Ancien tirailleur sénégalais devenu l'un des poumons du mouvement anticolonialiste, Lamine Senghor contribua grandement à la prise de conscience du monde noir.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 23 SEPTEMBRE
SenePlus publie ci-dessous, les nominations au Conseil des ministres du 23 septembre 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Pierre FAYE, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n° 624.511/C, précédemment Ministre-Conseiller, Conseiller technique au Cabinet du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est nommé Ambassadeur, Secrétaire général adjoint du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en remplacement de Monsieur Sonar NGOM appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane MBAYE Commissaire principal aux Enquêtes économiques , matricule de solde 606 932/D, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et des Transports aériens, en remplacement de Monsieur Daouda MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Souleymane NDIAYE, Ingénieur de conception en Génie civil, est nommé Directeur des Infrastures aéroportuaires au Ministère du Tourisme et des Transports aériens, poste vacant ;
Madame Ndeye Khoudia Sarr FALL, Professeur d’Enseignement secondaire, titulaire d’un Diplôme d’Etudes approfondies (DEA) en Sciences de l’Environnement, option qualité de l’eau, matricule de solde n°605 833/C, est nommée Inspecteur technique au ministre de l’Eau et de l’Assainissement ;
Monsieur Modou Bassirou NDAO, Secrétaire d’Administration matricule de solde 625 108/Z, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Barkédji, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bambilor, département de Rufisque en remplacement de Monsieur Marcel Mbaye THIAW, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Marcel Mbaye THIAW, Secrétaire d’Administration matricule de solde 508 063/P, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bambilor, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiaroye, Département de Pikine, en remplacement de Monsieur Medoune MBOUP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Cheikh Anta DIENG, Secrétaire d’Administration matricule de solde 512 105/Z, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mboucki, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Lambaye, Département de Bambey, en remplacement de Monsieur Ibrahima BARRY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Abdou Aziz DIAGNE, Attaché d’Administration, matricule de solde 510 590/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiénaba, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Rufisque-est, Département de Rufisque, en remplacement de Monsieur Mountaga Daha SALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Ndiack SARR, Instituteur matricule de solde 511 794/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndande, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiénaba, Département de Thies, en remplacement de Monsieur Abdou Aziz DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Salif BA, Instituteur, matricule de solde 511 403/B, précédemment Adjoint au préfet de l’Arrondissement de Linguère, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Barkédji, Département de Linguère, en remplacement de Monsieur Modou Bassirou NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamadou BADIANE, Educateur préscolaire, matricule de solde 514 059/B, précédemment Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Koussanar, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndande, Département de Kébémer, en remplacement de Monsieur Ndiack SARR, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Lancé CISSE, Agent technique d’élevage, matricule de solde 513 733/Z, précédemment Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Bidji , est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mboucki, Département de Birkilane, en remplacement de Monsieur Cheikh Anta DIENG, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa FAYE, Instituteur, matricule de solde 639 491/P, est nommé Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Nyassia, Département de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Bernard SARR, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ababacar Sadikh COULIBALY, Professeur de collège d’enseignement moyen, matricule de solde 649 308/Z, est nommé Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Koussanar, Département de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Mamadou BADIANE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Aliou NDIAYE, Instituteur, matricule de solde 627 788/D, est nommé Adjoint au sous-préfet de Rao, Département de Saint-Louis, en remplacement de Monsieur Omar Sarr DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Youssouf TRAORE, Instituteur, matricule de solde 630 110/C, est nommé Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Bidji, Département de Kolda, en remplacement de Monsieur Lancé CISSE, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Caty SARR, Secrétaire d’Administration, matricule de solde 681 459/I, précédemment Adjoint au préfet du Département Kolda, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Linguère, en remplacement de Monsieur Salif BA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Omar Sarr DIOP , Secrétaire d’Administration, matricule de solde 638 488/G, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’arrondissement Rao, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Kolda , en remplacement de Madame Caty SARR, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamadou Farba SY , Secrétaire d’Administration, matricule de solde 661 449/H, précédemment Chef de la Division du cadre de Travail et de Vie à la Direction général de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Saraya , en remplacement de Monsieur El Hadji Chérif Moulaye SALL, appelé à d’autres fonctions. »
LE SENEGAL VEUT BOOSTER SON SECTEUR AGRICOLE
Le président a demandé au ministre de l’Elevage de finaliser avec les acteurs impliqués, un programme de modernisation spécifique des filières « Lait » et « Viande » afin de réduire significativement los importations en la matière - CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 23 septembre 2020.
« Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 23 septembre 2020, à 10 heures, au Palais de la République.
Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, remercié les populations, les agriculteurs, les organisations de producteurs, les autorités administratives et territoriales pour leur accueil chaleureux lors de sa tournée économique, du 19 au 21 septembre 2020, dans les régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack.
Le Président de la République a également félicité les agriculteurs et groupements de producteurs du Sénégal, les chefs religieux et les organisations paysannes, en particulier, pour les avancées notables constatées dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage.
Le Chef de l’Etat a, en outre, signalé l’urgence d’intensifier la mécanisation soutenue de notre agriculture par la poursuite de la mise à disposition de financements et de subventions adaptées pour l’acquisition de tracteurs et de matériels agricoles accessibles et performants.
Le Président de la République a, dans cette perspective, invité les ministres concernés à finaliser l’actualisation du cadre juridique relatif au développement des coopératives agricoles.
Le Chef de l’Etat a, dans le même élan, demandé au Ministre de l’Agriculture de veiller à la reconstitution pragmatique d’un Capital semencier national de qualité.
Le Président de la République a félicité le Ministre de l’agriculture et l’ensemble de ses services pour la bonne planification et le déroulement satisfaisant de la campagne agricole 2020-2021 qui a bénéficié d’un financement exceptionnel de 60 milliards FCFA, soit une augmentation de 20 milliards FCFA comparé à l’année dernière.
Le Chef de l’Etat a, dans cette dynamique, exhorté les acteurs du monde rural à intensifier la transformation industrielle locale des productions en s’appuyant sur les agropoles, en cours de développement, dans le cadre de son initiative « PSE Cap sur l’Industrialisation ».
Le Président de la République a, par ailleurs, exhorté les acteurs du secteur privé à investir massivement dans l’agro-industrie et l’élevage, à travers l’implantation, sur l’étendue du territoire, de fermes et de domaines agricoles modernes, fortement créateurs d’emplois et de valeur ajoutée pour notre économie.
Le Chef de l’Etat a notamment invité les ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Industrie et du Commerce, à créer des convergences efficientes entre l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA) et l’Institut de Technologie alimentaire (ITA) afin d’asseoir une Politique cohérente de recherche-développement, d’innovation, de productivité, de transformation locale et de commercialisation des produits agricoles et d’élevage.
Le Président de la République a aussi demandé au Ministre de l’Elevage de finaliser, dans le consensus avec les acteurs impliqués, un Programme de modernisation spécifique des filières « Lait » et « Viande » afin de réduire significativement nos importations en la matière.
Le Chef de l’Etat, abordant la lutte contre les inondations, a demandé au Ministre de l’Intérieur, de maintenir les dispositifs de secours et de pompage opérationnels, sur le terrain, par la mise en service intensive d’équipements supplémentaires, de très grande capacité.
Le Président de la République, revenant sur les impacts économiques et sociaux de la pandémie de la Covid-19 et de l’amélioration soutenue du climat des affaires au Sénégal, a réitéré au Gouvernement ses directives relatives à la préservation des emplois dans les entreprises, au maintien durable des mesures de promotion des investissements et de soutien au développement du secteur privé national. Il a informé le Gouvernement que le Conseil présidentiel sur la relance de l’économie nationale, se tiendra, le mardi 29 septembre 2020, en présence de tous les acteurs et partenaires concernés.
Le Chef de l’Etat a, au sujet de la commémoration, le 26 septembre 2020, du 18ème anniversaire du naufrage du bateau « le JOOLA », réaffirmé la solidarité de la Nation aux familles des victimes. A ce titre, Il a demandé d’intensifier le processus d’édification, à Ziguinchor, du Mémorial - Musée National dédié aux victimes.
Le Président de la République, au titre du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, a demandé au Ministre de la Fonction publique de veiller à l’examen systématique des dossiers de recrutement, dans le secteur public et parapublic, des personnes vivant avec un handicap, diplômées, selon les principes directeurs de la Loi d’orientation sociale.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique en informant le conseil de sa participation le jeudi 24 septembre 2020, à Bissau, à la célébration de la Fête nationale de la République de Guinée - Bissau.
Au titre des Communications,
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi de la mise en œuvre des directives présidentielles.
Le Ministre de l’Intérieur a fait le point sur la mise en œuvre du Plan ORSEC.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la mobilisation des ressources financières et l’exécution des dépenses du FORCES Covid-19, du budget et de la mission virtuelle des services du Fonds monétaire international (FMI).
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur l’assistance apportée à nos compatriotes de la Diaspora, sur la situation internationale et la production de nouveaux passeports diplomatiques.
Le Ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale a fait une communication sur l’aide financière et alimentaire apportée aux sinistrés des inondations et sur le projet d’institutionnalisation du registre national unique (RNU).
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur l’impact de la pandémie sur l’économie la situation du financement des projets prioritaires.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la situation de la pandémie de la COVID-19.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la pluviométrie, le suivi des cultures et les exportations agricoles.
Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur les résultats de la session normale du baccalauréat 2020.
Le Ministre, en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent (PSE) a fait le point sur l’opération marketing du PSE.
Au titre des textes législatifs et réglementaires,le Conseil a examiné et adopté :
le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord portant sur le statut des forces entre le Gouvernement de la République du Sénégal et le Gouvernement fédéral autrichien, signé à Dakar le 15 janvier 2020 ;
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Pierre FAYE, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n° 624.511/C, précédemment Ministre-Conseiller, Conseiller technique au Cabinet du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est nommé Ambassadeur, Secrétaire général adjoint du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en remplacement de Monsieur Sonar NGOM appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane MBAYE Commissaire principal aux Enquêtes économiques , matricule de solde 606 932/D, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et des Transports aériens, en remplacement de Monsieur Daouda MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Souleymane NDIAYE, Ingénieur de conception en Génie civil, est nommé Directeur des Infrastures aéroportuaires au Ministère du Tourisme et des Transports aériens, poste vacant ;
Madame Ndeye Khoudia Sarr FALL, Professeur d’Enseignement secondaire, titulaire d’un Diplôme d’Etudes approfondies (DEA) en Sciences de l’Environnement, option qualité de l’eau, matricule de solde n°605 833/C, est nommée Inspecteur technique au ministre de l’Eau et de l’Assainissement ;
Monsieur Modou Bassirou NDAO, Secrétaire d’Administration matricule de solde 625 108/Z, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Barkédji, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bambilor, département de Rufisque en remplacement de Monsieur Marcel Mbaye THIAW, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Marcel Mbaye THIAW, Secrétaire d’Administration matricule de solde 508 063/P, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bambilor, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiaroye, Département de Pikine, en remplacement de Monsieur Medoune MBOUP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Cheikh Anta DIENG, Secrétaire d’Administration matricule de solde 512 105/Z, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mboucki, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Lambaye, Département de Bambey, en remplacement de Monsieur Ibrahima BARRY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Abdou Aziz DIAGNE, Attaché d’Administration, matricule de solde 510 590/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiénaba, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Rufisque-est, Département de Rufisque, en remplacement de Monsieur Mountaga Daha SALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Ndiack SARR, Instituteur matricule de solde 511 794/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndande, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiénaba, Département de Thies, en remplacement de Monsieur Abdou Aziz DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Salif BA, Instituteur, matricule de solde 511 403/B, précédemment Adjoint au préfet de l’Arrondissement de Linguère, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Barkédji, Département de Linguère, en remplacement de Monsieur Modou Bassirou NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamadou BADIANE, Educateur préscolaire, matricule de solde 514 059/B, précédemment Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Koussanar, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndande, Département de Kébémer, en remplacement de Monsieur Ndiack SARR, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Lancé CISSE, Agent technique d’élevage, matricule de solde 513 733/Z, précédemment Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Bidji , est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mboucki, Département de Birkilane, en remplacement de Monsieur Cheikh Anta DIENG, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa FAYE, Instituteur, matricule de solde 639 491/P, est nommé Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Nyassia, Département de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Bernard SARR, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ababacar Sadikh COULIBALY, Professeur de collège d’enseignement moyen, matricule de solde 649 308/Z, est nommé Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Koussanar, Département de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Mamadou BADIANE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Aliou NDIAYE, Instituteur, matricule de solde 627 788/D, est nommé Adjoint au sous-préfet de Rao, Département de Saint-Louis, en remplacement de Monsieur Omar Sarr DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Youssouf TRAORE, Instituteur, matricule de solde 630 110/C, est nommé Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Bidji, Département de Kolda, en remplacement de Monsieur Lancé CISSE, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Caty SARR, Secrétaire d’Administration, matricule de solde 681 459/I, précédemment Adjoint au préfet du Département Kolda, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Linguère, en remplacement de Monsieur Salif BA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Omar Sarr DIOP , Secrétaire d’Administration, matricule de solde 638 488/G, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’arrondissement Rao, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Kolda , en remplacement de Madame Caty SARR, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamadou Farba SY , Secrétaire d’Administration, matricule de solde 661 449/H, précédemment Chef de la Division du cadre de Travail et de Vie à la Direction général de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Saraya , en remplacement de Monsieur El Hadji Chérif Moulaye SALL, appelé à d’autres fonctions. »
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
LE PEUPLE ET LES DÉMOCRATES FERONT FACE AU TROISIÈME MANDAT
EXCLUSIF SENEPLUS - Pour Macky Sall, le couperet tombe en 2024. La détention arbitraire et illégale des citoyens pour des broutilles est monnaie courante au Sénégal. L'IGAJ agit sur ordre - ENTRETIEN AVEC SEYBANI SOUGOU
Serigne Saliou Guèye de SenePlusentretien de l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye |
Publication 23/09/2020
Depuis quelques jours, le Sénégal est secoué par des questions judiciaires relatives à la convocation du juge Téliko par l’IGAJ, la justification juridique d’une 3e candidature de Macky Sall par le président du groupe parlementaire de Bennoo Bokk Yaakar. A cela s’ajoute la sortie du Procureur général sur les privations de liberté arbitraires constatées dans les commissariats et brigades de gendarmerie pour des affaires civiles ou commerciales.
Comment appréciez-vous la convocation du juge Téliko par l’IGAJ ?
La convocation du président de l’UMS pour des motifs fallacieux (interview accordée au journal les Echos, relatifs, entre autres à l’affaire Khalifa Sall) est un énorme scandale et constitue une atteinte intolérable à l’indépendance de la justice et à un principe sacré : la liberté pour tout magistrat d’œuvrer pour le bon fonctionnement de la justice. Tous ceux qui ont suivi le procès de Khalifa Sall savent que les droits de la défense, le droit à la présomption d’innocence, le droit à l’égalité devant la loi, et le droit à l’égale protection de la loi, ont été littéralement violés par la justice sénégalaise. L’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO du 29 juin 2018 a mis la justice sénégalaise au banc des accusés (procès d’un régime liberticide).
Le juge Souleymane Téliko n’a fait que rappeler des principes élémentaires de droit connus de tous les juristes de bonne foi (respect du droit à la présomption d’innocence). Du reste, l’affaire Khalifa Sall a été définitivement tranchée (autorité de la chose jugée). Il n’y a rien dans les propos du juge Téliko qui justifie une convocation devant l’IGAJ. La convocation loufoque du juge Téliko est la preuve définitive de l’affaissement de la justice sous le magistère de Macky Sall (il y a eu une double convocation puisque la première convocation orale n’avait aucune valeur juridique). Dans cette affaire, il faut se féliciter de la réaction énergique des magistrats de l’UMS, du comité de ressort de Dakar, de Thiès qui ont fait bloc en apportant un soutien sans équivoque au président de l’UMS. Par ailleurs, les organisations de la société civile, d’une seule voix, se sont érigées en bouclier pour soutenir l’UMS et défendre l’indépendance de la justice.
Ne pensez-vous pas que le ministre de la Justice, Malick Sall, joue au Ponce-Pilate en voulant dégager sa responsabilité dans la convocation de Téliko ?
Le ministre de la Justice peut tenter maladroitement de manipuler l’opinion. En réalité, personne n’est dupe. Primo, L’IGAJ est rattachée directement au cabinet du ministre de la Justice (Décret n° 2007-554 du 30 avril 2007). Secundo, il suffit de prendre connaissance du décret n° 2019-778 du 17 avril 2019, relatif aux attributions du Garde des Sceaux, ministre de la Justice pour savoir que l’IGAJ est directement rattaché au premier cabinet de Malick Sall. Tertio, la preuve de l’implication directe du ministre de la Justice est apportée par sa lettre de mission n°000215/MJ/CAB/SP du 21 août 2020, adressée à l’IGAJ demandant la convocation du président de l’UMS. L’IGAJ agit sur commande. Nous mettons publiquement au défi, le ministre de la Justice d’apporter un démenti (lettre de mission). Dans cette affaire, le ministre Malick Sall est à la manœuvre, du début à la fin. C’est clair, net et précis.
Macky Sall n’a-t-il pas échoué dans sa politique judiciaire, lui qui avait promis dans son projet politique « Yoonu Yokkute » d’apporter toutes les réformes qui garantiraient une meilleure indépendance de la justice ?
En vérité, le projet politique de « Yoonu Yokkute » s’est révélé une arnaque (il s’agissait d’un projet d’accession au pouvoir). Il y a eu tromperie sur la marchandise. Les slogans « gouvernance sobre et vertueuse », et les promesses de réformes visant à assurer une meilleure indépendance de la justice se sont fracassées sur le mur des réalités. La pratique du pouvoir a révélé une double facette de Macky Sall, dont les propos ne sont jamais en adéquation avec les actes. Le rapport de la commission nationale de réformes des institutions (CNRI) dirigée par le président Amadou Makhtar Mbow qui accordait une place centrale à l’État de droit, l’équilibre des pouvoirs, et à l’indépendance de la justice, a été renvoyé aux calendes grecques. Les procès de Karim Wade et Khalifa Sall, l’instrumentalisation à outrance de la justice, et la tentative d’intimidation des magistrats prouvent que Macky Sall est incapable l’indépendance et la bonne administration de la justice. « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution cf. l’article 16 de la Déclaration de 1789 ». Dans ce domaine, l’échec de Macky Sall est total.
Aujourd’hui, le débat sur le troisième mandat est relancé par le président du groupe parlementaire, Aymérou Gningue, qui a déclaré que juridiquement Macky Sall peut briguer un 3e mandat. En tant que juriste, comment approuvez-vous une telle déclaration qui suscite plusieurs commentaires ?
L’article 27 de la Constitution (Loi constitutionnelle n° 2016-10 du 05 avril 2016) est extrêmement clair : « La durée du mandat du président de la République est de cinq (05) ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Il suffit simplement de donner la définition du terme consécutif. En français, consécutif signifie « qui se suit, sans interruption ». Autrement dit, il est impossible pour un président de faire plus de deux mandats qui se suivent sans interruption. Le terme consécutif s’attache à la personne (la durée n’a aucune espèce d’importance).
2012- 2019 : Macky Sall - (1er prestation de serment devant le CC)
2019- 2024 : Macky Sall – (2e prestation de serment devant le CC)
Pour Macky Sall, le couperet tombe en 2024 (un horizon indépassable). Il y a une impossibilité juridique de briguer un 3e mandat. C’est clair, net et précis. D’ailleurs, ceux qui agitent la jurisprudence Abdoulaye Wade ou se réfugient derrière l’avis du Conseil constitutionnel de 2016 sont totalement hors sujet pour une raison simple « l’écriture de l’article 27 avant la version de 2016 ne prévoyait pas le terme « consécutif ». Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Faut-il le traduire en patois, ou en swahili ?
Laissons-les s’épancher dans les médias ! Le moment venu, le peuple et tous les démocrates du pays lui feront face (Macky Sall) de manière déterminée, s’il met à exécution son coup d’état constitutionnel.
Votre avis sur la circulaire du Procureur général qui somme à la police et à la gendarmerie de s’abstenir de traiter les litiges de nature civile ou commerciale qui leur seront directement soumis par des justiciables. Et cela dans le but d’éviter que des citoyens puissent être détenus arbitrairement dans ces lieux de privation de liberté.
La circulaire du Procureur général près la Cour d’appel de Dakar va dans le bon sens, mais s’avère insuffisante pour mettre un terme aux humiliations et aux nombreux abus dont sont régulièrement victimes les justiciables (ce phénomène n’est pas nouveau). Au Sénégal, il y a un sentiment d’impunité et de toute puissance des policiers et gendarmes (autoritarisme et abus de pouvoir) qui s’affranchissent des lois et outrepassent leurs compétences. La détention arbitraire et illégale des citoyens pour des broutilles est monnaie courante. S’y ajoute le fait que de nombreux citoyens sénégalais se perdent dans les méandres de l’administration et ne sont pas en mesure de faire valoir leurs droits. En France, la création d’un service unique d’accueil des usagers (sauf) en 2016, offre aux citoyens la possibilité d’accéder à une information fiable et gratuite dans leurs démarches pour toute procédure pénale et civile (accueil physique et numérique). Un dispositif similaire pourrait être mis en place pour assurer plus de protection aux justiciables, contre l’arbitraire.
SIDIKI DIABATÉ ACCUSÉ DE VIOLENCES SUR UNE ANCIENNE COMPAGNE
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent les cuisses, les hanches et le dos tuméfiés d’une jeune femme identifiée comme Mariam Sow, qui a vécu avec l’artiste
Le Monde Afrique |
Paul Lorgerie |
Publication 23/09/2020
Avis de tempête sur la scène musicale malienne. Sidiki Diabaté, chanteur en vogue, fils du très grand joueur de kora Toumani Diabaté et petit-fils du légendaire musicien Sidiki Diabaté (1922-1996), surnommé le « roi de la kora », est accusé par une ancienne compagne de violences et de séquestration.
L’affaire a pris de l’ampleur avec la diffusion, sur les réseaux sociaux, d’images montrant les cuisses, les hanches et le dos tuméfiés d’une jeune femme identifiée comme Mariam Sow. Cette influenceuse guinéo-malienne de 23 ans, également connue sous le pseudonyme de Mamasita, a vécu une histoire avec l’artiste et a confirmé que c’était bien elle qui apparaissait sur les photos.
Ces dernières, a-t-elle précisé, « datent d’il y a un an ». Mais « j’ai subi pire que ça, je me demandais s’il savait ce qu’il faisait », a confié Mariam Sow à la télévision guinéenne, évoquant les coups de « rallonge » que le chanteur lui a assénée et sa séquestration dans une maison pendant deux mois.
L’influenceuse aurait profité d’un moment d’inattention du « gars » qui la surveillait pour s’enfuir. Elle a depuis saisi la justice. Les faits s’étant déroulés au Mali, une plainte a été déposée vendredi 18 septembre devant le tribunal d’instance de la commune 3 de Bamako.
« C’est une survivante »
L’affaire fait écho aux accusations portées récemment contre le rappeur français Moha La Squale. Contacté par Le Monde Afrique alors qu’il se trouvait en compagnie de son avocat, Sidiki Diabaté s’est dit « serein », décrivant l’affaire comme « plus compliquée qu’il n’y paraît ». C’était avant sa convocation par la brigade d’investigation judiciaire malienne lundi 21 septembre. L’artiste aux millions de téléchargements a, depuis, été placé en garde à vue.
De son côté, Mariam Sow « ne cesse de recevoir des menaces (…), mais elle se porte bien. C’est une survivante, elle suit des examens médicaux », a fait savoir son avocate, Me Nadia Myriam Biouele. La jeune femme est prise en charge avec le concours du One Stop Center, un lieu d’accueil pour les victimes de « violences basées sur le genre », qui a traité 375 cas similaires entre 2017 et décembre 2019.
Un chiffre « faible, très faible », selon Sadya Touré, militante féministe malienne et présidente de l’association Mali Musso, qui facilite l’insertion professionnelle des femmes. La décision de déposer plainte contre Sidiki Diabaté, estime-t-elle, « montre aux femmes qui sont dans le silence qu’elles peuvent être soutenues et qu’elles peuvent parler malgré les intimidations ».
Cette longue crise a permis à notre pays de passer de l’illusion d’une «nation une et indivisible à la réalité d’une nation indivisible mais plurielle». Elle ne doit pas être instrumentalisée à des fins politiciennes
Dès que j’ai entendu la sortie de Sonko «Macky Sall n’aime pas la Casamance» et la réponse des responsables de l’APR, cela m’a fait penser au tube "On a tout compris" du grand reggaeman Tiken Jah Fakoly. La musique adoucit certes les mœurs, mais permet aussi d’éveiller les consciences et nous ouvre les yeux. Dans ce tube "On a tout compris", qui est un must, Tiken Jah nous dit : «Allez dire aux hommes politiques d’enlever nos noms dans leur business. On a tout compris. Ils nous mènent souvent en bateau vers des destinations qu’on ignore.» Le grand reggaeman ivoirien résume mon sentiment profond sur la Casamance et les politiciens. Juste envie de leur dire «d’enlever la Casamance de leur business». Notre crise nationale la plus grave ne doit pas être instrumentalisée à des fins partisanes, pour ne pas dire politiciennes. Cette longue crise a permis à notre pays de passer de l’illusion d’une «nation une et indivisible à la réalité d’une Nation indivisible mais plurielle». L’excellent score de Sonko à la présidentielle de 2019 marque le triomphe de cette nation plurielle mais indivisible et est aussi un indicateur que l’opinion est déjà passée dans le Sénégal post-conflit. Que Sonko gagne en Casamance est aussi normal que Macky gagne à Fatick ou Idrissa Seck gagne à Thiès ou Issa Sall à Tattaguine car, en démocratie, la légitimité élective est avant tout locale. C’est pourquoi chaque homme politique a son fief. Que la Casamance rêve d’avoir un de ses fils à la tête du pays est somme toute normale. C’est un rêve démocratique, comme celui des électeurs du Cayor avec Idy ou du Sine avec Macky.
Le conflit en Casamance a été un traumatisme, mais a été utile car il nous a permis de repenser et de réécrire notre contrat social en dépassant le «modèle islamo wolof». Le MFDC a apporté une mauvaise réponse à une vraie question. L’Etat (Diouf Wade et Macky) depuis des décennies, a commencé à apporter de bonnes réponses partielles comme le désenclavement. Avec le pont sur le fleuve Gambie, les bateaux et les avions, la Casamance n’a jamais été aussi proche, et par conséquent le sentiment particulariste et séparatiste n’a jamais été aussi loin. En plus de la réponse partielle du désenclavement, on attend des hommes politiques une réponse définitive, à savoir comment gagner la paix car l’armée a gagné la guerre depuis très longtemps. C’est là où l’on attend des propositions, mais nous ne voulons pas d’un grand bond en arrière avec l’instrumentalisation de la Casamance comme une rente politicienne.
Le grand Tiken Jah demande toujours aux hommes politiques d’enlever nos noms de leur business parce qu’ils «allument le feu, ils l’activent et viennent jouer aux pompiers». En Casamance, le feu est éteint. Il ne reste que 40 ans de sédimentation des cendres. Donc plus que d’un pompier, nous avons besoin d’hommes d’Etat courageux, capables de convaincre les vieux guérilleros comme Salif Sadio et ce qui reste du MFDC de sortir de la forêt, en leur offrant une porte de sortie honorable, comme l’a fait Lincoln quand son armée a gagné la guerre contre le Sud. Jefferson Davis, le Président des confédérés, est mort dans son lit des années après Lincoln. Malheureusement, même si nous avons beaucoup d’hommes politiques, les hommes d’Etat sont une denrée rare sous nos tropiques. Il y a un fossé entre hommes politiques et hommes d’Etat. L’homme d’Etat est l’homme politique qui s’interdit de franchir la ligne rouge pour ses intérêts personnels, politiciens ou partisans. La Casamance est une ligne rouge.
Djibo Ka et Ousmane Tanor Dieng se sont battus à mort politiquement entre 1996 et 2000, sans jamais franchir la ligne rouge du déballage des secrets d’Etat, ainsi d’ailleurs que Jean-Baptiste Collin, un des bâtisseurs de notre Etat, parti dans sa tombe avec ses innombrables secrets d’Etat. Jean-Baptiste Collin mérite que son nom soit donné à l’une des sphères ministérielles. Le Sénégal le lui doit. Mort à Bayeux, il a demandé à être enterré à Ndiafatte, alors que nos élites envoient leurs femmes accoucher à l’étranger, comme si c’était un péché originel de naître au Sénégal.
SAISIE DE 2, 282 TONNES DE CHANVRE INDIEN À KOUNGHEUL
Dans un communiqué, les Douanes signalent que cette saisie a été effectuée, mardi, à 19 heures sur un camion en provenance du Mali.
Dakar, 23 sept (APS) - La Brigade mobile des Douanes de Koungheul a saisi 2, 282 tonnes de chanvre indien estimées à 182 560 000 de francs CFA, a appris l’APS, mercredi, de source douanière.
Dans un communiqué, les Douanes signalent que cette saisie a été effectuée, mardi, à 19 heures sur un camion en provenance du Mali.
Elles expliquent que le produit prohibé était conditionné en 1141 sachets de 2 kg chacun, dissimilés dans des sacs bien arrangés dans une cachette aménagée dans le véhicule.
"Le camion qui paraissait vide au premier coup d’œil, se voulait banal pour échapper à la vigilance des agents des Douanes’’, selon le communiqué, ajoutant que ’’le flair et le professionnalisme des douaniers ont eu raison sur le modus operandi des trafiquants’’.
La même source annonce que la Brigade mobile des Douanes de Kaolack, a saisi au même moment 35 cartons de cuisses de poulet à hauteur de Bil Bambara dans la commune de Ndiaffat.
36 NOUVEAUX CAS, 1 DÉCÈS ET 23 CAS GRAVES
Toutefois, le nombre de cas guéris dépasse le nombre de personnes testées positices. Il y a 97 patients qui ont été déclarés guéris.
Sur 1005 tests réalisés 36 nouveaux cas ont été déclarés positifs soit un taux de positivité de 3,58 %. L’information a été donnée par le Directeur de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale, El Hadji Mamadou Ndiaye qui a fait le point de la situation du jour. Selon lui, les cas positifs sont ainsi répartis : 10 cas contacts et 26 cas issus de la transmission communautaire. Lesquels sont localisés à Guédiawaye, Sacré-cœur, Kaolack, Ouakam, Yeumbeul, Dakar-Plateau, Fann, Fatick, Joal, Louga, Les Maristes, Mbao, Mermoz, Nord Foire, Rufisque, Saint-Louis, Sicap Amitié, Sud-Foire et Tivaouane.
Toutefois, le nombre de cas guéris dépasse le nombre de personnes testées positices. Il y a 97 patients qui ont été déclarés guéris. Cependant, il a y a 23 patients graves qui sont pris en charge dans les services de réanimation. Les cas de décès, qui avaient connu une accalmie ont depuis trois jours ont repris. Un cas de décès a été enregistré le mardi. Ce qui porte le bilan macabre 303.
A ce jour, informe le directeur de la prévention, il y a 14700 patients déclarés positifs dont 11718 guéris 2773 sous traitement. Le ministère de la santé et de l’action sociale exhorte les populations à respecter davantage les mesures barrières.
RENTRÉE POLITIQUE DÉLICATE AU PDS
Avec les multiples défections enregistrées dans ses rangs, la concurrence au sein même de l’opposition, le parti aura besoin de plusieurs cordes à son arc pour espérer reprendre sa place sur l'échiquier, malgré une machine toujours aussi redoutable
Avec les multiples défections enregistrées dans ses rangs, la rude concurrence au sein même de l’opposition, le Parti démocratique sénégalais aura besoin de plusieurs cordes à son arc pour espérer reprendre sa place dans la jungle politique. Malgré une machine encore redoutable, l’ancien parti au pouvoir souffre terriblement de leaders pouvant vendre leur nouveau projet de société aux Sénégalais. Elles sont rares les nouvelles têtes à émerger.
A quelque chose, malheur est peut-être bon. Longtemps en hibernation, le Parti démocratique sénégalais (PDS) décide de sortir de l’ornière. Une décision qui intervient dans un contexte marqué par l’effervescence de la vie politique et sociale. Entre les inondations, le débat sur ‘’le statut du chef de l’opposition’’, la guerre fratricide au sein de l’opposition sénégalaise, la création d’un nouveau parti libéral sur ses flancs… son ‘’mutisme’’ devenait de plus en plus incompréhensible aux yeux de certains analystes.
Mais, à en croire le journaliste Ibrahima Bakhoum, le parti de Me Abdoulaye Wade souffrirait surtout des nombreux départs enregistrés depuis la perte du pouvoir. Il déclare : ‘’Il faut savoir que la politique, c’est à la fois des voix et des visages. Quand on veut avoir les suffrages des populations, il faut des gens audibles qu’on entend et des gens qu’on connait. De ce point de vue, le PDS d’aujourd’hui est un peu handicapé. Il y avait des gens que les populations avaient l’habitude de voir. Ce n’est pas forcément parce qu’ils étaient les meilleurs, mais c’est comme ça que ça marche. Il va leur falloir reconstruire et essayer de repositionner d’autres responsables dans l’espace.’’
Le corollaire de cette absence de têtes d’affiche en quantité et qualité suffisantes, c’est surtout la disparition de l’espace médiatique. En fait, dans cet espace, les cibles sont souvent triées sur le volet, fait savoir le journaliste. ‘’Faire un communiqué, dit-il, c’est bien. Mais il faut aussi avoir une présence dans l’espace public et médiatique. Et les journalistes, d’habitude, tendent leurs micros à ceux qu’ils connaissent. Et s’ils ne vous donnent pas la parole, vous ne pouvez pas vous mettre dans la rue à crier. C’est aussi un obstacle. Le PDS a de nouvelles voix que l’on ne connait pas encore assez’’.
Voilà sans doute une des raisons pour lesquelles beaucoup estiment que la formation libérale est quasi inexistante sur l’espace public, depuis les départs de certaines têtes de gondole de la trempe d’Oumar Sarr, Me Amadou Sall, Babacar Gaye, entre autres. Ce, quel que soit leur poids électoral.
Chez les libéraux, on ne veut pas du tout entendre parler d’absence sur l’échiquier politique. Président de la Fédération nationale des cadres libéraux (FNCL), Lamine Ba souligne : ‘’Nous ne nous attardons pas sur les déclarations des uns et des autres. Ce qui est irréfutable, c’est que le parti s’est toujours prononcé sur les sujets majeurs. Il ne faut pas oublier que c’est le PDS qui a amené le pouvoir à répondre sur la question des inondations. Notre groupe parlementaire a aussi saisi l’Assemblée nationale, après qu’on a effectué une visite en banlieue. Nous sommes présents dans certaines occasions comme les décès et autres. Avant cela, nous nous sommes toujours prononcés sur les sujets d’actualité.’’
Mieux, le patron des cadre libéraux tient à rappeler ceci : ‘’Quand il s’est agi de lutter contre la Covid-19, c’est le PDS, à travers son candidat, qui a mis à la disposition du gouvernement un lot de 5 000 kits. Qui l’a fait dans ce pays ? Quel opposant l’a fait ? Nous sommes aussi présents sur le débat public national et international. Je pense donc que le parti vit. Ceux qui observent bien ne peuvent pas ne pas s’en apercevoir.’’
Selon lui, si le PDS avait suspendu certaines de ses activités, c’est uniquement à cause de la crise sanitaire. ‘’Nous sommes un parti responsable. On ne peut se permettre de faire n’importe quoi. Nous avions suspendu nos activités, juste pour lutter contre la propagation du virus. Maintenant que les choses reviennent à la normale, nous allons reprendre nos activités. C’est aussi simple que ça. La note est sortie vendredi. Sous peu, vous serez davantage éclairés sur les activités que nous allons dérouler’’, a-t-il précisé.
Sur ce plan, il semble en phase avec le doyen Bakhoum selon qui, autant la suspension était compréhensible au nom de l’élan national de lutte contre la maladie, autant la reprise par les partis de l’opposition sera admise. ‘’On ne peut être plus royaliste que le roi. Du moment que le parti qui gouverne est retourné sur le terrain pour mener ses activités politiques, on ne peut reprocher à un parti de l’opposition de vouloir faire la même chose’’.
Les obstacles au retour
Cependant, une chose est d’annoncer son retour, une autre est d’arriver à s’imposer sur l’espace public. Encore une fois, il faudrait et des voix et des visages. Le PDS en compte-t-il encore suffisamment ? Le doyen Bakhoum rétorque : ‘’Dans le PDS actuel, il y a très peu de visages. J’en connais deux à quatre voix qui sont extrêmement pertinentes. Ceux-là, quand ils parlent, ils peuvent faire extrêmement mal. Ils sont élégants dans la mise ; ils ont la prestance ; ils ont le discours ; ils ont l’expérience politique. Aussi, ils connaissent l’adversaire d’en face et ils connaissent le système. On les entend rarement, mais quand ils parlent, ils peuvent faire très mal. Moins ils parleront, mieux ça ira pour le pouvoir’’, analyse le doyen Bakhoum.
Pour l’heure, le PDS semble préférer se déployer sur le terrain. C’est ce qui est ressorti du communiqué signé par le secrétaire général le 18 septembre dernier. Dans cette missive, le ‘’Pape du Sopi’’ annonce la poursuite des opérations de placement des cartes et de renouvellement de ses structures. Est-ce là une bataille de terrain, en riposte aux velléités du pouvoir d’imposer Idrissa Seck comme chef de l’opposition ?
Ce qui est certain, de l’avis de Bakhoum, c’est qu’ils ont bien fait de ne pas verser dans cette guéguerre autour du statut du chef de l’opposition. ‘’Je pense qu’ils ont bien fait d’éviter le piège du pouvoir, de rester ici pour se battre pour ce statut qui n’a plus aucun intérêt. Dès lors que la désignation de son titulaire est laissée à l’appréciation du président de la République. Il faut savoir que ce chef est déjà déplumé, avant même de naitre. Qui qu’il puisse être, on lui a brisé les ailes, du point de vue de la crédibilité. C’est comme s’il était le chef de l’opposition du pouvoir et non de l’opposition au pouvoir’’.
Une lutte de survie
Pour aller à l’assaut des électeurs, le parti de Wade peut sans doute compter sur un appareil redoutable, présent un peu partout sur le territoire, des électeurs convaincus restés fidèles à l’idéal du Sopi, malgré la perte du pouvoir en 2012. C’est la conviction du chef du département de Science politique à l’université Gaston Berger de Saint-Louis.
Le PDS, selon lui, a connu beaucoup de départs. Il en a certes été affaibli, mais c’est un parti qui est toujours là. ‘’Quand on parle du champ politique au Sénégal, on ne peut ignorer le PDS. Malgré tous les déboires qu’il a connus, c’est un parti qui existe toujours. C’est une formation qui a une trajectoire, qui mobilise et qui a été de toutes les échéances électorales, à l’exception de la dernière Présidentielle où son candidat a été recalé’’, fait remarquer le Pr. Abdourahmane Thiam.
Il ajoute : ‘’L’élection est un instrument de mesure de la représentativité d’une formation politique. Quand il y a une élection, cela permet de jauger la capacité d’action de la formation et son poids électoral. C’était donc une occasion manquée par le PDS.’’
De l’avis de l’expert, c’est toujours une phase très difficile. Le PDS, soutient-il, a certes souffert de son absence de la dernière Présidentielle, mais il peut encore disposer de ressorts pour remonter la pente. Une opération de vente de cartes de membre, soutient-il, est toujours une belle occasion pour se renouveler, renouveler ses instances ; de la base jusqu’au sommet... C’est aussi une occasion pour recruter de nouveaux adhérents. ‘’Chaque parti a le besoin de renouveler son personnel politique, recruter, s’organiser à travers ses structures. Parce que les structures sont animées par des hommes. C’est aussi ça l’objet de renouvellements. Je ne sais pas si on peut dire que c’est un parti en perte de vitesse. Il faut savoir que le champ politique est toujours mouvant, dynamique’’.
Le politologue de renchérir : ‘’Ainsi est le champ politique. C’est un champ de positionnement. Et le PDS n’échappe pas à la règle. Après une perte du pouvoir, c’est toujours une recomposition qui s’ensuit. Cela a été valable pour le PS. Ça l’est également pour le PDS. A chaque moment, il va falloir refaire sa peau comme on dit. Comme le PS, le PDS a perdu beaucoup de responsables. Mais il essaie toujours de résister. C’est comme le chêne et le roseau : plier sans rompre.’’
85% DES MÉNAGES IMPACTÉS PAR LA COVID
Le premier rapport de suivi de l’impact de la Covid-19 sur les ménages au Sénégal publié par l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), révèle que la majorité des ménages a été impactée par la pandémie depuis mars 2020
Le premier rapport de suivi de l’impact de la Covid-19 sur les ménages au Sénégal publié par l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), révèle que la majorité des ménages a été impactée par la pandémie depuis mars 2020. Les canaux de transmission les plus importants sont la perte de l’emploi d’avant covid-19, la diminution du revenu du travail et des transferts privés, les difficultés d’accès aux services de base, les produits alimentaires et la santé. Une grande majorité des ménages ont une bonne connaissance de la covid-19 et sont satisfaits des mesures préventives, économiques et sociales édictées par le gouvernement.
85% des ménages affirment subir une baisse de leurs revenus. Ceux qui se contractent le plus étant le revenu des entreprises familiales non agricoles et les transferts privés à l’endroit des ménages. C’est ce qui ressort des résultats du premier rapport de suivi de l’impact de la Covid-19 sur les ménages au Sénégal, publié par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Selon cette étude parmi les chefs de ménages qui avaient un emploi avant la crise, 60% ont conservé le même emploi, 4 % ont changé d’emploi et 36% ont arrêté de travailler dont 30%pour des motifs liés à la covid-19. «Les chefs de ménage travaillant dans les services, dans le commerce, dans l’administration publique, dans les transports et les communications, dans les mines et carrières sont particulièrement touchés par la crise de la covid-19. Les travailleurs de l’agriculture semblent beaucoup plus épargnés que leurs pairs», lit-on dans le document.
Près de neuf chefs de ménage sur dix ont connaissance d’au moins une mesure gouvernementale contre la covid-19. Les principales mesures connues étant la limitation des déplacements (70%), le couvre-feu (69%) et l’interdiction de rassemblement (68%). Six ménages sur dix ont essayé de s’approvisionner en produits alimentaires sans le pouvoir. D’après le rapport, près de huit ménages sur dix perçoivent une évolution négative de leur bienêtre depuis la covid-19; néanmoins environ trois cinquième des ménages sont optimistes et pensent que la situation va s’améliorer d’ici 12 mois. Une large majorité des ménages apprécie les mesures économiques et sociales édictées par le gouvernement en riposte à la covid-19. Les mesures de soutien aux entreprises et de protection de l’emploi semblent cependant être les moins appréciées. Les ménages sont globalement satisfaits des mesures préventives prises vis-à-vis de la covid-19, la fermeture des marchés restant néanmoins la moins appréciée.
Les résultats de cette note sont issus des données du 1er passage de l’enquête téléphonique à haute fréquence (HFS) collectées auprès des ménages du 03 juin au 19 juillet 2020. L’échantillon, représentatif au niveau national, est basé sur l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM) de 2018/19. L’enquête HFS a été administrée sur un échantillon de 1.220 ménages. Le questionnaire d’enquête a été conçu pour suivre l’impact de la covid19 sur les ménages.