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20 juin 2025
DES CRAINTES ET INCERTITUDES A LA BICIS
Le rachat de la Bicis par le groupe Sunu ne laisse pas indifférent le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif). Famara Ibrahima Cissé qui a toujours dénoncé les abus des banques vis-à-vis de leurs clients
Le rachat de la Bicis par le groupe Sunu ne laisse pas indifférent le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif). Famara Ibrahima Cissé qui a toujours dénoncé les « abus » des banques vis-à-vis de leurs clients, a indiqué sa position sur cette affaire, qui, selon lui, n’est pas sans conséquence sur les usagers. « On a une position par rapport au rachat d’institution bancaire surtout par d’autres pourvoyeurs de fonds internationaux, parce que ce ne sont pas des Sénégalais qui ont acheté la boite.
Ç’aurait été des Sénégalais, ça aurait pu être avantageux pour les usagers de banque ». Mais, regrette-t-il, « dès lors que c’est une autre entreprise qui vient racheter pour redresser, cela risque de coûter un peu cher aux usagers, parce que le redressement se fera sur le dos des usagers ». Il ajoute : « Sans nul doute, les taxes vont augmenter. C’est un redressement qui va impacter les finances des usagers. C’est vrai qu’il y aura une nouvelle injonction de fonds, mais aussi les services risquent de connaître des hausses au détriment des usagers ».
Famara Cissé qui n’a pas manqué de rappeler le but de leur combat, a ainsi indiqué : « Ce que nous dénonçons, c’est le coût des services, autrement dit, le coût de l’argent, de la location de l’argent, les pénalités, etc. Donc, si une entreprise étrangère ou une personne morale étrangère vient racheter la banque, elle va, dans le cadre du redressement, augmenter ses services ».
L’ARTISTE META DIA, DISQUE D’OR
La belle voix du reggae sénégalais vient consacrer son disque d’or. C’est garce à sa participation dans l’album reggae à succès, intitulé « Paradise », qui lui vaut cette distinction.
La belle voix du reggae sénégalais vient consacrer son disque d’or. C’est garce à sa participation dans l’album reggae à succès, intitulé « Paradise », qui lui vaut cette distinction. Elle été décerné par l’Union des producteurs phonographiques français indépendants (Upfi), le site spécialisé, Music in Africa.
Le Sénégal est encore à l’honneur garce à la musique. Meta Dia brandissant un disque d’or, c’est l’image qui est à la une sur les médias sociaux depuis plus de 24 heures, selon musicinafrica. Après la consécration en France, du disque « Paradise » (2013) du groupe stéphanois Dub Inc’, sur lequel le reggaeman sénégalais a participé. Album reggae à succès, « Paradise » a été certifié disque d’or par l’Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants (Upfi), pour avoir franchi le cap très honorable des 50 000 ventes cumulées.
Un important succès d’après la source auquel a participé un certain Meta Dia, le phénoménal reggaeman sénégalais qui a posé sa voix sur le titre « Enfants des ghettos », avec son collègue burkinabé Alif Naaba. Dans le morceau, dont le clip totalise plus de 7 millions de vues sur YouTube, Meta Dia et le Dub Inc’ saluent la bravoure de tous ceux qui, à travers le monde, sont oubliés des systèmes politiques et ne comptent que sur eux-mêmes pour réussir. Leur message, chargé de positivité et d’espoir, a atteint et impacté plusieurs milliers d’auditeurs autour du globe et surtout dans l’Hexagone, où « Paradise » a connu un accueil favorable du grand public.
Natif de Dakar au Sénégal, Meta Dia a baigné dans la musique pendant sa tendre enfance. C’est par le rap qu’il s’introduit sur la scène musicale de son pays, avant de rejoindre New York, aux États-Unis. Dans son pays d’accueil, il est épris d’une forte passion pour le roots rock reggae en côtoyant la communauté Jamaicaine, et bien vite, il y perçoit le style le plus adapté à son projet artistique.
Il se lance dans le reggae et forme l’orchestre The Cornerstones, avec lequel il enregistre l’album Forward Music en 2008. L’opus, salué par la critique, est suivi de Ancient Power, en 2013. En 2017, Meta Dia signe un nouvel album, Hira, le troisième de sa carrière, qui est enregistré, mixé et masterisé entre l’Angleterre, les Pays-Bas, la Jamaïque, la France et les États-Unis. Avec sa nouvelle distinction, l’artiste sénégalais prouve aux plus sceptiques, qu’il peut être compté parmi les meilleurs reggaemen au monde.
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
C’EST QUOI VOTER UTILE CE DIMANCHE ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Si nouvelle Assemblée il y a, avec des députés du peuple, il faudra comme première mesure, sortir des tiroirs présidentiels, les conclusions des commissions de la réforme foncière du Professeur Dièye, et celles des Assises
Ce dimanche 31 juillet 2022, les quelques six millions de citoyens inscrits sur les listes électorales ont rendez-vous avec l’histoire: débuter la mise à mort d’un régime qui en douze ans, a presque fini de faire de notre pays un gigantesque bordel, où les hommes et les femmes de joie (au pouvoir) « commercent » sans carnet de santé. Un pays transformé en un énorme lupanar où les seules règles sont celles de la jouissance sans entraves ni limites ; une société où les règles éthiques et morales semblent être transformées en de vulgaires marchandises commercialisables ; où la République a vu ses atours fondamentaux être pervertis en en faisant une vulgaire « bananière » ; où les législateurs (députés) se sont transformés en bourreaux du peuple. Et prédateurs sans foi...
Oui, c’est quoi même voter utile ce dimanche 31 juillet ? C’est d’abord, dire aux affidés du roi lion dormeur en son palais, vous ne vous seriez pas trompés d’élections ? On couronne un roi ou on élit nos représentants à l’Assemblée ? S’agit-il de faire le bilan des dix ans de règne de votre souverain ou du travail de « ses » députés ? Et s’il s’agissait plus simplement de remettre la République sur ses pieds et rendre au parlement sa fonction première, primaire, fondamentale : être au service du peuple en proposant et en votant des lois qui améliore sa vie et non la rendre plus pénible ; des lois qui protègent nos ressources et non qui les bradent aux intérêts étrangers. Bref, servir le peuple et non se servir sur son dos !
Ce dont il est question ce dimanche 31 juillet, c’est le choix d’une Assemblée avec des députés qui ne se livrent pas au trafic de faux passeports diplomatiques ; qui ne se transforment en de vulgaires laveurs de faux billets, des députés qui soient moins affairistes et plus représentants et défenseurs du peuple ; Ce dont il est question ce dimanche, c’est de voter des lois qui rendent effective la séparation des pouvoirs, qui empêchent un chef suprême d’être le suprême vendangeur de sa parole ; la parole donnée. Qui doit être sacrée et exemplaire pour constituer le socle de granit de notre éthique sociétale.
Ce dont il est question ce dimanche 31 juillet, c’est que les députés du peuples votent des lois pour le peuple. Comme par exemple, des lois qui suppriment désormais le fait princier de nommer les membres du Conseil constitutionnel ; qu’il préside le Conseil supérieur de la magistrature, ligotant ainsi les membres de cette institution qui dépendent du bon vouloir du prince pour leur carrière.
On attend de l’Assemblée et donc des députés, qu’ils fassent appliquer les lois (si elles existent) qui interdisent la torture dans nos commissariats et dans nos postes de gendarmerie. Qu’ils fassent en sortent que ces corps, la police notamment, reviennent à leur fonction première : protéger et servir. Et non torturer et tuer. Qu’ils (les députés) suppriment le « permis de tuer » impunément , implicite dont les forces de l’ordre se croient investis. Tenez, ils peuvent même aller encore plus loin en votant une loi qui autorise les policiers à s’organiser, à se syndiquer, pour défendre leurs intérêts matériels (et cesser d’arnaquer les citoyens) et moraux. Parce que tout compte fait, les policiers sous l’uniforme sont et restent des travailleurs. Être un corps habillé ne veut pas dire dépouillé (déshabillé) de ses droits de travail. Nous qui aimons bien la France et singeons ses us et coutumes, celle ci autorise et reconnaît les syndicats de police et même des commissaires. Et il y en a de tout le kaléidoscope politique français : de l’extrême droite à...la gauche, étant de bien entendu la minorité de flics d’extrême gauche milite dans les syndicats de gauche. Chez nous, la phobie des coups d’État, la politique de répression des premiers régimes africains, ont quasi militarisé tous les corps en les habillant. Même les douaniers et les eaux et forêts sont habillés et donc interdits de se syndiquer. C’est ça la militarisation des institutions...
Ce dimanche 31 juillet, ce dont il est question, c’est de voter pour une Assemblée qui met hors d’état de nuire les mafias du foncier qui dépossèdent au vu, au su, et avec bien souvent l’onction de l’Exécutif, les terres, champs et terrains de citoyens, s’accaparent de nos cotes, les défigurent, s’accagent notre littoral par des constructions qui accélèrent le saccage de notre environnement (1).
Une Assemblée avec des députés qui mettent fin ou tout au moins, réduisent la boulimie de privatisations de nos systèmes de santé et d’éducation. Mettre fin aux pratiques d’une Assemblée qui ne crée des commissions parlementaires que pour enterrer profond leur objectif. Que ces députés veillent à ce que l’Exécutif respecte les textes des institutions communautaires qu’il a librement acceptés, signés. Et cela ne signifie pas, loin de là, le renoncement à à la souveraineté. Au contraire, le respect de sa signature comme de sa parole donnée, fortifient la place de son pays dans le concert des nations. ..
Pour continuer leur enfumage, ils se sont transformés en VRP du bilan d’un président en fin de mandat (et de règne) ; qui le propose comme les thèmes de campagne d’une élection (législative) pour laquelle il n’est ni candidat ni concerné, et veut pourtant en faire une rampe de lancement d’une future présidentielle d’où il est définitivement exclu.
Fin de règne ? Absolument. Quand pour mener sa campagne on fait appel à des ex, c’est reconnaitre qu’on s’est lourdement trompé dans le management de ses hommes. Directrice de campagne ? Une ex-ministre (de la Justice et de reddition des comptes sélectionnés), ex-Premier mministre rétrogradée pour avoir été défaite dans sa petite localité. Humiliée. Vouée à l’errance sans destination (envoyée spéciale mon œil) ; puis rappelée pour présider la plus inutile et budgétivore des institutions : le Conseil économique social et environnemental (CESE). À nouveau défenestrée, chassée, jetée comme une serpillère usée pour nous avait-on dit (et vendu), sucrer un pain au lait qui allait faire de la forteresse monarchique la plus imprenable, impénétrable. Patatras aux locales : le sucre était du sel pimenté, la forteresse une bâtisse d’argile que des architectes faussaires avaient vendu comme plus solide que les pyramides des pharaons.
Avec l’écroulement (comme les immeubles de la Médina) de cette coalition, s’envolent aussi des rêves, ceux supposés être des « forces spéciales » (c’est d’actualité) pour reconquérir Dakar, avant de mener l’assaut pour la troisième mi-temps inconnue dans les règles du (des) sport. Mais voilà, le promu aux destinées de la capitale est « ramassé » par un ouragan nommé YAW (Niaw!), catapulté par un missile nommé Barth. Le ministre promu au destin présidentiel, qui a (pourtant) survécu au Covid, est emporté par les vagues annonciatrices d’un nouveau monde. Avec de nouveaux rêves portés par de nouveaux acteurs...
Face au désastre des locales qui annoncent une catastrophe aux législatives, on ramène et remet en selle celle qui semble inoxydable, malgré les coups de Jarnac qu’elle subit de la part d’un prince qui n’aime tant qu’immoler ses alliés et ses frères. Surtout sa sœur.
Pour la énième fois, on rappelle sous l’uniforme le soldat de fortune, presque mercenaire pour des causes perdues. Qu’elle réussisse à limiter ce dimanche les dégâts, voire (par miracle) à éviter à son commanditaire une bérézina définitive, peut être que cette Sysiphe féminine regagnera la confiance et le coeur du volage époux. Et alors la Primature (qu’elle connaît bien) ou le perchoir d’une Assemblée ravalée, lui seront peut être (à coup sûr ?) attribuées. Et qui sait, comme tous les mâles prétendants (et un brin prétentieux) à la succession du prince sont hors jeu, la dame à la cadence...saccadée, peut bien rêver d’être la candidate par défaut à la présidentielle de 2024. Si et seulement si après ce dimanche 31 juillet, les nouveaux espoirs d’une autre Assemblée deviennent réalité. Et que ce soit le début de la fin du malentendu de 2012, avec son régime de reniements.
C’est de cela qu’il s’agit ce dimanche 31 juillet. Rien d’autre.
Si nouvelle Assemblée il y a, avec des députés du peuple, il faudra, comme première mesure, sortir des tiroirs présidentiels, les conclusions des commissions de la réforme foncière du Professeur Dièye, et celles des institutions (Assises) d’Amadou Moctar Mbow. Ce serait le signal qu’une nouvelle Assemblée a vu le jour avec de nouveaux députés.
EXODE ASIATIQUE, NDONGO NDIAYE ET SOULEYMANE WONE, LES PREMIERS «JAPONAIS»
En effet, pour la petite histoire, il faut retenir que les anciens internationaux Ndongo Ndiaye et Souleymane Wone ont été les premiers Sénégalais, et même Africains, à découvrir le basket japonais
Ce n’est pas une première de voir des basketteurs sénégalais migrer vers les pays asiatiques. En effet, pour la petite histoire, il faut retenir que les anciens internationaux Ndongo Ndiaye et Souleymane Wone ont été les premiers Sénégalais, et même Africains, à découvrir le basket japonais. D’ailleurs, les deux basketteurs défendaient les couleurs du même club de première division du championnat japonais, l’Osg Phoenix.
Accroché par nos confrères du quotidien national Le Soleil en mars 2003, Ndongo Ndiaye, en vacances au Sénégal, s’était exprimé sur sa première saison chez les Nippons.
«Individuellement, je suis satisfait de ma première saison au Japon. Car c’était un challenge pour nous de montrer aux Japonais que nous valons les Américains qui constituent la majorité des étrangers qui sont dans les clubs. Notre ambition, c’est de donner une bonne image du basket sénégalais et nous sommes en train de le réussir. Personnellement, c’est la première fois que j’ai l’occasion de jouer quarante minutes par match. Cela m’a permis de progresser. Notre équipe, qui participe à la Superligue qui rassemble les 8 meilleures des 20 équipes du championnat, a terminé 7ème. Néanmoins, elle a atteint son objectif qui était de rester en Superligue car nous avons de très jeunes joueurs.»
Le basket japonais cherche des joueurs de grande taille
Et l’ancien international par ailleurs conseilleur en sports à la présidence de la République, de faire la différence entre les deux baskets, américain et asiatique.
«Le basket japonais est très rapide et mise beaucoup sur les tirs à trois points. Mais il manque de joueurs de grande taille. Ils ont besoin de nous les grands.» Il est vrai qu’avec ses 2m15, Ndongo Ndiaye ne passe pas inaperçu.
D’ailleurs, ce dernier a aussi permis à de jeunes Sénégalais de découvrir le basket japonais. C’est le cas de Mamadou Dièye (20 ans, 2m10 à l’époque), qui faisait sports-études et qui a fait cette révélation au site senebasket.com, en 2007.
Les filles ne sont pas en reste. On peut citer Sokhna Fatou Sylla, qui joue au Japon dans l’équipe de Toyota Antelopes. D’ailleurs, l’intérieure et son équipe ont remporté en mars 2021, le championnat 2020-2021 de 1ère division du Japon (Women’s Japan Basket-ball League). Celle qui est diplômée de Hakuoh University venait juste de passer trois mois dans cette équipe.
L’internationale Sokhna Sylla a évolué au Saint-Louis basket club avant de rejoindre l’Université japonaise de Hakuoh.
SAISIE DE 19 BIJOUX EN IVOIRE, UN TRAFIQUANT ARRETE A SALY
Le trafic de faune sauvage perdure avec les délinquants qui ne sont pas à court d’imagination. Ce qui ne décourage point les acteurs qui luttent contre ce mal persistant.
Le trafic de faune sauvage perdure avec les délinquants qui ne sont pas à court d’imagination. Ce qui ne décourage point les acteurs qui luttent contre ce mal persistant. Ces derniers, appuyés par les Forces de défense et de sécurité, ont fait arrêter un trafiquant de nationalité malienne, qui tentait de vendre à Saly, 19 bijoux en ivoire d’éléphant.
Les acteurs de la lutte contre la criminalité faunique se sont encore illustrés dans la Petite-Côte. Il nous revient, en effet, à travers un communiqué rendu public par le projet Eagle-Sénégal, qu’avec son soutien, Les éléments de la Brigade de recherche du Commissariat urbain de Saly, venus en appui à la Direction des eaux et forêts, ont procédé à l’interpellation d’un présumé trafiquant de nationalité malienne, ce mercredi 27 juillet 2022. L’arrestation de ce délinquant supposé s’est déroulée «en plein cœur de la station balnéaire de Saly».
L’«opération de trafic de faune sauvage» a consisté pour le trafiquant présumé, à tenter «de vendre 19 bijoux en ivoire d’éléphant». Ce dernier, s’il est inculpé et placé sous mandat de dépôt, pourrait écoper lors de son procès, d’«une lourde peine d’emprisonnement», font savoir les membres du projet Eagle-Sénégal dans leur document. Ces derniers en sont vraiment convaincus au point qu’ils affirment que «le Code sénégalais de la chasse et de la faune punit de peines d’emprisonnement et d’amendes (A. L32), quiconque détient, circule ou commercialise des ivoires d’éléphant».
«La saisie de bijoux en ivoire sculpté révèle un réseau bien organisé de vente d’ivoire à Saly, aux touristes qui en font la demande. Les pièces d’ivoire sont tendres et fraîchement sculptées, ce qui démontre que des défenses d’ivoire d’éléphants sont encore régulièrement importées de la sous-région vers le Sénégal pour les besoins du trafic», renseigne le communiqué du projet Eagle-Sénégal. Qui fait constater, en outre, l’imagination débordante des trafiquants «pour tromper les agents des Eaux et forêts et les policiers, puisqu’ils maquillent l’ivoire à vendre».
Les membres du projet Eagle-Senegal soutiennent aussi, en guise de rappel, que «l’ivoire d’éléphant, intégralement protégé par la Convention de Washington (Cites) que le Sénégal a ratifiée, est classé au niveau «Zéro tolérance commerce» par les Nations unies».
Avec ce trafic, dénommé aussi «Blood Ivory» (l’ivoire du sang), «il existe des connexions dangereuses avec des groupes terroristes/rebelles très connus comme les Jenjaouids, la Lra, les Al Shabab (Al Qaïda), qui financent en partie leurs actions sanglantes grâce aux revenus générés par la vente illégale d’ivoire d’éléphant», font remarquer ces acteurs de la lutte contre la criminalité faunique. Qui informent encore que «sur le continent africain, un éléphant meurt toutes les 15 minutes pour son ivoire. Un désastre pour la sauvegarde de l’espèce en Afrique, ¬tandis que les éléphants asiatiques ont presque disparu pour les mêmes raisons».
BACHIR DIAGNE ANALYSE LES ECHECS DE L’ÉCOLE SENEGALAISE
Les classes pléthoriques, le mode de recrutement des enseignants constituent un facteur majeur de la baisse du niveau des élèves au Sénégal
Les classes pléthoriques, le mode de recrutement des enseignants constituent un facteur majeur de la baisse du niveau des élèves au Sénégal, selon Pr Souleymane Bachir Diagne qui animait hier une conférence sur «l’Humanisme de la traduction», organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts).
La baisse du niveau des élèves tient à la démographie, même si elle a des origines multiples. C’est le sentiment de Pr Souleymane Bachir Diagne, qui estime que c’est une contrainte majeure au système éducatif sénégalais. «Ça signifie que nous avons des classes pléthoriques. Nous n’avons pas forcément tous les maîtres qu’il faut, pas suffisamment d’enseignants. Du coup, on les recrute un peu n’importe comment. Ce qui fait que nous n’avons pas toujours les meilleurs enseignants possible à mettre devant nos élèves. La contrainte démographique est telle que, elle entraîne avec elle un certain nombre de facteurs qui sont des facteurs aggravants», explique le professeur de philosophie, qui a animé hier une conférence sur «l’Humanisme de la traduction», organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts).
Toutefois, l’universitaire reconnait que tout n’est pas sombre. Il se dit heureux de voir des filles qui réussissent aussi brillamment, surtout dans les sciences, avec un certain nombre de mentions Très bien.
Relativement aux langues locales, pour Pr Souleymane Diagne, il est absolument impératif que nos langues nationales deviennent ou plutôt redeviennent des langues de création et de science. Il pense que le développement est aussi à ce prix-là. «Parce qu’en définitive, dit-il, un développement ne sera effectif que s’il mobilise les ressources culturelles qui sont les nôtres, en premier chef les langues que nous parlons, que nous appelons nationales.»
Selon Pr Diagne, il faut voir «comment faire en sorte que nous ayons un système éducatif construit sur une bonne politique du pluralisme linguistique. C’est la bonne question à poser plutôt que de donner une alternative simpliste entre les langues que nous considérons comme étrangères et des langues qui seraient des langues nationales, seules à même de construire notre système éducatif».
De l’avis de Souleymane Bachir Diagne, «nous serons une seule et même humanité si nous parlons un même langage et nous parlerons un même langage si ce langage est celui de la traduction». Pour lui, la traduction, c’est un moyen de penser l’humanité comme une seule et même société humaine, évidemment tous les défis qui nous assaillent, qui ont nom pandémie, guerre, crise climatique, tous ces défis-là. Sur l’avenir du français, le professeur est convaincu que son destin se joue en Afrique. «Le centre de gravité démographique de la francophonie est en Afrique», donne-t-il comme argument.
WADE, LE GRAND ABSENT DE LA CAMPAGNE
Le leader charismatique du PDS était annoncé comme le Dernier Imam par ses partisans pour le meeting de clôture de la campagne de sa coalition. Mais au final, «Gorgui» n’a ni donné signe de vie ni envoyé de message
Le leader charismatique du Pds était annoncé comme le Dernier Imam par ses partisans pour le meeting de clôture de la campagne de sa coalition. Mais au final, «Gorgui» n’a ni donné signe de vie ni envoyé de message. Les leaders présents ont tenté vaille que vaille de combler le vide.
Les militants et sympathisants du Parti démocratique ¬sénégalais (Pds), avant-garde de la Coalition Wallu, s’étaient donné rendez-vous hier à la place publique de Guinaw-Rails Sud pour ce qui devait être un accueil triomphal du pape du Sopi, Me Abdoulaye Wade, annoncé par les leaders du parti pour la ¬clôture de la campagne.
Malheureusement, «Gorgui» (le Vieux) a fait faux bond aux militants. Certains responsables ont voulu relativiser en affirmant que même si le vieux leader n’était pas sur place, l’essentiel était qu’il était déjà à Dakar depuis 16h. D’autres par contre, ont reconnu avec le sourire que l’annonce était une stratégie pour mobiliser et voir si le parti est toujours vivant dans la banlieue.
A ce meeting de clôture de la campagne hier, on a noté la présence des responsables comme la députée Mame Diarra Fam, Woré Sarr, Mamadou Lamine Diallo, Bougane Guèye Dany, Moussa Fall, Cheikh Aliou Bèye, entre autres. Tous ont tenu des discours visant à convaincre les militants de faire un vote massif pour obtenir la majorité à l’Assemblée nationale. «Rien qu’avec la cherté de la vie aujourd’hui, les Sénégalais sont convaincus que Macky Sall a échoué sur toute la ligne. Le Sénégal est arrivé à un stade où personne ne veut plus vivre ici», a déclaré Mame Diarra Fam. Mamadou Lamine Diallo, du mouvement Tekki, a demandé la révision «des licences de pêche. Parce qu’il y a une mauvaise gestion des contrats, ce qui cause à beaucoup de personnes qui sont dans le secteur de la pêche, d’énormes difficultés».
Bougane Guèye Dany a donné l’ordre à tous les militants de Gueum sa bopp, de se rallier à la Coalition Yaw et voter massivement pour une victoire éclatante au soir du 31 juillet prochain. Du côté de Lamine Thiam, le mandataire national de Wallu, on s’est prononcé sur la sécurisation du vote : «J’exhorte les militants à faire en sorte que le jour du vote, tout le monde, après avoir accompli son devoir civique, puisse rester sur place pour sécuriser le vote.» Il faut néanmoins relever que l’absence de Dr Cheikh Dieng a été plus que notable et a poussé de nombreuses personnes à se poser des questions sur ce qui pouvait justifier cela.
LES ENJEUX DES LÉGISLATIVES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE SAMEDI
La presse quotidienne analyse les enjeux du scrutin des législatives de ce dimanche 31 juillet, à l’occasion duquel 6.727.759 électeurs doivent se rendre aux urnes pour élire les députés de la 14e législature.
Dakar, 30 juil (APS) - La presse quotidienne analyse les enjeux du scrutin des législatives de ce dimanche 31 juillet, à l’occasion duquel 6.727.759 électeurs doivent se rendre aux urnes pour élire les députés de la 14e législature.
‘’A vos cartes ! ’’, s’exclame Le Soleil en manchette, assurant que ‘’tout est fin prêt sur l’ensemble du territoire national’’ pour la tenue de ce vote auquel prennent part huit coalitions.
Selon le quotidien national, les 6.727.759 électeurs attendus aux urnes vont ‘’choisir les 165 députés qui vont les représenter pour les cinq prochaines années à l’Assemblée nationale’’.
‘’Nous y voilà donc ! Après des empoignades tous azimuts, des manifestations et malheureusement des morts, on va passer aux choses sérieuses, ce dimanche. Il faut souhaiter que le peuple gagne. Le peuple et pas la rue’’, lance l’éditorialiste d’Enquête.
‘’Le peuple retient son souffle’’, signale le journal, dont l’éditorialiste souligne que ‘’lorsque toutes les conditions sont mises en place, il faut alors s’en remettre à la toute-puissance du choix populaire’’.
Walfadjri relève que ‘’ce vote pourrait reposer sur plusieurs facteurs’’. Citant le sociologue Mamoudou Wone ’’Mao’’, il explique que ‘’malgré [la] détermination des uns et des autres, le vote des jeunes, notamment des primo votants, risque de faire la différence’’.
Le journal s’appuie aussi sur l’analyse du journaliste-sociologue Pathé Mbodj pour qui ‘’c’est la recherche d’une certaine esthétique qui est l’enjeu fondamental’’ du scrutin de dimanche.
Le journaliste-formateur Bacary Domingo Mané pense lui que ‘’ces élections se jouent sur une grande inconnue’’.
L’Observateur considère quant à lui que ‘’le principal enjeu de ces élections législatives est celui de la participation’’. Toutefois, le journal estime également que le scrutin de dimanche a aussi ‘’valeur de test avant la présidentielle de 2024’’. Il en veut pour preuve que ‘’durant toute la campagne, il a été plus question de programme présidentiel que de débats sur la législature’’.
Pour Sud Quotidien, ces législatives ‘’s’annoncent comme une revanche politique aussi bien pour la coalition majoritaire au pouvoir que l’opposition au niveau d’une dizaine de départements’’.
‘’Après leur débâche lors des dernières locales, les deux coalitions sont aujourd’hui dans une logique de +remontada+ (remonter la pente de la défaite) ou de confirmation des résultats obtenus au niveau des localités perdues ou gagnées lors des dernières élections municipales et départementales du 23 janvier’’.
Le quotidien L’As évoque ‘’un scrutin unique en son genre avec son lot de bizarreries : une tête de liste qui n’a nullement battu campagne durant tout le processus, une liste sans effigie, le département de Keur Massar qui, pour la première fois, aura des sièges à l’hémicycle…’’.
Tout en indiquant que ce sera un ‘’dimanche de vérité’’, le journal relève aussi le caractère inédit de ce scrutin lié à l’alliance scellée entre Wallu Sénégal et Yewwi askin wi.
Pour L’info, tout l’enjeu est de savoir si Benno Bokk Yaakaar va ‘’maintenir sa majorité absolue’’ au Parlement ou si l’opposition ‘’va réussir son coup d’imposer la cohabitation au pouvoir’’.
Bés bi le jour fait un focus sur l’Assemblée nationale, une institution qui, malgré ses 62 ans, demeure toujours ‘’charmante’’.
Les journaux se font par ailleurs l’écho du retour vendredi, à Dakar, de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade. La tête de liste nationale de Wallu Sénégal est ‘’venu accomplir son devoir citoyen’’, relève Enquête.
Le Quotidien se focalise sur l’acquisition de la BICIS par la société franco-sénégalaise Sunu investissement holding Sa (SIH), qui a racheté 54, 11 % des parts détenues par la BNP Paribas. Selon le journal, le président Macky Sall a ‘’poussé dans l’ombre pour écarter en douceur les Burkinabè qui se positionnaient pour la reprise de la banque’’.