y mener, c’est avec une probabilité infime qui n’arrive qu’une fois dans la vie d’un footballeur.
L es «Lions» le savent déjà. Avant de fouler la pelouse de Khalifa International Stadium ce mardi. Ils savent ce que les attend. Et ils savent également qu’il faudra mourir sur le terrain en mouillant le maillot et se dépasser comme jamais dans leur vie. Ou ce sera leur mort dans cette compétition, avec une privation d’un ticket pour le deuxième tour. Le cas échéant, ce serait dommage. Après tant d’efforts et un retour tonitruant sur la scène suite à cette valeureuse victoire sur le Qatar (3-1). Après que les «Lions» ce sont relevés de fort belle manière de leur faux-pas contre les Pays-Bas (2-0), la qualification au deuxième tour serait une suite logique. On ne demande pas trop, mais juste l’essentiel…la qualification. Les jolies séquences ne seront que cerise. Il faut d’abord qu’on ait le gâteau et on verra après.
Il y a de ces matches où il faut toucher la limite de l’impossible pour réussir l’exploit. En dehors de l’aspect tactico-technique, la rage et l’envie de vaincre devraient être des critères pour Cissé au moment de constituer son onze. L’absence de vrais guerriers prêts à se défoncer pour éviter une élimination prématurée pourrait être fatale. Dommage que Kouyaté ne sera pas là.
Avec l’impératif de victoire, on regarde trop devant pour chercher le but qui fera le bonheur des «Lions». Mais cela ne devrait pas pousser Cissé et son staff à oublier derrière. Il reviendra alors à Koulibaly et sa bande de verrouiller derrière. Car un but encaissé nécessitera des buts de plus à inscrire. Ce qui ne serait pas une mince affaire devant cette équipe équatorienne. Juste rappeler en passant que c’est une équipe qui défend, et non pas seulement la défense. Ce qui veut dire que chacun des «Lions» sur le terrain devra être pleinement concerné par le repli défensif. Cependant, jouer sans encaisser dans ce Mondial serait une première mais le défi est à la portée de l’équipe sénégalaise. Sinon, c’est l’attaque qui fera plus à chaque fois pour ne pas perdre cette chance de se qualifier au second tour. Justement en parlant de l’attaque, le plus gros du boulot revient à elle. Car autant la patience est de mise dans ces genres de match, autant le fait de marquer tôt peut aider à se mettre à l’abri. L’idéal sera de mettre ce but avant la pause et fait migrer la pression au camp adverse.
JOUEZ, METTEZ LES TACLES…
Dans ces genres de matches, l’équipe la plus déterminée en étant présente sur tous les bons coups aura plus de chance de passer. Et ce n’est pas la menace de suspension qui pèse sur cinq «Lions» qui devra clamer les ardeurs sénégalaises. La qualification est plus importante aux yeux des Sénégalais que tout autre chose. Et tout le monde devra jouer sans frein en main. Car une fois la qualification validée, les suspendus pour un deuxième jaune seront remplacés sans trop de difficultés. Aliou Cissé n’a aucun doute là-dessus. Il souligne en conférence de presse : «Un footballeur professionnel quand il rentre sur le terrain, il ne peut pas penser à sa propre personne. Il doit s’intéresser surtout à ce dont l’équipe a besoin et ce qu’il doit faire pour l’équipe. Les garçons, même s’ils ont des cartons savent que le besoin immédiat c’est de se qualifier au prochain tour. Je suis sûr et certain qu’ils feront abstraction à ces cartons et donneront le maximum d’eux-mêmes pour que l’équipe aille de l’avant. Les cartons, on les met de coté pour se concentrer sur le match. Surtout les ingrédients qu’il faut mettre individuellement dans ce match.» A bon entendeur…
PRÉPAREZ À FAIRE FACE AU BLOC BAS
On ne sait pas comment va se comporter l’Equateur face au Sénégal. Mais on peut imaginer sans risque de se tromper qu’une équipe qui est qualifiée au coup d’envoi du match n’acceptera pas de prendre trop de risques face à un adversaire contraint de gagner pour passer. Loin de paniquer, on imagine les Equatoriens confortablement installés dans leur zone exerçant un léger pressing pour contenir les «Lions». Le bloc bas n’est pas à écarter dans ce que va proposer l’Equateur. Et le coach saura sans doute que le coach des «Lions» a eu des difficultés dans le passé de proposer des solutions face à des équipes qui font bloc bas. Cependant, Cissé commence à avoir l’habitude face à ces genres de situations comme il l’a révélé dans un entretien paru dans Onze Mondial en septembre dernier. «Depuis que je suis à la tête de l’équipe nationale du Sénégal, on a toujours été confrontés au même football, des équipes qui vous laissent le ballon et qui restent derrière. Dans ces cas-là, soit on contourne le bloc bas, soit on passe à l’intérieur, soit on passe au-dessus ou tout simplement sur les coups de pied arrêtés. Souvent, ce sont des équipes qui resserrent beaucoup les lignes. Soit viser au-dessus de ce bloc et jouer les deuxièmes ballons et attaquer. Sinon face à une équipe qui ne veut pas sortir et qui fait beaucoup de fautes, il faut utiliser les coups de pied arrêtés pour marquer», a-t-il dit. Reste à savoir si ce sera facile pour lui de transmettre sa pensée sur le terrain.
POURTANT LE NUL PEUT SUFFIRE
Le saviez-vous ? Pourtant le nul peut suffire au bonheur des «Lions». Sauf que le pourcentage de chances est infime pour ne pas dire impossible. C’est juste une probabilité mathématique. Dans la logique, Aliou Cissé ne devra pas accepter de l’intégrer dans sa pensée. Car il faut que le Qatar déjà éliminé avec 0 point au compteur batte les Pays-Bas. Et pas n’importe quelle victoire d’ailleurs. Il faut une victoire avec trois buts d’écart. Une probabilité mathématiquement possible mais logiquement inimaginable.
MACKY OCTROIE AUX ACTEURS DES DAARAS 6,6 MILLIARDS DES FONDS DE DOTATION
Ils étaient plus de mille cinq acteurs de l’enseignement coranique à se retrouver au Centre de conférence international Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) pour une rencontre d’échange avec le chef de l’Etat.
C’est une véritable opération de charme que le Président Macky Sall a déroulé en direction des daaras hier, jeudi. Le Centre international de conférence Abdou Diouf a accueilli la première rencontre nationale sur les daaras. Une rencontre d’échanges au terme de laquelle le président a décidé d’apporter des solutions aux sollicitations des maitres coraniques.
Ils étaient plus de mille cinq acteurs de l’enseignement coranique à se retrouver au Centre de conférence international Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) pour une rencontre d’échange avec le chef de l’Etat. Une rencontre que Macky Sall a voulu sans filtre pour discuter de vive voix avec les acteurs concernés des problèmes du secteur afin de pouvoir leur adresser des solutions appropriées. Ainsi les délégués des 14 régions qui se sont succédé au micro ont quasiment repris les mêmes doléances.
D’emblée, les Serigne daaras se sont félicités de l’initiative de la rencontre avant d’étaler leurs misères. Entre autres doléances, les Serigne daara ont plaidé pour la clémence contre leurs pairs qui sont dans les liens de la détention avant de réclamer des relations plus huilées avec l’Etat. La question de la mendicité des talibés a été également au cœur des préoccupations des acteurs des daaras qui réclament la mise en œuvre des résolutions qui ont sanctionné les discussions avec les représentants de l’Etat. « Sur la mendicité, des discussions ont déjà eu lieu et des résolutions déjà arrêtées d’accord parties et sont sur la table du ministère de la Femme et de la famille. » a dit Mansour Samb, le délégué régional de Dakar.
D’ailleurs pour une solution radicale à ce problème, les maitres coraniques ont demandé à l’Etat de leur octroyer des terres, du matériel agricole et des semences afin de leur permettre de produire et d’acquérir l’autonomie alimentaire de leurs écoles coraniques. Dans le même sillage, ils ont sollicité du Chef de l’Etat l’élargissement de la CMU aux daaras et la construction des écoles, mais aussi qu’une part significative du budget du ministère de l’Education nationale soit consacrée à ce secteur. Devant le Président, les enseignants coraniques ont dénoncé par ailleurs les stigmatisations dont ils font l’objet ainsi que les talibés dans les sketches diffusés sur les différentes chaines de télévisions.
En réponse à ces différentes sollicitations, Macky Sall a apporté des réponses pour des solutions dans l’immédiat avant d’inviter les Serigne daaras à une collaboration franche avec les autorités déconcentrées de l’Etat pour une cartographie exhaustive des daaras afin de pouvoir adresser des réponses idoines. D’ores et déjà, Macky annoncé l’affectation de 20% des fonds de dotation aux daaras, soit 6,6 milliards de Frs. Il a également instruit les ministres de l’Agriculture et de la Justice ainsi que celui de la Santé à réfléchir sur les moyens de répondre aux différentes interpellations concernant leurs secteurs respectifs.
Ainsi, le ministre de l’Agriculture a été invité à inscrire les Serigne daaras dans sa base donnée pour les distributions de semences et de matériels agricoles. Des matériels agricoles leur seront ainsi octroyés. Egalement les maitres coraniques ont sollicité du chef de l’Etat une meilleure prise en charge sanitaire à travers la Couverture médicale universelle et pour les maitres coraniques des salaires. Afin de consolider les avancées, le chef de l’Etat a annoncé la création d’une direction des daaras, qui pourra évoluer vers un ministère délégué. En attendant, en accord avec les acteurs, le Président s’est engagé à annualiser la rencontre, désormais retenue pour le mois de novembre 2023 pour la deuxième édition.
KEEMTAAN Gi – DÉRAPAGES
a dérape et ça part dans tous les sens. Personne pour mettre fin à cette série macabre et à ces emprisonnements injustifiés. Si on ne meurt pas bêtement dans nos geôles, c’est dans la rue que l’on ramasse des macchabés. Et maintenant, ça concerne des éléments des forces de l’ordre qui disparaissent et que l’on retrouve en état de putréfaction. Une série qui ne semble déranger personne. Jamais depuis nos glorieuses indépendances, la maréchaussée n’avait été aussi agitée que sous ce régime avec à la clef un général démis de ses fonctions sans pouvoir, comme il est de tradition, faire ses adieux à ses éléments. Une véritable entorse républicaine et tache noire dans le fonctionnement de ce corps d’élite qui se retrouve sens dessus dessous depuis. Bien avant, un député avait appelé au meurtre. Il suggérait la mise à mort de toute personne qui s’opposerait à un troisième mandat du Chef. Il n’est rien arrivé au bonhomme. Un appel au meurtre qui n’avait même pas perturbé ce Proc qui s’agite et jette des jeunes gens en prison pour des Unes de journaux détournées. Des jeunes gens qui sont des détenus d’opinion emprisonnés comme des malpropres depuis plus de quatre mois et qui n’ont commis aucun crime ni violé personne. C’est juste leur sens de la dérision qui leur vaut un séjour carcéral injuste et prolongé. Au niveau de l’Assemblée nationale, quand on parle de budget, y en a qui se permettent d’insulter des gens qui ne sont même pas présents au sein de l’hémicycle. On y dénigre et invective pour faire plaisir au Prince. Un véritable dérapage avec la complicité d’une Justice qui semble obéir aux ordres dans un pays où l’on ne fait jamais les choses comme les autres. Et où il suffit qu’une minorité lève le petit doigt pour qu’on emprisonne ses membres. Il y a aussi des personnes qui se veulent les gardiennes de nos mœurs et qui ne sont pas plus immaculées que celles qu’elles font emprisonner par leurs plaintes. Quel crime y a-t-il à préconiser la distribution de capotes dans les mosquées dans un pays où la fornication fait loi ? Et c’est justement une Ong jadis connue du grand public par ses opérations de distribution de masse de capotes qui est à l’origine de cette arrestation. Oui, au début, les Kàccoor de mon espèce faisaient la queue (sans jeu de mots !) au siège de Jamra à Amitié pour se procurer des préservatifs. De qui se moque-t-on ou bien le procureur de la République est-il au service de Mame Mactar Guèye de Jamra ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
LAICITE
Dans sa drague au puissant lobby électoral des maîtres coraniques, le président de la République a donc promis à ses membres non seulement un financement annuel de 6,6 milliards de francs prélevé sur le Fonds de dotation de l’Education nationale mais aussi d’instituer un prix du président de la République pour le récital du Coran ! Ce faisant, le Gardien de la Constitution qu’il est semble tout juste oublier une chose : le Sénégal est un pays laïc et, à défaut de placer tous les cultes sur le même pied, il gagnerait à renoncer à son projet ! Car, au nom de quoi instituerait-il un Prix pour la récitation du Coran — avec des fonds publics s’il vous plaît ! — sans en instaurer un autre pour les récitals de Bible ? Sans compter bien sûr nos religions traditionnelles. Dans la loi française de 1905 séparant l’Eglise — c’est-à-dire la religion — de l’Etat, il est dit que celui-ci ne finance ni ne salarie aucun culte. Eh bien, au Sénégal, pays se disant laïc, non seulement l’Etat finance la construction des mosquées mais encore son Chef sponsorise des concours de récitation du Coran, une des langues officielles, en ignorant superbement les autres cultes !
IMPOPULARITE DU MINISTRE ANTOINE DIOME : LA PREUVE PAR LES URNES !
Jamais un vote en séance plénière n’avait été aussi houleux et laborieux que celui du ministère de l’Intérieur dirigé par Antoine Félix Diome. Après plusieurs incidents d’audience et autres échauffourées, le président de l’Assemblée nationale a patienté et s’est tourné les pouces des heures durant avant de voir, enfin, le budget du ministère de l’Intérieur adopté et voté avec les résultats suivants : 85 pour l’adoption des 7 programmes du budget, contre 79 députés qui ont contesté le budget. Une juste « majorité » qui est loin d’être écrasante contrairement aux sessions des législatures précédentes. Cela dit, quand on sait que la « majorité » ne compte que 83 députés, dont l’un flottant sinon contestataire (Mimi), cela veut dire que deux parlementaires de l’opposition, ou des non inscrits, ont voté pour le ministre de l’Intérieur !
HAUSSE CHEZ LES TAXI «JAUNE-NOIR» VIVE LES CLANDOS !
Vraiment le Sénégal du président Macky Sall est un pays spécial ! Au moment où l’Etat a fait baisser les prix des denrées alimentaires pour soulager les populations, les chauffeurs de taxi urbains « Jaune-noir » ont multiplié les tarifs. Par exemple pour une course de moins de deux kilomètres entre l’Ucad et l’Hôpital Abass Ndao, il faut casquer entre 1500 et 2000 cfa. A prendre ou à laisser ! Heureusement, les taxi-clandos et les taxis en ligne dits « Yango » volent au secours des populations (500 cfa et 1.000 cfa), histoire d’accompagner le président Macky Sall dans sa politique de baisse des tarifs. Non contents d’avoir haussé les tarifs, les taxis « jaune-noir » ont décidé d’organiser une marche contre les taxis-clandos et taxis en ligne. Une marche sans ou avec l’autorisation du préfet de Dakar. En tout cas nous, usagers, nous crions vive les taxis clandos !
NEUROLOGIE DR MAOULY FALLA GRÉGÉ !
Le 21ème concours d’agrégation en Sciences de la Santé du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames) n’a pas encore fini de livrer ses secrets de satisfecit. Il est vrai que le Sénégal s’est hissé sur le toit médical de l’Afrique avec 68 sur 70 candidats déclarés admis ou agrégés. C’était à Cocody (Côte d’Ivoire) où s’est déroulée la Coupe d’Afrique (Can) des universitaires en médecine. Et si « Le Témoin » quotidien s’est focalisé sur le cas du Dr Maouly Fall, c’est parce qu’il est l’un des très rares médecinsneurologues agrégés au Sénégal et dans la sous-région (Afrique de l’Ouest). Chef du Service de Neurologie de l’hôpital de Pikine et maitre de conférences titulaire à l’Ucad, le célèbre Docteur Maouly Fall très disponible et accessible, est devenu professeur agrégé en neurologie. Enseignants et étudiants de la faculté de médecine de l’Ucad s’accordent à reconnaitre que le désormais Professeur Maouly Fall est en passe de devenir le digne héritier du défunt Pr Ibrahima Pierre Ndiaye qui fut le premier africain francophone agrégé en neurologie (1979).
CONFERENCE A L’UCAD LA RÉALISATION D’UN DROIT PÉNAL DANS L’ESPACE OHADA
Comme nous aimons beaucoup l’espace universitaire, restons-y ! Cette fois-ci avec l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) regroupant les pays comme le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, les Comores, le Congo, la RD Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, la République Centrafricaine, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Justement, le Club Ohada de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) organise son webinaire (conférence à distance) dont le thème porte sur : La réalisation du droit pénal dans l’espace Ohada. Ce sera le dimanche 04 décembre 2022 à partir de 15 heures à l’Ucad. Une conférence animée par l’éminent juriste Dr Thierno Amadou Ndiogou, enseignant-chercheur à l’Ucad, et Dr Abdoul Aziz Diop, spécialiste en droit privé comme modérateur. L’initiative de ce webinaire découle d’une analyse ayant abouti au triste constat que le juriste nourrissant une préoccupation d’efficacité et d’effectivité du droit criminel pourrait ressentir une légitime frustration. En effet, eu égard à l’objectif de sécurité juridique et judiciaire recherché par le droit uniforme, la physionomie du régime répressif au sein dudit espace offre le spectre propice d’une bataille entre les principes fondamentaux du droit pénal et de la procédure pénale. C’est dans cette optique que le Club Ohada de l’Ucad a décidé de son tour de promouvoir et de vulgariser un Droit pénal au cœur dans l’espace Ohada dont le Sénégal est membre.