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27 août 2025
LA DECLARATION D’AGADIR ADOPTEE
Le Maroc a abrité le 31 janvier 2023, à Agadir, la deuxième session de la conférence de Haut Niveau « pour une intégration scientifique, économique et environnementale en faveur de l’économie bleue »
Le Maroc a abrité le 31 janvier 2023, à Agadir, la deuxième session de la conférence de Haut Niveau « pour une intégration scientifique, économique et environnementale en faveur de l’économie bleue ». Une conférence à laquelle a pris part notre pays, représenté par le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Pape Sagna Mbaye, à la tête d’une forte délégation comprenant notre ambassadrice au Maroc, le conseiller spécial du président de la République, en charge des activités de pêche, le secrétaire général du ministère, le directeur du Port de pêche de Dakar, Seydou Touré, représentant le directeur général du Port Autonome de Dakar, Mountaga Sy. Outre le Sénégal, des représentants d’autres Etats, d’organisations internationales et régionales ont pris part à cette rencontre en présence d’un représentant de la Commission européenne. Au terme des travaux présidés par Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts du Royaume du Maroc, les participants ont adopté une déclaration dite d’Agadir.
Dans cette déclaration d’Agadir dont nous avons copie, les participants saluent l’initiative prise parle Royaume du Maroc, dans le cadre de l’Agenda d’action de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, lancé lors de la CoP22 tenue à Marrakech et concrétisée par la plateforme Blue Belt. Ils encouragent la mise en place des mécanismes de promotion de l’innovation et de conception de projets durables dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture dont l’objectif est de préserver et conserver les écosystèmes marins. Également, ils ont souligné que les océans et les activités économiques et sociales qui sont liées jouent un rôle stratégique dans l’économie bleue des pays africains et leur développement durable.
La déclaration d’Agadir a aussi constaté que les écosystèmes marins sont menacés par l’augmentation significative de l’impact cumulé, en particulier en raison du changement climatique mais aussi de la pêche, et de la pollution. Par conséquent, les participants ont réitéré la nécessité de faire aboutir les actions fixées dans l’Agenda 2030, et ses Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 13 sur la lutte contre les changements climatiques et particulièrement l’ODD 14 sur la vie aquatique visant la conservation et l’exploitation soutenable des océans et des mers. Ils ont ainsi confirmé leur volonté d’asseoir une coopération étroite entre les pays et les organisations internationales, régionale et sous- régionales conformément aux dispositions des articles 117 et 118 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) qui soulignent le devoir de coopérer entre les parties tout en rappelant les conclusions alarmantes de la conférence biennale de l’ONU sur les océans (Lisbonne 2022), appelant la communauté internationale à accélérer la réalisation de l’ODD 14, pour un océan productif soutenant un approvisionnement alimentaire durable et l’économie Bleue.
Sur l’intégration des considérations climatiques et éco-systémiques dans les économies Bleues, la déclaration d’Agadir affirme que c’est un pré requis pour la sécurité alimentaire à long terme, le développement humain et l’utilisation soutenable des Océans et de leurs multiples ressources. Dans ce registre, elle a rappelé la nécessité d’un ancrage des activités maritimes, en général, et halieutiques en particulier, dans le cadre de l’économie bleue comme approche de développement intégré, source de nouvelles opportunités économiques prometteuses, valorisant le capital naturel et social.
Un océan résilient !
Pour ce qui est de l’importance vitale d’accroître la contribution du continent africain aux efforts mondiaux de renforcement des sciences océaniques, dans le cadre de la Décennie pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030), aux fins de soutenir un développement inclusif, la déclaration d’Agadir rappelle l’impérieuse nécessité d’encourager la recherche scientifique, l’expertise, l’innovation, les systèmes d’observation des océans, les partenariats multi-acteurs et les synergies pour mettre en œuvre une approche intégrée et écosystémique de tous les secteurs de l’économie bleue, basée sur la science
Les participants ont aussi partagé une vision commune notamment pour un océan résilient et un système de production alimentaire des produits de la mer durable, fondés sur la science et ont affirmé que la structuration de l’action stratégique devra se baser sur les trois piliers suivants dans le cadre de l’initiative Blue Belt. Il s’agit de développer et maintenir à long terme des observations côtières et océaniques de haute qualité ; d’intégrer l’ensemble des acteurs halieutiques dans le processus de durabilité pour aboutir à une résilience climatique et économique et, enfin, de promouvoir et soutenir des pratiques aquacoles durables et contribuer à l’adaptation et l’atténuation du changement climatique.
FINALE CHAN, LES LIONS FACE AUX FENNECS D'ALGERIE LE SAMEDI
L’équipe nationale de football du Sénégal va défier samedi en finale du Championnat des Nations des football (CHAN) celle d’Algérie, pays organisateur, de cette compétition.
Dakar, 3 fév (APS) - L’équipe nationale de football du Sénégal va défier samedi en finale du Championnat des Nations des football (CHAN) celle d’Algérie, pays organisateur, de cette compétition.
Les Lions locaux vont tenter, au stade Nelson Mandela de Baraki, d’entrer dans les annales du football sénégalais, après la première Coupe d'Afrique des Nations (CAN) remportée par l’équipe nationale A, en février 2022, au Cameroun, en battant l’Egypte.
Pour cette finale du CHAN, les Lions locaux, sous la houlette de leur entraineur Pape Thiaw, vont essayer de décrocher le premier trophée du CHAN face aux fennecs d’Algérie.
Une mission qui ne sera pas chose facile pour le milieu de terrain Lamine Camara, une des révélations du tournoi, et ses partenaires pour succéder aux Lions de l'Atlas du Maroc, vainqueur du CHAN 2020.
Les fennecs locaux d’Algérie, évoluant à domicile, vont tenter de faire oublier une année 2022 globalement douloureuse pour le football algérien, marquée par une élimination au premier tour de la dernière CAN au Cameroun et une non-participation au mondial du Qatar.
Les Lions vont essayer de surfer sur la dynamique de succès du football sénégalais depuis quelques années avec une première Coupe d'Afrique des nations et une deuxième qualification consécutive au mondial, entre autres .
Les Sénégalais auront aussi en tête d'effacer les souvenirs de la défaite des Lions seniors face aux fennecs, en finale de la CAN, en 2019 en Egypte.
La particularité du CHAN est que les équipes participantes ne peuvent aligner que des joueurs évoluant dans les clubs de leur pays. La CAF a initié cette compétition en 2009, dans le but de contribuer à la promotion du football africain.
Le palmarès du CHAN :
2020 : Maroc
2018 : Maroc
2016 : République démocratique du Congo
2014 : Libye
2011 : Tunisie
2009 : République démocratique du Congo
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL AUTORISE L’USAGE D’UN DECRET PRESIDENTIEL A LA PLACE D’UNE LOI
Accélération de la baisse des prix des loyers, Les sept Sages du Conseil constitutionnel, sous l’égide du président Badio Camara, ont été saisis par le gouvernement, le 26 janvier 2023, pour une « délégation » de la loi de 2014
Depuis son annonce au lendemain d’une rencontre sur la consommation, tenue à la présidence de la République sur convocation du chef de l’Etat Macky Sall, le samedi 5 novembre 2022, en présence des commerçants et des industriels, la baisse des prix des loyers devrait aboutir à une décision définitive. En effet, saisi d’une requête parle Premier ministre, le Conseil constitutionnel s’est dit favorable. Ainsi, le président Macky Sall peut désormais signer un décret pour accélérer et matérialiser cette décision qui reste une demande sociale
Les sept Sages du Conseil constitutionnel, sous l’égide du président Badio Camara, ont été saisis par le gouvernement, le 26 janvier 2023, pour une « délégation » de la loi de 2014.Désormais, à la place d’une loi, un décret sera adopté pour une baisse du prix des loyers visant à donner un coup de pouce aux citoyens sénégalais face à la cherté de la vie. Cette option de baisse pourrait être favorable et profitable au pouvoir d’achat des populations.
La requête du gouvernement, signée ce 01 février 2023, pourrait entraîner une baisse de 5 % sur les loyers de plus de 500.000 FCFA, de 10%sur ceux compris entre 300.000 francs et 500.000 francs et une baisse de 20 % sur les loyers inférieurs ou égaux à 300.000 FCFA. La mesure sera effective après la publication du décret présidentiel. Probablement, les Sénégalais exposés à la torture des bailleurs vont pousser un ouf de soulagement dans les prochains jours voire les prochaines heures.
Cependant des mesures d’accompagnement sont prévues parle gouvernement avec la mise en place d’une Commission de régulation du loyer à usage d’habitation. Ceci pour assurer le strict respect de la mesure de baisse des prix de loyer. Reste à savoir si les bailleurs accepteront d’appliquer cette baisse à forts relents électoralistes ! Et ça, c’est une autre paire de manches…
PLAIDOYER POUR LA CONSTRUCTION DU PONT DE TEMENTO A SEDHIOU
Le maire de Simbadi Ballante, dans la région de Sédhiou, Famara Kalber Mané, a plaidé jeudi pour la construction du pont de Témento pour faciliter la mobilité des personnes et des biens.
Sédhiou, 3 fév (APS) – Le maire de Simbadi Ballante, dans la région de Sédhiou, Famara Kalber Mané, a plaidé jeudi pour la construction du pont de Témento pour faciliter la mobilité des personnes et des biens.
‘’Le département de Goudomp est totalement enclavé. Il faut construire le pont reliant la ville sainte de Témento située dans la commune de Samine à Noumbato, dans la commune de Bambaly, pour faciliter la mobilité des personnes et des biens à travers la région’’ de Sédhiou, a déclaré M. Mané en marge d’un forum régional sur les projets et programmes d’urbanisme organisé par le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène Publique.
Le village de Témento abrite chaque année un pèlerinage regroupant des fidèles des diocèses de Ziguinchor, Kolda et de la sous-région (Guinée Bissau et Gambie).
Selon le maire, ‘’ce pont est une demande sociale du Ballantacounda et du Boudié’’.
Outre la question de l’enclavement du département de Goudomp, l’élu territorial a souligné que le problème du lotissement ‘’se pose avec acuité’’. Il a évoqué la difficulté à avoir des parcelles à usage d’habitation.
Famara Kalber Mané a également affirmé que dans le cadre du programme de lutte contre l’insalubrité à travers le pays, ‘’le département de Goudomp n’a bénéficié d’aucun emploi’’. ‘’Il faut corriger cette inégalité en donnant un quota au département’’, a-t-il dit.
COMME ATTENDU, OUSMANE SONKO A POSE UN LAPIN A MAME MBAYE NIANG !
Le tribunal de grande instance hors classe de Dakar a abrité, hier, la première manche du procès en diffamation, injures publiques et faux et usage de faux dans un document administratif, dont les protagonistes sont Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko
`Le tribunal de grande instance hors classe de Dakar a abrité, hier, la première manche du procès en diffamation, injures publiques et faux et usage de faux dans un document administratif, dont les protagonistes sont le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, et l’opposant par ailleurs leader de Pastef, Ousmane Sonko. Dans cette première manche, le ministre Mame Mbaye Niang, accusé d’avoir détourné 29 milliards de F CFA du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), dont il était le patron s’est présenté dès les premières heures de la matinée au palais de justice, pour en découdre avec son accusateur qui n’avait de cesse de dire qu’il détenait par devers lui un rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE) confirmant le mic-mac financier. Mais il n’y eut point de confrontation directe puisque l’accusé ne s’est pas présenté à l’audience sous le prétexte qu’il n’a pas reçu de citation directe. Toujours est-il que le procès a été renvoyé au 16 février prochain. Pour éviter tout trouble à l’ordre public, la gendarmerie avait, pour sa part, quadrillé les alentours du palais de justice où il fallait montrer patte blanche pour accéder dans le temple de Thémis. Récit d’une confrontation avortée.
Alors qu’une vidéo virale montrait leur client en train de jouer au football dans son domicile sis à la cité Keur Gorgui, en compagnie de ses gardes du corps et des membres de son protocole, les avocats de Ousmane Sonko, le leader de Pastef, sollicitaient du tribunal le renvoi de son procès. Selon eux, leur client n’a pas réceptionné la citation directe qui lui avait été servie. En même temps, il fallait leur donner la latitude de s’imprégner du dossier avant d’entamer les débats. Surtout que, selon toujours ces avocats de la défense, de nouveaux confrères s’étaient constitués pour Ousmane Sonko. Une excuse balayée d’un revers de manche par le maitre des poursuites qui accuse le leader de l’opposition de faire du dilatoire. ‘’Le document a été déchargé par un dénommé Lamine Sonko, résidant à la cité Keur Gorgui et qui a apposé sa signature sur la convocation pour le compte de Ousmane Sonko», a soutenu le Procureur. En réalité, même si c’était le cas, le leader de Pastef n’était pas tenu de se présenter lors de cette première évocation de son dossier.
Pour Mame Mbaye Niang, cette attitude de Ousmane Sonko ne constitue guère une surprise.
«C’est moi qui avais dit que si Ousmane Sonko amène un rapport que ça soit celui de l’IGE, de l’OFNAC ou de la Cour des comptes, je ne vais pas rentrer à la maison. Maintenant, je lui avais dit de ne pas demander le renvoi. C’est lui qui a sollicité le renvoi. Ceci montre tout simplement qu’il ne respecte pas la justice de notre pays», a commencé à jubiler l’ancien patron du PRODAC qui a été littéralement lynché sur les réseaux sociaux à cause de ce détournement présumé de 29 milliards de F CFA. Et Mame Mbaye Niang d’enfoncer le clou : «Cela montre qu’il ne peut pas diriger le Sénégal. Parce que celui qui aspire à diriger un pays doit être en mesure de diriger une police, une justice, toute l’administration, … ».
Pour ce qui est de la notification de la citation directe, le responsable politique de l’Apr précise : « S’il dit qu’il n’a pas reçu la convocation, il ment. Il s’est caché partout pour ne pas avoir la convocation. Il doit arrêter et venir répondre. Maintenant les Sénégalais savent qu’il ment. Tout ce qu’il dit n’est pas vrai. Il fait des recherches sur internet pour ensuite prendre la parole».
Le moins que l’on puisse dire dans cette première manche est que les choses semblent être mal barrées pour le leader de Pastef en ce sens que les procès en diffamation se gagnent le plus souvent avant l’audience dans les dates limites des réponses apportées à l’exceptio veritatis ou plus simplement l’apport de preuves. Vivement le 16 février pour la deuxième manche ! Quant à Mame Mbaye Niang, il fait mine de ne pas savoir qu’Ousmane Sonko, en tant qu’accusé dans un procès en diffamation, a parfaitement le droit de demander plusieurs renvois. Les droits de la défense sont sacrés et le ministre du Tourisme devrait le savoir même si le procureur de la République a d’ores et déjà pris fait et cause pour lui en corsant la citation servie par Mame Mbaye Niang pour y ajouter d’autres incriminations, histoire d’aggraver les charges retenues contre le principal opposant au président Macky Sall !
Les Cestiens lynchent Lassana Gagny Sakho
Jusque-là, seuls les éléments de Pastef faisaient régner l’ordre dans les réseaux sociaux. Leurs diatribes sont tellement redoutées que beaucoup d’acteurs n’osent plus émettre des opinions, surtout si elles sont défavorables à leur leader empêtré dans un scandale sexuel. Depuis hier, les sortants du Cesti ont entonné leur rengaine. Jadis pourfendeur de Ousmane Sonko, Lassana Gagny Sakho est devenu par la force des choses un thuriféraire puisqu’il a même rejoint son parti. L’ancien Dg de l’Onas a visiblement pris goût. Invité de Pape Ngagne Ndiaye sur TFM qui l’a acculé avec des questions gênantes, il n’a pas hésité à critiquer le Cesti. Ignorant même que le présentateur n’est pas sorti de cette prestigieuse école régionale qui a formé beaucoup d’élites. La réponse des Cestiens ne s’est pas fait attendre, ils l’ont littéralement lynché dans les réseaux sociaux. Certains lui ont même ramené des vidéos dans lesquelles il critiquait avec véhémence Ousmane Sonko. Il devrait sans doute avoir honte de lui-même. En voilà le nouveau type de politicien, insulteur, opportuniste et spécialiste de tout et de rien, adepte du wax waxeet qui veut nous diriger.
Kh. Touré en prison pour avoir bastonné une dame
Belliqueux, Kh. Touré âgé seulement de 21 ans l’est. Pour une banale histoire de stationnement d’un véhicule, il se retrouve en prison. Selon nos sources, les faits se sont produits la semaine dernière. La dame Kh. Nd. Seck, habitante Golf Sud, s’était rendue à l’Unité 24 de la commune des Parcelles assainies pour récupérer ses habits chez son tailleur. Arrivée sur place, Madame Seck stationne son véhicule pour entrer au salon de couture. Mais quelques minutes ont suffi pour qu’un jeune homme surgisse de nulle part pour sommer la dame de déplacer sa voiture sous peine de voir ses pneus dégonflés. Cet homme n’est personne d’autre que Kh. Touré. Et face au silence de Mme Seck, le sieur Touré met en exécution ses menaces. La dame dénonce l’acte de Touré. Ce qui va sonner comme une provocation. Kh. Touré riposte par des coups de poing sur le visage de la dame. Elle n’a dû son salut qu’à l’intervention de passants qui l’ont tiré des griefs de son bourreau. Blessée, Mme Seck est conduite au Centre de santé Mame Abdou Aziz Dabakh pour des soins intensifs. Etle médecin lui délivre un certificat médical d’incapacité temporaire de travail de 15 jours. Munie du document, Kh. Nd. Seck se rend alors à la police des Parcelles Assainies pour porter plainte contre son bourreau. Ce dernier a reconnu les faits qui lui sont reprochés devantles enquêteurs avant de présenter ses excuses. L’aveu étant la reine des preuves, Kh. Touré est placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour coups et blessures volontaires et destruction de biens appartenant à autrui.
Mahawa Sémou Diouf, président de la Cour de justice de l’Uemoa
L’ancien doyen des juges d’instruction est promu à la tête de l’institution judiciaire de l’Uemoa. Le magistrat sénégalais Mahawa Sémou Diouf a été installé hier à Ouagadougou à la présidence de la Cour de Justice de l’UEMOA, au cours d’une audience solennelle. Selon un communiqué reçu à «L’As », les membres de la Cour désignent en leur sein, pour trois ans, le Président de la Cour et ils se répartissent entre eux les fonctions de juges, de premier avocat général et d'avocats généraux. Le nouveau président de la Cour de justice de l’Uemoa est de la promotion 1985 de l'École nationale d'administration et de la Magistrature de Dakar où il sort major de la Section magistrature. Ancien Doyen des Juges d’instruction du Tribunal régional hors classe de Dakar de 2008 à 2015, il a occupé, entre autres, les fonctions de président du Tribunal départemental hors classe de Dakar, de Conseiller juridique du président de la République du Sénégal. C’est en 2016 qu’il est nommé juge au titre de la République du Sénégal, à la Cour de justice de l’UEMOA, pour un mandat de 6 ans.
Le collectif «Sunuy milyaar du Rees» reprend la lutte
Après une courte pause, le combat reprend pour l’application des recommandations de la Cour des comptes sur la gestion du fonds de riposte contre la covid19. Le coordonnateur national du Forum civil, Birahime Seck, continue d’exiger l'ouverture de toutes les informations judiciaires demandées par la Cour des comptes. Le collectif d’organisations de la société civile « Sunuy milyaar duRees » reprend également la lutte. Depuis la rencontre du collectif avec le Premier ministre qui avait pourtant pris des engagements, rien n’a bougé. D’ailleurs, Moundiaye Cissé et cie compagnie tiennent un point de presse aujourd’hui pour bousculer encore le chef de l’Etat et son Premier ministre Amadou Ba.
Zahra I. Thiam prête pour l’Expo Doha 2023
La Directrice générale de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex) est à Doha dans le cadre de la préparation de la participation du Sénégal à l'Exposition horticole. A cet effet, Zahra Iyane Thiam Diop a signé un contrat de participation du Sénégal avec le commissaire général de Expo Doha 2023 pour le Qatar, Bader Aldafa, en présence de Mouhamed Habibou Diallo, ambassadeur du Sénégal au Qatar et du Dr Macoumba Diouf, Directeur de l'horticulture. En marge de la visite, la délégation sénégalaise a également rencontré le Vice-président de la Chambre de Commerce de Qatar, Mouhamed Bin Ahmed Bin Twar Alkuwari et le top board de Hassad food. Pour rappel, l'exposition horticole internationale se tiendra à Doha du 2 octobre 2023 au 28 mars 2024.
De nouveaux bacheliers demandent leur orientation
De nouveaux bacheliers du département de Koungheul (centre) ont réclamé jeudi leur orientation dans les universités publiques sénégalaises. «Nous réclamons notre orientation dans les universités publiques comme tous nos autres camarades étudiants. Depuis la session de juillet du baccalauréat, nous attendons notre orientation pour continuer nos études universitaires, mais toujours pas de réaction », a déploré le porte-parole de ces étudiants, Cheikh Oumar Ba, selon l’Aps. Ces bacheliers dont le nombre s’élève à plus de 200 ont fait face à la presse ce jeudi, pour alerter et lancer un appel au secours aux autorités, face à leur situation qu’ils jugent grave. «Nous sommes fatigués. Notre avenir est menacé », s’est désolé Cheikh Oumar Ba, relevant que les plus chanceux d’entre eux ont été orientés au mois de novembre dernier, alors qu’ils restent eux « déçus et inquiets ».
Agetip à l’université de Ziguinchor
Ce n’est pas par hasard que l’université Assane Seck de Ziguinchor sollicite encore les services de l'Agetip. En effet, le directeur général de l’Agetip, El hadji Malick Gaye, a procédé hier à la signature d’une convention de maîtrise d’ouvrage déléguée pour la réalisation de plusieurs équipements administratifs et pédagogiques avec le Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Mamadou Badji. La séance de signature a eu lieu dans le bureau du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé. En fait, l’université Assane Seck de Ziguinchor a jugé nécessaire de faire appel à l’Agetip, suite à une première convention de partenariat qui avait entièrement donné satisfaction aux autorités académiques de Ziguinchor. D’ailleurs, le ministre de l’Enseignement Supérieur a visité récemment les infrastructures, lors de sa dernière tournée à l’université Assane Seck. Pr Moussa Baldé a félicité le directeur général de l’Agetip pour la qualité du travail déjà accompli et promet d’élargir la collaboration dans d’autres secteurs.
Le ministre Issakha Diop dans les eaux glauques
Le ministre chargé de la Prévention et de la Gestion des Inondations, Issakha Diop, n’a pas attendu l’hivernage pour combattre les inondations dans la banlieue . Hier, il était en visite sur le terrain et en a profité pour presser les entreprises chargées de réaliser des ouvrages de lutte contre les inondations dans le département de Keur Massar. D’après nos confrère de l’Apr, il leur a demandé d’accélérer le rythme pour arriver à terminer les travaux avant le prochain hivernage. ‘’Nous avons constaté un d’état d’avancement très satisfaisant. Nous avons trouvé que les projets sont très bien tenus et nous avons aux entreprises qu’elles accélèrent le travail et terminer les travaux avant le prochain hivernage’’ a-t-il notamment indiqué. M. Diop s’était déplacé dans cette partie de la banlieue de Dakar pour voir le niveau d’exécution des projets de l’Etat en matière de lutte contre les inondations pour identifier les contraintes et anticiper sur d'éventuels problèmes pouvant survenir pendant l'hivernage.‘’Nous avons dit aux chargés de ces projets que ces ouvrages sont une préoccupation de l’Etat pour accélèrent et terminer les travaux avant le prochain hivernage’’, a déclaré le ministre.‘’Aujourd’hui, nous avons vu une nette amélioration dans le département de Keur Massar qui était très touché par les inondations ces dernières années. Nous allons très bientôt dépasser ces problèmes'', a-t-il ajouté, assurant que ‘’tous les ouvrages seront bien sécurisés’’.
Le corps sans vie de l’Imam Tall retrouvé
Porté disparu depuis 3 jours, le corps sans vie de l’Imam Cheikh Tidiane Tall a été retrouvé hier, dans un bassin à la zone de captage à Grand-Yoff. Selon des sources sécuritaires et des témoins, le corps était dans un canal. Selon des informations reçues de sources sécuritaires par Dakaractu, des traces de blessures n’ont pas été retrouvées sur le corps de l’imam qui était en état de décomposition avancée. Informés, sa famille, ses amis et les fidèles de la mosquée ont envahi les lieux. Pour l'heure, l'on ignore les circonstances de son décès. La dépouille est déposée à la morgue. Une enquête est ouverte par la police.
Zaki Sow arrêté pour escroquerie de 5 milliards à Abdoulaye Sylla
Zakiloulahi Sow a passé la journée à la cave du tribunal de Dakar où il a par la suite fait face au juge du Tribunal de Grande Instance Hors classe avant de bénéficier d’un retour de parquet au commissariat central. Malgré ses tentatives pour échapper à la justice après son forfait pourtant sur 5 milliards de francs CFA contre Abdoulaye Sylla, Sowa été cueilli par les limiers. D’après Seneweb, devrait encore répondre aux enquêteurs avant de refaire face au juge d’instruction avec deux seules options : payer ou être envoyé en détention à Rebeuss.
UGB: La CELS suspend la grève
La coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl) a suspendu hier son mot d’ordre de grève. Certains points de sa plateforme revendicative ont été pris compte notamment par le Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires et sociales (Crous), Dr Bamba Ka. Les étudiants réclament une mise à niveau des infrastructures pédagogiques et sociales avant l’orientation des nouveaux bacheliers. C’est l’un des points qu’ils dénoncent vigoureusement en plus du problème des restaurants. Des solutions ont été trouvées par le Directeur du CROUS qui a tenu une importante réunion avec les représentants des pensionnaires de Sanar. D’ailleurs, les étudiants ont informé leurs camarades des avancées sur certains points de leurs revendications relatives au volet social. Pour ce qui est de l’hébergement et de la restauration, des solutions palliatives ont été proposées. La révélation a été faite par le président de séance Amadou Ndiaye. « L’autorité s’est engagée ouvertement à diligenter ces deux points dans les brefs délais », a indiqué M. Ndiaye. Un chapiteau sera installé pour augmenter la capacité d’accueil du restaurant n°2, le temps de mettre en place le troisième restaurant dontla pose de la première pierre est prévue incessamment. S’agissant de l’hébergement, les travaux du village O seront repris et achevés pour accueillir la nouvelle promotion. Ces mesures ont été magnifiées par la CESL qui prévoit des mesures pour accompagner les amicales des ressortissants ainsi que la commission sociale, en cherchant des logements aux alentours de l’université.
LE SOMMET DE DAKAR SUR LE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES ET D'AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les quotidiens de ce vendredi font le point du Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, les précisions de Macky Sall sur le Train express régional (TER) et le renvoi du procès opposant le ministre Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko
Dakar, 3 fev (APS) - Le Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, les précisions de Macky Sall sur le Train express régional (TER) et le renvoi au 16 février du procès opposant le ministre Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor et leader de PASTEF sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’APS.
‘’Réalisation d’infrastructures de classe mondiale en Afrique, le continent veut maintenir la cadence’’, affiche Le Soleil.
Selon la publication, le chef de l’Etat, Macky Sall, lançant les travaux du deuxième Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, a fait ‘’un diagnostic d’un continent déficitaire en infrastructures avant de préconiser la poursuite des efforts dans la réalisation de routes, d’infrastructures aériennes et terrestres’’.
Le journal indique que ‘’le déficit infrastructurel coûte 2% de croissance au continent Africain’’. Le Soleil se fait écho des propos du chefs de l'Etat, qui affirme que ‘’le continent est en chantier, malgré les défis’’.
‘’Financement des infrastructures : Le plaidoyer de Macky Sall’’, titre Enquête.
Le journal mentionne qu’en marge des travaux de la première journée de cette rencontre, ‘’le président Macky Sall a dénoncé l’insuffisance de l’investissement mais assure les conditions de financement des pays africains’’.
En matière de financement des Infrastructures, ‘’Macky liste des goulots d’étranglement’’, selon L'AS.
Le chef de l’Etat a informé que ‘’parmi les goulots qui étranglent le développement des infrastructures en Afrique, il y a qu’elles sont mal financées en terme de taux d’intérêt et de délais de remboursement’’.
Des journaux ont mis l’accent sur la réaction du président Macky Sall à la polémique sur la supposée appartenance du Train express régional (TER) à la France, après la publication d’un article du Figaro.
‘’Polémique sur les infrastructures : les vérités de Macky à ses pourfendeurs’’, titre L’Obs.
Selon la publication, ‘’très en verve, le président Macky Sall a tenu à répondre hier aux détracteurs du régime. Il a craché ses vérités à ceux qui soutiennent que le Train express régional appartient à la France’’.
‘’Du haut de la tribune du deuxième Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, le président Sall souligne que ces genres de polémiques relèvent d’une autoflagellation permanentes sans lendemain et qui freine le développement de l’Afrique’’.
Selon Le Quotidien, ‘’Macky fait TER la polémique’’, déplorant ‘’un débat de bas-étage’’. ‘’Le TER est une propriété exclusive du Sénégal’’, assure le chef de l’Etat'', repris par le journal.
‘’Polémique sur le TER : Macky dit stop’’, affiche à la Une Bës Bi le journal, soulignant que le chef de l’Etat qui n’avait jusque-là pas pris la parole l’a fait hier en marge du Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique ‘’avec un brin de désolation’’.
‘’Je vois une polémique surprenante. Un projet entièrement financé par l’Etat du Sénégal, en pleine propriété et qui a recruté une compagnie rompue à la tâche pour conduire dans la sécurité maximale des passagers’’, a déclaré Macky Sall dont les propos ont été rapportés par le journal.
WalfQuotidien aborde le procès opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye renvoyé au 16 février. Le leader de Pastef accusé de ‘’diffamation'' par le ministre du Tourisme ne s'est pas présenté au tribunal, hier, ce qui fait dire à Walf que ‘’Sonko drible son monde’’.
Et pour le journal, ‘’ça se corse pour le patriote en chef’’. ‘’En plus des délits de diffamation et injures publiques, on y a greffé le délit de faux et usage de faux. C’est son conseiller Me Ciré Clédor Ly qui en a fait l’annonce’’, précise Walf.
Selon Le Tribunal, ‘’le délit de faux risque d’être fatal à Sonko’’. ‘’Le leader de PASTEF qui a brillé par son absence au procès qui l’oppose au ministre Mame Mbaye Niang, pour n’avoir reçu de convocation selon ses avocats, encourt l’invalidation pour 2024 si jamais, il est condamné pour délit de faux et usage de faux contenu dans la citation directe’’, écrit le journal.
MOTSEPE ENCENSE L’ALGERIE ET SE PRONONCE SUR LA CAN 2025
A l’approche de la finale du CHAN 2022 qui opposera samedi l’Algérie à domicile face au Sénégal, c’est déjà l’heure du bilan pour le pays-hôte.
A l’approche de la finale du CHAN 2022 qui opposera samedi l’Algérie à domicile face au Sénégal, c’est déjà l’heure du bilan pour le pays-hôte.
Alors que les Fennecs sont candidats à l’accueil de la CAN 2025, qui doit être attribuée le 10 février, l’aspect organisationnel du CHAN a évidemment été au centre de tous les regards. Et pour le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, c’est un grand succès pour l’Algérie «Je dis avec assurance que le CHAN en Algérie est le meilleur de tous les temps. Dans l'histoire du CHAN en Afrique, c'est vraiment la meilleure édition. La qualité du football, des installations, des stades, des terrains, des arbitres, la VAR, les hôtels, le transports. La meilleure», a énuméré le Sud Africain devant les médias.
«Au nom des 54 nations africaines, je remercie les autorités algériennes et je remercie surtout le peuple algérien. Pour son hospitalité et son accueil chaleureux. Nous savons tous que l'Algérie a une fière histoire de football.» « De toute l'histoire du CHAN, je dis en toute confiance que cette édition en Algérie est la meilleure de tout les temps. Je tiens à remercier le peuple algérien pour leur hospitalité, leur accueil chaleureux .L'Algérie a une fière histoire de football.»
UN DUEL AVEC LE MAROC POUR LA CAN 2025
En revanche, le dirigeant se garde bien évidemment de se mouiller concernant la CAN 2025, conservant la neutralité qui incombe à sa fonction. «Bien sûr, l'Algérie est candidate à l'organisation de la CAN 2025 avec quelques autres nations. Nous allons désigner le pays hôte par un processus éthique, avec une totale indépendance et crédibilité. Mais, je vous garantis que ce processus sera concluant», a assuré Motsepe.
Pour rappel, l’Algérie aura pour concurrents l’Afrique du Sud, la Zambie, la candidature commune Bénin-Nigeria et surtout son frère ennemi du Maroc. Alors que la rivalité entre les deux pays se trouve à son comble, le Royaume chérifien accueille depuis mercredi le Mondial des clubs de la FIFA, avec l’ambition là aussi de faire forte impression…
MAME MOUSSA CISSE PUBLIE SON GROUPE DE PERFORMANCE
Après avoir survolé le tournoi UFOA, l’équipe nationale féminine du Sénégal s’est lancée vers les matchs contre le Chili et Haïti, comptant pour les barrages de la prochaine Coupe du monde féminine, prévue du 17 au 23 février, en Nouvelle-Zélande
Après avoir survolé le tournoi UFOA, l’équipe nationale féminine du Sénégal s’est lancée vers les matchs contre le Chili et Haïti, comptant pour les barrages de la prochaine Coupe du monde féminine, prévue du 17 au 23 février, en Nouvelle-Zélande. Avant de rallier, ce vendredi 3 février, leur site de compétition, Mame Moussa Cissé a rendu public, hier jeudi, la liste des 23 joueuses. Un groupe qui, selon le sélectionneur des «Lionnes», est un mix de jeunes et de joueuses expérimentées, afin de sortir une équipe plus compétitive.
Au sortir du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines chez les Dames (UFOA-A), remporté, dimanche dernier, contre le Cap-Vert, pays hôte (1-0), l’équipe nationale féminine du Sénégal va prendre, ce vendredi, la direction de la Nouvelle-Zélande, pour les deux matchs de barrages de la Coupe du monde féminine, prévus du 17 au 23 février 2023. A la veille de ce départ, Mame Moussa Cissé a dégagé la liste de 23 joueuses pour cette campagne. Un groupe qui est, selon le sélectionneur des «Lionnes» est un mix de jeunes et de joueuses expérimentées capables d’aller chercher la qualification en Nouvelle Zélande.
«Le Sénégal a décidé de partir quinze jours avant, pour se préparer davantage. Il reste les expatriés qui ont des matchs importants. La date FIFA commence le 13. Elles vont venir à partir de cette date. Marème Babou, qui a été la capitaine de U-20, Adji Ndiaye, que l’on a fait jouer contre la Sierra-Leone, n’a que 16 ans, est encore la gardienne des U17. Coumba Sylla Mbodji, Oulimata Ndiaye sont encore dans l’équipe des U-20. On a de la jeunesse à côté des joueuses expérimentées. On va faire le mix pour donner la meilleure image possible, la meilleure équipe du Sénégal possible, la plus compétitive, qu’elle vienne de la France ou du Sénégal, qu’elle soit jeune ou pas», a-t-il souligné.
Avant de rappeler le travail technico tactique qui est fait avec ses protégées, en direction de la compétition. «Il y a un an, j’avais peur de travailler avec les joueuses sur certains aspects. Tactiquement, c’était un peu difficile. Aujourd’hui, les filles ont commencé à travailler sur ce que l’on appelle une intensité des récupérations. C’est-à-dire que l’on ne permet pas à un adversaire, dès que nous perdons le ballon, de perdre nos passes. Aujourd’hui, nous avons travaillé sur cela. La plupart des buts que nous avons marqués, nous avons récupéré un deuxième ballon et nous avons fait un but», a-t-il noté.
A propos de ses futurs adversaires, le technicien sénégalais a aussi précisé : «Après le tirage au sort, on a vu dix matchs du Chili et Haïti. Nous avons beaucoup travaillé sur les vidéos de ces équipes-là et nous les connaissons. Beaucoup de leurs joueuses jouent dans le championnat de France. C’est vrai que l’équipe d’Haïti n’a pas participé à la dernière Coupe du monde, mais, en U-20, elle est compétitive. Donc, c’est une équipe qui a l’expérience du haut niveau. Maintenant, c’est à nous de miser sur nos forces. A chaque fois qu’on a mis de l’impact physique, à chaque fois qu’on a travaillé sur les principes que nous maîtrisons, nous avons fait la différence».
Les «Lionnes» quittent Dakar ce vendredi pour la Nouvelle -Zélande. Le Sénégal aura comme adversaire le Chili et Haïti. Dix équipes vont se disputer les troisièmes dernières places de la compétition. Les «Lionnes» vont d'abord rencontrer Haïti, le 18 février prochain. En cas de victoire, elles retrouveront le Chili, le 22 février.
Délit d'offense au chef de l’état, loi sur la diffamation, loi sur le viol, ils sont nombreux les Sénégalais à être traduits devant les tribunaux pour des infractions relatives entre autres à ces dispositions juridiques
Ces dernières années, ils sont nombreux les Sénégalais à être traduits devant les tribunaux pour des infractions relatives entre autres à des dispositions juridiques qui menacent au quotidien les citoyens et/ou qui restreignent leur espace vital : Loi sur la diffamation, délit d’offense au chef de l’Etat, loi sur le viol. Votées par le législateur dans le but de maintenir le bon fonctionnement de l’Etat de droit, ces dispositions de la loi semblent aujourd’hui utilisées plus comme des moyens pour confiner le citoyen Sénégalais.
LOI SUR LA DIFFAMATION
Le procès pour diffamation opposant le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang devant le tribunal correctionnel de Dakar remet au goût du jour le débat sur certaines lois fourre-tout qui isolent le citoyen Sénégalais du débat concernant certaines questions qui touchent à la gestion des affaires publiques. Prévu par l’article 258 du Code Pénal qui dispose : « Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation », ce délit de diffamation est à l’origine de la condamnation de beaucoup de Sénégalais ces dernières années dont notamment des journalistes. Ces derniers, pour avoir exploité certaines informations, souvent obtenues par des carneaux non officiels mais dont la crédibilité est incontestable, incriminant certaines personnalités, sont souvent trainés devant les tribunaux. Cette démarche, dans la plupart des cas vise à les faire taire.
L’ARTICLE 80 DU CODE PÉNAL
Toujours dans ce registre des dispositions de la Loi fourre-tout qui restreignent la liberté du citoyen Sénégalais, nous pouvons également citer le délit de l’offense au chef de l’Etat président de la République. Prévu à l’article 254 de Loi n° 77-87 du 10 août 1977 portant Code pénal Sénégalais, ce délit est à l’origine des déboires judiciaires de plusieurs opposants sous le régime en place. Plusieurs responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) ont fait les frais de ce délit entre 2012 et 2017. Autres que des responsables politiques, ce délit est souvent opposé à des activistes très critiques à l’égard du régime en place.
Cette situation a d’ailleurs poussé des responsables d’organisations de défense des droits à l’image de Seydi Gassama, directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international à monter au créneau pour demander l’abrogation de ce délit dans le Code pénal. « Le délit d’offense au Chef de l’État (article 254 du code pénal) doit être abrogé. Le chef de l’Etat doit porter plainte s’il se sent diffamé ou injurié et les peines privatives de liberté pour ces 2 délits (diffamation et injures) doivent être supprimées ».
PourCjustifier sa position, le défenseur des droits de l’homme évoque la casquette de chef de parti du président de la République du Sénégal qui fait que selon lui, « il ne peut pas être à l’abri de propos irrévérencieux de la part de ses opposants ou des citoyens dans le cadre du débat public ».
Pour rappel, l’article 254 du code pénal dispose que « l’offense au président de la République commis par l’un des moyens de diffusion publique (la radiodiffusion, la télévision, le cinéma, la presse, l’affichage, l’exposition, la distribution d’écrits ou d’images de toutes natures, les discours, chants, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics, et généralement tout procédé technique destiné à atteindre le public) est punie d’un emprisonnement de 6 mois à 2 ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000francs ou de l’une de ces deux peines seulement ».
LOI SUR LE VIOL
Autre loi qui apparait comme une arme de destruction massive à la portée de tout citoyen qui voudrait anéantir son vis-àvis, la loi sur le viol. Défini par l’article 320 de la loi n° 99-05 du 29 janvier 1999 comme « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Le viol sera puni d’un emprisonnement de cinq a dix ans. S’il a entrainé une mutilation, une infirmité permanente ou si l’infraction a ete commise par séquestration ou par plusieurs personnes, la peine ci-dessus sera doublée ». Avec la loi n°2020-05 du 10 janvier 2020 modifiant la Loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal, le viol est passé de délit à crime. Aujourd’hui, à côté des véritables coupables de viol, d’autres citoyens font souvent objet de poursuites dans le cadre de cette loi sur simple accusation d’une femme quelconque.