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3 juillet 2025
par l'éditorialiste de seneplus, emmanuel desfourneaux
LES INTOUCHABLES DANS L’AFFAIRE SONKO
EXCLUSIF SENEPLUS - Depuis des lustres, la politique sénégalaise se construit comme une caste indienne. N’y accède pas qui veut. Le leader de Pastef, symbole de l’antisystème (et donc anti-caste), s’est vite accoutumé aux règles de la caste
Emmanuel Desfourneaux de SenePlus |
Publication 17/02/2021
Il y a peu, le cinéaste Moussa Sène Absa exhortait ses compatriotes à ne pas « copier » les français, les valeurs sénégalaises n’autorisant pas à comparer Sonko à DSK. Ironie du sort dès lors que le Thiessois se présente comme la figure de proue d’un patriotisme, anti-français ! Voilà comment, en plus du saccage d’un Auchan, la France a été indirectement mêlée dans le scandale Sonko.
Pourtant, si la comparaison entre les deux hommes politiques me paraît ubuesque, tout est réuni pour décrocher un vaudeville à la française : un homme politique emblématique à la Navalny, des « filles charmantes » (selon la publicité), un salon de massage à l’enseigne alléchante (« sweet beauté »), des visites nocturnes à la dérobée, un pouvoir en embuscade, un certificat médical de complaisance du mise en cause (de type quand on ne veut pas faire de sport à l’école), une tenancière hugolienne (les Thénardier et sa cosette), une éprouvette à semence made in Clinton-Lewinsky, des marabouts pêle-mêle à confesse…L’affaire Sonko prend une dimension parodique du fait de ses nombreux personnages pittoresques. Cela pourrait donner matière à une pièce bouffonne.
Molière, ce grand observateur et satiriste du 17ème siècle, se délecterait de cette affaire pour critiquer la société sénégalaise en général et son landerneau politique sur fond de « comédie de mœurs » en particulier. C’est bien ce qui m’intéresse en l’occurrence : mettre à nu les fourberies et les tartuferies si caractéristiques de nos sociétés contemporaines. Avec le Sénégal, il y a toujours ce petit quelque chose en plus ! L’histoire abracadabrantesque de Sonko est renforcée par la présence de Me El Hadji Diouf, aux côtés de la victime présumée, nonobstant sa condamnation pour agression sexuelle sur une jeune femme, et sa lamentation de victime d’un complot, selon ses dires, tramé par le régime wadiste de l’époque. La cause des femmes est bien servie ! Sans parler de l’amnistié du meurtre de Me Babacar Sèye, à la langue bien pendue, se baladant d’un studio de télévision à l’autre, Clédore Sène qui, dans l’affaire Sonko, nous instruit que : « l’Etat peut même tuer… » !
Il ne me revient pas de dire si je suis pour ou contre Sonko. C’est affaire de militantisme. Il ne me revient pas de dire si je crois en l’innocence ou en la culpabilité de Sonko. C’est affaire de la justice, de Mâat. Je me limiterai, ici, à décrire les vrais enjeux politiques du scandale Sonko : un processus inquiétant qui paralyse les institutions sénégalaises et qui porte préjudice aux intérêts du peuple sénégalais. Je l’ai intitulé : les « intouchables » ; cette référence à la culture de l’Inde revêt dans mon présent papier un sens de caste. Deux phénomènes comportementaux de cette caste ont retenu mon attention : une exclusion de personnes politiques dérangeantes, loin d’être irréprochables pour autant, d’un système auto-protecteur, d’une part (exclusion du système politique). Et la non-jugeabilité des hommes politiques à terme, d’autre part (exclusion du système judiciaire).
Depuis des lustres, la politique sénégalaise se construit comme une caste indienne. N’y accède pas qui veut ! Le griot (autre caste) Youssou N’Dour en sait quelque chose ! En dépit de sa notoriété et de sa réussite de chef d’entreprise, la terre politique ne lui est pas promise. Cette caste, de culture très sexiste et d’organisation ultra verticale, sans contrepouvoirs presque, fait perdurer des règles ancestrales. Je m’intéresserai à l’une d’entre elles, celle de son exclusion. Tout a commencé avec la surreprésentation des métisses à l’époque coloniale et des Quatre Communes, évinçant les sénégalais de peau noire de la chose publique. Avec Senghor et la complicité de la France, Mamadou Dia connut un funeste sort. Une nouvelle bourgeoisie politique prit place, confortée par Abdou Diouf. Sous Wade, ses fils putatifs furent excommuniés et, pour un temps, chassés du pouvoir. Macky Sall n’est pas en reste, sa technicité de la disqualification politique atteint son paroxysme. Les deux célèbrent K (Karim et Khalifa) sont passés d’un marathon judiciaire à une course de vitesse, pour les éliminer à temps de l’élection présidentielle, en janvier 2019, par la voie du Conseil Constitutionnel. Karim et Khalifa sont devenus les parias de la politique dakaroise. Comme les « intouchables » en Inde (les dalits), ils sont hors du système de la caste ; ils sont éliminés des futures élections. Mais cette exclusion est provisoire, c’est une particularité sénégalaise : si les deux K sont en marge de la caste, dans sa périphérie, ils n’en restent pas moins dans le jeu politique. Leur bannissement, définitif ou pas, fait toujours l’objet de négociations, pour se soumettre in fine au Roi de la caste.
L’affaire Sonko, dans ce contexte-là, serait un crime presque parfait. L’accélération de la procédure en violation des droits du mis en cause, les intrigues autour du transporteur de la victime supposée et bien d’autres énigmes, laissent envisager un mode opératoire d’élimination politique. Toutefois, je plaiderai, comme l’ancien président, Me Abdoulaye Wade, pour la thèse de l’aubaine. Ces scandales juridico-politiques ont un point de départ, indépendamment de la volonté du pouvoir en place, et exclusivement dû à son auteur, à sa faute ou son imprudence. Personne n’a contraint Ousmane Sonko à se faire masser par de belles tentatrices ! Le pouvoir réagit et s’adapte comme une hyène opportuniste. Le pouvoir ne fait que sauter sur sa proie qui s’offre à lui.
Quant à Ousmane Sonko, il est entré par effraction dans la caste politique. Il n’a pas été copté à l’exemple de Macky Sall (par Karim Wade et/ou Idrissa Seck). Ça agace ! Par ailleurs, il n’a cessé d’attaquer cette caste, en redresseur de torts. Avec ses lunettes ovales, portrait tout craché d’un Maximilien (Robespierre) et d’un trotskiste, le Don Quichotte sénégalais, à travers l’affaire du salon de massage, nous montre aussi qu’il est difficile d’échapper à ses propres turpitudes. L’élimination politique prend sa source dans les imperfections bien connues de cette caste politique. Soit la corruption, soit le sexisme. La corruption, si décriée, sous Wade, a été le déclencheur de l’exil de Karim Wade. Il a payé pour tous les caciques du régime libéral ! Khalifa Sall, candidat sérieux à la dernière présidentielle, a commis l’imprudence de s’appuyer sur l’économie morale de la corruption de la mairie de Dakar. Ils sont loin d’être blancs comme neige ! Un ancien ministre de Wade invitait ses congénères politiques à ne pas prendre l’ascenseur avec des jeunes femmes à l’intérieur ! De quoi ont-ils peur ces membres de la caste patriarcale ? Sans doute de leurs errances !
Que vous soyez dans la majorité ou dans l’opposition, les comportements de caste ne changent guère. Ousmane Sonko, symbole de l’antisystème (et donc anti-caste), s’est vite accoutumé aux règles de la caste : il s’est réfugié dans les privilèges du député pour justifier sa présence dans le salon de massage à l’heure du couvre-feu. Alors que le bas peuple, lui, ne dispose d’aucune dérogation ! Les restaurants et autres subissent de plein fouet l’interdiction de se déplacer après 21 heures. Ousmane Sonko, aussi, s’arcboute contre l’immunité parlementaire, c’est encore un privilège, certes pour protéger la démocratie, mais tout de même…Bref, le modèle clanique et de caste sénégalais arrive à bout de souffle. J’en veux pour preuve que les hommes politiques se créent leur propre immunité judiciaire, inacceptable dans un état de droit. C’est la deuxième catégorie des intouchables que le scandale Sonko nous laisse entrevoir. Ceux de la majorité jouissent, d’ordinaire, d’une absolution judiciaire ; et ceux de l’opposition n’ont plus qu’à brandir le complot et la main de la France pour se soustraire aux poursuites judiciaires. Trop facile !
C’est au président Macky Sall à qui il revient de faire sortir le Sénégal de cette impasse politico-judiciaire. Réinventez la démocratie sénégalaise ou au minimum laissez-la respirer ! Libérez la justice, monsieur le président ! Celle-ci est entre vos mains ! Avez-vous assisté aux conférences de presse de votre procureur en chef ? Assis sur son fauteuil de bureau, de couleur noire, de style Conforama, il n’a qu’une envie, celle de faire un tour complet avec celui-ci, comme une toupie, pour montrer que la justice, c’est son jouet ! Quittez la présidence du Conseil Supérieur de la Magistrature ! Créez un Parquet financier totalement indépendant ! Dissolvez la DIC aux relents d’Etat policier et de police politique ! Nommez un nouveau Premier ministre de la même trempe qu’Abdoulaye Baldé, politicien et très fin technicien de la chose administrative, pour que les errements du ministre de l’Intérieur ne se reproduisent plus ! Supprimez le Conseil constitutionnel pour le remplacer par un Conseil des sages réunissant les forces vives de la Nation, pour faire émerger une démocratie de cogestion et consultez-le pour dénouer les crises politiques ! Luttez, avec fermeté, contre les violences sexistes encore vivaces lors des débats télévisés sur le scandale Sonko ! Oui, il est temps de ré-in-ven-ter la démocratie Sénégalaise. L’affaire Sonko nous démontre que l’homme providentiel n’existe pas. Je n’aurai pas l’outrecuidance de proclamer, comme Boubacar Camara, que « le monde vous regarde », mais les sénégalais sont fatigués de ces jeux politiques. Ils veulent la justice, assurément, rendue en toute sérénité, sans immixtion politique.
Aucun candidat ne pense à la rénovation des institutions sénégalaises. Pourquoi ? Car les politiques œuvrent comme des membres d’une caste qui doit perdurer, survivre le plus longtemps possible pour regénérer à chaque fois leurs passe-droits. Les nouvelles alliances – Malik Gakou avec Ousmane Sonko, ne sont que la preuve d’une caste opportuniste en perpétuelle mouvance car elle se fonde sur des frustrations (l’opposition dans cette caste se crée ainsi), elle se nourrit du rapport de force (le pouvoir peut changer de main comme entre 2000 et 2012, mais la caste demeure). Et finalement, que gagne le peuple ? Le fait d’être cantonné dans la caste des oubliés et des dupés !
"NIASSE NOUS A DIT QU’IL NE S’AGIT PAS D’UNE PLAINTE CONTRE X..."
Abdoulaye Wilane a donné sa version des évènements. Il s’est prêté aux questions des journalistes sur les points soulevés par ses collègues membres de l'opposition.
Après les déclarations de ses camarades de l’opposition, qui ont boudé la séance plénière de ce mercredi dédiée à la validation de la commission ad hoc, Abdoulaye Wilane a donné sa version des évènements. Le député membre du groupe parlementaire Benno Bok Yakaar s’est prêté aux questions des journalistes sur les points soulevés par ses collègues membres de l'opposition.
La lettre du procureur : «Lever l’immunité parlementaire de quelqu’un ce n’est pas l’accuser. C’est simplement lui donner la chance d’aller répondre aux enquêteurs et de pouvoir se blanchir. Le président Moustapha Niasse et l’Honorable député Dié Mandiaye Ba nous ont précisé que dans sa lettre, le procureur a dit qu'il a besoin d’un député du nom de Ousmane Sonko pour les besoins de l'enquête. Il a formulé une demande pour la levée de son immunité parlementaire afin qu’il puisse être entendu.»
Sonko ou X ? «Il nous a dit qu'il ne s'agit pas d'une plainte contre X. Nous avons demandé au président Niasse durant la plénière, car la plénière est souveraine. Il nous a dit qu'il ne s'agit pas d'une plainte contre X. Il s’agit d’une saisine aux fins de levée d’immunité parlementaire concernant un député qui s'appelle Ousmane Sonko qui intéresse, pour les besoins d’une enquête, le procureur général.»
Reproches des députés de l’opposition : «Ce qu’ils ont dit est faux. Une seule personne a posé une question préjudicielle. C’est l’honorable député Toussaint Manga. Quand il a posé la question le président de la commission et le rapporteur ont répondu. Puis c’est soumis aux voix. Nous avons respecté les procédures de bout en bout (…) L’opposition fait du cinéma. Ils ont donné leurs représentants dans la commission ad hoc qui va, à partir d’aujourd’hui, se réunir. Ils vont partir à la réunion. Ils font de la théâtralisation. Je suis choqué par cette attitude cynique.»
COVID-19 : PLUS DE 20 ENSEIGNANTS DÉJÀ EMPORTÉS
C’est un secret de polichinelle de dire que la pandémie du coronavirus fait des ravages au Sénégal et l’école sénégalaise n’est pas épargnée.
C’est un secret de polichinelle de dire que la pandémie du coronavirus fait des ravages au Sénégal et l’école sénégalaise n’est pas épargnée. Face à la presse, ce mardi, Abdoulaye Ndoye, Secrétaire général du Cadre unitaire des Syndicats d’enseignants du Moyen, Secondaire a révélé que plus de 20 enseignants ont été tués par la maladie du coronavirus. Selon lui, cette situation est causée par le non-respect du protocole sanitaire édicté par les autorités sanitaires. D’après lui, si un protocole rigoureux a été élaboré, sa mise en œuvre souffre d’un laxisme indescriptible exposant les acteurs et, au-delà, toute la société. « Pratiquement dans aucune région du Sénégal, les établissements scolaires n’ont reçu des dotations conséquentes de masques, gels hydroalcooliques », a déploré Abdoulaye Ndoye. Qui, par ailleurs, a fustigé le déficit criard d’enseignants et le manque de table-bancs dans les salles de classes.
BIRAME SOULÈYE DIOP RECHERCHÉ PAR LA POLICE
Il est convoqué pour les besoins de l’enquête suite à l’arrestation de son épouse, Patricia Mariam Ngandoul
L’administrateur général du parti Pastef – Les Patriotes, Birame Soulèye Diop, est activement recherché par la police. Il est convoqué pour les besoins de l’enquête suite à l’arrestation de son épouse, Patricia Mariam Ngandoul, par ailleurs responsable commerciale dans une société d’intérim, Sen Set Group, lundi dernier, selon la Rfm.
Celle-ci est depuis lors entre les mains de la Division des investigations criminelles (DIC).
Il s’agit d’une carte Sim à travers laquelle des menaces ont été envoyées aux autorités étatiques dont le directeur de Cabinet du chef de l’État, Mahmout Saleh. Une carte Sim achetée par une stagiaire de la boîte, Fatoumata Traoré. Qui aurait été finalement relâchée parce qu’elle a remis la puce devant témoins. Les enquêteurs estiment donc qu’elle n’est pas impliquée.
Ce, au moment où l’épouse de l’administrateur du parti Pastef, et le coordonnateur de Pastef-Dakar, Abass Fall, devraient être déférés ce mercredi, 17 février, après trois jours de garde-à-vue pour atteinte à la sûreté de l’État et diffusion de fausses nouvelles.
Leur avocat, Me Babacar Ndiaye, dénonce "un acharnement contre des personnes qui n’ont rien à voir avec les faits".
Une affaire à suivre.
DÉBUT DU CARÊME : AU NOM DU RESPECT DES MESURES BARRIÈRES
Cette année, ce premier jour de carême s’annonce calme avec un climat frais, accompagné d’un nuage poussiéreux couvrant tout le ciel. En cette période de pandémie, les églises continuent à respecter les mesures barrières édictées.
Carême, la période réservée à la préparation de Pâques commence aujourd’hui. Le carême est comme une retraite collective et spirituelle qui doit durer 40 jours pendant lesquels l’Eglise propose à ses fidèles, l’exemple du Christ pendant sa période au désert, se prépare à la célébration des solennités pascales, dans la purification du cœur, la pratique parfaite de la vie chrétienne et une attitude de pénitence.
Cette année, ce premier jour de carême s’annonce calme avec un climat frais, accompagné d’un nuage poussiéreux couvrant tout le ciel. En cette période de pandémie, les églises continuent à respecter les mesures barrières édictées. A la Paroisse Saint Joseph de Médina, c’est tout un protocole sanitaire qui est mis en place pour accompagner les fidèles devant assister aux messes ; gels, distanciation..., assurés par les jeunes de la paroisse. Ici, plusieurs messes sont célébrées aujourd’hui, huit plus précisément et le tout, dans le but de limiter les places. Des chaises en caoutchouc de couleur bleue sont aussi aménagées dans le hall.
L’Eglise invite les fidèles à faire du carême un temps de retraite spirituelle dans lequel l’effort de méditation et de prière doit être soutenu d’un effort de mortification personnelle, laissée à la libre générosité de chacun. La particularité de ce premier jour reste les cendres que les fidèles reçoivent afin de débuter le carême. « Les cendres ont un sens. On se couvre de cendres en signe de pénitence comme le roi David. Le fidèle, le pénitent se sent faible. Pour entrer en carême et reconnaître que nous sommes poussière, convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle sur cette parole que nous prononçons quand nous donnons les cendres à nos fidèles », exprime Le Père Raphaël Diop.
Vêtu de sa soutane, le Curé de la Paroisse Saint Joseph de Médina, Le Père Raphaël Diop revient sur les recommandations faites à l’occasion du carême. « La liturgie d’aujourd’hui insiste beaucoup sur la prière, sur l’aumône, sur le jeûne ; 3 piliers de notre carême chrétien. Déjà, dans la première lecture, le Prophète Joël invite les fidèles à déchirer leurs cœurs et non leurs vêtements. Et dans la deuxième lecture de Saint Paul le Corinthien, il nous invite avec insistance à nous laisser réconcilier avec Dieu le Père. Et Jésus même dans l’évangile, insiste sur ces 3 aspects à savoir, la prière, le jeûne et le partage ou l’aumône », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : « Nous considérons que le carême c’est un temps de conversion où le seigneur nous invite à ouvrir nos cœurs, à avoir le souci de la prière, le souci de l’autre, de faire l’expérience de la faim pour pouvoir partager avec Dieu, partager avec nos frères et sœurs les plus démunis ». Ces paroles sont bien comprises par les fidèles qui eux-mêmes prônent ces 3 aspects, surtout la prière.
Dominique Diémé, fidèle de la Paroisse universitaire Saint Dominique, de passage à la Paroisse Saint Joseph, pense qu’il faut se rapprocher tous les jours de Dieu. Vêtu d’un Lacoste de couleur blanche accompagné d’un jean, ce fidèle prône surtout une rétrospection avant l’entame de ce carême afin de mener à bien cette période de retraite spirituelle.
« L’année 2020 était une année catastrophique vue la pandémie. Tous les évènements qui s’y sont passés doivent interpeller tout un chacun de nous. Il nous faut faire arrêt sur tout, sur le vécu quotidien, qu’on ait des pensées pieuses envers Dieu et notre prochain mais surtout, faire du bien ».
Habillée d’un pantalon de couleur bleu, un chemisier noir à manche transparent, Julie Tambou, une fidèle venue recevoir les cendres, dit être prête parce qu’elle s’est préparée. Et selon elle, même le covid ne peut ébranler leur foi mais il faut que les jeunes redoublent d’efforts et prient davantage. « Il faut prier sans cesse, prendre au moins un jour même en dehors du carême, jeûner et se rapprocher un peu plus de Dieu. C’est vrai que c’est difficile mais, il le faut surtout avec cette situation de covid, ce serait bien de se réunir entre nous et de prier tous ensemble ». En attendant d’arriver à la célébration pascale, les fidèles chrétiens ainsi que les églises sont plongés dans une situation qu’ils vivent chaque année même si ce premier jour de carême reste particulier du fait de la pandémie du covid-19. Ils espèrent le vivre avec toute la sérénité qu’il se doit comme ce fut le cas l’année dernière. Toutefois, l’église prône un respect strict des mesures barrières afin d’éviter la propagation du virus. Un bon carême est souhaité à toute la communauté chrétienne.
POLLUTION DE L’AIR : UN DÉBUT D’AMÉLIORATION À PARTIR DE JEUDI
Mais même s’il est prévu une diminution du niveau de pollution, ‘’la qualité de l’air restera très mauvaise pour les prochaines 48 heures’’, prévient le centre.
Dakar, 17 fév (APS) - Le nuage de poussière qui recouvre Dakar depuis mardi, devrait commencer à se dissiper progressivement dès jeudi, indique le Centre de gestion de la qualité de l’air (CGQA).
‘’L’indice de la qualité de l’air à Dakar est rouge pour la journée du 17 février. Une baisse progressive des concentrations de particules sera notée à partir du 18 février’’, informe-t-il dans son bulletin quotidien.
Mais même s’il est prévu une diminution du niveau de pollution, ‘’la qualité de l’air restera très mauvaise pour les prochaines 48 heures’’, prévient le centre.
Aussi, exhorte-t-il au respect des recommandations d’usage. Le centre conseille notamment le port du masque, d’éviter ou de limiter toute activité physique ou sportive intense à l’extérieur.
Depuis mardi, la qualité de l’air à Dakar est devenue ‘’très mauvaise’’. Selon le CGQA, ‘’la pollution d’origine anthropique est aggravée par la présence de particules en provenance du désert. Les concentrations de particules PM10 et PM2,5 restent élevées dans l’air ambiant’’.
IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DE SONKO : LA LISTE DES MEMBRES DE LA COMMISSION AD HOC RATIFIÉE
L’opposition a décrié cette procédure estimant que la plainte vise X et non le député Ousmane Sonko, ce que récuse la majorité.
Dakar, 17 fev (APS) – L’Assemblée nationale a ratifié, mercredi, la liste des membres de la commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député de l’opposition Ousmane Sonko, sous le coup d’une plainte pour ‘’viols répétés’’ et ‘’menaces de mort’’.
Cette commission est composée de Bounama Sall, Demba Babaël Sow, Papa Biram Touré, Adji Diarra Mergane, Mously Diakhaté, Mamadou Oury Baïlo Diallo, Dieh Mandiaye Ba et Aymérou Gningue pour le compte de la majorité.
Y figurent aussi Cheikh Barra Doly et Moustapha Guirrassy (Liberté et Démocratie) et Cheikh Bamba Dièye (Non inscrits).
L’opposition a décrié cette procédure estimant que la plainte vise X et non le député Ousmane Sonko, ce que récuse la majorité.
L’Assemblée nationale a été saisie par le juge d’instruction du huitième cabinet du tribunal Hors Classe de Dakar, à l’initiative du procureur de la République.
Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté et de massage situé à Dakar, a déposé auprès de la section judiciaire de la Gendarmerie une plainte contre le parlementaire et leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).
La jeune femme déclare avoir été victime de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ dont le député, candidat à l’élection présidentielle de 2019, serait l’auteur. Ce dernier a nié les accusations en bloc et dénoncé un ‘’complot politique’’ le visant.
La commission ad hoc étudiera le fond de cette requête en entendant la version du mis en cause, Ousmane Sonko, qui sera représentant par la député Aïssatou Mbodj.
Elle produira ensuite un rapport à présenter lors d’une séance plénière consacrée à la levée de l’immunité parlementaire du député.
Un communiqué reçu des services de l’Assemblée nationale, mercredi, indique que la Commission des Lois, s’est réunie, lundi, à l’effet de constituer la Commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko.
Le document dont l’APS a eu connaissance indiqu’au cours de cette session, sa présidente a rappelé que la convocation de la Commission fait suite à une saisine du Garde des Sceaux, qui a transmis au président de l’Assemblée nationale, le mardi 9 février, un courrier du Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar demandant la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko.
Des députés ont précisé, selon le communiqué, que ‘’le procureur a, dans son réquisitoire, porté plainte contre X’’, demandant ‘’si cette plainte vise réellement leur collègue Ousmane Sonko pour envisager la levée de son immunité parlementaire’’.
‘’Pour d’autres, cette plainte ne concerne pas leur collègue, car il n’a pas été nommément cité par (…) le procureur. Par conséquent, la mise en place de cette Commission ad hoc est dénuée de tout fondement et la poursuite de la procédure devrait être arrêtée’’, souligne le communiqué.
Des députés ‘’ont déploré le fait que le président de l’Assemblée nationale ait procédé à la lecture des courriers, en lieu et place de la mise à disposition du dossier ; ce qui aurait pu leur permettre d’apprécier la pertinence de cette procédure de levée de l’immunité parlementaire de leur collègue incriminé’’.
Toutefois, des élus ‘’ont soutenu qu’à ce stade de la procédure, les compétences de la Commission des Lois se limitent à la mise en place de la Commission ad hoc, conformément à la décision du Bureau de l’Assemblée nationale’’.
Selon eux, ‘’l’objet de la rencontre tient uniquement à la mise en place de ladite Commission et non à débattre sur le fond de la procédure’’.
Le communiqué relève que des députés ‘’ont suggéré une révision des modalités de levée de l’immunité parlementaire, dans le cadre de la seconde génération de réforme du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale’’.
Ainsi, ‘’il pourrait être envisagé de permettre aux autorités judiciaires d’ouvrir une information judiciaire et de mener l’instruction jusqu’à l’obtention d’éléments suffisants, avant d’enclencher la procédure de levée de l’immunité parlementaire d’un député’’.
Lors de cette réunion, ‘’il a été également préconisé de revoir la loi qui a criminalisé les actes de viol au Sénégal, en prévoyant de lourdes sanctions contre les personnes accusatrices de viol sans fondement’’.
L’objectif est ‘’d’éviter les accusations mensongères qui peuvent entacher à jamais l’honorabilité des personnes innocentes’’.
Pour la présidente de la Commission des Lois, ‘’il appartient au Bureau de l’Assemblée nationale et à la Conférence des présidents de prendre des décisions sur les questions évoquées’’.
Selon Dieh Mandiaye Ba, ‘’la nature de la plainte contre X ou dirigée contre Monsieur le député Ousmane Sonko importe peu pour la Commission’’.
Le communiqué a rapporté qu’elle ‘’a tenu à préciser qu’il n’appartenait pas à la Commission d’examiner l’affaire au fond, ni de se prononcer sur l’exactitude des faits encore moins sur la culpabilité ou non de leur Collègue’’.
LE SÉNÉGAL S'APPRÊTE À RECEVOIR SES PREMIERS VACCINS ANTI-COVID DE CHINE
La cargaison de 200.000 doses du vaccin contre le Covid-19 produit par le laboratoire Sinopharm doit être réceptionnée par le président Macky Sall ce mercredi soir
Le Sénégal s'apprête à recevoir mercredi soir 200.000 doses du vaccin contre le Covid-19 produit par le laboratoire chinois Sinopharm, ce qui doit lui permettre de lancer d'ici la fin février une campagne de vaccination des personnes à risques, ont indiqué les autorités. Le ministère sénégalais de la Santé a diffusé à la mi-journée des images du chargement en Chine de caisses du vaccin de Sinopharm à bord d'un avion de la compagnie nationale Air Sénégal.La cargaison doit être réceptionnée par le président Macky Sall vers 21H00 (GMT et locale) sur le tarmac du principal aéroport du pays, à une cinquantaine de kilomètres de Dakar, selon la télévision publique RTS.Macky Sall a annoncé la semaine dernière le "lancement sur l'ensemble du territoire national des campagnes de vaccination, à la fin du mois de février au plus tard", sans préciser de date.Les autorités ont toutefois indiqué que les premiers vaccinés seront quelque 20.000 membres du personnel de santé et les plus de 60 ans présentant des comorbidités, soit environ 3% des 16 millions de Sénégalais.Ils seront suivis par les porteurs de maladies chroniques (3% de la population) et les plus de 60 ans sans comorbidité (17%).
Le vaccin de Sinopharm, qui revendique une efficacité de 79%, a déjà servi dans plusieurs pays africains, dont les Seychelles, le Zimbabwe, l'Egypte et la Guinée équatoriale. Mais s'il démarre effectivement son programme dans les prochains jours, le Sénégal, où près de 32.000 contaminations et 769 décès ont été recensés, prendra de l'avance sur ses voisins ouest-africains. Au Mali, le gouvernement prévoit de démarrer sa campagne en avril et en Guinée, seules quelques personnalités, dont le président Alpha Condé, ont jusqu'à présent reçu des doses du vaccin russe Spoutnik V dans le cadre d'un programme expérimental.
Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, avait initialement affirmé que la cargaison de vaccins Sinopharm était un don de Pékin, mais le journal gouvernemental Le Soleil a ensuite indiqué que l'Etat sénégalais avait déboursé 2,2 milliards de francs CFA (3,3 millions d'euros).
Outre le vaccin chinois, le Sénégal devrait également recevoir, à une date encore inconnue, des doses de vaccin britannque AstraZeneca dans le cadre du dispositif international Covax, dont l'objectif est de fournir suffisamment de doses pour vacciner jusqu'à 20% de la population des pays participants avant la fin de l'année.
AU COEUR DES BASTIONS REPRIS AU MFDC
Il a juste fallu moins de 72 heures à l’armée pour faire tomber quatre bases rebelles. Plus d’une semaine après la chute de l’une des ailes sud d’Atika, carnet retour dans les anciennes bases rebelles perdues dans les forêts de Blaz et de Bissine
Vers la fin du mois de janvier, il a juste fallu moins de 72 heures à l’armée pour faire tomber quatre bastions rebelles appartenant à l’aile sud du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc). Plus d’une semaine après la chute de l’une des ailes sud d’Atika, carnet retour dans les anciennes bases rebelles perdues dans les forêts de Blaz et de Bissine.
Avec ardeur, des femmes, formant un cercle et pilon à la main, pilent du riz. Elles s’accordent un répit à la vue d’un impressionnant convoi de véhicules de l’armée accueilli par une salve d’applaudissements en signe de gratitude. Des cris de joie fusent de toutes parts. Le retour progressif à la paix a ses vertus. Nous sommes à Niadhiou, dans l’arrondissement de Niaguis, dernier village avant les bases rebelles nichées dans les forêts de Blaz et de Bissine. Le convoi amené par l’armée s’y est arrêté par moments pour procéder aux derniers réglages, avant de se fondre dans les denses et immenses saillies. Parmi les soldats, des journalistes « embeded » quelque peu impressionnés. Les militaires, dont la sérénité n’a point été troublée, apprêtent leurs armes et leurs radios leur permettant de communiquer. Aucun détail n’est négligé. Après les ovations enthousiasmantes des villageoises et les instants de communion, on reprend le périple. «Top, c’est parti ! Les gars, on peut y aller », lance un colonel. Aussitôt après, les véhicules se mettent en route, laissant derrière eux les villages de Petit Agnack, d’Agnack grand et de Niadhiou.
Nous empruntons ainsi une petite piste réalisée à la va-vite par le génie militaire venu de Bargny pour prêter main forte à la zone militaire n°5 dirigée par le Colonel Souleymane Kandé dans le cadre de cette opération de sécurisation et de restauration de l’autorité de l’État. C’est silence radio au beau milieu de nulle part. Seuls des militaires installés à deux voire un peu plus dans les bases avancées donnent vie à ces immenses forêts. On s’y perdrait. Les voitures décélèrent. Pour atteindre les bases rebelles démantelées par l’armée vers la fin du mois de janvier, nous étions obligés d’affronter cette piste distante d’environ 60 km de la ville de Ziguinchor. Le voyage vers Bouman, Boussouloum, Badiong et Sikoune est une longue suite de secousses.
Vieux matelas, ustensiles, documentation…
Après quelques kilomètres de route, nous voilà à Bouman, premier site rebelle repris par l’armée. Les combats y ont été « un peu intenses », confie un élément du bataillon de commandos venu de Thiès. Les rebelles, ajoute-t-il, n’ont pas hésité à répliquer aux tirs à l’arme lourde. Ils ont abandonné et disparu dans la nature à la vue de l’avion de reconnaissance. Les combattants appartenant au Mfdc ont fui, laissant sur place tout leur matériel (de vieux matelas, de la documentation, ustensiles de cuisine…), leurs plantations de cannabis…
Cap sur Badiong, à une vingtaine de kilomètres de la commune d’Adéane. Dans cette ancienne base rebelle, sont exposés des vélos (15), de l’armement, des munitions, du matériel d’intendance, de la logistique, des médicaments. L’armée a pu saisir des canons de B10, des roquettes Rpg, des minutions de 7-62 sur bande et de 12-7, des armes M203 (lance grenades), des fusils d’assaut Famas, trois motos Jakarta, cinq calèches et du bétail dont des poules qui se sont accommodées à la nature. Mais, la prouesse des soldats, c’est surtout d’avoir mis fin à la culture du chanvre indien dans ces zones. Dans presque toutes les bases reprises par l’armée, les éléments de l’aile sud du Mfdc y développaient la culture de ce produit prohibé sur des hectares.
Une stratégie bien murie
Pour faire tomber toutes les quatre bases, l’armée a bien étudié son plan. En plus de l’avion de reconnaissance qui survolait les zones repérées et les tirs d’artillerie, des troupes au sol avançaient en même temps. Toutes ces opérations combinées ont précipité la chute des bases de Bouman, dans les forêts de Bilasse, de Boussoloum, de Badiong et celle historique de Sikoune. Deux hommes ont été à la tête de ces opérations. Il s’agit des Lieutenants-colonels Mathieu Diogoye Sène commandant le 3ème bataillon d’infanterie de Kaolack et Clément Hubert Boucal du bataillon de commandos installé dans la base militaire de Thiès. Lors de cette opération, le premier a dirigé le Groupement tactique interarmes Charly, essentiellement composé des éléments du 3ème bataillon d’infanterie venu de Kaolack et qui a conquis la base de Badiong. Son bataillon était au premier échelon pour la conquête de cette base effective le 1er février dernier. À Badiong, il y a eu également une « petite » résistance des individus armés. Il en a été de même à Bouman dans les forêts de Blaz.
Des plantations de cannabis à perte de vue
Sikoune, sanctuaire de la rébellion, est tombée grâce au commandant du bataillon de commandos. Le Lieutenant-colonel Hubert Boucaly a joué un rôle déterminant. C’est une historique position rebelle où ont transité tous les caciques du mouvement indépendantiste (César Atoute Badiate, Salif Sadio) avant de migrer vers leurs bases actuelles. Dans cette base historique, se développent beaucoup d’activités illicites telles que le commerce de bois et l’exploitation des produits forestiers. Il y a des champs de chanvre indien à perte de vue. « Cette économie criminelle permettait aux bandes armées d’acquérir des équipements militaires pour affronter les armées. L’armée sénégalaise a démantelé toutes ces bases », s’est félicitéle chef de corps du bataillon de commandos le mardi 09 février 2021 au terme d’une visite à l’initiative de la zone militaire n°5 de Ziguinchor. Les rebelles ont donc vidé les lieux pour des destinations encore inconnues. L’une des ailes sud d’Atika est conquise. Pendant ce temps, l’armée sénégalaise se déploie dans ces zones et travaille d’ores et déjà à un retour des populations. Un retour dans leurs terroirs d’origine attendu depuis plus de trois décennies.
ACCUSATIONS DE FRAUDE SUR L’AGE, LE CAMEROUN DOIT S’EXPLIQUER
Le groupe des Lions Indomptables U20, qui a fait le voyage pour la Coupe d’Afrique des nations U20, est accusé par la partie mauritanienne d’avoir falsifié l’âge de plusieurs joueurs qui ont presté lundi au Stade Olympique de Nouakchott.
Des accusations de fraude sur l’âge ont rythmé la fin du match Mauritanie-Cameroun (0-1) en ouverture de la Can U20. Poussant le sélectionneur camerounais à bouder la conférence de presse d’après-match. Suffisant pour faire enfler la polémique. Le site Camfoot fait de grosses révélations.
Le groupe des Lions Indomptables U20, qui a fait le voyage pour la Coupe d’Afrique des nations U20, est accusé par la partie mauritanienne d’avoir falsifié l’âge de plusieurs joueurs qui ont presté lundi au Stade Olympique de Nouakchott. Choqué par les allégations, le sélectionneur du Cameroun, Ousmanou Christophe, s’est offusqué de la question et a décidé d’interrompre la conférence de presse. Mais au fond, comment mettre de côté cette suspicion quand on sait que de l’équipe championne de la Can U17 en 2019, un seul élément a été sélectionné ? Camfoot vous donne ici certaines des raisons.
La Fédération camerounaise de football s’était engagée à combattre la tricherie des âges sur l’ensemble de son territoire de souveraineté. Elle devait ainsi mettre en place des contrôles stricts surtout lors des compétitions pour s’assurer que les jeunes qui s’affrontaient le faisaient sur des bases justes. Si lors des dernières compétitions, notamment à la Can U17 de 2019 remportée par le Cameroun, cela fut fait, on se demande pourquoi cette directive a été annulée lors de cette compétition.
De tous les joueurs camerounais qui étaient au Mondial U17, un seul est présent chez les U20 Tous les joueurs de l’équipe du Cameroun qui a remporté la Can U17 en 2019 étaient donc de vrais joueurs U17. Mais de toute cette sélection ayant participé aussi à la Coupe du monde U17, un seul joueur fait partie du groupe emmené par le Coach Ousmanou Christophe. Il s’agit de Amadou Daouda. Et là aussi, il y a une explication. Cela présuppose ainsi que de tout le groupe des U20 présents en Mauritanie, il n’y a qu’un seul dont on est sûr du véritable âge. Un joueur U17 exclu en 2019 pour fraude sur son âge fait partie des U20 Du coup, Camfoot est en mesure d’affirmer que de ce groupe, un joueur qui avait été coupé de la sélection U17 en 2019 pour falsification grossière de son âge, fait partie de la sélection des U20 actuelle. Et franchement, à voir la pomme d’Adam et les saillies de visage de la majorité des joueurs, il est surprenant que les autorités camerounaises pensent duper tous les observateurs.