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30 juin 2025
CAN U17, LE SENEGAL DANS LE GROUPE DE LA MORT
Après avoir survolé le tournoi qualificatif UFOA/A, les Lionceaux vont retrouver dans la poule C, les cadets du Mali, le Cameroun, champion en titre et l’Afrique du Sud
L’équipe du Sénégal a hérité du lourd au tirage au sort de la CAN des moins de 17 ans (13 au 31 mars, prochains au Maroc) effectué hier, mercredi 24 février par la CAF en Mauritanie. Après avoir survolé le tournoi qualificatif UFOA/A, les Lionceaux vont retrouver dans la poule C, les cadets du Mali, le Cameroun, champion en titre et l’Afrique du Sud.
Après avoir survolé le tournoi qualificatif de la zone UFOA/A, l’équipe du Sénégal connait ses prochains adversaires de la CAN des moins de 17 ans qui se déroulera du 13 au 31 mars prochains au Maroc. Les Lionceaux ont été logés dans le groupe C très relevé en compagnie du Mali, le Cameroun et de l’Afrique du Sud. Un groupe qui préfigure de chaudes retrouvailles entre «Aiglons» et «Lionceaux».
Ces deux voisins ouest-africains, il y a quelques semaines seulement la finale du tournoi de l’UFOA/A qualificatif à cette CAN de la catégorie à Thiès. Un duel âprement disputé que le Sénégal avait remporté sur la marque de 2 buts à 0. Les protégés de Malick Daff retrouveront aussi les cadets du Cameroun, champions en titre mais également l’Afrique du Sud qui fait son retour dans cette compétition de jeunes, cinq ans après sa place de vice-championne en 2015.
Le pays-hôte hérite d’un groupe A «abordable» où la Côte d’Ivoire fera figure de principal concurrent devant deux sélections qui n’ont jamais franchi la phase de groupes : la Zambie et l’Ouganda, qui aura l’honneur d’affronter les Lionceaux de l’Atlas à l’occasion du match d’ouverture. La poule B sera composée du Nigeria, traditionnel ogre de la catégorie, qui fera face à l’Algérie, au Congo et à la Tanzanie. Les deux meilleures de trois groupes sont qualifiées pour les quarts de finale ainsi que les deux meilleures équipes classées troisième.
COMPOSITION DES GROUPES :
Groupe A : Maroc, Ouganda, Zambie, Côte d’Ivoire
Groupe B : Nigéria, Tanzanie, Algérie, Congo
Groupe C : Cameroun, Sénégal, Mali, Afrique du Sud
Omar DIAW
PRÈS D’UNE TONNE DE CHANVRE INDIEN SAISIE PAR LES DOUANES DE KAOLACK
La subdivision des douanes de Kaolack (centre) annonce avoir saisi entre dimanche et mercredi, près d’une tonne de chanvre indien dans les localités de Diaglé, Latmingué et Santhie Mor Mbaye.
Kaolack, 25 (APS) - La subdivision des douanes de Kaolack (centre) annonce avoir saisi entre dimanche et mercredi, près d’une tonne de chanvre indien dans les localités de Diaglé, Latmingué et Santhie Mor Mbaye.
"Entre vendredi et dimanche, la brigade mobile de Kaolack avait mis la main sur huit colis de chanvre indien dans les localités de Diaglé et Latmingué, soit 400 kilogrammes d’une valeur de trente-deux millions de francs CFA", a détaillé un responsable des douanes de Kaolack.
Mercredi, "la brigade mobile de Nioro a fait une saisie de neuf colis de chanvre indien d’un poids de 450 kilogrammes d’une valeur de 36 millions de francs CFA, dans le secteur de Santhie Mor Mbaye", a-t-il ajouté.
112 MILLIONS FCFA EN UN AN POUR UN SÉNÉGALAIS QUI EXPLOITAIT SES COMPATRIOTES SANS PAPIER
L’homme, d’origine sénégalaise, fournissait des copies de son agrément professionnel, de son titre de séjour et de ses coordonnées bancaires à des compatriotes en situation irrégulière.
L’homme, d’origine sénégalaise, fournissait des copies de son agrément professionnel, de son titre de séjour et de ses coordonnées bancaires à des compatriotes en situation irrégulière. 15 hommes ont ainsi travaillé sous son identité à travers la France. Mais c’est lui qui empochait les salaires. Il a été arrêté il y a 9 jours, le 16 février.
Les agents de la brigade mobile de recherche zonale de la Police aux Frontières ont eu vent de l’escroquerie en décembre dernier. Ces policiers sont chargés de lutter contre l’exploitation des migrants. Ils recherchent toute personne qui tenterait de tirer profit de la détresse des sans-papiers pour s’enrichir.
Ils sont 15 en Nouvelle-Aquitaine.
Samedi dernier ils ont interpellé un agent de sécurité d’origine sénégalaise à l’aéroport de Bordeaux. Il allait décoller pour Roissy dans l’objectif de rejoindre Dakar. Il allait s’enfuir.
"Son trafic a commencé fin 2019, début 2020" indique le responsable de la brigade néo-aquitaine. "Il avait tous les agréments pour être agent de sécurité, il habitait à Bordeaux et travaillait dans le secteur".
Il a utilisé une ruse bien connue : celle de faire travailler des personnes sous sa propre identité en vue de récupérer leurs salaires. "Il a fourni des copies de ses agréments d’agent de sécurité, de son titre de séjour et de ses documents bancaires à une quinzaine d’individus. Tous étaient d’origine sénégalaise comme lui et tous étaient en situation irrégulière".
Une centaine d’euros pour eux, le reste pour lui
Ces faux "clones" partaient signer des contrats aux quatre coins de l’hexagone. "Sur l’année 2020, l’ensemble des salaires perçus se sont élevés à 170 000 euros (environ 112 millions FCFA). Il ne reversait qu’une centaine d’euros par mois aux clandestins" précise le responsable de l’enquête.
Le reste, l’escroc le transférait au Sénégal où il investissait dans l’immobilier. "Il achetait des terrains pour faire construire et se constituer un patrimoine".
Juste avant son interpellation samedi, il semblait se sentir menacé d’où sa volonté de fuir. Il avait demandé à ses 15 petites mains d’arrêter de travailler sous son nom.
Il a été déféré au parquet de Bordeaux lundi matin et placé sous contrôle judiciaire. Son passeport lui a été retiré. Il comparaîtra en juin prochain devant la justice.
Il est poursuivi pour blanchiment de travail dissimulé, fraude fiscale, aide au séjour irrégulier et fourniture frauduleuse de documents administratifs.
COVID-19 : 288 NOUVELLES INFECTIONS ET 12 NOUVEAUX DÉCÈS
Depuis l’apparition de la pandémie, le 2 mars, le Sénégal compte provisoirement 33.741 cas positifs, 28.112 guéris et 4.776 patients sous traitement.
Dakar, 25 fév (APS) - Deux cent quatre-vingt-huit nouvelles contaminations au COVID-19 et 12 décès ont été répertoriés ce jeudi par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans son bilan épidémiologique.
Le Directeur de la prévention et porte-parole de ce ministère, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye, indique que pour les 2.547 tests réalisés, le taux de positivité s’élève à 11,30 %.
Au cours de ce dépistage, dit-il, le ministère de la Santé et de l’Action a recensé 98 cas contacts suivis et 190 autres issus de la transmission communautaire.
Le Dr Ndiaye informe que 219 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Cependant, 49 patients sont toujours admis dans les services de réanimation.
Le directeur de la prévention signale en outre 12 nouveaux décès qui portent à 852 le nombre personnes ayant péri du Covid-19.
Depuis l’apparition de la pandémie, le 2 mars, le Sénégal compte provisoirement 33.741 cas positifs, 28.112 guéris et 4.776 patients sous traitement.
IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE D’OUSMANE SONKO : LA PRESSE REDOUTE DES VIOLENCES
Dakar, 25 fév (APS) – ‘’De l’électricité dans l’air’’, ‘’Vers un vendredi noir à Dakar’’, ‘’Peur sur la ville’’ : les violences risquent d’éclater vendredi, jour choisi par l’Assemblée nationale pour examiner la requête des autorités judiciaires en vue de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko, selon les quotidiens.
Les députés sont convoqués en séance plénière pour prendre éventuellement cette décision qui permettra à la justice d’entendre leur collègue accusé de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ par une employée d’un salon de beauté et de massage.
‘’Vers des lendemains troubles’’, écrit WalfQuotidien, selon lequel ‘’un cocktail explosif’’ se prépare à Dakar. ‘’Cela n’augure rien de bon. De chaudes empoignades sont à craindre dans les jours à venir’’, prévient-il.
Le Frapp, le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire, que dirige l’activiste Guy Marius Sagna, et le Pastef, le parti d’Ousmane Sonko, veulent protester publiquement contre l’arrestation de Birame Soulèye Diop et d’Abass Fall, des proches du député placés sous mandat de dépôt depuis mardi pour ‘’association de malfaiteurs, complicité de diffusion de contenus contraires aux bonnes mœurs, menaces de voie de fait et violence’’.
La levée de l’immunité parlementaire de M. Sonko sera ‘’un exercice à haut risque’’, affirme L’As, selon lequel ‘’la journée du vendredi 26 février risque d’être chaude partout au Sénégal’’.
Mais il se dégage ‘’une piste sérieuse, lueur d’espoir au cœur de ce sale temps’’, révèle le même journal, qui annonce ‘’l’entrée en action de médiateurs qui doivent donner plus de précisions à leur initiative demain’’.
‘’Pour cette énième levée de l’immunité d’un député, le profil du parlementaire qui doit suspendre son écharpe de député augmente la charge politique de la procédure qui ne fait pas l’unanimité, aussi bien au parlement que dans l’opinion nationale’’, commente Kritik. Il prédit un ‘’vendredi noir’’ pour le leader de Pastef.
‘’Nos compatriotes interrogés font part de leurs inquiétudes [et] de lendemains sombres’’, lit-on dans Le Témoin Quotidien qui, en raison de l’actualité politique, considère le Sénégal comme ‘’une cour d’aliénés’’. ‘’On assiste à des crises de démence incontrôlables. Le psychiatre qui devrait mettre de l’ordre dans l’asile semble également atteint de folie. Tout autant que ses assistants qui sont dans leurs délires obsessionnels (…) Vous doutez de l’agitation psychiatrique de ce charmant pays ?’’ commente le même journal.
‘’Ousmane Sonko pourrait être livré à la justice, ce vendredi’’, affirme Le Quotidien, qui annonce une marche des militants de Pastef et du Frapp prévue mardi, ‘’avec ou sans l’autorisation’’ des autorités administratives de Dakar.
Autorisée ou pas, la marche prévue aura bien lieu, parce que ‘’dans un pays démocratique, marcher ou manifester pacifiquement est un droit constitutionnel’’, rapporte Le Soleil, citant un responsable de Pastef.
Le Témoin Quotidien se montre plus affirmatif que Le Quotidien en écrivant : ‘’Tout porte à croire, en raison de la majorité mécanique dont dispose le pouvoir en place, que le leader de Pastef (…) va perdre son bouclier. Et être livré pieds et poings liés à la justice de ses adversaires.’’
‘’Sans surprise ! Demain il fera chaud’’, prévient Tribune, précisant qu’il ne s’agit pas d’une ‘’prévision météorologique’’, mais de ‘’la mise à mort politique’’ d’un député.
‘’Sonko sur les pas de Khalifa’’, lit-on dans Sud Quotidien. ‘’La vague d’arrestations des militants, sympathisants et autres soutiens du leader de Pastef (…) dont la levée de l’immunité parlementaire est prévue demain à l’Assemblée nationale rappelle l’histoire de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, en 2017. Le même scénario se dessine’’, poursuit-il.
‘’La justice à l’épreuve des tensions politiques’’, titre EnQuête. Il pose la question de savoir si on assiste à ‘’une crise de l’Etat de droit’’ au Sénégal.
‘’Face à la désacralisation du pouvoir judiciaire et à la crise de confiance des citoyens envers les institutions, le Sénégal vogue vers des lendemains incertains’’, s’alarme le même journal.
‘’Même si le mal est profond, tout n’est pas perdu (…) dans ce contexte de tensions politiques’’, ajoute EnQuête sur la base d’entretiens avec des experts.
MACKY SALL PRÔNE UN ’’PLAIDOYER SOUTENU’’ ET UNE ’’MOBILISATION COMMUNAUTAIRE’’
Le chef de l’Etat a prôné, mercredi en Conseil des ministres, un ’’plaidoyer soutenu’’’et une ’’mobilisation communautaire’’ permettant d’assurer un ’’déroulement adéquat’’ de la campagne de vaccination contre la Covid-19.
Dakar, 24 fev (APS) – Le chef de l’Etat a prôné, mercredi en Conseil des ministres, un ’’plaidoyer soutenu’’’et une ’’mobilisation communautaire’’ permettant d’assurer un ’’déroulement adéquat’’ de la campagne de vaccination contre la Covid-19.
Macky Sall qui s’est félicité du lancement effectif, mardi, de la campagne nationale de vaccination anti- Covid-19, ’’exhorte, à ce propos, le ministre de la Santé et de l’Action sociale et les personnels de santé concernés, à accentuer le plaidoyer soutenu et la mobilisation communautaire, afin d’assurer le déroulement adéquat de cette opération nationale, inédite et de grande envergure’’’.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, ’’le chef de l’Etat a rappelé l’impératif du strict respect des critères de sélection des cibles prioritaires, tout en indiquant que ce tournant majeur dans notre riposte contre la pandémie, vise à renforcer, outre les mesures barrières qui sont toujours en vigueur, la mise en œuvre d’une stratégie préventive de lutte contre la Covid-19’’.
Il dit attacher, dès lors, ’’du prix à l’implication des Autorités administratives, des élus territoriaux (maires et présidents de Conseil départemental), des notabilités religieuses et coutumières, des jeunes, des femmes, ainsi que des forces de défense et de sécurité, dans le déploiement réussi de la campagne vaccinale’’.
MÉTÉO : ALERTE POUSSIÈRE !
A vos masques ! Le bulletin de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce une nouvelle couche dense de poussière, qui pourrait progressivement intéresser l’ensemble du territoire sénégalais.
A vos masques ! Le bulletin de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce une nouvelle couche dense de poussière, qui pourrait progressivement intéresser l’ensemble du territoire sénégalais. Ce, à partir de demain jeudi, 25 février à 09 heures jusqu’au samedi, 26 février 2021 à 09 heures.
Les visibilités seront par conséquent "réduites" sur le pays, notamment dans les zones Est et Nord-est du territoire, ajoute l’avis. Qui précise que la réduction des visibilités est étroitement liée à la densité de la poussière qui dégrade à son tour la qualité de l’air.
Déjà, indique la note, la qualité de l’air à Dakar est mauvaise pour la journée du 24 février. Les concentrations de particules (PM10) ont atteint plus de 200 microgrammes par m3 à 13 heures. Un indice orange (mauvais) est prévu le 25 février et rouge (très mauvais) le 26 février.
Les sujets souffrant de maladies respiratoires chroniques telles que l’asthme, les jeunes enfants et personnes âgées, sont prévenus. Il existe un risque sanitaire « élevé » pour les personnes particulièrement sensibles. Au vu du degré d’exposition aux concentrations élevées de particules, il est conseillé de ne pas trop s’exposer à l’air ambiant et d’éviter les activités sportives intenses à l’extérieur.
JEUX DE CARTES - Médiation apaisante...
L’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko bientôt levée ? On devrait pouvoir répondre par l’affirmative si l’on sait qu’un tel acte est une suite logique de tous les autres posés par l’Assemblée nationale depuis le début de cette affaire. En dépit des protestations des députés de l’opposition, notamment de la démission retentissante de Cheikh Bamba Dièye et de Moustapha Guirassy du comité ad hoc, la majorité semble être déterminée à aller jusqu’au bout. En séance plénière ce vendredi, les parlementaires devraient “livrer” leur collègue à la Justice. Positivons. Une piste sérieuse, lueur d’espoir au cœur de ce sale temps : l’entrée en action de médiateurs qui doivent donner plus de précisions à leur initiative demain, comme nous l’annoncions dans notre édition d’hier. Comment procéder en pareilles circonstances ? Le retrait de la plainte de la présumée victime pourrait être envisagée. Une forte possibilité si l’on se fie à ceux qui pensent qu’Adji Raby Sarr est, avant tout, victime de sa vulnérabilité. Le cas échéant, la poursuite ou non de l’action dépendra ainsi des autorités judiciaires, sous tutelle de l’Exécutif. Le président de la République, qui a martelé qu’il n’est en rien lié à cette “affaire si basse”, ne devrait avoir aucune influence négative sur une initiative qui a pour objectif de faire baisser la tension si vive dans un contexte lourd de tous les drames sanitaires, économiques et sociaux. En soutenant froidement, le 31 décembre dernier, que l’arrestation de certaines personnalités de grande envergure pourrait engendrer de fortes perturbations, Macky Sall ne pensait certainement pas à Sonko accusé de viol avec violences dans un banal salon de massage. Les accusations de viol peu ordinaires, la personnalité de la victime présumée, certains faits intrigants, des coïncidences troublantes, ont participé à semer le doute dans une grande frange de l’opinion qui partage avec le présumé bourreau l’idée d’un complot mal ficelé. Si une bonne partie de la Société civile, des universitaires, des “identités remarquables”, s’érigent en boucliers d’un Etat de droit qu’ils pensent affaibli, c’est à cause d’une perception fort partagée selon laquelle Sall est dans sa logique de “réduire l’opposition à sa plus simple expression”. Et les perceptions sont tenaces. Même si elles peuvent ne pas refléter la réalité, elles sont inhérentes à des précédents. Ce dossier qui alimente la chronique depuis plusieurs jours dans notre pays et ailleurs renferme des complexités profondes et dépasse donc “une simple affaire privée”. Jamra, Abbé Jacques Seck, Imam Youssoufa Sarr et tous les autres pourraient jouer une partition d’apaisement. En ces temps si durs, en ce moment si explosif, tous les moyens sont bons pour la paix et la stabilité. Oui la paix...justifie les moyens. Aujourd’hui plus que jamais. Mim Reew
Enfin 2 décrets d’application du Code de la presse
Les décrets tant attendus par les professionnels de l’information et de la communication sont désormais disponibles. Il s’agit de deux décrets d’application du Code de la presse signés par le président de la République le 27 janvier 2021. Le ministère de la Communication a transmis les textes au Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal(CEDEPS).D’ailleurs, il est demandé aux patrons de presse de désigner un représentant du CDEPS au Conseil du Fonds d’Appui.
Guy et son appel à la résistance
La garde à vue de Guy Marius Sagna, Assane Diouf et Clédor Sène a été prolongée de 24 heures. Les trois activistes seront présentés au procureur aujourd’hui, dans le cadre de l’enquête sur les menaces de trouble à l’ordre public qui pèsent sur eux. Si le premier jour, Clédor Sène avait avoué alors que les autres avaient opté pour le silence, hier, Guy Marius Sagna a tenté de répondre aux interrogations des limiers qui les interpellent surtout sur l’appel à l’insurrection qui leur est imputé. D’après lui, son appel ne consiste pas à la violence mais un appel à la résistance. Visiblement, le gouvernement ne veut prendre aucun risque de les libérer et veut anéantir toute velléité de résistance à l’audition d’Ousmane Sonko qui sera bientôt convoqué par le juge d’instruction Mamadou Seck.
Benno lâche ses ouailles
Finie l’omerta décrétée par le chef de l’Etat sur l’affaire Sonko. Hier, les plateaux de télévision ont été inondés par les membres de la mouvance présidentielle pour débattre de la question. Si à la Tfm, c’est l’honorable député Yéya Diallo et Pape Malick Ndour qui défendaient la position du gouvernement face à un Amadou Bâ très actif sur les réseaux sociaux, il y avait également Sira Ndiaye et Amina Guèye sur d’autres plateaux. A la télévision du groupe de Youssou Ndour, des internautes ont décerné une note positive à la jeune parlementaire socialiste.
Nuage de poussière sur le Sénégal
La météo annonce une atmosphère poussiéreuse sur l’ensemble du territoire national du jeudi au samedi. Dans un bulletin, la météo alerte qu’une couche dense de poussière pourrait progressivement envelopper le pays à partir d’aujourd’hui. Conséquence : les visibilités seront réduites sur le pays, notamment dans les zones Est et Nord-Est. Ainsi, la densité de la poussière dégrade la qualité de l’air. Cette atmosphère demeure un risque sanitaire élevé pour les personnes souffrant de maladies respiratoires.
Vaccination
C’est dans une salle exiguë et pleine à craquer, en violation totale des gestes barrières, que la campagne de vaccination contre la Covid-19 dans la région de Dakar a été lancée hier, au Centre de santé Nabil Choucair. La distanciation physique n’était pas respectée, alors que les autorités crient partout qu’il faut respecter les gestes barrières. La salle était un terreau pour la propagation du sale virus venu de la Chine.
Nouveaux bacheliers
La polémique autour de l’orientation des nouveaux bacheliers continue d’enfler. A la suite des accusations de nouveaux bacheliers qui attendent toujours leur orientation, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation précise que tous les bacheliers qui avaient fait la demande et respecté toute la procédure ont été orientés. Selon Cheikh Oumar Hanne, plus de 62 000 sont accueillis dans les universités et instituts d’enseignement professionnel (ISEP). Il défie ses accusateurs d’entrer dans la plateforme «Campusen» qui sera rouverte le vendredi 26 février pour vérifier l’état de toutes les demandes d’orientation. Par ailleurs, Cheikh Oumar Hanne a rappelé qu’il n’y aura pas d’orientations dans les établissements privés. Pour ce qui est des masters, il a demandé aux universités de lui faire le point sur la situation. Le Sudes/Esr tacle Cheikh Oumar Hann Restons avec le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche… dont la sortie sur le niveau des étudiants en master a choqué les enseignants. Cheikh Oumar Hanne a soutenu sur les ondes de la «Rfm» que «tous les étudiants en master 2 redoublent au moins une fois». Dans un communiqué, Dr Mouhamadou ElHady Ba, secrétaire général du Campus de Dakar du Sudes/Esr, soutient que cette affirmation est fausse et dénuée de tout fondement. Il souligne que de nombreux étudiants qui sont orientés dans les universités publiques accomplissent un cursus sans faute et font la fierté de leurs enseignants et de leurs parents dans tous les secteurs d’activité du pays. Ainsi le Syndicat se désole que le ministre de l’Enseignement Supérieur profère dans la presse des contrevérités qui confinent à la diffamation envers la communauté universitaire. Le Sudes /Esr défie le ministre en mettant à sa disposition ses propres études publiées notamment dans la prestigieuse revue Liens et qui montrent qu’il y a une corrélation entre le taux d’encadrement et le succès des étudiants dans les Universités sénégalaises. Par ailleurs, le Syndicat est disposé à travailler au règlement des vrais problèmes de l’enseignement supérieur.
La peur bleue de Thimbo
S’il y a un maire qui a une peur bleue du vaccin, c’est bien celui de la Ville de Pikine, Abdoulaye Thimbo. Ce dernier se dit soulagé après avoir reçu une dose de vaccin lors de la cérémonie de lancement de la campagne de vaccination au Centre de santé Dominique. Abdoulaye Thimbo a appelé ses administrés à suivre ses pas pour se prémunir contre la maladie. «J’avais une phobie de la piqûre. Mais là, je me suis fait piquer sans rien sentir. Je me sens rassuré, parce qu’on avait une pression et une psychose par rapport à la Covid-19. Je me sens libéré», confesse l’édile de Pikine.
Arrestation d’une exciseuse à Keur Massar
Cinq personnes, toutes de nationalité guinéenne dont une exciseuse, sont actuellement en détention dans les locaux de la Brigade de Gendarmerie de Keur Massar pour les besoins d’une enquête. Selon nos sources, il s’agit des femmes qui ont excisé leurs fillettes âgées entre 02 et 06 ans. L’on a appris que ces filles au nombre de 06 sont en train d’être prises en charge au plan sanitaire par les services de l’action éducative en milieu ouvert (Aemo) de Pikine.
Amadou Tidiane Fall, directeur de la DMTA
Après son départ de la direction de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE) du ministère des Infrastructures, Amadou Tidiane Fall atterrit à la Direction du Matériel et du Transit administratif. Il a été nommé hier, en conseil des ministres, Directeur du Matériel et du Transit administratif à la Direction générale du Budget du ministère des Finances et du Budget. Il succède à Maguette Sène qui est muté depuis quelques mois au centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud). Le chef de l’Etat a procédé à la nomination à d’autres postes. L’ingénieur Informaticien Ibrahima Faye est nommé Directeur du Traitement Automatique de l’Information au Ministère des Finances et du Budget. Il remplace Mme Koura Kane Wane appelée à faire valoir ses droits à une pension de retraite. L’administrateur Civil Younoussa Ba est également promu Directeur du Contrôle interne à la Direction générale du Budget en remplacement de Abdoulaye Dieng. Quant à l’ingénieur Statisticien Economiste, Amar Seck, il est nommé Directeur de la Réglementation et de la Supervision des Systèmes financiers décentralisés à la Direction générale du Secteur financier et de la Compétitivité
KEEMTAAN GI - KËR DOF
Le Sénégal ressemble à une cour d’aliénés. Tout semble déréglé et on assiste à des crises de démence incontrôlables. Le psychiatre qui devrait mettre de l’ordre dans l’asile semble également atteint de folie. Tout autant que ses assistants qui sont dans leurs délires obsessionnels de folie des grandeurs, insensibles au réel. Ils ne sentent pas la turbulence qui prévaut dans le centre d’asile, trop agités dans leur crise. Tout est sens dessus dessous avec des illuminés qui se réclament prophètes. Envoyés par Dieu pour nous changer le pays. Dans leurs troubles, ils ont la fâcheuse habitude d’entrainer d’autres élucubrés qui déclarent avec sérieux venir d’une autre planète. Ils développent une dangereuse névrose qui pourrait tout foutre en l’air. Hélas, ils ne sont pas si atteints que le psychiatre et ses assistants qui se croient envoyés par Dieu pour nous mettre au pas en changeant les règles du jeu et en internant tous ceux qui présenteraient des signes de lucidité. Ou qui jugent que la terre est ronde, alors qu’eux (le psychiatre et ses assistants) pensent qu’elle est plate et que nul n’a le droit d’émettre un autre jugement. Un monde de fous, on vous dit ! Il y a également des délurés qui se livrent à une exagérée « sextape ». Les autres sont présents dans l’espace audiovisuel. Ils sont les plus audacieux. De véritables névrosés qui se recrutent dans tous les segments de la société. Ils sont avocats, journalistes, enseignants, médecins, faux monnayeurs etc., Même le temple du savoir a perdu de sa lucidité de sorte que ses pensionnaires se promènent avec des armes blanches, les yeux rouges de sang et prêts à charcuter d’autres fous en errance. Vous doutez de l’agitation psychiatrique de ce charmant pays ? KACCOOR BI
COVID-19 MACKY SALL SE FAIT VACCINER CE JEUDI
Le chef de l’Etat, Macky Sall, va se faire vacciner contre la covid-19, ce jeudi, renseigne la RTS. C’est la télévision nationale qui a donné l’information ce soir. Le président de la République, Macky Sall, va prendre sa dose contre la covid-19, ce jeudi, dans l’après-midi, à la salle des banquets, au Palais de la République. Pour rappel, à la place du chef de l’Etat, que beaucoup voyaient prendre la première dose, c’est finalement le ministre de la Santé, Diouf Sarr, qui s’est fait vacciner en premier. Ceux qui attendent toujours de voir le Président Macky Sall se faire vacciner devraient être rassurés demain. Il était temps ! Et pourtant, le président disait il y a quelques jours que son tour n’était pas arrivé. Qu’est-ce qui s’est donc passé entretemps pour qu’il change d’avis et accepte enfin de se faire vacciner ? On attend à présent que Moustapha Niasse aille se faire piquer sa première dose de Sinopharm !
MODERNISATION DU PLATEAU MEDICAL NATIONAL
Le président de la République a informé hier que, dans le cadre de la modernisation du plateau médical national, il a initié le processus de construction d’une Polyclinique de dernière génération au sein de l’hôpital Principal de Dakar. C’est une manière, selon lui, de relever la qualité du plateau médical national qui doit répondre aux meilleurs standards internationaux, dans le but de réduire au minimum les évacuations sanitaires coûteuses et d’asseoir la souveraineté sanitaire durable au Sénégal. Le président de la République, revenant sur la réunion d’évaluation et de cadrage du Projet, qu’il a présidée le 18 février 2021, a demandé au ministre des Forces Armées de faire prendre toutes les dispositions nécessaires, en relation avec les ministres en charge de la Santé, des Finances et de l’Economie, en vue de finaliser les études techniques, financières et organisationnelles requises, pour engager la réalisation de la nouvelle Polyclinique qui doit intégrer la Télémédecine. Le chef de l’Etat a rappelé, à ce titre, que l’infrastructure sanitaire, qui s’érige en Grand Projet Prioritaire de l’Etat, sera entièrement financée sur des crédits budgétaires inscrits à partir de la loi de finances 2021.
EQUITE SOCIALE
Le président de la République a d’autre part rappelé au Gouvernement l’impératif de consolider, d’une part, les acquis des projets d’équité territoriale et, d’autre part, d’intensifier, sur le terrain, les réalisations prévues dans le cadre, notamment, de Promovilles, du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA) et de la phase II du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC). Macky Sall a demandé, ainsi, au ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, d’accentuer la coordination des programmes et projets exécutés dans les régions, en veillant à la mutualisation des ressources et à l’optimisation des actions prévues dans les localités ciblées. Il a invité, à ce sujet, les ministres concernés à engager, sans délai, l’exécution du nouveau projet d’électrification de 2000 villages prioritaires répertoriés.
MARCHE D’INTERET NATIONAL ET GARE DES GROS PORTEURS
Le privé ayant longtemps réclamé leur gestion, le marché d’intérêt national et la Gare des gros porteurs logés à Diamnadio connaîtront la nature de leur gestion dans quelques semaines. En effet sur l’exploitation optimale du Marché d’intérêt national (MIN) et de la gare des gros porteurs, le chef de l’Etat a demandé, au ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, de finaliser, avant le 15 mars 2021, avec le ministre en charge des Finances et des Partenariats Public-Privés (PPP), l’instruction du dossier de ces deux infrastructures majeures réalisées par l’Etat.
MESURES INDIVIDUELLES
Monsieur Amadou Tidiane FALL, Administrateur Civil, matricule de solde n°624 547/Z, est nommé Directeur du Matériel et du Transit administratif à la Direction générale du Budget du Ministère des Finances et du Budget, poste vacant ; Monsieur Ibrahima FAYE, Ingénieur Informaticien, Expert en gouvernance des systèmes d’information, est nommé Directeur du Traitement Automatique de l’Information au Ministère des Finances et du Budget en remplacement de Madame Koura Kane WANE, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; Monsieur Younoussa BA, Administrateur Civil, matricule de solde n°624 559/A est nommé Directeur du Contrôle interne à la Direction générale du Budget du Ministère des Finances et du Budget en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIENG, admis à valoir ses droits à une pension de retraite ; Monsieur Amar SECK, Ingénieur Statisticien Economiste, est nommé Directeur de la Réglementation et de la Supervision des Systèmes financiers décentralisés à la Direction générale du Secteur financier et de la Compétitivité du Ministère des Finances et du Budget, poste vacant ; Monsieur Serigne Tidiane NDIAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde n° 517 936/A, précédemment Contrôleur régional des Finances de Matam, est nommé Contrôleur régional des Finances de la région de Saint-Louis, en remplacement de Monsieur Maguette MBENGUE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; Monsieur Alioune GAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde n° 514 573/G, est nommé Contrôleur régional des Finances de la région de Matam, en remplacement de Monsieur Serigne Tidiane NDIAYE appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Omar COULIBALY, Economiste, matricule de solde no 665 940/Z, est nommé Directeur des Ressources humaines et des Finances à la Direction générale des Elections, en remplacement de Madame Maïmouna SOW appelée à d’autres fonctions.
DIC GARDE A VUE PROLONGEE POUR CLEDOR SENE, GUY MARIUS ET ASSANE DIOUF
Guy Marius Sagna, Clédor Sène et Assane Diouf n’ont finalement pas été présentés au procureur hier mercredi. Joint au téléphone par Libération online, leur avocat, Me Khoureichi Ba, renseigne que leur garde à vue a été prolongée de 24 heures. Ils ont finalement fait l’objet d’un retour de parquet.
RENFORCEMENT DES CONTROLES AUX ENTREES DU CAMPUS SOCIAL DEL’UCAD APRES LE PASSAGE DE SONKO…
Comme l’a constaté notre collaborateur Silèye Mbodj, les contrôles ont été renforcés aux différentes entrées du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop. Contrôles d’identité, fouille des sacs voire fouilles au corps : il faut montrer patte blanche désormais pour pénétrer au niveau des résidences universitaires. En réalité, ces mesures procèdent du médecin après la mort. Elles ont été prises suite à la promenade populaire qu’a réalisée la semaine dernière Ousmane Sonko au campus social de l’Ucad. Interpelés et tancés pour avoir laissé passer le leader de Pastef, les vigiles avaient alors expliqué qu’il s’était caché dans sa voiture pour n’apparaître qu’une fois à l’intérieur du campus. C’était donc trop tard pour entreprendre quoi que ce soit vu la marée humaine qui l’entourait. Les autorités du Coud ont donc décrété, mais un peu tard, des mesures de contrôle renforcées aux entrées du campus de l’Ucad. Hélas, l’ennemi public numéro 1 Ousmane Sonko avait déjà fait son show…
TRAFIC DE DROGUE LES FRERES THIOMBANE ECOPENT UN AN DE PRISON
Les frères Thiombane, Matar et Cheikh, ont comparu, hier, devant la barre du tribunal de grande instance de Dakar où ils étaient poursuivis pour trafic de drogue. Devant la barre, les deux frères ont catégoriquement nié les faits qui leur sont reprochés. Et ce même si Matar a reconnu être un consommateur. « Je confirme que je fume, mais je ne vends pas de drogue », s’est-il défendu. Quant à Cheikh, il a catégoriquement nié les faits, soutenant devant la barre qu’il est intervenu lors de l’arrestation de son frère car ne pouvant le voir maltraité par les policiers. « J’étais sous la douche et j’ai entendu du bruit. Quand je suis sorti, j’ai vu les policiers en train de le maltraiter. Et là, mon instinct de frère a pris le dessus » raconte Cheikh. C’est ainsi que les deux frères ont été embarqués et jugés pour trafic de drogue. Le maitre des poursuites, après rappel des faits, a demandé au tribunal de condamner les deux frères à 2 ans de prison ferme. La défense, quant à elle, a sollicité la clémence du juge. Au terme des plaidoiries, le tribunal a condamné les deux frères à un an de prison ferme.
QUALITE DE L’AIR : Retour de la poussière
Certainement au moment où vous sortirez pour acheter votre journal, vous serez pris dans l’inconfort de la poussière et une visibilité nulle. En effet, si l’on en croit les prévisions météorologiques, la poussière va s’installer chez nous du jeudi 25 au samedi 27 février. Selon un bulletin de la météo, « une couche dense de poussière pourrait progressivement intéresser l’ensemble du territoire sénégalais à partir du jeudi 25 février au samedi 27 février à 09h. Les visibilités seront par conséquent réduites sur le pays, notamment dans les zones Est et Nord-Est du territoire ».