Un projet de gestion de l’eau agricole dénommé proli-GEAFaSa, est mis en place par la plateforme prolinnova internationale, pour promouvoir l’innovation paysanne dans la gestion de l’eau agricole et des ressources naturelles. Une dynamique qui entre dans le cadre d’une volonté globale de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. AgriBio Services, une Organisation non gouvernementale (ONG) de développement établie à Thiès, qui exécute le projet, a initié hier une rencontre pour sensibiliser la presse sur les tenants et les aboutissants de ce projet.
Face aux changements climatiques qui portent un sérieux coup aux activités agricoles, le Sahel est devenu plus que jamais vulnérable, d’autant que son agriculture, secteur clé de l’économie, dépend à plus de 97% de la pluviométrie. La conséquence ? Il s’est installé l’insécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que l’instabilité des revenus, malgré les énormes potentialités de la zone. Une situation qui se traduit par un taux de pauvreté élevé, particulièrement en milieu rural, et par l’accentuation de l’émigration et de l’exode rural, compromettant la stabilité etla sécurité de la région. Cependant, le Sahel dispose d’avantages comparatifs à valoriser : un fort ensoleillement, de grands fleuves, une ressource en eau abondante en saison des pluies qu’il convient de mobiliser et gérer, une demande urbaine en forte croissance et un secteur agricole qui se structure progressivement.
C’est dans ce contexte que la plateforme PROLINNOVA Internationale, a mis en place un projet de gestion de l’eau agricole dénommé Proli-GEAFaSa, pour promouvoir l’Innovation paysanne, dans la gestion de l’eau agricole et des ressources naturelles. AgriBio Services, une Organisation non gouvernementale (ONG) de développement établie à Thiès, qui exécute le projet, a initié hier une rencontre de sensibilisation et d’information de la presse sur l’importance de ce projet.Il s’agit de reconnaître la dynamique des savoirs locaux et le renforcement des capacités des agriculteurs, dans une approche de développement participatif, menée par les paysans, et mise à l’échelle. Et la vision c’est d’aller vers un monde dans lequel, les agriculteurs jouent un rôle décisif, dans le processus d’innovation agricole, pour des moyens de subsistance durables.
Pour le coordonnateur sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de PROLINNOVA, Abdel Kari Mahamane, c’est un réseau international de recherche-développement, quitravaille à la promotion des innovations locales du savoir paysan. Il promeut également une nouvelle approche, le développement participatif de l’innovation. Pour lui, il s’agit de mettre sur la table un certain nombre de savoirs paysans.
Ainsi, le processus part du savoir paysan pour en revenir. «La réflexion part du paysan, dans le cadre d’une démarche centrée sur une entrée par les solutions et non par les problèmes. Nous sommes convaincus que le paysan a toujours su développer des pratiques empiriques pour l’essentiel, pour faire face à ses défis.Nous partons des solutions qui sont développées par les paysans, pour essayer de les formaliser et de codifier ces connaissances afin qu’elles puissent réinvesties dans des contextes similaires. Très souvent dans les systèmes de recherches conventionnelles dans le cadre agricole, l’intervention du paysan est très ponctuelle et se fait souvent sur le tas, lorsque déjà le paquet technologique est mis au point et que l’on tente d’adapter au milieu paysan.
Et souvent, une telle démarche ne passe pas parce que dans le processus de développement de ce paquet technologique, le savoir paysan n’a pas pris en compte, n’a pas été intégré. Nous faisons beaucoup de plaidoyers, à travers la publication de notre lettre d’orientation politique, mais également un dialogue politique que nous tentons d’animer afin que les politiques publiques de recherches agricoles s’intéressent davantage à l’innovation locale et que des financements publics soient de plus en plus alloués».
NGOZI OKONJO-IWEALA, L’AFRICAINE QUI VEUT SORTIR L’OMC DE L’ORNIERE
Première femme à diriger l’Organisation mondiale du commerce, la Nigériane de 66 ans devra s’employer à lui redonner son lustre.
Première femme à diriger l’Organisation mondiale du commerce, la Nigériane de 66 ans devra s’employer à lui redonner son lustre.
C’est le grand jour pour Ngozi OkonjoIweala. Après avoir reçu le soutien de l’administration Biden, cette économiste, ancienne ministre des Finances et des Affaires étrangères du Nigeria, a pris ce lundi la tête de l’Organisation mondiale du commerce consciente de l’urgence qui l’accompagne. « Le monde ne peut pas continuer à attendre », dit elle comme pour condamner le temps d’attente qu’a imposé l’administration de Donald Trump qui ne la voulait pas à la tête de cette organisation internationale dédiée au commerce mondial. Maintenant que sa concurrente, la ministre sud-coréenne du Commerce, Yoo Myung-hee, s’est retirée, la voie est libre.
Sa première mission : tirer l’institution de sa crise quasi existentielle et ramener de la confiance autour de l’OMC dans une atmosphère de défiance au multilatéralisme. « L’arrivée de Christine Lagarde au Fonds monétaire international constituait déjà un symbole fort pour les femmes. Là, nous avons de nouveau une femme, une Africaine, qui prend la tête d’une institution à l’allure assez machiste jusqu’à présent », commente Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur et fin connaisseur du continent africain.
LES DERNIERS METRES VERS LA DIRECTION DE L’OMC
Tout commence en août dernier, après la démission du Brésilien Roberto Azevedo un an avant la fin de son mandat pour raisons familiales. Les pays membres de l’organisation née en 1995 à la suite des accords de Marrakech, au Maroc, apportent majoritairement leur soutien à la candidature de Ngozi Okonjo-Iweala, économiste qui a passé vingt-cinq ans à la Banque mondiale. Il manque cependant un soutien de poids : les États-Unis alors présidés par Donald Trump. Arguant du « manque d’expérience » de la Nigériane en matière de commerce mondial, le négociateur en chef de l’administration de l’ex-président n’hésite pas à dire que « l’élire serait une erreur ». Heureusement pour Ngozi OkonjoIweala, la dernière présidentielle américaine a permis l’élection de Joe Biden, un président démocrate avec une autre vision à l’opposé de celle de Donald Trump par rapport au multilatéralisme et à un organisme comme l’OMC. Pressée de tenir sa promesse de relancer la coopération internationale, la nouvelle administration a levé l’hypothèque qui pesait sur la candidature de la Nigériane, récemment devenue citoyenne américaine. Cela dit, peut-on dire qu’elle arrive finalement en force à la tête de l’Organisation mondiale du commerce ? « Oui et non, répond Pierre Jacquemot.
Sa nomination a été possible parce que Joe Biden a gagné les élections et qu’il y a eu un consensus autour de sa candidature alors que Donald Trump s’y opposait pour des raisons inavouables, c’est un avantage. Mais elle arrive en face de vents contraires, nuance l’exambassadeur. « En réalité, le contexte n’est pas si différent de ce qu’ont connu ses prédécesseurs. Maintenant, il va falloir qu’elle essaie de faire évoluer son institution vers plus de solidarité internationale, plus d’entraide. Son analyse de la situation doit être fine afin de prendre davantage en considération la situation des pays pour lesquels un repli protectionniste, provisoire et intelligent peut constituer un élément de la solution de sortie de crise pandémique, avance l’expert.
UN SACRE DEFI A RELEVER POUR NGOZI OKONJO-IWEALA
Il faut dire qu’il n’y a plus de temps à perdre tant les chantiers sont nombreux. En interne, on n’arrête pas d’expliquer que l’institution a besoin de changements significatifs tant la présidence de Trump lui a fait de nombreux torts. À cause de certains de ses actes, comme le refus d’autoriser la nomination de nouveaux juges, ce qui a mis à mal le système d’appel propre à l’OMC ainsi que sa capacité à régler les différends commerciaux bien utiles dans une situation de polarisation hostile comme on a pu le voir entre Washington et Pékin, l’OMC a pratiquement été mise à l’arrêt ces derniers mois. Et les règles d’unanimité pour approuver une décision ont aussi montré leurs limites pour cette organisation dont le siège est à Genève. Une chose est sûre. La marge de manœuvre de Ngozi Okonjo-Iweala est étroite tant les attentes sont importantes de toutes parts, y compris et surtout de l’Afrique. De prime abord, l’exposé qu’a fait la Nigériane de sa vision de la gouvernance ne met pourtant pas le continent au premier plan, si ce n’est de manière induite et liée à des restructurations de l’organisme.
À la mi-octobre, Ngozi Okonjo-Iweala avait indiqué vouloir se donner deux priorités pour montrer que l’OMC est indispensable : d’abord, un accord sur les subventions de la pêche, qu’elle entend pouvoir présenter à la prochaine conférence ministérielle de l’organisation ; ensuite, la refondation de l’organe de règlement des différends – le tribunal de l’OMC –, en état de mort cérébrale depuis son torpillage par l’administration Trump. Elle a aussi récemment appelé l’OMC à se concentrer sur la pandémie au moment où les membres de l’organisation sont divisés quant à l’approche à avoir face à une éventuelle exemption des droits de propriété intellectuelle sur les traitements et vaccins anti-Covid.
Autrement dit, au moment où la question de la facilité de l’accessibilité aux vaccins est clairement posée. « L’OMC est en panne depuis une dizaine d’années, commente Pierre Jacquemot. Cette institution promeut la baisse des droits de douane à l’échelle de la planète et le libre-échange généralisé. Or on assiste depuis une dizaine d’années, et cela s’est accentué sous la présidence de Trump, à une montée du protectionnisme, en particulier entre pays occidentaux, et donc à la restauration d’entraves aux échanges, que ce soit les droits de douane ou les barrières non tarifaires pour des raisons sanitaires ou d’autres.
Deuxièmement, il y a une montée en puissance des organisations régionales. C’est-à-dire un libre-échange non plus à l’échelle universelle, mais entre groupes de pays qui adhèrent à des règles communes, à l’instar évidemment de l’Union européenne, mais également d’autres régions du monde, que ce soit en Amérique latine, en Asie et, depuis peu, en Afrique avec la Zlecaf. »
Une règle impose le silence au patron de l’OMC sur les accords commerciaux bilatéraux ou régionaux. « C’est toute une série de prismes qui prend un sacré coup de vieux sous l’effet de la pandémie de Covid-19. Et qui risque d’imposer des phénomènes de repli soit à l’échelle nationale, soit à l’échelle régionale pour pouvoir se prémunir contre de nouveaux risques », poursuit-il. « Pour les pays africains, à côté du problème de la dette, il y a le constat d’une aggravation très forte du non-développement et des situations critiques en particulier avec l’arrivée de 5 millions de pauvres supplémentaires dans un continent qui comprenait déjà un nombre important de personnes qui vivaient sous le seuil de pauvreté », souligne Pierre Jacquemot.
Pour contourner ces difficultés, Ngozi Okonjo-Iweala a-t-elle trouvé la parade ? Elle a, en tout cas, plongé dans les travaux plus confidentiels de l’OMC sur le commerce électronique, la facilitation des investissements pour le développement, la réglementation intérieure des services ou le commerce et l’autonomisation économique des femmes. Peut-être sont-ce sur ces points cruciaux qu’elle obtiendra des résultats. Une chose est sûre : ils sont à forte répercussion sur le quotidien d’un grand nombre de personnes et concernent tous les continents, à commencer par le sien, l’Afrique. « Aujourd’hui, je pense sincèrement que l’OMC a une très grande chance d’avoir à sa tête cette dame d’exception, dit Mohamed Abba Ould Sidi Ould Jeilany, ancien inspecteur général d’État mauritanien, à l’origine de la pétition soutenant la candidature de Ngozi OkonjoIweala à la tête de la Banque mondiale en 2012. C’est l’Américain Jim Yong Kim qui avait obtenu le poste, malgré l’appui du président de l’institution à l’époque, Robert Zoellick, dont elle était le numéro deux. Ce consultant se souvient de sa rencontre avec Ngozi Okonjo-Iweala en 2008 et surtout de ses initiatives dans la lutte contre la pauvreté.
Au-delà de quelques appréciations individuelles, du soutien actif du chef de l’État nigérian Muhammadu Buhari, dont Ngozi n’était pourtant pas le premier choix, des acteurs économiques de premier plan, comme le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, ou l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote, Ngozi Okonjo-Iweala a bénéficié d’un certain activisme nigérian très connu dans le milieu des organismes internationaux lorsqu’il s’agit de truster les postes internationaux.
ET L’AFRIQUE DANS TOUT ÇA ?
Si l’origine africaine de Ngozi OkonjoIweala estremarquée, il y a lieu de noter que les statuts de l’OMC ne prévoient pas de rotation géographique pour le poste de directeur général. Cela n’empêche pas que des voix se sont élevées ces dernières années en faveur de la nomination d’un(e) Africain(e) à la tête de l’organisation. Avant d’affronter la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee, Ngozi Okonjo-Iweala a, comme qui dirait, gagné des primaires africaines. Elle a en effet été en compétition avec deux diplomates, d’abord l’Égyptien Abdel-Hamid Mamdouh, ensuite Amina Mohamed, ministre kényane des Sports. La Nigériane a réussi à tirer son épingle du jeu en ralliant l’Union africaine mais aussi l’Union européenne à sa candidature. Il faut dire que, pure économiste doublée d’une fine stratège dans l’art de gérer, de communiquer, la Nigériane a su jouer de l’admiration et de l’adhésion de ses compatriotes, de sa connaissance parfaite des États-Unis, où elle a étudié et vécu de longues années avant d’en devenir citoyenne en 2019, et de sa parfaite maîtrise du français. « Et pour cause, née le 13 juin 1954, à Ogwashi-Ukwu, dans le delta du Niger, en pays Igbo, Ngozi Okonjo-Iweala navigue dans les arcanes du monde économique depuis plus de quarante ans », explique au bout du téléphone Olivier Lafourcade, son patron à ses débuts à la Banque mondiale. Elle avait à peine 25 ans.
LEPOINT.FR
GREENPEACE AFRIQUE EN PHASE AVEC LES PECHEURS ARTISANAUX DE CASAMANCE
Le constat amer des pêcheurs de la Casamance dénonçant les bateaux étrangers qui capturent des tonnes de poissons juvéniles utilisés comme appât pour pêcher le thon
«Le constat amer des pêcheurs de la Casamance dénonçant les bateaux étrangers qui capturent des tonnes de poissons juvéniles utilisés comme appât pour pêcher le thon est malheureusement un scénario qui risque d’être habituel pour les prochaines années», a averti Abdoulaye Ndiaye, chargé de campagne à Greenpeace Afrique dans un communiqué en date d’hier mardi.
En effet, «le renouvellement de l’accord de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Sénégal contribue à accentuer la pêche aux poissons juvéniles pour le ravitaillement des bateaux canneurs en provenance de l’Europe. Hélas !», a déclaré M. Ndiaye.
Greenpeace réaffirme son engagement aux côtés des pêcheurs artisanaux qui paient déjà un lourd tribut du fait de cet accord. «Les accords de pêche ne nous arrangent pas parce qu’à chaque fois nous sommes dans des périodes de crise pour avoir du poisson, on ne peut pas avoir le poisson qu’il faut. Si on signe des accords de pêche avec l’Europe, ça nous pose un problème ensuite», dénonce Abdoulaye Dabo, jeune pêcheur de Ziguinchor interviewé par la radio DW.
Pour rappel, la pêche aux poissons juvéniles est pratiquée dans la région de Dakar par les pêcheurs artisanaux, en particulier les sennes tournantes pour le ravitaillement des bateaux de l’UE. Cette pression constante a accentué la raréfaction des alevins dans les régions de Dakar et de Thiès. Alors que la capture des juvéniles est interdite par la réglementation en vigueur, les armateurs étrangers s’orientent désormais vers la zone sud, région de Casamance, une des régions les plus poissonneuses, pour causer les mêmes problèmes.
Malgré les alertes de la société civile pour attirer l’attention des autorités, très peu d’actions ont été déroulées pour une solution définitive. Et, «si aucune mesure n’est prise, le déclin de la pêche sénégalaise risque d’être très proche.» Greenpeace demande au gouvernement sénégalais de renforcer le contrôle sur l’activité de ces bateaux étrangers et de prendre des dispositions pour l’arrêt total de captures des poissons juvéniles.
LE SYNPICS ALERTE ET SAISIT LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), dénonce les menaces récurrentes faites à des journalistes.
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), dénonce les menaces récurrentes faites à des journalistes. Mieux, il dit saisir les institutions internationales pour défendre l’intérêt des journalistes.
«Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), note avec désolation et effroi la vague d’intimidations, de violences verbales à l’encontre de la presse voire de menaces de mort adressées parfois anonymement, souvent à visage découvert ou à travers des messageries des réseaux sociaux», lit-on dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien, hier mardi. La note de préciser que «successivement les publications ‘’Les Echos’’, ‘’Source A’’, puis nommément les journalistes Cheikh Oumar Ndaw, Daouda Thiam, Yakham Mbaye, la présentatrice de l’émission ‘’Com Politique’’, Zeynab Sankharé, Mame Maty Fall, journaliste établie en Europe plus connue sous le sobriquet ‘’Maty Trois Pommes’’ et tout récemment Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de la chaine privé 7 Tv, ont été l’objet de menaces de mort». L’organisation syndicale de souligner ainsi que ces «tentatives d’entrave à la liberté de presse sont inacceptables dans une République comme le Sénégal».
Par ailleurs, le Synpics s’indigne de la propension de pratiques aussi abjectes dans notre espace public notamment via les messageries qu’offrent les réseaux sociaux et interpelle l’Etat du Sénégal, garant de nos libertés et de notre sécurité, à assurer aux journalistes sénégalais, le libre exercice de leur profession dans les seules limites de la loi et des règles éthiques et déontologiques. Tout en appelant au sens de la responsabilité de tous, le Synpics invite les journalistes, à ne pas minimiser ces menaces et à les rendre publiques, au besoin en reproduisant les captures des messages qui leur sont adressés. Aussi invite-t-il «toutes les victimes de menaces à se signaler et à porter plainte devant les juridictions compétentes pour permettre au Syndicat d’assurer un suivi coordonné».
En outre, le syndicat demande aux responsables de partis politiques, de tout bord, à éduquer davantage leurs militants sur les concepts de «Libertés de presse» dans un espace démocratique, ou à défaut à se démarquer publiquement et à se désolidariser officiellement de telles pratiques. Le Synpics engage «les journalistes et techniciens de l’information et de la communication à poursuivre la mission professionnelle qu’ils ont choisie : Informer Librement et sans entrave aucune le Public de tout sujet qu’ils jugent utiles, dans les seules limites de la Loi et des règles professionnelles».
Enfin, le Synpics informe l’opinion «qu’au regard de l’ampleur que prend ce phénomène, il sera procédé à la saisine des organisations internationales partenaires pour, le cas échéant, en cas de nécessité, entamer des poursuites hors du territoire sénégalais contre tout auteur d’actes de violence contre la presse sénégalaise dûment identifié et localisé ». A ce titre, ajoute-t-il, «la Fédération internationale des journalistes (Fij), le Comité de protection des Journalistes (Cpj) de New York, Reporters sans frontières (Rsf) seront officiellement saisis ainsi que toute entité de défense de la liberté de presse en mesure d’endosser des poursuites pénales dans les juridictions autres que sénégalaises ».
UNE VINGTAINE D’ENSEIGNANTS DECEDES DU COVID, SELON LE CUSEMS
Les syndicalistes ont fait ce constat à l’occasion d’une conférence de presse tenue mardi 16 janvier 2021
Le Cadre unitaire syndical des enseignants du Moyen-Secondaire (Cusems) est catégorique. Près de vingt enseignants ont succombé des effets du coronavirus au Sénégal. Et pour Abdoulaye Ndoye, le secrétaire général du syndicat, et ses camarades, « Le gouvernement qui a fait montre d’un formalisme total dans la gestion de la crise sanitaire tant au niveau de l’enseignement secondaire que privé… est le principal responsable ».
Les syndicalistes ont fait ce constat à l’occasion d’une conférence de presse tenue hier, mardi 16 janvier 2021. Lors de cette rencontre avec la presse, Abdoulaye Ndoye et Cie ont de fait tenu à informer l’opinion publique nationale sur les risques d’instabilité du système éducatif sénégalais qui serait d’après lui, le résultat « du mépris du gouvernement pour ses enseignants».
Aussi, ont-ils fait comprendre que « L’arrivée de cette deuxième vague de Covid-19 n’épargne pas le milieu scolaire qui avoisine 4.500.000 de personnes. Malgré les mesures prises par les autorités sanitaires et étatiques pour estomper la survie du virus dans le secteur éducatif, le suivi et l’application de façon exhaustive de ces précautions semble toutefois un moindre souci pour les autorités », selon les syndicalistes. Ce qui a poussé le SG du Cusems à constater que « si un protocole sanitaire rigoureux a été élaboré, sa mise en application souffre d’un laxisme indescriptible exposant les acteurs et au-delà toute la société en péril ». Pis, a-t-il relevé, « pratiquement dans aucune région du Sénégal, les établissements n’ont reçu de dotation conséquente en masques, gels hydro alcooliques … ».
Conséquence de cette négligence du gouvernement ; l’école a assisté à une importante perte d’enseignants à Dakar et à l’intérieur du pays. Le Cusems révèle ainsi que « vingt enseignants ont été emportés par la Covid-19 ». Face à cette incurie, le syndicat a tenu à faire part de son ras-le-bol : «On ne va plus regarder nos collègues mourir au sein des établissements. Tous les enseignants se sont mobilisés et si la situation persiste, on va tout suspendre, allant même jusqu’à boycotter les évaluations».
LE CUSEMS PRESSE L’ETAT
Après avoir observé un débrayage au niveau des différentes Inspections Académiques de la région de Dakar hier, mardi 16 février, le Cusems /section Dakar annonce une grève totale pour mercredi et jeudi
Après avoir observé un débrayage au niveau des différentes Inspections Académiques de la région de Dakar hier, mardi 16 février, le Cadre unitaire syndical des enseignants du Moyen et du Secondaire (Cusems)/section Dakar annonce une grève totale pour ce jour, mercredi, et demain, jeudi. Au centre du mouvement d’humeur des enseignants, le non-paiement depuis novembre dernier des indemnités liées aux examens du baccalauréat et du Bfem et diverses autres revendications non satisfaites.
L ’école sénégalaise renoue avec les perturbations, cette semaine, principalement dans la région de Dakar. Pour cause, après avoir arrêté les cours hier, mardi 16 février, à 10 heures, dans les établissements scolaires, le Cadre unitaire syndical des enseignants du Moyen et du Secondaire (CUSEMS)/section Dakar observe pour quarante-huit heures une grève totale.
Ce mercredi 17 février et demain, jeudi 18 février 2020, les enseignants grévistes entendent bloquer les enseignements apprentissages sur l’étendue du territoire régional.
En conférence de presse organisée hier, mardi, le secrétaire général Abdoulaye Ndoye et ses camarades ont exigé encore une fois le paiement de leurs indemnités liées aux examens du baccalauréat et du Bfem (Brevet de fin d’études moyennes), édition 2020, qu’ils devaient percevoir depuis le 30 novembre dernier. Les enseignants qui décrètent également le boycott de toutes les évaluations ont vivement condamné «le quasi immobilisme du gouvernement dans la mise en œuvre des accords consignés dans le protocole du 30 Avril 2018 ».
Des revendications dont les points nodaux s’articulent autour du système de rémunération, l’externalisation du DMC, la création du corps des administrateurs scolaires, l’octroi de parcelles non viabilisées, le reversement des MEPS. Or, sur ces différents points, ont fait comprendre les syndicalistes, « Aucune avancée n’a été notée ».
Pour rappel, le mouvement d’humeur des enseignants fait suite à un préavis de grève au sein du ministère de la Fonction publique et du renouveau du service public, pour non-satisfaction des différentes revendications, surtout le paiement intégral des indemnités liées aux examens du Bfem et du Bac. Dans cette dynamique par ailleurs, le Cusems compte mobiliser ses partenaires qui sont dans le G7, un autre cartel syndical de l’école, pour redonner « une reconnaissance sociale et publique aux enseignants après autant de sacrifices consentis surtout lors de la première vague de Covid-19».
Dakar, 17 fev (APS) – La réception des premières doses de vaccin contre la Covid-19 et la vague d’arrestations des partisans d’Ousmane Sonko, l’opposant cité dans une affaire de ’’viols’’ et de ’’menaces’’ de mort, sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Les premières doses de vaccin seront réceptionnées ce mercredi’’, annonce Le Soleil en précisant que ces doses en provenance de Chine et convoyées par l’Airbis A330 Neo d’Air Sénégal seront réceptionnées par le président de la République.
200 000 doses du vaccin de la firme chinoise Sinopharm arrivent ce mercredi à Dakar, détaille de son côté le quotidien Kritik en signalant en même temps une dotation attendue dans les prochains jours dans le cadre de l’initiative annonce Covax.
Sur le plan épidémiologique, La Tribune note que le secteur de l’éducation est ‘’fortement touché’’ avec ‘’20 enseignants décédés de la Covid-19’’. La publication reprend notamment des chifres annocés par le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et du secondaire (CUSEMS).
Sud Quotidien signale qu’après avoir observé un débrayage dans les différentes inspections d’académie de la région de Dakar, mardi, le CUSEMS ‘’annonce une grève totale pour ce mercredi et jeudi’’.
Au centre du mouvement d’humeur des enseignants, le non-paiement depuis le mois de novembre des indemnités liées aux examens du baccalauréat et du Bfem et diverses autres revendications non satisfaites.
L’affaire du député Ousmane Sonko, sous le coup d’une plainte pour ‘’viols répétés’’ et ‘’menaces de mort’’ est également au menu des quotidiens.
Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté et de massage situé à Dakar, a déposé auprès de la section judiciaire de la Gendarmerie une plainte contre le parlementaire et leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).
L’Assemblée nationale a déclenché la procédure de l’immunité parlementaire du député après une requête du juge d’instruction du huitième cabinet du tribunal Hors Classe de Dakar.
Vox Populi explique la vague d’arrestations des partisans de Sonko et souligne que ‘’deux enquêtes pour faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat conduisent à l’identification et à l’arrestation de pastéfiens dans plusieurs localités du pas’’.
Le Quotidien parle dune ‘’opération ramassage’’ et annonce de ‘’nouvelles arrestations de pro-Sonko en vue’’.
’’Les arrestations des pro-Sonko se multiplient. Et ce n’est pas la fin puisque la police s’est lancée aux trousses des auteurs de messages appelant à la violence et proférant des menaces de mort contre des proches du pouvoir et des journalistes’’, selon le journal.
’’Menaces de diffusion d’images compromettantes du président, l’Etat traque les Sonkistes’’, croît savoir L’As en assurant que le pouvoir prenait très au sérieux l’appel à la résistance lancé par le chef de file des patriotes Ousmane Sonko, accusé de viols et de menaces de mort par une masseuse’’.
Cette affaire Sonko a créé ‘’un vent de désobéissance dans la magistrature’’, selon Walfadjri qui note : ‘’L’impasse se précise de plus en plus dans l’affaire Ousmane Sonko (….). Le dossier a installé un profond malaise dans la magistrature où certains mettent en garde le doyen des juges et celui en charge de l’instruction’’.
Source A met en exergue ‘’l’histoire jamais racontée’’ d’Abdou Mbacké, le marabout du leader de Pastef. ‘’Une autorité religieuse dont la voix compte et qui a tendu la perche à Ousmane Sonko à un moment critique de sa carrière politique’’, selon le journal.
Le quotidien Enquête s’intéresse à la Section de recherches de la gendarmerie au cœur de cette affaire Sonko et affiche à sa Une : ‘’Sur les traces des enquêteurs’’.
’’Corps d’ élite de la gendarmerie, la section de recherches est, depuis quelques jours, sous les feux des projecteurs. Dans un contexte où les autorités judiciaires sont vouées aux gémonies, ils sont nombreux les Sénégalais de tout bord, à louer le travail des hommes du commandant Abdou Mbengue’’, souligne la publication.
KEEMTAAN GI - LA TRAQUE
Ça déborde, ça part et ça tire dans tous les sens. Jamais les Sénégalais n’ont été aussi divisés que dans cette affaire Sonko. Deux bords qui s’affrontent et se regardent en antagonistes, prêts à se trucider ou s’éborgner. Une affaire privée qui est en passe de se transformer en affaire d’Etat avec plusieurs ramifications. On oppose des camps et même des ethnies, mettant en péril notre commune volonté de vivre ensemble. On installe la peur, sortant des vocables qui nous rappellent un très sérieux ancien ministre qui s’était présenté à minuit, pince sans rire, devant ses compatriotes pour leur annoncer avoir déjoué une tentative de coup d'Etat et arrêté des membres de « commandos » liés à l'opposition envisageant de commettre des attentats dans les environs de Dakar ! Dix ans après ces faits peu glorieux de ce ministre, voir le pouvoir user des mêmes méthodes et procédés pour faire taire des adversaires, nous fait désespérer de ceux qui sont à la tête de ce charmant pays. « Le procureur de la République a décidé de tuer dans l'œuf un complot visant à la réalisation d'un coup d'Etat en procédant à l'interpellation d'individus dûment identifiés comme membres du complot » avait dit le plus sérieusement du monde l’ancien ministre dans un communiqué lu à la télévision publique à une « heure de crime ». Depuis quelques jours, on assiste à une véritable chasse à l’homme avec de jeunes militants de Pastef et du « Mouvement France Dégage » qui sont traqués, pourchassés, harcelés. Cette traque (après celle des biens supposés mal acquis !) n’épargne même pas les épouses des opposants et plonge ainsi notre pays dans la peur et une spirale de violence. Bizarrement, ce sont les mêmes propos usités par l’ancien ministre de Pa Wade qui sont remis au goût du jour. Juste que, pour ce coup - ci, jamais les germes d’une division de notre pays n’ont été si prégnants. KACCOOR BI
SOMMET G5 SAHEL MACKY CONTRIBUE A HAUTEUR DE 1 MILLIARD FCFA « EN SOUTIEN AUX URGENCES »
Le Sénégal a contribué à hauteur d’un milliard de FCFA en soutien aux urgences du G5 Sahel. Lors du sommet élargi auquel il a été convié à N’Djamena, le président de la République Macky Sall a également plaidé pour que la MINUSMA soit plus robuste avec des équipements adaptés, nous apprend le présidence de République sur sa page Facebook. De même, ajoutent les services du Palais, le Sénégal est prêt à partager son expérience en matière de politique d’inclusion sociale pour aider le Sahel à relever le défi du développement.
VACCINS CONTRE LA COVID-19 LES 200.000 PREMIERS VACCINS ATTENDUS CE MERCREDI
Selon plusieurs sources non confirmées officiellement, le Sénégal devrait réceptionner son premier lot de 200.000 vaccins ce mercredi. La réception se fera par le président de la République Macky Sall à l’aéroport Blaise Diagne par vol Air Sénégal. Le Sénégal, devrait recevoir en tout un lot de plus de 1,296 million de doses via l’initiative de solidarité dénommée Facilité COVAX, mais également 200 000 doses achetées et payées auprès de la firme chinoise Sinopharm. L’initiative Facilité COVAX a fixé ses prévisions sur la disponibilité précoce des doses du vaccin Pfizer/Biontech et d’AstraZeneca.
AMBASSADE DU SENEGAL EN RUSSIE CES PREMIERS SENEGALAIS VACCINES PAR POUTINE
« Le Témoin » quotidien vous révèle que l’ambassadeur du Sénégal en Russie, Son Excellence Abdou Salam Diallo, et nos compatriotes fonctionnaires expatriés font partie des premiers Sénégalais à être vaccinés contre le Covid19. Ils ont reçu leur première dose du vaccin Spoutnik V hier, mardi, à 15 heures au centre commercial « Moskva-City » situé à quelques mètres de la chancellerie du Sénégal à Moscou. Une fois sur place, l’ambassadeur Abdou Salam Diallo et son personnel ont reçu leur première injection du vaccin russe « Spoutnik V » jugé efficace à 92 %. Se faire vacciner par Vladimir Poutine — du moins, par ses services —, c’est un privilège dès lors que seuls les citoyens russes ont droit à ce vaccin. Ce, en attendant que la campagne de vaccination de masse soit élargie aux étrangers vivant en Russie. D’ailleurs, « Le Témoin » tient à préciser que c’est l’ambassadeur Abdou Salam Diallo qui a fait cette demande de vaccination auprès du président Vladimir Poutine. Sans doute la demande a été autorisée par le ministère sénégalais des Affaires étrangères. En tout cas, les scientifiques russes disposent d’une solide expérience et réputation dans le domaine vaccinal pour avoir développé le vaccin contre la fièvre hémorragique Ebola.
COVID-19 20 ENSEIGNANTS TUES PAR LA PANDEMIE
On ne savait guère que la pandémie du covid-19 avait fait autant de morts dans le système éducatif. Environ 20 enseignants ont été tués par le coronavirus. L’information a été ébruitée hier par le secrétaire général du Cadre unitaire Syndicat des Enseignants du moyen-secondaire (CUSEMS) Abdoulaye Ndoye qui donnait un point de presse. Le CUSEMS a constaté un formalisme dans la gestion de la crise sanitaire tant au niveau de l’enseignement secondaire que privé. Lors de cette rencontre avec la presse, Abdoulaye Ndoye et Cie ont tenu à informer l’opinion publique nationale sur les risques d’instabilité du système éducatif national qui serait, d’après lui, le résultat « du mépris du gouvernement pour ses enseignants. » L’arrivée de cette deuxième vague de covid-19 n’épargne pas le milieu scolaire qui avoisine 4.500.000 de personnes. Malgré les mesures prises par les autorités sanitaires et étatiques pour arrêter la propagation du virus dans le secteur éducatif, le suivi et l’application de façon exhaustive ne seraient pas au rendez-vous, selon les syndicalistes. À ce sujet, le SG constate que « si un protocole sanitaire rigoureux a été élaboré, sa mise en application souffre d’un laxisme indescriptible exposant les acteurs et au-delà toute la société en péril », s’est exaspéré Abdoulaye Ndoye avant de faire remarquer que « pratiquement dans aucune région du Sénégal, les établissements n’ont reçu de dotation conséquente en masques, gels hydro alcooliques…». Selon lui, cette négligence du gouvernement aurait abouti à une importante perte d’enseignants à Dakar et dans l’intérieur du pays. Abdoulaye Ndoye révèle que « vingt enseignants ont été emportés par le Covid-19 ». Ainsi, il a tenu à manifester le ras-le-bol des enseignants qui voient de jour en jour leurs collègues touchés par le virus. « On ne va plus regarder nos collègues mourir au sein des établissements. Tous les enseignants se sont mobilisés et si la situation persiste, on va tout suspendre, allant même jusqu’à boycotter les évaluations », a conclu Abdoulaye Ndoye...
PERTURBATIONS AU NIVEAU DE L’ECOLE SENEGALAISE
Restons avec les enseignants pour dire que le CUSEMS a annoncé une grève totale mercredi et jeudi après un débrayage hier mardi. Autrement dit, l’école va connaître des perturbations au cours de cette semaine. Déjà les cours ont été arrêtés ce mardi 16 février, à 10 heures. La raison, le cadre unitaire syndical des Enseignants du Moyen et du Secondaire (CUSEMS)/section Dakar, a décidé d’observer un débrayage. Les enseignants grévistes exigent le paiement de leurs indemnités liées aux examens du baccalauréat et du Bfem (Brevet de fin d’études moyennes) de l’année scolaire 2019/2020. Ils ne comptent pas s’arrêter là. En effet, ils ont annoncé une grève totale ce mercredi 17 et jeudi 18 février 2021. Les enseignants ont aussi décrété le boycott de toutes les évaluations.
HABIB NIANG SOLLICITE PAR LES ETUDIANTS THIESSOIS DE L’UNIVERSITE AMADOU MAKHTAR MBOW
Habib Niang avait décidé de se mettre en veilleuse depuis quelques temps surtout pour observer les mesures barrières et interdictions de rassemblement prises pour contrer le covid-19. Mais l’homme semble incapable de ne pas répondre à l’appel à l’aide de ses concitoyens thiessois surtout les étudiants. Ceux de l’université d’Excellence Amadou Makhtar Mbow ont souhaité rencontrer l’ancien président du mouvement And Suxxali Sénégal pour qu’il les aide à faire face à leurs difficiles conditions d’études. Habib Niang a répondu positivement à cette requête puisqu’il a reçu ladite délégation ce mardi. « C’est un de nos grands-frères étudiants qui nous a orientés vers vous. Parce que nous nous sommes ouverts à lui pour qu’il nous aide à trouver une solution à nos problèmes. Mais avant cela, nous avons suivi les différentes actions que vous avez fait à l’endroit des étudiants thiessois à travers toutes les universités du Sénégal. Certes quand nous venions vous voir, nous avions un peu peur car « les hommes politiques » ne sont pas trop sociaux. Nous avons été agréablement surpris et séduits par votre humilité et votre simplicité. Nous prenons acte et si Dieu le veut nous ne ferons pas partie de ceux qui vont vous décevoir » indiquent les étudiants thiessois à l’endroit de Habib Niang. Le nouveau responsable apériste a décidé de les soutenir. « Je suis ravi de vous rencontrer. Ceux qui vous ont demandés de venir me voir n’ont pas tort car je suis le parrain des étudiants et ce ne sont pas des paroles en l’air. Mon combat, c’est de voir la région de Thiès émerger, pour cela ses fils doivent réussir et pour réussir il faut étudier dans de bonnes conditions. Avec mon mouvement And Suxxali Sénégal ak Habib Niang, j’avais mis en place un programme dénommé du « Primaire à l’Université, malgré mon adhésion dans l’Alliance pour la République, je continue mon programme en accompagnant le président de la République. Je vais vous accompagner avec l’aide de mes amis et partenaires comme je l’ai fait avec vos aînés » s’est engagé Habib Niang.
CIRCULATION 4 MORTS DANS UN ACCIDENT ENTRE DIOURBEL ET BAMBEY
Un violent accident a fait quatre morts et des blessés à Keur Bambi. Un véhicule de marque 307 aurait dérapé provoquant une collision avec deux autres voitures notamment un « 7 places » et un bus. Les secours sont arrivés après que les témoins du choc ont essayé d’extirper des carcasses les victimes. Le véhicule 307 est visiblement très touché pour avoir perdu son moteur aperçu à plusieurs mètres du lieu de l’accident. Keur Bambi est une localité située entre Diourbel et Bambey.
DES ENSEIGNANTS AGRESSES ENTRE KELLE ET BEDEU DIENG
Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 février, des enseignants en service aux écoles de Kelle et de Bedeu Dieng, entre les communes de Mékhé et Kébémer, ont été violemment agressés par des individus armés non encore identifiés. Selon des sources de Seneweb, des malfaiteurs armés de machettes et de gourdins se sont introduits dans la maison où logent les enseignants pour tenter de voler du matériel. Avant de rentrer bredouilles, les agresseurs se sont jetés sur les enseignants en les rouant des coups de machette. L’un d’entre eux a été grièvement blessé à la tête. Après leur forfait, les assaillants ont pris la poudre d’escampette vers une destination inconnue. En guise de soutien aux victimes, tous les enseignants de la zone ont observé ce mardi une journée sans classe. La gendarmerie a ouvert une enquête.