Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a servi hier mardi une dernière mise au point à l’endroit des étudiants qui attendent toujours d’être orientés dans les universités publiques nationales. Selon le Pr Cheikh Oumar Anne, la procédure d’inscription pour les nouveaux bacheliers sur la plateforme Campusen est finie !
Sur 72.000 dossiers d’orientation, 69002 demandes de bacheliers ont été traitées. Le ministre Cheikh Oumar Anne l’a précisé hier mardi lors d’un face à face avec la presse dans les locaux de son ministère. « Globalement, on peut considérer qu’on a orienté l’ensemble des bacheliers. A mille ou à deux mille étudiants près tous les bacheliers ont été orientés », a informé le ministre de l’Enseignement supérieur. « Les étudiants qui n’ont pas participé à la procédure du Campusen doivent se rapprocher des Instituts supérieurs d’enseignement professionnels (Isep) pour compétir sur les 2000 places réservées qui résident dans leurs zones d’intervention », a ajouter Cheikh Oumar Anne.
Dans les locaux de son ministère aux sphères ministérielles à Diamniadio, Cheikh Oumar Anne a rappelé que 27 demandes ont été déclarées forcloses pour ne pas avoir payé à temps leurs frais de dossier, 16 n’ont pas participé et 17 autres bacheliers ont visité la plateforme mais n’ont pas créé de compte. « Il y a 24 qui ont décidé à un moment bien déterminé de ne plus être dans la procédure d’orientation », a détaillé le ministre.
À l’exception des 5000 bacheliers qui ont préféré aller poursuivre leurs études à l’étranger ou qui ont réussi à entrer par voie de concours dans les écoles de formation, tous les autres bacheliers ont été orientés, assure Cheikh Oumar Anne. Par contre, 1074 bacheliers en langue arabe attendent par d’être orientés, a-til reconnu. «. Tous les étudiants qui ont respecté la procédure ont été orientés. Nous sommes en train de voir comment orienter les 1074 bacheliers Arabes dans les établissements de l’université Cheikh Ahmadou Bamba de Touba », a précisé Cheikh Oumar Anne.
Les 1074 bacheliers Arabes vers l’Université de Touba
Lors de son face-à-face avec la presse, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a insisté sur les multiples relances faite en direction des bacheliers pour qu’ils respectent la procédure d’inscription et s’acquittent de leurs frais d’inscription. « J’avais déclaré (Ndlr, le Novembre, le 03 février) que tous bacheliers qui n’étaient pas orientés après en avoir exprimé la demande pouvaient se présenter au ministère. Nous avons reçu dans un premier temps 72 bacheliers mais, après vérification, aucun d’entre eux n’avait été laissé en rade. Il y a ceux qui sont venus faire des réclamations alors qu’ils étaient déjà orientés et des messages avaient même été envoyés sur leur téléphone portable et sur leur boîte mail. Il y a parmi eux ceux qui ont été orientés et qui avaient une semaine pour confirmer et envoyer les droits d’inscription pour protéger leur orientation mais qui ne l’ont pas fait », a-t-il expliqué. Selon Pr Cheikh Oumar Anne, il n’y a aucune possibilité pour le gouvernement d’orienter un bachelier dans un établissement supérieur.
Les orientations disponibles sur Campusen dès ce vendredi
Sur la plateforme Campusen, le nouveau bachelier désireux d’être orienté suit une démarche. Une procédure qui consiste à faire dans un premier temps 18 choix d’orientation dans les filières qui existent. Des choix délimités par des critères académiques définis par les instances académiques selon l’ordre de mérite. Par la suite, les bacheliers confirment leur choix et envoient par transfert d’argent la somme de 20.000 francs a. A partir de ce vendredi, la plateforme Campusen va permettre à tous les Sénégalais de voir le niveau des orientations des bacheliers 2020. Chaque candidat connaîtra son résultat final.
DANS L'ANTRE DE PASTEF
Si l’APR a pu conquérir le pouvoir en 3 ans d’existence, Pastef/Les patriotes a su s’imposer comme une philosophie au-delà des frontières en un temps record - Retour sur la trajectoire de ce parti devenu poil à gratter du régime en place
Plus qu’une formation politique, c’est devenu une véritable philosophie. Conformément à la volonté des pionniers. ‘’Pastef, informe un de ses premiers militants, c’est un mouvement dont les principaux animateurs que vous voyez aujourd’hui ne sont pas les géniteurs. Comme aime à le rappeler le président Sonko, la création du parti s’est faite par vagues. D’abord, il y a eu les géniteurs qui ont eu cette idée. C’est eux qui ont, ensuite, invité Ousmane à diriger le parti’’.
Ainsi est né un véritable mouvement qui ne cesse de faire des émules, à l’intérieur comme en dehors des frontières sénégalaises. La particularité de cette formation, c’est d’avoir été portée par des jeunes fonctionnaires, partageant pour la plupart la même trajectoire, les mêmes combats. ‘’De l’école au bureau, lit-on sur le site officiel du parti, en passant par l’université́, ils ont livré́ avec amour et enthousiasme des batailles qui se sont soldées par des succès éclatants’’.
Au nombre de ces batailles, il y a l’autorisation formelle de construire un lieu de culte au sein de l’université́ Gaston Berger de Saint-Louis, la conquête glorieuse du droit de disposer d’un syndicat dans la haute Administration… Déterminés dans leur ambition irréversible de combattre le système, ils ont ainsi fait appel à Ousmane Sonko pour être le porte-étendard du projet patriote. ‘’Ousmane Sonko deviendra le président du Pastef/Les patriotes, lui qui réfléchissait, depuis quelque temps, sur un éventuel engagement politique sans se déterminer sur la forme qu’il devrait prendre. Ce qui l’avait amené́ à rencontrer des leaders pour mieux fonder sa décision’’, lit-on dans l’histoire du parti disponible sur le site.
Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le bébé a grandi, au point de charmer partout à travers le territoire. Ses lieutenants, en un délai assez court, sont parvenus à le hisser au nombre des partis qui comptent dans le landerneau politique sénégalais. Pendant ce temps, les principaux géniteurs restent dans l’ombre. Est-ce un retrait stratégique ou une mise à l’écart ? Les réponses divergent.
En tout cas, si certains ont pu choisir leur propre voie, d’autres continuent de servir dans le plus grand anonymat. Sans tambour, ni trompette. Parmi ces pionniers, il y a un nom qui sort du lot. Il s’agit de Pape Oumar Diallo, un personnage atypique, à qui le président Sonko a rendu un vibrant hommage dans son livre ‘’Pétrole et Gaz’’ : ‘’Lui, c’est la pièce maitresse de cette initiative. Si Pastef a pu exister, c’est en grande partie grâce à lui. Il était avec les Mamadou Guèye, Matar Sène, entre autres.’’
Présenté comme un brillant esprit, Pape Oumar a été un proche collaborateur d’Amadou Ba, avant de quitter l’Administration pour faire carrière dans le barreau, en tant qu’avocat. Cela dit, il y a également, parmi les pionniers, certains qui ont abandonné la barque pour aller flirter avec la majorité présidentielle.
Parti en devenir, Pastef traine cependant des tares inhérentes à tous les partis politiques sénégalais. Selon ce proche de quelques leaders, les nouveaux venus ont souvent des problèmes pour se faire de la place, face aux militants de la première heure. ‘’Je connais pas mal de cadres dont Ousmane Sonko a besoin, mais qui sont un peu mis à l’écart, parce que simplement, ils ne font pas partie des militants de la première ou de la deuxième heure. Et cela risque d’être un véritable obstacle à l’expansion du parti’’, soutient le sympathisant, non sans donner quelques exemples aussi bien au Sénégal que dans la diaspora.
Par ailleurs, alertent certains analystes, la grande peur, c’est plutôt de voir des rentiers accaparer la formation. ‘’C’est bien beau de trouver des financements innovants. Mais est-ce que demain, ces gens ne vont pas venir réclamer leur part du gâteau ? Nous sommes tous des humains, des Sénégalais. Ces gens qui ont mis billes et énergie, en cas d’accession au pouvoir, vont forcément demander des privilèges. C’est pourquoi moi, je dis que Pastef est un idéal ; Ousmane Sonko est un idéal. Mais par rapport à la réalité du terrain, il y a un grand hiatus’’.
BIRAME SOULEYE DIOP ET ABASS FALL EN PRISON EN ATTENDANT… SONKO
Apparemment, une épée de Damoclès plane sur les têtes des hommes qui murmurent aux oreilles de l’opposant radical Ousmane Sonko !
Le bras de fer politico-judiciaire qui fait rage dans notre pays est en train de se traduire par des arrestations et inculpations des cerveaux qui entourent le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko. Ce, si on se fonde sur la journée d’hier marquée par le placement sous mandat de dépôt du coordonnateur de Pastef à Dakar, Abass Fall, de l’administrateur du parti, Birame Souleye Diop. L’épouse de ce dernier, Marceline Gandoul, l’ingénieur en télécoms Dahirou Thiam, Fatima Mbengue et Bawaré Dia ont été placés sous le régime du contrôle judiciaire.
Apparemment, une épée de Damoclès plane sur les têtes des hommes qui murmurent aux oreilles de l’opposant radical Ousmane Sonko ! C’est ce qui semble ressortir des différentes décisions judiciaires tombées hier concernant des responsables du parti Pastef et des proches de son leader. Arrêté en premier depuis le 14 février par des éléments de la Division des investigations criminelles (DIC), Abass Fall, le coordonnateur à Dakar de cette formation politique, a été finalement placé hier sous mandat de dépôt. Son camarade de parti, Birame Soulèye Diop, a vu le même sort lui être réservé. Tous les deux sont poursuivis pour les mêmes chefs d’accusations à savoir association de malfaiteurs, violence et diffusions de contenus contraires aux bonnes mœurs. Quant au reste du groupe composé de Mariame Ngandoul, épouse de l’administrateur du parti Pastef, Fatima Mbengue, Bawaré Dia ainsi que Dahirou Thiam, ces deux derniers étant des agents de la Sonatel, il a été placé en régime de contrôle judiciaire par le doyen des juges qui a suivi à la lettre les réquisitions du procureur. Pour rappel, cette série d’arrestations fait suite aux tensions politiques nées de l’affaire présumée viol qui met en scène une masseuse de 21 ans et le leader du parti Pastef /les patriotes, Ousmane Sonko. Il reste qu’en jetant en prison Birame Souleye Diop et Abass Sall, des dirigeants parmi les plus en vue de Pastef, le régime décapite la direction de cette formation politique qui l’empêche de dormir. Ces deux grands responsables devancent certainement en prison leur leader Ousmane Sonko qui pourrait difficilement échapper à une incarcération au vu des charges qui pèsent sur lui.
Les activistes Guy Marius Sagna, Clédor et Assane Diouf aussi arrêtés
D’autres activistes ont fait les frais de la furie répressive du pouvoir. Ce suite à l’appel à la résistance du leader de Pastef qui s’était traduit dès le lendemain de son lancement par de violentes manifestations à Dakar et dans plusieurs villes du pays. Depuis lors, on assiste à une spirale d’interpellations non seulement dans l’entourage d’Ousmane Sonko mais aussi dans la mouvance des activistes qui donnent le plus de fil à retordre au régime du président Macky Sall.
Dans ces mêmes colonnes, nous annoncions jeudi dernier la naissance d’une « coalition de feu » contre le président de la République et dont les figures de proue sont Amadou Clédor S7ne, l’ « insulteur numéro 1 » Assane Diouf, l’activiste Guy Marius Sagna, le rappeur Karim « Xrum Xaxx » et le syndicaliste Dame Mbodj. Pour son baptême du feu, cette coalition projetait d’organiser une marche ce mercredi. Le pouvoir ne lui en a pas laissé le temps puisque lundi déjà, il a procédé à l’arrestation d’Assane Diouf et Guy Marius Sagna, rejoints hier en garde-à-vue par Amadou Clédor Sène. Ils sont tous arrêtés pour menaces de troubles à l’ordre public. Cueilli très tôt à son domicile au cours de la matinée d’hier, par des éléments de la DIC, à la suite d’un de ses messages pour la résistance (qui aurait fuité), Clédor Sène, le cerveau de nouvelle organisation dénommée le « Le peuple », a tout assumé lors de son audition. « Assane Diouf n’a rien fait. Guy Marius Sagna n’a rien fait. L’enregistrement, est de moi et j’assume tout », a-t-il revendiqué lors de son interrogatoire par les limiers de la division des investigations criminelles (DIC).
L’activiste a évoqué également, dans ses motivations, une guerre psychologique face au pouvoir en place que lui et ses camarades accusent de vouloir liquider le leader de Pastef, Ousmane Sonko, à travers un complot d’Etat. Mais puisque le président de la République soutient qu’il n’a rien à voir dans cette affaire…
«IL FAUT IMPERATIVEMENT GAGNER CONTRE MC ALGER»
En conférence de presse, Youssouph Dabo est revenu sur cette rencontre. Il se projette déjà sur la troisième journée de cette compétition face à MC Alger à domicile.
Pour la première rencontre de son histoire à domicile en Ligue Africaine des Champions, Teungueth FC n’a pas réussi à faire mieux qu’un match nul face au Zamalek (0- 0). Avec ce point, l’équipe sénégalaise occupe la quatrième place de la poule D. En conférence de presse, Youssouph Dabo est revenu sur cette rencontre. Il se projette déjà sur la troisième journée de cette compétition face à MC Alger à domicile. Pour lui, il est impératif que son équipe se réveille face à la formation algérienne.
ANALYSE DE LA RENCONTRE
«On aurait pu gagner vu les situations que nous avons eues. Mais on aurait pu également perdre cette rencontre dans les dernières minutes par rapport à la dernière situation de l’adversaire. La rencontre a été difficile pour mes joueurs. C’est ce qui fait qu’il y a beaucoup d’entre eux qui pensent qu’ils n’ont pas joué à leur vrai niveau. Il faut reconnaître également que les sorties de certains sur blessures nous ont beaucoup porté préjudice. L’idée au départ, c’était d’avoir le monopole du ballon dans la zone médiane, parce que je savais que c’est une zone où notre adversaire a beaucoup de joueurs qui sont très bons. Donc, il fallait qu’on inverse le rapport de forces avec le renforcement du milieu.»
UN MILIEU GONFLE
«J’avais demandé à Djibril Sylla et Pape Ousmane Sakho d’être des joueurs intérieurs à côté de Baye Djiby, plus les deux récupérateurs. Mais comme je l’ai dit tout au début du match, ils sont partis très rapidement s’installer dans les zones où ils ont l’habitude de jouer. C’est ce qu’on a essayé de corriger en deuxième mi-temps. Mais ce que je leur ai reproché, c’est surtout leur capacité à courir sans le ballon. Ils ne l’ont pas fait parce qu’ils voulaient tous le ballon sur leurs pieds. Il faut maintenant tirer les enseignements de la rencontre. Je pense qu’il y a eu de bonnes choses. Cela nous fait un point. On reçoit le troisième match, je pense qu’on fera tout pour gagner.»
LES ENSEIGNEMENTS DE LA RENCONTRE
«L’enseignement, c’est notre capacité à courir sans le ballon. Parce qu’à un moment, on arrivait à trouver certains joueurs selon certaines positions. Il y a des joueurs qui doivent donner de la profondeur sans le ballon. Pape Ousmane Sakho et Djibril Sylla sont capables de le faire. Mais ils ne l’ont pas fait. Ils se contentaient tout juste de demander le ballon dans leurs pieds. Face à cette équipe, il fallait multiplier les appels pour les obliger à courir. C’est ce qui nous a manqué dans cette partie.
OBJECTIFS DE LA RENCONTRE FACE A MC ALGER A THIES
«On va jouer pour gagner. Même si cela n’a pas été fait aujourd’hui (hier), cela ne veut pas dire que tout a été mauvais. Je pense qu’on avait en face une équipe très expérimentée qui était vraiment dans la gestion et procédait par des contres. Il fallait donc, à notre niveau, garder un certain équilibre. Vouloir gagner, c’est bien mais, il ne faut pas faire n’importe quoi, jusqu’à perdre le match. C’est un mini championnat et tous les points sont importants. Face à Mc Alger, il faut impérativement gagner pour se replacer. Donc tout est jouable dans cette poule ».
VIDEO
LE RÈGNE DE LA TERREUR
Le journaliste Pape Alé Niang analyse le discours de Macky Sall sur l'affaire de viol oppposant le député Ousmane Sonko à Adji Sarr. Pour le journaliste Macky est au courant de tout ce qui se passe.
Le journaliste Pape Alé Niang analyse le discours de Macky Sall sur l'affaire de viol oppposant le député Ousmane Sonko à Adji Sarr. Pour le journaliste Macky est au courant de tout ce qui se passe. Voir la vidéo.
TEUNGUETH FC ET ZAMALEK SE NEUTRALISENT
Hier au stade Lat Dior de Thiès, l’équipe de Teungueth FC a partagé le point du nul avec le Zamalek (0-0), pour le compte de la deuxième journée de la Ligue Africaine des Champions.
Hier au stade Lat Dior de Thiès, l’équipe de Teungueth FC a partagé le point du nul avec le Zamalek (0-0), pour le compte de la deuxième journée de la Ligue Africaine des Champions. Avec ce résultat, les poulains de Youssouph Dabo enregistrent leur premier point dans cette compétition. Ainsi face à MC Alger, pour sa troisième sortie, le club fanion de Rufisque a l’obligation de remporter cette partie afin de rester dans la course.
Hier au stade Lat Dior de Thiès, Teungueth FC et Zamalek se sont quittés sur un score nul et vierge (0-0) lors de la deuxième journée de la Ligue Africaine des Champions. Malgré les occasions des locaux, le score n’a pas changé au tableau d’affichage. Dans un stade quasiment vide, l’équipe fanion de Rufisque a tenté de déjouer les plans de la défense adverse mais en vain. A domicile, les Rufisquois ont eu du mal à passer le mur égyptien à l'issue de la première période, malgré leurs nombreuses tentatives.
Au retour des vestiaires, avec les changements apportés par Youssouph Dabo, l’équipe sénégalaise change de visage et montre sérieusement son intention de prendre les trois points de la victoire. Elle se montre plus agressive sur la balle. Pratiquement dominateurs durant toute la partie, les attaquants peinent dans le dernier geste. Ainsi, Pape Omar Fall a manqué la plus grosse occasion du TFC suite à une belle combinaison collective avec Pape Ousmane Sakho. Très maladroit, le nouvel entrant place la balle hors du cadre alors qu'il était seul face au portier adverse Mohamed Abdoul. Durant la dernière partie de la rencontre, les visiteurs se montrent enfin dangereux. Le portier sénégalais Baye Assane Cissé a tenu bon en empêchant le Zamalek de concrétiser ses occasions. Il permet ainsi à ses partenaires d'arracher ce nul précieux face au quintuple champion d'Afrique et vice-champion de la dernière édition.
PREMIER POINT POUR TFC
Avec ce nul, les joueurs de Babacar Ndiaye enregistrent leur premier point dans cette compétition qu'ils découvrent pour la première fois de leur histoire. Au plan comptable de la poule D, l'Espérance de Tunis dirige toujours les commandes avec 4 points. Les Tunisiens sont suivis par Zamalek et MC Alger chacun 2 points. Teungueth FC devra se réveiller, lors de la 3ème journée, contre le MC Alger, le 5 mars à Thiès. Quant au Zamalek, il enchaîne un second nul. Il défiera l'Espérance Tunis pour le choc de la 3e journée, dans le groupe D.
LE DÉFILÉ DU 4 AVRIL ANNULÉ POUR CAUSE DE COVID-19
A cause du Covid-19, une cérémonie de prise d’armes, présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall, s’était tenue dans la cour du Palais présidentiel, en présence du ministre des Forces armées, et des autorités militaires.
Dakar, 24 fév (APS) - Le défilé du 4 avril ainsi que toutes les autres manifestations publiques comptant pour la célébration de l’anniversaire de l’indépendance du Sénégal sont annulés sur toute l’étendue du territoire national, annonce un communiqué transmis à l’APS.
Selon le texte signé du sous-chef d’état-major général des armées (CEMGA), le général de corps d’armée Cheikh Wade, cette mesure est prise conformément aux mesures adoptées par le gouvernement sénégalais dans le cadre de la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus.
Le chef d’état-major général des armées exhorte tous les personnels militaires et paramilitaires à faire preuve d’engagements dans l’application des mesures édictées par les autorités sanitaires, ajoute la même source.
L’année dernière, le 60e anniversaire de l’indépendance du Sénégal avait été annulé et les festivités y afférentes réduites au strict minimum.
A cause du Covid-19, une cérémonie de prise d’armes, présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall, s’était tenue dans la cour du Palais présidentiel, en présence du ministre des Forces armées, et des autorités militaires.
UN SPECIALISTE EN SECURITE PREND LE CONTRE-PIED DE MACKY SALL ET DEMANDE AU G5 SAHEL DE REVOIR SA COPIE
« Il faut arrêter de jouer aux guerriers face aux terroristes. » C’est en substance l’appel lancé par Pape Sané spécialiste en sécurité et défense à l’endroit du G5 Sahel qui mène un combat farouche contre le djihadisme
Lors d’un entretien qu’il a accordé à nos confrères de Rfi, le président Macky Sall, qui a récemment participé à la séance élargie du sommet du g5 Sahel dont l’objectif était de rechercher des solutions durables à la crise sécuritaire qui sévit dans l’espace sahélien, a affirmé qu’il est opposé à toute discussion avec les terroristes. Une position loin d’être partagée par le spécialiste en question de sécurité et de défense que "l’As" a joint. Pape Sané estime que cette stratégie ne va faire que perdurer la guerre.
« Il faut arrêter de jouer aux guerriers face aux terroristes. » C’est en substance l’appel lancé par le spécialiste en sécurité et défense à l’endroit du G5 Sahel qui mène un combat farouche contre le djihadisme.
Selon Pape Sané, il faut rompre avec cette stratégie de black-out adoptée vis-à-vis des terroristes. « Ne pas parler avec ceux qu’on appelle terrorismes, c’est faire perdurer cette guerre. Officiellement, les Etats ne négocient pas. Mais il y a certains parmi eux qui négocient depuis fort longtemps avec les terroristes. Il y a l’exemple de la Mauritanie qui a permis à certains groupes terroristes de se replier dans leurs territoires. En contrepartie, ces derniers n’attaquent pas. Ceux qui refusent de négocier sont en train de le faire officieusement», argumente-t-il. Non sans inviter les différents États à avoir une réelle volonté politique communautaire. D’ailleurs, fait-il noter, aucun pays n’a réussi à gagner la guerre contre le djihadisme. « Les Etats-Unis ne l’ont pas réussi mais ils ont transporté le terrain des combats loin de leurs frontières, en Irak ou en Afghanistan. Et aujourd’hui, avec la menace persistante du djihadisme au Sahel, l’Europe est en train de réussir le transfert de la guerre contre le terrorisme sur le territoire africain, notamment au Sahel », explique Pape Sané qui indique que c’est pourquoi il est temps d’ouvrir des discussions avec ces groupes armés qui sont des sahéliens, au lieu de s’engager dans des guerres frontales qui ne serviront à aucun pays dans la mesure où derrière ces terroristes se cachent de puissants lobbies qui les financent et les arment.
Sur un autre registre, l’interlocuteur de « L’As » reste convaincu que ce n’est pas le mandat des Nations unies, destiné à maintenir la paix, qui va résoudre la menace djihadiste. Mais ce sont les forces de défense et de sécurité des pays concernés. « Les casques bleus ne sont pas au Mali pour défendre, mais pour gérer une situation. Alors que la situation qui prévaut dans le Nord Mali et dans le Sahel est une situation de violence et de guerre. Ce qui fait que le discours pour appeler à un mandat plus robuste ne tient pas », botte-t-il en touche l’idée de Macky Sall. « Il faut d’abord déterminer l’adversaire. Dans ces groupes terroristes, il faut savoir qu’il y a des entités qui sont favorables à tel ou tel Etat. Il y a aussi des entités qui ne le sont pas. Parce que chacun de ces pays a un intérêt quelconque dans cette histoire de terrorisme », explique Pape Sané tout en invitant les Chefs d’Etat de la bande sahélienne de penser à réviser l’accord de non-agression et de défense qui existe entre les Etats de la CEDEAO depuis 1960, en lieu et place de la force barkhane et de G5 Sahel. Mieux, de penser à la création d’une entité spécifique pour lutter avec des acteurs bien définis et précis. Enfin, rappelle le spécialiste, le premier manque de volonté, c’est qu’aucun de ces pays impliqués dans la guerre contre le terrorisme n’autorisera que son service de renseignements soit mis à la disposition des autres pays.
LE COLLECTIF CITOYEN «LE PEUPLE» DANS LA RUE, CE SAMEDI
Les arrestations de Guy Marius Sagna, Clédor Sène et Assane Diouf risquent d’être la goutte d’eau qui va faire déborder le vase dans l’affaire dite «Sweet Beauty».
Le collectif citoyen «Le peuple» ne compte pas rester les bras croisés, face aux multiples arrestations dont sont victimes les militants et sympathisants d’Ousmane Sonko accusé de viol sur la personne de Adji Sarr. En effet, ils entendent investir la rue le samedi 27 février.
Les arrestations de Guy Marius Sagna, Clédor Sène et Assane Diouf risquent d’être la goutte d’eau qui va faire déborder le vase dans l’affaire dite «Sweet Beauty». Réuni autour d’un seul collectif, le mouvement citoyen «Le Peuple» compte organiser une marche le samedi 27 février à la Place de la nation, pour dénoncer «les nombreuses tares du régime en place».
Selon El Hadj Mansour Mboup du mouvement jeunesse pour le pouvoir, porteparole du jour de cette organisation, «il a été observé ces derniers jours une vague d’arrestations de personnes et de personnalités remarquables qui incarnent le patriotisme et la citoyenneté. Cela au moment où le frère du Président a été cité dans des affaires d’hydrocarbures, son beau-frère épinglé dans la gestion nébuleuse de la covid-19». Karim Xrum Xax et cie dénoncent «l’embrigadement des libertés individuelles» avant de rappeler au Président Macky Sall que «sa mission n’est pas de faire peur au peuple qui l’a élu, mais plutôt de trouver des solutions face aux nombreuses difficultés auxquelles il est confronté». Ils se disent déterminés à se dresser contre «ces dirigeants vassalisés aux puissances occidentales, qui se permettent de compromettre notre avenir et celui de nos enfants».
Face au régime «dictatorial de Macky Sall», «le Peuple» compte aller jusqu’au bout dans la lutte. Mieux, disent-ils, «il n’abdiquera pas». Ils ont annoncé hier, face à la presse, qu’ils comptent déposer une demande d’autorisation de marche dès aujourd’hui, même s’ils affirment qu’ils vont mener leur manifestation avec ou sans l’aval du préfet. «Le Sénégal est connu pour être un peuple de grands résistants, nous résisterons par tous les moyens car la constitution nous le concède», a juré El hadj Mansour Mboup. «Le régime doit s’apprêter à organiser des élections libres et transparentes à l’horizon 2024», clame le porteparole du jour qui ajoute qu’il ne revient pas au chef de l’Etat «de choisir son successeur ou de tenter de s’imposer pour un troisième mandat que le peuple n’acceptera pas ».
Dans le même sillage, les membres dudit collectif ont fustigé l’attitude de certains leaders de l’opposition. Aussi Karim Xrum Xax et ses amis invitent-ils les autorités religieuses à sortir de leur mutisme et à se prononcer sur la question avant que l’irréparable ne soit commis. Ils se désolent du fait qu’une histoire de mœurs puisse «déstabiliser notre pays et le faire tomber dans l'hécatombe du fait de ce complot indigne qui a conduit à cette vague d'arrestations». Par ailleurs, ces jeunes interpellent Ousmane Sonko et lui demandent de porter plainte contre ses comploteurs et contre la masseuse Adji Sarr.
COVID-19 : 211 NOUVELLES INFECTIONS ET HUIT NOUVEAUX DÉCÈS
Sur 2.040 tests réalisés, 211 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 10,34 %, a annoncé le directeur de la Prévention, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye.
Dakar, 24 fév (APS) - Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a signalé, ce mercredi, 211 nouvelles infections et huit nouveaux décès au cours des dernières 24 heures.
Sur 2.040 tests réalisés, 211 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 10,34 %, a annoncé le directeur de la Prévention, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye.
Selon docteur Ndiaye, les nouvelles contaminations comprennent 75 cas contacts suivis et 136 autres issus de la transmission communautaire.
Cent quatre-vingt-dix-neuf patients ont été contrôlés négatifs, mais les services de réanimation des structures de traitement accueillent encore 53 patients, a-t-il ajouté.
Depuis l’apparition de la pandémie, le 2 mars, le Sénégal compte 33.453 cas positifs, 27.893 guéris, 840 décès et 4.719 patients sous traitement dans les hôpitaux.