Le golfeur américain Tiger Woods a été victime d'un grave accident de la route à Los Angeles, mardi. Il a été hospitalisé, après avoir dû être désincarcéré par les services de secours.
La police du comté de Los Angeles a expliqué que le véhicule avait subi des dégâts "majeurs". Tiger Woods a été hospitalisé mardi matin, après avoir été victime d'un accident de la route près de la ville californienne. Le golfeur de 45 ans était seul dans son véhicule, qui s'est renversé.
La police explique dans un communiqué que les services de secours ont dû le désincarcérer à l'aide d'un équipement spécial. Il est précisé que Tiger Woods a été transporté vers un hôpital pour traiter ses "blessures".
Des blessures aux jambes
D'après son agent Mark Steinberg, cité par le média américain TMZ, le champion américain souffre de plusieurs blessures aux jambes. Il a également fait savoir qu'une intervention chirurgicale avait été décidée.
Des images de l'épave ont été diffusées par la télévision locale. Elles confirment les dégâts importants sur le véhicule et supposent donc que l'accident a été violent. Les circonstances restent toutefois à déterminer.
NE PAS SE LAISSER DISTRAIRE, TRAVAILLER POUR UN SÉNÉGAL SOUVERAIN ET UNE AFRIQUE UNIE
EXCLUSIF SENEPLUS - Il ne suffit pas de résister face au complot juridico-politique, il faut activement préparer la victoire de notre camp, qu’il faut bien appeler le camp des patriotes même si ce terme ne désigne pas ici les seuls partisans du Pastef
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 23/02/2021
Le Sénégal est à la croisée des chemins : notre pays peut soit rester sur la voie dans laquelle on l’a engagé et maintenu depuis 60 ans et s’enfoncer de manière irréversible dans la déchéance aux plans politique, économique et culturel, soit au contraire récupérer sa souveraineté et assumer sa responsabilité historique de phare d’une Afrique enfin responsable de son destin.
Il n’y a pas d’autre alternative.
L’émergence promise est un leurre : on n’a vu nulle part « émerger » un pays qui ne possède ni langue nationale d’administration ni monnaie et dont les systèmes d’éducation, de défense et de politique étrangère sont calqués sur ceux de l’ancienne puissance coloniale. Cela, la jeunesse du Sénégal et des pans entiers de la population de ce pays l’ont désormais compris. D’où leur adhésion de plus en plus massive aux programmes alternatifs que de nouveaux partis d’opposition et de nombreuses organisations de la société civile ainsi que des personnalités indépendantes portent désormais.
Un vaste mouvement patriotique s’est levé dont le parti « Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’éthique et la Fraternité, Pastef-Les Patriotes », présidé par M. Ousmane Sonko constitue surement l’avant-garde. D’où les manœuvres et les « combinazione » auxquelles se livre le président Macky Sall particulièrement depuis l’élection présidentielle de février 2019 à l’issue de laquelle M. Ousmane Sonko a obtenu tout de même 15.67% des voix, malgré une campagne électorale sans grands moyens.
Le président de la République a entrepris dès après cette élection une campagne insidieuse d’abord puis de plus en plus ouverte pour préparer les esprits et ses « tailleurs constitutionnels » à son exercice d’un troisième mandat à partir 2024, d’une manière ou d’une autre.
Il a ainsi supprimé le poste de Premier ministre pour concentrer tout l’éclat du pouvoir sur sa seule personne et supprimer éventuellement cet alter ego qui pourrait à terme se muer en rival. Il s’agissait également pour lui de contrôler directement les moyens de patrimonialisation de l’État. Il s’est dans le même temps livré à une purge impitoyable de son entourage, parti et gouvernement, n’épargnant que des hommes liges (hommes et femmes), déterminés à assumer leur rôle dans les plans du seigneur, quels qu’ils soient, sans états d’âme.
On tente en même temps de distraire l’opinion et de semer la confusion pour justifier le report sine die des élections municipales et départementales qui devaient se tenir réglementairement en juin 2019 et qu’on nous a promis « pour au plus tard le 28 avril 2021 ».
De l’organisation d’un « dialogue national » sans fondement, qu’aucune crise ne justifie, à la révision programmée du fichier électoral qui venait pourtant de servir de manière probante, du débat sur le « statut de chef de l’opposition » à ce projet incongrue d’enlever à Dakar son statut de « ville », il s’agit aussi de diviser l’opposition autour de querelles de préséance et surtout de contrôler le calendrier des suffrages.
C’est dans ce contexte que survient cette accusation de viols répétés d’une masseuse sous la menace de deux pistolets (sic) portée contre Ousmane Sonko. Du fait à la fois de ce contexte, de la grossièreté du montage et de la précipitation des autorités policières à « convoquer » celui qui n’était pourtant qu’accusé, la manipulation pour « casser » un adversaire politique irréductible est manifeste.
D’autant plus que les précédents de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall sont instructifs. Le premier a été jugé et condamné pour enrichissement illicite par une cour spéciale, seul membre du régime précédent dont on sait que plusieurs barons avaient portant fait l’objet de la part des autorités compétentes d’accusations de détournement de deniers publics
Le précédent du maire de Dakar qui a purgé plus de 24 mois de prison pour avoir utilisé une « caisse d’avance », procédure en place pourtant depuis toujours à la mairie de Dakar, est même plus révélateur du « gangstérisme » légalisé qui règne au Sénégal depuis 2012.
On dira qu’en politique, il ne faut jamais prêter le flanc, car tous les coups sont permis. Gardons-nous pourtant d’adhérer à cette posture cynique.
De l’homme d’État véritable
En réalité, les vrais hommes d’État se refusent à certains expédients contraires à leur éthique personnelle et aux valeurs de la République, même quand cela conforte leur adversaire politique. Lors de la campagne de l’élection présidentielle américaine de 2008, le candidat républicain John Mc Cain s’est refusé de prendre à son compte les attaques racistes contre son adversaire Barack Obama.
« C’est un père de famille respectable et un honnête citoyen. Je n’ai que des désaccords politiques avec lui », dira-t-il à l’endroit de celui qui sera le premier président noir des États-Unis d’Amérique.
En 1965, le Général de Gaule, mis en ballotage et contraint à un deuxième tour, face à François Mitterrand, refusera de cautionner la levée de l’immunité de sénateur de son adversaire et interdira même à son ministre de l’Intérieur, Roger Frey un « baron » du gaullisme pourtant, de publier une photo de Mitterrand posant avec le Maréchal Pétain, condamné pour haute trahison avec l’Allemagne nazie. De Gaule interdira de même que l’on balançât dans la presse « l’affaire de l’Observatoire », cet incident au cours duquel François Mitterrand avait échappé à un mystérieux attentat dont il n’était pas alors clairement établi qu’il n’en était pas lui-même l’organisateur. « On ne fait pas campagne avec des boules puantes », dira le Général pour expliquer son aversion à utiliser ces « affaires » contre son challenger politique.
Il est vrai que des Mc Cain ou des De Gaule sont des exceptions aussi rares sous nos cieux qu’ailleurs à travers le monde.
Le président de la République du Sénégal lui, vient d’indiquer clairement qu’il se permet tous les coups, pourvu que l’opposition à son régime soit « réduite à sa plus simple expression ».
Or, nous sommes à la croisée des chemins : face à la gabegie amplifiée par la perspective de l’exploitation du pétrole et du gaz, face au bradage de la mer, des terres et des ressources naturelles, voici que des offres et démarches politiques neuves mobilisent toutes les forces vives du pays.
Dès lors, il ne suffit pas de résister face au complot juridico-politique, il faut activement préparer la victoire de notre camp, qu’il faut bien appeler le camp des patriotes même si ce terme ne désigne pas ici les seuls partisans du Pastef de M. Sonko mais bien tous les Sénégalais, des partis politiques et des organisations de la société civile, hommes et femmes, jeunes et vieux, qui luttent pour l’avènement d’un Sénégal véritablement indépendant, capable de participer à la renaissance de l’Afrique.
Les tâches urgentes des patriotes
Des tâches urgentes s’imposent : elles concernent principalement l’organisation sur le terrain et la formulation puis l’adoption d’un programme commun alternatif.
Laissons l’organisation sur le terrain aux partis politiques et aux organisations de la société civile. Contentons-nous ici de les exhorter à se passer des formes classiques et désuètes d’hier et à innover, en tirant profit, notamment et de manière créative, des technologies numériques.
Quant au programme commun alternatif, que ne partons-nous de cette somme inestimable, véritable trésor national que représente la Charte des Assises nationales ? Elle est certainement incomplète, notamment sur la décentralisation, la femme et l’école. Elle comporte certainement des conclusions hâtives, par exemple en ce qui concerne l’option du parlementarisme.
Elle est certainement dépassée sur certains plans, par exemple en ce qu’elle ne traite pas suffisamment du commerce intra africain, du réchauffement climatique, de l’armée africaine, de la sécurité interne liée à la sécurité régionale et continentale, d’une politique ambitieuse du médicament dont l’épidémie en cours nous a montré la nécessité et l’urgence.
Il n’en reste pas moins que nous avons là la matrice du Programme Alternatif Commun indispensable pour mobiliser toutes les forces du changement et gouverner autrement ce pays dès demain.
La plénière de la levée de l’immunité parlementaire se tiendra dans les prochains jours. La Commission ad hoc en a décidé ainsi, en l’absence de Ousmane Sonko et de son défenseur Aïda Mbodj. Mais la présence du président du groupe de l’opposition, Serigne Cheikh Bara Dolly, fait débat puisque certains de ses collègues attendaient sa démission comme l’ont fait Guirassy, membre du groupe, et Bamba Dièye.
Sans grosse surprise, Ousmane Sonko n’a pas déféré hier à la convocation de la Commission ad hoc chargée de lever son immunité parlementaire. Les démissions de Moustapha Guirassy, vice-président de ladite commission, et de Cheikh Bamba Dièye, représentant des non-inscrits, présageaient de son absence. Dimanche, les deux avaient démissionné pour ne pas participer à cette «mise à mort politique» d’un adversaire, comme ils l’ont dit dans leur lettre. Il est vrai que si le concerné ne souhaite pas être auditionné par a Commission ad hoc, il peut être défendu par un député qu’il choisira comme défenseur. Mais Aïda Mbodj, qui n’a pas raté la majorité à l’émission «Grand jury» de la Rfm, était aussi absente. Ce qui n’a pas empêché à la machine Benno bokk yaakaar de dérouler son agenda. Il appartient donc à la plénière de procéder au dernier acte de cette procédure de levée de l’immunité parlementaire du député accusé de viols et de menaces de mort par une masseuse. Et ce sera fait dans les prochains jours. Le leader de Pastef a donc appliqué la jurisprudence Khalifa Sall qui n’avait pas déféré à sa convocation ni désigné un défenseur le 22 novembre 2017. Et à l’époque, Me Khoureyssi Ba qui faisait partie des conseils de l’ancien maire de Dakar, comme aujourd’hui pour Ousmane Sonko, avait qualifié la convocation de son client, alors en prison, d’«irrégulière, nulle et non avenue».
Les contradictions du groupe de l’opposition
Cette levée de l’immunité parlementaire a provoqué des divergences profondes au sein du groupe parlementaire Liberté et démocratie. Moustapha Guirassy, qui a rejoint ce groupe lors de l’ouverture de la session ordinaire de l’année 2020/2021, a démissionné de la Commission ad hoc alors que le président, Serigne Cheikh Bara Dolly, a choisi de poursuivre la procédure, même si le mot d’ordre de son parti et leader Abdoulaye Wade est de ne pas voter la levée de l’immunité parlementaire de Sonko. «La commission s’est réunie et a pris la décision d’envoyer le dossier de Ousmane Sonko en plénière pour la levée de son immunité parlementaire. Mais notre position demeure la même. Nous sommes contre la levée de cette immunité parlementaire. Notre combat, c’est de continuer à défendre Ousmane Sonko, victime d’un complot politique», a déclaré au sortir des travaux de la commission le président du groupe de l’opposition sur emedia.sn.
En réponse à la demande de son frère, Cheikh Abdou Bara Dolly, le Libéral dit avoir été mandaté par son groupe. «Je ne vais pas démissionner. Nous restons dans la commission et nous allons continuer à défendre Sonko. On ne fera pas la politique de la chaise vide», a-t-il ajouté. Ces divergences sont si profondes que l’autre Bara Dolly, membre de Bokk gis gis, les a étalées hier sur Rfm. «Deux députés ont démissionné et il reste Serigne Cheikh dont Sonko ne veut pas de la commission. Donc il doit démissionner parce que participer à cette Commission ad hoc c’est faciliter la condamnation de Sonko. Je lui demande de faire comme Guirassy et Bamba Dièye. Il a dit qu’il a l’aval de Abdoulaye Wade et Pape Diop. Or d’autres comme Guirassy, Decroix ou Mamadou Lamine Diallo ne sont pas d’accord. S’il démissionne, ce sera un autre motif pour attaquer les décisions de la Commission ad hoc devant les juridictions compétentes», a-t-il expliqué
Par Hamidou ANNE
DECONFINER LA CULTURE
Le choix de sacrifier la culture durant les années Abdou Diouf a été une hérésie économique et une erreur aux plans social et sociétal Les décideurs publics doivent élever au rang de socle d’une Nation de progrès
Le Sénégal jouit d’une offre culturelle certes insuffisante, mais riche de son audace. Pays de la Biennale Dak’art, du Partcours, du Jazz festival, du Fesnac, des Blues du fleuve, des Ateliers de la pensée, des Recidak, il est foisonnant de créativité et de dynamisme. Notre pays regorge de collectifs, de laboratoires, de festivals et de galeries qui structurent une scène vivante comme réponse aux besoins de vie des gens, à la nécessité du rêve, et à une ouverture vers d’autres ailleurs dans une Nation quasi confinée.
Avec cette deuxième vague de la pandémie, c’est une crise sans fin qui affecte les artistes et les créateurs éloignés de leurs lieux d’expression. Le Covid-19 nous prive des arts de la scène du fait de l’injonction à la distanciation physique. C’est un pan de notre humanité qui est confinée, car la culture, comme le disait Senghor, est le moteur de la civilisation, le début et la fin de tout processus humain. Ce virus nous coupe avec un besoin essentiel, car plus que par l’économie, c’est par la culture d’abord qu’on commerce pour bâtir une humanité et s’ouvrir à l’universel. Cet «universalisme vraiment universel» auquel appelait le sociologue américain Immanuel Wallerstein, où chacun vient avec son apport fécondant pour créer un commun sans hiérarchiser ni les cultures ni les savoirs ni les hommes.
J’ai toujours regretté l’abandon de la culture durant les décennies d’Abdou Diouf, à travers un discours et des politiques sur le caractère non productif de la culture, conduisant à geler les budgets du secteur et à opérer des choix peu judicieux comme celui de fermer des musées, etc.
Ce choix de sacrifier la culture a été une hérésie économique et une erreur aux plans social et sociétal. Il a contribué à affaiblir la société en lui enlevant ce qu’elle a de plus précieux, et à désorienter une grande partie de la jeunesse qui ne voit plus de sens dans la prise en charge des communs. Or la culture est ce qui représente le plus dans une société, le bien commun, la nécessité de faire Nation, conformément à la devise nationale.
Cette pandémie survenue il y a un an montre que les chaînes logistiques, les échanges commerciaux et les mouvements de population peuvent être subitement à l’arrêt.
Dans ce huis clos mondial, seule la conscience d’une humanité à préserver demeure un invariant qui crée et maintient les liens symboliques entre les hommes. Les décideurs publics doivent ainsi cesser de faire de la culture une variable d’ajustement et l’élever au rang de socle d’une Nation de progrès. La culture, par les arts, la musique, le patrimoine et la littérature est un instrument de construction d’un discours, d’une identité et d’une estime de soi. La culture rassemble, inclut et nourrit. Elle est une nécessité anthropologique qui ensuite structure une industrie de la création en vue d’intégrer pleinement les artistes et les créateurs au cœur de la vie économique de la Nation.
La censure que subissent actuellement les artistes est regrettable. La décision de leur proposer de l’argent pour compenser le silence de ces témoins de notre époque est symptomatique d’une incompréhension de l’essence de la culture. Le silence des artistes est un bruit désagréable pour un pays. Il dit quelque chose de ce pays, et de son rapport au savoir, à la spiritualité et à la civilisation.
Le Covid-19 tue, désagrège les économies et, pis, installe une torpeur dans les rapports au sein de la communauté par l’impératif de la distanciation, la nécessité de l’évitement entre les hommes. C’est dans un tel contexte que la culture pourrait panser notre société, car c’est avec elle qu’on construit l’appartenance à un groupe, à une communauté, afin de forger un destin collectif.
Peut-être que dans une fulgurante lucidité nos dirigeants l’ont compris. Et cela a justifié le choix de la culture comme thème du 34ème sommet de l’Union africaine début février à Addis-Abeba. En décidant de discuter des arts, de la culture et du patrimoine comme «un levier pour construire l’Afrique que nous voulons», l’Ua pose un pas majeur. Reste à voir si ce sommet sera suivi d’actes concrets au service des créateurs du continent.
Je me réjouis de voir la campagne de vaccination débuter dans notre pays. Il s’agit d’un premier pas vers une longue guérison nationale, avec la fin de la pandémie. Pour le bien commun, pour un nouveau contrat social, la culture devra être le premier secteur à «déconfiner» pour inaugurer le prochain monde. Ce fameux «monde d’après».
par Ousmane Sonko
MACKY SALL ET SON COMPLOT
Complot ! Le mot est lâché de la bouche de son principal instigateur : le président lui-même. Que peut-il dire d’autre lorsque, dans le procès-verbal d’enquête, il est clairement mentionné l’implication d’un responsable de sa coalition BBY ?
Complot ! Ça y est, le mot est lâché, et de la bouche de son principal instigateur : Macky Sall lui-même.
Que peut-il dire d’autre lorsque que le Procès-verbal d’enquête de la gendarmerie, étayé par les témoignages et le rapport médical, après avoir écarté toute preuve d’un présumé viol, donne des pistes claires d’un sombre complot politique, maladroitement ourdi ?
Que peut-il dire d’autre lorsque sa vaste campagne de désinformation et de terreur n’a pas permis de convaincre l’opinion du mensonge et donner légitimité à son projet de liquidation ?
Que peut-il dire d’autre lorsque, dans un procès-verbal d’enquête de gendarmerie portant sur une affaire fomentée contre son ennemi (pardon “adversaire“), il est clairement mentionné l’implication d’un responsable de sa coalition BBY ?
La simple mention de l’acronyme BBY suffit au classement de ce dossier grossier et au déclenchement d’une procédure en destitution contre lui, comme ce fut le cas pour le Président Nixon avec l’affaire “Watergate“ ;
Que peut-il dire d’autre lorsque son procureur a interrompu l’enquête dès lors que celle-ci s’acheminait vers la piste et la convocation probable dudit responsable de BBY, d’un médecin et d’un avocat cités dans l’affaire ?
Que peut-il dire d’autre lorsque l’État, dans une affaire supposée privée, kidnappe et isole la présumée victime, à l’insu même de son père et de sa famille qui sont sans nouvelle d’elle depuis le déclenchement de cette mascarade.
Monsieur Macky Sall, vous ne pouvez convaincre aucun Sénégalais. Tous savent que votre seule compétence, c’est le complot politique contre vos adversaires.
Chers compatriotes, je vous donne rendez-vous dans les prochaines heures pour une importante déclaration.
FAUTE DE CARNETS ET DE REGISTRES, DIOURBEL DIFFERE SA VACCINATION
La région de Diourbel n’est pas prête pour démarrer la campagne de vaccination ce matin.
Il faudra encore attendre pour voir la région de Diourbel débuter sa campagne de vaccination. A cause de l’absence de cartes et registres de vaccination, la Région médicale ne peut pas procéder au lancement de cette campagne, indique le médecin-chef de région, Dr Mamadou Dieng.
La région de Diourbel n’est pas prête pour démarrer la campagne de vaccination ce matin. L’information a été donnée hier par le médecin chef de la Région médicale de Diourbel. Dr Mamadou Dieng informe que les cartes et registres de vaccination ne sont pas encore disponibles. Il ajoute que ces pièces sont indispensables pour le démarrage de la vaccination. Car, il faudra forcément que la personne concernée présente sa carte de vaccination pour recevoir sa deuxième dose. Il a aussi précisé que 4553 agents de santé ont été recensés pour la phase 1 de la campagne. En ce sens, souligne-t-il : «Nous avons recensé tout le personnel médical dans les instituts de santé publics comme privés ainsi que ceux qui travaillent au niveau des pharmacies. Le recensement des personnes âgées sera aussi assuré.
«La région de Diourbel est bien servie avec ce premier lot»
Par ailleurs, a l’instar des autres régions du Pays, celle de Diourbel a reçu 10 881 doses de vaccin et les intrants liés à la compagne de vaccination pour la lutte contre la propagation du coronavirus. L’autorité administrative a réceptionné un premier lot de doses dans la nuit du dimanche au lundi aux environs d’1 heure du matin au niveau de la Région médicale de Diourbel. Ce premier lot, d’après Gorgui Mbaye, permettra d’assurer la première phase de vaccination qui doit officiellement démarrer ce matin.
Pour M. Mbaye, la région de Diourbel est bien servie avec ce premier lot. En ce sens, précise-t-il, «la seconde phase va intervenir très rapidement pour que les personnes ciblées reviennent pour un rappel. Ce qui fera un total de 21 762 doses qui seront administrées dans la région de Diourbel». Ainsi, le chef de l’exécutif régional, par ailleurs président du Comité régional de lutte contre les épidémies, a précisé que la région va réunir tous les moyens pour assurer le bon déroulement de la vaccination pour la lutte contre la propagation du virus de Covid-19. Sur ce, fait-il remarquer, ce nombre de doses reçues est un immense soulagement d’autant plus que la région de Diourbel est très frappée par la pandémie avec plus d’une centaine de décès et énormément de cas graves. «C’est une grande chance d’avoir le vaccin», se-réjouit-il.
A l’en croire, le mode d’organisation sera corsé pour pouvoir vacciner le plus grand nombre de personnes en un temps record. «Nous sommes en train d’organiser un recensement de personnes qui sont concernées, en coordination avec les différents acteurs qui tournent autour de cette opération. Mais, pour cette présente phase, le personnel de santé, les personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec des comorbidités seront concernés.».
DÉMARRAGE EFFECTIF DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION
Comme prévu, la campagne de vaccination a démarré au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Comme prévu, la campagne de vaccination a démarré au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale. C’est le chef de ce département ministériel, Abdoulaye Diouf Sarr, qui donne le ton en se faisant vacciné. Il est suivi de l’ancien Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye.
D’autres personnalités comme le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Aissata Tall Sall ou encore le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, se sont fait vacciner.
Cette cérémonie de lancement du vaccin contre la Covid-19, transmise en direct à la chaîne nationale, Rts, a entraîné le retard de la publication du bulletin quotidien
RECORD DE 18 DÉCÈS : LE VIRUS TUE PLUS QUE JAMAIS !
Sur les 1631 prélèvements effectués, 142 sont revenus positifs. Parmi ces nouvelles contaminations, 49 sont des cas contacts suivis par les services de la santé.
18 nouveaux décès ! Un chiffre record, portant le cumul du nombre de décès, depuis l’apparition du virus au Sénégal, à 832. C’est l’amer constat fait du bilan épidémiologique de, ce mardi 22 février, 2021. Le dernier record de décès, enregistré le 8 janvier dernier, était de 13 morts. Ce nouveau record intervient au moment où le Sénégal place tout son espoir de vaincre la pandémie sur le vaccin et démarre sa campagne de vaccination.
Sur les 1631 prélèvements effectués, 142 sont revenus positifs. Parmi ces nouvelles contaminations, 49 sont des cas contacts suivis par les services de la santé. Il n’y a pas de cas importés, mais 94 cas issus de la transmission communautaire ont été enregistrés. Ces derniers se répartissent comme suit : La région de Dakar a enregistré 51 du nombre de ces cas communautaires, les 43 sont répartis dans les autres régions.
52 PATIENTS EN RÉANIMATION
Avec un retard de plus 1h, par rapport à l’heure habituelle du bulletin de santé, 10h, le directeur de la Prévention, Dr Elhadj Mamadou Ndiaye, faisant la lecture des résultats d’analyse d’hier, annonce 266 nouvelles guérisons, au moment où, 52 patients sont pris en charge dans les services de réanimation.