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29 juin 2025
AU MOINS SIX RANGERS TUÉS DANS UNE ATTAQUE
Créé en 1925, le parc national des Virunga est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Cette réserve s'étend sur plus de 7 700 km2, parmi les paysages à l'histoire tourmentée de la province du Nord-Kivu, de Goma jusqu'au territoire de Beni, entre monta
Une attaque d'hommes armés a fait au moins six morts, dimanche, dans le parc national des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo, ont annoncé des responsables.
Au moins six éco-gardes ont été tués, dimanche 10 janvier, dans une attaque d'hommes armés dans le parc national des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris auprès du parc et de responsables locaux.
"Six gardes-parc sont décédés aujourd'hui à 9h30 à la suite d'une attaque perpétrée par un groupe armé dans l'espace situé entre Nyamitwitwi et Nyamilima (centre du parc)", a indiqué dans un message électronique à l'AFP Olivier Mukisya, chargé de communication du parc des Virunga. "Un garde-parc a aussi été grièvement blessé", a-t-il ajouté.
Un responsable administratif local a précisé que les rangers avaient été attaqués par des miliciens maï-maï.
Théâtre des conflits dans la région troublée du Nord-Kivu
"Les Maï-Maï ont tendu une embuscade aux éco-gardes dans le fin fond du parc, vers Nyamitwitwi. Le bilan provisoire est de six gardes-parc tués et deux Maï-Maï sont tombés dans ces accrochages", a déclaré Alphonse Kambale, fonctionnaire délégué du gouverneur dans le groupement de Nyamilima.
Ce bilan a été confirmé à l'AFP par le député provincial Elie Nzaghani, un élu de la région de Rutshuru, où est situé le village de Nyamitwitwi.
Des gardes sont régulièrement la cible d'attaques d'hommes armés dans ce sanctuaire des gorilles de montagne.
Maï-Maï est un terme générique qui désigne des miliciens constitués sur une base communautaire et dont les actions vont de la défense des intérêts d'un groupe à la grande criminalité.
Créé en 1925, le parc national des Virunga est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Cette réserve s'étend sur plus de 7 700 km2, parmi les paysages à l'histoire tourmentée de la province du Nord-Kivu, de Goma jusqu'au territoire de Beni, entre montagnes et forêts.
Au pied du volcan Nyiragongo, la zone protégée constitue le refuge des gorilles des montagnes.
Joyau naturel, touristique et menacé, les Virunga sont aussi le théâtre des confits de la région troublée du Nord-Kivu, où des groupes armés se disputent le contrôle des richesses du sol et du sous-sol.
Le parc est surveillé par 689 rangers armés, dont au moins 200 ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions, dans l'histoire récente du parc, créé en 1925, selon ses responsables.
nsables locaux. Selon un responsable administratif local, ces six éco-gardes ont été attaqués par des miliciens maï-maï.
Par Abdoulaye THIAM
PRESIDENCE DE LA CAF, VERS UN HOLD-UP ELECTORAL
Un coup de massue s’est abattu sur la commission gouvernance de la Confédération africaine de football, l’un des quatre organes indépendants de la CAF, composé d'éminents juristes du continent, reconnus pour leur expertise et leur probité morale
Un coup de massue s’est abattu sur la commission gouvernance de la Confédération africaine de football, l’un des quatre organes indépendants de la CAF, composé d'éminents juristes du continent, reconnus pour leur expertise et leur probité morale. Il s’agit de Michel Brizoua-Bi (Côte d’Ivoire), qui assure la fonction de président, du Vice-Président Happi Dieudonné (Cameroun), et de Maya Boureghda (Tunisie), Monica Musonda (Zambie) et Tumi Dlamini (Afrique du Sud), tous trois membres.
Conformément à l’article 44 des statuts de la Confédération Africaine de football, cette commission créée le 11 avril 2019, dit en effet avoir «analysé scrupuleusement les candidatures reçues en s’appuyant sur le rapport établi par une société internationale et indépendante de services d’investigation, spécialisée dans les contrôles d’intégrité - firme internationale partenaire notamment de la FIFA - de même que sur les informations fournies par les candidats concernés à travers un questionnaire d’éligibilité».
Après un tel travail, ils ont livré leur verdict. Me Augustin Senghor (Sénégal) et Jacques Anouma (Côte d’Ivoire) valident d’office leur candidature. Ahmad (Madagascar), candidat sortant est déclaré «inéligible». Quant à Ahmed Yahya (Mauritanie) et Patrice Motsepe (Afrique du Sud), leurs candidatures ont été jugées recevables. Cependant, la commission a estimé que des vérifications complémentaires sont nécessaires avant une décision finale. A cet effet, une audition de ces candidats devrait même être organisée au Caire le 28 janvier 2021. Sauf que la plupart des Africains férus de football qui commençaient à applaudir en y voyant une certaine indépendance affichée par l’Afrique de football vont vite déchanter. Et pour cause, le président par intérim de la CAF, Constant Omari, a convoqué une réunion du comité d’urgence ce samedi, soit 72 heures seulement après la décision de la commission gouvernance, lui enjoignant l’ordre de déterminer, avec la Commission de Contrôle de la FIFA, une date d’officialisation dans les plus brefs délais, de la liste définitive de tous les candidats à toutes les élections à savoir : membres du Comité Exécutif, membres Conseil de la FIFA et Président de la CAF.
Pis, l’édit du comité d’urgence indique que «la Commission de Gouvernance de la CAF devra soumettre, à la Commission de Contrôle de la FIFA, les candidatures reçues pour le poste de président de la CAF, étant entendu que le président de la CAF a vocation à devenir le vice-président de la FIFA». Diantre ! C’est maintenant que le Comité d’urgence se rend compte que le président de la CAF est de facto vice-président de la FIFA. Mieux, est-ce un argument valable pour confier le contrôle d’éligibilité des candidats de la CAF à la FIFA ? En serait-il ainsi en cas d’élection à la présidence de l’UEFA, à la Conmebol, à la Concacaf, à l’AFC et à l’AOFC ? Ce fait inédit porte un sacré coup à l’indépendance de l’instance faitière continentale qui est sous tutelle de Gianni Infantino, depuis l’avènement du Malgache Ahmad. Cette décision du comité d’urgence suscite en effet des interrogations et confortent davantage ceux qui pensaient que Patrice Motsepe est le candidat de Gianni Infantino.
Pourtant, lui qui fait de la gouvernance son cheval de bataille, jusqu’à faire recruter Fatma Samoura afin de remettre de l’ordre dans la FIFA empêtrée dans des scandales sans précédents, ne devrait pas perdre de vue, que la missive de son candidat adressée à certains présidents de fédérations africaines, via son assistante Mme Angélique, pour célébrer les 50 ans de Mamelodi Sundowns FC est plus que troublante. «Le Dr Motsepe est heureux de couvrir les frais de vol, d’hébergement et de suppléments», avait-elle indiqué dans sa lettre envoyée à certains électeurs. D’ailleurs, Sud Quotidien avait relevé que certains présidents de Fédérations qui ont reçu la lettre d’invitation de l’assistante du Dr Motsepe n’ont pas manqué de marquer leur étonnement. «Il y a lieu d’en saisir la CAF et la Fifa» avait pesté un président d’une fédération d’Afrique du Centre, non moins membre du Comité exécutif de la CAF que Sud Quotidien avait joint le 10 décembre de l’an dernier. Et d’ajouter, «le fait de dire qu’il prend en charge notre vol, notre hébergement et autres extras, insinue une forme de corruption ou d’intéressement». Est-ce d’ailleurs une des raisons qui ont poussé la Commission Gouvernance à différer la validation de sa candidature ? Certains observateurs le pensent aussi. D’autres évoquent une opacité dans des transferts de son club. Dans tous les cas de figure, ce sont là des indices suffisants qui autorisent des doutes. Sauf si, Gianni Infantino ne les juge pas suffisamment graves.
Coïncidences troublantes
Quid d’Ahmed Yahya ? Au lendemain de la publication de la note de la commission gouvernance de la CAF, le plus jeune des candidats, 44 ans, avait fait profil bas. Dans un tweet, après être félicité que sa candidature ’’ait été jugée recevable”, il déclarait : “Je répondrai avec enthousiasme à l’audition organisée au Caire le 28 janvier 2021 afin de démontrer la qualité de notre projet, seul à même d’offrir au football africain l’avenir radieux qu’il mérite”. Mieux, Ahmed Yahya avait promis de donner à la Commission «toutes les informations complémentaires dans un dialogue constructif au service du football africain». Qu’est ce qui s’est donc passé entre temps pour qu’il serve un pamphlet à cette même commission dans une lettre de saisine adressée au Secrétaire général par intérim de la CAF,… le 8 janvier 2021, à la veille de la réunion du comité d’urgence. Une volte-face qui suscite aussi des interrogations légitimes. Cette lettre serait-elle en réalité antidatée ; seraitelle postérieure à la décision du comité d’urgence dans le seul et unique dessein de la couvrir ?
Dans tous les cas de figures, les coïncidences sont encore troublantes. Mais que reproche-t-on au jeune président de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM) par ailleurs membre du Comité exécutif de la CAF. En attendant la divulgation du rapport de la commission Gouvernance, des supputations vont bain train. A tort ou à raison, on l’accuse d’avoir bénéficié des subsides de la CAF en acceptant de se rendre à La Mecque (Oumra). Ce qui est prohibé par l’article 20 du Code d’éthique 2018 de la FIFA (Titre : Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et qui a été appliqué au président sortant Ahmad en plus des articles 15 et 28 du même code. La logique voudrait alors que la même sanction qui a été appliquée au Malgache soit élargie à tous les bénéficiaires. Puisque que, selon un principe général de droit, «nul n’est censé ignorer la loi». A moins là également que la Fifa, désormais seul maitre à bord du football africain, ne déclare que le seul et unique coupable, c’est Ahmad. Ce qui laisserait croire qu’on va vers un hold-up électoral !
Flangrant délit de conflits d'intérêt
Par ailleurs, il importe de relever le flagrant délit de conflits d’intérêt chez les membres du comité d’urgence. Pour rappel, ce dernier est composé de six membres dont le président de la CAF (Ahmad, suspendu), de ses trois vice-présidents, Constant Omari Selemani (Rd Congo), - qui est passé président par intérim -, de Fouzi Lekjaa (Maroc) et de Alexander Danny Jordaan (Afrique du Sud). Hany Abou Rida (Egypte) et Augustin E. Senghor (Sénégal) complètent la liste en tant que membres. Or, ils sont tous candidats pour accéder au Conseil de la Fifa dont le contrôle d’éligibilité est en cours, au niveau des instances de la …FIFA. En prenant part à cette rencontre, ils violent allégrement les statuts qui régissent le principe de la non interférence de l’Exécutif dans les décisions de organes indépendants de la CAF, comme la commission Gouvernance.
Rappelons qu’en application des règles et bonnes pratiques en vigueur, lors de l’examen des candidatures de messieurs Patrice Motsepe, Jacques Anouma, Seidou Mbombo Njoya (Cameroun) et Wadie Jary (Tunisie), chaque membre ayant la même nationalité qu’un candidat, s’est retiré et n’a pas pris part à la décision de la commission Gouvernance. Ce que Danny Jordan, directeur de campagne de Motsepe, aurait dû faire en suivant Me Augustin Senghor qui, selon une source fédérale, a quitté la réunion dès son démarrage. Hélas !
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QUE RESTE-IL DE LA REVOLUTION TUNISIENNE ?
Alors que la Tunisie s’apprête à marquer les 10 ans de la chute de Ben Ali, le pays fait face à un chômage endémique, encore aggravé par la crise du Covid-19.
Alors que la Tunisie s’apprête à marquer les 10 ans de la chute de Ben Ali, le pays fait face à un chômage endémique, encore aggravé par la crise du Covid-19.
Un appel à la liberté qui a raisonné à travers toute la région. Dix ans ont passé depuis le mouvement de contestation populaire qui a conduit, le 14 janvier, à la fuite du président Ben Ali. Pourtant, cet événement d’une ampleur inédite en Tunisie, et qui avait lancé une vague de soulèvements à travers le monde arabe, n’a pas permis les avancées sociales tant espérées par la jeunesse.
Le taux de chômage national avoisine les 15 % avec certaines régions particulièrement touchées comme le Gouvernorat de Tataouine, où près de 30 % de la population est sans emploi.
"Rien n’a changé"
Si la production pétrolière tunisienne est modeste, plus de la moitié de l’approvisionnement provient de la région de Tataouine, dans le grand sud tunisien. Une zone qui concentre de nombreuses ressources naturelles notamment de gypse, de marbre et d’eau mais qui souffre pourtant d’un fort degré de marginalisation, notamment parmi la jeunesse qui peine à accéder au marché de l’emploi.
Face à cette dure réalité, certains s’organisent et protestent pour mettre la pression sur les autorités. Des manifestants ont même bloqué, en juin, la principale vanne d’alimentation du site pétrolier d’Al Kamour, premier pipeline desservant la ville de Tatouine. Un bras de fer interminable avec les autorités qui leur a permis d’arracher des dizaines de promesses d’embauche. "Le peuple tunisien, après 2011, n’acceptera plus qu’aucun responsable, quel qu’il soit, utilise les vieilles méthodes. Cette jeunesse est consciente. Ou bien tu me donnes mes droits ou je bloque le pays. On le dit clair et net", lance Tarek Haddad, coordinateur du mouvement citoyen Al Kamour, organisateur de ces manifestations.
En attendant que les promesses soient tenues, Oussama survit en écoulant de l’essence de contrebande libyen. "C’est un business risqué. C’est vraiment risqué. On n‘a pas d’alternatives. Sois-tu fais ça soit tu prends la mer. Rien n’a changé on est passé d’une marginalisation à une autre" déplore-t-il.
Un anniversaire morose
Quelques rassemblements et manifestations ont eu lieu à travers le pays en décembre pour marquer les dix ans du début de la révolte, notamment à Sidi Bouzid où Mohamed Bouazizi, un vendeur ambulant excédé par le harcèlement policier, s'était immolé par le feu le 17 décembre 2010.
10 ans après la révolution tunisienne : une célébration au "goût amer" Le pays s'est doté en 2014 d'une Constitution saluée comme un compromis historique, posant les bases d'un régime semi parlementaire. Il a poursuivi ses avancées politiques, avec des élections équitables, un début de décentralisation et une liberté de parole sans précédent, en dépit de crises politiques et d'une série d'attentats terroristes sanglants en 2015.
Si la démocratisation de la Tunisie est largement saluée, l'espoir a néanmoins cédé la place à la colère au fil des ans, en l'absence de progrès social.
Le chômage continue à ronger les rêves d'une large part de la jeunesse, surtout dans les régions marginalisées, où de nombreux habitants sont toujours entravés par un système d'autorisations kafkaïen, qui les pousse à l'économie informelle, sans droits ni protection sociale.
Une situation encore aggravée par la pandémie de Covid-19 qui frappe durement le tourisme, secteur clé de l’économie tunisienne.
Par Salif Badiane
LE TOURISME SÉNÉGALAIS FACE AU COVID
Il n’est plus à démontrer que la pandémie a impacté et continue d’impacter, plus que tout autre secteur de l’économie nationale, le secteur du tourisme et des voyages
Il n’est plus à démontrer que la pandémie du Covid-19 a impacté et continue d’impacter, plus que tout autre secteur de l’économie nationale, le secteur du tourisme et des voyages . Pour louables et appréciables que soient les efforts déployés par l’Etat pour venir au secours de cette importante fange de l’économie nationale, ils demeurent bien en deçà des besoins et des attentes !
Le secteur du tourisme ne vit pas une simple crise passagère, il vit une véritable catastrophe qui l’a complétement mis à terre. L’annulation brutale, sans préavis de toutes les opérations qui étaient déjà confirmées sur 2020 et qui avaient nécessité dans certains cas des engagements financiers de la part des opérateurs auprès de tiers, l’absence totale d’horizon de reprise, l’absence totale de perspectives sont des situations inédites qui laissent l’ensemble des professionnels sans aucun moyen de défense ou même de réaction.
Face à cet état de fait, le développement d’un tourisme national qui nous rendrait indépendants des marchés extérieurs, a été présenté comme une panacée, comme la panacée qui sauverait le tourisme sénégalais et le mettrait définitivement sur les rails d’un essor continu et stable. Ainsi nous aurions réussi ce que ni la France , ni les Etats –Unis, ni l’ Espagne , ni l’Italie et consort n’ auront réussi car aucun de ces pays ne se suffit de son tourisme national ni ne le privilégie pour rentabiliser les investissements réalisés dans le secteur. Ne nous trompons pas de bataille et ne nous trompons pas de cible !
Une vision plus objective et moins « politicienne » permettrait de se rendre compte à l’évidence que l’étroitesse du marché touristique national est structurelle. Elle est liée à la faiblesse des revenus. Par ailleurs la demande touristique ne concerne que quelques produits tels que les week-ends, des séminaires (résidentiels ou non résidentiels) tous traités directement entre le client et l’hôtelier donc, avec une chaîne de valeurs extrêmement réduite. Il y a aussi les colonies de vacances parfois sponsorisées par quelques grandes entreprises de la place, quelques séminaires organisés à l’intérieur du pays par des ONG.
En somme, rien de vraiment important à l’échelle de toutes les entreprises touristiques du pays. Les cadres et autres sénégalais de la bourgeoisie nationale, consommateurs de produits touristiques, sont généralement et contrairement à ce que l’on semble penser, demandeurs de produits très sophistiqués : A classe sociale égale, le touriste sénégalais est demandeur de produits plus haut- de- gamme que ceux demandés par le touriste occidental. Les possibilités offertes en matière de shopping constituent aussi, une des motivations essentielles dans le choix de leur destination de vacances . C’est donc dire que l’offre touristique nationale, en très grande partie composée de produits de découverte culturelle ne répond pas à l’attente de la majorité de cette clientèle essentiellement destinée à l’export.
Loin de nous, l’idée d’affirmer que le tourisme national n’est pas important et n’est pas à promouvoir. Le tourisme national est important en tant qu’adjuvant à un tourisme international qui se développe bien sur notre destination avec des marchés émetteurs diversifiés et un produit touristique qui se renouvelle et s’adapte aux nouvelles tendances de la demande. Le développement d’un tourisme national permettrait dès lors, de corriger les disparités de flux liées à la trop grande saisonnalité de notre tourisme en étalant les opérations sur une durée plus longue. Ne fut –ce que pour ces raisons, travailler au développement d’un tourisme national est un devoir qui incombe aux autorités et à tous les professionnels.
Force est cependant, de reconnaître que pour la relance du tourisme Post Covid , les priorités sont ailleurs ! A partir de maintenant, le tourisme ne sera plus jamais comme avant : De nouvelles exigences se font déjà jour, de nouvelles tendances plus attentives à la préservation de la nature et de l’environnement en général apparaissent (nature friendly, environment friendly tourism). Le touriste post –covid se sentira davantage que par le passé concerné par les exigences de solidarité humaine. Il sera plus attentif aux conditions des droits de l’homme prévalant dans les pays de destination, plus attentif aux conditions de vie dans ces pays.
Mettre en place de concert avec les professionnels une stratégie de promotion qui tienne compte de ces nouvelles données et anticiper les réponses à leur apporter, se mettre en relation avec les tour-operators et autres partenaires qui programment le Sénégal et les rassurer sur la disponibilité de l’Etat à les accompagner pour une relance post –covid de la destination, voilà qui devrait entre autre prendre le pas sur la distribution de « Paniers Ndogou » et autres actions qui versent plus dans le folklore que dans une stratégie efficiente et efficace de promotion.
Le moment est propice pour mener une réflexion approfondie sur le devenir de notre tourisme mais hâtons-nous de le faire car les chantiers sont nombreux. Il s’agit par exemple : De lutter pour la préservation de nos sites touristiques agressés par la spéculation foncière et l’insalubrité. De lutter contre la dégradation avancée de nos parcs nationaux (richesse inestimable) qui devraient bénéficier de projets ambitieux de restructuration et de repeuplement avec des structures d’hébergement dignes de ce nom. De bien promouvoir les événements nationaux à fort potentiel touristique (Festival de Jazz de Saint –Louis, Festivals folkloriques et culturels régionaux…etc) dont les dates ne sont jamais clairement établies longtemps à l’avance pour pouvoir figurer dans l’agenda des voyagistes.
Notre tourisme est loin d’être sur la rampe de la relance mais nous nous forçons à l’optimisme, demain il fera certainement jour mais la nuit risque d’être longue.
LA BARRE DES 20000 CAS FRANCHIE
Sur les 1927 prélèvements effectués, 288 cas sont revenus positifs. Parmi ces nouvelles infections, 114 sont des cas contacts, zéro cas importé et 174 issus de la transmission communautaire.
La courbe épidémiologique ne fléchit pas. De 13%, hier dimanche, le taux est passé à 14,9%, ce lundi. Un nouveau record qui témoigne de la progression du coronavirus au Sénégal.
Sur les 1927 prélèvements effectués, 288 cas sont revenus positifs. Parmi ces nouvelles infections, 114 sont des cas contacts, zéro cas importé et 174 issus de la transmission communautaire. Ces derniers se répartissent comme suit : Mbour 11, Saint Louis 11, Touba 8, Kaolack 7, Liberté-6 6, Mbao 6, Almadies 5, Diourbel 5, Mbacké 5, Mermoz 5, Parcelles Assainies 5, Dakar Plateau 4, Medina 4, Ouest Foire 4, Ouakam 4, Thiès 4, Tivaouane 4, Yoff 4, Diamniadio 3, Dieuppeul 3, Gueule Tapée 3, Mamelles 3, Sicap Baobab 3, Rufisque 3, Maristes 3, Matam 3, Point E 3, Amitié-2 2, Cité Libasse Niang 2, Koki 2, Kolda 2, Castors 2, Guediawaye 2, Fatick 2, Hlm 2, Keur, Massar 2, Amitié-3 1, Ben Tally 1, Bopp 1, Cité Asecna 1, Dahra 1, Derklé 1, Fann Résidence 1, Hlm 1, Grand, Dakar 1, Grand Yoff 1, Liberté-1 1, Niarry Tally 1, Patte d’Oie 1, Pikine 1, Sangalkam 1, Thiadiaye 1, Yarakh 1, Cité, Biagui 1, Cité CSE 1, Cité Millionnaire 1, Linguère 1, Louga 1, Scat-Urbam 1
Sur le bulletin épidémiologique du jour, 139 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Mais, il y a eu 4 décès et 33 malades sont admis au niveau des services de réanimation.
À ce jour, 21 533 cas positifs ont été recensés au Sénégal. 18 357 ont été guéris, 469 décès déplorés. Actuellement, 2706 patients sous traitement dans les différentes structures dédiées.
DES UNIVERSITAIRES JUGENT LES DERNIÈRES MESURES ''TRÈS OPPORTUNES''
Le RUR invite les Sénégalais à poursuivre leurs efforts, dans un contexte de pandémie, "pour une année académique 2020-2021 de paix, de sérénité et de performances’'
Dakar, 11 jan (APS) - Le Réseau des universitaires républicains (RUR) juge "très opportuns", l’état d’urgence et le couvre-feu décrétés par le président de la République, Macky Sall, dans les régions de Dakar et de Thiès, en vue de freiner la propagation rapide du COVID-19.
"Le RUR salue ces deux mesures très opportunes prises par le chef de l’Etat pour combattre la pandémie du coronavirus, particulièrement meurtrière depuis quelques semaines", indique cette structure dans un communiqué transmis à l’APS.
Le RUR, affiliée à l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, estime que ces mesures constituent "la meilleure réponse à la situation du moment" et suggère au gouvernement, surtout "si la situation dans le pays s’aggrave, de les étendre dans toutes les agglomérations" du pays.
Il dit encourager pouvoirs publics et personnel sanitaire dans les efforts de lutte contre la pandémie, avant de lancer "un appel solennel à la mobilisation générale pour le respect rigoureux, strict et obligatoire des mesures barrières, seuls moyens disponibles et reconnus de couper la chaine de transmission du virus".
Le RUR invite les Sénégalais à poursuivre leurs efforts, dans un contexte de pandémie, "pour une année académique 2020-2021 de paix, de sérénité et de performances’’, se disant satisfait des "importants" résultats enregistrés en 2020 par l’économie sénégalaise.
Aussi encourage-t-il le gouvernement à poursuivre la transformation structurelle de l’économie sénégalaise pour atteindre l’émergence et à travailler pour la consolidation de la dynamique de relance économique en 2021 dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’élevage, l’énergie, les infrastructures terrestres, aéroportuaires et portuaires, la santé et l’éducation.
Le RUR, organe statutaire du parti au pouvoir, se veut une structure d’alerte, de veille et de contribution.
Le professeur Moussa Baldé, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, également président du conseil départemental de Kolda (sud), en est le coordonnateur.
«AU-DELA DES CAS GRAVES, 300 CAS SEVERES DE COVID-19 SONT SUIVIS DANS NOS CTE»
Le Directeur du Samu national, Pr. Mamadou Diarra Bèye, a fait cette révélation ce dimanche,
Le Directeur du Samu national, Pr. Mamadou Diarra Bèye, a révélé, dimanche, qu’en plus des cas graves de Covid-19, « environ 300 cas sévères » sont actuellement suivis dans les Centres de traitement épidémiologiques (CTE). « Au-delà des cas graves traités en réanimation, nous avons également des cas sévères. Et c’est important. Parce que les cas sévères, si on note bien, ce sont les cas qui sont dans les CTE parce que depuis que la prise en charge à domicile a commencé, les cas asymptomatiques, c’est-à-dire des personnes qui ne présentent pas de risques vitaux, ou des complications majeures, sont prises aux domiciles avec un suivi. Mais les cas sévères qui nécessitent une prise en charge rapprochée, qui nécessitent parfois l’administration d’oxygène ou d’autres médicaments, sont dans les CTE », a-t-il notamment fait savoir, lors du point du jour du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Le spécialiste précise dans la foulée que ces cas sévères « consomment énormément d’oxygène. En moyenne, les malades prennent à peu près 10 à 15 litres par minute. Pour tous ces patients, on peut comprendre que la surveillance est difficile. Quand on est en surveillance continue, 1 à 3 soignants par patient et de façon rapprochée. Cela peut expliquer également la charge de travail ». Selon lui, c’est ce qui fait que le nombre de lits se met très rapidement en tension.
Le Professeur Bèye renseigne qu’avec la nouvelle vague qui s’est enclenchée au mois de novembre dernier, le Sénégal fait face à un nombre de décès de plus en plus important et à une flambée continue des nouvelles contaminations des cas contacts et de ceux issus de la redoutée transmission communautaire. « La situation est très difficile pour la population et pour les soignants tout bonnement parce que les cas augmentent de jour en jour, en moyenne une centaine par jour et dans tout le pays. Et ce qui est à noter également c’est l’augmentation de plus en plus en notable des cas communautaires. Ce qui témoigne de la circulation active du virus dans la population », fait-il constater.
Taux de létalité inférieur à 2, 5%
Malgré la flambée des cas, le taux de létalité actuel est superposable à celui avec la première vague, a rassuré le Directeur de Samu national. « Si les cas graves augmentent, forcément le nombre de décès augmente. Mais en pourcentage, on est resté sur un taux de létalité qui est superposable avec la première phase parce qu’on reste toujours avec un taux de létalité inférieur à 2, 5% », a-t-il indiqué. Pr Mamadou Diarra Bèye, qui a encouragé tous les soignants, entre autres acteurs de la santé, pour « les efforts qui sont fournis et qui restent encore à être fournis », a souligné que « le chemin risque d’être encore long ». D’où son appel à l’endroit des populations: « que les gestes barrières rentrent dans nos habitudes mais surtout le plus important éviter les rassemblements et les déplacements inutiles »!
ASSEMBLÉE NATIONALE, LES DÉPUTES EN ÉTAT D’URGENCE
Les députés sont convoqués ce lundi, 11 janvier, en séance plénière. L’ordre du jour porte sur l’examen des projets de loi relatifs à l’état d’urgence et à l’état de siège.
Les députés sont convoqués ce lundi, 11 janvier, en séance plénière. L’ordre du jour porte sur l’examen des projets de loi relatifs à l’état d’urgence et à l’état de siège.
En effet, le projet de loi, modifiant la loi numéro 69-29 du 29 avril 1969, relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, a été adopté par la conférence des présidents de l’Assemblée nationale le mercredi 6 janvier dernier, le vendredi 8 janvier de la même année, le texte est passé en commission avant la plénière prévue ce matin.
Désormais, sans proclamer l’état d’urgence, le chef de l’État, Macky Sall, peut décréter directement un couvre-feu et restreindre les déplacements pour une durée d’un mois renouvelable une fois. Ces pouvoirs, selon les modifications apportées à la loi 69-29, peuvent, sur délégation, être exercés par le ministre de l’Intérieur ou tout ministre dont l’intervention est nécessaire, mais également les gouverneurs et les préfets. En sus, après l’état d’urgence et l’état de siège, un troisième régime est instauré.
D’ailleurs, dans l’exposé des motifs, le gouvernement convoque la pandémie à coronavirus et demande à l’Assemblée nationale la possibilité de décréter l’état d’urgence sanitaire, l’état d’urgence en cas de catastrophe naturelle, renouvelable une fois en cas
Du côté de Benno Bokk Yakaar (BBY, majorité présidentielle) et de l’opposition, les députés ne parlent pas le même langage.
"Ceux qui pensent que cette loi-là est liberticide, ils ont tout faux parce que le président de la République est d’abord le premier protecteur des populations du Sénégal. Quand il y a une menace grave, il doit pouvoir utiliser l’outil le plus adéquat justement pour protéger les Sénégalais", tranche Aymérou Gning, le président du groupe parlementaire de la majorité, BBY.
“LE SENEGAL N’A PAS DE CONSTITUTION”
Lors de son face à face avec les journalistes, le président de la République, Macky Sall avait déclaré que la Constitution du Sénégal garantit l’équilibre des pouvoirs, des droits et libertés. Une thèse rejetée par Me Doudou Ndoye.
Lors de son face à face avec les journalistes, le président de la République, Macky Sall avait déclaré que la Constitution du Sénégal garantit l’équilibre des pouvoirs, des droits et libertés. Une thèse rejetée par Me Doudou Ndoye. Selon l’ancien ministre de la Justice sous le régime de Abdou Diouf, le Sénégal n’a pas de Constitution.
« La vraie question sénégalaise est celle de notre constitution. Aujourd’hui, je prétends que nous n’avons pas de constitution. Selon ma conception des relations dans une Nation, une constitution c’est le lien de droit entre toutes les composantes de la Nation. Toute ces diversités dans une Nation qui peut se confronter tous les jours, sont scellées par une constitution qui fonde ce que nous sommes et qui prépare ensemble ce que nous voulons être. Nous n’avons pas de constitution », a martelé l’avocat, invité du Jury du dimanche sur Iradio.
Selon lui, avant 1958, le Sénégal était colonisé et, à l’époque, il cherchait à être indépendant. Au même moment, le Général De Gaulle devient le président de la France et crée une constitution française. « Le Sénégal était réellement indépendant en 1959 avec le Mali. La France a envoyé ses juristes au Sénégal et à Bamako, ils ont transcrit la constitution française en Afrique. C’est la constitution française qui a été recopiée pour être africanisée. C’est le fondement de cette constitution qui est toujours là et on l’a empiré », a expliqué la robe noire.
Il ajoute : « Si vous prenez toutes les constitutions sénégalaises, la première phrase c’est : La république du Sénégal mais on dit la République française. Pourquoi on ne dit pas la république sénégalaise, c’est parce que la France considère qu’elle est propriétaire de la notion de république et que nous sommes des territoires à qui on a confié des parties ou des comportements. » Ainsi, Me Doudou Ndoye plaide pour la reprise de toute la constitution en rassemblant les sénégalais aptes à discuter de cela
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WEST HAM, ISMAÏLA SARR POUR REMPLACER HALLER ?
Les Hammers s’intéresseraient de près à l’ancien attaquant de Rennes, Ismaila Sarr
Tout juste orphelin de Sebastien Haller parti du côté de l’Ajax Amsterdam, West Ham cherche à se renforcer en attaque. Les Hammers s’intéresseraient de près à l’ancien attaquant de Rennes, Ismaila Sarr
Selon les informations de The Sun, David Moyes, qui souhaite un attaquant supplémentaire après le départ de Haller, aimerait le profil de l’ailier de Watford. L’ancien entraîneur de Manchester United apprécierait l’idée d’associer Antonio avec le polyvalent joueur sénégalais.
Le club de la banlieue de Londres serait prêt à débourser 35 millions d’euros pour récupérer le jeune joueur de 22 ans qui évolue en Championship cette saison. Toujours selon le média britannique, le joueur qui a inscrit 4 buts et délivré 5 passes décisives en 18 matchs cette saison, espérerait des offres de Liverpool et Manchester United